Vainqueurs pour la deuxième année consécutive de la CSI Talent Cup dimanche dernier, les U13 de l'ASSE ont remporté aujourd'hui une triangulaire qui se déroulait à Montélimar. Au pays du nougat, nos p'tits gars ont battu les vilains 2-1 (buts d'Etienne et Bilel) à l'issue d'un bon match dans le jeu comme dans l'engagement. Les protégés de Razik Nedder ont ensuite été tenus en échec 0-0 par l'OM (battu par les banlieusards). Pour finir, les Verts ont battu 3-1 la modeste équipe de Montélimar (buts d'Etienne, Yoann et Bilel).

Ibrahim Sissoko ne fera pas de vieux os en Vert : l'ivoirien s'est envolé pour la Corogne, continuant sa migration vers l'ouest. Les mauvaises langues diront qu'il l'était déjà suffisamment, à l'ouest, puisqu'il n'a disputé en six mois que 94 min réparties sur 4 matches, sans jamais décrocher la moindre titularisation.

En un mot : flop.

Ce soir à 19h, Valenciennes joue son match en retard au stade Vélodrome contre Marseille, trois jours avant de venir se faire griller dans le Chaudron.
Invaincu depuis 3 matchs (victoire à Monaco 2-1, contre Bastia 3-2 et nul samedi dernier contre Lorient 1-1), l'équipe nouvellement dirigée par le Belge Jacobs a mine de rien chopé 7pts en 3 matchs contre 11 seulement auparavant. L'embellie est nette au point qu'on peut affirmer que Jacobs a imprimé sa marque (pas jaune) sur le groupe.
Renforcé derrière par Medjani et devant par le Ghanéen Waris (buteur contre Bastia), VA va mieux malgré encore quelques absences : ce soir, les hommes du Hainault resteront privés de Le Tallec, Bahebeck, Rose et Camara blessés. Même si l'exemple Bordelais a de quoi nous refroidir, on peut imaginer que le terrain gras du Vélodrome et l'enchaînement des matchs ne devrait pas être défavorable aux Verts samedi, face à une équipe qui a, en dehors de la première journée (victoire 3-0 contre Toulouse), encaissé au moins un but à chaque match.

Le potonaute forézien a déniché un reportage de BeIn Sports consacré à notre gabonais préféré. Aubame ne se prive pas de parler de l'ASSE :
"C'est une famille pour moi. J'aime beaucoup cette équipe, j'aime beaucoup ces supporters, j'aime beaucoup cette ville. Je leur souhaite le meilleur, et j'espère que ce qu'on a pas réussi la saison passsée, ils le réussiront cette saison : être dans les trois premiers, ça serait super pour Sainté."

Vice-président de Saint-Etienne Métropole, Roland Goujon évoque le problème de la pelouse du Chaudron dans la dernière édition de France Football.

"Je reconnais que nous avons une pelouse qui a beaucoup souffert. On a vu des lambeaux partir parce qu'elle n'adhérait plus au substrat. Si, pendant la période des fêtes, ce n'était pas possible de tout changer, début janvier, en revanche, on a refait un placage de gazon, et, contre Lille, on avait un terrain honorable. Nous n'avons pas vraiment de solution. Compte tenu des travaux engagés au stade, et le fait qu'on doive également hisser une méga-poutre de 250 tonnes qui supprimera certains poteaux, avec le risque que cela comporte car nous sommes dans une zone minière, nous sommes pessimistes. A moins de pouvoir accélérer le processus de mise en place de cette méga-poutre, les travaux nécessaires au gazon ne pourraient intrevenir qu'à la mi-2015."

Alors que le mercato prend fin ce vendredi à minuit, Roland Romeyer évoque le cas de Kurt Zouma dans la dernière édition du Progrès. 

"Des clubs viennent nous attaquer mais on ne déroge pas à notre stratégie. On a de l’ambition. On ne veut pas s’affaiblir. Il y a des discussions pour Zouma avec des clubs anglais, italiens et français. Mais il ne partira pas cette saison ou alors il faudra trouver un arrangement avec les éventuels acheteurs (un prêt dans la foulée du transfert). Et sinon il faudra attendre le mercato d’été. Nous n’avons aucune obligation de vendre." 

Dans la dernière édition de l'autoproclamée "Bible du Football", Frédéric Antonetti se lâche sur le club qui l'a employé de 2009 à 2013.

"Pendant quatre ans, on m'a rebattu les oreilles avec les 140 M€ que Monsieur Pinault a dépensés pour le Stade Rennais. Mais c'était au début. Moi je n'y étais pas. Le budget permet de compter 55 à 60 points. Mais les 10 points qui te séparent du podium, c'est cher. C'est louable de stabiliser le club à ce niveau mais vous êtes sans arrêt victime de harcèlement car on vous demande de donner plus que ce que vous pouvez donner. A un moment, tu te cognes au plafond. On te balance que Montpellier a réussi, mais Montpellier c'est l'exception. Qu'on arrête avec ça ! Parlez-moi plutôt de la règle ! Mon tort aura été de susciter des espoirs. Par orgueil peut-être, je me suis dit que j'allais pouvoir y arriver. J'aurais dû vivre mes années rennaises avec plus de recul.

J'ai eu trop peu de relations avec François-Henri Pinault. On avait peut-être deux discussions dans l'année. Il faut une présence, je lui ai dit que ça ne marcherait pas tant qu'il ne serait pas le véritable président. Pour savoir ce qu'est son club, il faut y être, le voir vivre et fonctionner, pas qu'on vous le raconte. Son absence laisse un vide qui est comblé par tout un tas de personnes qui jouent les conseillers, les forces obscures. On me parle de club familial mais on ne doit pas avoir la même notion de la famille. De tous les clubs par lesquels je suis passé, c'est le seul avec lequel je n'ai aujourd'hui aucun lien alors que je viens d'y passer quatre ans.

Je suis en litige avec eux car ils me doivent quatre mois de salaires correspondant aux quatre saisons sur le banc. La commission juridique m'a donné raison, mais quand il s'agit d'avoir quelqu'un au téléphone, c'est le silence. Je n'existe plus. Ce n'est pas de la frustration que j'éprouve, c'est de la souffrance. Pour moi, Rennes, c'est du Canada Dry : ça a la couleur d'un grand club, mais ça ne l'est pas, ça manque d'humanité. Que penser quand vous apprenez que, 20 minutes après la défaite en Coupe de la Ligue, quand la tristesse prédomine, l'actionnaire a téléphoné au manager pour lui dire qu'il changerait d'entraîneur ? 20 minutes !"

Victime d'une rupture des ligaments croisés au genou gauche contre Plabennec le 2 janvier 2013 puis au genou droit contre Grenoble le 10 août dernier, Paul Baysse a repris l'entraînement collectif ce matin à l'Etrat. Le numéro 23 de l'ASSE se confie aujourd'hui dans la dernière édition de France Football.

"Là, c'était les premières grosses blessures de ma carrière. Cela fait partie du football. Deux mois après avoir repris la course, j'ai reçu l'aval de mon chirurgien pour commencer une préparation physique plus intense accompagnée de petits jeux avec l'équipe. J'attendais ça, car jusqu'ici je m'entraînais avec des plots. J'espère être opérationnel pour jouer en L1 fin février. Je ne me vois pas tout de suite en condition de match. Petit à petit, je vais reprendre confiance et faire abtsraction de tout ça. Je vais enfin bientôt jouer à Geoffroy-Guichard. Quand j'y vais en spectateur, l'ambiance et la qualité de jeu ont jusqu'à présent toujours constitué des sources de motivation supplémentaire pour mes matins difficiles."

Dans Le Progrès du jour, Robert Herbin revient à son tour sur la défaite des Verts à Bordeaux. 

"Les Girondins ont manifesté d’entrée beaucoup de détermination et d’enthousiasme. On n’a pas du tout su répondre à leur engagement. Nous étions nonchalants, endormis. Nous avons été étouffés (...) Je suis vraiment tombé de haut sans pouvoir trouver d’explications à notre apathie. Alors, bien sûr, les conditions de jeu n’étaient pas propices à développer un jeu élaboré, mais le terrain était le même pour les deux équipes. On n’a pas su s’adapter au fait qu’évidemment, il y a moins d’adhérence sur une surface aussi grasse. Dans ce genre de circonstances, pour l’avoir vécu comme joueur, il faut partir du principe que plus on joue simplement, mieux c’est. L’idée, c’est de faire vivre le ballon plutôt que de le porter. Ce n’est pas ce que nous avons fait. J’ai vu des dribbles qui ne s’imposaient pas. Loic Perrin est l’un des seuls à être resté lucide mais ses équipiers ne lui ont guère proposé de solutions. On a bien eu une petite réaction sur la fin mais il était trop tard. C’est vraiment dommage."

La sortie du maraîcher Galtier n'est pas restée sans suite. Depuis les matches des Verts contre Evian et Nantes, des plaques de gazon ont en effet été posées dans les deux surfaces de réparation du Chaudron. Comme le rappelle la dernière édition de la Pravda, Saint-Etienne Metropole essaye de traiter la pelouse avec différents produits mais reste dépendante du climat rigoureux du Forez. Parmi les villes de plus de 150 000 habitants, le stade stéphanois est en effet le deuxième plus élevé des cinq grands championnats européens, après celui du Real Madrid (498 mètres d'altitude contre 705 pour Santiago Bernabeu). 

La neige ayant refait son apparition vendredi dernier, le terrain a aussitôt été bâché en vue de la réception de Valenciennes programmée ce samedi à 20h00. Locataire du Chaudron, l'ASSE a décidé de chauffer à nouveau une pelouse qui ne l'était plus depuis février 2012 pour un coût de 2 000 euros par jour main d'oeuvre comprise. Souhaitant obtenir la gestion directe du terrain, le club envisage de renégocier la convention le liant à Saint-Etienne Métropole, avec un loyer revu à la baisse : 850 000 € par an actuellement; 1,5 M€ de part fixe une fois les travaux terminés, plus une part variable (entre 500 000 € et 1 M€), indexée notamment sur la billetterie. 

Dans le quotidien gratuit 20 Minutes, Grégory Sertic revient aujourd'hui sur la récente victoire des Girondins contre Sainté. 

"Je pense encore pouvoir faire carrière en meneur de jeu. C’est un poste que je n’ai pas occupé depuis longtemps mais que j’occupais en jeunes avec Henri Saivet qui jouait devant. Je n’ai peut-être pas la même vivacité que Jussiê ou Henri ou d’autres mais après, j’ai peut-être la qualité pour faire la dernière passe. Après, contre Saint-Etienne, c’était surtout pour contrer Clément que j’ai joué à ce poste, donc c’est un système que l’on a mis en place avec le coach au dernier moment. Sinon, à terme, pourquoi pas ? Un numéro dix à l’ancienne, qui ne court pas trop, qui fait juste les places, ouais ça me plairait… Tout est possible encore, je peux jouer six, huit, dix et même libéro !"

Voici la dernière livraison de l'indispensable tableau des cartons du potonaute ozzy. On notera que si la Ruff' est le seul à risquer une suspension à la prochaine biscotte, les quatre avertis de dimanche rejoignent les six autres joueurs avec un avertissement au compteur.

L'ASSE, championne du fair play en titre, plonge ainsi à une peu reluisante 15è place, avec 12 avertissements de plus cette saison par rapport à la 22è journée l'année passée.

Nouvelle version du tableau des suspensions après le déplacement à Bordeaux et avant la reception de Valenciennes:



quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure

A la fin d'un entretien paru ce jour dans le quotidien auvergnat La Montagne, Bernard Pivot explique pourquoi il n'a jamais été tenté par la présidence de l'ASSE.

"J'ai plutôt le profil d'un supporter sorti de la glèbe populaire. Des présidents comme Roger Rocher, à l'époque, ou Jean-Michel Aulas aujourd'hui, ont une surface économique sur laquelle s'appuyer. Michel Denisot était lui aussi journaliste mais c'est le seul qui a réussi, avec le PSG. Et puis, si j'avais été président d'un club, je serais à coup sûr mort d'une crise cardiaque."

Fabien Lemoine revient aujourd'hui dans Le Progrès sur la défaite des Verts à Bordeaux. Extraits.

"Ce ne fut pas une bonne soirée, sur un terrain compliqué, mais le temps était pareil pour tout le monde. Bordeaux a fait son match, contrairement à nous. Les Bordelais nous ont pressés, on n’arrivait pas à ressortir (...) On sait très bien que sur ce genre de terrain, le premier qui ouvre le score a de grandes chances de l’emporter. C’est pourquoi on voulait vraiment ne pas prendre de but (...) Il y a des soirs comme cela où on n’y est pas du tout, sans forcément pouvoir l’expliquer. On était moins bien. Après, au niveau des intentions, on a eu du mal à aller de l’avant, à se trouver. Il y avait beaucoup moins de solutions que d’habitude, moins de mouvement. C’est un tout.

On arrive à faire des choses intéressantes lorsqu’on joue en équipe. En revanche, lorsqu’on joue les uns après les autres, ça ne marche pas. Quand on ne sent pas un groupe et un bloc serré les uns à côté des autres pour s’aider, il y a des espaces que l’on n’arrive pas forcément à combler (...) A Bordeaux, on n’a pas attaqué à onze, on n'a pas défendu à onze. On l'a payé cash. Cette cohésion se travaille au quotidien. Contre Nantes ou contre Lille, on l’avait. (...) On prend le premier but alors qu'on avait un coup-franc en votre faveur. On en avait parlé il n’y a pas si longtemps en se disant que dans ces cas-là, il fallait anéantir la contre-attaque. Se faire surprendre sur un contre de 90 mètres, ce n’est pas possible."

Malgré un coup franc plein axe déposé dans la lucarne, Lynel Kitambala, auteur de son 2ème but de la saison avec Auxerre en Ligue 2, n'a pu empêcher ce soir les Icaunais de connaître une cruelle défaite à domicile face à Lens (1-2). Avec 26 points l'AJA reste 13ème du championnat.

Dans sa présomptueuse interview du 16 janvier dernier, Kurt Zouma avait expliqué dans la Pravda qu'il avait recours aux images pour s'améliorer. "Depuis un an, je suis abonné à Video Profile, un site spécialisé. Après un match, j’ai d’abord droit à un rapport du père et de la famille. Puis, je visionne tout seul un montage de mes prestations et de mes matches, pour m’aider à corriger mes défauts. Car je dois encore progresser dans tous les domaines, surtout sur le plan tactique et dans le tacle. Je dois apprendre à mieux anticiper et juger la trajectoire du ballon, à rester debout, sans trop me jeter." 

Dans la dernière édition du quotidien sportif, on apprend que l'abonnement annuel de base à Video Profile s'élève à 3 000 € pour un joueur. Comme son ancien coéquipier stéphanois et deux cents autres joueurs pros, Aubame a recours aux services de cette société française créée en 2006 et basée près de Nice. "On propose à nos abonnés un montage hebdomadaire de leurs matches, une compilation de leurs meilleurs matches, un best of de fin de saison" explique Michaël Kaspi, le directeur général de cette structure de vingt-cinq salariés. "On travaille également avec des clubs, en proposant la couverture de cent pays différents et une très large base de données. Plus besoin de DVD, tout est disponible via une connexion internet."

Le Télégramme.fr nous apprend que cinq joueurs stéphanois ont donné leur tunique verte pour la lutte contre la mucoviscidose. Voilà huit ans que l’association Muco 29 récolte des fonds en mettant aux enchères  en ligne des maillots de joueurs de L1. Cette saison ce sont Franck Tabanou, Jérémy Clément, Fabien Lemoine, Jean-Pascal Mignot et Stéphane Ruffier qui s’y sont collés. A vot’bon cœur donc… Pour information le maillot de Jérémy Clément est en ce moment au prix modique de 182 € soit 59 € de moins que le vilain Danic. Allez, allez on s’active maintenant ! Pour plus de renseignements n'hésitez pas à visiter le site de l'association Muco 29.

La défaite d'hier permet à Christophe Galtier de continuer dans la droite ligne des précédentes saisons : 35 points en 10/11, 36 en 11/12, 34 en 12/13 et 37 cette saison. Rappelons, pour positiver, que les résultats finaux ont toujours été croissants : + 9 pts entre 2010 et 2011 ; + 8 pts entre 2011 et 2012 ; + 6 pts entre 2012 et 2013.

Vous vous sentez morose ? La nuit fut courte et pénible ? La semaine s'annonce longue. C'est normal. La douche Ecossaise fait son traditionnel et implacable effet. Seul petit remède, tenter de positiver, en constatant qu'après 22 journées, l'ASSE compte 37 points soit 3 de plus que l'an dernier à la même époque.

Comme le relève aujourd'hui la Pravda, le Bordeaux-Sainté d'hier a établi le triste record du plus faible nombre de tirs (11) pour un match de L1 cette saison. Réalistes, les Girondins ont converti 2 de leurs 6 tentatives. Auteurs de 5 petites frappes, les Verts n'avaient pas connu une telle disette depuis le derby perdu 1-0 à domicile en mars 2012.

En conférence de presse, Galette a évoqué hier soir les petits soucis de santé de Ghoulam et Clément.

"Faouzi avait ressenti des douleurs musculaires à Cannes et contre Lille. Comme nous ne sommes pas très pourvus dans ce secteur, la précaution l’a emporté d’autant que j’étais satisfait des prestations de Jonathan Brison et que je voulais voir François Clerc à son poste. Le choix était purement sur l’état physique de Faouzi. Jérémy était malade cette semaine. Il était donc un peu fatigué et a ressenti une gêne à la cheville. Il a préféré sortir en espérant qu’il sera opérationnel pour le prochain match."

D'un bel enchaînement contrôle-frappe, Manu Rivière a marqué ce soir en match de clôture de la 22ème journée le second but de la victoire (2-0) de Monaco contre Marseille. Bourreau des Phocéens au match aller et auteur d'un doublé mercredi dernier en Coupe de France, l'ancien attaquant stéphanois a claqué 9 pions cette saison en L1. Il rejoint son coéquipier Radamel Falcao et son adversaire du soir André-Pierre Gignac à la 5ème place du classement des buteurs derrière Ibra (17), Cavani (13), Lacazette (12) et Aboubakar (11).

Pour voir des Stéphanois faire honneur au maillot vert, il fallait délaisser la Gironde pour la Suisse aujourd'hui ! Tenants du titre, les U13 de l'ASSE ont en effet remporté à Genève la CSI Talent Cup, prestigieux tournoi indoor.

Les protégés de Razik Nedder ont démarré la compétition par une victoire 1-0 (but d'Alexis) contre la team ACGF-CSI avant de battre Evian-Thonon-Gaillard 2-0 grâce aux pions d'Etienne et Dylan. Battus ensuite 2-1 par Lausanne Sport (but d'Aimen), les p'tits Verts ont remporté leur quart de finale contre Troyes 2-0 (buts de Fazli et Etienne). Tombeur du Servette de Genève en demi-finale grâce à un nouveau but d'Etienne, Sainté a remporté aux tirs au but la finale contre le GF38 : après que Fazli et Jules ont marqué dans le temps réglementaire, Stefan a sorti deux arrêts déterminants qui lui ont valu d'être élu meilleur gardien du tournoi. 

Deuxième plus grande commune du département du Rhône après Lyon, Saint-Martin-en-Haut (DH) accueillait l'ASSE aujourd'hui en 32ème de finale de Coupe de France. Contrairement aux garçons, les filles ont su faire respecter la hiérachie hors de leurs bases en écrasant les Rhodaniennes 8-1.

D'une frappe croisée du droit en pivot, Bafé Gomis a marqué cet après-midi le premier but de la victoire (3-0) des vilains contre Evian. Auteur de son 14ème pion de la saison toutes compétitions confondues, l'ancien attaquant des Verts passe devant le meilleur scoreur stéphanois (Romain Hamouma, 7 pions) et rejoint son ancien coéquipier Manu Rivière à la 7ème place du classement des buteurs de L1.

Alors qu'ils avaient gardé leur cage inviolée lors des cinq précdentes rencontres de L1, les Verts se sont inclinés 2-0 ce soir sous la pluie de Bordeaux face à une équipe girondine pourtant amputée de nombreux joueurs cadres et qui restait sur quatre défaites...

Profitant d'une erreur de marquage de Bayal Sall, Abdou Traoré a ouvert le score d'une mine sous la barre à la 41ème minute de jeu. Henrique a marqué le but du break du pied gauche suite à un corner à la 51ème minute.

L'ASSE, qui a toujours perdu après avoir été menée cette saison (six fois), concède sa quatrième défaite sur autant de matches disputés chez une équipe de la première partie de tableau (Lille, Marseille, Monaco, Bordeaux).

S'ils conservent leur quatrième place (à quatre points des troisièmes lillois), les Verts ne comptent plus que trois points d'avance sur les vilains (quatrièmes) et les Girondins (cinquièmes).

Membre du conseil de surveillance de l'ASSE et ambassadeur du club, Georges Bereta (67 ans) se confie aujourd'hui dans la Pravda. Extraits.

"Je m'appelais Beretaszewski. Mais quand mes parents sont partis de Cracovie, les skis ne rentraient pas dans le train. Alors ils les ont laissés. Mon pied gauche faisait des merveilles avec le ballon. C'est moins vrai depuis que je me suis fait poser une prothèse à la hanche il y a 25 ans. J'ai perdu ma qualité de frappe. Et mon on AVC de l'an dernier m'a ôté quelques neurones. Cela m'arrange parfois. J'oublie de dire des choses à ma femme. Quand je me lève le matin et que j'ai mal, je me dis : "tiens, là, c'est Domenech." Un attaquant prenait beaucoup de coups.

A Saint-Etienne, comme les autres pros, j'entraînais les gamins tous les jeudis. Mais on regardait plus les mamans sur le bord du terrain que les enfants. J'ai passé mes diplômes d'entraîneurs mais je me suis dégonflé. Parfois, je me le reproche. Mais le métier d'entraîneur était alors moins valorisant et je ne me voyais pas partir à droite, à gauche. Je me souvenais aussi des joueurs qui se moquaient d'Albert Batteux en l'imitant en train de boiter à cause de son genou. Avec mon problème de hanche, je ne voulais pas vivre ça. J'ai opté pour la facilité et une vie tranquille.

Je trouve que la L1 ne possède pas assez de purs gauchers sachant mettre le ballon où il faut. Pierre Garonnaire aimait recruter des gauchers. Il estimait qu'ils voyaient le jeu plus vite et qu'ils étaient doté d'une meilleure frappe. C'est pour ça qu'il a pris Repellini, Bathenay, Synaeghel, Sarramagna et moi. Et c'est pour ça que je regrette que Sainté n'ait pas gardé Bauthéac. On a préféré garder Dernis plutôt que de miser sur la jeunesse. Chez nous, Bauthéac aurait flambé.

Le PSG n'est pas plus fort que les Verts des années 1970, il est plus spectaculaire. Nous on avait un entraîneur qui ne voulait pas qu'on en rajoute. Le Rouquin était ferme là-dessus. Ibrahimovic me rappelle Salif Keita. Tous deux possèdent la même clairvoyance du jeu, surtout devant le but, et le même caractère. Un jour, Keita rigolait dans le vestiaire avant un match à Rennes. On le lui a reproché. Il nous a répondu : "où est le problème ? Je vais feinter le gardien, le dribbler et marquer."  Et il l'a fait ! Ibra est comme ça, sûr de son talent.

Keita est le joueur le plus fort que j'ai côtoyé. Albert Batteux disait que s'il avait appartenu à une grande nation du foot, Salif aurait été l'égal de Pelé. C'était vraiment un surdoué. Le joueur le moins drôle que j'ai connu, c'est Vladimir Durkovic. C'était notre latéral droit à Saint-Etienne. Après avoir loupé un but tout cuit, il m'a attrapé en me disant : "tu m'as fait perdre beaucoup de dollars !" Même à l'entraînement, il n'était pas marrant.

Le plus grand regret de ma carrière, c'est de ne pas avoir vécu l'épopée des Verts de 1976. Je venais de réussir des matches extraordinaires et le président Rocher en a profité pour faire de la monnaie. Je suis devenu le premier joueur transféré au mercato d'hiver, en janvier 175. J'ai signé trois ans et demi à l'OM et multiplié mon salaire par deux.  Mais j'ai été obligé de partir. Ce qui m'a fait le plus mal, c'est que Rocher a fait croire que c'est moi qui souhaitais m'en aller. Il m'en voulait d'avoir fait grève en 1972. Robby avait Sarramagna pour me remplacer et il n'a rien dit. Je suis parti fâché, sans plus jamais parler ni serrer la main à Rocher. On dit que s'il m'avait gardé, les Verts auraient gagné la finale de 1976. On ne va pas réécrire l'histoire, on a déjà les poteaux carrés pour ça." 

Sans pitié pour la lanterne rouge, les Verts se sont imposés 13-0 cet après-midi lors de la 16ème journée du championnat des U17 nationaux.

Repositionné en avant-centre suite au forfait sur blessure de Hugo Roussey, Victor Dutreive a ouvert le score à la 8ème avant de mettre le but du break au quart d'heure de jeu sur une passe d'Augustin Bangoura. Ce dernier a permis à Léo Pétrot de tuer le match deux minutes plus tard. Eliot Bon a claqué le quatrième pion dès la 20ème minute grâce à Victor Dutreive, qui a profité d'un centre de Sofien Hachani pour réaliser un triplé à la 23ème. Cinq minutes plus tard, Oan Djorkaeff a corsé l'addition sur penalty. Idéalement servi par Victor Dutreive, Augustin Bangoura a alourdi la note à la 33ème minute avant d'inscrire le 8ème but stéphanois juste avant la mi-temps sur une nouvelle passe de Sofien Hachani !

Sur un véritable champ de patates, les Verts ont tenu à enfoncer le clou après la pause. Mis en orbite par Dylan Chambost, Rayan Souici a marqué à la 48ème. Dix minutes plus tard, Benjamin Aulagnier a profité d'une nouvelle offrande de Sofien Hachani pour claquer le dixième pion avant d'offrir un doublé à Rayan Souici à l'heure de jeu. Décalé par Benjamin Aulagnier, Sofien Hachani y est aussi allé de son petit but à la 70ème de jeu. Lancé par Oan Djorkaeff, Dylan Chanbost a mis fin au calvaire des locaux en marquant le treizième et dernier but à trois minutes de la fin de la rencontre. 

La compo : Loubet - Barthélémy (Aulagnier, 46'), Souici, Nadrani, Pétrot - Jencel, Bon, Bangoura (Lubino, 46') - Hachani, Dutreive (Chambost, 46'), Djorkaeff.

La réaction de Lionel Vaillant, co-entraîneur avec Gilles Rodriguez : "Malgré la faiblesse de l'adversaire, les garçons ont eu le mérite de rester sérieux jusqu'au bout. Tant que tu peux en mettre, t'en mets ! C'est ça aussi le respect de l'adversaire. On a eu le monopole du ballon, Chalon n'a pratiquement pas passé le milieu de terrain. Il n'y a pas grand chose d'autre à dire sur cette rencontre, si ce n'est qu'elle nous donne encore plus de confiance offensivement. Maintenant, on sait très bien que ce sera une autre paire de manches dimanche prochain à Chamboeuf contre Clermont, une équipe bien structurée un peu comme Dijon."

La Pravda du jour publie un entretien de Faouzi Ghoulam. Extraits.

"Mes quatre passes décisives depuis le début de saison ? Etre décisif, c'est ce que l'on demande à la nouvelle génération de latéraux. Les plus grands sont passeurs et même buteurs. Mon modèle, c'est Patrice Evra. Il provoque et centre beaucoup, même si c'est plus difficile pour lui c'est saison. Mais la référence mondiale aujourd'hui, c'est David Alaba. Il s'entend super bien avec Franck Ribéry au Bayern.

Je ne pourrai pas succéder à Patrice Evra en équipe de France mais je ne regrette pas d'avoir choisi de jouer pour l'Algérie. Ce choix personnel me permet de découvrir un autre monde, une autre dimension du foot et un nouveau métier. Joueur, tu te sens vraiment aimé par le peuple algérien. Un soir, je suis allé dormir chez une tante à Annaba. Elle m'a demandé si mes cousins pouvaient venir prendre une photo avec moi. J'ai posé avec plusieurs centaines de personnes. J'ai quitté l'Algérie en ayant mal aux yeux à cause des flashs et en ayant l'impression d'être une star.

Gamin, je me prenais pour Maradona en train de soulever la Coupe du Monde, ce trophée qui fait tant rêver. Si je vais au Brésil, ce sera sans peur de la concurrence et avec la volonté de poser des difficultés au coach et à Mesbah, installé tout seul à ce poste depuis un moment. Mon avenir ? Je suis sous contrat avec l'ASSE jusqu'en juin 2016. Gamin, je ne rêvais que de l'ASSE, à la fois si proche et si loin pour moi, qui suis de Montreynaud. Aujourd'hui, beaucoup de clubs italiens s'intéressent à moi. Mais je ne vois pas plus loin que ce match à Bordeaux. Je peux très bien avoir un destin à la Perrin." 

La menace d'un nouveau report a disparu selon le compte twitter des Girondins. Même si la pelouse du stade Chaban-Delmas a pris l'eau, le match Bordeaux-Sainté a été maintenu ce dimanche à 17h00 suite à l'inspection effectuée ce matin par l'arbitre Nicolas Rainville.