Dans un franchement rafraîchissant reportage diffusé hier sur France 3, Bertrand Barou, kiné et défenseur central d'Ecotay Moingt a été interviewé durant son entraînement. Il raconte son excitation avant le 8^ème tour de Coupe contre les Verts samedi à Geoffroy : « Ca va être réel. Il faut quand même rester concentré, c’est super important d’être précis, on n’a pas envie de se blesser donc on est encore plus concentré que d’habitude. On veut donner une bonne image de notre équipe, de notre club. C’est le club que tout le monde supporte dans l’équipe. On est tous des gamins devant Saint-Etienne, on a tous grandi avec ça, alors on espère tous y être et profiter de cet instant magique. »

Si le match d'après-demain soir à Geoffroy-Guichard contre le petit poucet et voisin d'Ecotay-Moingt (R3) devrait une être une simple formalité festive et conviviale, les Verts devront faire face à une toute autre adversité le samedi 6 décembre au stade Marcel-Tribut.

"Nous sommes invaincus depuis 6 matches et c'est forcément bon pour la confiance, pour travailler sereinement et progresser tout en développant notre identité de jeu" a déclaré l'entraîneur dunkerquois Albert Sanchez dans la dernière édition de La Voix des Sports.

L'USLD, qui jouera après-demain son 8e tour de Coupe de France à Abbeville (R2), est la meilleure équipe de L2 sur les 5 dernières journées (avec 11 points, 10 buts marqués et seulement 3 encaissés) devant Le Mans, Reims, Montpellier... et évidemment les Verts !

Alors que leur club formateur a seulement la 14e défense de la piètre Ligue 2, deux anciens acolytes de l'arrière-garde stéphanoise ont brillé en Ligue des Champions. Avant-hier, Wesley Fofana a muselé Robert Lewandowski lors du 3-0 de Chelsea contre le Barça. Hier, William Saliba a mis sous l'éteignoir Harry Kane lors du 3-1 d'Arsenal contre le Bayern. Les 2 anciens Verts se retrouveront ce dimanche pour le match au sommet de la Premier League qui opposera à Stamford Bridge les Blues (2èmes) aux Gunners (leaders avec 6 points d'avance). 

Buteur au 7e tour de la Coupe de France sur le terrain de l'Entente Nord Lozère, l'attaquant écotayen Moingt Cyril Vilvert (29 ans) a livré ses impressions au Progrès avant de défier les Verts après-demain soir à Geoffroy-Guichard. Extraits.

"C’est une folie, le match d’une vie ! Personne ne s’y attendait quand on a fait notre entrée en Coupe de France. Notre premier match, on le gagne à l’arrache dans les cinq dernières minutes. Mon père m’a fait découvrir le Chaudron quand j’avais huit ans et, depuis, je n’ai jamais cessé de le fréquenter. C’est le plus beau stade de France ! Et dire que lors de ma première saison en seniors, on était en D4..."

S'il n'y a plus que 6 divisions d'écart entre les relégués stéphanois et les promus écotayens, il serait pour le Moingt étonnant que l'ASSE ne se qualifie pas samedi soir pour les 32èmes de finale de Coupe de France, dont le tirage sera effectué par Frédéric Piquionne, Cléopâtre Darleux, Miguel Pauleta, Jade Le Guilly et Jimmy Gressier le 1er décembre à 19h00 (à suivre en direct sur beIN Sports).

Conformément à l'article 5.2 du Règlement de la Coupe de France 2025-2026, "pour les 32èmes de finale, la composition des groupes est du ressort exclusif de la CFCF (Commission Fédérale de la Coupe de France), et à l’intérieur de ceux-ci, les adversaires sont tirés au sort. A compter des 16èmes de finale, le tirage est intégral. "Les matches des 32èmes de finale auront lieu le samedi 20 et le dimanche 21 décembre.

Dans Verts 76, les joueurs racontent leur légende, joli bouquin de Denis Chaumier paru le mois dernier aux éditions Solar, Patrick Revelli rappelle les liens très forts qui unissaient les joueurs dont on célèbre le 50ème anniversaire de la fameuse épopée. Extraits.

"Tout est parti de notre aventure en Coupe Gambardella 1970. Nous vivions ensemble dans 2 appartements : dans l'un, il y avait Christian Lopez, Jacques Santini, Alain Merchadier et Christian Sarramagna; dans l'autre, Pierre Repellini, Christian Synaeghel et moi. C'est le noyau de base, auquel d'autres joueurs sont venus s'ajouter au fur et à mesure. Il y a d'abord eu mon frère Hervé, qui est revenu de Nice, puis Patrick Parizon, Jean-Michel Larqué, Georges Bereta qui, en fait, étaient déjà là ; deux étrangers avec Ivan Curkovic et Osvaldo Piazza ; enfin Gérard Janvion, Dominique Bathenay et Dominique Rocheteau, qui se sont greffés au groupe [le petit frère d'Hervé oublie de mentionner le regretté Gérard Farison, ndp2].

Plus encore qu'une histoire de copains, c'est une histoire d'amitiés. Nous nous sommes mariés à peu près tous au même moment, nos enfants sont nés autour de 1972-1975... Nos liens sont très forts, depuis le premier jour jusqu'à aujourd'hui. Pierrot Repellini possédait une voiture, nous montions jusqu'à 6 dedans pour aller prendre le train à la gare de Châteaucreux, direction Paris. Nous partions à la caserne de Fontainebleau, où nous faisons tous ensemble notre service militaire. Nous avons même remporté le Challenge Kentish 1971, une compétition annuelle créée pour resserrer les liens entres les armées alliées. Je vous le dis : nous étions inséparables !"

Dans sa 527e lettre hebdomadaire, l’Observatoire du football du CIES (Centre International d'Etude du Sport) présente aujourd'hui les clubs au monde ayant le mieux opéré sur le marché des transferts depuis janvier 2021 du point de vue des bilans financiers des joueurs engagés comme professionnels (donc sans les recrutements pour le centre de formation) et déjà définitivement cédés à d’autres équipes. Ces bilans prennent en compte les bonus indépendamment de leur paiement ou réception effectifs, ainsi que les sommes gagnées à travers des reventes. 

A ce classement, Sainté pointe seulement à la 175e place (ex aequo avec Rodez) avec un bilan de + 10 M€ (19 M€ de recettes - 9 M€ de dépenses). L'ASSE n'occupe que le 15e rang en France derrière Lens (+134), Lille (+112), Paris (+56), Troyes (+49), Angers (+39), Reims (+39), Toulouse (+35), Strasbourg (+31), Amiens (+22), Lorient (+22), Monaco (+20), Brest (+17), Bastia (+17) et Clermont (+11). Les Verts devancent donc les vilains (17èmes ex aequo avec +5). Seuls 3 clubs hexagonaux affichent un bilan négatif : Nantes (-4), Rennes (-6) et le bon dernier Marseille (-31).

Johann Radet sélectionneur des U16 France a dévoilé hier la liste des 34 joueurs invités au stage "Avenir" de la catégorie qui se déroulera au Centre de Clairefontaine du 1er au 4 Décembre prochain.

Parmi les meilleurs joueurs de la génération 2010, on retrouve deux jeunes pousses vertes qui ont rejoint le centre de formation cet été :

Fousseny Kaloga a été repéré par Hamdane Karouni et Mahamadou Gory, ancien coach des U16 de l'US Torcy et nouveau scout des Verts . L'US Torcy est un club formateur reconnu : Randal Kolo-Muani et Paul Pogba en sont issus ainsi que de nombreux Stéphanois, anciens, actuels ou futurs, comme par exemple : Lucas Gourna-Douath (2003), Marwan Nzuzi (2004), Mathys Amougou (2006), Fode Camara et Axel Dodote (2007), Tidiane Vibert (2009).

Paolo Freychet, formé au FC Sète, arrive de l'AS Beziers, recruté par Kaisse Hannachi, en charge du recrutement sur la Ligue Méditerranée. 

Après 2 mois de compétition en Vert, Paolo Freychet, blessé à son arrivée, compte 2 apparitions avec les U16 de Kevin De Jesus et a fait le week-end dernier sa première apparition en U17 nationaux, un championnat que connaît bien son futur coéquipier en Bleu,  Fousseny Sidibe Kaloga, ce dernier ayant joué 9 matchs sur 11 sous les ordres de David Le Moal.

Ces deux sélections viennent valider le recrutement de l'intersaison et confirmer qu'il y a du talent en devenir au Centre de Formation.

Sans vrai numéro 9 (Stassin et Duffus étaient blessés, N'Guessan n'est rentré qu'à la 84e), l'ASSE a marqué 2 buts samedi dernier à Geoffroy-Guichard, certes aux dépens d'une très faible équipe nancéienne désormais relégable suite au succès de Laval à Bastia en match en retard de la 11e journée de Ligue 2.

Forts de leurs 33 pions, les Verts ont consolidé leur statut de meilleure attaque de L2. Dans les 2 premières divisions des 5 grands championnats européen, seuls l'OM (2e de Ligue 1) et Santander (2e de la Liga 2) font aussi bien et 3 clubs font mieux : le leader du Championship Coventry City (47 pions), le Bayern (41), leader de la Bundesliga, et le Barça (36), 2e de la Liga.

Alors que l'entraîneur des U19 stéphanois Frédéric Dugand fera pour la 6e fois la SaintéLyon ce week-end après avoir bouclé la Diagonale des Fous il y a 4 ans, Baptiste Chassagne, dernier vainqueur du mythique ultra-trail réunionnais, fera l'impasse sur la doyenne des ultra-trails. Mais ce grand supporter des Verts espère la gagner un jour, comme il l'a expliqué avant-hier dans Le Progrès. Extraits.

"C’est vraiment une course que j’adore. C’est la course à laquelle j’ai le plus de participations, j’ai déjà pris 4 fois le départ. J’ai 3 objectifs dans ma carrière : faire un podium à l’UTMB, c’est fait ; honorer le maillot de l’équipe de France, c’est fait ; et le dernier, c’est de gagner la SaintéLyon. Ça reste dans un coin de ma tête. 

La course passe dans le jardin de ma grand-mère. Je m’amuse en disant que ça développe un côté bipolaire parce que j’adore ces deux villes. La véritable opposition, c’est entre l’OL et l’ASSE. Mon père m’a emmené à l’âge de 3 ans dans le Kop Nord, donc ça a vite développé en moi un univers magique autour du peuple vert. 

Le coup d'envoi fictif du match contre Pau il y a un mois, c’était un deuxième petit séisme émotionnel. Je n’aime pas trop être mis au centre comme ça, je préfère, quand je vais au stade, être un petit gars parmi d’autres. Ce n’était pas du tout prévu, ça a été parfaitement manigancé par les copains."

"On ne peut pas être patient avec Aubameyang, c’est pas possible. C’est le Club Med, il est venu en retraite. Avec lui, l’OM c’est l’Ehpad. Il s’est trompé de club. Il était bien en Angleterre, il fallait qu’il y reste" déclarait il y a 2 ans le visionnaire leader des South Winners Rachid Zeroual. 

Marseille a renversé Newcastle ce soir en Ligue des Champions grâce à un renversant doublé réalisé en 4 minutes par l'ancien attaquant stéphanois, remplacé dans le temps additionnel sous les acclamations du versatile public du Vélodrome. 

En même pas 18 mois sous le maillot des Phocéens, l'inoxydable Aubame (36 ans) a déjà claqué 38 pions en 67 matches toutes compétitions confondues. Pour rappel, il en aura mis 41 buts en 97 matches sous le maillot vert.

AUBAMEYANG RALLUME LE VÉLODROME DÈS LE RETOUR DES VESTIAIRES 🔥🔥

Avec la passe décisive de Bakola en prime 🎁#OMNUFC | #UCL pic.twitter.com/Su2ZBCmYvS

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C'EST EXCEPTIONNEL : AUBAMEYANG S'OFFRE UN DOUBLÉ EN 4 MINUTES ET PROPULSE L'OM DEVANT 🤯🤯

Cet OM / Newcastle s'enflamme et c'est à vivre sur CANAL+FOOT ⚡️#OMNUFC | #UCL pic.twitter.com/wEHp9h0erX

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Zoumana Camara s'étant plaint hier que les matches de l'ASSE soient systématiquement programmés le samedi soir, le diffuseur beIN Sports lui a répondu ce soir sur le site de la Pravda par le biais de son directeur de la rédaction et des antennes Florent Houzot. 

"J'ai été un peu surpris par cette sortie de l'entraîneur de Montpellier. Cela fait partie de la liberté du diffuseur. Dans une case très concurrentielle comme celle du samedi soir, nous devons mettre la meilleure affiche. Et les plus fortes audiences se font avec Saint-Étienne, un club historique, très populaire, avec un stade plein lorsqu'il joue à domicile. Moi, je ne me permets pas de commenter des stratégies ou des compositions d'équipe. Je serais en faute professionnelle si je ne mettais pas tous les samedis soir l'ASSE sur notre chaîne."

Dimanche, en Coupe du Portugal, le FC Arouca de l'ancien Vert, Naïs Djouahra se déplaçait à Fafe pour rencontrer l'Associação Desportiva de Fafe. C'était un derby, (les villes ne sont distantes que d'une centaine de kilomètres) comptant pour le 4ème tour de la Coupe du Portugal. La partie semblait déséquilibrée, le FC Arouca évoluant en effet en Liga Portugal (L1) alors que l'Associação Desportiva de Fafe dispute le championnat de Liga3. Au tour précédent, Fafe avait cependant créé l'exploit d'éliminer Moreirense qui opère, comme Arouca, en Liga Portugal. 

Malgré les deux divisions d'écart, Fafe a renouvelé son exploit en s'imposant 2-1 devant les coéquipiers de Naïs Djouahra, qui avait ouvert le score à la 28ème minute d'une splendide frappe dans la lucarne adverse. 

En match en retard de la 11e journée de L2, Bastia a concédé à Furiani face à Laval sa 11e défaite de la saison (0-2). Bons derniers du championnat, Ayman Aiki (entré en jeu à la 82e minute) et ses coéquipiers comptent désormais 7 points de retard sur le nouveau relégable Nancy, devancé à la différence de buts aussi bien par les Tango que par Amiens et le nouveau barragiste Boulogne. Les Corses recevront la prochaine journée le Red Star avant de boucler leur épouvantable phase aller contre l'ASSE dans le Chaudron le samedi 13 décembre à 20h00.

N'en déplaise à Papus, les Verts joueront comme d'habitude un samedi soir lors de la 20e journée. C'est en effet le 24 janvier à 20h00 que l'ASSE défiera à Auguste-Delaune le Stade de Reims, un club qui réussit à Eirik Horneland. Pour rappel, l'entraîneur norvégien avait étrenné ses fonctions d'entraîneur stéphanois par un succès 3-1 à GG contre les Champenois avant de s'imposer chez eux lors de l'avant-dernière journée de L1.

A la ramasse la saison passée face à Sainté, Reims a offert une meilleure résistance il y a 4 mois dans le Chaudron mais a encore été défait (3-2). Espérons qu'il en sera de même dans 2 mois dans la Marne ! Pour l'anecdote, les 2 clubs se sont déjà affrontés dans la même enceinte un 24 janvier (en 2016). Jean-Christophe Bahebeck avait inscrit ce soir-là le 2e de ses 3 buts sous le maillot vert. Mais Aïssa Mandi avait égalisé à la 89e minute...

Ici Saint-Etienne Loire met à l'honneur l'agriculteur Rémy Saintrapt, milieu défensif de l'US Ecotay Moingt qui jouera contre les Verts ce samedi soir sur le pré de Geoffroy. Extraits.

"Tous les jours, il commence son travail à 5 heures du matin : traire les vaches, soigner ses 170 bêtes, s'occuper dans les champs, puis une nouvelle traite en fin de journée avant d’aller à l’entraînement deux à trois fois par semaine. Les journées de Rémy sont plus que chargées. "En fait, dans la vie, j'ai deux passions : le foot et mon métier", avoue-t-il. "Ce n'est pas du tout la même fatigue. Dans notre équipe, je suis le seul agriculteur mais je parle jamais de mon boulot et ça, mine de rien, ça fait carrément du bien ! J'ai besoin de cette adrénaline, d'aller jouer et d'avoir envie de gagner".

Défait hier à Reims en clôture de la 15e journée de L2 et restant donc à 5 points de Sainté, Zoumana Camara a pesté après l'arbitrage et le calendrier à l'issue de la rencontre. 

"Je pense qu'Alexandre Mendy n'est pas arbitré de la même manière. On a le sentiment qu'il faut à chaque fois qu'il se fasse découper pour qu'il y ait un penalty ou faute. J'ai l'impression qu'il y a penalty. Mais on a toujours le sentiment avec les arbitres que quand il y a Alex Mendy, il y a un doute, que c'est contre lui. J'espère que dans l'avenir ça changera. Pas pour qu'il obtienne des pénaltys quand il n'y a pas faute mais qu'il soit arbitré de manière juste.

Au-delà de la défaite, il a aussi les blessures de Julien Laporte et d'Ayanda Sishuba. On n'a pas de nouvelles, c'est encore trop tôt. On va rentrer demain à Montpellier. C'est un long déplacement pour nous. On a encore joué le lundi soir. J'en profite pour dire que j'aimerais aussi de temps en temps qu'il y ait une certaine équité. Que ce ne soit pas toujours la même équipe qui joue le samedi et les autres qui jouent le lundi soir..."

Auteur de son 7ème but de la saison en 14 matches de L2 turque, Loïs Diony (32 ans), en déviant un tir de Mamadou Cissokho, a clôturé le score samedi, à la 83ème minute, de la large victoire (5-0) de son club Manisa FK sur Adana Demirspor. Il était entré en jeu à la 71ème minute. Manisa remonte au classement, à la 17ème place, mais reste toujours relégable.

But de Loïs Diony à 3'15''

L'USEM, qui affrontera l'ASSE ce samedi soir devant plus de 20 000 spectateurs ce samedi soir à Geoffroy-Guichard lors du 8e tour de Coupe de France, a posté sur ses réseaux une sympathique photo de son équipe féminine. En marge de leur brillante qualification en Coupe de la Loire contre Saint-Hilaire (8-3), les filles d'Ecotay-Moingt ont arboré nos vertes couleurs. 

Dans Stades et clubs de légende, bouquin du journaliste de France Télévisions Fabien Lévêque paru ce mois de novembre aux éditions Amphora, Jérémie Janot parle avec émotion du Chaudron. Extraits.

"Le Chaudron, c’est l’engouement populaire par excellence. Je suis sûr qu’aujourd’hui, si on demandait à l’intelligence artificielle de nous sortir le stade avec le public qui a le plus de ferveur, elle nous sortirait Geoffroy-Guichard. Alors oui, il y a des stades avec des ambiances exceptionnelles. Mais seulement quand tout va bien. Alors qu’à Saint-Etienne, depuis des années, quoi qu’il arrive, c’est toujours bouillant. Dans les bons et les mauvais moments, ils vont continuer à chanter. Voir un match ici, c’est un rituel. Ce stade, ce public, c’est un truc de fou ! Les deux kops sont réputés dans le monde entier. Ce sont les deux poumons du Chaudron. Honnêtement, ils n’ont pas d’équivalent en France. Ils entraînent tout le monde avec eux. Leurs tifos, ce sont des œuvres d’art à chaque fois. Même contre Laval, c’est de très loin la meilleure ambiance de France.

Mon souvenir le plus marquant dans le Chaudron, c’est le match où on gagne le titre de champion de Ligue 2 en 2004. C’était face à Châteauroux, on avait marqué le but de la victoire à la 86^e minute, sur une reprise de volée extraordinaire de Damien Bridonneau. Le public nous avait tellement poussés pour aller gagner qu’après la rencontre, Frédéric Antonetti avait sorti cette phrase mythique : « c’est la première fois que je vois un public marquer un but. »

Un jour Un but ⚽️
22 mai 2004 - ASSE-Chateauroux - L2 J38
Quel autre but que le chef d'oeuvre qui assura son 3e titre de champion L2 à l'ASSE ? Touche de David Hellebuyck pour Frédéric Mendy qui pique son ballon vers Damien Bridonneau...
Le reste appartient à l'histoire ! 🏆 pic.twitter.com/U8ZVhEhbgi

— Mémoires de l'ASSE (@ASSEmemories) May 22, 2025

Ce jour-là, sur le terrain, je vous le promets, j’ai senti la terre trembler. Rien que d’en reparler, j’ai encore cette sensation sous mes pieds. Je n’avais vu un stade vibrer comme ça. Lors des gros matches, moi, en tant que gardien de but, j’étais obligé de me mettre d’accord avec mes défenseurs car je savais que sur les corners ou sur les coups francs, ils ne m’entendraient pas. Il y avait tellement de bruit que ça ne servait à rien de leur parler. Quand ça gronde, quand ça chante, c’est incroyable. Je me sens vraiment privilégié d’avoir joué pour ce club.

Les attentes du public de Geoffroy-Guichard aujourd’hui ? Travail, abnégation, courage : ce sont les valeurs léguées par les anciens de 1976. C’étaient des guerriers, des joueurs qui ne se laissaient jamais abattre, capables de renverser des situations qui paraissent impossibles. Ces mecs-là s’arrachaient et donnaient tout sur le terrain. Ici, tu peux être un joueur moyen mais tu peux quand même être adoré du public de Geoffroy-Guichard si tu donnes tout. Ils te pardonnent des maladresses et des mauvais matches, à condition que tu n’en gardes pas sous le pied.

Quand tu enfiles ce maillot, il faut correspondre à cet état d’esprit. Encore plus quand tu disputes le derby face à Lyon. Ce match, pour tout le peuple vert, c’est plus que du football. C’est une lutte des classes face aux bourgeois lyonnais. Je ne connais pas l’avenir mais une chose est sûre : dans 30 ans, l’ambiance sera toujours la même dans le Chaudron. C’est dans le sang. Cette passion, elle se transmet de père en fils. Elle fait partie de ton ADN quand tu nais à Saint-Etienne. C’est le seul stade en France où je vois des mecs torse nu en plein mois de décembre. Si vous venez à Geoffroy-Guichard, vous en parlerez encore dans 30 ans. Vous serez marqués à vie."

Le jeune frère de Yahya Nadrani, Zakaria Nadrani (21 ans), a quitté l'ASSE à l'issue de sa préformation en 2019. En 2017, avec les U13 de Frédéric Dugand, il avait terminé à la 3ème place du Mondial pupilles de Plomelin.

Après un passage, comme son frère, au RFC Seraing, il joue désormais dans le club belge de Royal Union Tubize Braine qui évolue en  D1 de l'Association Des Clubs Francophones de Football, sorte de 3ème division. L'autre poule comprend les clubs flamands.

Ce week-end, le RU Tubize Braine s'est largement imposé (1-5) à l'extérieur sur le terrain de l'Union Rochefortoise et se retrouve en tête du classement. Zakaria Nadrani a inscrit un doublé aux 49ème et 59ème minutes, après deux beaux déboulés sur son côté gauche. 

Buts de Zakaria Nadrani (à 1'10'' et 1'40'')

Alors qu'il n'avait claqué que 3 pions en 2024 sous le maillot du Torpedo Kutaisi (Géorgie), l'ancien Vert Jorginho (30 ans) a marqué la saison passée 6 buts pour Omonia Aradippou, en fait en une demi-saison puisqu'il avait rejoint Chypre à la fin du dernier mercato hivernal. 

Celui qui avait mis un but (contre le FC Lorient) en 7 matches joués sous le maillot vert lors du premier semestre 2017 a inscrit, à la 52ème minute, samedi, contre Ethnicos Achna, son premier but de la saison, d'un tir décoché depuis l'entrée de la surface. L'Omonia l'a emporté sur le score de 3 à 2, victoire qui lui permet de remonter à la 12ème place sur 14. 

Et de 6 pour l'ancien Vert Oussama Tannane ! Le Marocain d'Umm Salal, coéquipier d'un autre ancien Vert, Jean-Eudes Aholou, a égalisé à la 32ème minute contre Al Rayyan mais n'a pu empêcher la défaite de son club, coaché par Patrice Carteron devant Al Rayyan. Ce 6ème but d'Oussama Tannane a été inscrit sur un coup-franc excentré qui a trouvé la lucarne opposée.  

Louis Mouton, qui n'avait pas pu retenir ses larmes il y a 6 mois à Geoffroy après la défaite contre Toulouse ponctuée d'une descente des Verts en L2, s'est imposé hier contre les Violets au Stadium, où il s'était incliné lors du dernier match de l'ère ODO. S'il n'a pas encore été décisif avec le SCO, le grand frère de Jules a été titularisé pour la 10e fois de la saison lors de cette 13e journée de L1. 

"Un bon une-deux avec Sbaï dans le rond central. Un autre bon ballon pour Sbaï encore, dans le sens du jeu. Une bonne percée dans la surface et un bon service pour Chérif en deuxième période. Il n’est pas l’Angevin le plus imposant, mais son activité est réelle" a souligné Ouest-France à l'issue de cette rencontre.  "Vu sa qualité technique en mouvement, son influence laisse un peu sur sa faim. Mais il a eu un rôle important sans ballon dans l’entrejeu, pour compliquer les passes vers Casseres et Vossah" ajoute Le Courrier de l'Ouest.

Revenus à hauteur des Toulousains avec 16 points, les surprenants Angevins comptent 2 longueurs d'avance sur le Paris FC et le HAC, 3 sur le Stade Brestois, 5 sur Nantes, Lorient et Metz et 8 sur la lanterne rouge auxerroise.

La stat est anecdotique … à moins qu’elle traduise un peu (beaucoup ?) le style et les intentions de jeu de nos coachs sur ces dernières années : Samedi, Eirik Horneland a coaché les Verts en championnat pour la 34^ème fois (19 matchs de L1, 15 de L2), et son équipe n’a toujours pas fait de match nul 0-0.

Un coup d’œil dans le rétro montre que cette stat est exceptionnelle puisque au 21^ème siècle, seul Laurent Batlles a fait « mieux ». Lolo a en effet attendu son 43^ème match de championnat pour décrocher un premier (très triste) 0-0, contre Valenciennes, à GG lors de la 5^ème journée de la journée 2023-2024.

Avant et par ordre décroissant, Gasset avait attendu 22 matchs, Alain Perrin 21 matchs, Antonetti 15 matchs, Oscar Garcia 11 matchs, Dupraz 10 matchs, Puel 6 matchs, Baup 5 matchs, Roussey 4 matchs.

Et enfin ils sont deux à avoir fait 0-0 lors de leur premier match sur le banc : Christophe Galtier, contre Marseille à GG et à 10 contre 11 quasi tout le match, et Olivier Dall Oglio à Bordeaux en décembre 2023 (suivi d’ailleurs d’un second 0-0 à GG contre Laval).

S'il devance encore Horneland, notons tout de même qu'en novembre 2022, en Coupe de France, Lolo Batlles avait décroché un 0-0 bien déprimant contre Rodez, à l'issue duquel les Verts avaient été sortis aux pénals.

Sans grande surprise, les Amazones ne sont pas parvenues à faire le poids face à l'armada d'internationales du PSG dimanche après-midi au stade Salif-Keita: courageuses, elles se sont inclinées 4-1.

Après la déception venue d'Alsace (défaite 2-0 face à Strasbourg malgré une heure de supériorité numérique), Sébastien Joseph avait décidé de renouveler un peu son 11 de départ en réintégrant enfin l'Américaine Kédie Johnson, revenue d'une longue suspension, sur l'axe gauche d'une défense centrale à 3 menée par la Serbe Gajic. Devant, une formation en 541 losange ne laissait que la grande Danoise Hornemann en pointe dans ce qui présageait d'un remake de Fort Alamo.

Sous les yeux de Stéphanie Frappart, venue en tant qu'observatrice dela DTN, cesont bien les Vertes qui se mettent en évidence en premier, Alexandria Lamontagne manquant de peu d'ouvrir la amrque sur une sortie hasardeuse de Earps mais sur leur première occasion, les Parisiennes ouvraient la marque sur un centre-tir de Karchaoui, à la trajectoire mal appréciée par Alice Pinguet (6e).
Le PSG prenait alors le contrôle du match mais sur un joli dédoublement, Chloé Tapia manquait de peu de lober la potrière Earps avant qu'Amandine Pierre-Louis, sur le point de déborder Carmona, se faisait littéralement balancer sans que l'arbitre ne bronche (36e). Dix minutes, la même action avec les mêmes joueuses se déroulant de l'autre côté du terrain verra un conclusion bien différente: l'arbitre siffle un penalty extrêmement sévère suite à un contact encore plus léger. Un penalty que Leuchter transforme en force juste avant la pause(45e).
Et un malheur n'arrivant jamais seul, à peine quelques minutes plus tard, Alexandria Lamontagne au duel avec Samoura, se rendait coupable d'un tirage de couette peu évident au vu des images et de l'arbitre qui sifflait faute pour les Vertes... avant de se raviser et d'expulser la Canadienne ! Déjà la 4e expulsion de la saison, la 3e issue d'un carton rouge direct...

A 10 contre 12 et menées de deux buts, on imagine alors mal les Amazones revenir dans le match mais une main flagrante d'Elisa De Almeida permettait à Laura Hermann de réduire la marque sur penalty à l'heure de jeu. Son deuxième penalty (et but) de la saison (58e).
Légèrement échaudées, les Parisiennes décidaient alors de tuer le suspens mais se heurtaient à une défense héoïques de Stéphanoises à la fois galvanisées et au bord de la rupture. Après un but refusé au PSG pour hors-jeu, Aleksandra Gajic sauvait un ballon brûlant devant sa ligne après que Pinguet soit partie à la pêche puis rattrapait une nouvelle boulette de sa gardienne en dégageant un but tout fait devant Kanjinga.

On se prend alors à espérer une égalisation miraculeuse en fin de match mais cette saison, rien ne sera épargné aux Vertes qui encaissent finalement le but du break qui leur pendait au nez sur un centre au deuxième poteau repris sans opposition par Isabela (81e) et les Parisiennes réussissaient même àenfoncer le clou dans les arrêts de jeu par l'intermédiaire d'Echegini (90e) devant 1.200 spectateurs plus chauds que la température et le score ne pouvaient le laisser penser.

Sébastien Joseph: "À 10 contre 11, c’est difficile, ça l’est encore plus lorsque l’on se sent lésés par l’arbitrage. On ne va pas se cacher derrière ça, mais ça ne nous a pas rendu le match facile, c’est une certitude. Je suis satisfait du visage affiché, on sait que l’on n’est pas la meilleure équipe du championnat. (...) Maintenant, on doit trouver de la régularité dans nos performances. On fait de bons matchs contre le Paris SG ou contre Lyon, mais au final, sur ces deux matchs, ça fait zéro point. Là où l’on doit se surpasser, c’est contre des adversaires directs, c’est là que se joue notre saison."

En effet, maintenant que les "gros" sont passés, l'ASSE va affronter deux de ses concurrents lors des 4 prochains matches: d'abord à Lens, promu et lanterne rouge puis à Marseille après la trève hivernale. Entre temps, il faudra espérer engranger un petit quelque chose face à Fleury et Dijon, deux coriaces formations de milieu de tableau, pour espérer rester au contact de la 10e place, synonyme de maintien et occupée actuellement par Montpellier.

Laurent Nicollin s'est confié à Midi Libre avant le match de clôture de la 15e journée de L2 qui opposera ce soir le Stade de Reims au MHSC au stade Auguste-Delaune. Extraits.

"Aujourd'hui, je pense qu'on est à notre place [4e, à 7 points du leader troyen, 5 des Verts, 4 des Audoniens, ndp2]. Tout est fragile car on n'a pas de certitude (...). On a mandaté une banque d'affaires parisienne, Cassiopée, pour permettre d'attirer des partenaires prêts à nous aider. Il faut trouver quelqu'un qui puisse accompagner le club pour continuer à se maintenir en L2 voire un jour en L1. On espère que tout sera réglé au 1er trimestre 2026. Il va falloir vendre en janvier pour équilibrer le budget. 

Tous les matches sont des tests. Les matches ne tiennent pas à grand chose, c'est à peu près toujours le même profil d'équipe, donc si tu ne marques pas d'entrée, c'est compliqué. Après, la seule chose positive, ça va faire rire, mais on est la meilleure défense de Ligue 2 [12 pions encaissés, soit 10 de moins que Sainté, ndp2]. Ce n'était pas le cas les 10 saisons précédentes. J'espère que ça va durer.

La chance se provoque. C'est un championnat compact et compliqué, où il faut être régulier, car il n'y a pas de grandissime favori, alors que je pensais que ce serait Saint-Etienne. Rien n'est joué, même le dernier peut battre le premier. Il faut donc du talent. Quand tu n'as pas d'argent, il faut des joueurs talentueux. Nous, on en a avec Téji Savanier."

Sidney Govou évoque les Verts dans la dernière édition du Parisien. Extraits.

"Des supporters lyonnais me reprochent d'encenser le PSG ? Ils confondent tout, mon attachement réel pour Lyon et le fait que le PSG était l'an dernier une équipe extraordinaire. J'étais heureux de regarder Paris et de les voir gagner la Ligue des Champions. Cela aurait été Marseille, c'était pareil. Bon, Saint-Etienne, j'aurais eu plus de mal à m'emballer (rires). Mais j'aimerais vraiment que les Verts remontent pour rejouer un derby. Les Lyonnais qui se réjouissent de les voir en Ligue 2 n'aiment pas vraiment le foot."

Samedi, face à Ecotay Moingt, les Verts vont participer à la fête du football ligérien.

L’enjeu pour eux sera double : aller chercher les 43 000€ de prime prévus pour les équipes qui se qualifient pour les 32èmes de finale de la Coupe de France, mais également réduire la durée de leurs vacances.

En effet, s’ils perdent samedi, la réception de Bastia en championnat (13 décembre, 20h) serait leur dernier match avant la trêve. En revanche, s’ils gagnent, ils joueront leur 32^ème de finale le week-end du 20 décembre contre un adversaire désigné par le tirage au sort prévu lundi 1er décembre à 19h.

Mickaël Leleu sera au sifflet ce samedi soir à Geoffroy-Guichard pour l'incroyable derby ligérien qui opposera l'ASSE (grand favori de la L2 actuellement devancé par l'ESTAC) à l'Union Sportive Ecotay Moingt (promu en R3 soit en 8e division) lors de ce match du 8e tour de Coupe de France qui sera diffusé sur beIN Sports.

Cet arbitre de 42 ans, qui n'a jamais arbitré les Verts et le petit poucet de la compétition, s'est fait connaître quand il a remplacé Hakim Ben El Hadj au Parc des Princes l'été dernier lors d'un match de L1 remporté par le QSG contre Angers. Il avait dévoilé à cette occasion son avantageuse musculature.