Le petit billet vert de Thierry Courault

23/11 05:40
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L'ancien défenseur stéphanois Thierry Courault (53 ans) évoque le derby dans la dernière édition du Progrès.

"Je n'ai pas joué beaucoup de derbys en pro. En jeunes, un peu plus. C’était parfois musclé. Ça s’est bien calmé, avec toutes les caméras, les gars ne peuvent pas se permettre de mauvais geste. Je me souviens d'un derby remporté 1-0 à Geoffroy-Guichard grâce à un but de Thierry Gros. J'avais été expulsé pour avoir ceinturé l'attaquant argentin de l'OL Claudio Garcia. Le gars partait au but, je l’avais plaqué comme un rugbyman. 

Lyon a une belle équipe mais avec des passages à vide. Saint-Etienne a de bons joueurs de ballon, avec pas mal d’expérience des grands matches. Il n’y aura pas d’appréhension de leur part. Je vois plutôt un match débridé que musclé. Perrin va manquer. Notre défense centrale ne va pas très vite, c’est vrai mais j’imagine que les Lyonnais vont inconsciemment se projeter sur le match du mardi suivant contre Manchester City. Celui-là, il vaudra des sous et ça va trotter dans la tête des Lyonnais. Je mettrais bien un petit billet sur une victoire des Verts 3-2."

23

23/11 05:20
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Avant de disputer le derby en banlieue en ce 23 novembre, l'ASSE compte 23 points. Comme le rappelle l'agence de statistiques sportives Opta, c'est son total de points le plus élevé à ce stade de la saison (13 journées) depuis la saison 2005-2006... où les protégés d'Elie Baup avaient fini à une décevante 13e place.

Il ne se tourne plus les Puche

23/11 05:04
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Ancien adjoint d'Oscar Garcia à l'ASSE puis à l'Olympiakos, Antonio Puche (46 ans) a été nommé cette semaine sélectionneur de l'équipe de Chine U15 selon le jouranl espagnol Información.

Khazri leur pose des soucis

23/11 04:46
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Comme le relève l'agences de statistiques sportives Opta, le numéro 10 des Verts fait souvent mal aux vilains. Il a en effet claqué 4 pions et délivré 4 passes décisives en 7 matches disputés contre les banlieusards.

La saison 2012-2013, Wahbi Khazri avait marqué avec Bastia à Gerland (défaite 5-2) avant de de récidiver au match retour en Corse. Lors de ce match remporté 4-1 à Furiani, il avait aussi délivré deux passes décisives (à Florian Thauvin et Anthony Modeste).

La saison 2015-2016, le capitaine des Aigles de Carthage avait été le grand artisan de la victoire (3-1) des Girondins à Bordeaux : après avoir ouvert le score, il avait permis à Jaroslav Plasil et à Pablo de tromper à leur tour Rémy Vercoutre.

La saison dernière, le natif d'Ajaccio a marqué le premier but de la victoire (2-0) de Rennes au Cochonou Stadium. Allez Wahbi, on r'met ça ce soir !

On ne pouvait pas y Coupet

23/11 04:09
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Seul membre actuel des vilains passé par Sainté, l'entraîneur des gardiens banlieusards Grégory Coupet replonge dans ses souvenirs de derby dans la Pravda du jour. Extraits.

"Jérémie Janot, c'est un copain. Plus motivé que lui, tu ne peux pas. Il était fantasque, c'était un pan de sa personnalité, mais c'était un bon gardien aussi, et un vrai joueur de derby. Après, ses maillots pouvaient être une manière de chambrer, parfois, mais c'était fait sans méchanceté, sans arrogance. Et il l'assumait. Quand il a mis le maillot de l'AC Milan après notre élimination face aux Milanais en Ligue des champions (1-0, 1-3, en quarts de finale 2005-2006), ça faisait partie du truc. Il faut savoir le faire, et c'était bien fait : il piquait les Lyonnais et se mettait les supporters stéphanois dans la poche en même temps. Il avait raison : c'est ça, le derby. Malheureusement, je crois qu'on ne peut plus le faire. Aujourd'hui, ça part trop vite en cacahuète.

Le derby où je me suis senti le plus seul, c'est quand j'ai manqué ma relance devant Bafé Gomis, en 2008. On est toujours seul quand on fait une erreur dans un match normal, mais dans un derby, voilà, on n'a pas le droit... C'est pour ça que je continue de remercier Karim Benzema d'avoir égalisé sur coup franc en fin de match. Je revois son regard de tueur, après avoir posé son ballon. Grâce à lui, ce derby reste celui où Benzema a égalisé, et pas celui où Coupet a fait une erreur. Vu mon passé stéphanois, j'avais encore moins le droit que l'on perde un derby à cause de moi. Je revois très bien l'action, le ballon m'arrive, je vois Fabio Grosso sur ma gauche, je sais que c'est le geste à faire, mais je le rate, ce geste, et le ballon arrive sur la tête de Bafé. Une semaine après, j'ai fait la même chose, mais je l'ai réussie, et ma mère m'avait téléphoné immédiatement : "Mais pourquoi tu as recommencé ?" Parce que le jeu demandait ça...

Quand je suis passé de Saint-Étienne à l'OL, en décembre 1997. J'étais convaincu que c'était le bon choix, mais c'était un nouveau départ pour moi, tout était à refaire. C'est le club qui avait tout fait pour me vendre parce qu'il avait besoin d'argent, mais c'est moi qui ai tout pris dans la gueule. Je n'étais plus chez moi nulle part : j'étais un traître pour les Stéphanois, et un Stéphanois pour les Lyonnais. Pour les supporters de l'OL, j'étais le Stéphanois qui venait de Ligue 2 et qui remplaçait le gardien qu'ils adoraient, Pascal Olmeta. Je me dis qu'il a quand même fallu que je sois costaud. Mais je remercie encore Bernard Lacombe d'avoir cru en moi. Bon, lui aussi avait vécu ça en passant de l'OL à l'ASSE, mais je crois qu'il a oublié. Il a la mémoire sélective, Bernard."

Les vingt pour vaincre les vilains

22/11 21:28

Jean-Louis Gasset a convoqué un groupe de 20 joueurs pour le premier derby de la saison. Comme prévu, Loic Perrin est absent tandis que Pierre-Yves Polomat fait une nouvelle apparition.

Le groupe : Stéphane Ruffier, Jessy Moulin, Théo Vermot - Pierre-Yves Polomat, William Saliba, Timothée Kolodziejczak, Gabriel Silva, Mathieu Debuchy, Neven Subotic - Yann M'vila, Rémy Cabella, Ole Selnaes, Assane Diousse - Wahbi Khazri, Loïs Diony, Arnaud Nordin, Yannis Salibur, Romain Hamouma, Kévin Monnet-Paquet, Robert Beric.

Gasset tire son chapeau à Genesio

22/11 11:34
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En conférence de presse, Jean-Louis Gasset a rendu hommage hier à son vilain homologue.

"Je trouve qu’il fait un travail extraordinaire. On était deux milieux de terrain travailleurs. On a fait toutes les étapes dans le club de notre cœur et à un moment donné, on s’est retrouvé numéro un. On se ressemble, on a le même cursus. Mais lui, il est là, il dure et il fait bien. Je sais par expérience qu’être entraîneur dans le club où vous avez débuté, où vous avez joué, où vous avez été adjoint ou formateur, c’est très difficile. J’ai connu ça à Montpellier quand Louis Nicollin m’a demandé de reprendre l’équipe en janvier 2017 pour la sauver. J’ai signé un contrat de 3 ans. Au bout de 6 mois, j’ai réussi ma mission et je suis allé le voir pour lui dire “je m’arrête”. Cela devenait trop difficile.

Quand vous êtes chez vous, tout le monde vous tutoie, veut vous donner des conseils. Mais pour les gens, vous n’avez pas le charisme, vous portez mal le costume. C’est comme ça. On vous voit comme un travailleur, pas comme le n°1. Lorsque ça gagne, c’est grâce aux joueurs. Par contre, dès qu’il y a un match perdu, c’est vous le responsable. À l’inverse, quand ce sont des entraîneurs cotés, ce n’est jamais eux le problème. Ça, c’est fatigant. Bruno, il sait que ce métier est comme cela. Les gens sont très méchants…Franchement, je lui tire mon chapeau. Personne n’a relevé qu’il avait gagné à Manchester City. Il a battu Pep Guardiola. L’écart qu’il y a entre Lyon et Manchester City, c’est celui qui existe entre Saint-Etienne et Lyon. Il a réussi l’exploit d’aller gagner là-bas avec que des petits qu’ils connaissaient."

Benalouane, what an amaizing goal !

22/11 11:14
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S'il n'a pas joué la moindre minute en match officiel avec l'équipe première de Leicester cette saison, l'ancien défenseur stéphanois Yohan Benalouane (31 ans) s'est illustré hier à l'entraînement en marquant un but incroyable.

Les U19 fortes têtes ?

22/11 11:07

 

Comme vous l'avez peut être suivi grâce au potonaute franck42 le week end dernier (et qui nous a encore bien aidé pour la rédaction de ce potin), si l'équipe 1 des féminines écrase tout sur son passage actuellement, leurs homologues U19 ne sont pas en reste, lumière sur des jeunes pousses, fortes têtes !

Le championnat des féminines U19 fonctionne en une ligue fermée, où les clubs professionnels de D1 et D2 doivent engager une équipe. Si elles ne sont pas en mesure de le faire, cela se traduit par des sanctions de leur équipe Sénior (ex : Metz, qui n'a pas engagé d'équipe, est interdit de montée en D1 et se retrouve avec une pénalité de 3 points en championnat).
Ces équipes U19, sont réparties en 6 poules (de A à F) de 6 équipes (5 dans la poule de l'ASSE suite au désistement de Metz).
Une fois que toutes les équipes se sont rencontrées, les 2 premières équipes de chaque poule s'affrontent dans un nouveau championnat séparé en 2 poules Elite. En fin de saison les 2 premières de chaque poule Elite s'affrontent en finale.

Cette saison les jeunes pousses de l'ASSE se sont retrouvées avec 2 gros morceaux dans la poule : Montpellier vainqueur de l'édition précédente face au PSG (!) et Marseille, Rodez et Grenoble faisant figure d'outsiders.
Et c'est de la meilleure des manières que les jeunes Amazones ont démarré la saison avec 4 victoires d'affilée, dont 2 éclatants 4-0 et 4-1 face à Marseille et Montpellier.
Leur unique défaite, à l'heure actuelle, a eu lieu lors de la 6e journée, à domicile, lors du match retour face à Marseille (1-2), une défaite qui ne freinera pas nos jeunes U19 qui sont reparties de plus belle grâce à deux nouveaux succès, le dernier en date, 2-1 à Rodez le week end dernier.

De bons résultats qui se traduisent au classement par un solide 1ère place au classement (dif +10), avec 3 points d'avance sur Montpellier (diff +2), deuxième, et 8 points sur Marseille (diff -1), troisième.
Avec une telle avance, les vertes se sont assurées d'être qualifiées pour la phase Elite de 2e partie de saison, il reste 3 matches à Montpellier et 2 pour l'ASSE, pour se disputer la première place.
A ce titre, le match retour face à Montpellier (le dimanche 9 décembre) s'avère déterminant, sauf cataclysme, nous saurons à ce moment là, si nos jeunes Amazones, sont belles et bien, de fortes têtes.

Si Kelly Gago, étoile montante de l'équipe sénior, ne fait plus partie du groupe U19 cette saison, 4 autres jeunes joueuses ont pointé le bout de leur nez en championnat de D2 cette saison (de gauche à droite et de haut en bas)
- Charline Favier a pu garder les cages des Amazones lors de la 1ère journée en l'absence de Mallory Geurts (2-2 face à Montauban)
- Melody Lapierre (3 buts en U19) a également pu participer à la première journée en l'absence de Kelly Gago
- Malaury Craff, alterne entre les deux groupes, c'est elle qui a clos la marque face à Nancy, le week end dernier au terme d'un bel exploit individuel.
- Enfin si Maeva Bernard n'a pas joué en U19 cette saison, la jeune défenseure de 17 ans s'est retrouvée propulsée titulaire en ce début de saison pour compenser diverses blessures, elle est depuis la remplaçante de Julie Marichaud, et n'a pas encore regagné le groupe U19.




Mignot n'oublie pas Aubame

22/11 03:39
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Deux ans et demi après avoir raccroché les crampons, l'ancien défenseur stéphanois Jean-Pascal Mignot est revenu sur sa carrière hier dans L'Yonne Républicaine. Extraits.

"Je suis fier de ce que j'ai fait. J'en garde que des bons souvenirs. J'ai fait quasiment 350 matches de haut niveau entre L1, L2, coupes nationales et coupes d'Europe. Pour un petit gars qui était entré au centre de formation sans prétention, c'est extraordinaire. Je suis donc heureux de ce que j'ai fait. J'ai gagné deux coupes de France et une coupe de la Ligue, alors que des bons joueurs n'arrivent même pas en finale. J'ai eu une chance incroyable. J’ai eu une vie sportive incroyable.

J'ai failli arrêter le football alors que ma carrière n'avait même pas encore débuté. J'ai eu une infection au pied à la suite d'un tacle à l'entraînement. La blessure s'est infectée et du coup j'ai fait trois semaines d’hôpital avec des fortes doses d'antibiotiques. C'était en septembre 2002, quatre mois avant mes débuts à Monaco. Quand Guy Roux avait vu mon pied, il m'avait fait emmené directement à Dijon. Quand j'ai vu le lendemain le professeur, il ne parlait même pas de sport, mais d'une possible amputation du pied. C'était terrible. J'ai pris une énorme claque, mais cela m'a servi lors de mon retour car j'avais une envie décuplée.

C'est dur de dire quel est le meilleur joueur avec lequel j'ai joué. J'ai eu la chance de côtoyer tellement de bons joueurs. C'est dur de choisir. Benoît Pedretti était incroyable. Quelle classe ce joueur. C'était un joueur à part, il éclairait le jeu, c'était un leader. Je ne peux pas non plus ne pas évoquer Pierre-Emerick Aubameyang qui était très fort. Et évidemment il y a Djibril Cissé, mon pote."

Amende à lire

22/11 03:16
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La commission de discipline de la Ligue qu'on adule a décidé hier d'infliger 5 000 euros d'amendes à l'ASSE suite au déploiement de banderoles injurieuses lors du dernier match contre Reims.

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Sainté a fait Kurt mais pas Fékir

22/11 02:18
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La Pravda de ce jeudi nous rappelle que l'ASSE avait essayé d'enrôler l'actuel capitaine des vilains. Extraits.

Dans l'histoire de la rivalité entre l'Olympique Lyonnais et l'AS Saint-Étienne, Kurt Zouma occupe une place particulière. Originaire de l'agglomération lyonnaise mais formé à l'ASSE, le défenseur central d'Everton est le seul joueur professionnel confirmé à avoir été façonné chez le voisin honni. Dans un sens comme dans l'autre. « Il était au pôle Espoirs de Dijon et l'OL ne semblait pas vraiment croire en lui alors qu'il est originaire de Vaulx-en-Velin, se souvient Abdelaziz Bouhazama, ancien directeur du centre de formation de l'ASSE, désormais à la tête de celui d'Angers. Quand Lyon a su qu'on voulait le signer, ils ont proposé un meilleur contrat à la famille. Mais on avait été très réactifs et le joueur avait notamment souhaité privilégier le premier club qui s'était concrètement positionné. »

Les Verts ont été proches de réaliser un coup similaire avec Nabil Fekir. Repéré par Bouhazama, il s'était vu proposer un contrat stagiaire par l'ASSE après une saison à Saint-Priest, mais l'OL l'a rattrapé in extremis. Malgré ça, la rivalité entre les deux clubs produit des conséquences assez relatives au niveau du recrutement des jeunes. Sans écarter l'idée d'une forme de concurrence, même saine, dans le processus de scouting et de séduction des meilleurs jeunes de la région. « La concurrence existe car l'objectif est de recruter les meilleurs de l'agglomération puis de la région en préformation, souligne Jean-François Vulliez, le directeur du centre de formation de Lyon. Après, à partir des moins de 16 ans, la concurrence devient nationale. Elle ne se limite plus à Lyon et Saint-Étienne. »

Saliba, ils en sont babas

22/11 01:15
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William Saliba a droit aux éloges de son recruteur et de son entraîneur dans la dernière édition de la Pravda.

Ludovic Paradinas : "Jouer attaquant jusqu'en moins de 13 ans lui a donné une technique supérieure à la moyenne pour un défenseur central. Car c'est à partir du moment où il a reculé à ce poste, à son arrivée à Montfermeil, qu'il a explosé. Il est fort physiquement et mentalement. Il dégage une puissance naturelle et il ne connaît pas la pression. William, c'est la force tranquille. Respectueux mais pas impressionné, il est capable de s'adapter à tout. C'est aussi un vrai passionné. Pour lui, le foot, ce n'est pas juste un métier."

Jean-Louis Gasset : "S'il a été surclassé dans la catégorie des moins de19 ans, pour disputer les qualifications à l'Euro, c'est que même les sélectionneurs nationaux ont senti qu'il possédait un potentiel et une grande marge de progression. Pour moi, ce petit a un avenir extraordinaire. À son âge, il possède la maturité, l'intelligence dans le jeu, la technique, le gabarit et surtout, il sait où il veut aller. Si tout a été rapide pour lui, il progresse tous les jours. Ce petit doit être le porte-drapeau de Saint-Étienne dans quelques années."

Un Paquet de propos pertinents

21/11 16:48

 

En conférence de presse ce midi, Frédéric Paquet est revenu avec des propos pleins de bon sens sur la scandaleuse et crétine interdiction de déplacement des sups verts dans le cimetière voisin :

« Notre référé a été rejeté pour la raison que l’on peut jouer au foot sans nos supporters. On a lancé ces procédures car nous avons estimé que les décisions n’étaient pas justes. Les arguments ne sont pas appropriés. On a milité pour un déplacement encadré. On est conscient que ça demande des moyens. mais, le fait d'appliquer un arrêté préfectoral en demande tout autant. Voilà pourquoi l'argumentaire de la préfecture ne nous semble pas approprié. Tous les jours on discute avec nos supporteurs, on fait des efforts quotidiens et vu les raisons qu'on nous donne, on sent que quelque chose ne va pas. Qu'on ne se mente pas. Quand je vois les arguments avancés pour interdire les déplacements, je me dis qu'on est en train de se mentir. Si c'est juste une questions de moyens, il faut le dire. Et ne pas utiliser des raisons vieilles de dix ans. Si on cherche des solutions pour des faux problèmes, on ne réglera jamais rien. On nous demande d'appliquer une loi sur les fumigènes. Aujourd'hui c'est clair : on n'a pas assez de moyens, de forces de police autour du stade pour faire appliquer cette loi. On conteste le fait de prendre des coups sur la tête pour ce sujet-là. On ne peut pas empêcher l'entrée des fumigènes dans le stade car ils sont trop petits. Il faudrait des fouilles au corps et on ne peut pas par manque de moyen. L’interdiction a tout va sans les moyens pour les appliquer est-ce la solution ? Les clubs font ce qu’ils peuvent et ne sont pas coupables. On est dans une escalade de la tension et le problème c'est qu'on tape sur les clubs, qui ne sont pas les premiers responsables et pourtant les premiers pénalisés. Ce n'est pas la bonne solution.
Le Derby est une fête et il doit le rester. C'est un beau spectacle sportif. Et, on veut que les supporters se sentent concernés par cela. Je trouve dangereux que le foot s'éloigne de ses supporters, qui en font pourtant partie intégrante. Il faut faire attention car nous finirons par être tous perdants. Depuis le début de la saison, nous n'avons eu aucun problème avec nos supporters en déplacement. Pour nous, le déplacement encadré pour assister au Derby était la meilleure solution. Je tiens à rappeler que nous sommes contre toutes les forme de violence. Un match de foot ne doit pas à donner lieu à des actes violents. Là-dessus, on est intransigeants et on continuera à l'être vis à vis des fauteurs de troubles. »

Saint-Etienne : respect !

21/11 11:13
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Bernard Lacombe parle du derby aujourd'hui dans Le Dauphiné Libéré. Extraits :

"Je suis allé à Saint-Étienne car Lyon était en difficulté financière. À la Coupe du monde en Argentine, Roger Rocher était venu me voir et il m’avait dit : “Tu es stéphanois”. C’était moi ou Serge Chiesa. J’avais beaucoup fait marquer Roro [ndp2 : Dominique Rocheteau, pas Roland Romeyer !]. On s’entendait bien. C’était bizarre pour moi, mais j’avais été bien accueilli. C’était une autre époque. Une fois, certains défenseurs de Lyon avaient été, disons un peu agressifs, envers les attaquants stéphanois. À l’époque, il y avait moins de caméra. Et on ne parlait pas avec la main devant la bouche ! Mais les mecs ne touchaient pas Dominique. Il était tellement gentil…

Il faut éviter de trop remonter les gens avec des déclarations maladroites. C’est dommage de priver les supporters de déplacement. C’est arrivé à cause de nombreux excès, et c’est regrettable. Avant, il y avait plus de Lyonnais à l’OL et de Stéphanois à Saint-­Étienne. C’était chaud sur le terrain, bien sûr. Une fois, on était avec l’équipe de France Espoirs avant un derby. On rentrait de Bologne et Raymond avait dit à Sarra : “Samedi, je vais te choper.” Ça tapait fort parfois, mais après, ça rigolait. C’était du folklore. Aujourd’hui, ça dépasse parfois les limites. Et dans les deux camps. Il faut éviter les débordements. Mais la rivalité, elle, restera à vie.

On a pris quelques roustes dans les années 70. Alors, on a été content de leur en mettre quelques ­unes ces dernières années. Saint­-Étienne, ce n’est pas le même système que chez nous. On a d’autres moyens. Avant, ils avaient un énorme centre de formation. Ils ont sorti un paquet de grands joueurs. C’est un peu moins vrai aujourd’hui. L’image de ce club restera gravée à jamais dans l’histoire du foot français. Moi, je dis Saint­-Étienne : respect. C’est la vérité, même si elle n’est pas toujours bonne à dire auprès de certains supporters. Mon prono ? 2­-1 pour nous. Mais un derby, c’est très dur à pronostiquer. L’ASSE, ça reste une belle équipe. Et ils ont un super­ état d’esprit. Il faudra qu’on ait le même. Un derby, ça se gagne plus au mental que dans le jeu."

 

 

Le match le plus important de l'année

21/11 11:01
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L'Ange Vert se confie sur le derby dans la dernière édition du Dauphiné Libéré. Extraits.

"C’est l’histoire qui fait que ces matches ont pris une telle dimension. La proximité aussi comme l’Inter contre l’AC Milan en Italie. C’est ce qui fait que ce derby est devenu LE derby français. Après, les débordements, je suis contre, contre, contre… Ce n’est pas normal que depuis plusieurs années, les derbys se déroulent sans supporters adverses. Ils font intégralement partie du derby. Il faut trouver des solutions.

Au fil des années, c’est devenu de plus en plus important. Médiatiquement je parle. Surtout, l’esprit a changé. Aujourd’hui, le derby est devenu le match le plus important de l’année, pour les supporters je veux dire ; mais pour les joueurs aussi quand même parce que nous, dirigeants, nous avons le devoir d’expliquer aux joueurs qui n’ont pas forcément la culture de ce que c’est vraiment.

Mes meilleurs souvenirs de derby, ce sont ceux que j’ai gagnés. Mais il y en a un qui me reste plus en mémoire. C’était après un match face à Liverpool que l’on avait joué le mercredi et le samedi on se déplaçait à Gerland. Le stade était comble et le terrain complètement inondé, quasiment impraticable, mais à l’époque on jouait quand même. Ce soir­là, on avait gagné 2­0 avec des buts de Jean­Michel Larqué et moi. C’était la période où Saint­Etienne était dominateur. Le pire derby, c’est quand j’ai été blessé. En particulier lors d’un de mes premiers derbys, le premier peut­être. Sur un tacle, j’avais été gravement blessé assez longtemps. Je ne veux pas citer le joueur qui m’avait taclé, mais c’était assez méchant.

L’OL fait partie des grands clubs français. À mon époque, j’aimais beaucoup l’équipe avec Lacombe, Di Nallo et Chiesa, un joueur que j’adorais. Aujourd’hui, l’OL a un palmarès qu’il a construit récemment, alors que dans les années 70, il n’avait gagné que quelques Coupes de France. On ne joue pas vraiment dans la même cour. Il faut regarder les budgets. Lyon fait partie des trois plus gros clubs français et nous, nous sommes dans une deuxième classe. Aujourd’hui, il n’y a qu’un point qui nous sépare au classement, mais on sait bien qu’en fin de saison, normalement, ils devraient être devant nous. Mais un derby reste un derby et on y croit toujours !"

 

Dieu, intermittent indispensable !

21/11 10:50

 

Les Verts se présenteront après-demain au Cochonou Stadium presque au complet. Presque, car, hélas, Dieu fera défaut suite à sa blessure contre Reims (2-0) il y a 15 jours.
L'absence de Dieu pour le derby est devenue une triste habitude.
Celui qui a joué son premier derby en Ligue 1 le 11 décembre 2005, il y a donc 13 ans, a joué au total 15 derbies en championnat. Il entame sa 14ème saison depuis son premier derby (0-0 à GG) et il en a presque autant raté (12) que joué.

Il a notamment connu deux années sans en disputer un seul : pour les saisons 2006/2007 et 2011/2012. Et seulement 4 saisons où il a pu disputer l'aller comme le retour (2007/2008, 2010/2011, 2013/2014 et 2014/2015).
Avec le match de vendredi, ce sera donc la 4ème saison consécutive que Dieu rate un derby.

Sur 15 derbies disputés, Dieu présente un bilan relativement équilibré de 4 victoires, 5 nuls et 6 défaites. Dieu était présent lors de nos deux seules victoires en terre ennemie (1-0 en 2010 et 2-1 en 2013), et les Verts, grâce à Soderlund, ne l'ont emporté qu'une fois sans lui (1-0 en 2016 à GG). Des dernières stats qu'il serait de bon goût de faire mentir vendredi soir...

 

Debuchy, deuxième derby

21/11 06:00
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Dans la dernière édition du Progrès, Mathieu Debuchy revient sur son premier derby en vert avant d'évoquer le deuxième.

"Avant de rejoindre Saint-Etienne, c’était déjà un match que je voulais regarder à la télé. Je savais ce que ça représentait, que l’intensité allait être élevée. Après plus tu restes dans un club, plus tu t’imprègnes du derby.J’ai eu la chance de marquer la saison dernière à Lyon. J’ai ressenti une sensation énorme. On égalise, donc c’est une certaine délivrance. Sur le coup, tu ne penses pas forcément au derby, tu penses juste au but que tu viens d’inscrire. C’est ensuite que tu réalises que tu as marqué dans ton 1er derby. Ce qui est regrettable c’est que nos supporters n’étaient pas là. Ce sera malheureusement encore le cas cette fois. Il manque quelque chose. On aimerait partager ce moment avec eux. On aimerait les avoir avec nous pour qu’ils puissent nous aider.

Celui de vendredi va encore être un vrai derby. On s’attend à un match difficile. Lyon possède une très bonne équipe, avec un potentiel offensif énorme. Il y a Depay, Fekir, Aouar mais ils ont aussi d’autres joueurs au milieu, d’autres qualités. C’est une équipe complète, difficile à jouer. On va y aller avec nos forces, notre envie. Nous aussi, on se sent bien. On veut aller faire un résultat à Lyon. Il sera important de bien démarrer le match, de vite prendre le dessus. On sait que ce sera un combat. Dans ces matchs particuliers, tout est important : le mental, la technique, l’engagement et surtout l’envie. On doit se surpasser. Cela vaut pour tous les matchs mais encore plus pour celui-ci.

Après le derby, il y aura encore beaucoup de rencontres. Ce n’est pas un match qui va influencer notre saison sur le plan comptable mais, par contre, dans les têtes, c’est un match important. La saison dernière, on aurait pu faire un meilleur résultat que le 1-1, surtout au vu des 30 dernières minutes, mais on était satisfait du point pris. Ça nous avait libérés pour la suit."

Battu par les Lions, vainqueur à Lyon ?

20/11 23:45
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Trois jours après avoir perdu contre les Pharaons en Alexandrie, Wahbi Khazri a concédé une nouvelle défaite ce soir en amical à Rades contre les Lions de l'Atlas (0-1). Titularisé à la pointe de l'attaque, le numéro 10 des Verts et des Aigles de Carthage a encore joué l'intégralité de la rencontre. On espère qu'il en a malgré tout gardé sous le pied pour terrasser le Lyon ce vendredi dans la banlieue...

Papy toujours vert !

20/11 22:52

 

Si Papy ne pourra pas suivre le derby ce vendredi (il joue dans le même temps face à Troyes), reste un fervent supporter des verts, il s'est exprimé ce lundi sur les antennes de France Bleu, revenant sur les derbys marquants auquels il a participé, extraits :

"J'étais persuadé que le derby se jouerait le dimanche, malheureusement j'ai appris qu'il était ce vendredi. Je suis un peu déçu de ne pas le voir en direct . Celui qui m'a le plus marqué ? Le 3-0 à Geoffroy-Guichard en 2014. On était les premiers à remettre un peu d'ordre dans la maison. Tout un peuple attendait ça, ça faisait vraiment plaisir.(...)
Le pire ? Paradoxalement, c'est celui qu'on gagne à domicile 2-0 pour ma dernière année. Les mauvaises langues diront que j'étais rentré pour ça... Je n'estime pas être un joueur méchant ou un fouteur de merde. Ce soir-là, je fais expulser deux Lyonnais, mais ça n'a pas été une très belle soirée pour moi. Chez nous le soir du Derby c'est la folie. Tu te dis : ce n'est pas un match comme les autres. C'est vraiment un truc de fou."

Et si papy ne s'est pas risqué au jeu des pronostiques, il se montre malgré tout optimiste :
"Autant j'étais inquiet il y a quelques semaines, autant je pense qu'ils ont les moyens de faire un résultat !"

Comme une finale pour Kolo

20/11 11:05
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L'ancien vilain Timothée Kolodziejczak, qui s'apprête à jouer vendredi son premier derby avec les pros, aborde ce macth d'ouverture de la 14e journée de L1 dans Le Progrès du jour. Extraits.

"Trois jours après avoir signé à l’OL mon contrat d’aspirant, j’étais sur le banc des remplaçants de l’équipe pro qui disputait un derby à Sainté ! C’était mon premier banc de Ligue 1. J’avais 16 ans. Lyon avait gagné 1-0, je n’étais pas entré en jeu. J’étais un gamin. Ça m’avait impressionné, je m’étais fait pas mal insulter. Ça m’a mis dans l’ambiance. Et dans la foulée, le dimanche suivant, je disputais un autre derby contre les Verts avec la CFA, mais cette fois à Lyon. On avait gagné 2-1.

On sent bien que c’est un match particulier pour les deux clubs. Ici, je reçois des messages sur les réseaux sociaux où les supporters m’expliquent que c’est le match le plus important pour eux. C’est une histoire de fierté. Je trouve ça cool quand ça ne dépasse pas les limites. Je l’ai vécu de près, même sans jouer, d’un côté. On va voir comment ça se passe. J’ai disputé quatre ou cinq derbys à Séville, là-bas y a une rivalité mais moins de haine.

C’est dommage que nos supporters soient interdits de déplacement. Ils vont venir à l’entraînement l’avant-veille, c’est ça ? J’ai vu des images du départ le jour du match, tu sens que ça leur tient à cœur. Pour nous, ça reste trois points, même si c’est un match particulier dans l’engagement. Mais pas question de se mettre la pression. Les qualités primordiales dans un derby ? L’expérience, le sang-froid, le calme. Ça peut brancher. Il faut garder la tête froide, ne penser qu’au match, même si parfois ça peut être compliqué. L’idée, c’est de terminer à11 parce qu’on sait que là-bas, ça va être difficile.

Je suis moi-même. Je casse les couilles à tout le monde, dès le matin. On a un groupe qui vit bien. C’est sincère. C’est comme ma deuxième famille. À Nice, c’était pareil sauf qu’on avait moins de pression. Ici, on a des objectifs assez hauts. Il y a de l’attente. Ce ne sera pas une contrainte d'évoluer dans 'axe, j’y ai évolué lors des quatre dernières années. Dans l'axe il faut être plus concentré car la moindre faute, c’est filoche.

Cette équipe de Lyon a énormément de joueurs de talent qui peuvent faire la différence à tout moment. L’OL est un peu cyclique mais il faudra faire attention. C’est une équipe qui joue le podium. De toute façon, ça se jouera au mental. Comme une finale. On est juste derrière eux à un point. On n’a rien à leur envier mais il faudra faire un match plein pour ramener quelque chose."

L'arrêté doit être réexaminé !

20/11 09:09

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Eh oui ! L'Association nationale des supporters nous apprend, par un tweet, que la justice a fait son travail.

Le tribunal administratif, tel Ponce Pilate s'en lavant les mains, estimait n'avoir pas à statuer sur l'arrêté préfectoral d'interdiction de déplacement des supporters stéphanois. Cependant, la cour administrative d'appel vient de l'enjoindre à rouvrir le dossier et à faire son boulot correctement !

Bon, ne vous enflammez pas : il s'agit de la cour administrative d'appel de Marseille faisant la leçon au tribunal de Nice à propos de l'interdiction de déplacement à Monaco...en mai dernier. Nous aurons donc peut-être une réponse sur la conformité légale de la gabegie préfectorale avant le printemps prochain. Ou pas.

On ne sait s'il faut en rire ou en pleurer.

 


Paga gentil avec les vilains

20/11 02:52
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Paga revient aujourd'hui dans France Football sur l'horrible derby du 5 novembre 2017.

Du bord du terrain, Laurent Paganelli, homme volant de Canal+, est mieux placé que quiconque pour voir Fekir ôter son maillot après son but, le cinquième, et le brandir devant le kop stéphanois. Il est vrai que l’ampleur de cette victoire en terre ennemie était inédite. «C’était comme au ralenti tellement il a fait ce geste doucement, analyse l’ancien Stéphanois. Je m’étais dit que ça allait être le bordel. Je l’ai suivi quand il est sorti et je me suis même retrouvé seul avec lui dans le vestiaire.C’était sympa.Et alors? C’est ça le foot ! Ils sont jeunes, insouciants, et c’est ce que j’aime aussi.» C’est qu’il en a disputé des derbys, le Paga ! D’où cette compréhension même s’il appartenait à l’autre camp. Il explique avec passion: «Dans un derby, la tactique ne compte pas, le beau jeu non plus: on veut gagner, point barre. C’est un combat sur le rectangle vert où il faut s’attendre à tout, où tous les coups sont permis. Si un  tel match est lisse, on s’emmerde. Il ne faut pas qu’il le devienne.» Mais s’il reconnaît que «Domenech a raison quand il dit que si tu as un frère dans l’autre camp, tu ne lui parles pas», il avoue aussi qu’il lui est arrivé « d’aller arroser le match après coup à Lyon, avec les Lyonnais». Méchants pendant, gentils après, ça se fait encore ?"

Debuchy fait le bonheur de Gégé

20/11 02:24
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Mathieu Debuchy fait le bonheur de GG mais aussi de Gégé, comme l'explique la dernière édition de l'autoproclamée "bible du football".

"Le bonhomme impressionne : 1,95m, 117kg de muscles, Gérald Saeys est un beau bébé. Dans son salon de tatouage à Seclin, en périphérie de Lille, «Gégé» a su se démarquer de la concurrence un beau jour de 2008. Un certain Mathieu Debuchy frappe à sa porte. Il veut se faire tatouer tout l’avant-bras. «Je débutais à peine à l’époque et il m’a fait une confiance aveugle, se remémore l’homme de quarante cinq ans. Tout est parti de là, grâce à lui. Après, il a suffi qu’il aille au vestiaire prendre sa douche et c’était parti pour moi !» Yohan Cabaye et Eden Hazard s’extasient devant la qualité du tatouage de guerrie rpolynésien, la spécialité de Gégé. Un par un, les joueurs de Lille viennent se faire piquer chez lui.

(...)

Au fil des années, la culture du tatouage s’est imposée comme un véritable courant dans le monde du football. Gégé a trouvé le bon filon, les rencontres s’enchaînent. Mathieu Debuchy l’a fait venir à Newcastle, et présenté à Loïc Rémy et à ses potes de l’équipe de France. Gérald Saeys s’est ainsi beaucoup lié à Olivier Giroud. Si les prénoms de la famille sont les motifs qu’il dessine le plus sur la peau des joueurs, Gégé a noté une recrudescence des symboles religieux sur l’épiderme des footeux.« Je ne sais pas comment ça se fait, mais les joueurs sont très “religion”. Je pense que l’éloignement avec leur famille doit jouer. Duc oup,on s’accroche aux choses auxquelles on croit. Ils me demandent beaucoup de croix,de vierges, de chapelets... Le tatouage est thérapeutique."

Brockers victime d'un vilain tacle (3)

20/11 00:55

Après Jean-Pierre Ciccarello et Hervé Bayet, c'est au tour de Gilles Rousset de revenir aujourd'hui dans France Football sur le vilain tacle dont fut victime l'ancien Vert David Brockers lors d'un derby "amical" disputé le 7 juillet 1991 à Feurs.

"Il s’agit d’un match amical qui se joue à Feurs, non loin de Saint-Étienne. Sur le terrain, ça ne se passe pas bien. Cabanas et Cyprien,qui en sont venus aux mains, sont expulsés. Et puis survient le coup de folie d’un supporter lyonnais. Gilles Rousset, qui était dans le but de l’OL, n’a rien oublié. «On joue mal le hors-jeu et un attaquant de Saint-Étienne(NDLR : le dénommé David Brockers) s’échappe le long de la touche. C’est alors qu’un supporter passe la balustrade pour aller le tacler ! Je me suis dit : je rêve ou quoi ? Mais ça ne me déplaisait pas. Je venais d’arriver à l’OL et ça me faisait entrer de plain-pied dans ce qu’était un derby et dans son histoire.» Et l’un des must de cette incroyable histoire, c’est ce qu’adit, toujours selon Rousset, Raymond Domenech au tacleur surprise après le match : «Toi, jevais peut-être te prendre dans mon effectif ! Du grand Raymond !» Plus sérieusement, l’ancien gardien international, aujourd’hui adjoint des U19 à Lyon, affirme: «Pour comprendre ce derby, le seul du foot français à mon sens, il faut l’avoir joué. Rémi Garde, Bruno Genesio, le pauvre Alex Bes, tous les mecs formés à Lyon m’ont fait aimer le derby, à commencer par Raymond.» Au fait, il n’ya plus eu de match amical depuis entre les deux clubs."

Ole premier, Robert dernier

19/11 23:37
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Victorieuse 2-0 ce soir contre Chypre à Nicosie lors de la 6e et dernière journée de la Ligue des Nations, la Norvège finit première de son groupe avec 13 points. Comme il y a trois jours en Ljubljana, Ole Selnaes a joué l'intégralité de la rencontre. Une nouvelle fois élu homme du match par la télévision norvégienne TV2, le numéro 17 de l'ASSE s'est notamment illustré par une passe décisive (corner) sur le second but marqué par Ola Kamara.

Malgré son méritoire match nul en Bulgarie, la Slovénie de Robert Beric (resté scotché sur le banc à Sofia) termine bonne dernière avec trois petits points.

Non grata en banlieue (2)

19/11 17:46

 

Le recours déposé par le club suite à l'interdiction de déplacement chez les vilains vient d'être rejeté par le tribunal administratif de Lyon. Toutefois, un second recours a été déposé par les groupes de supporters. Il sera examiné le mardi 20 novembre.

Anthony, on remet ça ?

19/11 14:36

 

Pour le 117ème derby vendredi, les deux équipes seront arbitrées, comme il y a 8 ans, pour le si fameux 100ème, par Anthony Gautier.
Heureux présage ?
On l'espère. Si, hélas, les Verts devront faire sans le soutien de leurs sups, ils se rassureront en constatant que leur bilan est très correct sur les 10 derniers déplacements en banlieue (2 victoires, 5 nuls, 3 défaites).

U19 : Sainté et Monaco dos à dos

19/11 13:08

 

Les U19 ont partagé les points avec une belle équipe monégasque hier après-midi à l'Etrat.

Les Stéphanois ont eu une entame difficile face à un adversaire qui avait la maîtrise du jeu. Les Verts ont en partie rééquilibré les débats grâce à un changement d'organisation après 20 minutes de jeu. Ils auraient même pu rentrer aux vestiaires en étant devant à la marque si une frappe d'Abdoulaye Sidibé avait trouvé les filets plutôt que le poteau à la 40e minute.

Les Verts ont entamé la deuxième période de la meilleure des manières. Sur une passe lumineuse de Josue Gago, le très en forme Abdoulaye Sidibé (photo) a filé au but et a ouvert la marque (1-0, 48e). Les Monégasques toutjours supérieurs dans la maîtrise ont logiquement égalisé à la suite d'un décalage côté droit menant à un centre en retrait repris victorieusement (1-1, 60e). Les Stéphanois moins dominés en deuxième période, ont aussi pu compter sur deux grosses parades de Nathan Crémillieux pour finalement clore la rencontre sur un score de parité.

Les troupes de Razik Nedder qui sont quatrièmes du groupe D, se déplaceront à Béziers le dimanche 25 novembre.

 

La composition : Crémiilieux - Halaimia (Tormin, 45e), Tshibuabua, Leleux, Roubat - Durivaux, Petit (Gabard, 20e), Mersel, Gago - Sidibé, Bengeddoudj (Urie, 82e).

 

La réaction de Razik Nedder : "On a joué contre un adversaire techniquement supérieur et doté de meilleures individualités. Il a fallu rapidement changer de système car on ne parvenait pas à les presser haut comme on aurait aimé pouvoir le faire. Les ajustements à la pause ont permis d'être moins trimbalés en deuxième période mais c'est resté un match difficile dans lequel il a fallu faire beaucoup de courses. On a joué ce qui se fait de mieux à ce niveau et on a manqué de maîtrise sous pression pour pouvoir plus les inquiéter. On reste sur 9 matchs sans défaite c'est quand même une satisfaction. On a su tenir tête à une équipe meilleure que nous donc ce match nul est plutôt positif."

Lebo retour d'ascenseur de Galtier à Laurey

19/11 03:25
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L'entraîneur du RC Strasbourg ne tarit pas d'éloges sur son jeune attaquant Lebo Mothiba (22 ans), sixième au classement des buteurs ex aequo avec Jonathan Bamba (7 pions soit un de plus que le meilleur scoreur stéphanois Wahbi Khazri).

"Si j'avais une fille sur le point de se marier, j'aimerais l'avoir comme beau fils. S'il m'appelle à trois heures du matin à cause d'une panne de voiture, je vais le chercher sans hésiter. Il est toujours prêt, c'est incroyable d'être aussi professionnel que lui à cet âge. On ne voit pas beaucoup de joueurs comme ça."

Selon le site Goal, "Christophe Galtier a joué un grand rôle dans le départ du Sud-Africain vers l'Alsace, envoyant un texto à Thierry Laurey pour l'exhorter à recruter ce joueur talentueux transféré par le LOSC avec option de rachat " Un beau retour d'ascenseur pour celui qui travaillait pour Galette en 2011 en tant que recruteur.

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