Arnaud Nordin revient dans Le Progrès du jour sur la lourde défaite d'avant-hier avant de se projeter sur les deux dernières échéances de cette année 2019.

"Avec Denis, on avait beaucoup d’efforts à faire. On a manqué de lucidité. Quand on court beaucoup pour défendre, offensivement, après, on est un peu à la ramasse. On s’est quand même bien battus. Maintenant, il va falloir passer ce tour de Coupe de la Ligue face à Nîmes mercredi et prendre le plus de points face à Strasbourg samedi pour bien finir l’année."

La Pravda de ce mardi revient sur le spectacle pyrotechnique de dimanche soir à Geoffroy-Guichard. Extraits.

"Près de 300 engins pyrotechniques allumés, deux feux d'artifice, des feux de Bengale, dont certains jetés vers la tribune des supporters parisiens, qui n'ont pas manqué de les renvoyer... Pour faire entrer autant de matériels pyrotechniques, les ultras des Magic Fans et des Green Angels ont forcé les entrées, notamment les premiers, dont une cinquantaine ont, parfois avec violence, repoussé les stadiers pour faire passer de gros sacs. À l'intérieur, il y avait notamment un système électrique et automatisé pour le feu d'artifice tiré en fin de match côté Kop Nord.

L'Est Eclair a mis à l'honneur ce week-end le gardien Ryan Bouallak (20 ans), ancien pensionnaire du centre de formation de l'ASSE (d'août 2013 à janvier 2018) qui défend aujourd'hui les couleurs de l'Estac, troisième de L2 à quatre points du leader lorientais après avoir gagné ce soir au Roudourou. Extraits.

"Le gardien numéro trois de Troyes s'entraîne avec les pros la semaine et joue avec la réserve le week-end en National 3. Il a le contact facile et naviguer entre deux mondes n'est pas un problème pour lui. "Je me sens bien dans les deux cas, c'est un bon compromis pour poursuivre ma formation. Avec les pros, je me suis vite senti à l'aise. Les cadres ont bien accueili les nouveaux, il n'y a pas de clans et je communique autant avec les cadres du vestiaire qu'avec les nouveaux venus."

"Je suis complètement investi avec les jeunes du centre de formation, j'essaye d'apporter l'expérience emmagasinée en semaine" déclare l'ancien gardien stéphanois, qui a joué neuf matches avec la réserve troyenne cette saison. "On a ramé un peu mais on est récompensés, on est enfin efficaces dans les deux surfaces. On vient d'enchaîner trois victoires en National 3."

Apparu sur le banc à deux reprises cette saison en L2, Ryan Bouallak a retrouvé dans l'Aube des visages familiers, ceux de Dylan Chambost et de l'entraîneur Laurent Batlles. "Il a été mon coach en U15 puis en réserve chez les Verts. Mais ma signature à Troyes n'est pas liée à ça, j'avais déjà signé mon contrat juste avant sa nomination" précise l'ex-Rémois.

"Je suis en phase d'apprentissage. Je dois me montrer patient et continuer à travailler. J'estime avoir progressé dans la concentration, dans le mental. On me demande d'être plus calme, moins speed, d'être davantage dans le leadership. J'ai signé pour trois ans, si on fait appel à moi dès cette saison ou la saison prochaine chez les pros, ce sera à moi de répondre présent."

Le Parisien commente la vidéo qu'il a divulguée ce soir où l'on voit des ultras stéphanois entrer à GG en frappant des stadiers.

"Une fois le passage dégagé, ces supporters ont introduit des caisses de fumigènes et de feux d'artifice. Sur la vidéo, on voit clairement que les forces de police n'étaient pas positionnées à cet endroit. Selon une source interne au sein du club stéphanois, les policiers, moins nombreux qu'à l'accoutumée pour un match classé « à risques », étaient installés près des 980 supporters du PSG qui avaient été autorisés à assister au match. Le club de Saint-Etienne se dit dans l'impossibilité d'assurer seul la sécurité de son enceinte avec ses stadiers."

L'ASSE a publié ce lundi sur son site un communiqué suite aux incidents qui se sont produits hier soir.

"L’AS Saint-Etienne déplore les incidents survenus en marge de la rencontre contre le Paris-Saint-Germain hier soir et prend acte de la décision prise à titre conservatoire par la commission de discipline de la LFP. Cette sanction collective pénalise tout un stade .

Le club rappelle qu'un dispositif renforcé d'accueil et de sécurité privé a pourtant été mis en place pour cette rencontre classée à risques. Au total, près de 500 agents ont été mobilisés. L'ASSE regrette d'ailleurs que plusieurs d’entre eux aient été blessés dans l’exercice de leur mission.

Une réunion avec les différentes autorités sera prochainement organisée à l'initiative de la Préfecture de Loire afin de faire un point sur les actions correctives à mener."

C'était malheureusement prévisible : la grosse commission de la Ligue qu'on adule s'est réunie en urgence pour décider de sanctions à l'encontre de l'ASSE.

Et le résultat est déjà lourd : selon le communiqué " Au regard des faits particulièrement graves, la Commission de Discipline décide de placer le dossier en instruction et prononce une mesure de huis-clos total à titre conservatoire du stade Geoffroy-Guichard."

Reste à savoir pour combien de matchs la sanction sera effective.

Rappelons que le prochain match prévu à GG est la réception de Nantes le 11 janvier prochain, mais il pourrait entre-temps y avoir un éventuel quart de finale de Coupe de la Ligue, prévu le 7 janvier.

C'est Antony Gautier qui a été désigné pour siffler l'entrée en lice des Stéphanois en coupe de la Ligue à Nîmes mercredi soir.

Ce nordiste de 42 ans a arbitré le dernier match de l'ère Gasset à Geoffroy Guichard la saison dernière (belle victoire 3-0 face à Nice).

Rappelons qu'il restera connu comme le référé du mythique 100ème derby.

Pour être complet, il faut signaler que la VAR n'est pas utilisée pour ces 8èmes de finale de coupe de la Ligue.

En route pour Saint-Etienne depuis le 31 mai selon France Football, Jocelyn Gourvennec, qui a eu Zaydou Youssouf sous ses ordres à Bordeaux, ne tarit pas d'éloges sur le numéro 28 des Verts dans un entretien paru hier sur Foot Mercato.

"Dans les entraînements avec les pros, on voit dès le départ comment le joueur réagit. Et parfois des jeunes mettent du temps à se mettre au niveau, à s’adapter au rythme. Et Zaydou s’est adapté tout de suite à l’exigence du haut niveau. Je l’ai lancé assez tôt, il avait 17 ans, à un moment où l’équipe ne tournait pas forcément très bien. Je ne lui ai pas fait un cadeau en le faisant démarrer à cette période. Quand on a récupéré les blessés, il n’a pas joué un long moment. Il est revenu dans le coup par la suite, il s’est toujours bien entraîné. C’est un garçon qui a joué assez tôt mais qui était prêt assez tôt aussi pour le haut niveau.

C’est un joueur complet, un garçon qui a du répondant sur le plan athlétique, qui est puissant, il a une bonne vista, une bonne patte gauche, il protège bien son ballon. C’est un garçon intelligent, ce qui lui fait beaucoup d’arguments. Pour moi, Zaydou est un joueur d’axe. Il peut dépanner sur les côtés, parce qu’il a du volume, il a une grosse VMA, il est capable de courir longtemps. Il peut jouer aussi sur les côtés. C’est contraignant sur les côtés car cela oblige à faire de longues courses pour attaquer et redescendre. Mais je pense qu’il est plus à l’aise à l’intérieur du jeu, dans un milieu à deux ou à trois il est intéressant. Il est capable balle au pied sur des récupérations de faire mal, il est encore perfectible évidemment, notamment pour être plus précis dans son jeu long.

Je pense qu’il avait les capacités pour s’imposer mais il a été vendu car Bordeaux avant besoin de vendre. La raison était économique et peut-être qu’il n’avait pas le profil pour l’entraîneur. C’est dommage que des joueurs formés ne s’imposent pas dans leur club. Je ne suis pas surpris par son éclosion à Saint-Etienne. Ils sont gagnants dans cette histoire. Ils ne l’ont pas acheté très cher et le revendront beaucoup plus cher, ça c’est sûr. Il est en train de gagner en maturité, et le fait de travailler avec Claude Puel ou des partenaires comme Perrin, Debuchy, Cabaye, M’Vila, ça ne peut que l’aider pour la suite. Il avait peut-être besoin de quitter Bordeaux pour franchir un palier."

Arrêté dans la nuit de samedi à dimanche pour soupçons de viol à l'extérieur d'une boîte de nuit à Nancy, Baptiste Valette est actuellement en garde à vue selon la Pravda. Coéquipier de Loris Néry, Kenny Rocha Santos, Vagner et Makhtar Gueye, l'ancien gardien stéphanois a été titularisé 20 fois dans les cages de l'ASNL cette saison.

D'une frappe croisée du droit, Eric Bauthéac a marqué hier le troisième but de la victoire de l'Omonia Nicosie sur le terrain du Nea Salamis. L'ancien ailier gauche de l'équipe réserve de l'ASSE en profite pour prendre la tête du championnat chypriote tandis que le Pafos de Mickaël Panos (titulaire) et Bakary Sako (forfait pour blessure) rétrograde à l'antépénultième place.

En conférence de presse, Thomas Tuchel a commenté l'écrasante victoire de son équipe dans un Chaudron bouillant.

"On a encore eu énormément d'occasions. Nous avons gagné beaucoup de ballons dans le camp adverse. Après le carton rouge de Saint-Étienne, on a toujours travaillé avec le ballon. Je suis très heureux de cette prestation. Saint-Etienne s’est créé des occasions car on a parfois joué avec trop de confiance, en commettant des erreurs faciles. Les fumigènes, c’était presque un peu trop, non ? C’était comme à la Saint-Sylvestre !"

Crédit photo : L'Equipe

Invité à commenter sa titularisation de trois milieux à vocation défensive contre Paris, Claude Puel s'est défendu d'être frileux en conférence de presse selon Le Progrès.

"Citez-moi un joueur créateur ? On a Romain qui est blessé, Khazri aussi. Honorat devait jouer mais s’est aussi blessé. On n’a pas énormément de solutions et on fait avec les moyens du bord en essayant d’être cohérents. Cette troisième défaite de suite est sûrement un coup d’arrêt. On est moins bien" rapporte Le Progrès. "Je savais que cette succession de matches allait être difficile alors que mon effectif est décimé. On tire beaucoup sur les mêmes joueurs en ce moment. On a perdu à Reims, à Rennes au dernier moment. C’est un manque de fraîcheur évident. Denis a été au-dessus du lot. J’aurais aimé qu’il soit récompensé."

Crédit photo : L'Equipe

Comme le rapporte Le Progrès, Denis Bouanga regrette que Jean-Eudes Aholou ait plombé le match en se faisant expulser contre le QSG dès la 25e minute.

"Comme le coach a dit, ce match était une parenthèse. Il fallait se donner à fond mais on s’est mis dans la merde tout seul avec ce carton rouge. Ça a presque tué tous nos projets. On s’est battus avec nos armes. A dix, c’est difficile contre cette équipe-là. On a eu des occasions, il fallait faire preuve d’efficacité et Paris nous a punis. La deuxième, je dois la mettre au fond pour égaliser. Au final rien ne rentre, c’est frustrant. Je suis dégoûté, je voulais qu’on fasse une meilleure prestation."

A défaut d'avoir gagné sur le terrain, Sainté a remporté la bataille des tribunes ce dimanche soir à Geoffroy-Guichard.

"Je n'ai jamais vu ça, c'est exceptionnel, c'est la première fois que je vois ça dans un stade. Je félicite les supporters de l'ASSE qui ont régalé. C'est la première fois que je n'ai pas pu entendre nos supporters" a déclaré en zone mixte Thomas Meunier.

L'international belge du QSG a été particulièrement impressionné par le feu d"artifice tiré lors des dernières minutes de la rencontre.

Le QSG a écrasé l'ASSE 4-0 ce soir à Geoffroy-Guichard en match de clôture de la 18e journée de L1.

Les visiteurs ont ouvert le score dès la 9e minute sur un tir de Leandro Pardes détournée par Neymar puis par Wesley Fofana. Réduits à la 25e minute suite à l'expulsion de Jean-Eudes Aholou, les Verts ont encaissé un deuxième but à la 43e minute sur une passe de Neymar convertie par Kylian Mbappé. Sauvé deux fois par les poteaux (sur un tir d'Angel Di Maria et sur un peno de Neymar concédé par Mathieu Debuchy), Stéphane Ruffier n'a rien pu faire sur le tir de Mauro Icardi à la 72e. Kylian Mbappé a corsé l'addition à la dernière minute dans un Chaudron en ébullition.

Les Verts n'ayant pas réussi à convertir une seule de leurs huit occasions (cinq de Denis Bouanga, une d'Arnaud Nordin, une de Mathieu Debuchy et une de Loïc Perrin), ils rétrogradent à la 11e place, plombés par leur différence de buts (-6).

Les U18 de Sylvain Gibert, plutôt les U16 devrions-nous dire puisqu'ils étaient douze nés en 2004 et deux en 2003, se sont inclinés hier, en fin d'après-midi, sur le terrain de l'Olympique St-Genis-Laval devant un très nombreux public.

Les Verts étaient malmenés dès l'entame du match : les Saint-Genois se créaient une grosse opportunité lorsqu'un centre traversait la surface sans être repris avant d'être remis un retrait mais le tir d'un attaquant local passait à côté. La première mi-temps voyait les Stéphanois répondre au pressing haut par un jeu direct. Ils se créaient une belle occasion à la demi-heure, sur une contre-attaque, Mohamed Ali Diadie récupérait un bon ballon de Kylian Watel. Trop altruiste, il feintait la frappe pour donner à Keryann Merat au second poteau, mais ce dernier se faisait contrer par un défenseur. la mi-temps survenait donc sur le score de 0-0.

En seconde période, de nombreux coups de pied arrêtés étaient sifflés par un arbitrage qui cédait un peu à la pression régnant autour du stade. A l'heure de jeu, un coup-franc excentré était, du second poteau, remis de la tête pour un Saint-Genois, qui, des six mètres, fusillait Eldin Lolic. (1-0, 60ème).
Les Verts essayaient alors de revenir au score, mais ils se faisaient punir dans le temps additionnel : sur un corner en leur faveur, ils concédaient un contre : Eldin Lolic effleurait un attaquant hors de la surface, mais l'arbitre désignait le point de penalty. (2-0, 90ème+3) 

La composition : Lolic - Gonnet, Abdellaoui, Christ N'Gongar, Moyo (Alpha N'Gongar 45ème) - N'Gongolo, Ali Diadie (Marwan Ouroui, 80ème), Watel (M.Moueffek, 45ème) - Merat (Moyo 75ème), Bozi, Marwan Ouroui (N'Zuzi, 55ème).

La réaction de Sylvain Gibert : "Durant ce match un peu complioqué, nous n'avons pas réussi à imposer notre jeu, sûrement par manque de fraîcheur physique, mais aussi parce que nous sommes tombés sur un adversaire, bien organisé, qui est venu nous chercher très haut pour nous empêcher de sortir les ballons. On a essayé de répondre dans l'impact et joué un jeu direct. Il y a eu beaucoup de duels et de coups de pied arrêtés. J'ai demandé de mettre plus d'impact dans ces duels car nous manquions de présence. Nous avons procédé par contre-attaques, sans réelle opportunité d'égaliser après leur ouverture du score sur coup-franc. Il y avait une certaine tension autour du terrain et les jeunes n'ont pas suffisamment maîtrisé leurs nerfs, ce qui leur a fait perdre de l'énergie et les a fait sortir de leur match. La trêve, assez courte, puisque nous reprenons le 12 janvier, doit permettre aux joueurs de se ressourcer pour repartir d'un bon pied."     

Claude Puel s'est longuement confié au Monde avant d'affronter le QSG. Extraits.

"Un jeune performant de suite, c’est rarissime. Il faut le nourrir, l’aguerrir. Et il n’y a pas d’autre solution que lui donner du temps de jeu. Certains verront ça comme une prise de risque. Je suis prêt à le prendre parce que je me fous d’être viré. Avec une équipe, je veux me donner les moyens d’être capable de jouer la Ligue des champions. Or, ce qu’on observe au très haut niveau, c’est qu’avant le physique et l’intensité, il y a la technique, l’anticipation, l’intelligence de jeu et des déplacements. Il n’y a pas d’équipe de Ligue des champions qui vive uniquement de combativité et de solidarité. Pour moi la technique est le préalable à tout. Et la Ligue 1 en manque, car le recrutement repose avant tout sur des dispositions physiques.

La priorité donnée, y compris dans les centres de formation, aux joueurs physiques, percutants mais sans créativité, est le principal problème. Ce sont des choix structurels faits par les recruteurs à la formation, dont découle l’absence de fluidité du jeu en Ligue 1. L’idée qui sous-tend le recrutement de joueurs massifs, bons dans l’impact, c’est la crainte du résultat. La volonté de se sécuriser. Le football passe après. J’ai l’impression qu’on veut se rassurer en prenant des joueurs costauds, en imaginant pouvoir leur apprendre la technique… Mais c’est trop tard pour eux ! Ils ont toujours fait des différences parce qu’ils étaient en avance physiquement. Quand ils arrivent au haut niveau, ils sont en échec, parce que les autres joueurs se sont renforcés et que la culture tactique permet de couper les espaces à ces joueurs qui vont tête baissée et poussent le ballon. A l’inverse, l’intensité, l’agressivité, cela s’acquiert pour les joueurs créatifs.

Dans l’esprit des joueurs qui percent, ils restent un an ou deux en Ligue 1. Ils ne s’investissent pas car ils pensent déjà à l’étranger. Certaines équipes ont quatre joueurs de leur ossature qui partent d’une année sur l’autre. Quand on vend constamment, il y a un temps nécessaire de reconstruction. Dans les quatre grands championnats, le recrutement sert à bonifier l’équipe en place. Chez nous, on doit se contenter d’essayer de remplacer. La bonne politique, ce serait de programmer le départ des meilleurs jeunes. Si l’Ajax Amsterdam vend un joueur, c’est que, derrière, ils ont son remplaçant qui est presque prêt. Ils ont une vision à moyen terme et anticipent. Nous, on est tout le temps dans l’urgence. On met tout l’effectif en vente l’été et ce qui trouve preneur, on vend. On ne prépare rien. Il faut arrêter de « faire des coups ».

Je ne suis pas du tout tenté de sécuriser le résultat à Saint-Etienne. C’est le contraire de ce que je suis. Mais j’arrive dans un club avec un effectif déséquilibré, disparate et trop important, de 32 joueurs. Ce que je veux mettre en place, le liant, la créativité, je l’initie au quotidien, à l’entraînement, mais ça ne peut pas être abouti en match, car beaucoup de joueurs n’en ont pas la possibilité. Certains pourront l’acquérir ; d’autres non. Mais je ne sacrifierai jamais le développement individuel et collectif au profit de la quête du résultat. Je ne sais pas si je verrai le bout de ce processus.

Le projet à Saint-Etienne est très difficile. Au-delà du sportif, il y a une grande marge de progression sur les structures du club. Beaucoup de choses doivent être améliorées pour tendre à la performance. En ce qui concerne l’équipe, tout dépendra des liquidités que l’on arrive à générer. Notre surface financière est nulle. Le club allait dans le mur. Saint-Etienne a fait d’énormes efforts financiers en prenant une direction qu’il n’est plus possible d’honorer. Ce n’est pas une critique, car il y avait un consensus autour de ce projet à court terme qui a permis de retrouver l’Europe. Mais la situation ne pouvait perdurer."

Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur notre forum grâce au potonaute thomas99, envoyé spécial en Saône-et-Loire : les Verts, tenants du titre est-il nécessaire de le rappeler ?!, se sont brillamment qualifiés 4-0 à Mâcon.

Dominateurs d'emblée, les Stéphanois ont ouvert la marque grâce à un plat du pied de Yanis Lhéry (photo de thomas99 ) à la réception d'un centre de Bryan Djilé (0-1, 15e). L'attaquant stéphanois a rapidement doublé la mise d'une frappe depuis l'entrée de la surface de réparation (0-2, 28e).

Les Verts n'ont pas relâché leur pression en deuxième période. Mathys Saban a d'abord obtenu un penalty transformé par Saïdou Sow (0-3, 75e), avant de lui-même clôturer la marque en toute fin de match (0-4, 90e).

La composition : Bourbia- Djilé, Sow, Bakayoko, Calodat - Sidibé Ahmed (Morel, 78'), Saban, Gourna, Mouton - Lhery (Mukanya, 66'),  Sidibé Abdoulaye (N'Joya N'Gapout, 81').

A l'instar d'Andrézieux, qui s'est qualifié aux tirs au but aux dépens de l'Avenir Foot Lozère, les protégés de Jean-Luc Dogon joueront leur 32e de finale le dimanche 12 janvier 2020, le tirage au sort étant programmé ce jeudi.

La réaction de Jean-Luc Dogon : "Je suis satisfait du résultat, c'est la coupe et il faut gagner. On a joué sur un terrain un peu compliqué, assez glissant, dans une période où on est un peu émoussé qui plus est, il ne fallait donc pas s'attendre à une prestation exceptionnelle. Si je veux trouver quelque chose à redire, c'est que j'aurais aimé qu'on mette le troisième plus vite. On a été très bien reçu par un club qui était content de jouer contre Saint-Etienne, et on a affronté une équipe qui n'a pas été trop agressive. On n'a pas ressenti de pression particulière liée au fait que le club est tenant du titre."

Vous avez pu suivre la rencontre sur la page facebook de Claude Les Amazones : après avoir mis la pâtée à l'ASPTT Montpellier (4-0) au tour précédent, les Stéphanoises ont donné la leçon à Tarascon (7-1) cet après-midi en Coupe de France.

Les Vertes menaient 3-1 à la pause grâce à un but de Lalia Storti et un doublé d'Audrei Chaumette entrecoupé de la réduction du score des locales. Les protégées de Jérôme Bonnet ont enfoncé le clou après la pause grâce à Marion Blanc-Gonnet, Pilar Khoury, la recrue Manon Uffren (photo) et Gwladys Debbache.

Les Vertes joueront donc les 16èmes de finale le dimanche 12 janvier 2020.

Claude Puel a enfoncé cette porte ouverte et toute verte en fin de matinée à Téléfoot.

"Gagner le derby donne du crédit jusqu'à la fin de saison (rires). Le derby est important pour les joueurs, le club dans son ensemble et les supporters mais après il y a un vrai travail de fond à réaliser tous ensemble. Le projet auparavant a porté ses fruits puisque Saint-Étienne a retrouvé la Coupe d'Europe, mais n'avait pas sa pérennité dans le temps. Il fallait mettre notre projet en place, essayer de développer des jeunes. Sortir des jeunes, leur donner du temps de jeu c'est intéressant pour le club mais à condition de les garder un minimum et de bâtir un petit peu quelque chose avec eux. Paris, c'est un match à part qui est un petit peu déconnecté du quotidien de la Ligue 1. On se doit de réaliser des choses et de performer encore plus et c'est ce qui est intéressant pour un entraîneur, il vit à travers son équipe."

A l'instar de Mathieu Debuchy il y a une semaine dans Le Parisien, Yann M'Vila a évoqué hier en conférence de presse le limogeage de Ghislain Printant.

"Des joueurs ne se sont pas bougés le cul avec Ghislain comme ils l’ont fait avec le nouveau coach. Ils n’ont pas fait les efforts nécessaires pour éviter ce qui s’est passé. C’est peut-être inconscient. Je ne suis pas dans leurs têtes..."

Pour rappel, le numéro 6 des Verts avait mis la pression en mai dernier pour que Ghislain Printant succède à Jean-Louis Gasset.

Grâce à un doublé de Kamel Chergui (ancien capitaine de la réserve de l'ASSE) face à Alexis Guendouz, Le Puy s'est imposé 3-2 hier sur le terrain du leader palois et en a profité pour céder la place de lanterne rouge de National 1 au Sporting Toulon de Morgan Guilavogui et Idriss Ech Chergui.

Crédit photo : L'Eveil de la Haute-Loire

Ancien capitaine du PSG, Eric Rabesandratana a évoqué sur France Bleu Paris le match programmé ce soir à Geoffroy-Guichard, comme le rapporte le site Canal Supporters.

"Avec le nul de l'OM à Metz, le PSG est champion d'automne. Bon, ça fait longtemps qu'on n'était pas inquiet à ce sujet, c'est symbolique. Il ne faut pas s'inquiéter spécialement du match à Saint-Etienne mais ce sera un match difficile. Les Verts ne sont pas très bien en ce moment, ils sont dixièmes au classement, ils ont besoin de points. Le match contre le PSG est un match de prestige. Quand cette équipe de Saint-Etienne joue bien, elle peut être casse-pieds. La saison dernière le PSG ne s'est imposé que 1-0 grâce à un but splendide de Kylian Mbappé. On nous annonce qujourd'hui un 4-4-2. C'est une bonne solution quand tout le monde fait les efforts mais je doute que nos stars aient envie de défendre tout le temps."

Zoumana Camara (40 ans) n'a plus quitté le QSG depuis son bras de fer remporté avec Paris contre Sainté en 2007. Dans le staff des pros des Parigots depuis qu'il a arrêté sa carrière en 2015, l'ancien défenseur central reçoit aujourd'hui dans Le Parisien les éloges de deux autres personnages ayant connu la maison verte et le club de la capitale.

Jérôme Alonzo : "Il a toujours dégagé beaucoup d'empathie, un e qualité indispensable pour être adjoint. Il faut être à la fois proche des joueurs sans copiner. Lui est posé, lucide et a toujours eu du recul sur le métier. Il a du charisme et impose le respect. Je lui vois avoir une trajectoire à la Christophe Galtier. Il est en train de s'imprégner du métier au milieu d'un vestaire avec les plus grands joueurs du monde. Je ne vois pas mieux comme apprentissage."

Jean-Louis Gasset : "On a senti qu'il avait une âme d'éducateur. Et c'est un  passionné de foot et de tactique. Avec nous, il participait à tout. Quand je faisais la présentation de l'adversaire le matin, il venait voir. Quand Laurent Blanc faisait la mise en place, il y assistait. Il a une mentalité exceptionnelle. Il aimerait commencer par entraîner une équipe de jeunes mais je lui ai conseillé de travailler au plus haut niveau le plus longtemps possible. C'est là qu'il va apprendre le plus. Il a envie d'apprendre et il est aux premières loges. En plus tout le monde l'aime car il est honnête, compétent et droit."

"Le joueur le plus fort avec lequel j'ai joué ? Sans hésitation, Yann M'Vila. Notre premier match ensemble, c'est en Géorgie, en tour préliminaire de Ligue Europa contre Roustavi, l'été 2011. Au bout de dix minutes, je me fais cette réfexion : "Il est vraiment incroyable, lui !" Il avait une emprise sur le jeu que je n'avais jamais vue" déclare l'ancien milieu de terrain Julien Féret dans la Pravda du jour.

Comme le rapporte la dernière édition de la Pravda, la Division Nationale de Lutte contre le Hooliganisme a classé à risques au niveau trois sur quatre le match de clôture de la 18e journée.

"La venue de l'équipe parisienne et de 980 de ses supporters dont 400 ultras, comme le stipule un arrêté préfectoral qui leur interdit aussi d'aller en centre-ville, constitue l'une des explications à cette décision. L'autre motif qui inquiète les autorités publiques, c'est la célébration du 20e anniversaire de l'Avant-Garde du Kop Nord. Pour l'occasion, elles craignent qu'ils ne fassent un spectacle pyrotechnique en tribune en allumant un grand nombre de fumigènes."

Etienne, Héand, Jacques, Pierre, Paul... Le capitaine des Verts sait à quels saints se vouer dans la dernière édition de la Pravda !

"J'ai ouvert le Club 42, complexe sportif indoor à Andrézieux-Bouthéon en 2010, avec Jérémie Janot. Il a vendu ses parts cet été. Aujourd'hui, on n'est plus que trois actionnaires, on est en train de redynamiser l'espace bar afin d'offrir davantage de convivialité et retransmettre les matches. Les gens viennent, sans forcément y faire du sport. J'y suis aussi souvent, pour trouver de nouvelles idées. Je suis également entré dans le capital de différentes sociétés à Saint-Étienne. Je fais de l'immobilier, avec des collègues compétents et sérieux, car ce n'est pas mon métier et c'est un peu compliqué.

J'aime bien aller au marché de Saint-Héand le dimanche matin. Je ne suis pas un citadin. Je suis plus campagne que ville. Je n'ai d'ailleurs jamais habité dans Saint-Étienne. Enfant, je vivais avec mes parents dans un lotissement. J'ai toujours connu cette vie dans une maison, pas celle en appartement. Ma première maison se trouvait à La Fouillouse, avec cette vie retirée, ses jolies vues et son relief vallonné. Aujourd'hui, quand je me lève, de ma chambre et de ma terrasse je vois tout Le Pilat, Le Guizay, le col de l'OEillon et ses grandes antennes. Niveau tranquillité, je suis servi. C'est reposant. Il existe de beaux endroits juste autour de Saint-Étienne.

La Pause, à L'Etrat, est une très bonne table. Elle se trouve à côté de chez moi et on y est très bien reçus. Pareil pour Canicatti, un italien, avec des plats excellents. C'est pratique parce que L'Orangerie, son ancien nom, se trouve près de L'Étrat, où l'on s'entraîne. Il y a aussi La Conciergerie, brasserie un peu chic, avec une très belle carte de vins. A la pizzeria La Grotte, on allait toujours boire un coup ou manger les meilleures pizzas de la ville entre joueurs après les matches. On était jeunes et personne ne rentrait à la maison. Maintenant, c'est fini. Ou presque. C'est générationnel. Rien qu'avec les enfants, il faut soit libérer les grands-parents, soit la nounou.

Le bar Le Saint-Jacques est l'un des endroits les plus sympas de Saint-Étienne, situé rue des Martyrs-de-Vingré, l'artère la plus commerçante et festive du centre historique. On finit chez "Greg" avec l'équipe, lors des derniers matches de la saison. Mon école primaire, Saint-Pierre-Saint-Paul se trouve dans le quartier de la Rivière. Cela fait toujours bizarre de repasser devant. L'an passé, j'y suis revenu rencontrer les enfants. J'ai revu mes anciens professeurs. Ils les avaient fait tous revenir pour l'occasion."

Tandis que Franck Honorat est forfait ce soir à cause d'une douleur à la cuisse, c'est à cause d'un claquage au mollet droit que Romain Hamouma ratera ce match de clôture de la 18e journée selon la Pravda. Le numéro 21 de l'ASSE nous refait hélas une mazurite ! Pour rappel, c'est ce fichu mollet qui avait plombé notre gai Luron l'été 2014, l'hiver 2016, l'été 2016, l'été 2017, l'été 2018 , au printemps 2019 et en septembre dernier.

Alors qu'il a repris l'entraînement cette semaine, Wahbi Khazri n'est finalement pas dans le groupe des 21 joueurs qui tenteront de manger le QSG à GG. Romain Hamouma (mollet) et Franck Honorat (cuisse) ont également été déclarés inaptes pour ce match de clôture de la 18e journée de L1, que Timothée Kolodziejczak ratera lui aussi pour avoir abusé de biscottes.

Le groupe :  Stéphane Ruffier, Jessy Moulin, Théo Vermot - Loïc Perrin, Harold Moukoudi, Gabriel Silva, Miguel Trauco, Sergi Palencia, Mathieu Debuchy, Wesley Fofana, Marvin Tshibuabua - Yann M'Vila, Ryad Boudebouz, Mahdi Camara, Jean-Eudes Aholou, Zaydou Youssouf - Loïs Diony, Arnaud Nordin, Denis Bouanga, Robert Beric, Edmilson Correia. 

Razik Nedder nous a livré sa réaction à l'issue de la troisième victoire de la saison de la réserve, qui permet aux Verts de quitter la zone rouge.

"On est satisfait déjà de la victoire mais surtout du contenu du match. Je trouve qu'on a eu de la maîtrise. On avait tout fait pour car j'ai aligné une équipe à dominante technique. Quand t'as autant de joueurs à qualité technique, t'as plus la chance d'avoir le ballon. Mais il faut quand même réussir à le faire. Les conditions du terrain ne nous ont pas aidés. Il est presqu'impraticable sur une zone. Cela n'a pas facilité les choses pour des joueurs techniques comme Bilal et Luis qui ont besoin d'une certaine mobilité.

J'ai trouvé que la prestation globale était techniquement intéressante. On n'était pas mal dans la tenue du ballon. Il y a des choses à améliorer, il faut être plus dangereux. On gagne 1-0 sur un coup de pied arrêté. Avec la maîtrise qu'on a eue notamment sur la première période on doit être faire encore plus mal à l'adversaire, on doit être encore plus tranchant et appliqué pour finaliser nos actions. C'est l'un de nos axes de travail.

On a rarement joué aussi jeune qu'aujourd'hui, il y avait six ou sept 2001 au coup d'envoi. Et pourtant on a répondu présent, on a réalisé une performance plutôt aboutie même s'il a manqué ces occasions franches, nettes qui nous auraient permis d'avoir un match plutôt référence. On voit que les matches nous font grandir aussi. A Sète on menait au score, on a reculé, et on perdu. On a fait de la vidéo là-dessus, les garçons avancent.

Après notre ouverture du score, même si on a eu quelques moments un peu difficiles où Trélissac a poussé, on a jamais été réellement acculé, on n'a pas subi comme à Sète. On a eu ce souci d'avancer, de faire sortir le bloc. On voit les garçons grandir et on va tout faire pour finir l'année en beauté pour aller chercher trois points à Montpellier samedi prochain. Cela nous ferait le plus grand bien et validerait notre bonne période. Aujourd'hui c'était important de prendre les trois points face à un concurrent direct.

C'est intéressant de voir les garçons progresser, cela ne me surprend pas. On n'a jamais réellement tremblé. Ne pas avoir de résultats, c'est toujours embêtant, mais on savait qu'on allait en baver dans ce championnat de National 2. Quand j'ai pris le poste, j'étais au courant qu'on allait jouer le maintien. On s'y était préparé, on ne panique pas. On essaye d'avancer, étape par étape. On est en train de valider certaines choses, on essaye d'être dans une certaine continuité. Il n'y a jamais rien d'acquis dans le foot, il faut réussir à, maintenir ce niveau-là de performance."

Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur notre forum grâce au potonaute star99, envoyé spécial à l'Etrat : l'équipe réserve a battu Trélissac 1-0 en début de soirée sur le potager Aimé-Jacquet grâce un coup franc obtenu et transformé en pleine lucarne par Bilal Benkhedim à la 49e minute. Alors que Samy Baghdadi a raté une belle balle de break à la 82e, Stefan Bajic a réalisé une claquette décisive à la 93e sur un long coup franc.

Les Verts profitent de ce court mais très précieux succès pour céder à leurs adversaires du soir l'antépénultième place de premier relégable de N2 à la différence de buts particulière.

La compo : Bajic - Durivaux, Halaimia, Leleux, Llort - Petit, Moueffek (Martin-Pichon, 54'), Sanchez (Kouyaté, 79'), Benkhedim (Baghdadi, 65') - Tormin, Porsan Clemente.