Les U15 champions d'automne

08/12 11:59


Kenzo Kies, auteur de deux buts. (Photo du site de l'AS Saint-Priest, mai 2018)

Pour les U15 de Jean-Philippe Primard c'était hier le dernier match aller, match qui permet de décerner le titre symbolique de champion d'automne. Déjà installés à la première place suite au faux-pas, la semaine dernière, de nos voisins d'outre A47, les Verts ont confirmé ce classement en s'imposant sur une valeureuse équipe de l'AS Montferrandaise qui occupe le troisième rang. Ils ont confirmé une progression régulière au cours de cette phase aller, celle d'une équipe dans laquelle les talents individuels se fondent dans un collectif bien huilé, façonné de main de maître par un coach qui pouvait se montrer satisfait à l'issue de cette rencontre.

Les Verts commençaient fort avec, dès la 5ème minute, Kenzo Kies qui trouvait la barre sur un centre de Louis Pama. Ils  allaient dominer cette première mi-temps mais devaient attendre la demi-heure pour ouvrir le score. Un bon ballon d'Abderraouf Guechi entre deux défenseurs permettait à Kenzo Kies de prendre la profondeur pour aller marquer au sol. (1-0, 26ème).
Plusieurs occasions auraient du permettre aux Verts de faire le break, d'autant plus que les Montferrandais ne se montraient guère dangereux, même s'ils pratiquaient un bon football. Et comme cela arrive souvent, les Stéphanois allaient concéder l'égalisation. Juste avant le repos, ils tergiversaient en milieu de terrain, perdaient le ballon, et les Auvergnats en profitaient pour revenir au score. (1-1, 39ème).
La deuxième période voyaient des Stéphanois plus présents dans le duel et dans la récupération des ballons. Ils concrétisaient cette domination par de nombreuses occasions. Dès la reprise, Lorenzo Bertrand, côté droit, faisait un centre piqué qu'Abderraouf Guechi, sautant plus haut que tout le monde, propulsait dans le but vide. (2-1, 43ème).
A la 48ème, Louis Pama, obtenait un pénalty suite à une faute du gardien mais Abderraouf Guechi voyait son tir, pourtant bien placé au ras du poteau droit, stoppé par le gardien. Deux minutes plus tard, Kenzo Kies faisait un petit numéro dans la surface, éliminant plusieurs joueurs dans la surface avant de marquer au sol. (3-1, 50ème).
Dès lors, les Verts déroulaient leur football sans être mis en danger par un adversaire un peu résigné.

La composition : Raveyre - Gay, Ali Ahamada, Benremdane, Makhloufi - Cateland (Legros 53ème), Jetishi (Cateland 68ème), Kies, Bouderbane (Bertrand 40ème) - Guechi (Pama 73ème), Pama (Chalabi 53ème)
 

La réaction de Jean-Philippe Primard : "C'est une bonne victoire même si, en première mi-temps, nous avons manqué d'agressivité défensive et avons été un peu trop facile dans la récupération en milieu de terrain, tout en produisant, malgré cela, un bon jeu. Nous avons assez largement dominé cette mi-temps, et ouvert le score mais faute d'avoir su prendre le large, nous avons été rejoints juste avant le repos alors que la logique aurait voulu que nous menions avec deux buts d'écart. A la mi-temps, j'ai demandé aux garçons de mettre plus d'impact dans la récupération, sinon ce serait difficile car notre adversaire pratiquait un bon football. La deuxième mi-temps nous a vu récupérer les ballons plus haut, être plus présents dans les duels et nous avons étouffé les Montferrandais, ce que nous avons rapidement concrétisé par deux buts. Même si la première mi-temps était très correcte, je suis satisfait de la deuxième car les joueurs ont réagi en gommant les manquements de la première. Mais il fallait cela car, en face, nous avions une bonne équipe qui méritait que nous donnions le maximum pour l'emporter, ce que nous avons fait."

Puel fier de son travail à Leicester

08/12 11:04
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Viré de Leicester le 24 février dernier, Claude Puel se réjouit dans le Daily Mail de l'excellente première partie de saison de son ancienne équipe, deuxième de Premier League après avoir remporté 11 matches sur 15 (dont les 7 derniers).

"Avec le recul, est-ce que je changerais quelque chose des 16 mois que j'ai passés à Leicester ? Non, je ne changerais rien. Mon seul regret, c'est de ne pas avoir eu plus de vocabulaire, plus de phrases pour partager mes sentiments avec certains de mes joueurs. C'est difficile de le faire quand tu ne maîtrises pas tous les mots d'une langue.

Après mon départ, Jamie Vardy a dit que je les préparais à un marathon à l'entraînement puis à courir un 100 mètres le jour du match ? Je n'ai pas eu de problème avec lui. C'est un bon gars, mais parfois il est comme un enfant : il a besoin de soutien, d'attention. N'étant pas anglais, c'était difficile de faire passer tous mes messages avec lui.

Ce n'est pas une surprise de voir Leicester à cette deuxième place de Premier League cette année. C'est la même équipe que celle que j'ai entraînée, à l'exception d'Ayoze Perez. C'est la même stratégie, ça fait plaisir de voir ça. Quand on regarde cette équipe et qu'on se souvient de celle qui a remporté le titre, tout le style de jeu a changé. C'était mon travail au début de mettre en place une équipe ayant la capacité de progresser.

Quand j'ai eu ma première rencontre avec le directoire de Leicester, j'ai dit d'emblée que ce club avait remporté le titre grâce à un style de jeu direct qu'il fallait changer car les saisons suivantes, les adversaires auraient mis en place un bloc profond et solide sans espace derrière. J'ai dit aux dirigeants que seulement cinq joueurs avaient les qualités pour le style de jeu que je voulais, basé sur la maîtrise et la capacité à faire des attaques placées.

J'ai dit aux dirigeants : "Je viens ici pour changer le style de jeu. Si ça ne vous convient pas, je ne viens pas". Quand j'ai quitté la salle de réunion, j'ai pensé qu'ils ne me nommeraient pas car j'avais dit que seulement cinq joueurs étaient assez bons pour le projet que j'avais en tête. Mais une heure plus tard on m'a appelé pour me demander de prendre l'équipe.

Si j'avais voulu venir à Leicester pour être populaire, je ne serais pas venu. Quand on a eu des mauvais résultats, je n'ai pas eu tout le soutien nécessaire. J'ai toujours été en tête des paris sur le premier entraîneur à se faire virer. Parfois, après une défaite, on lisait le même papier dans trois quotidiens pour dire qu'il y avait une mauvaise ambiance dans le vestiaire. Il y avait toujours une mauvaise ambiance autour de moi. Parfois ça venait d'agents mécontents que des joueurs n'aient pas signé un nouveau contrat.

C'est dommage de ne pas avoir été davantage soutenu quand on a eu des périodes difficiles mais je ne peux pas changer ça. Mon travail, c'était de préparer l'équipe pour l'avenir. Lorsque vous lancez de jeunes joueurs, vous perdez des points mais vous devez leur donner du temps de jeu. Si j'avais voulu travailler pour sauver mon poste, j'aurais juste mis d'autres joueurs plus aguerris pour sécuriser ma place. Mais pour moi c'était la bonne stratégie d'accepter de perdre quelques points pour que ces jeunes joueurs puissent progresser.

J'ai été limogé après une défaite contre Crystal Palace. Juste avant, on avait perdu 3-1 contre Tottenham mais on avait proposé un contenu très intéressant, prometteur. Après la rencontre, le directeur sportif des Spurs m'avait dit que nous avions une très bonne équipe pour l'avenir. Sa déclaration m'avait fait plaisir car j'étais convaincu de la qualité de mon équipe. J'ai eu ce sentiment deux fois dans ma carrière. La première, c'était avec Monaco, au début de ma carrière d'entraîneur. On avait remporté le championnat de France avec l'équipe la plus jeune de l'histoire.

J'ai eu le même sentiment après Tottenham. J'étais fier de notre travail. Ce fut une petite déception de ne pas avoir eu la chance de poursuivre mon travail à la tête de cette équipe de Leicester mais c'était mon projet au début et il n'était pas possible de performer à ce niveau à mon arrivée. Après mes passage à Lille, Lyon, Nice et Leicester, tous les managers qui m'ont succédé ne peuvent pas regretter les choses que j'ai mises en place."

Le massacre du Printant (10)

08/12 09:22
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Alors que ses dirigeants ont décidé de licencier Ghislain Printant pour faute grave, Mathieu Debuchy défend son ancien entraîneur dans la dernière édition du Parisien. Extraits.

"En quoi Sainté est à part en France ? Il y a le poids de l'histoire de ce club. Ses supporters sont incroyables. L'ASSE me rappelle l'Angleterre et surtout Newcastle où j'ai joué un an et demi. Là-bas, j'ai adoré ce public qui te porte et te transcende même à l'extérieur. Je retrouve cette notion ici. Les Stéphanois sont passionnés par leur club et vivent pour le football.

A Saint-Etienne, les gens attendent beaucoup de leurs joueurs. C'est une motivation supplémentaire, être digne de leurs espoirs. Ici, la Coupe d'Europe, c'est très important. On nous demande d'être européens chaque saison ! Je le comprends car l'Europe a fait vivre des choses incroyables à l'ASSE.

Claude Puel n'a pas changé depuis le LOSC. C'est un acharné de boulot qui sait exactement où il veut aller. Cela se sent dans les séances et les discours d'avant-match. L'exigence est énorme. Il aime vraiment la notion de travail. Avec Ghislain Printant, pour qui j'ai beaucoup de respect, des garçons n'ont pas fait les efforts qu'il fallait afin d'être performants. Peut-être que le groupe n'était alors pas à la hauteur de ce que demandait l'ancien coach."

Le XV de France dans le Chaudron

08/12 08:18
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Bernard Laporte a tenu la promesse qu'il avait faite à Gaël Perdriau. "Pour la deuxième fois de son histoire, le XV de France foulera la pelouse du mythique Chaudron pour affronter le samedi 7 novembre 2020 les redoutables Géorgiens" a indiqué hier la Fédération Française de Rugby sur son site officiel. La première fois, les Bleus avaient atomisé les Fidji 77 à 10 le 24 novembre 2001.

Chicandier a le coeur vert (2)

08/12 07:54
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Comme il l'avait fait le 26 août dernier sur le site de Winamax, l'humoriste stéphanois Jason Chicandier parle évidemment des Verts dans la Pravda du jour.

"J'aime le zinc. La première chose que je fais en déplacement, c'est de me rendre dans un bar, pas le truc "lounge mes couilles", le vrai bar de quartier, le PMU, avec les gars qui viennent en pantoufles, la fraise à la place du nez, et qui lisent la page des obsèques : "Ah tu as vu, la Jeannie a levé les fourches." Je suis allé voir le dernier derby à la Divette de Montmartre avec un pote, fan absolu de foot et des Verts. Il restait quatre minutes et mon pote est parti faire un tour du quartier en priant pour que Lyon n'égalise pas. Ça, c'est un supporter !

J'aime le foot, mais par rapport à des spécialistes qui ont cette passion depuis l'âge de 3 ans, je pars de trop loin et quand je leur dis "ah ouais t'as vu machin, il a fait ça", ils tournent la tête, cela ne les intéresse pas ! Ils font des concours de noms : "Cite-moi le banc des remplaçants de l'équipe de Sochaux en 1984." Là, tu ne peux pas lutter. Je me suis mis aussi à regarder le Tour de France dans un bar, c'est fabuleux, car tu n'as que des gens obèses et alcooliques qui gueulent sur des fions de lapin de 45 kg assis sur un vélo par 45 degrés : vas-y avance !"

A 20 pour sabrer le champagne !

07/12 21:21

 

Après l'éclatante victoire contre Nice mercredi dernier, Claude Puel, adepte du turn-over, a convoqué 20 joueurs pour aller défier Reims ce dimanche (15h).

A noter les absences de Miguel Trauco (repos ?), Palencia, Kolo, Khazri, Cabaye et Abi, mais le retour de Youssouf suspendu contre Nice. Diousse, Benkhedim et Edmilson ne sont également pas retenus.

 

Gardiens de but
16.Stéphane RUFFIER; 30.Jessy MOULIN; 40.Stefan BAJIC.

Défenseurs
2.Harold MOUKOUDI; 11.Gabriel SILVA; 19.Alpha SISSOKO; 24.Loïc PERRIN; 26.Mathieu DEBUCHY; 32.Wesley FOFANA.

Milieux de terrain
6.Yann M'VILA; 7.Ryad BOUDEBOUZ; 8. Mahdi CAMARA; 17.Jean-Eudes AHOLOU; 28.Zaydou YOUSSOUF.

Attaquants
9. Loïs DIONY; 14.Franck HONORAT; 18.Arnaud NORDIN; 20.Denis BOUANGA; 21.Romain HAMOUMA; 27.Robert BERIC.

Reims se défonce en défense

07/12 20:34
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David Guion peut se targuer d'avoir la meilleure défense des cinq grands championnats européens (seulement 8 but encaissés cette saison). Mais il a aussi la plus mauvaise attaque de l'élite (11 pions claqués). Les Champenois devront donc s'arracher demain après-midi s'ils veulent mettre fin à leur très longue période de disette face aux Stéphanois.

Pour rappel, ils n'ont plus battu Sainté depuis le 19 juin 1976 (3-2). Ce jour-là, face à des Verts déjà champions, ils avaient remonté un handicap de deux buts (marqués par Dominique Vésir et Hervé Revelli) grâce à un doublé de Carlos Bianchi et un but de Jacky Vergnes.

Puel bat même Batteux

07/12 19:03
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Comme le souligne le statisticien potonaute sam42, Claude Puel est pour le moment l'entraîneur stéphanois qui a rapporté le plus de points par match en D1/L1.

1- Puel : 2,13 pts/match
2- Batteux : 2,05 pts/match
3- Gasset et Herbin : 1,74 pt/match
5- Duckworth : 1,63 pt/match
6- Snella : 1,60 pt/match
7- Wicart : 1,59 pt/match
8- Galtier : 1,53 pt/match
9- Tax : 1,51 pt/match
10- Garcia : 1,50 pt/match

L'acuel coach des Verts devance donc Albert Batteux à ce classement établi sur la base d'une victoire à 3 points. On lui souhaite de gagner autant de trophées à Sainté que l'ancien Rémois (3 titres de champions de France et 2 Coupes de France) !

Le petit pont de Perrin et Debuchy

07/12 18:27
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Dans une intéressante interview accordée au site Soccer Populaire du potonaute SP42, le cofondateur de Petit Pont Matthias Rey souligne que deux défenseurs stéphanois ont été les premiers footballeurs interviewés il y a un ans et demi par les enfants de cet hebdomadaire de foot destiné aux 6 à 13 ans.

"Les enfants et les professionnels s’enrichissent mutuellement et nous offrent des moments extrêmement intenses. En tant que journalistes, nous suivons le schéma traditionnel en passant par le circuit des services de presse, qui accueillent super bien le journal Petit Pont. Le premier que nous avons sollicité est Loïc Perrin. On a eu également Mathieu Debuchy de l’AS Saint-Etienne. Nous faisons majoritairement des rencontres physiques entre les joueurs et les enfants."

En réponse à des questions de Gaston (8 ans), le capitaine stéphanois a livré quelques conseils et anecdotes.

"Comment faire pour bien défendre face à un joueur très technique ? Etre bien sur ses appuis, être proche de son attaquant, et, surtout, éviter qu'il se retourne pour le retrouver face à soi. Un brin d'anticipation peut aussi faire la différence ! Mon modèle, c'était Basile Boli et la génération France 98. Enfant, je jouais attaquant. J'aimais bien marquer des buts. J'étais plus grand que mes coéquipiers et j'avais une belle frappe de balle." 

Le latéral droit des Verts n'est pas avare de conseils.

"Si tu as l'objectif de devenir footballeur professionnel, tu peux y arriver. Plus jeune j'ai joué avec des joueurs plus talentueux que moi et qui ne sont jamais passés pros. Il faut un brin de réussite. Il est important de bien écouter ses éducateurs, ses entraîneurs. Surtout, continue de travailler à l'école, pour avoir un bagage éducatif si tu ne deviens pas un joueur professionnel. Prendre du plaisir et s'amuser, c'est la base."

Le nouveau Tor de Toto

07/12 16:54
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Josuha Guilavogui, qui retrouvera les Verts jeudi prochain à Wolfsbourg, n'est pas le seul milieu de terrain formé à Sainté à être capitaine de son équipe en Allemagne. Disputant sa sixième saison à Bochum (L2) après deux ans passés à Dresde, Anthony Losilla (33 ans) porte lui aussi le brassard. L'Appelou de 33 ans a marqué le week-end dernier le premier but de la victoire de son équipe contre Erzgebirge Aue. C'est la 8e fois qu'il trouve le chemin des filets en 2.Bundesliga.

Lacroix nouvelle tête de Turc ?

07/12 10:39
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En fin de contrat en juin prochain et n'ayant joué que trois petits matches avec la réserve cette saison, Léo Lacroix intéresse plusieurs clubs turcs selon Foot Mercato. "Cinquième de Süper Lig, Kasimpasa devrait formuler prochainement une offre de contrat à l’international suisse." Pour rappel, l'ancien milieu de terrain des U19 stéphanois Kubilay Aktas (24 ans)  a évolué deux saisons dans ce club. 

On en a mis quatre à Nice, que devient Katranis ?

07/12 10:25
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L'amusante question posée par le potonaute Jelp sur notre forum méritait bien une réponse !

Sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2022, le latéral de 21 ans a marqué un but, délivré une passe décisive et mangé quatre biscottes en onze matches disputés cette saison avec Atromitos (sept en championnat grec, quatre lors des tours préliminaires de l'Europa League).

Supervisé par Sainté il y a trois semaines lors de sa victoire en Ecosse avec les Espoirs, le gaucher n'a plus joué en club depuis que l'entraîneur Sawas Pantelidis a succédé sur le banc à Yannis Anastasiou suite à la défaite du 10 novembre dernier contre l'Olympiakos.

Avant-hier, le site grec Page News nous a appris que le Panathinaikos songerait à lui au cas où les négociations sur la prolongation du contrat de l'Argentin Emanuel Insua n'aboutiraient pas.

Pour rappel, cet autre club vert compte actuellement deux anciens joueurs stéphanois dans ses rangs : Yohan Mollo (1 buts en 6 matches)... et le baiseur baisé Anthony Mounier, qui n'a pas joué la moindre rencontre cette saison !

Un ancien vilain passé par la case prison de la Talau

07/12 09:20
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Dans la dernière édition du Parisien, l'ancien défenseur des vilains Ghislain Anselmini évoque son passage par la case prison de la Talau (impliqué dans l'enlèvement de Fabrice Fiorèse, il avait été condamné à cinq ans de prison ferme pour complicité de vol avec arme et participation à une association de malfaiteurs). 

"Tout cela a été très dur, la prison est une épreuve où tu apprends à survivre. En plus, j'ai d'abord été détenu à Saint-Etienne. Pour un ex-joueur lyonnais, ce n'est pas idéal. Mais par rapport à mon passé de joueur professionnel et mon comportement en prison, j'ai ressenti une forme de respect en détention. Le mental de sportif de haut niveau m'aide. Je suis désormais dirigeant à Lyon-Duchère. J'attends de recevoir un document m'autorisant à assister Laurent Roussey. Il fait partie de ceux qui m'ont tendu la main."

Chergui retrouve Michon

07/12 08:41
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Kamel Chergui, qui a joué pas mal de fois à Michon lors de ses vertes années, s'apprête à retrouver ce stade avec Le Puy (lanterne rouge de N1) contre Côte-Chaude (R2). Avant ce match du 8e tour de Coupe de France, l'ancien milieu de terrain stéphanois s'est brièvement confié au Progrès.

"J’ai joué 13 saisons à l'ASSE. J'espérais passer pro mais ça fait partie du football, c’est comme ça. Ça m’a permis d’apprendre. C’était une belle expérience. La finale de Coupe Gambardella en 2012 contre Nice, ça fait partie de mes meilleurs souvenirs. Même si on perd la finale, ça reste un beau parcours. Je suis resté en contact avec d’anciens coéquipiers comme Pierre-Yves Polomat ou David Douline."

L'ex-capitaine de l'équipe réserve de l'ASSE espère retrouver son club formateur lors des 32e de finale, dont le tirage au sort sera effectué à Rennes le lundi 9 décembre à 20h45 (à suivre en direct sur Eurosport 2).

David contre Goliath (2)

07/12 08:15
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Comme le rapporte Le Progrès, l'entraîneur rémois David Guion a évoqué hier la réception de l'ogre stéphanois. Extraits.

"L’ASSE est aujourd’hui une équipe du top 5. On le voit avec son budget qui dépasse les 100 M€. J’ai eu la chance de faire partie de ce club historique, populaire et d’y occuper des postes très différents. Mon expérience stéphanoise me sert encore aujourd’hui. Mon souvenir le plus fort, c'est le retour des Verts en coupe d’Europe après 26 ans de disette

Claude est un bâtisseur. Ce qui est paradoxal aujourd’hui c’est que lorsqu’on construit, on prend son temps et là, c’est une construction expresse. Depuis deux mois, l’ASSE a un gros appétit. C’est un juste retour des choses au regard de son budget et de la qualité de son effectif. Claude peut faire trois équipes.

Claude a réussi un bon mixte entre les cadres et des jeunes du centre qui se révèlent. Il peut du coup s’appuyer sur plein de ressorts. C’est une équipe imprévisible techniquement et tactiquement. Mais on va tout faire pour essayer de la battre. Mes joueurs aiment ce défi de se confronter aux cadors de la L1."

Ils l'ont prouvé en faisant chuter de nombreuses équipes de haut de tableau cette saison (QSG, OM, LOSC, MHSC, Stade Rennais). Les Verts sont prévenus !

Papy reprendrait bien une coupe !

06/12 21:25
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Ouest-France a publié aujourd'hui une sympathique conversation à Larmor-Plage entre le capitaine lorientais Fabien Lemoine et le milieu pontivyen Damien Le Divenah avant le derby morbihannais qui les opposera demain en Coupe de France. Extraits.

Damien Le Divenah : J’ai 24 ans, mais cela fait cinq ou six ans que j’ai des cheveux blancs. Tout de suite, les copains m’ont surnommé « Fabien Lemoine » (rires), aussi parce que je suis milieu défensif. Depuis ce jour, je m’intéresse à ton parcours. Quand tu es arrivé à Lorient, il y a deux ans, je me suis dit qu’on pourrait s’affronter en Coupe de France. Et voilà, c’est le destin !

Fabien Lemoine : Tu as de la chance, moi, j’ai des cheveux blancs depuis mes 13 ans ! Maintenant, je cherche les noirs… (sourire). Quand j’étais à Rennes, j’avais fait une teinture. Mais une fois, le coiffeur avait mal dosé, et je m’étais retrouvé avec une couleur foncée, mais pas noir. Là, j’ai dit stop ! J’ai laissé la nature faire le boulot. Et dès que je suis arrivé à Saint-Étienne, on m’a surnommé « Papy ». Même le coach Galtier s’y est mis !

(...)

Fabien Lemoine : J’ai fait plusieurs finales au Stade de France : Guingamp - Rennes en 2009 , une ambiance de fou avec deux clubs bretons, mais un match que j’avais perdu. J’ai un superbe souvenir de 2013, où je bats mon ancien club, Rennes, avec Saint-Etienne. Le stade était aux trois quarts vert. Les extras, le lendemain, le défilé en ville, c’était top…

Damien Le Divenah : Après, vous avez joué la Coupe d’Europe. Je t’ai aussi découvert grâce à cela car un de mes copains étudiants, à Saint-Brieuc, où j’étais en licence, était fan des Verts. Du coup, on regardait ensemble les matches, le jeudi soir. C’était comment la Coupe d’Europe ?

Fabien Lemoine : On a joué Manchester, la Lazio, l’Inter Milan,… Franchement, c’est un palier au-dessus. L’arbitrage est top aussi. Du très haut niveau. Et puis, il y a beaucoup de respect.

David contre Goliath

06/12 20:59
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Comme le rapporte France Bleu Champagne Ardenne, l'entraîneur rémois David Guion a évoqué aujourd'hui la réception de son ancien club programmée ce dimanche à 15h00. 

"Cela va faire cinq mois que le championnat a commencé. Je pense que c'est le moins bon moment pour affronter l'AS Saint-Etienne depuis cinq mois ! Ils sont en pleine bourre, en pleine réussite. Là, ils viennent de faire leur meilleur match depuis le début de la saison en en mettant quatre à Nice. Ils sont dans une super dynamique. L’équipe change de moitié chaque week-end et elle performe. Ils ont un effectif de quantité et de qualité avec des jeunes et des anciens. Claude en est à son 30e joueur utilisé, il peut faire trois équipes ! Mais à nous comme on a l'habitude de le faire face à ces équipes de renom, d'être à la hauteur."

Après avoir terrassé l'OM (le 10 août) et le QSG (le 25 septembre) mais aussi le LOSC (le 1er septembre) et le Stade Rennais (le 6 octobre), David tentera de battre un autre Goliath lors de cette 17e journée de L1.

Le Griezmann guinéen rêve de l'ASSE

06/12 20:33
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Le Parisien a mis aujourd'hui à l'honneur l'attaquant Pascal Leno (22 ans), qui s'apprête à défier Evreux (N3) avec Linas-Montlhéry (R1) au 8e tour de Coupe de France. Extraits.

"Originaire de Kissidougou, au sud de la Guinée, Pascal Leno était surnommé "Griezmann" lorsqu'il s'est révélé à 17 ans en première division avec le Soumba FC de Dubréka, un club situé à une soixantaine de kilomètres de la capitale Conakry. " Les supporteurs m'ont appelé comme ça au début et ça m'est resté, sourit-il. Ils trouvaient qu'on avait des ressemblances dans le jeu. J'aime bien Griezmann, surtout que mon équipe préférée c'est le Barça mais je préfère Messi". En France, l'attaquant supporte Saint-Etienne car "Pascal Feindouno a joué là-bas. Et d'ajouter : "Mon rêve absolu serait de porter moi aussi un jour le maillot vert."

Bergessio forte tête

06/12 19:42
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S'il n'aura claqué que 10 pions (dont 5 en L1) lors de ses 57 matches sous le maillot vert, Gonzalo Bergessio (35 ans) enfile les buts comme les perles dans le faible championnat uruguayen. L'ancien flop offensif stéphanois a marqué vendredi dernier de la tête son 23e but en 39 matches disputés cette année avec le Nacional Montevideo, victorieux 4-3 contre Rampla Juniors.

Des retours à la Puel

06/12 17:38

 

Comme on peut le découvrir sur les images de l'entraînement proposées par le site off, Whabi Khazri et Yohan Cabaye se sont entraînés aujourd'hui, en marge du groupe.
Si on ne peut pas en conclure qu'ils seront aptes pour le déplacement à Reims dimanche (15h), il semble bien que leur retour soit imminent.
On notera également que Kolo, Nordin, Palencia ou encore Gabriel Silva non convoqués dans le groupe contre Nice, ont participé normalement à l'entraînement. On peut donc espérer que Claude Puel ait le choix pour constituer son groupe demain soir.

Stéphanie arbitrera les Stéphanois (3)

06/12 14:41

C'est Stéphanie Frappart qui a été désignée pour siffler la confrontation entre les Verts et Reims le dimanche 8 décembre à 15h00 au stade Auguste Delaune. Elle sera assistée par Hicham Zakrani et Frédéric Hébrard tandis que Frank Schneider et Abdelali Chaoui seront dans ce putain de camion.

 

Toujours pas emballés (2)

06/12 10:38

Les Verts s’apprêtent hélas à quitter l’Europe avant l’hiver, et ce pour la 2ème fois en 4 phases de poules de l’Europa League disputées lors des 6 dernières saisons.

Peu emballé le public de GG a néanmoins été plus présent que lors des deux dernières éditions. Ainsi avec 26 234 spectateurs en moyenne cette campagne est nettement au dessus de celle de 2016 (22 621), et légèrement supérieure à celle de 2015 (25 454).
En revanche, en 2014, le public pour les retrouvailles après six ans de disette, s'était déplacé en masse dans le chaudron avec une moyenne de 31 462 spectateurs.

Ironie du sort, les Verts ne sont pas sortis des poules lors des deux campagnes ayant attiré le plus de monde dans le Chaudron.

Détail des affluences des quatre campagnes :

2019
28 573 contre Oleksandria
24 815 contre Wolfsbourg
25 315 contre La Gantoise

2016
23 258 contre Anderlecht
22 855 contre Qabala
21 750 contre Mayence

2015
22 826 contre Rosenborg
24 582 contre Dniepro
28 954 contre Lazio

2014
29 769 contre Qarabag
36 411 contre l’Inter
28 207 contre Dniepro

WhoScored ? Bouanga et Fofana !

06/12 08:18

WhoScored met deux des buteurs verts d'avant-hier mais aussi le latéral droit stéphanois dans l'équipe type de la 16e journée de L1.

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Loïc salue l'artiste

06/12 07:30
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Dans la dernière édition du Progrès, le numéro 24 de l'ASSE rend hommage au numéro 21.

"Il est capable de faire basculer un match par ses prises de balle. C’est rare les joueurs comme lui. Un match se joue souvent sur un éclair, sur le talent. Romain, il l’a. Il a joué à un poste qui lui va bien, un peu électron libre. En meneur de jeu, il peut se promener et se projeter devant le but. Il a été décisif. C’est lui qui a fait le meilleur début de saison. Il a porté un peu l’équipe. C’est vraiment un joueur de talent. Un artiste."

Dans le même quotidien, notre gai Luron répond à son capitaine.

"Un artiste… peintre ? Plus sérieusement, je préfère que Loïc dise ça plutôt qu’il me traite de bourrin. A la base je suis un joueur excentré. Meneur de jeu ce n’est pas mon poste de prédilection mais j’essaie de faire du mieux que je peux. Je suis très content du match, d’avoir trouvé des automatismes, des relais. J’ai pris du plaisir avec les copains."

La 300e du capitaine

06/12 07:14
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Comme l'ont relevé les potonautes BLOC42 et sam42 Loïc Perrin a porté pour la 300e fois en L1 le brassard de capitaine avant-hier contre Nice.

Roby fana de Hamouma et Fofana

06/12 07:06
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Dans la dernière édition du Progrès, Robert Herbin met à l'honneur deux joueurs de l'ASSE et en encourage un troisième.

"Romain Hamouma avait envie de bien faire. C’est un joueur qui a de la qualité. Il est important pour l’équipe. Wesley Fofana a lui aussi été exemplaire. On peut presque dire que c’est déjà un monument. Est-ce qu’il peut être le futur Saliba ? Les joueurs ont leurs qualités personnelles. Faire des comparaisons, ce n’est pas ma tasse de thé. Beric a raté une occasion mais cela arrive à tout le monde. Il ne faut pas lui en vouloir. Il doit toujours être à l’affût. C’est un rôle assez ingrat. Il faut l’encourager."

Nanard cherche des dollars (9)

06/12 06:55
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"Jim Ratcliffe réside à Monaco et la Côte d’Azur a sans doute pour lui, beaucoup plus d’attrait que Saint-Etienne. Nice a été vendu 120 millions d’euros ce qui nous a poussé à repenser la valeur de l’ASSE, que j’estime plutôt à 150 millions. Nous continuons à travailler sur le sujet. Il ne faut pas le faire dans l’urgence. Ce sera, pour 2021 ou 2022" déclare Bernard Caïazzo dans la dernière édition du Progrès.

Neal et Allan claquent et gagnent

05/12 23:33
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Auteur de son 5e pion de la saison en Premier League, Neal Maupay a inscrit ce soir à Londres le second but de la victoire (2-1) de Brighton contre Arsenal, Pierre-Emerick Aubameyang étant resté muet. Les Mouettes en profitent pour quitter la zone rouge et plonger un peu plus les Gunners dans la crise.

De son côté, Allan Saint-Maximin a enfin ouvert son compteur buts (de la tête !) avec Newcastle, victorieux 2-0 sur le terrain de Sheffield United.

Sainté faut mariner Neymar

05/12 22:10
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Buteur contre Nantes hier soir, Neymar a marqué contre 19 des 20 clubs de L1 qu'il a affrontés. Comme le souligne la Pravda, l'ASSE est la seule équipe à lui avoir résisté. "Un exploit à relativiser, quand même, puisque le Brésilien n'a joué qu'1 match face à l'ASSE en Ligue 1, à ses débuts en France, en août 2017" précise le quotidien sportif. Pour rappel, le le numéro 10 du QSG est attendu à GG le 15 décembre prochain en match de clôture de la 18e journée.

Hamouma prêt à jouer la prolongation ?

05/12 21:47
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En fin de contrat en juin 2021, Romain Hamouma (32 ans et demi), qui a claqué hier son 52e pion en 263 matches disputés sous le maillot vert, a été questionné ce soir par RMC sur une éventuelle prolongation et sur son association avec Denis Bouanga.

"Je n'ai pas d'idée sur ce que je veux faire. On a changé de coach, on a changé de directeur général, je ne sais pas du tout pour l'instant comment ça se passera. Moi de mon côté je vais travailler pour que le club se positionne dans la meilleure des positions à la fin de la saison. Après on verra ce qui se passe. S'il y a une prolongation, il y aura une prolongation. S'il n'y en a pas, on verra ce qui se passera par la suite.

Denis Bouanga est un vrai joueur de foot, on le sent, en plus il est disponible, il est en pleine bourre, en pleine confiance. C'est simple de jouer avec lui comme c'est simple de jouer avec beaucoup d'autres joueurs. Je pense aussi à Franck Honorat, Robert Beric, Wahbi Khazri... On a une ligne offensive assez performante. C'est toujours intéressant d'être associé à des joueurs qui ont des qualités techniques et de vitesse pour se projeter. Je prends du plaisir avec tous ces joueurs actuellement."

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