GG n'est plus un potager (4)

27/05 07:58

Qualifié de potager par Galette en 2014, le gazon du Chaudron pointait encore à une piteuse 16e place en 2019 au championnat des pelouses. 9e en 2020, il a encore progressé cette saison. Geoffroy-Guichard pointe en en effet à la 7e place derrière La Mosson, Bollaert, Francis Le Blé, le Parc des Princes, le Vélodrome et le Cochonou Stadium.

Tiens, voilà du Bououden !

27/05 07:25

Apparu à trois reprises chez les Verts en équipe première à l'automne 1988, l'ancien défenseur central Farid Bououden (53 ans), désormais employé à la Métropole de Saint-Étienne, chargé de l’entretien du Furan après être devenu éboueur, s'est brièvement confié au Progrès.

"J’étais fier de jouer pour l’ASSE, Robert Herbin m’aimait bien. Avant le foot, je faisais de l’athlétisme. On me recrutait pour ma “méchanceté”, parce que j’étais dur sur l’homme. Avant on jouait pour essayer de gagner notre vie, aujourd’hui l’argent a tout changé. C’est un autre monde."

Platoche voulait conserver la Coupe d'Europe des Clubs Champions

26/05 23:27

Michel Platini a accordé une longue interview à Jean-Philippe Leclaire dans la Pravda. Extraits.

"J'ai eu cette idée d'un Euro 2020 organisé dans 12 villes et 12 pays. L'UEFA et les pays organisateurs l'ont oublié, ils ne m'ont pas invité. Mes relations avec Ceferin ? Elles n'existent pas. Il fait partie de ces politiques qui n'ont pas joué au football et vivent leur moment de gloire. Si des anciens joueurs comme moi se mettent à côté d'eux, ils n'existent plus.

Il a mal géré la crise de la Super Ligue. Le départ des grands clubs pour fonder leur propre compétition, c'est le seul vrai danger récurrent que doit gérer l'UEFA. Ça fait 40 ans que les grands clubs veulent partir. Quand on est président de l'UEFA, il vaut donc mieux anticiper plutôt que de se retrouver devant le fait accompli et traiter les dirigeants de ces clubs de "lâches", de "serpents" ou de "scorpions" comme l'a fait Ceferin, c'était ridicule.

Le projet de Super Ligue s'est effondré aussi vite, en moins de 48 heures parce que ses responsables ont fait une communication de merde, que les médias étaient contre, et que les supporters, notamment anglais, ont été comme d'habitude, c'est-à-dire formidables. Les entraîneurs aussi ont été très bien. Surtout Pep Guadiola, il est toujours formidable.

La nouvelle réforme de la Ligue des champions, c'est d'une bêtise sans nom : ils vont encore allonger la phase de groupes qui n'intéresse déjà personne. À l'UEFA, c'est depuis longtemps la philosophie de certains : toujours plus d'argent. La Ligue des champions a été créée par  Johansson. Moi, j'étais contre. Je trouve que la Coupe d'Europe uniquement avec des champions et des matches couperet, ça reste la meilleure formule.

Mais quand les clubs vous disent qu'ils veulent plus de matches et ont besoin d'argent, il faut en tenir compte. Quand je suis arrivé à la tête de l'UEFA, mon idée c'était avant tout de favoriser les champions de certains pays par rapport aux quatrièmes d'autres pays. J'ai essayé de trouver un compromis, sans tout révolutionner, parce qu'il y avait aussi un système économique à respecter.

La Coupe du monde tous les deux ans telle que l'envisage aujourd'hui la FIFA ? C'était déjà le rêve de Blatter. Pas le mien. Parce que la Coupe du monde tous les quatre ans, c'est l'histoire. Ce qui est rare est précieux. Contrairement à ce que pensent la FIFA et l'UEFA, le football ne leur appartient pas. Au congrès de l'UEFA organisé en Israël, Shimon Peres avait déclaré : "Jérusalem est une flamme. Le football l'est aussi." On l'a vu avec l'échec de la Super Ligue, grâce aux supporters, que cette flamme, elle ne s'éteint pas comme ça.

J'ai juste une vie extraordinaire. Même dans ma cellule, en garde à vue, chez les flics, je rigolais tout seul, je me disais : "Mais c'est extraordinaire, tout ce qui m'arrive !" Quand je raconterai ça à mes petits-enfants, ils auront les yeux grands ouverts ! Dans la vie, si vous voulez vraiment apprécier les bons moments, il faut aussi accepter d'en vivre des plus difficiles.

J'ai été placé deux fois en cellule. La première fois, c'était à midi, quand les enquêteurs déjeunaient. Mais je n'étais pas tout seul. Il y avait un autre gars, un Ukrainien. Il m'a reconnu et il a voulu un autographe. On a demandé un papier et un stylo aux enquêteurs qui nous les ont donnés. L'Ukrainien était content, il m'a dit : "Prison en France, mieux que prison Ukraine !" (Rires.)

Pour la deuxième pause des enquêteurs, à 17 heures, je me suis à nouveau retrouvé en cellule, et là, j'étais seul. Je me suis allongé sur le banc et je rigolais. Il doit y avoir des caméras là-dedans, et si les enquêteurs me regardaient, ils devaient penser que j'étais complètement fou ! Les gens pensent ce qu'ils veulent, mais comme je n'ai rien à me reprocher, que j'ai la conscience tranquille, ils peuvent toujours chercher, ils ne trouveront jamais. Je suis et j'ai toujours été incorruptible."

Kastendeuch revient sur ses vertes années

26/05 22:38

Dans le dernier numéro de Dessous de Verts à réécouter ici, le coprésident de l'UNFP Sylvain Kastendeuch revient sur ses vertes années (1990-1993). Extraits.

"J’ai forcément un attachement particulier à Saint-Etienne car je n’ai pas fait 36 clubs. Je n’ai pas été dépaysé du tout quand j’ai quitté Metz pour Saint-Etienne. Je suis né à Hayange dans le bassin sidérurgique mosellan, avec Sollac, les grosses usines des hauts fourneaux etc. Quand je suis venu à Saint-Etienne et que j’ai vu où était implanté le stade Geoffroy-Guichard, avec la fin de cette aventure industrielle, forcément j’ai baigné un peu dans la même atmosphère. C’est peut-être aussi inconsciemment ce qui a participé au choix au-delà du fait que tout petit avec l’épopée des Verts l’ASSE était déjà mon club préféré. Mes parents n’avaient pas la télé, pour voir les matches des Verts on traversait le village pour aller chez un oncle. Tout ça reste gravé en moi. J’étais fan également de l’Ajax, Ruud Krol était mon idole.

Le président André Laurent m’a convaincu avec un très beau discours de venir à Saint-Etienne. Il vendait le renouveau des Verts, le fait que le club allait rebondir. On était quand même pas très loin des années glorieuses, une dizaine d’années s’étaient passé, ce n’était quand même pas un gouffre comme ça peut l’être maintenant.  Je suis venu pour ce challenge-là. La première année a été un peu compliquée car on a joué le maintien alors qu’on avait l’ambition de jouer les places européennes. Ça a été une année super compliquée, on s’est maintenu tant bien que mal. La deuxième année on a progressé, la troisième on a échoué de très, très peu à la fois en Coupe de France car on a perdu une demi-finale de Coupe de France à domicile et en championnat on où finit seulement quelques points derrière les places européennes.

L’engouement populaire, la notoriété du club… Il était tellement populaire partout en France qu’il ne manquait pas grand-chose pour qu’il retrouve le tout haut du tableau. Il y avait cette ambition de retrouver ce qu’on avait pu suivre de l’extérieur dans les années 70 et au début des années 80. Je ne compte que 9 sélections en équipe de France, je n’étais pas hyper doué, je n’étais pas une star du championnat. Je n’ai pas de regret à avoir. Au poste de libéro, j’étais en concurrence en équipe de France avec des joueurs beaucoup plus armés que moi physiquement. J’étais quelqu’un de plutôt léger, plutôt technique. Je manquais de densité physique pour le niveau international.

Le bilan que je dresse de mon passage est très positif. Quand André Laurent a été remplacé et que Larqué et Guichard, l’un des héritiers de Casino, ont repris le club, comme j’étais capitaine, je faisais partie de ceux qu’il fallait écarter. C’est bien dommage de n’avoir pas pu honorer ma 4e année de contrat. Ils m’ont remplacé pendant l’été. Le microcosme local se posait beaucoup sur ce choix parce qu’avec Jean-Pierre Cyprien on formait une bonne charnière, on était d’ailleurs la meilleure défense avec Christophe Deguerville et quelques autres garçons qui jouaient en défense. Avec derrière Joseph-Antoine Bell dans les buts, on avait une belle efficacité défensive.

Ce qui nous a manqué en 1992-1993, c’était quelques buts, un attaquant. Il y avait Etienne Mendy qui n’était pas dans la plénitude de ses moyens, il nous avait manqué un pouvoir offensif un peu meilleur. Cette année-là, Joseph-Antoine Bell était en concurrence avec Gaëtan Huard, qui a le record de nombre de minutes sans encaisser de but. Tout ça considéré, ça été quand même une grosse injustice, une décision politique de m’écarter, d’autant plus que Jean-Michel Larqué voulait faire venir Laurent Blanc, l’a fait venir alors que jusque-là il jouait milieu de terrain à Montpellier. Il venait de se reconvertir comme libéro.

Pour marquer son arrivée, Larqué voulait recruter Laurent Blanc au même poste que le mien. Il a fait un choix. C’est un peu dommage car on était vraiment tout près. D’ailleurs la demi-finale de Coupe de France qu’on perd à domicile contre Nantes, c’est ce match-là qui a fait basculer le destin d’André Laurent et le mien du coup. Cet échec a donné du grain à moudre à nos opposants et à ceux qui voulaient reprendre le club. Je ne suis pas parti tout de suite car il me fallait trouver un club.  Il y avait une forme de pression dans l’entourage et d’incompréhension par rapport à ma situation. On aurait pu faire un axe avec Laurent Blanc, Cyprien et moi, ça aurait été pas mal. Mais Larqué voulait se débarrasser de moi car j’incarnais beaucoup le projet d’André Laurent.

J’avais une affinité particulière avec Lubomir Moravcik. Le courant est bien passé entre nous. Je garde un très bon souvenir de Lubo. Un très bon garçon, à tout point de vue. C’était u technicien hors pair mais aussi physiquement bien armé. Il était très complet. Et puis c’était une crème de garçon, qui a très vite voulu apprendre le français, qui s’est très vite intégré. C’était également un boute-en-train. De temps en temps, je le faisais qu’avec lui d’ailleurs, on se retrouvait le matin pas loin du stade pour boire un café avant l’entraînement. On refaisait le monde, on s’entendait très bien. Il y avait un gros respect entre nous. On s’est bien trouvés, à la fois au niveau de la personnalité et sportivement aussi."

Moueffek joue la prolongation

26/05 17:44

Comme l'a annoncé le journaliste Fabrice Hawkins, Aïmen Moueffek a prolongé ce mercredi à 15h00 son contrat avec l'ASSE jusqu'en 2024. Le Viennois de 20 ans a joué cette saison 20 matches officiels sous le maillot vert dont 7 en tant que titulaire.

Une saison très positive pour Aouchiche

26/05 14:52

Ayant joué 35 matches officiels sous le maillot vert dont 21 en tant que titulaire, Adil Aouchiche fait le bilan de sa première saison stéphanoise dans Le Parisien. Extraits.

"Sur le plan de l’apprentissage, de l’expérience, de la confiance qu’on m’a accordée, j’ai vécu une saison très positive. On a traversé beaucoup de moments difficiles et vivre cela à 18 ans m’a fait grandir. J’en avais besoin. J’aurais aimé faire mieux, avoir plus de statistiques. Je travaille beaucoup, on veut me faire progresser, le staff est derrière moi… J’ai joué énormément, c’est magnifique. J’ai l’impression d’avoir énormément progressé. J’ai trouvé ce que j’étais venu chercher. J’ai trouvé le club, l’équipe, le coach qu’il me fallait, qui avait un projet pour moi. Je suis là pour jouer et acquérir de l’expérience. Aujourd’hui, je suis très fier et très content d’avoir ça. J’espère que je vais en faire encore plus.

Il est bien sûr plus simple de percer à Saint-Etienne qu’au PSG qui joue la Ligue des champions, a de grosses exigences, un effectif de stars… C’est un club qui est sous pression permanente. Quand un coach arrive, il doit gagner tous ses matchs. Je ne dis pas que le PSG ne fait pas confiance aux jeunes, mais la concurrence y est très rude. Pour un jeune, s’imposer au PSG, ça demande du temps. Libre à chacun de le prendre ou pas. Moi, j’ai fait le choix de partir à Saint-Etienne parce que, tout en prenant mon temps, je pouvais avoir ce que je voulais plus vite.

Quand le très beau projet de Saint-Étienne m’est tombé dessus, j’ai bien réfléchi. Et quand je me suis décidé, j’ai foncé tout droit, sans me poser de question. Je n’ai aucun regret d’avoir quitté Paris. J’ai beaucoup joué pour mon âge. Je progresse beaucoup plus ici dans les secteurs que je devais améliorer. Je suis dans un club qui, contrairement au PSG, ne traverse pas ses matchs dans un fauteuil. Ici, c’est un peu plus dur, chaque ballon est important, il faut savoir le garder, apprendre à être dur au contact, prendre du muscle…"

Saadi adieu à Strasbourg

26/05 14:10

Débarqué à l'été 2017 en Alsace, Idriss Saadi quitte définitivement Strasbourg 4 ans plus tard.
Arrivé à 29 ans en fin de contrat, il n'a pas été renouvelé par un club où son parcours a été compliqué.
Après une première saison correcte (26 matchs dont 10 titularisations et 4 buts), il vit une deuxième saison quasi blanche (opération du tendon rotulien en octobre 2018).
Prêté l'an dernier au Cercle Bruges, il y retrouve un peu de temps de jeu (16 matchs) et marque à trois reprises.
Revenu à Strasbourg l'été dernier, il y accomplit sa saison la plus pauvre en temps de jeu (7 apparitions en Ligue 1, aucune titularisation et aucun but).
Celui qui avait particulièrement brillé avec Clermont (18 buts en 39 matchs entre 2013 et 2015 en Ligue 2) et Courtrai (16 buts en 30 matchs en 2016/17) devrait, vu son parcours et son statut de joueur libre, avoir quelques prétendants.

Green et Sow jouent la prolongation

26/05 12:21
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L'ASSE a fini par officialiser hier et aujourd'hui les prolongations de contrat déjà actées depuis plusieurs semaines du Bleuet Etienne Green (8 matches officiels en équipe première cette saison) et de l'international guinéen Saidou Sow (16 matches dont 11 en tant que titulaire). Cachottier, le club n'a pas cru bon de préciser la durée desdistes prolongations.

Mignot encense Galette

26/05 08:02

Dans la dernière édition de l'hebdomadaire seinomarin Le Courrier Cauchois, Jean-Pascal Mignot encense son ancien entraîneur stéphanois. Extraits.

"Quand il m'a appelé, j'étais en vacances chez des amis. Je pensais finir ma carrière à l'AJA, mon club formateur. Mais je me suis laissé convaincre et j'ai rejoint les Verts. Ses paroles sont restées gravées dans ma mémoire. Il souhaitait bâtir un groupe avec des joueurs qui connaissaient la L1 afin d'être tout de suite dans le bain. Le coach a su créer un collectif, ce qui a permis de remporter la Coupe de la Ligue en 2013. Il ne faut pas oublier qu'il a repris l'équipe de Lille alors qu'elle était 18e en Ligue 1. Il a su responsabiliser son groupe comme il l'avait fait avec nous. Il a confié les clés à des cadres. Je ne suis pas surpris de l'avoir vu s'appuyer sur Burak Yilmaz, José Fonte ou Benjamin André.

On échange encore par textos. Il m'a fait vivre des trucs incroyables. Il a beaucoup compté sportivement pour moi. J'ai évolué sous les ordres de Guy Roux et Jean Fernandez mais c'est l'entraîneur le plus complet que j'ai eu. Ce n'est pas une question de valeur mais de génération. Christophe Galtier débutait alors comme entraîneur principal mais il avait déjà un potentiel de management incroyable.

Au bout d'un an et demi à Saint-Etienne, mes performances étaient moins bonnes. Je vieillissais. Loïc Perrin avait été replacé derrière. Kurt Zouma sortait. Je jouais moins mais Christophe Galtier a su me garder dans le groupe. Pourtant, un cadre qui perd du temps de jeu, ce n'est jamais facile à gérer. Il venait souvent discuter avec moi pour savoir comment je sentais les choses. Il me parlait après l'entraînement. Il a su me valoriser malgré la situation et me donner un rôle dans le vestiaire. Il a mis deux défenseurs centraux sur le banc en finale de la Coupe de Ligue. Il pouvait pourtant me laisser en tribunes…

Christophe Galtier mérite ce titre de champion de France. C'est un perfectionniste, un passionné, un entraîneur à l'écoute, dans l'échange. A Saint-Etienne, on sentait déjà qu'il pouvait aller très haut. On travaillait beaucoup à la vidéo. On adaptait nos sorties de balle en fonction de l'adversaire. On avait, avec le staff, des entraînements individualisés, techniquement et physiquement. Cette équipe lilloise a la meilleure défense du championnat mais c'est aussi celle qui a pris le moins de cartons rouges. Tactiquement, c'est précis, préparé et millimétré. Christophe Galtier est de la trempe des grands, Klopp ou Guardiola. Comme eux, il sait être proche des joueurs tout en leur mettant une bonne secouée quand il faut".

Féry évoque le matelas stéphanois

26/05 07:34

 

Le président lorientais Loïc Féry s'exprime dans la dernière édition du quotidien Ouest-France. Extraits.

"Il y a encore énormément d’incertitudes sur l’environnement sanitaire, la question des droits TV qui n’est pas finalisée, pour tous les clubs, le rendez-vous avec la DNCG en juin va être important. Le maintien, c’est notre petite victoire cette année, mais cela reste une saison extrêmement difficile au niveau financier, il ne faut pas se le cacher.

J’ai été un des premiers présidents à jouer cartes sur table et à rendre publique la perte prévisionnelle qui était estimée à 25 millions d’euros. Depuis, on a pris des mesures d’économie, les joueurs ont fait des efforts financiers, on a eu quelques bonnes surprises, notamment grâce à la performance d’Illan Meslier à Leeds, qui ont activé certains bonus.

L’atterrissage en juin sera une catastrophe, mais on sera plus vraisemblablement sur une perte entre 15 et 20 millions d’euros. .Quand vous attendez 35 millions d’euros de droits TV et que vous arrivez à 17 millions, c’est compliqué. On a pris des mesures dures, on a gelé des investissements, on a mis en pause une partie des travaux en cours, on a demandé aux joueurs et aux salariés de faire des efforts, sans contrepartie.

On a réalisé quasiment 4 millions d’euros d’économie sur la saison. On a construit un budget qui tient la route pour la saison prochaine, on était à 55 millions lors de la précédente saison, 51 millions avec les économies réalisées, on sera entre 42 et 47 millions d’euros pour le prochain exercice. On est dans un environnement de marché qui reste un environnement compliqué et déprécié, je n’attends pas cet été monts et merveilles du marché des transferts.

Par contre, on sort déjà d’une année sans vente, puisqu’il n’y a pas eu de vente l’été dernier, ni en décembre. Les clubs qui sont le moins en difficulté cette année sont des clubs qui ont eu la chance de faire une ou deux ventes l’été dernier comme Saint-Etienne, Brest, Reims, Strasbourg. Ils se sont construit un petit matelas même si leur situation reste difficile.

Dans l’idéal, comme tous les ans, il faut qu’il y ait une ou deux ventes. Terem Moffi, on compte sur lui et c’est un joueur qui peut progresser l’an prochain. Fabien Lemoine est en fin de contrat, il y a des discussions en cours."

100% Batlles

25/05 23:04

Gardant un oeil attentif et intéressé sur les jeunes Verts qu'il a connus à l'ASSE, Laurent Batlles s'est longuement confié ce soir sur les ondes de France Bleu Saint-Etienne Loire. On vous a intégralement retranscrit les propos de l'entraîneur troyen, sacré il y a quinze jours champion de France de L2.

"La force de Claude Puel cette année a été d’intégrer beaucoup de jeunes sans la compétition de jeunes. Il faut savoir que la plupart des jeunes cette année n’a pas joué. La plupart du temps quand on intègre les jeunes c’est qu’on voit leurs performances chez les U17, chez les U19 et en réserve. Je pense qu’il a beaucoup intégré les jeunes à l’entraînement pour pouvoir les jauger et après les mettre sur le terrain. À partir du moment où on ne met pas les jeunes sur le terrain, on ne peut pas savoir s’ils ont la capacité de jouer. Ça a coûté malgré tout certains points comme l’a dit Claude mais au bout du bout il y en a qui se sont aguerris, il y en a qui ont trouvé leur place. C’est beau de voir dans ce club-là autant de jeunes joueurs qui ont joué.

Dans le fonctionnement que j’avais au centre de formation il y a deux ans, j’étais l’entraîneur de la N2 mais tous les mercredis après-midi, j’avais des jeunes joueurs sur des spécifiques comme Yanis Lhery, qui avait 15 ou 16 ans. C’est important que tout le monde connaisse tout le monde pour que personne ne soit laissé de côté. On échangeait sur les qualités des joueurs et ce sur quoi ils avaient besoin de travailler. C’était un conglomérat de personnes, on était dans un open space, on se parlait, on essayait d’avancer ensemble. Ce qui est fait aujourd’hui est fait de façon collective, collégiale.

Mahdi Camara est l’un des joueurs avec Wesley Fofana que j’ai eu le plus souvent au départ quand on était en N3, il a vécu aussi toute l’épopée qu’on a eue quand on est monté en N2. Il faisait partie des joueurs cadres de mon équipe avec Wesley. Ce qui m’a impressionné avec Mahdi cette saison, c’est qu’il a discipliné son jeu. Il était par moment en réserve un peu tout fou, ça partait un peu dans tous les sens, il y avait beaucoup d’accrocs avec l’adversaire.

On voit que Mahdi a muri sans perdre ses qualités de gratter des ballons, de gagner des duels. Il va falloir qu’il progresse malgré tout dans le jeu vers l’avant et le fait de marquer des buts. Il a les capacités de le faire mais le coach Puel lui a certainement demandé de rester un peu plus en place et de tenir la baraque car il avait besoin de ça aussi. Peut-être le coach Puel lui a donné le brassard pour se canaliser. Il a aussi le brassard pour tout ce qu’il doit apporter à l’intérieur de ce groupe jeune. C’est quelque part un ancien du club, ça fait un moment qu’il est là, il a une légitimité.

Tous les joueurs de mon équipe jouaient avec la Gambardella et parfois j’avais des matches alors que la Gambardella jouait en même temps, j’étais obligé de piocher dans les équipes en-dessous pour pouvoir essayer de se maintenir. On a souvent essayé de prendre Lucas Gourna mais on n’avait pas le double surclassement tellement il était jeune. Il montrait tellement de maturité dans son jeu et dans la vie de tous les jours. Il m’a fait penser un peu à Kurt Zouma quand il est arrivé dans le groupe pro et que j’ai joué avec lui. Il avait 16 ans et demi mais on avait l’impression que ça faisait 10 ans qu’il jouait. Lucas, c’est un peu la même chose.

Lucas joue sans pression, il fait des bons choix, le coach le met à bon escient pour ne pas non plus le griller. Il était déjà capitaine en équipe de France, il a été surclassé une catégorie au-dessus. Il n’y a pas de fumée sans feu, il montre certaines choses, de belles choses. Après, il faut que ces jeunes joueurs montrent dans la durée. Ce qui fait sa force, c’est que lui, ce n’est pas un match. Ce n’est pas un "one shot", il est régulier sur ses matches et c’est toujours important pour un jeune joueur.

Etienne Green, je l’ai d’abord connu en U15 déjà car c’est un 2000. Il était en concurrence avec Nathan Cremillieux, avec Ryan Bouallak aussi qui est un 99. Après Etienne s’est vite entraîné avec l’équipe réserve. Pour moi c’est une grosse surprise Etienne. Je savais que c’était quelqu’un d’un peu renfermé sur lui, qui montre beaucoup de maturité. On le voit dans ces matches, il est posé. Ça on le savait. Mais dans les entraînements, à l’époque, on se disait : «il faut qu’il aille chercher autre chose. » Quand on voit ce qu’il a fait… Il a fait de très bons matches !

Il n’a pas trop joué en jeunes, il n’était pas particulièrement titulaire. Il a eu des bouts de match, il a fallu lui donner du temps de jeu. Pour l’ASSE c’était important de donner du temps de jeu à tout le monde, on ne peut pas à un moment donné ne pas faire jouer les joueurs. C’est ce que j’ai un petit peu gardé quand je suis monté à Troyes. Les entraînements ne remplacent pas les matches. Etienne en avait besoin et franchement il a fait de belles choses.

Je ne remercierai jamais assez l’ASSE de m’avoir permis de passer mes diplômes tranquillement. À partir des U15, j’ai eu un cursus normal. En U15, j’étais avec Philippe Guillemet. J’ai été ensuite l’adjoint de Thierry Oleksiak en N2. J’ai pris mon temps. J’ai eu la chance aussi d’être dans le staff des pros pendant un an avec Christophe Galtier. On se rend compte après de tout ce qu’il faut mettre en œuvre après pour entraîner des professionnels. On m’a donné la possibilité d’avoir l’équipe de N3, on est remonté en N2. On a vécu une saison difficile, ça m’a fait grandir. Je me souviens qu’on est parti jouer à Blois avec 5 ou 6 joueurs qui n’avaient même pas joué en U19.

Après j’avais dit au club que si j’avais la possibilité de partir dans un club de N1 ou de L2, j’avais envie de me mesurer à autre chose, de connaître autre choses. J’ai été appelé par Troyes, ça s’est fait naturellement. Quand j’étais joueur pro, je n’avais pas conscience de tout ce qu’il y a à gérer en tant qu’entraîneur pro. Je me souviens que sur la fin de ma carrière de joueur à Sainté, je commençais à parler avec Christophe, notamment du fait de vouloir passer mes diplômes. Un jour il me dit : « Putain, je suis crevé, c’est difficile. » Moi je lui dis : « Pourquoi, t’es fatigué de quoi ? »

Quand on est de l’autre côté, qu’on a un groupe de 25 joueurs à gérer, un staff à gérer, le médical, les dirigeants, la communication, le marketing… On se retrouve dans une machine et c’est pour ça qu’il faut tout anticiper. Je ne m’en rendais pas compte quand je jouais. Joueur, on est dans un cocon. On arrive à l’entrainement, on s’habille, on demande ce qu’on a à faire. On fait des petits jeux, on est content. On court, on l’est un peu moins. Mais après, c’est tout ce qu’il y a derrière. La préparation des matches, les vidéos, la préparation des entraînements aussi qui prend du temps.

Christophe Galtier n’est pas quelqu’un qui m’a inspiré mais c’est quelqu’un qui m’a beaucoup apporté. Je l’avais déjà connu à Bastia en tant qu’adjoint. Je l‘ai connu ensuite en tant qu’entraîneur à Saint-Etienne et j’ai été son adjoint. Ce n’est pas particulièrement une inspiration mais je me sers de tout ce qu’il faisait très bien. C’est important. On s’est envoyé des messages tout au long de l’année, je l’ai eu deux ou trois fois au téléphone, on est toujours en contact.

C’est important quand on voit votre équipe jouer qu’on se dise : « elle montre certaines choses, elle a un projet de jeu. » Moi c’est ce que je voulais. A un certain moment, je voulais que mon équipe joue d’une certaine façon, qu’elle mette ne place quelque chose de coordonné, de cohérent. Cette année il y a eu notamment un fait de jeu que j’avais connu en N3 à L’Etrat. Je m’en suis souvenu et ce fait de jeu m’a fait changer un peu mon projet et ma tactique. Ce que je veux c’est qu’on se dise que mes joueurs progressent, qu’ils aillent chercher quelque chose, qu’ils adhèrent à ce qu’on propose.

Aujourd’hui à l’Estac on travaille sur l’existant, déjà, de ce qu’on pense au club et notamment moi de la capacité des joueurs de pouvoir jouer ou pas en Ligue 1. On regarde aussi les desiderata des uns et des autres en fonction des contrats qu’ils ont. On se projette aussi sur le recrutement. C’est quelque chose malgré tout d’assez simple mais le plus dur commence. Quand vous montez, il y un certain niveau d’écart entre la Ligue 2 et la Ligue 1. Il faut arriver à construire une équipe cohérente. Il faut essayer de se maintenir le plus facilement possible mais on voit que le maintien est difficile pour beaucoup de clubs.

Les rumeurs me concernant depuis plusieurs semaines ? Pour l’instant, il me reste deux ans de contrat à Troyes. Je me focalise déjà sur mon club et on verra ensuite ce qui se passera. Je ne vais pas tout commenter sur ce qu’on dit. Il y a des choses qui sont vraies, d’autres non. Je suis très terre-à-terre. Mon rêve, c’est déjà de se maintenir la saison prochaine en Ligue et de faire évoluer mon équipe, de faire évoluer mes joueurs comme j’ai envie de les faire évoluer. Je suis un passionné du football, un passionné de l’entraînement. J’ai la chance aujourd’hui de pouvoir entraîner alors qu’il y a énormément d’entraîneurs qui sont au chômage. Moi je suis très bien avec mes joueurs et mon  staff au quotidien sur le terrain."

Rudi balance

25/05 20:57

Après que sa vilaine équipe a échoué au pied du podium, l'ancien entraîneur stéphanois Rudi Garcia balance dans la Pravda au moment de quitter la banlieue.

"J'ai découvert que quand les recrues brésiliennes ne jouaient pas, Juni n'était pas heureux. Il aurait préféré gagner mais avec ses joueurs. L'avis de Juni était que Jean Lucas était meilleur que Caqueret. Le problème a dû venir de là au départ. Et les choses se sont vite dégradées. On est leaders en décembre... Mais il s'était déjà fâché avec tout le monde, avec Bruno Cheyrou, en qui il voyait peut-être un concurrent. Avec Vincent Ponsot. Et demandez même du côté du centre de formation...

Juni a fait des choses dans mon dos, a parlé aux joueurs dans mon dos, a laissé certains critiquer le coach comme Jean Lucas. Il a manqué d'objectivité et de traitement équitable. Il est trop épidermique, trop à fleur de peau. Il réagissait comme un coach. Depuis novembre, il a mis des coups francs contre son camp. J'admire le joueur mais le directeur sportif a manqué de réflexion avant d'agir.

Une aventure se termine. Comment j'envisage la suite ? On va voir. Il n'y a pas beaucoup de clubs qui m'intéressent. On attendait la fin des Championnats, il y a des contacts. Ce sera un club en C1 ou qui la vise. Mais c'est du 50/50 : je peux aussi ne pas entraîner. Je suis assez difficile sur le projet. Mais je souhaite aussi le meilleur à l'institution OL, son président le mérite."

Galette en pole position pour rejoindre les Aiglons ? (3)

25/05 19:38

Dans une interview accordée à la Pravda, Galette a confirmé qu'il quittait le LOSC et qu'il était courtisé par les Aiglons mais aussi par les vilains et le Napoli. Extraits.

"Ma décision n'est pas liée au classement final du LOSC, si on avait fini quatrième ou septième j'aurais pris la même décision. Je ne veux pas partir sur un succès. Je pars car j'ai décidé qu'au bout de quatre ans, il était temps de partir. J'ai passé huit ans et demi à Saint-Etienne, dont sept ans et demi à la tête de l'équipe, c'était bien. Je pars de Lille avec un résultat incroyable, j'ai besoin d'autre chose. Je ne veux pas tomber dans une routine, dans quelque chose de classique, comme je l'ai connu à un certain moment à Saint-Etienne. Cette usure, en étant toujours dans le même environnement.

Des clubs qui m'ont sollicité, je pense en avoir environ cinq et c'est un gros privilège. Parmi les clubs qui m'ont sollicité, il y en a trois aujourd'hui qui m'intéressent. Lyon, Nice, Naples ? Oui, j'ai une réflexion sur ces trois clubs. Je n'ai signé avec personne et ne me suis entendu avec personne. Mon intime conviction, c'est que je dois arrêter avec le LOSC. Mon parcours fait que je suis resté sept ans et demi dans un club, où j'avais décidé d'arrêter pour des raisons physiques, de grande fatigue. Quand est-ce que je vais me décider ? Avant la fin de semaine je pense.

Tout le monde sait la relation que j'ai avec Julien Fournier, que je connais depuis très longtemps. Il est dans un projet à Nice, avec INEOS, qui est colossal. Partout où va INEOS, ils gagnent. Ils sont sur la voiture la plus rapide en Formule 1. Ils sont sur les bateaux et les vélos les plus rapides du monde. Évidemment qu'on regarde ce qu'est le groupe INEOS car il force le respect. Que le projet prenne du temps, après, oui... J'ai échangé avec Julien sur le projet INEOS bien avant tout ce qu'on a entendu ces derniers temps. Après, si je vais à Nice, je comprends que ça puisse surprendre les gens.

Lyon est un des gros clubs du Championnat. Être sollicité par Lyon est très valorisant. Le fait qu'il ne soit pas en Ligue des champions ne m'interpelle pas plus que cela. Je ne sais pas si je suis encore identifié Saint-Etienne. On a fait beaucoup de derbies, c'est vrai, quand même. Mais ça ne rentre pas dans ma réflexion. Je pense avoir prouvé, partout où je suis passé, que je me donnais à 200 % pour le maillot et les personnes qui m'engagent. J'ai le respect de l'engagement. Lyon reste un des grands clubs du Championnat, j'en suis convaincu. J'ai travaillé un an avec Jean-Michel Aulas quand j'étais l'adjoint d'Alain. On s'apprécie beaucoup.

Beaucoup de gens prétendent que c'est fait pour moi à Nice ? Ils ont le droit de le dire. Naples, c'est une opportunité. Naples s'intéresse à moi mais aussi à d'autres entraîneurs et je ne sais pas où je suis classé là-dedans. Ce matin mon téléphone a bipé de Naples pendant que j'étais avec Olivier Létang. Depuis que mon nom circule à Nice, j'écoute les réactions de gens autour de moi. Même mes proches me font des remarques du genre : ''Ah bon, tu serais prêt à aller à Nice ? Mais pourquoi tu ne vas pas ailleurs ?'' Moi, ça ne m'interpelle pas d'entendre tout ça car la relation humaine est très importante. Et, après, il y a ce qu'on peut faire ensemble. 

Je pense qu'à Nice il y a les conditions réunies pour être performant. Pour grandir et aller chercher des choses plus importantes. Nice sera-t-il bientôt un rival potentiel du PSG, comme l'a été Lille cette saison ? C'est difficile à dire. Nice aura toujours la concurrence de Marseille, de Lyon, de Lille, de Monaco.  Mais je pense qu'avec la structure actuelle de Nice, il y a moyen de rivaliser avec les clubs que je viens de citer de se battre pour le podium chaque année. Est-ce que Nice d'après ce que je sais du projet peut chiper un jour le titre à Paris comme on vient de le faire avec Lille ? Je pense."

Cissé rappelé dans la tanière

25/05 17:45

Resté sur le banc contre Dijon avant-hier, Pape Abou Cissé aura très probablement joué son dernier match en vert contre l'OM compte tenu du montant exorbitant de son option d'achat (entre 10 et 12 M€ selon la Pravda, 13 M€ selon Le Progrès). 

Titularisé 15 fois par Claude Puel et actuellement sous contrat avec l'Olympiakos jusqu'en 2024, le colosse sénégalais vient d'être rappelé dans la tanière des Lions de la Teranga pour disputer deux match amicaux à Thiès contre la Zambie (le 5 juin) et contre le Cap-Vert de Kenny Rocha Santos et Vagner Dias (le 8 juin).

Pour rappel, le numéro 6 des Verts n'avait pas été autorisé à rejoindre la sélection sénégalaise en mars dernier.

Mathieu fait ses adieux

25/05 16:59

Sur son compte Instagram, Mathieu Debuchy a laissé cet après-midi un message de grande classe, à son image. Merci pour tout Capi !

Peuple vert, À travers ces quelques mots, j aimerais tout simplement vous dire MERCI... Ce fut un honneur et une fierté de porter le maillot vert....Merci pour ces 3 années et demi incroyables. Dés mon arrivée, j'ai su que ce club mythique était fait pour moi. J'aurais aimé clôturer ce chapitre différemment dans un chaudron plein... une chose est sûre, je reviendrai supporter les Verts avec grand plaisir!! Merci de votre soutien, vos mots à mon égard. Une pensée également @asseofficiel ,tous les salariés de l'ombre des gens avec un grand cœur. Merci aux différents staff, technique,médical,analyste vidéo,media club, agents d'entretien, cuisine, sécurité qui tous les jours nous accompagnent et à tous mes coéquipiers💚 Merci aux Présidents et aux différents coachs. Je souhaite le meilleur @asseofficiel dans les années futures et que le club retrouve au plus vite l'Europe 🙌🏻 💚 Partir la tête haute avec le sentiment du devoir accompli...je vous dis à très bientôt. ALV pour toujours 💚🙌🏻⚔️

Eysseric chez Pierre-Gabriel et Honorat ?

25/05 08:18

Tandis que Bryan Dabo (Benevent), Emmanuel Rivière (Crotone) et Hernani (Parme) ont été relégués en Série B et que Jordan Veretout (Roma) a fini à une 7e place qualificative pour les préliminaires de l'Europa League, Valentin Eysseric (Fiorentina) a terminé dans le ventre mou. En fin de contrat avec la Viola, l'ancien milieu de terrain stéphanois de 29 ans, auteur de 2 buts en 16 matches cette saison en Série A, est convoité par le Stade Brestois selon la Pravda.

Guillou glisse un nouveau tacle à Puel (2)

25/05 08:07

Dans la dernière édition du Progrès, Patrick Guillou se paye encore Claude Puel. Extraits.

"A la suite de la défaite face aux derniers de la classe, déclaration du coach : "C'est une bonne saison." (...) 46 points, 3e plus faible total au 21e siècle. 15e attaque, une manita face à Lyon, une élimination au 1er tour en Coupe de France, 1,17 points par match en 58 rencontres. Départs de Stéphane Ruffier et Xavier Thuilot.

"Laissez mûrir tous ces jeunes et vous aurez de belles surprises. On sent déjà plus de maturité. Trois mercatos que nous ne sommes pas en mesure de recruter." Sympa pour Retsos, Modeste, Cissé, Aouchiche, Krasso, Neyou, Maçon. Toutes les grosses ficelles sont tirées. Les discours lénifiants sont utilisés pour brillamment distraire."

 

Avec nos meilleurs vieux

25/05 07:49

Partageant la 40e place avec une note de 5,38, seuls deux joueurs stéphanois figurent dans le top 50 au classement des étoiles de France Football : Mathieu Debuchy et Romain Hamouma. Ils sont devancés par deux anciens de la maison verte : le Lillois Jonathan Bamba (17e, 5,56) et le Brestois Franck Honorat (23e, 5,52).

Le Dogue Baruk Yilmaz (6,13) est sacré devant le Lensois Jonathan Clauss (5,87) et le Parisien Angel Di Maria (5,86) qui devance d'un chouilla son coéquipier Kylian Mbappé (5,85).

Papy veut jouer la prolongation

25/05 07:26

Auteur d'un but (contre Angers) en 30 matches de L1 joués cette saison (24 en tant que titualire), le capitaine lorientais Fabien Lemoine (34 ans) clame à nouveau dans Le Télégramme son envie de prolonger son contrat avec les Merlus.

"J’espère, ça fait des mois que je le dis partout ! Je ne sais pas s’ils lisent la presse au FC Lorient ! (rires) C’est mon souhait de rester au club. Je n’ai pas envie de m’arrêter. Franchement, je prends énormément de plaisir dans un rôle que je n’avais pas forcément trop connu devant la défense, à part un peu à Saint-Étienne. Mais je jouais un peu plus haut. À ce nouveau poste, je m’éclate, j’ai des responsabilités plus dans les sorties de balle, je sais trouver des passes qui font mal. Je cours, j’ai la santé, tout se passe bien, donc je veux vraiment poursuivre ici.

On va discuter avec le club mais il est hors de question que j’arrête, ça c’est clair ! Je ne suis pas un capitaine aboyeur, qui crie dans tous les sens. J’essaie d’avoir les mots justes. Je ne suis pas le seul, on est plusieurs à parler. Mais ce que je veux surtout retenir, c’est que chacun a joué son jeu pour amener quelque chose au collectif. On a réussi à jouer sur la qualité des uns et des autres et à trouver l’équilibre. On a tous tiré dans le même sens et c’est une putain de réussite collective. Il faut tirer un gros coup de chapeau à tout le monde, qui est resté au taquet."

 

Pas de regrets pour Laurey

25/05 07:15

Comme il l'a officiellement annoncé hier, le Racing Club de Strasbourg Alsace a décidé de ne pas prolonger le contrat de son entraîneur Thierry Laurey. Après cinq années marquées par une montée en Ligue 1, une victoire en Coupe de la Ligue, et quatre maintiens, une page se tourne.

"Un cycle s’achève. Avec Thierry, nous avons vécu une très belle aventure, avec des moments forts et des périodes plus difficiles durant lesquelles le club est toujours resté soudé. Nous allons vivre une cinquième saison de suite en Ligue 1, et je remercie Thierry d’y avoir contribué" a déclaré Marc Keller. "Je rends hommage à son professionnalisme et à son engagement. Nous lui souhaitons toute la réussite possible pour les nouveaux challenges qui l’attendent désormais."

Celui qui fut à l'ASSE milieu de terrain (d'octobre 1990 à juin 1991) et recruteur (de mars à novembre 2011) a réagi sur France Bleu Alsace. "Ne vous inquiétez pas, je n'ai pas de nostalgie quand je quitte un club, je n'ai pas de regrets ou quoi que ce soit. Mais je ne veux rien retirer de ce que j'ai fait pendant cinq ans. C'était très, très bien. Chaque année, on a cherché à améliorer l'équipe, le club a grandi. Après cette année, malheureusement, pfff, pas mal de choses nous sont tombées dessus."

Comme le souligne cette radio, il aura marqué l’histoire du Racing par sa longévité. Il est resté en place 5 ans, personne n’a fait mieux sur une durée consécutive. Au total, il a dirigé 179 rencontres de championnat à la suite. Le précédent record en la matière, c’était Gilbert Gress avec 125 matchs d'affilée.

Le premier sacre des Lillois aux dépens des Stéphanois

24/05 23:20

Le LOSC a remporté hier son 4e titre de champion de France. France Football à paraître ce mardi rappelle que les Dogues ont été sacrés pour la première fois il y a 75 ans en coiffant sur le poteau les Stéphanois.

"Le premier titre du LOSC, né de la fusion de l’Olympique Lillois et de Fives en 1944, est obtenu en 1946, premier Championnat officiel réunifié d’après-guerre. Il est décroché à l’issue d’un parcours hyper mouvementé qui a vu les Nordistes ferrailler toute la saison avec l’AS Saint-Étienne. Cinquième du groupe Nord de l’exercice précédent et finaliste de la Coupe de France, l’équipe entraînée par Georges Barry avait conservé ses points forts–son capitaine François Bourbotte, Jean Baratte et René Biheldevant –, mais avait changé de gardien, l’illustrissime Julien Darui (parti au CO Roubaix-Tourcoing qui, avec lui, sera sacré champion un an plus tard) cédant sa place à Georges Hatz (qui ne restera qu’un an), transfuge du Red Star.

Longtemps, les Stéphanois auront fait la course en tête (quatre points d’avance à la trêve avec une victoire à deux points) et ce sont les vicissitudes d’un hiver qui, s’il ne vaudra pas l’extrême rigueur de celui de 1947, vont désormais rythmer la compétition à grands coups de matches en retard. Chacune des deux équipes va connaître des périodes fastes suivies de grands coups de fatigue, inversant les pronostics au gré de leurs trajectoires. Ainsi le LOSC inscrira 21 buts en cinq rencontres.

Il se trouve que dans la longue liste de matches en retard figure un certain Lille-Saint-Étienne, le1ermai1946, qu’on estime probablement décisif. Lui aussi avait été reporté à cause cette fois du calendrier international (déjà!). Le match aller avait vu la victoire (3-1) de ceux qu’on n’appelle pas encore les Verts. Le retour ? On ne résiste pas à vous révéler le titre de une de L’Équipe de l’époque, et il est long: «Menant le jeu tambour battant, Bourbotte, Bihel, Baratte et Cie infligent aux Stéphanois un cuisant échec.» 8-0 au stade Jules-Lemaire devant 16 000 spectateurs !

Le LOSC repassait donc devant, à  égalit éde points, avec un match de plus à jouer queSaint-Étienne mais un calendrier plus relevé et un parcours en Coupe de France à achever (que Lille remportera). Aussi la blessure de Bihelva-t-elle alors inquiéter plus d’un supporter nordiste...Hélas pour l’équité sportive, les dernières rencontres ne se dérouleront pas en même temps,à l’image d’une saison de guingois.

La preuve : Saint-Étienne boucle sa saison avec quatre points d’avance sur Lille à qui il reste trois matches à disputer ! Les Nordistes mettront à profit cette iniquité pour finir avec un point d’avance (45 contre 44)! Certes, ils méritaient le titre, meilleure attaque (89 buts, Bihel meilleur réalisateur du Championnat avec 28 buts en 26 matches) et deuxième meilleure défense (44 buts encaissés), mais pas de cette façon."

Le SCO au secours d'Aït Bennasser ?

24/05 22:42

S'il n'a pas laissé de souvenirs impérissables dans le Forez, Youssef Aït Bennasser aura quand même joué 13 matches de L1 lors de ses 5 mois en vert. Depuis qu'il a quitté le Forez il y a deux ans, il n'a joué que 12 rencontres dans l'élite, la dernière contre Sainté... le 8 mars 2020 avec les Girondins ! N'ayant pas joué la moindre minute en match officiel cette saison lors de sa dernière année contrat avec l'AS Monaco, le milieu de terrain marocain de 24 ans est en contacts avancés avec Angers selon France Football à paraître demain.

Ce n'est que justice pour L'Hostis !

24/05 22:14

Entraîneur des gardiens de l'équipe de France Espoirs, Patrick L'Hostis nous a confié qu'il était content de travailler avec Etienne Green à partir de ce mardi à Clairefontaine, où les Bleuets prépareront leur quart de finale de l'Euro (programmé le 31 mai contre les Pays-Bas.)

"On a vu et décortiqué tous les matches du petit Green depuis ses débuts en pro. Ses huit matches donnent un bon aperçu de ses qualités. Comme Alban Lafont va faire les barrages avec Nantes contre Toulouse, il fallait faire appel à un autre gardien. Vu ce que ce jeune gardien stéphanois a démontré, c’était normal de le convoquer.

Je trouve qu’il dégage beaucoup de sérénité pour un garçon de vingt ans. Etienne Green a un très bon jeu au pied. Je le trouve également très bon dans l’anticipation. J’ai remarqué aussi qu’il avait une grosse présence dans le domaine aérien. Je considère qu’il a vraiment beaucoup de qualités pour un gardien qui n’a que huit matches de Ligue 1.

Pour être franc, avec Sylvain Ripoll on ne connaissait pas Etienne avant qu’il fasse ses spectaculaires débuts en pro le week-end de Pâques à Nîmes. Mais il a forcément retenu notre attention dès ce premier match aux Costières. On s’est dit qu’il fallait le suivre, qu’il était possiblement sélectionnable. J’ai suivi de près tous ses matches, je l’ai supervisé et on a en a évidemment discuté avec Sylvain dont je suis très proche depuis notre longue collaboration à Lorient..

Le nom de Green s’est rapidement imposé à nous. Avec la défection d’Alban, c’était tout à fait logique de faire appel à Etienne. Tout va très vite pour lui depuis huit semaines mais ce n’est que justice. Cette convocation en équipe de France Espoirs est la résultante de ses bonnes performances en club. On est content de l’accueillir à Clairefontaine ce mardi. Je ne pense pas qu’il connaisse les lieux car il n’avait jamais connu de sélections en équipes de jeunes auparavant.

Il faut dire qu’il a souvent été numéro deux ou numéro trois dans les équipes de jeunes de l’ASSE, dans certains clubs la concurrence est rude et nombreuse à ce poste de gardien. Mais on sait qu’il y a toujours eu de bons gardiens à Saint-Etienne avec de bons formateurs. Etienne a eu notamment Jef Bédénik que je connais bien. Chez les pros il a collaboré avec Fabrice Grange et bosse désormais avec André Biancarelli, que je connais également.

Je pense qu’Etienne a un bagage peut lui permettre de s’imposer durablement en L1. C’est un gardien de grande taille, 1m90. C’est un gardien très serein, qui n’hésite pas à aller chercher les ballons très loin dans le domaine aérien. Sur ce point, il me rappelle un gardien que j’ai longtemps entraîné à Lorient, Fabien Audard. Etienne m’a impressionné par ses sorties, notamment en fin de match, pour soulager l’équipe.

À chaque fois que je l’ai vu, j’ai trouvé qu’il a fait de bons matches. Il a commencé de la meilleure des manières. Pour ses débuts il a été décisif à Nîmes dans un match à pression car à l’époque les Verts étaient loin d’être tirés d’affaire. Etienne a confirmé depuis, il a enchaîné les matches et les bons résultats. Il a permis à l’ASSE de gagner des points précieux pour le maintien. Il a été performant, il a contribué au fait que Sainté ait été performant les deux derniers mois.

Sa trajectoire est particulière, il a longtemps été dans l’ombre d’autres gardiens avant de se retrouver sur le devant de la scène. Moins de deux mois après ses débuts en pro, il se retrouve chez les Bleuets. Tout va vite pour lui mais c’est un gardien qui a su saisir l’opportunité de montrer toutes ses qualités. Les gardiens numéro un et deux de Saint-Etienne s’étant blessés, il s’est retrouvé titulaire et il a enchaîné les bonnes prestations.

Etienne est jeune, il est bon, son équipe a eu des résultats, c’était naturel qu’il se trouve chez nous ! Il est en pleine bourre. Il a joué avec ses qualités, son insouciance. Il n’avait rien à perdre. Il a été bon, l’équipe a gagné. Maintenant, il n’est qu’au début de sa carrière, il faudra que ça continue. Il n’y a pas de raison qu’il s’arrête en si bon chemin car on sent que c’est un bosseur et qu’il bénéficie de la confiance du staff de l’ASSE, c’est important.

Il est posé, calme et dégage une grosse maturité dans son comportement. Ce n’est pas si fréquent d’enchaîner les matches de L1 à cet âge-là. Il n’a pas fait d’erreur donc n’a pas eu le temps de gamberger. Avec lui, l’ASSE a gagné 4 matches, a fait un match nul et vierge chez le futur champion, a failli battre Paris. Hormis ce match contre le PSG où il en a pris 3, Etienne n’a encaissé que 5 buts et il a souvent été décisif. Je suis content de le découvrir et de bosser avec lui en sélection."

La VAR a plutôt souri aux Verts

24/05 20:37

Selon le recensement effectué par la Pravda des 95 décisions modifiées sur intervention de la VAR cette saison, l'ASSE fait partie des équipes au bilan positif.

1. Rennes (6 en sa faveur/1 en sa défaveur) + 5
Strasbourg (6/1) + 5
3. Reims (5/1) + 4
4. Monaco (6/3) + 3
Nice (6/3) + 2
6. Angers (4/2) + 2
Lens (7/5) + 2
Nîmes (7/5) + 2
Saint-Etienne (5/3) + 2
10. Marseille (7/6) + 1
Metz (7/6) + 1
12. Paris-SG (4/5) - 1
13. Bordeaux (1/3) - 2
Brest (4/6) - 2
15. Dijon (1/4) - 3
Lille (2/5) - 3
Lorient (4/7) - 3
Montpellier (4/7) - 3
19. Lyon (6/12) - 6
20. Nantes (3/10) - 7

Galtier oublié à Sainté ?

24/05 19:54

"Vous me dites que mon nom restera gravé dans l'histoire du LOSC ? Oh ça, vous savez, ce n'est pas très important. Il paraît que je devais rester dans l'histoire d'un club et, finalement, on m'a vite oublié. Je voulais juste rappeler tout le travail qu'on avait accompli aussi à cette époque-là" a déclaré aujourd'hui Christophe Galtier selon la Pravda.

Les Verts récupèrent

24/05 15:42

Si la saison de Saint-Etienne aura été comptablement bien moyenne, les Verts figurent quand même sur le podium des récupérateurs. Comme le souligne La Voix du Nord, seul le LOSC de Christophe Galtier (2393) et le FC Metz de Frédéric Antonetti (2365) a gratté plus de ballons que l'ASSE de Claude Puel (2338).

Camara dans l'équipe type

24/05 15:19

S'il s'est fait éliminer par son quasi-homonyme dijonnais hier soir à Geoffroy-Guichard, le numéro 8 des Verts, qui a récupéré le poste et le brassard de Mathieu Debuchy pour ce triste match de clôture d'une difficile saison, figure dans l'équipe type de la 38e journée de L1 selon WhoScored.

Navas (QSG) - Camara (ASSE), Chalobah (Lorient), Kwateng (Bordeaux), Kamara (Nice) - Adli (Bordeaux), Fulgini (Angers), Toko-Ekambi (vilains), Bourigeaud (Rennes) - David (Lille), Depay (vilains).

 

Euro Espoirs : Green in, Fofana out !

24/05 13:57

La FFF a confirmé à la mi-journée ce qu'avait annoncé la Pravda dans la matinée. Alban Lafont ayant été laissé à la disposition du FC Nantes en vue des barrages que les Canaris joueront contre Toulouse, Sylvain Ripoll a fait appel à Etienne Green, qui rejoindra Clairefontaine dès demain pour préparer l'Euro Espoirs qui démarrera le 31 mai contre les Pays-Bas. S'étant blessé aux ischios ce week-end lors de la dernière journée de Premier League, Wesley Fofana est forfait pout cette compétition.

Lees-Melou ne laisse pas indifférent

24/05 13:12

Selon la Pravda, Saint-Etienne s'est récemment renseigné sur le milieu de terrain niçois Pierre Lees-Melou (27 ans). Ayant marqué 4 buts (dont 1 contre Sainté) et délivré 2 passes décisives en 29 matches de L1 cette saison, l'ancien Dijonnais est actuellement sous contrat avec les Aiglons jusqu'en 2023 mais est annoncé partant par le quotidien sportif.

L'ancien Dijonnais serait convoité par Strasbourg mais lorgnerait du côté de Bordeaux. Avant de signer sur le tard dans le monde pro, PLM a joué en senior dans trois clubs girondins : le Langon FC (club de sa ville natale), le FCE Mérignac-Arlac et l'US Lège-Cap-Ferret (ancien club partenaire de l'ASSE sous la houlette de Galette Jr).

Gasset parti pour rester ?

24/05 12:37

A la tête d'une équipe qui aura perdu ses deux matches contre les Verts (l'OM est la seule autre formation de l'élite dans ce cas), Jean-Louis Gasset a malgré tout bouclé son éprouvante et laborieuse saison un petit point derrière l'ASSE.

Après avoir gagné à Reims où David Guion officiait pour la dernière fois sur le banc des locaux, l'entraîneur girondin a évoqué hier soir son avenir lors d'une conférence de presse relayée par Sud-Ouest. Extraits.

"On finit le mois de mai avec 9 points sur 12 alors qu’on en avait pris 0 en avril, car on était un peu KO de tout ce qu’il nous était arrivé. Il a fallu trouver les leviers et il y a la satisfaction d’y être arrivé.  On fait une première partie de championnat acceptable, un très bon mois de janvier et à partir de Lyon, on a perdu le fil. Souvent, dans ces cas-là, c’est dur de le rattraper. On y est arrivés avec tous ces jeunes qui nous ont amenés. C’était la bonne solution.

Tout le monde a fait des erreurs, donc il faut pas se cacher. J’en ai fait, et beaucoup. J’aime ce métier. Mais à des moments vous le trouvez injuste, ou alors trop difficile. Il y en avait tellement, tous les jours… Soit un article qui nous mettait de la tension dans le vestiaire, soit - le pire - l’actionnaire qui dit qu’il s’en va. Combien de groupes de joueurs auraient relevé ce défi ? Ça nous a transcendés, sublimés.

Mon souhait pour la suite ? Déjà, me reposer, car je suis fatigué. Mais je ne sais faire que ça dans ma vie. Si tout est réuni… Il me reste un an de contrat. Mais je sais que les choses sont compliquées. Il va y avoir de la paperasse comme on dit. Si tout le monde est sur les mêmes planètes, pourquoi pas…"

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