D'un plat du pied droit, Kévin Monnet-Paquet a ouvert le score avant-hier sur le terrain d'Anorthosis lors de la 15e journée du championnat chypriote. Mais l'Aris Limassol, qui s'est finalement incliné 3-1, reste troisième, à 9 points du leader (Apollon Limassol).

Dans La République des Pyrénées, l'ancien attaquant stéphanois et actuel entraîneur palois Didier Tholot annonce que Stefan Bajic fera ses débuts sous ses nouvelles couleurs ce soir à Dijon.

"Stefan est un joueur qui était en fin de contrat à Saint-Etienne. Il a été capable de faire des efforts pour venir à Pau, ça démontre la qualité de son état d'esprit. La qualité du joueur, on la connaît. Ce n'est jamais facile d'arriver en cous de saison et on va lui laisser du temps. Mais s'il peut être très performant dès ce week-end à Dijon, ça sera très bien !"

Dans la dernière édition béarnaise du quotidien Sud-Ouest, l'ex-gardien des Verts attend cette rencontre avec impatience.

"J'aborde cette première avec Pau avec beaucoup d'enthousiasme et j'ai hâte d'être au match. Maintenant il ne faut pas surjouer mais jouer son football, que ce soit individuellement ou collectivement. J'ai l'opportunité ici d'avoir du temps de jeu, ce qui n'était pas le cas à Saint-Etienne. La question a donc été vite réglée parce que le plus important pour moi est de jouer. A partir du moment où Didier Tholot m'a dit que je venais ici pour jouer, je n'ai pas réfléchi. Le but est de jouer au foot parce que je suis professionnel. Ce qui me fait kiffer, ce sont les matches, la compétition ! Malgré mon jeune âge, j'ai déjà un certain vécu, que ce soit en L1, dans les équipes de France de jeunes. J'ai de l'expérience mais ça reste une petite expérience."

Christophe Galtier, qu'on espère voir manger de la quenelle ce soir en banlieue après avoir englouti des sardines en Coupe de France, souligne dans la dernière édition de Nice-Matin le volume de courses des Clermontois, qui tenteront de faire subir aux Verts demain à Monpied ce qu'ils ont infligé aux Aiglons le week-end dernier à l'Allianz Riviera,

"Clermont avait couru six kilomètres de plus que nous, trois jours après on fait dix kilomètres de plus que Marseille. Je pense que l'aspect mental est très important, il ne doit y avoir aucune raison pour se réfugier derrière l'aspect physique. Nous sommes troisièmes, c'est une affiche à Lyon. On sera très attendu comme on l'était mercredi. Aux joueurs de savoir quelle histoire ils veulent donner à ce match-là."

Dans la dernière édition du Midi Libre, l'entraîneur montpelliérain Olivier Dall'Oglio souligne que son meneur de jeu, excellent au match aller à la Mosson, avait cruellement manqué à son équipe le week-end dernier dans le Chaudron.

"Saint-Etienne était rassuré de ne pas avoir Téji face à lui. Quand il y a un stratège dans l'équipe, à dimension technique, cela conduit à autre chose pour l'adversaire. On a besoin de Téji. Beaucoup de ballons importants transitent par Téji, peuvent être distribués par lui. Il rassure car il est le leader technique. On sait que l'on peut lui donner le ballon, il en fera quelque chose. C'est là qu'il existe un manque sans lui. A Sainté, on n'a pas été bon avec le ballon. Ni dans la conservation, ni dans la sortie."

La 27e journée de L1 est programmée : l'ASSE recevra le FC Metz le dimanche 6 mars à 13h. 

Sanctionné d'un carton jaune à la dernière minute du match entre le PSG et Rennes hier, l'Italien Marco Verratti sera suspendu pour la réception de l'ASSE le samedi 26 février à 21h.

Dans la Pravda, Cédric Varrault, le plus beau des latéraux, avoue qu'il regardait souvent les notes attribuées par les journalistes lors de ses matchs :

"C'est toujours intéressant d'avoir l'avis des journalistes. Je regardais ou pas mais j'ai plus souvent regardé quand même (sourires). Il y a une part d'ego et celui qui dit ne pas regarder les notes, je ne le crois pas (rires). Même quand je n'étais pas bon, je regardais aussi car cela peut avoir des répercussions, on peut être pris en grippe par le public, par exemple. L'Équipe, c'est national, beaucoup lisent, et les notes peuvent avoir une influence sur les lecteurs même s'ils n'étaient pas au match. Moi-même, quand je lis les compte-rendus d'un match que je n'ai pas vu, je me dis "lui, il n'a pas été bon". Mais c'est blessant des notes comme ça, c'est dur.

Dans sa dernière édition, La Montagne évoque le Pascalico qui opposera demain à Clermont les protégés de Dupraz aux hommes de Gastien. Extraits.

"En décembre 2019, Pascal Dupraz avait ciblé Pascal Gastien en conférence presse après un match nul à Caen entre le Stade Malherbe et le Clermont Foot. "Entre le joueur qui pleure tout le temps et le père qui donne des leçons, ça fatigue tout le monde. Quand vous avez un peu d’aspérité, au bout d’un moment, ça vous exaspère. Il faut que Pascal arrête d’affabuler. Les pleureuses, ça saoule. Il pleure toujours."

Il ne devait pas avoir le même avis à propos de l’ancien Niortais, il y a quelques années, quand il avait voulu l’embaucher à Évian-Thonon-Gaillard. L’anecdote avait été relatée par le Clermontois, juste avant d’aller défier Toulouse, alors coaché par le Haut-Savoyard, en Coupe de la Ligue, en octobre 2017.

"Je ne le connais pas beaucoup, mais un petit peu car on a failli travailler ensemble, avait alors expliqué Pascal Gastien. Il m'avait proposé à un moment de reprendre le centre de formation d'Évian, mais j'étais déjà engagé avec Châteauroux." À l’époque, le coach du CF63 avait parlé de Dupraz comme de "quelqu'un de passionné, par son métier et par les gens aussi". Une passion débordante, parfois, comme la sienne au bord d’un terrain..."

N'ayant fait que cinq apparitions en équipe première sous le maillot vert (quatre sous les ordres de Christian Sarramagna, une seule sous la houlette de Jacques Santini), l'ancien milieu de terrain Olivier Pantaloni (55 ans) n'aura pas marqué l'histoire de l'ASSE. Mais le nouveau coach de Jean-Philippe Krasso est mis à l'honneur pour son travail remarquable à la tête de l'AC Ajaccio, actuellement 3e de L2 derrière le TFC et le PFC. Extraits.

"En Championnat (L1 et L2), Olivier Pantaloni devrait fêter ce soir face à Guingamp son 400e match sur le banc de l'AC Ajaccio. Ce nombre, bien plus élevé toutes compétitions confondues, permet de prendre la mesure de la longévité et de la fidélité de l'entraîneur corse, lui qui aura connu en tout treize saisons à la tête de l'équipe première et qui enchaîne cette saison une huitième année avec l'ACA. Une incongruité dans le football moderne.

Olivier Pantaloni n'était pourtant pas de ceux qui ont rapidement eu la fibre d'entraîneur. Ses parents, enseignants, l'ont poussé à faire des études. « J'ai passé des diplômes pour ne pas rester inactif. Celui d'infirmier et ceux d'entraîneurs, comme le DEPF en 2012, au cas où... » La rencontre avec Rolland Courbis et Jacques Vankersschaver, l'ancien préparateur du club, fut certainement déterminante : « Je mettais un pied dans le staff et j'y ai pris goût. C'est peut-être à ce moment-là que j'ai su que ce serait ma vie. »

Une passion vivace qui n'explique pourtant pas cette longévité à la tête d'un même club. « Les choses se sont faites comme ça. À chaque entame de saison, je me remets en question et je donne le meilleur. Et à chaque fin de contrat, je pèse le pour et le contre. Je ne calcule pas. De plus, je ne me sens pas installé et c'est peut-être pourquoi je suis toujours là. Parce que je ne me laisse pas aller, parce que je suis vigilant. Et aujourd'hui, j'ai un staff extraordinaire, peut-être le meilleur que j'aie connu [le potonaute Galette89, fils de Christophe Galtier, en fait partie, ndp2], et des dirigeants qui nous laissent travailler tranquillement"

"J'ai eu des contacts avec des clubs, sans aller bien loin. Pourquoi ? Je ne me pose pas la question et cela ne m'obsède pas. Je suis assez détaché de tout cela et j'aime ma vie à l'ACA." Pantaloni ne ferme pourtant la porte à rien, lui qui sera en fin de contrat en juin 2023 : "J'ai intégré l'idée, même si cela peut paraître incongru vu mon parcours, que je pouvais faire mes valises. Le métier d'entraîneur impose ça. Mais je ne ferai pas ce métier trop vieux. On est en première ligne, sous pression, avec l'idée du maintien en permanence, en pensant à notre responsabilité sur les salariés, l'avenir du club. Ce que je sais, par contre, c'est que je profiterai et finirai ma vie en Corse."

Le match dans le match des attaquants prêtés par l'ASSE en Ligue 2 n'aura pas lieu ce samedi soir à Ajaccio. Si Jean-Philippe Krasso est dans le groupe de l'ACA, Charles Abi ne figure pas dans celui de l'EAG. Ce dernier, resté sur le banc lors du dernier match de Guingamp, ne s'est pas remis de la béquille qu'il a prise en début de semaine à l'entraînement.

Le natif de Clermont n'a joué que 10 matches de L2 cette saison dont seulement 5 en tant que titulaire. S'il a claqué un petit pion (contre le Paris FC à Charléty), il n'a pas encore délivré de passe décisive avec l'En Avant, qui pointe actuellement à la 13e place de son championnat avec 5 points d'avance sur le barragiste grenoblois entraîné par Vincent Hognon.

Comme le souligne La Montagne, un seul Clermontois n'est pas apte à affronter Sainté ce dimanche à Gabriel-Montpied.

"Jean-Claude Billong, qui se remet d’une fracture du péroné, n’est pas très loin de sortir de l'infirmerie. "Il a repris avec le groupe pour participer aux toros, mais pas encore pour le jeu, explique l’entraîneur." Contre Saint-Etienne, des joueurs comme Florent Ogier, remis de sa blessure à la cheville, ou Lucas Da Cunha [en photo, né à Roanne et raté par Sainté, ndp2], "privé" de match à Nice par son prêt par l’OGCN, postuleront pour débuter.

Désormais négatif au Covid, Saîf-Eddine Khaoui a repris l’entraînement normalement et tapera lui aussi à la porte du groupe. Au total, Pascal Gastien va disposer de 23 joueurs de champ pour 18 places dans un groupe déjà occupé par deux gardiens. "Il y aura des choix à faire, ça change. Il y aura des déçus et il faudra gérer tout ça. Mais je n’ai pas de problème avec ça : mon objectif, c’est de maintenir le club en Ligue 1."

Pascal Dupraz déplore 2 absents pour le déplacement à Clermont : Aïmen Moueffek et Enzo Crivelli sont blessés. En revanche, Miguel Trauco devrait faire son retour comme les CANés Harold Moukoudi et Yvan Neyou.

"Victime d’une béquille en début de semaine, Charles Abi n’a pas pu s’entraîner mercredi et jeudi, il semble donc incertain pour le match de demain soir à Ajaccio" rapporte la dernière édition du quotidien Ouest-France.

Dans la dernière édition du Midi Libre, Valère Germain revient sur la renversante victoire des Verts contre Montpellier.

"A Saint-Etienne, on a ouvert le score avant de trop subir. D’une manière inconsciente, on a estimé qu’il suffisait de gérer. À l’extérieur, on doit continuer à jouer. C’est frustrant car on était à dix minutes de ramener trois points même si ce n’était pas un bon match de notre part."

Auteur avant-hier du but égalisateur de Bergerac, finalement éliminé aux tirs au but par Versailles, Axel Tressens a évoqué dans Sud-Ouest sa victoire contre Sainté au tour précédent.

"Les Versaillais étaient très costauds, en bloc. Chacun avait son plan de jeu. Ils nous ont bien embêtés, ils nous ont fait déjouer. Ils avaient plus envie que Metz et Saint-Etienne, ça c'est sûr ! L'envie fait tout."

Kurt Zouma a été pris à partie par Franck Leboeuf sur Instagram suite à sa vidéo où on le voit maltraiter ses chats :

"Kurt, qu'est ce que t'as fait ? T'as perdu la tête ? Je pensais que t'étais un bon mec. T'as joué à Chelsea, avec mon numéro 5. Mais pour moi, t'es plus un bon mec. J'ai quatre chats à la maison. Tu joues pas au foot avec les chats ! Je suis hyper déçu ! Je ne veux plus jamais te parler. Kurt, qu'est ce que t'as fait ? Je suis dévasté, je ne comprends pas. Qu'est ce que tu caches sous ton sourire ? Tu mets pas des coups de pied à un animal ! C'est comme si tu frappais un enfant ! Faut qu'on t'enlèves tes chats ! Je suis tellement déçu"

 

 

 

 

 

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Quand certains défenseurs centraux formés à Sainté semblent rentrer dans un long tunnel, d'autres en sortent enfin...

Victime d’une grave blessure en amical début août 2021 face à Villareal, Wesley Fofana est en effet sur le point de rejouer au football. Son coach à Leicester Brendan Rodgers a donné des nouvelles rassurantes en début de semaine :  "On verra où il en est dans cette première semaine et j'espère qu'il sera proche du retour à la compétition pendant ce mois de février. Wesley Fofana est formidable. Il tentera de réintégrer le groupe la semaine du 14 février, ce qui est une excellente nouvelle pour nous. Il travaille très dur avec le staff médical et il a l'air en forme."

Sans leur défenseur central révélation aux yeux des Anglais l’an dernier (pour ce qui nous concerne, la révélation est bien plus ancienne), les Foxes réalisent pour l’instant une saison bien moyenne. Actuellement 12èmes de Premier League, ils sont situés à égale distance des places européennes et de la zone rouge et sont éliminés de leurs 2 coupes nationales. Ils ne sont par ailleurs parvenus qu’à accrocher un accessit pour la 3^ème coupe d’Europe en finissant 3èmes de leur poule d’Europa League. Rodgers n’a pas caché le vide laissé par Wesley cette saison : "Je pense que vous savez son importance, vous avez vu comme il nous a manqué durant cette saison. Les derniers matchs de préparation, particulièrement celui contre Villareal, on pouvait voir à la fois sa valeur intrinsèque, et sa valeur ajoutée pour l’équipe. Quelqu’un de cette qualité, et avec cette personnalité manque forcément à notre équipe, bien qu’il soit jeune il joue avec une telle maturité, que c’était un coup très dur pour nous."

Selon la Pravda du jour, David Guion sera prochainement nommé entraîneur de Bordeaux en particulier pour "sa connaissance du championnat, sa capacité à bien faire défendre ses équipes".
A l'inverse, Laurent Batlles, dont le nom a souvent été évoqué comme piste sérieuse par le quotidien lui-même, "n'a jamais fait partie des candidats envisagés (...) son style de jeu n'était pas en adéquation avec la solidité défensive que Guion devra donner à l'équipe."

Sud Ouest confirme l'accord entre le club et Guion et précise que le nouveau coach bordelais, ex-adjoint de Laurent Roussey à Sainté, prendra son poste lundi prochain.

En marge du match de Coupe de France entre les pissaladières et les sardines, Didier Deschamps s'est exprimé sur Kurt Zouma :

"C'est quelque chose d'inadmissible, intolérable, d'une cruauté sans nom. Ces images sont choquantes et insupportables. Cela a pu m'arriver, quand des joueurs ont commis des erreurs, de ne pas les prendre pour quelque temps. Cela peut m'arriver pour la prochaine liste."

L'avocat stéphanois André Buffard a évoqué hier sur France 3 Auvergne Rhône-Alpes l'affaire qui l'a rendu célèbre.

"Je me suis retrouvé à la tête d’un mouvement qui mettra en difficulté le grand président de l’époque, Roger Rocher. A cette période, l’ASSE est le grand club médiatique français. Donc cette affaire fait un scandale énorme, avec des répercussions terribles.  Je suis alors, sans doute, la personnalité la plus médiatique parmi ceux qui se sont opposés aux pratiques qui avaient cours à cette époque. Lorsque cette petite révolution interne se déclenche, je n’imagine pas du tout l’ampleur que cela va prendre. Je n’avais aucune ambition de prendre la place du président en place. Mais évidemment, le football passionne ! Cela va être très douloureux, car beaucoup de concitoyens me détesteront.

J’ai été confronté à la haine. Je découvre cela avec stupéfaction. Mais cela va m’endurcir beaucoup, car j’aurai à affronter des foules hostiles. Ce qui fait qu’après… tout le reste m’a paru beaucoup plus facile dans l’exercice de mon métier. Après l’épisode de l’ASSE, je n’avais pas très envie, honnêtement, de rester dans ce milieu. Mais il se trouve que j’avais des relations d’amitié avec un certain nombre de joueurs. A cette époque, il n’y avait pratiquement pas d’agents de joueurs, prenant en charge leur carrière. J’ai accepté la demande de certains de gérer leurs affaires. De fil en aiguille, j’ai été finalement amené à négocier des contrats pour de très nombreux joueurs. Et aussi pour certains clubs qui m’ont mandaté pour réaliser des transferts."

Grâce à un triplé de Max-Alain Gradel (34 ans), Sivasspor a battu Bandimaspor 4-2 hier en 8e de finale de Coupe de Turquie.

Kurt Zouma (avec West Ham contre Watford) n'est pas le seul ancien Vert à avoir gagné avant-hier lors de la 24e journée de Premier League. Intenable, Allan Saint-Maximin s'est imposé 3-1 avec Newcastle aux dépens d'Everton. "Dans une soirée comme celle-ci, Saint-Maximin est injouable à tous les niveaux du football", a déclaré l'entraîneur des Toffees Frank Lampard à l'issue de la rencontre.

Eddie Howe se réjouit d'avoir l'ancienne pépite stéphanoise dans son équipe. "C'est un joueur tellement spécial. Nous avons vu au cours des dernières semaines qu'il s'est amélioré depuis que je suis ici. Je suis ravi de sa performance, c'est une vraie menace et c'est quelqu'un contre qui je n'aimerais pas jouer personnellement parce qu'on ne peut pas prévoir ce qu'il va faire", a confié le coach des Magpies sur BT Sport. 

Allan Saint-Maximin vs Everton
08.02.2022
pic.twitter.com/8c3abY0Xyi

— James (@189NlNE) February 8, 2022

Ancien lofteur de l'ASSE et actuel entraîneur de la réserve du FC Sochaux, Sylvain Monsoreau s'est vu infliger hier par la commission de discipline trois matches de suspension et 2 000 euros d'amende pour n'avoir pas respecté l’interdiction de paris sportifs posée par le Code du Sport. 

S'il avait décliné la proposition de l'ASSE il y a trois mois, "parce qu'il avait constaté que le club n'était guère enclin à recruter plus de deux joueurs en janvier" selon la Pravda, David Guion s'apprête à entraîner de nouveau son ancien milieux de terrain des U17 stéphanois Josuha Guilavogui comme le rapporte ce soir Sud-Ouest. Extraits.

"Trois jours après la mise à pied de Vladimir Petkovic, les dirigeants des Girondins ont acté le nom du successeur du Bosnien. Après avoir défriché le terrain en janvier, étudié et discuté avec plusieurs cibles depuis lundi, ils ont opté pour l’ancien entraîneur de Reims. Si l’accord financier reste à finaliser, le Manceau de naissance prendra ses fonctions lundi prochain. 

Interrogé en mai sur un éventuel intérêt pour les Girondins, le technicien avait répondu : « Il faut attendre de savoir qui sont les repreneurs et quelle orientation ils donneront. Mais Bordeaux est un club qui permet de retrouver de l’ambition, d’être au début d’un projet, ce qui est très enrichissant. » Finalement, il va le prendre en cours de route."

Dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace, l'entraîneur strasbourgeois Julien Stephan a évoqué le match que ses protégés joueront dans le Chaudron le dimanche 20 février à 15h00. Extraits.

"On va jouer deux équipes revanchardes : Angers, qui vient d'en prendre 5 à Marseille, et Saint-Etienne parce que les Stéphanois jouent leur maintien et que ça va certainement durer toute la deuxième partie de saison. Ces deux équipes ont beaucoup de qualités, avec des joueurs virevoltants dans le domaine offensif, capables de créer du danger et marquer.

Saint-Etienne a complètement maîtrisé la seconde mi-temps contre Montpellier et a obtenu une victoire logique contre cette équipe de haut de tableau. C'est un championnat très difficile où chaque week-end tout le monde peut quasiment battre tout le monde. A certains moments des matches à Angers et à Saint-Etienne, il faudra sans doute se rappeler de la manière dont on a réussi à faire tourner en notre faveur la rencontre contre Nantes."

Ex-Miss Auvergne 2003, l'agent de joueurs Sonia Souid s'est confié au Progrès. Extraits.

"J’aime bien Saint-Étienne qui a été l’équipe phare des années 80, celle qui nous a fait rêver mais j’ai grandi dans le quartier où le stade Gabriel-Monpied est sorti de terre. Il fait partie de mon histoire et puis toute la famille de ma génération est issue de Clermont-Ferrand alors mon cœur penche pour la capitale auvergnate.

Avec la vente du club puis la montée en Ligue 1, peut-on dire que je suis la bonne fée auvergnate du Clermont Foot ?  Incontestablement oui.  c’est nous, Patrick Esteves, mon frère Samy et moi-même, qui avons trouvé le bon profil pour le Clermont Foot en la personne d’Ahmet Schaefer. Quoi qu’il en dise, j’ai mâché le travail à Claude Michy.

Pour l'instant, je n'ai pas été sollicitée par les dirigeants stéphanois au sujet de la vente de l'ASSE.  Ce club mérite le meilleur. Si je peux aider, j’en serai ravie. Je connais monsieur Bernard Caïazzo. Je n’ai pas eu affaire avec les recruteurs stéphanois ce mercato d'hiver. Il y a quelques années, j’avais travaillé avec Dominique Rocheteau sur quelques dossiers."

Le président de la FFF, Noël le Graët a réagi à l'affaire Kurt Zouma dans la Pravda :

"Cet acte de violence gratuit, bête et méchant, apparaît d'autant plus étonnant que je n'ai jamais entendu parler de Kurt Zouma en mal. Au contraire, c'est un garçon connu pour être respectueux, positif. Je note cependant ses excuses ; j'espère qu'il en tire la leçon qui s'impose et je crois que c'est le cas », conclut le dirigeant, sans toutefois évoquer de mesure de sanction à son encontre alors que parmi les associations de défense des animaux, la SPA a écrit à la FFF pour réclamer « une sanction rapide et exemplaire » sur le plan sportif envers Zouma, qui compte 11 sélections en équipe de France et faisait partie du dernier rassemblement des Bleus, en novembre."

A l’issue du match remporté hier par West Ham à domicile contre Watford (1-0), et alors que Kurt Zouma, titulaire, a été hué par son public à chaque touche de balle, son coach, David Moyes, a fait preuve de souplesse pour tout à la fois condamner fermement l’attitude de son joueur dans le « catgate » et lui renouveler sa confiance sportive : « Je suis vraiment déçu de Kurt Zouma. Le club a pris toutes les mesures qu'il peut prendre pour le moment et nous y travaillons en coulisses. Mon travail est de choisir une équipe et de choisir la meilleure équipe qui me donne la meilleure chance à West Ham et Kurt faisait partie de cette équipe. Je suis un grand ami des animaux et je pense que c'est quelque chose qui a touché beaucoup de gens, donc je suis vraiment déçu. Mais, comme je l'ai déjà dit, mon travail ce soir était d'essayer de gagner pour West Ham et de mettre la meilleure équipe pour me donner cette chance. Nous l'avons tous ressenti dans l'équipe et dans le club. Mais nous avons tous le même sentiment que c'était quelque chose qui était complètement déplacé et que nous n'attendions pas de Kurt, vraiment pas. Nous n'avons jamais vu cela dans son caractère et nous n'avons jamais vu cela chez lui. Donc nous sommes vraiment déçus. »

Le milieu offensif montpelliérain Florent Mollet est revenu hier pour RMC sur la logique défaite de son équipe dans le Chaudron.

"On ne peut s’en prendre qu’à nous-même, on ne peut pas crier sur l’arbitrage comme à Strasbourg. On est tombé sur une équipe qui en voulait plus que nous. C‘est mérité pour eux. Cela fait plusieurs matchs que le scenario se répète. On ouvre le score et on se fait rattraper sur la fin. On s’est un peu sabordé. Cela fait plusieurs années qu’il ne nous manque pas grand-chose. Il faut apprendre vite pour éviter de revivre les saisons passées. On doit régler ça dans le vestiaire. C’est un état d’esprit, une détermination. Avoir envie d’aller chercher les choses à chaque match. Il n’y a aucune rencontre facile. Saint-Etienne était mal classé mais ils jouaient leur survie. On ne peut pas faire la prestation de Monaco et ensuite faire des matchs comme Troyes ou Saint Etienne. Il nous manque de la rigueur sur la durée d’un match."

Stefan Bajic a accordé sa première interview paloise à La République des Pyrénées. Extraits.

"Le mercato était terminé donc dans mon esprit tout était clair : j’avais en tête de rester à Saint-Etienne jusqu’à la fin de saison. Mais Alex Ollieros s‘est blessé contre Nîmes. Le lendemain, le directeur général de Saint-Etienne m’a appelé pour me dire que Pau était intéressé. J’ai vu ça comme une opportunité. Pour moi, jouer, c’est le plus important. À Saint-Etienne, ce n’était pas le plan pour moi. Je suis né à Sainté, j’étais à l’ASSE depuis ma première licence en U7. C’est particulier bien sûr de quitter mon club de toujours. J’ai quitté ma famille, mes amis et je découvre quelque chose de nouveau. Mais je ne suis pas inquiet, je vais très vite m’adapter. Ça pimente un peu ma vie. J’ai été très bien accueilli, je sens que c’est une famille.

Je reste un jeune joueur qui apprend son métier, qui travaille au quotidien et qui est là pour enchaîner les matches. Je n’ai pas de sentiment de revanche parce que je remercierai toujours Saint-Etienne qui m’a formé en tant que joueur et en tant qu’homme. Ce club m’a donné du temps de jeu et je ne peux que l’en remercier. Maintenant j’ai fait un choix sportif et je l’assume. Je viens à Pau pour engranger des matches, donner le maximum et faire les plus belles performances possibles. On m’a proposé du temps de jeu en Ligue 2, j’ai foncé. Peut-être que ça pourra m’aider pour l’équipe de France Espoirs. Mais si j’ai dit oui quand le coach Didier Tholot m’a appelé, c’est pour jouer le week-end, ne pas m’arrêter aux entraînements. Les matches de L2 seront aussi durs que ceux de L1, il faut faire preuve d’humilité. La différence de niveau ne me perturbe pas, il fut juste être bon.

Avec une ferveur populaire moins importante, ça sera un autre contexte à Pau qu’à Sainté. À Saint-Etienne, il y avait une pression populaire car c’est un club mythique. Mais de la pression, il y en a aussi à Pau. Et partout où on va. Pour moi, elle y sera en tout cas parce que je suis un compétiteur. Je vais chercher à travers mon exigence au quotidien à être le plus performant possible. Je suis jeune mais j’ai un peu d’expérience à travers le nombre de matches que j’ai pu jouer en pro, les convocations en équipe de France jeunes, les JO de Tokyo. J’ai acquis un certain bagage, le but est de l’exploiter au maximum et de le mettre au service du collectif. Je suis un gardien explosif avec de bonnes jambes et bon sur sa ligne."