Il y a de plus en plus de footballeurs qui n’aiment pas le foot
02/12 22:48
Manager de l’ensemble des sélections de jeunes du Portugal (des U15 aux Espoirs), l'ex-futur attaquant stéphanois Pedro Miguel Pauleta, qui aura claqué 329 pions en 655 matches de football, a accordé un intéressant entretien à Ouest-France. Extraits.
"Je n’étais pas un grand joueur. J’étais un grand buteur. Et je n’ai aucun problème avec ça, puisqu’un but rend les gens heureux et fait gagner une équipe. C’est le plus important dans le foot. Donc la sensation de marquer devant un public me manque. Il faut respecter ce que représente un but. Aujourd’hui, quand je vois certains joueurs qui marquent un but et qui ne font pas un geste de célébration, je ne l’accepte pas. Je ne le comprends pas. Un but rend des milliers de gens heureux. Fais la fête avec eux !
Mario Balotelli a dit : "Je ne célèbre pas mes buts parce que c’est mon travail. Tu as déjà vu un facteur sauter de joie quand il vient de livrer un colis ?" Ça, ce n’est pas un joueur de football. C’est un joueur qui a eu la chance d’avoir des prédispositions pour jouer au football, mais qui n’aime pas ce sport. Ce genre de mentalité ne représente pas le football. Pour moi, il ne mérite pas de gagner un euro de ce sport, puisqu’il ne le respecte pas. Je rapproche ça de la mentalité de certains jeunes en sélection aujourd’hui. Quand ils arrivent, ils vous disent que c’est un immense honneur, un rêve ultime. Puis, au bout de quinze matches, ils ne sont pas contents quand le coach les change de poste.
Il y a de plus en plus de footballeurs qui n’aiment pas le foot. Aujourd’hui, chez les jeunes, il y a beaucoup de parents qui préfèrent le football à leur enfant… Enfin, qui aiment surtout l’argent que le football génère. Et ils transmettent cette vision à leurs enfants. Aujourd’hui, beaucoup de jeunes veulent avant tout une belle montre, une belle voiture, pas être le meilleur sur le terrain. Ils ne connaissent pas le football, ni son histoire. Mais je suis persuadé qu’à un moment de leur carrière, ils seront pénalisés par cette absence d’amour du football. Pour durer, il ne suffit pas d’avoir des qualités. Il faut la passion de ce sport."
En apprendre de Bell (3)
02/12 15:50
Adjoint du sélectionneur de l'équipe du Cameroun, l'ancien milieu de terrain stéphanois Augustine Simo espère que les Lions indomptables battront ce soir des Brésiliens déjà qualifiés. Avant ce match crucial pour l'avenir des compatriotes de Bryan Djile, Joseph-Antoine Bell s'est confié au Parisien.
"On ne s’est d’ailleurs jamais demandé comment on avait pu atteindre les quarts de finale en 1990. On se contente de répéter nos erreurs au lieu de se demander comment, il y a 32 ans, on avait su les surmonter. Depuis, on se dit que ce n’est pas grave de mal se préparer… On se dit qu’on va dupliquer le passé, mais sans le comprendre. Regardez le grand Roger Federer en tennis. Quand il rencontrait, par exemple, Ljubicic, alors 14e mondial, il disait que ce dernier était un joueur coriace avec un bon coup droit. Mais à la fin cela faisait 6-1, 6-1, 6-2 pour Federer ! Eh bien nous, on est un peu dans la peau de Ljubicic et on est contents d’entendre dire qu’on est coriaces. Sans comprendre vraiment ce qui nous sépare des meilleurs. Mais la vérité, elle n’était pas dans les mots de Federer vis-à-vis des adversaires, elle est dans son travail. Ce qui me fait peur, ce sont les gens, en Afrique et même en Europe, qui croient au maraboutage, à la sorcellerie et à la chance. Moi, mon maraboutage, c’est mon cerveau. Et il me parle avec des statistiques : en sept participations, le Cameroun a été sorti six fois au premier tour."
Ça pourrait vite se transformer en partie de boules…
02/12 10:14
Ancien défenseur des Verts et ex-international polonais, Damien Perquis évoque dans Le Figaro le 8e de finale de Coupe du monde programmé ce dimanche à 16h00. Extraits.
"Depuis le début de la Coupe du monde, c’est compliqué de relever des points positifs dans cette équipe polonaise... Aujourd’hui, le meilleur joueur, c’est le gardien Wojciech Szczesny, ça veut tout dire… La Pologne concède beaucoup d’occasions et marque peu. Forcément, c’est qu’il y a un problème… Lewandowski et Zielinski sont des joueurs qui sont un peu sous-utilisés. Et ce n’est pas que ça. On ne voit pas assez les latéraux, Bartosz Bereszynski, qui va très vite, et Matty Cash, parce qu’ils passent leur temps à défendre et qu’ils perdent rapidement le ballon en cherchant Lewandowski très vite en profondeur. Cela manque de liant.
Le sélectionneur Czeslaw Michniewicz est assez intrigant. Après le 0-0 contre le Mexique, il a expliqué que son plan était de ne pas perdre… Contre l’Arabie saoudite, il ne faut pas oublier que Szczesny sort un penalty. Même si vous touchez la barre et le poteau derrière, ça reste assez fébrile… Et contre l’Argentine, on n’a joué que pour ne pas prendre une valise. Son plan de jeu est ultra défensif. C’est un ancien gardien, ça aide peut-être à comprendre son plan tactique… Mais j’ai aussi vu d’anciens portiers opter pour des plans de jeu beaucoup plus offensifs, à l’image de Philippe Montanier. C’est assez surprenant.
Les Bleus sont sur une dynamique positive, avec un collectif retrouvé, un rouleau compresseur dès qu’il se met en marche, et ils vont affronter une équipe qui voudra défendre. La Pologne défend d’ailleurs très bien dans l’axe, mais a souvent été mise en difficulté sur les côtés, point fort de la France. Soit le sélectionneur change quelque chose tactiquement et les Polonais peuvent espérer quelque chose. Encore que, il ne faudrait pas qu’il y ait un grain de sable, un but, parce que ça pourrait vite se transformer en partie de boules…"
Khazri prend sa retraite internationale
02/12 06:44
Wahbi Khazri a annoncé hier soir sur beIN Sports qu'il prenait sa retraite internatinale.
"Je l'ai dit au groupe hier à l'issue du match, à l'hôtel, dans une grande réunion. Je pense que c'est le bon moment. J'ai fait 5 Coupes d'Afrique et 2 Coupes du Monde. J'ai rendu fier mes parents, ma famille, ma femme et mes enfants. Jouer pour mon pays, c'était exceptionnel. J'ai rendu fier, je pense, le peuple tunisien, la boucle est bouclée. Terminer par un but victorieux contre l'équipe de France, c'est l'un des plus beaux moments de ma carrière. Je remercie tout le peuple tunisien qui a été derrière moi, les joueurs qui ont été à mes côtés dans les bons comme dans les mauvais moments."
L'ancien capitaine stéphanois aura claqué 25 pions en 74 rencontres disputées sous les couleurs tunisiennes. Le natif d'Ajaccio est le deuxième meilleur buteur de l'histoire des Aigles de Carthage derrière l'ancien attaquant lensois Issam Jemâa (36 réalisations).
La rentrée des crasses (2)
01/12 23:01
Comme prévu, les Verts ont repris l'entraînement ce jeudi après une dizaine de jours de vacances. Le Progrès évoque sur cette rentrée des crasses.
"Quatre éléments ont travaillé en marge du groupe et se sont contentés de courir. Parmi eux, Thomas Monconduit et Mathieu Cafaro reprendront l’entraînement collectif lundi. Antoine Gauthier (vertèbre) repassera lui par la case réserve avant de réintégrer le groupe pro tandis qu’Aïmen Moueffek, blessé, devra encore patienter… Seuls Matthieu Dreyer et Gabriel Silva n’ont pas participé à ces retrouvailles sur la plaine du centre Robert-Herbin."
Rabaissé, BG !
01/12 22:36
Midi Libre a commenté fraîchement ce soir la nomination de Benjamin Guy au poste de préparateur physique de l'ASSE.
"Il occupait les mêmes fonctions dans le club montpelliérain jusqu'au 17 octobre, date de l'éviction d'Olivier Dall'Oglio, comme entraîneur du club pailladin. Benjamin Guy faisait partie du staff du coach cévenol et il avait quitté le club en même temps que lui. C'était un de ses fidèles adjoints puisqu'il avait accompagné à Brest et à Dijon où il s'était connu. La nouvelle de sa signature est surprenante car un problème de préparation physique a été pointé à Montpellier depuis le début de la saison. Et donc par ricochet, c'était lui et ses méthodes qui étaient remis en cause..."
Le quotidien régional avait déjà pointé en mai dernier les problèmes physiques des Pailladins.
"Sur la longueur, on s’est essoufflés, voilà." Olivier Dall’Oglio pose le constat d’une formation qui n’a pas tenu la distance. Au point de dilapider depuis janvier 2022 la forme et la dynamique d’une première phase de promesses. Et de susciter la question d’un physique défaillant. "On a ressenti moins de fraîcheur, c’est ce qui faisait notre force", traduit Valère Germain. Le MHSC n’a pas été épargné par les blessures. En cours de saison et surtout depuis plusieurs semaines, avec une cascade de pépins, en majorité musculaires (Chotard, Savanier, Cabella, Omlin, Wahi, Ferri, Mavididi)."
S'il a été le préparateur physique des équipes de l'élite ayant le plus sombré en seconde partie des deux dernières saisons (Brest et Montpellier), Benjamin Guy aura à coeur d'inverser la tendance en L2 avec les Verts et de faire fermer quelques bouches dans l'Hérault.
Sangnier aura tracé son sillon
01/12 20:02
Sébastien Sangnier, avec Pierre-Emerick Aubameyang et Frédéric Emile.
Venant de quitter l'ASSE après plus de 14 années de bons et loyaux services, Sangnier aura tracé son sillon (comme Marc). Nous vous proposons de redécouvrir le parcours de ce préparateur physique prénommé Sébastien, en partance pour l'OGC Nice.
Il est né le 28 juin 1979 à Amiens. Ce n'est pas en voulant imiter son père ou ses aînés que Sébastien a découvert le football, mais c'est tout simplement, comme bon nombre de bambins, dans la cour de récré et le soir après l'école qu'il jouait au foot avec ses copains. Cette passion pour le football ne le quittera plus...Quelques années plus tard, il rejoint le FC Rouen où il rencontrera Laurent Roussey. Il y restera de 1996 à 2001.
Puis il rejoint pour une saison le club du CMS Oissel qu'il entraîne à l'âge de 22 ans (2001-2002), avant de coacher le FUSC Bois-Guillaume en CFA2 puis CFA (2002-2007).
Il passe ensuite à Quevilly (CFA) durant la saison 2007-2008. Il est en même temps enseignant vacataire à l'Université de Rouen de 2005 à 2008 où il poursuit des études en éducation physique et le 29 avril 2008, il obtient un doctorat et soutient une thèse à l'Université de Rouen en Sciences du sport et de l'éducation physique avec pour sujet : Isocinétisme et football.
L'ASSE, coachée alors par Laurent Roussey, le recrute durant l'été 2008 pour être le préparateur physique du Centre de Formation, poste nouvellement créé à l'époque. Il donne également des cours, comme enseignant vacataire, à l'Université de Saint-Etienne (janvier-juin 2014). En 2015, il devient l'adjoint de Thierry Cotte auprès de l'équipe professionnelle.
Sébastien Sangnier possède une solide formation commencée très tôt. En 2001, il a obtenu le BEES 1 (Brevet d'Etat d'Educateur Sportif), puis le BEES 2, le diplôme d'entraîneur de football (2010), le Certificat de préparateur physique (2012).
Avec l'arrivée d'Oscar Garcia et son escouade de coachs espagnols, le 15 juin 2017, il retournera au Centre de formation. Mais dès le départ du coach espagnol, le 15 novembre 2017, il réintégrera le staff des professionnels, toujours au côté de Thierry Cotte. Il y restera donc jusqu'à cette fin d'automne 2022.
Benjamin remplace Sébastien
01/12 19:27
Changement dans le staff de l'ASSE. Sébastien Sangnier, qui avait rejoint l'ASSE en 2008, va quitter le club, même s'il était présent ce matin lors de la reprise. Le préparateur physique devrait rejoindre l'OGC Nice.
Son remplacement n'a pas traîné puisque le site officiel annonce l'arrivée de Benjamin Guy. Agé de 42 ans, ce Dijonnais de naissance a longtemps travaillé avec Olivier Dall'Oglio, à Dijon, Brest et Montpellier. Le site du MHSC en faisait la présentation lors de son arrivée à Montpellier :
"Né à Dijon, ce tout récent quadragénaire « a toujours été attiré par le sport ». Après avoir suivi un cursus à la fac (de sport évidemment), il ne se prédestinait pas à une carrière de professeur d’EPS et a donc rapidement bifurqué sur le haut niveau, l’entrainement et la préparation physique. Arrivé au DFCO en tant que joueur en 1999 (soit un an après la création du club), ce défenseur central ou latéral, a donc, presque logiquement basculé dans la prépa orientée ballon rond, dans son club de cœur. A Dijon, il a presque connu toutes les catégories, des plus petits aux plus grands, en passant même par l’équipe féminine… jusqu’à intégrer le staff de l’équipe fanion masculine durant l’été 2012, au moment de la nomination d’Olivier Dall’Oglio au poste d’entraîneur principal : « A l’époque, je travaillais sur la réserve et le coach chapotait un peu toute les équipes de la formation en même temps », se souvient Benjamin. Il m’a proposé de le suivre dans cette aventure et on travaille ensemble depuis. » A Dijon, Brest et donc, désormais Montpellier, les deux hommes ont tissé un lien fort que Benjamin décrit de la manière suivante : « C’est une richesse de pouvoir travailler avec quelqu’un qui fait confiance à son staff et qui vous laisse travailler de la manière dont vous le souhaitez, explique-t-il. Bien sûr, c’est lui qui décide à la fin, mais on est force de proposition, on ne nous impose pas les choses et je trouve que c’est une richesse, car ce n’est pas le cas de tous les staffs. »
Au fil de l’entretien, Benjamin Guy développe sa vision de la préparation physique et on se rend vite compte qu’il place l’humain au centre de sa réflexion : « Je pense que, pour être un bon préparateur physique, il faut être curieux de tout, être capable de s’adapter très vite, aller voir ce qui se fait dans toutes les disciplines, mais surtout avoir une bonne capacité d’écoute, ce qui est à mon sens le plus important, souligne-t-il. On travaille sur l’humain, donc, il ne faut pas robotiser trop de choses. » S’il faut transpirer, le préparateur physique n’est donc plus seulement celui qui fait souffrir « Ça, c’est l’image qu’on veut bien donner au préparateur physique mais elle a bien évolué. Les joueurs savent que c’est pour leur bien, nous sommes là pour les entraîner, pour développer leur capacité à optimiser leurs performances, explique Benjamin. J’essaie de construire les séances avec le staff, en me disant toujours : ''On ne peut pas donner du plaisir tout le temps mais, si j’étais joueur, est-ce que je prendrais du plaisir à faire cette séance ?’’ Du coup, j'essaie de construire ces séances en intégrant au maximum : le plaisir, le travail, la technique, la tactique et le physique. » Une philosophie qui trouve son prolongement presque logique dans sa volonté de miser sur une préparation physique intégrée où e ballon est quasiment toujours présent : « On fait parfois des séances qu'on appelle ‘’dissociées’’ ou ‘’associées’’ mais on essaie au maximum de faire ‘de ’l’intégré’’ car ça passe mieux au niveau des joueurs. »
Même le traditionnel footing en forêt de la préparation estivale a été moins récurent : « Nous en avons fait un peu, mais plus sous forme ludique, avec du ‘' bike and run’’ ou de la course au trésor. »
Ce sera Noël avant l'heure à Besançon !
01/12 12:41
L'Est Républicain nous rappelle aujourd'hui que l'ASSE affrontera l'Estac en amical le samedi 17 décembre (16 h), au stade Léo-Lagrange de Besançon.
"Directeur sportif du Racing, Jérémy Guyen a usé de ses bonnes relations avec les deux clubs pour mettre en place cette rencontre. Malgré son statut de lanterne rouge de L2, l’ASSE de Laurent Battles conserve cependant cette étiquette de club historique du foot français qui draine beaucoup de monde dans son sillage : ainsi, la dernière venue des Verts au stade Léo-Lagrange, le 13 septembre 2003 pour le compte d’un match de Ligue 2, avait attiré 8 168 spectateurs dans les tribunes bisontines !
"C’est une belle affiche, l’occasion de voir un match pro », explique Jérémy Guyen, « pour nous, pour le club, c’est une grosse organisation mais nous voulons montrer que l’on sait faire. L’idée est de proposer des tarifs attractifs : 5 € en tribune Nord (côté avenue Léo-Lagrange), 8 € en tribune Sud, 10 € en tribune Est et 15 € en Honneur."
Wahbi rit, la Tunisie pleure (2)
01/12 07:17
Corse-Matin rapporte les tenus hier par l'ancien capitaine stéphanois Wahbi Khazri, unique buteur de la victoire des Aigles de Carthage contre les Bleus.
"On a fait un vrai match d'équipe. Il y a la déception de ne pas se qualifier malgré quatre points, on ne peut s'en prendre qu'à nous-mêmes après notre défaite contre l'Australie. Mais je suis content d'avoir rendu fier le peuple tunisien. Il y avait des joueurs de grande classe en face, vous aimez bien trouver des problèmes là où il n'y en a pas. Aligner Tchouaméni et Camavinga serait un manque de respect ? Non. Moi je viens d'un petit point de Corse, là je joue contre des joueurs que je regarde à la télé en Ligue des Champions. Notre victoire est méritée, on ne sort pas par la petite porte. L'équipe de France a montré qu'elle pouvait être championne du monde. Je souhaite aux Bleus d'aller au bout. S'ils jouent comme les deux premiers matches, ils peuvent faire le doublé."
Comolli en sursis
01/12 06:47
Bouillant président d'un club (Toulouse) restant sur 3 défaites consécutives et ne comptant plus que 3 points d'avance sur le premier relégable (Auxerre), l'ancien directeur sportif stéphanois Damien Comolli a écopé hier de 3 matches avec sursis de suspension de banc de touche, de vestiaire d’arbitres et de toutes fonctions officielles suite à son mauvais comportement lors de la réception de Monaco.
La commission de discipline a par ailleurs infligé au Stade Lavallois un point de pénalité avec sursis, des supporters des Tango ayant jeté des objets sur l'arbitre et envahi le stade Francis Le Basser lors du match remporté par leurs protégés (pourtant réduits à 9 dès la 34e minute) contre le VAFC de Mathieu Debuchy.
Pour rappel, les promus mayennais comptent actuellement 9 points d'avance sur les Verts mais seront privés de leur meilleur buteur (Julien Maggiotti, blessé) et de leurs défenseurs centraux (Yohan Tavares et Bryan Goncalves, suspendus) le 10 janvier à Geoffroy lors de la 18e journée.
Des pistons pistés
30/11 23:27
Le Progrès évoque le prochain mercato des Verts. Extraits.
"Les décideurs ligériens espèrent toujours faire venir un joker avec la volonté de l’aligner pour les deux derniers matchs de l’année. Au-delà de ce premier renfort espéré, au moins trois recrues seraient envisagées. Deux pistons en premier lieu et un attaquant. Outre ces premières cibles essentielles, le club est clairement favorable au recrutement de profils expérimentés et d’un gardien si l’opportunité se présente. Si Green ne sera pas retenu en cas d’arrivée, d’autres profils ont basculé dans la case indésirable. C’est le cas de Charles Abi, Saïdou Sow, Sergi Palencia, Yvann Maçon et Gabriel Silva, qui devront se trouver des portes de sorties pour jouer."
Wahbi rit, la Tunisie pleure
30/11 18:05
Buteur face à l'Equipe de France, Wahbi Khazri a permis à la Tunisie de remporter sa première victoire contre la France en match officiel. Les Bleus ont cru égaliser par Antoine Griezmann à la 98e minute mais ce but a finalement été annulé par la VAR après le coup de sifflet final. Une victoire qui ne permettra pas aux Tunisiens de se qualifier puisque dans le même temps, l'Australie a battu le Danemark et s'est qualifiée pour les 8e de finale.
La Tunisie ouvre le score,avec un Khazri impérial pour le moment l’Aigle de Carthage fond sur le coq gaulois. pic.twitter.com/dvwF7gAImV
— Kamel Danil OUZERI (@KamelDanil) November 30, 2022
Dans ce match entre les Bleus et la Tunisie, outre Wahbi Khazri, deux anciens stéphanois ont foulé la pelouse : Jordan Veretout (titulaire, remplacé à la 63e minute) et William Saliba (entré à la 63e minute). Ce dernier est le premier joueur formé à l'ASSE à jouer en Coupe du Monde depuis Willy Sagnol en finale du Mondial 2006.
La rentrée des crasses
30/11 15:43
Comme prévu les Verts, derniers de L2, reprendront l'entraînement demain, jeudi 1er décembre, soit 1 jour avant leur prochain adversaire en championnat, Annecy, chez qui ils iront jouer le 26 décembre (17h) pour lancer l'opération reconquête.
Le site officiel, qui confirme la tenue des matchs amicaux contre Grenoble le vendredi 9 décembre à L'Etrat, Ajaccio le mercredi 14 décembre à Mallemort et Troyes le samedi 17 décembre à Besançon, précise par ailleurs que l'effectif a sept entraînements prévus d'ici la fin de cette semaine !
Espérons que cette généreuse dose de séances porte prochainement ses fruits.
Rocher et Herbin doivent se retourner dans leur tombe
30/11 07:05
L'ancien défenseur des Verts Alain Merchadier s'esxprime sur la situation actuelle de l'ASSE dans un entretien accordé à But ! Extraits.
"On m’a toujours appris et dit qu’il devait y avoir un commandant de bord dans un club. Qui fixe le cap et qui met en place le capitaine. Le commandant mène l'équipage et le bateau avance. Mais le bateau ASSE ne peut avancer car il y a deux commandants. Le bateau devient donc fou ! Comment voulez vous aller dans la même direction surtout pour la partie technique ? Ca tangue, c'est infernal. L’ADN de ce club, ce sont des valeurs, dont celle de la combativité ! Aujourd'hui, personne ne se bat, et si tu n’avances pas, forcément, tu recules.
Quand je pense à Roger Rocher et Robert Herbin, je me dis qu'ils doivent se retourner dans leur tombe ! Au sujet de la partie technique, on se rend compte que les techniciens de la formation n’ont aucun respect de la part de la direction. Ils ne peuvent rien faire car la partie technique est muselée par l'extra-sportif. Le club, notre club, est en train de traverser une tempête grave. Il manque de tout et notamment une politique générale bien définie. On ne donne pas une Formule 1 à une personne qui fait du karting..."
Quand Willy parle de Wahbi
30/11 06:55
Pressenti pour retrouver une place de titulaire contre la France cet après-midi, l'ancien capitaine sétaphanois Wahbi Khazri peut compter sur le soutien de son ex-entraîneur girondin Willy Sagnol dans la dernière édition de Libération.
"Wahbi n’est jamais aussi bon que lorsqu’il a la confiance de son entraîneur. Ses qualités s’expriment au mieux dans un collectif rodé où il a ses repères. Le faire entrer en fin de match, comme contre l’Australie, ne rend service à personne, ni à lui ni à l’équipe. Son talent individuel et sa frappe de balle hors du commun peuvent faire basculer une rencontre en un instant de magie."
Alors que le Sénégal de Pape Cissé (entré en jeu à la 95e minute lors de la victoire des Lions de la Teranga contre l'Equateur) ont rejoint les Bleus de William Saliba et Jordan Veretout en 8e de finale de Coupe du monde, l'ancien capitaine des Verts devra faire un exploit pour se qualifier à son tour : battre la France tout en espérant que le Danemark battra sur un score moins large l'Australie.
Ben Khalfallah soutient Khazri
29/11 22:35
Dans la dernière édition du Courrier de l'Ouest, Fahid Ben Khalfallah révèle ses contacts avec l'ASSE il y a 15 ans avant d'afficher son soutien au numéro 10 des Aigles de Carthage, resté sur le banc contre le Danemark et entré en jeu à la 67e contre l'Australie. Reste à savoir ci ce dernier sera titulaire demain et si dans le camp d'en face William Saliba et Jordan Veretout auront un peu de temps de jeu...
"J’ai payé le fait d’avoir refusé de faire la Coupe d’Afrique en 2007. J’étais à Angers et Roger Lemerre était venu me voir. J’aurais rêvé de faire la CAN, mais j’avais des contacts avec Saint-Etienne et Marseille, ce n’était pas le bon moment. Il y a des gens horribles à la fédération tunisienne. Il y a beaucoup de politique, d’hypocrisie. Le fait d’être honnête et franc m’a coûté. Certaines personnes ont fait des choix qui leur convenaient à eux, plutôt que de penser au bien de la sélection et du pays. Et c’est encore le cas aujourd’hui.
Ils mettent en place des gens qui n’ont pas forcément les compétences, ils poussent pour la sélection de joueurs qui jouent dans certains clubs tunisiens, aux détriments de joueurs meilleurs, qui évoluent pourtant dans de grands championnats européens. Quand on voit aujourd’hui que Wahbi Khazri n’est pas titulaire, c’est un scandale. Saîf-Eddine Khaoui qui n’a pas été appelé, c’est une honte. Sportivement, c’est inexplicable. Soit il y a un problème de compétence, soit il y a une pression politique. C’est triste."
Dieu esquive la banlieue
29/11 21:56
Comme l'avait annoncé l'instigateur de ce projet Jérémy Clément le 13 septembre dernier, l'ancien numéro 6 des Verts fera équipe avec Loïc Perrin, François Clerc et Sidney Govou la nuit de samedi à dimanche pour la SaintéLyon. Seul membre de la team à ne pas avoir eu l'honneur de porter le maillot vert, l'ex-attaquant des vilains expiera ses Whisky-Coca en effectuant le dernier tronçon menant à la banlieue. Dans Le Progrès, le directeur sportif de l'ASSE explique pourquoi il assurera le premier relais d’une longueur de 17 kilomètres entre Saint-Étienne et Saint-Christo-en-Jarez.
"J’avais tout de suite prévenu. Je veux bien courir, mais je ne passe pas dans le Rhône ! J’ai essayé d’aller courir de mon côté [Dieu a fait le Sainté Trail Urbain et le trail de Saint-Héand les dimanches 6 et 13 novembre] mais je crois que je ne l’ai pas fait assez. Je n’y suis pas allé de nuit, avec la frontale, alors qu’on m’avait conseillé de le faire. Ce sera une découverte. Pour d’anciens joueurs de foot, c’est un effort dont on n’a pas l’habitude. Je sais que ça amène du monde, j’aime cette ambiance."
RIP Nello
29/11 20:44
Le FC Lorient a annoncé à la mi-journée le décès de l'ancien défenseur stéphanois Nello Sbaïz à l'âge de 81 ans.
"Né à Ronchis, dans la province d’Udine, au nord-est de l’Italie, Nello Sbaïz avait été formé à l’AS Saint-Etienne. Au cours de ses dix saisons chez les Verts, il avait notamment remporté deux championnats de France de première division (1964 et 1967), un championnat de France de deuxième division (1963) et une coupe de France (1962)" a rappelé cet après-midi le site du quotidien Ouest-France.
"Nello a fait partie de la première équipe professionnelle des Merlus (1967-1972). Après sa carrière, il a aussi occupé le poste d'entraîneur de la réserve puis adjoint de Jean Vincent (1972-1976)" a souligné de son côté le FC Lorient. Il y a deux ans et demi, il avait été élu par les lecteurs du Télégramme aux côtés de Stéphane Pédron dans "l'équipe de rêve du XXe siècle" du FC Lorient.
Robin redescend
29/11 18:37
Après avoir brièvement occupé (à nouveau) le poste d'entraîneur principal de Troyes en remplacement de Bruno Irles, Claude Robin a été nommé entraîneur de la réserve de l'ESTAC aujourd'hui. Un poste qu'il avait occupé à l'ASSE entre 2005 et 2007 et déjà dans l'Aube entre 2013 et 2015.
Sans nier son départ, le club ne le confirme pas (encore)
29/11 15:39
Selon le (pas toujours) bien informé Mohamed Toubache-Ter, les Verts vont perdre leur préparateur physique, Sébastien Sangnier.
Les raisons du départ et la destination de celui qui était au club depuis 15 ans ne sont pas encore connues.
Erding fier de sa carrière
29/11 08:13
Mevlut Erding (35 ans), qui avait proposé en vain ses services à l'ASSE en juin dernier, s'était engagé avec le Racing Besançon (N2) début juillet avant d'annoncer fin août qu'il raccrochait les crampons. L'ancien attaquant stéphanois se confie aujourd'hui dans L'Est Républicain. Extraits.
"Ma retraite sportive, c’est seulement dû à une blessure au mollet droit qui faisait suite à une autre blessure, plus ancienne, au genou, qui avait nécessité une opération il y a un an. Cette blessure au mollet est arrivée après deux ou trois semaines de préparation, à l’entraînement, après les deux matches amicaux que j’ai pu disputer. J’ai eu du mal à m’en remettre. D’ailleurs, aujourd’hui encore, j’ai toujours mal.
J’ai accusé le coup, je l’ai très mal vécu. Moralement, ça a été dur. J’ai eu une impression de mal-être, de laisser tomber l’équipe. J’ai eu besoin de temps pour digérer. Et ça ne l’est pas complètement. Mais mon corps a dit stop, je ne pouvais plus. Si j’avais été en Ligue 1, ça aurait été pareil. J’aurais arrêté aussi. Pourtant j’ai toujours essayé d’être irréprochable durant ma carrière, que ce soit avec mon physique ou mon hygiène de vie.
Je suis de nature plutôt modeste. Mais j'ai fait une belle carrière, j’en suis très fier. Pour l’instant, ce qui me reste en travers de la gorge, c’est la fin. Même si j’ai vécu de grandes émotions, mes débuts au FC Sochaux puis le PSG, Saint-Etienne, Rennes, Fenerbahçe, l’équipe nationale… J’ai vécu pratiquement 20 ans de rêve. La seule chose que je retiens, c’est que j’ai réussi avec mon club formateur. Sans cette éducation, sans cette formation, sans les entraîneurs du FC Sochaux, je n’aurais pas vécu tout ça, pas joué 16 ou 17 ans en pro ensuite."
Juju a tout donné
29/11 07:44
Devenu formateur auprès de la FFF pour les prétendants au BEPF en attendant de trouver un nouveau club, Julien Sablé se confie aujourd'hui dans Le Progrès. Extraits.
"Le terrain me manque. Bien sûr que le quotidien avec le terrain ou un staff me manque, mettre en place des exercices de progression, c’est l’essence même de notre métier. Mon départ de l'ASSE ? C’était la fin de l’histoire. J'ai donné 100 % de moi-même durant ces huit années. Peut-être pas toujours dans la bonne compétence ou avec les bons choix. Quand on s’est rencontré avec Loïc, j’ai candidaté car je voulais être numéro un, en sachant que Lolo était le premier choix pour le poste, mais il n’avait pas encore donné sa réponse. Laurent ayant fait son choix rapidement, les choses ont découlé naturellement. J’ai été très clair d’entrée, je ne voulais pas être au placard ou aller à la formation ou au recrutement sous prétexte que j’étais un ancien joueur du club. Soit je continuais avec les pros, soit je quittais l’AS Saint-Etienne. Cela s’est fait proprement, sans animosité ni rancœur.
Je peux regarder le président Romeyer droit dans les yeux parce que lui et moi, on sait ce qu’il s’est passé dans le bureau quand il m’a demandé de prendre l’équipe. C’était une erreur mais pas un regret, parce que j’étais trop jeune, je n’étais pas prêt. Mais, vis-à-vis de mes valeurs et mon engagement avec l’AS Saint-Étienne, j’ai été moi-même. J’ai toujours fait les choses avec les tripes. Je n’ai trahi personne, j’ai donné tout ce que j’avais à l’ASSE. Nos chemins se sont séparés, mais évidemment que je souhaite le meilleur pour Saint-Etienne, je suis très mal pour eux aujourd’hui, même si je pense que c’est une étape naturelle. Il va falloir du temps pour que le club se reconstruise. J’ai fait deux montées et à chaque fois, on a mis trois ans. Cela ne veut pas dire que ce sera encore le cas, mais tout ne se fait pas d’un coup de baguette magique, les descentes sont des moments traumatisants. Il y a des cycles."
Deux U15 au rassemblement des Bleus
28/11 21:44
Djylian N'Guessan, à gauche.
L'ancien joueur et formateur de l'AJ Auxerre, Johan Radet, désormais entraîneur national, chargé également du suivi des Pôles Espoirs sur tout le territoire. a dévoilé la liste des joueurs U15 convoqués pour le prochain rassemblement du 5 au 9 décembre prochains. Ce groupe appelé "groupe de développement U15" a pour objectif de préparer les meilleurs joueurs français à la sélection U16 de la saison prochaine. Ce sera le deuxième rassemblement sur les quatre prévus cette saison.
Dans cette liste on trouve le nom de deux jeunes Verts : Djylian N'Guessan et Paul Eymard. Nathan Mouton, qui faisait partie du premier rassemblement de novembre ne fait pas partie de celui-ci. Le potonaute Sylvain 92 nous avait récemment présenté ces jeunes Verts en devenir.
Djylian N'Guessan a opéré à sept reprises avec les U17 Nationaux de Patrick Moreau (2 buts) et une fois avec les U16 (1 but).
Quant à Paul Eymard, il a participé à trois rencontres avec les U16 de Kevin De Jesus et à quatre avec les U15 de Jean-Philippe Primard.
U16 : des soucis contre Annecy
28/11 16:30
Quentin Prud'homme, (au centre ), buteur du jour
Les U16 de Kevin De Jesus recevaient hier leur homologues du FC d'Annecy. Après leur belle victoire de la semaine dernière à Valence (4-2), on pouvait penser qu'ils allaient enchaîner. Mais c'était mal connaître les Hauts-Savoyards qui sont venus l'emporter sur le score de 2 à 1.
Les Stéphanois entraient bien dans cette rencontre, mais, à la suite d'un coup-franc mal négocié, ils étaient sanctionnés d'un penalty que les Anneciens transformaient. (0-1, 6ème). C'était un coup dur pour les Verts qui avaient fait une bonne entame, coup dur d'autant plus que les visiteurs allaient doubler la mise un quart d'heure plus tard, suite à une contre-attaque rondement menée. (0-2, 24ème).
Mais cet avantage était réduit puisque Quentin Prud'homme, sur un cafouillage devant le but d'Annecy, parvenait à glisser le ballon au fond des filets. (1-2, 29ème). C'était le score à la mi-temps.
Lors du second acte, les Verts n'allaient pas réussir à mettre le grain de folie qui aurait pu leur permettre d'égaliser, malgré une grosse occasion de Maysson Méité à l'heure de jeu. Même s'ils monopolisaient le ballon, ils n'arrivaient pas à créer le danger devant le but haut-savoyard.
La composition : Ricignuolo - Lunetta, Ben Rahem (Poble, 65ème), Ali Ahamada, Ruiz - Depalle, Tatuszka, Fajr (Teillol, 55ème) - Venière-Jusseron, Prud'homme, Méité.
La réaction de Kevin De Jesus : "Nous avons fait une entame de match plutôt correcte, mais nous nous sommes fait cueillir et avons concédé rapidement un penalty. Nous avons encaissé un deuxième but sur contre-attaque. La réduction du score avant le repos nousa permis d'espérer, mais nous n'avons pas su mettre les ingrédients qui auraient pu nous permettre d'égaliser, voire de l'emporter face à une équipe bien en place défensivement."
Les groupes appellent au boycott
28/11 14:09
Dans un long communiqué, les Magic Fans, Green Angels, Indépendantistes et l'USS appellent au boycott des produits dérivés du club :
Domenech, un vilain qui fait le malin
28/11 06:51
L'ancien défenseur des vilains Raymond Domenech parle évidemment des Verts dans la dernière édition rhodanienne du Progrès. Extraits.
"En 1979, j'ai été sacré champion de France avec le Racing Club de Strasbourg, lors du dernier match… à Gerland. Si l’OL perdait, ça empêchait Saint-Etienne d’être champion. Au coup de sifflet final, des milliers de Lyonnais sont descendus sur la pelouse pour fêter notre titre !
Le derby d’avril 1971 en Coupe de France m'a marqué. On perd 2-0 là-bas, et Keita après son but, vient faire le malin devant Baeza. Jeannot lui a couru après jusqu’au vestiaire en criant : "au retour, tu viens dans la surface, tu es mort !" Keita a eu la trouille et il n’est pas entré dans la surface ! On gagne 3-0 avec un Di Nallo exceptionnel. On a fait ce que les Verts faisaient en Coupe d’Europe.
Je retiens aussi le derby qu'on a gagné à Sainté en 1990. On avait défendu une heure et demie. Bouafia s’engage et je hurle. Il centre, il n’y a pas un Lyonnais à 30 mètres, mais Kastendeuch tacle et ça va au fond. Un régal ! Mes petites phrases qui ont épicé le derby ? De l’impro totale, j’étais dans le jeu. Quand j'étais sélectionneur des Espoirs, je venais voir leurs joueurs, je n’étais plus le Lyonnais. Ils ne m’ont même jamais cassé ma voiture…"
Inarrêtables !!
27/11 21:43
Et elles ont encore remis ça! 9ème victoire consécutive (10 avec la Coupe) des Vertes qui se sont imposées sur le plus petit des scores (0-1) sur la pelouse de Thonon Evian Grand Genève hier après-midi.
Cette victoire n'a pas été des plus faciles pour les Amazones tant les hauts savoyardes leurs ont donné du fil à retordre. Après un 1er acte équilibré (0-0 à la pause), les filles de Laurent Mortel se sont montrées plus conquérantes. Et après avoir heurté la barre transversale en début de seconde période, c'est Peyton Depriest qui délivre les Vertes à la 60ème (0-1) sur un superbe service de la capitaine Elise Legrout. L'ASSE tient bon jusqu'au temps additionnel où Thonon obtient un pénalty synonyme de balle d'égalisation. Mais c'est sans compter sur le talent de Maryne Gignoux qui stoppe le pénalty et permet aux Vertes d'empaucher les 3 précieux points.
La réaction du coach Laurent Mortel sur le site off: "C’est le genre de match auquel on s’était préparé, relativement équilibré. On avait accepté de jouer différemment en prenant compte des forces adverses. Il fallait accepter les tâches défensives mais se projeter rapidement une fois le ballon récupéré. Grâce à notre milieu de terrain récompensé et au mérite, nous avons logiquement ouvert le score. Ensuite, Thonon avec son système nous a posé des problèmes avec de longs ballons vers des joueuses athlétiques. Sur le match, sur le contenu, la manière, et l’attitude, cette victoire est méritée. C’est celle d’un groupe solidaire. Certaines valent trois points mais celle-ci vaut encore plus. Dans des moments difficiles, il faudra s’appuyer sur ces souvenirs-là. Il est urgent de continuer de travailler, nous sommes tous heureux mais rien n’est fait. On a un objectif, un projet, une accession qu’il faut valider."
Marseille ayant battu Toulouse cet après-midi, les Vertes gardent leur petite avance de 2 points en tête du classement avec 27 points. Prochain match pour nos Vertes dimanche 4 Décembre à l'Etivallière contre Mautauban.
Compositon : Gignoux - Romanenko, Blanchard, Anglais, Tapia - Otu, Legrout (c), Carchio - Marty, DePriest, Brown
But : 60ème DePriest
Les U17 ont encore corsé l'addition
27/11 16:45
Noan Gallo (à droite), un arrière offensif.
Les U17 nationaux de Patrick Moreau rencontraient pour la 3ème semaine consécutive une équipe corse : après s'être imposés (1-3) sur le terrain de l'AC Ajaccio, ils avaient battu largement le GFC Ajaccio (4-0) la semaine dernière et aujourd'hui ils recevaient, à l'Etrat,le SC Bastia qui n'a pas opposé une grande résistance à des Verts qui les ont outrageusement dominés (3-0).
Les Verts prenaient l'ascendant sur ce match dès l'entame. Une combinaison Enzo Mayilla, Helmi Ben Tiba et Prince N'Geleka échouait de peu. Il fallait attendre la demi-heure pour voir les Stéphanois prendre l'avantage : Kevin Pedro alertait Enzo Mayilla qui ouvrait le score d'une frappe croisée. (1-0, 29ème). Il s'en fallait de peu que le break soit fait avant le repos sur des tentatives de Luan Gadegbeku et, une nouvelle fois, d'Enzo Mayilla.
Dès la reprise, Helmi Ben Tiba était tout près de doubler le score, mais ce n'était que partie remise, car, sur le corner qui suivait, la tête de Kevin Pedro était contrée mais revenait sur Rayan Boukadida qui, lui aussi, plaçait sa tête, victorieuse celle-là ! (2-0, 47ème). Malheureusement, il se blessait sur cette action et était remplacé par Esteban Fernandes. Les Verts continuaient et Samy Achour bien servi par Enzo Mayilla voyait sa tentative repoussée par la transversale. Quelques minutes plus tard, c'est un défenseur corse qui sauvait sur sa ligne une tentative de Noan Gallo à la réception d'un centre de Yanis Mimoun. Kevin Pedro et Djylian N'Guessan butaient eux aussi sur un gardien corse en feu. Après une timide réaction de Bastia, Noan Gallo récupérait le ballon à la suite d'une tête d'Esteban Fernandes repoussée par la défense et inscrivait le troisième but. (3-0, 87ème), cloturant ainsi le score d'une rencontre à sens unique.
Au classement, les Verts restent à la 2ème place, mais se rapprochent à un point du leader monégasque, tenu en échec à domicile par l'AC Ajaccio (1-1). Et samedi prochain, ce sera le match au sommet sur le rocher de la principauté !
La composition : Sabathié - Achour, Pedro, Boukadida (Fernandes, 48ème), Gallo - Gadegbeku, Dodote, Mimoun (N'Guessan, 63ème) - N'Geleka (Hornech, 63ème), Mayilla, Ben Tiba,
Super Soulas
27/11 08:27
Il y a tout juste un an, Razik Nedder lui avait rendu hommage au sortir d'une victoire contre Limonest. Coordinateur de l’équipe espaces verts de l'ASSE (composée de 6 personnes). Damien Soulas se livre aujourd'hui dans Le Progrès. Extraits.
"Ma mission consiste à préparer, sur l’année, tous les plans de fertilisation et les opérations mécaniques puis les mettre en œuvre. Pour le commun des mortels, un terrain de foot c’est un pré qu’on aplatit. Mais les terrains hybrides, ce sont des Formules 1 ! C’est très bien mais hyper précis. Si on ne fait pas tout le travail en amont, on le paye cash.
En 23 ans à l'ASSE, j'en ai vu de toutes les couleurs. Je pourrai écrire un livre ! (rires) On a fait des trucs assez énormes. Un jour, un entraîneur nous a demandé de tracer une zone d’un terrain en vert. Du vert sur du vert, il fallait y penser ! Aussi, alors qu’il faisait – 12°C, on m’a demandé d’arroser la neige pour qu’elle fonde..."