Pour leur retour en D2 féminine, les filles de Laurent Mortel ont répondu à l'appel de leur coach. Elles se sont imposées 2 buts à 1 cet après-midi sur la pelouse d'Albi Marssac en ouverture du championnat.

Ce sont pourtant les locales qui ont ouvert le score à la 28eme minute par Kimberley Cazeau, revenue cette saison dans son club formateur. Les Amazones n'ont pas eu le temps de douter puisqu'elles ont égalisé 10 minutes plus tard grâce à un but contre son camp. Elles auraient même pu prendre l'avantage juste avant la mi-temps mais la gardienne albigeoise a repoussé un pénalty.

En seconde période, Kimberley Cazeau a trouvé le poteau à la 56e minute. Les Albigeoises coachées par l'ancien Vert Alain Bénédet ont poussé en vain dans cette rencontre et c'est finalement Laury Jesus qui a débloqué la situation d'une frappe de loin à la 86e minute. 

Les Vertes débutent parfaitement ce championnat de D2 face à un adversaire qui a terminé 8e de sa poule la saison dernière. Prochaine rencontre, un mini derby face à Clermont samedi prochain à 15h.

💪💚 𝗟𝗮𝗻𝗰𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗿𝗲́𝘂𝘀𝘀𝗶 ! Pour leurs débuts dans cette saison de #D2F, nos Vertes s'imposent face à l'@amtf_asptt (1-2) !

Menées au score, les filles de Laurent Mortel ont égalisé sur un CSC avant de prendre l'avantage en fin de match grâce à Laury Jésus 🥰 pic.twitter.com/kGpq69z2jm

— ASSE Féminines 👸 (@ASSEFeminines) September 11, 2022

Titularisé comme Falaye Sacko (remplacé à la 73e minute) tandis que Wahbi Khazri est entré en jeu dès la 27e (pour manger sa traditionnelle biscotte à la 93e), Arnaud Nordin a ouvert le score à Angers cet après-midi mais le SCO a finalement battu le MHSC 2-1.

Auteur de son deuxième pion de la saison, l'ancien attaquant stéphanois n'a pas trompé son ex-coéquipier Paul Bernardoni, relégué comme annoncé sur le banc d'où sont sortis Loïs Diony (à la 62e) et Sada Thioub (à la 87e). Pendant ce temps-là, Adil Aouchiche (entré en jeu à la 72e) a fait sa première apparition sous le maillot des Merlus, qui ont renversé les Canaris 3-1. L'ancien club de Matthieu Dreyer, Léo Pétrot et Thomas Monconduit en a profité pour déloger les vilains de la 4e place.

Les réservistes stéphanois Boubacar Fall et El Hadji Dieye font partie des 23 joueurs retenus aujourd'hui en équipe du Sénégal U23 pour une double confrontation amicale programmée contre leurs homologues marocains les 22 et 25 septembre. Reste à savoir si Benjamin Bouchouari sera dans le camp d'en face...

Les U19 en configuration Gambardella ont dominé l'US Colomiers 3-1 au stade Salif-Keita.

Malgré un début de rencontre en demi-teinte, les Verts ont ouvert la marque sur corner par Israël Kinunga (photo) (1-0, 30e). Ils ont ensuite bénéficié de plus d'espaces qu'ils ont rapidement exploités pour doubler la mise sur une frappe puissante de Marwann Nzuzi (2-0, 38e).

Plus convaincants dans le jeu au retrour des vestiaires, les Stéphanois ont inscrit un nouveau but sur un pénalty obtenu par Antoine Gauthier et transformé par Djibril Othman (3-0, 55e). La réduction du score d'Anis Hamaidia (3-1, 82e) consécutive à une erreur individuelle - premier but encaissé par les Verts cette saison - ne changera rien à une fin de match que les Verts ont contrôlé sans difficulté.

Après 4 journées les U19 partagent la première place du Groupe D avec l'OM et se rendront... à Marseille dimanche 18/09 pour disputer à 15h00 le choc au sommet du groupe.

La composition : Raveyre - Bladi, Makhloufi, Mbemba, Kinunga (Cateland, 77e), Nzuzi - Sarahoui (Mouton J., 61e), Gauthier, Aiki - Bile (Pama Djobo, 82e), Othman (Guechi, 82e).

La réaction de Jean-Luc Dogon : "On a fait une première demi-heure un peu stérile, on avait la maîtrise mais assez bas sur le terrain, on avait du mal à trouver nos attaquants. Ca manquait de vitesse, c'était laborieux. L'ouverture du score sur corner nous a donné plus d'espaces et on en a vite profité pour inscrire un deuxième but. Il y a eu une bonne réaction en deuxième période, c'était plus intéressant dans le jeu. Je suis par contre contrarié de prendre un but évitable en fin de match, on pouvait attendre plus de rigueur avec le groupe qu'il y avait aujourd'hui (NDPC : les 11 titulaires étaient professionnels ou faisaient partie du groupe réserve). Il y a eu de beaux mouvements malgré tout. Le début de saison est satisfaisant malgré le 0-0 décevant contre Bastia et on va vivre un match intéressant contre l'OM le week-end prochain."

Lamine Ghezali a marqué avant-hier son premier but sous ses nouvelles couleurs contre le CSA Steaua lors du très chaud derby de Bucarest. Malgré l'ouverture du score de l'ancien attaquant stéphanois, le Dinamo s'est incliné 2-1 lors de ce match de deuxième division roumaine.

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— Eastern Uprising (@UprisingEastern) September 9, 2022

Partis ou sur le banc. La révolution menée par Dieu et Lolo s'est concrétisée hier avec dans le 11 de départ un seul joueur (Maçon) présent au club en mai dernier.

Si on élargit aux entrants, sur 16 joueurs utilisés, seuls deux (Maçon et Bakayoko) avaient porté le maillot Vert en L1 en 2022. Krasso et Palencia respectivement titulaire et entré en jeu étaient en effet prêtés.

A titre de comparaison, à Bordeaux, 8 des 11 titulaires ont porté le maillot girondin en 2022 en L1.

Trois semaines après Le Parisien, la Pravda fait aujourd'hui l'éloge de la Divette. Extraits.

"L'époque n'est pas tendre pour les supporters des Verts. Après la relégation en Ligue 2 à la fin de la saison dernière, La Divette de Montmartre, bar historique des fans stéphanois, va bientôt baisser le rideau. Les propriétaires des murs n'ont pas renouvelé le bail du bar-tabac, ouvert il y a trente-six ans par Serge Vial, fils d'un ancien défenseur des Verts, Marcel, dans un recoin populaire du nord de la capitale. 

La Divette, c'est un peu « plus qu'un bar », rappelle la femme de Serge, Michèle, entre deux ventes de paquets de cigarettes. Sanctuaire parisien du rock alternatif, lieu de culte du foot d'antan, bric-à-brac de collectionneurs de disques, refuge de buveurs solitaires, oasis pour joueurs de flippers, ou rendez-vous de supporters, le bistrot de la rue Marcadet est un endroit unique.

« J'ai appris que La Divette fermait lors du dernier match de la saison dernière, contre Auxerre. Ça m'a fait plus de peine que la descente en L2 », assure Gaël, 36 ans, l'âge de La Divette, venu assister au match samedi. « C'est un bar qu'on aimerait ne jamais voir disparaître, abonde Dorian Beaune, auteur d'un site consacré au supportérisme, "Gustave le populaire" . Quand on arrive à Paris et qu'on est supporter de Saint-Étienne, on entend vite parler de La Divette. Là-bas, on retrouve une ambiance de stade, on est souvent debout, on chante... Sur certains matches, on ne pouvait quasiment plus rentrer dans le bar. » 

À défaut de sauver son établissement de la fermeture, son patron lui a au moins assuré la postérité. Depuis l'année dernière, un hologramme de Serge Vial officie au musée des Verts, à Saint-Étienne, où l'on a reconstitué un bar des années 1970, la grande époque du club, finaliste malheureux de la Coupe d'Europe 1976 face au Bayern Munich. « À travers son bar, il met en avant le patrimoine et l'image de l'AS Saint-Étienne », estime Philippe Gastal, le conservateur du musée. Collectionneur averti, le patron de La Divette a déjà légué quelques pièces.

Les habitués savent d'ailleurs que s'ils demandent en choeur « la Verveine à Sergio », une tournée de liqueur verte réservée aux jours de victoire dans le derby, ils ont une bonne chance de faire pousser la chansonnette au patron. Sergio a en effet coutume de les rembarrer en chantant un tube polisson, "Monte là-dessus et tu verras Montmartre !" Mais samedi après-midi, il s'est contenté de jouer les DJ, en envoyant l'hymne officiel du bar, Le Coq en vert ! (signé Raymond de Chatillon et les Européens) au coup de sifflet final. Rare mélange de variété et de rock, ce « disque introuvable », commémore un exploit européen du Saint-Étienne de 1980, vainqueur triomphal à Hambourg (5-0), en huitièmes de finale aller de la Coupe de l'UEFA.

Plusieurs chants de supporters ont été inventés à La Divette, notamment un hymne chambreur pour Kevin Monnet-Paquet (« Pas attaquant, pas défenseur, on ne sait même pas si c'est un joueur »), entonné sur le rythme des Champs-Élysées de Joe Dassin. Certains ont même fini par entrer au répertoire de Geoffroy-Guichard. Mais pour chanter devant un match des Verts, il n'y aura bientôt plus qu'un seul Chaudron. Sergio pourra regarder enfin ses matches tout seul, dans le petit bar-tabac qu'il espère reprendre. D'ici là, il s'inquiète de réussir des adieux à la mesure de son annexe parisienne de Geoffroy-Guichard, où il prévoit d'inviter une fanfare pour la fermeture, prévue avant la fin novembre « Avec le monde qu'il va y avoir, vous ne pouvez pas les décevoir. »

Alors que son équipe s'apprête à démarrer sa saison de D2 à Albi ce dimanche après-midi, l'entraîneur des Amazones Laurent Mortel espère fêter la remontée à Sainté lors de la dernière journée, comme l'attestent ces extraits d'une interview parue aujourd'hui dans Le Progrès.

"Je me suis fixé l’objectif de venir à Saint-Etienne pour remonter. Si je suis venu en D2, c’est parce que toutes les conditions du projet sont réunies et que je veux vivre cette expérience-là. Je reste intimement persuadé que l’ASSE possède l’ensemble des installations pour atteindre cet objectif. On a recruté des joueuses qui viennent de D1 et d'autres qui ont quitté un club qui vient de monter. Le projet de Saint-Etienne est attractif.

Ce n'est pas un inconvénient de démarrer à l'extérieur, c’est un choix. On part du principe qu’en commençant à l’extérieur, on va finir à domicile en nous souhaitant une fin heureuse pour partager un moment avec les gens qui seront là pour nous soutenir. C’est encore loin, mais on ne va pas se cacher, on a construit une équipe pour."

Ibrahima Wadji a confirmé hier ce que ses anciens partenaires Ben Karamoko et Abdellah Zoubir nous avaient dit de lui. Dans la dernière édition du Progrès, plusieurs joueurs stéphanois savourent la prestation de l'attaquant sénégalais, auteur du premier but de la victoire contre Bordeaux.

Jimmy Giraudon : "C’est un vrai buteur, il aime ça. Ce but va lui donner confiance. Ce garçon ne ménage pas ses efforts. Il n’arrête pas de courir. Je n’aimerais pas être défenseur en face."

Anthony Briançon : "Sa grosse capacité athlétique m'a bluffé."

Dylan Chambost : "Il est là pour finir les actions"

Thomas Monconduit : "Ma première idée, c’est de frapper mais comme je vois que je suis enfermé, je mets un extérieur du pied fort devant le but. Un peu au hasard je ne vous le cache pas. Ibra est là, donc tant mieux."

La Pravda a recueilli les propos de Clément Michelin à l'issue du match d'ouverture de la 8e journée de L2 remporté 2-0 par les Verts à GG. "Ce n'est pas un coup d'arrêt et il n'y a pas de doute à avoir. C'est juste frustrant car on était supérieurs aux Stéphanois à qui on a laissé le match. On n'a pas été assez tueurs. Mais on joue le haut de tableau."

On invite le défenseur bordelais à lire Sud-Ouest, bien plus lucide dans son analyse de la rencontre.

"C'est un vrai retour sur terre pour des Girondins qui ont été tour à tour absents du combat, friables techniquement et inefficaces devant (...) Après avoir été piégé par plus malin contre Guingamp il y a deux semaines, Bordeaux a été cette fois battu par plus fort (...) Cette équipe bordelaise est apparue à côté de ses pompes plus de la moitié du match.

Après 20 minutes de bonne facture, le milieu de terrain a sombré en ne mettant plus aucun impact dans les duels et les vagues ont déferlé sur le but de Gaëtan Poussin. Le bloc bordelais a vécu un calvaire jusqu'à la mi-temps. Dans ce match, Saint-Etienne aura davantage tiré (16 fois) et cadré (7) que l'équipe de David Guion (9 et 4)."

Morgan Guilavogui

On se réjouira évidemment de la défaite des anciens Verts des Girondins de Bordeaux sur la pelouse de Geoffroy-Guichard, désespérement vide pour la dernière fois, espérons-le. Les jérémiades du staff de David Guion ne doivent pas occulter une victoire stéphanoise (2-0) on ne peut plus logique.

Ni Tyrone Tormin, ni Dylan Durivaux n'étaient sur la feuille du match qui a vu les Chamois Niortais s'incliner à domicile (0-1) contre Le Havre. 
Cette fois, ce n'est pas Henri Saivet, évidemment titulaire, qui a permis aux Palois de Didier Tholot de s'imposer à Laval (0-1) où Pierrick Cros est resté sur le banc.
Le capitaine Vincent Pajot a mené Annecy, toujours privé de Romain Spano, à la victoire (1-0) face à Quevilly Rouen où Alpha Sissoko, suspendu, faisait défaut.
Le Grenoble Foot 38 de Vincent Hognon, sans Loris Néry, a concédé, à domicile, la défaite (1-3) face au Paris FC de Thierry Laurey, privé de Setigui Karamoko. Morgan Guilavogui a inscrit le premier but parisien. 
Rodez Aveyron, où Nassim Ouammou est entré en jeu à la 80ème, a concédé le nul (1-1) sur le piton de Paul Lignon face à Valenciennes où le capitaine Mathieu Debuchy a vu jaune à la ..... 42ème minute !

C'était, cet après-midi, l'ouverture du championnat pour les U15 qui recevaient l'Olympique de Valence. Ce match qui aurait pû paraître une formalité pour les Verts ne le fut pas car Jean-Philippe Primard a dû se passer des services de neuf joueurs, six  retenus avec les équipes U17 Nationaux ou les U16 : Djylian N'Guessan, Maël Massé, Nathan Mouton, Paul Eymard, Alexis Ploton, Tom Teillol et trois malades : Brandon Nativoha, Sonny Yvars et Hugo Maisonneuve. Dans ces conditions, et avec l'intégration de quatre U14, le match devenait difficile. Malgré ces aléas défavorables, les Verts ont dominé cette rencontre mais se sont fait piéger (1-2) par une équipe valentinoise, jouant en bloc bas et opérant en contre attaque. 

D'emblée, les Verts se trouvaient donc confrontés à une équipe jouant très bas. Ils manquaient de justesse technique pour faire la différence dans les petits espaces et s'exposaient aux contres valentinois, comme à la 23ème, où, sur un ballon en profondeur côté gauche, le gardien sortait en retard et l'attaquant adverse marquait dans le but déserté. Les Verts se créaient par ailleurs au moins cinq occasions qui auraient dû leur permettre de mener largement à la mi-temps. 
Après le repos, les Verts continuaient à occuper le camp de Valence et trouvaient la récompense de leurs efforts à la 53ème minute. Le U14, Roméo Lebrun, fraîchement entré en jeu, reprenait de demi-volée, de 25 m, une frappe contrée, et d'un extérieur du pied, expédiait le ballon en pleine lucarne. 
Les Verts avaient toujours la possesssion du ballon et avaient haussé leur niveau de jeu, et il était légitime d'entrevoir la victoire. Mais sur corner, à la 60ème, à la suite d'un cafouillage, un défenseur stéphanois marquait contre son camp. 
Les Stéphanois ne s'en laissaient pas conter et repartaient à l'attaque, continuant à occuper le camp adverse, mais un contre, une imprécision, un contrôle manqué ne leur permettaient pas de trouver la faille pour égaliser face à des Valentinois jouant bas, mais qui n'hésitaient pas à contrer avec des joueurs véloces. 

La composition : Fuliki (U14) - Favier, Mical, Granier, Cros (Jolivet U14, 50ème) - Charros, Poyet (Aïni, 64ème), Aïni (Lebrun U14, 50ème) - Patry (Moulin, 75ème), Chakroun (Piskor U14, 37ème), Moulin (Cros, 64ème)

La réaction de Jean-Philippe Primard : "J'ai un gros effectif et je me demandais quels étaient les joueurs que je n'allais pas convoquer. Mon problème a été résolu puisque j'ai dû aller puiser dans l'effectif U14 pour aligner mon équipe, des U14 qui m'ont d'ailleurs donné satisfaction lorsqu'ils sont entrés en jeu. Tout ceci pour dire que nous n'étions pas dans les meilleures conditions. Malgré tout, j'ai présenté une équipe capable de faire un résultat. Nous sommes tombés sur un adversaire jouant en bloc bas, bien resserré. Nous avons eu la possession, mais avons manqué de justesse technique dans les petits espaces, ce qui fait que nous avons effectué une première mi-temps très moyenne, mais, paradoxalement, nous nous sommes créés cinq grosses occasions qui ont fait briller le gardien adverse. Nous nous sommes exposés aux contres valentinois, comme souvent dans ce type de match. A la mi-temps, j'ai demandé à mes joueurs de continuer à jouer dans le camp adverse, mais il fallait être plus juste techniquement pour revenir au score. Je suis satisfait de la deuxième mi-temps. Nous avons rapidement égalisé. Vu notre possession, la qualité de notre jeu, je pensais que nous allions réussir à arracher la victoire, mais nous avons concédé un but sur corner. Malgré ce coup du sort, nous avons continué à attaquer, mais il y avait toujours le contre, le contrôle approximatif qui annihilait l'action. Nous avons fait une première mi-temps moyenne, mais avec beaucoup d'occasions, et une deuxième bonne, avec moins d'occasions face à un bloc bas. Je pense q'un nul aurait été assez logique. Je suis plus déçu du résultat que du contenu somme toute prometteur."

Grâce à leur meilleure différence de buts (0) que Laval (-5), QRM (-5), Niort (-7) et Pau (-7) les Verts sont enfin sortis de la zone rouge cette 8e journée. Devançant d'un petit point la lanterne rouge ruthénoise (qui a un match en retard à Guingamp), les protégés de Laurent Batlles sont désormais 15e et n'ont plus que 9 points de retard sur le nouveau leader (Sochaux). Mais l'ASSE est toujours à 8 longueurs du Havre et de Caen, qui boutent donc les Girondins hors du podium.

Venu à Geoffroy en challenger, le leader du championnat de L2 n'a pas réussi à créer l'exploit contre le 19e. Terrassé par le goliath stéphanois, David Guion a livré sa réaction sur beIN Sports.

"Il a nous a manqué le réalisme, l’efficacité. Les occasions, on les a eues. On a réussi à faire bien flamber le gardien adverse.. On a très bien démarré le match et malheureusement, on s’est fait avoir sur une rentrée de touche. Ensuite, on a bien démarré la seconde mi-temps. C’était déjà un peu frustrant d’être mené. On a bien redémarré mais on n’a pas été efficace. C’est normal qu’on n’ait pas un résultat favorable. Il faut avancer dans le caractère, dans la personnalité. Être mené contre le cours du jeu, ça arrive. Il faut être capable de surmonter ces difficultés-là, de montrer des ressources pour reprendre le match et faire mal à l’adversaire. 

Techniquement, on a manqué de rigueur et d’intensité et dans les choix on n’a pas été bon. On s’est trop précipité. Les sorties prématurées d’Elis et Mwanga ? Ça change un peu le match. On était sur une bonne dynamique et on voyait qu’Elis allait pouvoir faire des choses intéressantes dans le dos de la défense stéphanoise. Ça nous a enlevé un atout offensif important dans la profondeur. Et derrière avec Junior Mwanga, il y a des automatismes qui ont été un peu déréglés parce qu’il a fallu changer trois postes sur la défense centrale. Ça a grippé l’équipe pendant 5-10 minutes"

Laurent Batlles a commenté la victoire de son équipe contre le leader girondins sur beIN Sports.

"C'est important pour nous d'avoir gagné contre le premier de ce championnat. J'avais demandé à mes joueurs un match référence contre un haut du tableau. Battre Bordeaux, une très très belle équipe de notre championnat, c'erst important pour nous, ça va nous permettre d'avoir encore un peu plus de confiance, notamment dans le jeu. C'est vrai que Matthieu nous a laissés aussi un peu dans le match avec l'arrêt qu'il fait. Mais dans le jeu, dans ce que l'on avait mis en place, ça s'est bien passé. Je suis content pour les joueurs qu'on ait gagné ce soir.

Notre système a fait qu'en jouant avec deux attaquants, notamment l'un derrière l'autre, et en jouant entre les lignes, on a amené un peu de surnombre dans le dos de leurs trois milieux. De ce qu'on avait vu, c'est une équipe qui vient presser assez haut, il fallait sortir de leur pressing pour essayer de jouer dans leur dos. C'est ce que l'on n'a pas trop mal réussi à faire, même si on aurait dû avoir un petit plus de qualité technique encore. Mais il y a eu de la qualité sur nos buts.

J'avais demandé face à une défense très regroupée, la meilleure du championnat, d'avoir de la justesse technique et beaucoup de mouvements. C'est ce qui s'est passé. Wadji est puissant et très rapide ? C'est pour ça qu'on est allé le chercher ! (sourires) On avait un joueur de surface, JP, qui joue beaucoup dos au jeu mais a un peu moins de profondeur. Il nous fallait un joueur de profondeur. Ce que j'ai trouvé intéressant, c'est que Ibra et JP se sont cherchés régulièrement, ça peut être un duo intéressant pour nous.

Yvann Maçon est bien, il retrouve des sensations. Le fait d'avoir mis des buts les matches d'avant l'a remis un petit peu en confiance. C'est un joueur qui a beaucoup de volume athlétique, qui par moment pèche un peu techniquement mais ce soir il met un superbe but. On tient notre victoire réference contre un gros du championnat. Il y avait cette victoire contre Bastia qui était très importante mais on voulait s'étalonner face à un gros. Après, on n'a rien fait encore, le championnat est très long. Mais malgré tout, pour nous, battre le leader Bordeaux, c'est symbolique.

On voulait sortir de la zone rouge le plus rapidement possible. Avec cet état d'esprit, le jeu qu'on met en place, on va essayer de continuer de prendre des points. On va jouer Guingamp et Sochaux, qui sont aussi des équipes de haut de tableau. Il va falloir rester humbles et avancer. La victoire donne la confiance. Ce sont aussi les joueurs et le système qui vous rendent la confiance. Le fait de faire jouer Ibra, ça permet à JP d'être un peu plus libre. Ibra prend la profondeur, leur entente est intéressante. Ils se sont cherchés de façon cohérente. Cela va nous permettre peut-être aussi de faire un peu reculer les équipes adverses et de nous mettre un peu plus de possibilités au milieu."

En ouverture de la 8e journée de L2, les Verts se sont imposés en patron face au leader bordelais 2 buts à 0. Ils restent invaincus face à Bordeaux en L2, 85 ans après leur première rencontre dans cette division !

Un succès acquis grâce à un but dans chaque mi-temps. La première, ouverte et plaisante, s'est conclue par un but bien construit d'Ibrahima Wadji. Pour son premier but avec ses nouvelles couleurs, l'attaquant s'est trouvé à la réception d'un centre de Thomas Monconduit qui a bien combiné avec Dylan Chambost (1-0, 35e). 

La seconde mi-temps a débuté sur les mêmes bases qu'à Pau, où les Verts avaient abandonné le ballon. Heureusement, le temps fort bordelais n'a pas accouché d'un but mais d'une superbe parade de Matthieu Dreyer sur une tête de Bakwa (62e). Dans la foulée, Ibrahima Wadji se battait bien pour récupérer un ballon en profondeur, la suite de l'action débouchait  sur un tir de Lenny Pintor, contré par la défense bordelaise et renvoyé de la tête de Barbet. Yvann Maçon à la réception exécutait une superbe reprise de volée, bien placée dans le petit filet de Poussin (2-0, 67e). Les Verts ont ensuite su tenir face aux quelques assauts du leader de L2. Dans le temps additionnel, Josh Maja croyait réduire le score mais son but de la main fut logiquement annulé par l'arbitre.

Provisoirement, les Verts remontent à la 12e place du classement. C'est la première fois depuis septembre 2020 qu'ils enchaînent deux victoires consécutives à domicile. A l'époque, la bande à Claude Puel avait battu Lorient puis Strasbourg pour les deux premiers matchs du championnat. Ils avaient même enchaîné par un succès au Vélodrome pour se placer provisoirement en tête de la L1. Une autre époque !

Dans son papier sur l'affiche qui opposera dès 15h00 Sainté à Bordeaux, la Pravda laisse entendre sans citer le quotidien régional que Le Progrès s'est fait balader par le club en relayant la rumeur John Chayka.

"Peut-on déjà parler d'une rencontre charnière, d'un tournant pour un club stéphanois dont les dirigeants restent très discrets, pour ne pas dire muets, sur les ambitions d'une remontée immédiate ? À l'ASSE, cela reste un sujet tabou et on préfère toujours lancer quelques pare-feu. L'annonce, mardi, d'un nouvel intérêt du Canadien John Chayka n'a trompé personne. Saint-Étienne n'est plus à vendre et le subterfuge était trop gros au lendemain du match nul à Pau."

Dans la dernière édition de La République des Pyrénées, Didier Tholot évoque le cas de son capitaine ivoirien Xavier Kouassi, qui a permis à des Verts pourtant réduits à dix d'arracher le nul à Pau en début de semaine. Extraits.

"Ce pénalty concédé contre Saint-Etienne, il ne le vit pas forcément très bien. C'est un compétiteur, quelqu'un qui a envie de gagner tous les matches. Je vais être clair : pour moi, son début de saison n'était pas à son niveau. Mais sur les deux derniers matches, il a été bon.

Il y a cette erreur contre Sainté, cette faute qu'il ne doit pas commettre. Mais contre les Verts, qui ont mis 5-0 à Bastia, on n'a pas concédé beaucoup d'occasions. Au Nouste Camp, on n'a pas vu Krasso comme à Caen on n'avait pas vu Mendy. Pourtant, ces deux joueurs sont certainement parmi les meilleurs attaquants de L2.

Il y a des périodes difficiles comme ça. Faudrait-il lui couper la tête ? Contre Saint-Etienne, il y a une action qui est passée sous silence quand Krasso est à deux mètres du but. Si Kouass' ne se jette pas, ça fait 2-0 pour les Verts et le match est peut-être plié. Et si on avait mis le troisième but contre Saint-Etienne, on ne serait pas là à parler encore du penalty."

"Lors de l’exercice 2011-2012, Sylvain Marchal, alors à l’AS Saint-Etienne, offre 5 penaltys à ses adversaires… Dans l’histoire du championnat de France, c’est lui qui en a le plus concédé sur une saison" souligne aujourd'hui Ouest-France. "Il se situe devant l’ancien Parisien Mario Yepes (2006-2007) et l’ancien Dijonnais Cédric Yambéré (2017-2018) qui, sur une saison, n’en comptent que quatre."

Pour rappel, l'ancien défenseur central stéphanois entraîne cette saison la réserve du FC Metz, 8e du groupe B de National 2 après 3 journées.

Le défenseur central Yoann Barbet, qui devrait enfin jouer son premier match en équipe première avec les Girondins cet après-midi à Geoffroy, s'est confié à Sud-Ouest avant ce match qui ouvrira la 8e journée de L2. Extraits.

"René Lobello [principal adjoint de Christophe Galtier lors de la dernière saison à Sainté de l'actuel coach du QSG, ndp2] m'avait dit quand il était l'adjoint de Francis Gillot chez les Girondins : "Si tu joues en L2, ce sera déjà bien." Je m'en rappelle encore. Sur le coup, ça fait mal. Mais je l'ai très vite pris comme une source de motivation, je m'en suis nourri pour prouver le contraire. Je suis parti 7 ans en Championship, la deuxième division anglaise certes, mais qui reste largement supérieure à la L2. Donc pour moi j'ai réussi à faire ce dont il ne me croyait pas capable. Le plus beau serait de remonter avec Bordeaux et de montrer qu'il avait vraiment tort.

J'ai raté la dernière marche il y a huit ans pour passer pro, ça a toujours été un objectif de revenir ici. Chaque année, j'espérais ce coup de fil pour revenir. Je ne m'attendais pas à ce que ça se passe en L2, mais on est le plus gros club et le plus gros budget du championnat. Ce n'est pas comme si je revenais à Niort, sans manquer de respect aux Chamois. Représenter sa ville de coeur n'est pas donné à tout le monde, ça ne peut être qu'une fierté. J'ai hâte de commencer et de jouer devant le public. J'aurais préféré qu'on joue Dijon et après Saint-Etienne. Toute ma famille va venir au stade le week-end prochain. J'espère d'abord faire le boulot comme il faut ce samedi."

Meilleure attaque de L2 (13 buts), l'ASSE jouera cet après-midi à deux devant pour tenter de faire exploser la meilleure défense de L2 (2 buts concédés par les Girondins) selon le quotidien sportif et la PQR.

La compo de la Pravda : Dreyer - Briançon, Giraudon, Pétrot - Palencia, Bouchouari, Monconduit, Maçon - Chambost - Krasso, Wadji.

La compo du Progrès : Dreyer - Briançon, Giraudon, Pétrot - Palencia, Chambost, Monconduit, Lobry, Maçon - Wadji, Krasso.

La compo de Sud-Ouest : Dreyer - Briançon, Giraudon, Pétrot - Palencia, Bouchouari, Monconduit, Chambost, Cafaro - Wadji, Krasso.

"Parler de remontée est un doux rêve mais le club part de très, très loin. Avec Laurent Batlles, le projet de jeu est plus clair mais ce n'est pas normal qu'il soit en première ligne" peste Patrick Guillou dans la Pravda du jour. "Il ne pourra pas à lui seul retrouver l'âme et l'identité perdues. Le projet doit être porté par tout le club et on n'entend personne à sa tête. Et on le sait tous. Du côté des supporters, la marmite bout encore."

Entraîneur du TFC (actuellement 15e de L1), Philippe Montanier a évoqué sa saison à l'ASSE (6 matches joués en 1999-2000) sur Free Ligue 1.

"Robert Nouzaret souhaitait que je vienne donner un coup de main. Pour moi, la boucle est bouclée. Sainté, c'est mon club. J'étais un fan de Curkovic. La finale à Glasgow... C'est le club de tous les Français à l'époque. Quand Robert me dit - moi j'ai 36 ans - "Viens, tu encadres Jérôme Alonzo, Jérémie Janot. S'il y a le feu tu joueras mais s'il n'y a pas le feu, tu ne joueras pas. Je veux que tu les encadres, je veux que tu sois avec nous."

Comme j'ai déjà passé mes diplômes d'entraîneur, je me dis : "Ah, ça va me faire la petite jonction." Et puis je retrouvais Rudi que j'avais connu à Caen et qui était préparateur physique à l'ASSE. Je retrouvais Robert, qui m'a mis le pied à l'étrier comme joueur à Malherbe. Finir ma carrière avec lui, ça m'allait bien, c'est une belle histoire. C'est quelqu'un important pour moi parce que personne ne me voyait faire une carrière et lui en Ligue 1, c'est lui qui m'a lancé.

Quand je finis ma carrière, c'est lui qui me prend comme entraîneur adjoint à Toulouse, Bastia et en Côte d'Ivoire. J'apprends mon métier avec lui. Robert, tu ne peux pas lui dire non. J'ai toujours beaucoup d'admiration pour lui. Moi j'aimais bien la personnalité de Robert. C'est ce qu'il me fallait comme coach. Un coach cash qui te dit les trucs. Là où j'ai beaucoup appris de lui et que j'ai toujours osé, c'est mettre les jeunes. Il n'avait pas peur de lancer des jeunes."

En fin de contrat avec le Napoli, le latéral droit tricolore et ex-Stéphanois, Kévin Malcuit va poursuivre sa carrière en Turquie.

En effet, le défenseur, âgé de 31 ans, qui a notamment porté les couleurs du LOSC et de l’ASSE s’est engagé en faveur du MKE Ankaragücü, club de première division turque. il a paraphé un contrat d’une année en faveur du promu qui est actuellement bon dernier de Süper Lig. Il retrouvera dans cette formation l’Espagnol Jesé.

Après un parcours chez les jeunes à l'USA Clichy et au Racing Club de France, Kevin Malcuit entre au centre de formation de l'AS Monaco en 2008 et signe en 2011 son premier contrat professionnel. Il est prêté à Vannes OC le premier semestre 2012.
En juin 2012, il s'engage avec l'EFC Fréjus Saint-Raphaël où il reste jusqu'en janvier 2014, date à laquelle il rejoint les Chamois Niortais qui opèrent en L2. Il restera dans les Deux Sèvres une saison et demie, jusqu'en août 2015. 
Il s'engage alors avec l'ASSE pour 4 ans. Peu utilisé la première saison, il enchaîne les titularisations à partir de l'été 2016. Il découvre également la coupe d'Europe en jouant 7 match de Ligue Europa.
Au bout de deux ans, en juillet 2017, il quitte les Verts pour le Lille OSC (contrat de 5 ans), rapportant ainsi 9 millions à l'ASSE. Il retrouvera dans le Nord Christophe Galtier qui succède à Marcelo Bielsa. 
Il ne reste qu'une saison à Lille, saison ternie par des blessures qu'il termine par un but contre son camp à Geoffroy Guichard (défaite du LOSC par 5 à 0).
Le 8 août 2018, il signe au Napoli. Après 4 saisons à Naples (dont un prêt de 6 mois à la Fiorentina), sans s'être jamais imposé au sein du club italien, la faute notamment à une grave blessure au genou droit en octobre 2019, il a donc quitté l'Italie, libre de tout contrat.   

Non qualifié pour ce match en retard de la 2e journée de L1, Adil Aouchiche a assisté avant-hier depuis les tribunes du Moustoir à la première défaite des vilains de la saison. L'ancien milieu de terrain stéphanois a évoqué son expérience stéphanoise aujourd'hui lors d'une conférence de presse relayée par Ouest-France. Extraits.

"Le projet lorientais m’a attiré. Ce qui m’a également incité à venir, c’est le coach. C’est un tacticien, un amoureux du football. Je me reconnaissais dans son discours, sa manière de parler, ses ambitions. J’avais aussi à cœur de refaire un passage un Ligue 1, avant, peut-être, de goûter à l’étranger. C’est un défi pour moi de rejoindre le FCL.

Je recherchais l’épanouissement, à me faire plaisir dans un club qui compte sur moi. Et à Lorient, on ne peut que bien travailler. J’ai envie de faire une belle saison et de rendre l’équipe encore meilleure qu’elle ne l’est actuellement. En somme, continuer de grandir et de m’investir dans ce projet pour l’avenir.

J’ai été formé au PSG, mais ce n’est pas un regret de ne pas y avoir percé. Le club m’a beaucoup apporté, j’y ai connu mes premières minutes chez les pros, j’ai côtoyé un grand, grand vestiaire. J’ai pris de l’expérience, même si, forcément, on aimerait jouer les premiers rôles dans son club formateur. Mais c’est compliqué parce que Paris a des objectifs élevés, comme gagner la Ligue des champions, et on n’a donc pas forcément le temps.

Ensuite, mes deux années à Saint-Étienne m’ont beaucoup servi. J’avais besoin de ça, parce qu’au PSG, je vivais beaucoup de choses positives, je gagnais régulièrement, on est souvent dans la lumière. Donc j’ai pu me jauger "dans le dur" à Saint-Etienne. J’ai pris de l’expérience, en jouant des matches compliqués, des derbies avant de finir sur une descente en L2. Cette expérience aura été positive dans ma jeune carrière."

Défenseur d'une équipe angevine avant-dernière de L1 avec 2 petits pris en 6 journées, Sada Thioub évoque son expérience stéphanoise dans un entretien accordé à Ouest-France à deux jours des retrouvailles avec Falaye Sacko, Arnaud Nordin et Wahbi Khazri.

"Quand tu en prends 5 à Lyon, ça fait mal, on est tous déçus et énervés. Il faut du caractère pour ne pas reproduire ça. On sait que l’on va prendre des buts, mais on doit se persuader qu’on peut revenir et l’emporter. On a tous une fierté, il faut savoir la gérer. J'ai connu pareille situation à Saint-Etienne lors de la deuxième partie de saison dernière. Mentalement, ça use énormément. Mais c’est une expérience qui peut servir alors j’essaie de m’en servir pour aider l’équipe au mieux possible. La clé, c’est de ne pas sombrer. D’être solidaires, unis, de trouver les réponses tous ensemble pour aller de l’avant. Pour ça, il faut de la détermination, de la discipline. Il faut être une équipe et avancer main dans la main."

Le Puy a remporté ce soir à Saint-Brieuc son premier succès à l'extérieur de la saison de N1 grâce à une belle et longue passe décisive de Maxence Rivera. Prêté par l'ASSE, l'attaquant de 20 ans a montré la voie aux Verts, qui joueront leur prochain match à l'extérieur à 30 kilomètres de là dans 8 jours au Roudourou.

Coup de froid au Stade Briochin !

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— Championnat National (@NationalFFF) September 9, 2022

Il avait annoncé un groupe au complet et des choix à faire, Laurent Batlles n'a pas menti. Son groupe pour la réception de Bordeaux est tombé : Saïdou Sow, Gabriel Silva, Aïmen Moueffek, Antoine Gauthier, Ayman Aiki et Charles Abi n'en seront pas. Victor Lobry fait son retour. Etienne Green est suspendu et remplacé par Noah Raveyre.

Ibrahima Wadji s'est confié à TL7 avant de recevoir Bordeaux demain après-midi en ouverture de la 8e journée de L1. Extraits.

"Les installations sont parfaites. Ben, un de mes amis, m'en avait parlé, on a joué ensemble à Haugesund. Et mon ami de Qarabag Zoubir m’en a parlé aussi. (…) Avant de venir ici j'ai vu trois ou quatre matches de l'équipe. Dans le jeu ils jouent bien, ça construit bien. Mais contre Pau c’était un match difficile, le terrain aussi, c’était un peu lourd. En première mi-temps on a géré le match, on a eu une occasion et on a marqué. En deuxième mi-temps, c'était plus compliqué. Avec le rouge on était un peu bas. Quand je suis entré c’était difficile car on était à dix et qu’il y avait beaucoup d’espace derrière. Mais on n’avait pas la balle en fait. On défendait, c’était compliqué. Même moi l'avant-centre je défendais. C’était normal car on était à dix. Il y a eu quand même un penalty ? C’est rien quand même. Nous on est là pour gagner. On n’est pas là pour rigoler, prendre des nuls ou des défaites. On est là pour gagner parce que la position qu’on a est vraiment difficile. En fait Saint-Etienne ne mérite pas cette position-là. J’espère bien qu’on va s’en sortir pour relever la tête, inchallah !

Je ne suis pas Messi, Neymar ou Cristiano, je suis normal. Je ne suis pas trop technique, moi c’est la finition, prendre la profondeur, être dans les duels. Je me bagarre. J’avais reçu d’autres propositions mais quand Saint-Etienne est venu, c’est Saint-Etienne ! J’avais trois ou quatre offres de clubs de première division dans d’autres pays. Jouer tout seul devant ou à deux ? Moi je suis à la disposition du coach. Ça dépend aussi des états de forme de chacun. Jouer avec Krasso ça ferait plaisir car il est trop technique. Il joue très bien, ça va faire plaisir. Beaucoup de joueurs m’ont surpris, je ne peux pas les citer, c’est trop technique ! Je ne savais pas qui allait tirer le penalty à Pau, je ne sais pas si ça avait été annoncé. Lenny il a tiré, il a marqué. C’est bien, c’est très bien ! L’essentiel c’est qu’on marque, que ce soit moi ou un autre. Même si c’est le gardien qui marque, c’est bon ! Marquer un but contre Bordeaux ? Inchallah ! Deux buts ou trois. Un but c’est petit quand même !"

Le seul véritable intérêt des conférences de presse d'avant-match est de savoir quels joueurs sont aptes/incertains/blessés. Mais cet exercice convenu permet aux entraîneurs de glisser des petites phrases qui font parfois réagir le camp d'en face.

"J’ai vu que l’entraîneur de Saint-Étienne a dit qu’on se cherchait tactiquement : ce n’est pas le cas. C’est comme lui quand il en a pris… On prend des buts, on essaye de solidifier tout ça pour repartir de l’avant. On verra ce qu’on va faire contre Saint-Étienne" avait déclaré Didier Tholot le week-end dernier.

Aujourd'hui, c'est Laurent Batlles qui a réagi aux propos tenus hier par David Guion. "Il joue son rôle de communication. Il a le plus gros budget de Ligue 2, il vient d'enregistrer quatre ou cinq joueurs de grand talent. N'Simba, Michelin, Badji... c'est des joueurs pour jouer la montée. Le fait de dire qu'il est challenger, c'est la com. Mais bon, c'est à bon escient, c'est normal. Aujourd'hui il est premier. Il faut qu'il assume le fait d'être premier car quand on est premier, je l'ai vécu, ça pousse derrière et on essaye de rattraper le premier. C'est ça le plus important. Après, le reste, qu'il soit challenger ou pas, c'est de la com."