Dunkerque et Romain Revelli, c'est fini ! (2)
03/03 10:53
Remplacé par son ancien coéquipier réserviste stéphanois Mathieu Chabert sur le banc de l'USL Dunkerque (7e de National 1), Romain Revelli explique aujourd'hui dans La Voix du Nord les raisons de son départ. Extraits.
"La séparation s'est faite d'un commun accord. Il y a eu le nul contre Bourg puis les trois défaites. J'ai tenté beaucoup de choses différentes, fait beaucoup d'entretiens. Il n'y a pas grand chose qui marchait dans les matches. Je ne sentais pas de remise en cause chez les joueurs. J'ai senti des joueurs qui n'étaient plus à l'écoute. Comme quelque chose d'un peu cassé. Cela a basculé dans ma tête. Les dirigeants ont essayé de me retenir dans un premier temps. J'avais le sentiment que c'était la fin de l'histoire. Je n'avais plus de ressort. Je n'ai pas demandé un euro alors qu'il me restait quatre mois de contrat. Il faut maintenant un coach qui les pique, les rassure.
Il n'y avait plus d'énergie, je ne voulais pas être celui qui ferait deux descentes consécutives. Mon effectif était trop jeune pour remonter, je l'avais dit dès août. Il nous aurait fallu deux joueurs d'expérience au mercato. Ce n'est pas la faute des dirigeants. Je n'ai aucun reproche, on n'invente pas l'argent. J'étais très content d'arriver à Dunkerque mais j'ai fait deux énormes erreurs. J'aurais dû arriver avec un adjoint d'expérience. L'autre chose, sur la saison de L2, on perd Harouna Sy (Amiens) et Ibrahim Cissé (Caen). J'aurais dû etre plus ferme à c emoment-là. Il faut que je passe à autre chose, que je me serve de ce qui a été mal fait et que je me réinvente."
Anto, un second père pour M'Vila
03/03 10:06
Dans une longue interview à Libé, Yann M'Vila est revenu sur son parcours. Extraits :
"Frédéric Antonetti a été un deuxième père pour moi. Il m’a fait un calendrier : “Tiens, note tout ce que tu manges pendant une semaine.” Je n’ai pas triché, ni en marquant n’importe quoi ni en changeant d’alimentation. Il a jeté un œil et m’a dit : “Si je mange ça, je meurs.” Et il m’a demandé de vivre chez lui. Comme j’étais avec ma famille, il m’a envoyé un cuisinier à demeure. Si je devais revenir en arrière et écouter un mec, c’est lui. Il disait toujours : “Tout part du terrain et revient au terrain”, parce que c’est toujours là que l’on te juge à la fin. Il avait raison.
Ensuite, il y a l'histoire de la virée à Paris quelques jours avant un barrage retour qualificatif pour l’Euro Espoirs 2013. On fait l’aller-retour Le Havre - Paris dans la nuit de samedi à dimanche et on joue en Norvège le mardi. Là, il pleut, on joue sur un synthétique, ils nous mettent une pression d’enfer… Je ne pense pas qu’on perd parce que cinq joueurs ont fauté. Mais ils ont fauté quand même.
Ce serait sorti même si on avait gagné. Mais on aurait sans doute raconté une histoire différente. Tu peux construire un groupe en prenant ce genre d’initiative, par exemple. Quand j’étais au Rubin Kazan en Russie, une fois par mois, on privatisait un resto : on se fait un câlin, on sort le karaoké parce que les Russes adorent le karaoké et on passe à autre chose. C’est parfois là que tu adresses la parole à un mec pour la première fois. Pour en revenir à la virée de 2012, c’est vrai qu’on est jugé par rapport à ce qui s’est passé après. Mais c’est le jeu. Tu le connais et tu assumes. Avant cette histoire, j’étais en contact avec Manchester City, qui m’avait demandé mon numéro de maillot. Ensuite… Après l’histoire des Espoirs, j’ai joué au foot et la vie a continué. Pourtant, je vis avec l’idée que ma carrière, du moins celle qui m’attendait, s’est arrêtée à 22 ans. On m’a collé une étiquette impossible à enlever. Peu ont essayé d’apprendre à me connaître pour savoir si elle était justifiée ou non.
En 2018, Jean-Louis Gasset m’appelle pour que je vienne relancer l’AS Saint-Etienne : je lui dois deux magnifiques années en équipe de France [Gasset était l’adjoint du sélectionneur Laurent Blanc entre 2010 et 2012], j’accepte. Un an plus tard, en répondant à une question que l’on me pose, je lâche : “Si Gasset s’en va, je m’en vais.” Je m’exprimais par rapport à une fidélité ancienne. Je n’avais rien contre un éventuel successeur. Je n’exigeais aucun droit de regard. Mais on l’a vu comme ça. Quand Gasset te parle, ça sonne vrai. Il va chercher l’homme avant le joueur et je n’ai jamais, jamais vu le foot autrement. Il m’a déjà chopé devant tout le monde : quand il pousse une gueulante, tu te dis chaque seconde qui passe que ça doit être la dernière (sourire). Certains joueurs sont différents, bonjour-bonsoir, chacun fait son truc, etc. Mais moi, je dois croire à quelque chose qui me protège, où tu ne te demandes pas quand tu vas prendre un couteau dans le dos. Il me faut un écho, de… l’électricité. A Saint-Etienne, j’ai joué un match avec deux déchirures à la même cuisse parce que Gasset me l’avait demandé."
Sainté a manqué d'humilité ?
03/03 09:38
Ancien défenseur des Verts et ex-entraîneur adjoint des Girondins, Patrick Guillou s'exprime à la veille du choc entre les deux clubs dans la dernière édition du quotidien Sud-Ouest.
"A l'ASSE, ils ont manqué d'humilité en pensant qu'il suffirait d'empiler les noms de L1 pour remonter. C'est le club qui a utilisé le plus de gardiens (4), de joueurs (42 contre 26 à Bordeaux), qui a utilisé le plus de système. Chez les Girondins il y avait plus de patience et ils ont surfé sur leur entame. Mais désormais à Saint-Etienne il y a un pressing déclenché plus haut, plus de courses et les faits de jeu tournent en leur faveur."
Mangani aime Chambost et le Chaudron
03/03 07:23
Devenu le troisième joueur évoluant actuellement dans l'élite française à avoir affronté le plus de clubs différents en Ligue 1 (37), le milieu de terrain ajaccien Thomas Mangani a accordé une sympathique interview à So Foot. Extraits.
"Avec Dylan Chambost, on a pas mal sympathisé, donc on a longtemps discuté à Troyes l’an dernier. Bon, lui est plus jeune, mais quand on est dans le circuit depuis un moment, on mesure la difficulté de durer. En fait, on se rapproche en jouant l’un contre l’autre, car on sait que le métier n’est pas si facile, comme la gestion des blessures, etc. Et puis on se voit au moins deux fois par an, donc ça laisse le temps d’échanger.
Josuha a ému Abdel
03/03 06:54
Invité de l'émission Une semaine en ballon qui sera diffusée ce vendredi à 10h05 sur l'antenne de France 3 Pays de la Loire, Abdel Bouhazama a eu droit à un très bel hommage de son ancien U19 stéphanois Josuha Guilavogui via une petite vidéo tournée depuis chez lui.
"Coach, je sais que vous êtes en train de relever un sacré défi. Moi je crois en vous comme vous avez cru en moi. Je me remémore une scène, nous sommes en 2007 ou 2008. Comme d’habitude, j’entends "Guilavogui, 10 ballons touchés, 15 ballons perdus !" Après, je me rappelle, vous m’avez viré de l’entraînement, vous m’avez laissé courir pendant toute la séance, et à la fin vous avez eu ces paroles qui résonnent toujours en moi : "Moi je crois en toi, je suis sûr que tu vas devenir un grand milieu de terrain, par contre il faut que tu deviennes plus propre dans ton jeu. Une machine à laver !" C’est ça qui a été mon dicton pendant toute ma carrière. Grâce à vous j’ai atteint un autre niveau, je suis allé en équipe de France jeunes et j’ai pu signer mon contrat Elite. Vous vous êtes battu pour que je puisse le signer. Je vous remercie du fond du cœur. Ça [il montre son premier maillot en pro, encadré et accroché dans une pièce de sa maison, ndp2], c’est grâce à Monsieur Bouhazama, sinon il n’y en aurait pas eu. Merci !"
Sur le plateau, l'entraîneur du SCO d'Angers a réagi aux propos du milieu de terrain de Wolfsbourg.
"Je suis ému quand j’entends ça. Des joueurs comme Jo ont réussi à faire carrière, il y en a eu d’autres comme Faouzi Ghoulam, Allan Saint-Maximin, Jonathan Bamba. Mais je pense aussi à ceux qui n’ont pas réussi car on sait aussi la brutalité de ce sport. Je dis souvent que c’est plus dur de devenir joueur professionnel que de devenir ministre. Aujourd’hui quand vous avez 3 joueurs sur 100 qui signent un contrat pro, ensuite il faut faire carrière. Dans mon management, il faut être à un moment donné l’entraîneur formateur, le grand frère, le copain, le confident.
Quand on voit une réussite telle que celle de Jo Guilavogui, ça fait plaisir car on a marqué quelqu’un. On a aussi marqué sa vie d’homme, pas seulement sa vie de joueur. Et ça s’est important. L’article qui est sorti sur mois il y a quelques mois ? [le 18 octobre dernier dans Ouest-France, ndp2]. Cela fait 25 ans que je suis dans le football. Il y a des clubs qui m’ont fait confiance, et pas des moindres : Saint-Etienne, Angers. S’il y avait quelque chose de malsain chez moi, je ne pense pas que j’aurais fait la carrière que j’ai faite en tant qu’entraîneur formateur et directeur de la formation. Cet article a été téléguidé, n’en parlons plus.
Si on fait parler tous les jeunes comme Josuha que j’ai fait réussir, ils seront heureux, ils vont être contents. Mon rôle à un moment donné, c’est comme un chef d’entreprise, il faut faire des choix. Quand je décide qu’un joueur ne signera pas un contrat professionnel, ce n’est pas que c’est un mauvais joueur. C’est qu’on estime en collaboration avec le staff pro que ce joueur-là ne peut pas signer un contrat pro. Je peux cristalliser beaucoup de rancœur et d’animosité et je l’assume. Il y a la déception des parents. Avec ce que véhicule le football et ce qu’il génère, on a l’impression que c’est un ascenseur social. C’est le ticket de loto. « Ce Monsieur a empêché que notre enfant devienne joueur professionnel. » Je passe outre.
J’ai passé 8 ans à l’ASSE. Vous m’avez montré une image de cette époque où je suis vindicatif, je montre juste le chemin du but. Je suis un entraîneur qui est assez expressif sur le côté, je ne m’en cache pas. Autant il y a des entraîneurs qui sont très calmes, très posés, autant moi j’aime bien vivre avec mon groupe dans l’affect, comme quand j’étais joueur. J’ai l’impression que les joueurs ont besoin aussi, surtout chez les jeunes, d’un grand frère sur le côté qui puisse leur montrer le chemin. Chaque garçon est différent, arrive d’un milieu social différent aussi. Il faut alterner en fonction de chacun d’eux.
On est allé deux années de suite jusqu’en finale de la Coupe Gambardella, en 2011 et en 2012. Il me restait alors un an de contrat à l’ASSE quand Stéphane Moulin, que j’avais eu comme entraîneur à Châtellerault, m’a demandé de venir à Angers. Saint-Etienne, pour les anciens comme vous et moi, ça reste un grand club populaire. Mais Stéphane Moulin et le président Said Chabane m’ont proposé le poste de directeur du centre de formation du SCO. C’était l’ouverture du centre, qui venait de recevoir l’agrément. J’ai tout de suite dit oui.
Je garde beaucoup de bons souvenirs de mon expérience à Saint-Etienne, j’ai gardé beaucoup de contacts avec beaucoup de joueurs parce qu’on a créé une histoire, on a vécu quelque chose ensemble. Les finales, je les ai perdues, ça m’a fait mal, ça a fait mal à tout le monde. Mais on garde des bons souvenirs de ces aventures et on garde aussi des amitiés avec les joueurs."
7 un heureux présage ?
02/03 21:58
Comme le rapporte Le Progrès, Thomas Monconduit a affiché un discours ambitieux à la mi-journée en conférence de presse. Après avoir fait le job depuis le début de l'année contre des équipes jouant le maintien, le milieu de terrain stépphanois est pressé d'en découdre avec des équipes de haut de tableau, à commencer par Bordeaux ce samedi après-midi.
"Il faut garder nos principes, qu’importe l’adversaire. Il faut jouer de la même manière, avec la même intensité. On va forcément perdre des matches mais si on garde ces ingrédients, on va encore en gagner beaucoup. Sur la phase retour, hormis Sochaux où on se tue en cinq minutes, on n’a pas joué de gros. J’ai hâte de les jouer afin de montrer qu’on n’était pas à notre place lors de la première partie de saison et ce qu’est le vrai Saint-Étienne."
Opta que souligne l’ASSE n’a battu qu’une seule équipe du top 7 actuel de Ligue 2 (trois nuls, quatre défaites). C’était… Bordeaux, le 10 septembre (2-0). On remet ça après-demain ?
Sisso-KO !
02/03 14:05
Comme contre Amiens, Bordeaux sera privé samedi de son milieu malien Issouf Sissokho pas encore remis de sa blessure. Avec 14 matchs joués dont seulement 5 titularisations, Sissokho n'est pas considéré comme un cadre du XI bordelais.
Il devrait être le seul absent d'une équipe qui devrait évoluer devant une affluence record (près de 30 000 supporters attendus).
A Bordeaux, sans Cafaro
02/03 13:32
En conférence de presse ce midi, Laurent Batlles a fait le point sur l'effectif à sa disposition avant le déplacement à Bordeaux, samedi (15h) : "Cafaro a encore du mal à courir et sera absent à Bordeaux. Pavlovic a été malade toute la semaine et ne sera pas dispo. Moueffek a trottiné ce matin et on verra comment on adapte les soins."
Le coach a par ailleurs lucidement expliqué qu'il faudrait élever le niveau pour aller chercher quelque chose en Gironde : "Les Girondins ont beaucoup de valeur athlétique. Le changement de système leur a fait beaucoup de bien. C’est une belle équipe qui n’est pas là par hasard. Bordeaux est un gros morceau. Si on reste sur le contenu de Pau, notamment au niveau de la qualité technique, ça sera compliqué. Je l’ai dit aux joueurs."
Les Girondins n'ont pas pris le même chemin
02/03 11:01
Entraîneur d'une équipe actuellement 2e de L2 avec 15 points d'avance sur le 15e Saint-Etienne, David Guion a évoqué ce matin en conférence de presse le match d'ouverture de la 26e journée programmé ce samedi après-midi à Bordeaux. Extraits.
"On sait que cette affiche-là est une affiche historique entre deux grands clubs français. Mais en Ligue 2, c’est la réalité... Cela reste une affiche historique liée au prestige de ces deux clubs. Saint-Etienne n’aura pas du tout la même équipe qu’au match aller. L’ASSE a beaucoup recruté, il y a une nouvelle dynamique qui s’est mise en place, les recrues du mercato se sont adaptées très rapidement. C’est une équipe qui surfe sur cette dynamique depuis la trêve et qui a enfin trouvé son équilibre grâce au travail de Laurent et de son staff. Ce sera vraiment un match très difficile à jouer face à une équipe qui est transformée par rapport au match aller.
Pourquoi les Girondins ont plus vite digéré la descente que les Verts ? Sincèrement, je ne suis pas dans le contexte stéphanois. Je connais un peu le club pour y avoir évolué pendant de nombreuses années. Ce sont deux clubs historiques, deux clubs populaires, et cette appréhension de tout le contexte, interne et externe, dans des clubs comme Saint-Etienne et Bordeaux, c’est quelque chose qu’il faut savoir appréhender. Tout est amplifié, c’est logique. Il y a ce côté populaire qui fait que tout le monde parle énormément de l’équipe professionnelle.
A travers ça, en effet, l’échec et la relégation de ces deux clubs, il a fallu rebondir. On a choisi des chemins complètement différents. Eux ont souhaité repartir avec une nouvelle équipe, constituée de joueurs de Ligue 1 pour la plupart. Nous, on a souhaité repartir avec notre centre de formation. Ce sont deux politiques sportives complètement différentes, ce sont des choix entre la direction et le sportif. On n’a pas fait le même choix, et on n’a pas pris le même chemin.
Le match aller avait été très frustrant. On avait eu beaucoup de situations, des occasions très nettes. Je pense qu’on était beaucoup plus proche de marquer mais sur un contre on avait pris ce deuxième but. On était sorti de ce match avec beaucoup de frustration, on a eu l’impression qu’on ne méritait pas de perdre ce match-là, malheureusement la réalité nous a rattrapé ce jour-là. Il faudra être très vigilant à nouveau samedi.
Avant de penser à Sochaux, il faut vraiment penser à Saint-Etienne parce qu’on va rencontrer une belle équipe. Il faut mettre les joueurs dans les meilleures conditions pour l’emporter. On doit faire en sorte de créer ce climat de confiance autour de l’équipe. On a envie de continuer, on est sur deux victoires consécutives. On sait que pour continuer à être là-haut, il faut continuer à performer. On a la chance de pouvoir jouer dans une super ambiance devant nos supporters qui vont être présents dans un contexte très favorable.
On a cette chance de pouvoir faire un gros match, j’espère que mes joueurs vont répondre à cette affiche. Jean-Philippe Krasso est un très bon joueur. C’est évidemment un buteur. C’est un joueur en fin de contrat donc c’est un joueur qui a envie de finir la saison avec des statistiques. C’est un joueur qu’il faut évidemment surveiller de très près."
Wright is right !
02/03 10:58
Non inscrit par son coach Graham Potter sur la liste pour la Ligue des Champions en janvier pour faire la place aux nombreuses et onéreuses recrues de Chelsea, Aubame vit une situation sportive de plus en plus délicate.
En effet, s’il n’a été titulaire qu’à 4 reprises cette saison, il était quand même sorti 4 fois du banc en janvier en championnat. Las, en février, il n’a pas joué une minute, avant son entrée le week-end dernier à la 83è minute sur la pelouse de Tottenham pour une nouvelle contre perf des Blues (0-2).
S’il a des envies d’ailleurs, PEA pourrait voir son coach partir avant lui, tant la courbe de résultat de Chelsea, scotché à la 10è place de Premier League, ne décolle pas.
L’ex buteur d’Arsenal, Ian Wright a publiquement soutenu notre ex-buteur, expliquant que les joueurs devraient prendre sa défense : « je ne sais pas ce qu’il s’est passé, mais Chelsea a besoin d’un buteur, ils en ont un et il ne joue pas. Les joueurs ne devraient pas en parler au manager, mais ils devraient en discuter avec Aubameyang en lui disant on ne peut pas comprendre pourquoi tu ne joues pas. Ils lui diraient à lui, car les joueurs de Chelsea savent qu’ils ont besoin de lui, maintenant. Quoi que tu dises d’Aubameyang, quoi que vous pensiez de lui, c’est un buteur.»
Thuilot droit dans ses bottes
02/03 08:37
Ex-DG de l'ASSE (d'octobre 2019 à janvier 2021), Xavier Thuilot nous a donné de ses nouvelles hier dans La Voix du Nord.
"Depuis que j'ai quitté le SCO d'Angers en juin dernier, je suis complètement libre. Je vis à Lille avec les miens. J'y suis bien. C'est ma région. A bientôt 56 ans, le regard que je porte sur mon parcours ? Je n'étais pas formaté pour ça. J'étais diplômé d'une école de commerce (ESC Amiens). Il n'y avait pas de formation pour être dans le sport. Tout a commencé avec le foot américain à Amiens, où je suis né. J'ai été ensuite appelé par Bernard Lecomte au LOSC pour être directeur financier. Le reste a suivi.
Je ne suis pas nostalgique. J'ai toujours fait les choses honnêtement, sans calcul. Partout où je suis passé, j'ai toujours défendu l'institution : notamment contre les actionnaires, ça m'a souvent coûté ma place (sourire). Si je me retourne, je peux être fier d'avoir toujours été droit dans mes bottes. C'est au LOSC que j'ai batti le plus de choses et conservé le plus de souvenirs. Comme cette qualification en Champions League. Claude Puel avait été viré et nous l'avions récupéré après le départ de Vahid Halilhodzic. C'est le destin."
Saliba a écrasé Maupay
02/03 07:31
Comptant désormais 5 moints d'avance sur le deuxième (Manchester City), Arsenal a écrasé Everton 4-0 hier soir en match en retard de la 7e journée de Premier League. William Saliba a muselé un Neal Maupay remplacé à l'heure de jeu et nettement moins performant avec les Toffees qu'avec les Seagulls. Alors qu'il avait claqué 26 pions dans l'élite anglaise lors de ses 3 saisons à Brighton, l'ancien attaquant stéphanois n'a marqué qu'un petit but (l'été dernier contre West Ham) pour Everton, actuellement antépénultième et relégable.
Hervé Revelli rend hommage à Just Fontaine
02/03 07:07
Meilleur buteur de l'histoire de l'ASSE, Hervé Revelli rend hommage dans Le Progrès à Just Fontaine, recordman du nombre de buts marqués lors d'une Coupe du Monde (13 pions en 1958 au Brésil), décédé hier à l'âge de 89 ans.
"C’est clairement le joueur qui m’a donné envie d’être attaquant, je n’avais d’yeux que pour lui. C’est le genre de joueurs qui te donnaient envie de faire la même chose. Il avait les deux pieds, un bon jeu de tête, c’était un attaquant complet. C'était un homme gentil comme tout. Je l’ai revu à Cannes il y a trois ans. Je l’ai croisé à midi et à 14 heures, je croisais Belmondo.
Je l'ai connu aussi comme sélectionneur national, il voulait revenir à la défense en ligne. À l’époque, on était surpris et on lui avait dit que ce n’était pas possible. Je crois qu’on avait joué contre une sélection de Corse et on avait perdu. Il voulait absolument faire jouer Kopa, on aime bien Raymond, mais il avait presque 40 ans, on était monté au créneau."
Pas joyeux anniversaire Veretout !
01/03 23:38
Malgré l'ouverture du score de Jordan Veretout, qui fêtait ce mercredi au Vélodrome ses 30 ans aux côtés d'un Dimitri Payet lui aussi titulaire mais très discret, Vincent Pajot et ses coéquipiers annéciens ont éliminé l'OM aux tirs au but ce soir en quart de finale de Coupe de France.
Les vilains ont été les premiers à se qualifier pour le dernier carré hier au Cochonou Stadium aux dépens du GF38 de Vincent Hognon qui a laissé Loris Néry sur le banc. Les Canaris, qui ont éliminé les Sang et Or en début de soirée, sont toujours en lice pour conserver leur trophée.
Alors que les Verts ont été incapables de mettre le moindre but aux Ruthénois en 180 minutes jouées dans le Chaudron l'automne dernier, le TFC de Damien Comolli et Philippe Montanier a écrasé 6-1 la lanterne rouge de L2. Les Violets menaient déjà 4-0 avant le premier quart de la rencontre !
Le but de Jordan Veretout 🇫🇷 qui permet à l'OM d'ouvrir le score 👊🔵⚪️ #OMFCA #TeamOM pic.twitter.com/HV2hltVlX5
— Infos OM (@InfosOM_) March 1, 2023
Sainté roi de l'instabilité
01/03 18:46
Dans sa dernière lettre hebdomadaire parue aujourd'hui, l'Observatoire du football du CIES (Centre International d'Etude du Sport) classe les équipes selon le nombre de joueurs différents alignés lors des matchs de championnat.
Sans surprise, l'ASSE est le club professionnel le plus instable de France depuis un an (57 joueurs utilisés) comme depuis 5 ans (107 joueurs utilisés). A titre de comparaison, Monaco a utilisé 28 joueurs depuis un an et Strasbourg seulement 63 depuis 5 ans.
On aura quand même noté que depuis 10 ans, 9 clubs évoluant actuellement en L1 ou en L2 ont utilisé plus de joueurs que Sainté (155) : le Paris FC (187), Amiens (178), Laval (175), Sochaux (170), QRM (169), Troyes (165), Lens (163), Pau (163), Ajaccio (160).
Seules trois équipes parmi les 75 ligues à travers le monde étudiées par l'Observatoire du football ont utilisé plus de joueurs (60) que l'ASSE (57) depuis un an : les clubs paraguayens Sportivo Ameliano et Club Guazrani ainsi que le club colombien Atletico Huila. Allez Lolo, faut songer à faire jouer Matéo Pavlovic et Yanis Lhery pour les rattraper !
Ghezali dynamite la lanterne rouge
01/03 16:30
Après une trêve de quasiment 3 mois, le championnat de D2 roumaine a repris le week-end dernier. Lamine Ghezali en a profité pour marquer avant-hier en clôture de la 17e journée le 4e des 6 buts de l'écrasante victoire (6-0) du Dinamo Bucarest contre la lanterne rouge Unirea Constanta.
Pour rappel, l'ancien attaquant stéphanois avait déjà scoré le 9 septembre contre le CSA Steaua lors du très chaud derby de Bucarest, mais aussi le 6 décembre en Coupe sur le terrain de l'Unirea Slobozia.
Houngbo Civier contre le Luxembourg
01/03 16:08
Régulièrement titularisé par Jean-Luc Dogon dans l'équipe des U19 stéphanois (quatrièmes de leur groupe en championnat avant de défier Air Bel ce dimanche à Marseille), Matéo Houngbo Civier a été convoqué en équipe de France U16 pour une double confrontation avec le Luxembourg les 8 et 10 mars à Clairefontaine, où ce gardien petit mais tonique avait déjà fait un stage avec cette sélection en décembre dernier.
Les (autres) 4 à la suite ?
01/03 14:45
Si les Verts ont décroché les 4 à la suite, s'agissant des victoires consécutives en championnat, ils auront l'occasion samedi (15h) de boucler une autre série de 4 : 4 matchs sans défaite à Bordeaux.
En effet avant le nul (2-2, buts de Bouanga et Nordin) décroché par les hommes de Dupraz en avril 2022, les hommes de Puel avaient chopé les 3 points en décembre 2020 (2-1, buts de Nordin et Neyou), mais également en octobre 2019 (1-0 sur un pénal de Bouanga).
L'un est à Los Angeles, l'autre à Montpellier, il faudra que Lolo trouve d'autres attaquants amateurs de Bordeaux pour prolonger cette belle invincibilité.
Puel pavoise à l'antenne de Cergy-Pontoise
01/03 13:10
Claude Puel s'est une nouvelle fois présenté en sauveur de l'ASSE hier à l'antenne de RGB, radio associative locale de Cergy-Pontoise à écouter sur le 99.2 FM.
"Quand je suis arrivé à l’ASSE et que j’ai vu les finances, le club vivait par procuration et s’était lourdement endetté. Il n’y avait aucune possibilité. J’ai participé à quatre mercatos, il a été impossible de faire du recrutement à titre onéreux, de mettre certains moyens pour recruter des joueurs, parce que le club était en large difficulté. Aucun jeune n’avait été formé aussi pour représenter un actif c’est-à-dire pour le vendre et pour bénéficier de rentrées d’argent. Donc c’était très, très problématique.
La seule chose que je pouvais faire malheureusement, tant mieux pour ces jeunes joueurs, c’était de développer des jeunes joueurs du centre de formation, les mettre en équipe première pour essayer de créer des actifs, de faire de la plus-value avec eux, de pouvoir les revendre. C’est pour ça qu’on a développé des Fofana, des Honorat qui a participé aussi, Gourna et beaucoup de joueurs. Il y a pour plus de 85 M€ de jeunes joueurs qui ont été vendus et que j’avais mis en équipe première. Cela a permis au club d’éviter une rétrogradation au niveau financier qui l’aurait mis au niveau amateur.
C’était la seule chose à faire. Essayer de se maintenir la première année en Ligue 1. Et avec ces jeunes, essayer de les encadrer par la suite parce qu’il y a 15 joueurs qui étaient en fin de contrat et qui quittaient le club. Cela permettait de repartir sur une page blanche avec des jeunes joueurs encadrés je l’espérais par des joueurs matures et de grosse qualité parce que le club pouvait de nouveau remettre de l’argent et avoir de nouveau des moyens financiers intéressants pour le mercato.
Mais il y a eu un manque de patience, une peur. C’est dommage. Chaque projet doit être adapté aux possibilités du club. Il y a des clubs où quand j’arrive, il y a des moyens et donc il faut faire de suite de la performance. Il y en a d’autres où il n’y en pas du tout, il faut repartir de plus bas. Ce qui m’a intéressé à Lille, à Nice, et ça aurait été sûrement le cas à Saint-Etienne, c’est de partir de bas et d’amener le club en Coupe d’Europe. Ça, c’est magnifique !"
Et de quatre pour Keyta !
01/03 08:13
En manque de temps de jeu dans l'élite du championnat portugais sous le maillot de Santa Clara (3 apparitions, 72 minutes), Hamidou Keyta s'est engagé en janvier 2022 avec Zira. Après avoir claqué 7 pions la saison passée avec ce club d'Azerbaïdjan, l'attaquant de 28 ans a mis son quatrième but de la saison vendredi dernier sur le terrain de Turan Tovuz.
Pour rappel, le natif de Montivilliers (Seine-Maritime) avait marqué 1 but (contre Croix en Coupe de France) en 6 matches joués sous le maillot vert lors de l'hiver 2017. Il avait fini deuxième meilleur buteur du championnat roumain la saison 2020-2021 sous les couleurs de Botosani (14 pions).
Vers le plein samedi
01/03 07:23
Selon la dernière édition du quotidien Sud-Ouest, le Bordeaux-Sainté qui ouvrira la 26e journée de L2 ce samedi à 15h00 va remplir la partie du Matmut Atlantique ouverte, soit plus de 24 000 spectateurs. Ce mercredi, il ne reste des places qu'en loge partagée (90 euros). Bien évidemment, le parcage stéphanois sera plein (850 supporters).
Pajot défend Bosetti
01/03 06:56
Avant de défier ce soir l'OM de Jordan Veretout et Dimitri Payet au Vélodrome en quart de finale de Coupe de France, Vincent Pajot défend dans la Pravda en bon capitaine son coéquipier annécien Alexy Bosetti, qui a posé un index sur la bouche face aux Green Angels après avoir marqué dans le Chaudron le 4 février dernier.
"De l'extérieur, par ses caractéristiques, son passé, on a des a priori. Mais en passant du temps avec lui, c'est tout l'opposé. C'est un excellent coéquipier de groupe, un vrai pro. Après, oui, c'est un chambreur. Mais il a beaucoup d'autodérision et il aime aussi être chambré."
Resté proche de Charbo, Furlan pas fan de Bordeaux
28/02 20:21
Libre depuis qu'il s'est fait virer de l'AJA le 11 octobre quelques mois après avoir fait monter les Icaunais en L1 aux dépens des Verts, Jean-Marc Furlan s'est confié aujourd'hui au site Ma Ligue 2. Extraits.
"Cet hiver, on ne m’a pas appelé pour un sauvetage de dernière minute. En pleine saison comme ça, c’est dur pour un entraîneur. Donc à moins que les coachs soient complètement vilipendés…. J’en connais certains pour qui c’est l’enfer, les joueurs n’en veulent plus. Et maintenant, quand un joueur n’adhère pas… Je le vois à Auxerre : il y en a 4-5 qui n’ont pas adhéré au coach qui est arrivé [ndp2 : Christophe Pélissier], ils se sont barrés. C'est le cas de Quentin Bernard, de Gaëtan Charbonnier aussi.
Même Mathias Autret qui était très joyeux avec moi : l’autre jour un membre du staff m’a téléphoné il m’a dit : « Jean-Marc, Mathias ne dit plus un mot dans le vestiaire » alors que lui, c’était une gueule infernale, pire qu’un Marseillais (rires) ! Maintenant, si les joueurs n’adhèrent pas, ils font 6 ou 8 mois et il se barrent et on n’arrive plus à construire un club. Avant on avait les joueurs depuis l’âge de 13-14 ans jusqu’à 20-22 ans, c’était facile. Et là pourquoi on est montés en L1 avec Auxerre ? Parce que j’avais gardé 20 joueurs qui se connaissaient depuis trois ans, c’est tout.
Je n’arrive plus à regarder les matches d'Auxerre, j’ai tourné la page. J’ai des joueurs qui me sollicitent. Gaëtan Charbonnier est venu deux fois me voir, Quentin Bernard, Gauthier Hein, Mathias Autret aussi me sollicitent parce que j’étais proche d’eux. je ne peux plus regarder Auxerre. Dimanche soir, Gaëtan Charbonnier m’a dit : "Tiens, j’ai regardé le match d’Auxerre à Lorient. Ils ont gagné 1-0 mais c’est une catastrophe." Je regarde beaucoup de matches, L1, L2, Coupes d’Europe, des matchs de National avec Le Mans. L’autre jour j’ai regardé Saint-Étienne-Annecy, dimanche PSG-OM et Nantes-Rennes.
Les Havrais ont tout changé. Ils jouaient la 6-7e place depuis deux ou trois ans et là, il sont premiers avec dix points d’avance. Je n’y croyais pas mais c’est vrai qu’ils ont un potentiel intéressant. Maintenant, ils sont un peu plus dans le dur. Bordeaux, c’est très particulier… Moi, j’avais été sollicité à l’intersaison. Les Girondins ont de bonnes individualités, ce qui est normal parce qu’ils ont du pognon. Mais, pour le football, ce n’est pas génial, sans déconner. Je les ai vu jouer trois ou quatre fois, ce n’est vraiment pas génial !"
Les Verts au tournoi de Saint-Joseph parrainé par Curko
28/02 19:18
Comme le rapporte sur sa page facebook la brasserie VIP de Genilac (Loire), où s'est déroulé mercredi dernier le tirage au sort en présence de Roland Romeyer, Aïmen Moueffek, Antoine Gauthier, Elise Legrout (capitaine des Amazones) et Peyton DePriest (meilleure buteuse des Vertes), l'ASSE participera le week-end pascal (du 8 au 10 avril) au Tournoi International U19 organisé par le FC Saint-Joseph/Saint-Martin.
Lors de cette 42e édition parrainée par Ivan Curkovic, les Verts tenteront de soulever pour la 10e fois un trophée remporté en 1981, 1993, 1995, 1997, 1998, 2000, 2002, 2005 et 2006. Dans le groupe A, les protégés de Jean-Luc Dogon défieront Lorient, le Partizan Belgrade (Serbie) et le SC Cambuur (Pays-Bas). L'autre poule mettra aux prises une sélection du Pays du Gier, le Stade Brestois, le SC Braga (Portugal) et le Raja Casablanca (Maroc).
Trauco a imité Ghoulam
28/02 17:46
Pour son premier match officiel avec San Jose Earthquakes, Miguel Trauco a imité un autre ancien latéral gauche stéphanois week-end. Comme Faouzi Ghoulam la veille contre les vilains, l'international péruvien a perdu (sur le terrain d'Atlanta United, club dirigé par Carlos Bocanegra) et il s'est blessé.
Le derby de Los Angeles qui aurait dû lancer cette nouvelle saison de MLS ayant été reporté à cause de l'orage, le champion en titre Denis Bouanga et son "nouvel ancien" coéquipier Sergi Palencia ouvriront la deuxième journée samedi soir contre les Portland Timbers, ancien club de l'esclave Fred Piquionne.
Rainville, un grand classique
28/02 12:50
Nicolas Rainville sera au sifflet ce samedi après-midi à Bordeaux pour le match d'ouverture de la 26e journée de L2 qui opposera les Girondins aux Verts. Ce Nîmois de 40 ans a déjà arbitré 4 rencontre entre les deux équipes.
- le 7 août 2011, Sainté avait gagné 2-1 à Bordeaux grâce à un cs de Ciani et un but d'Aubame
- le 3 mai 2013, l'ASSE avait concédé un match nul et vierge à Geoffroy
- le 26 janvier 2014, les Girondins avaient gagné à la maison 2-0, buts de Traoré et Henrique
- le 15 août 2015, les Verts avaient concédé le nul (1-1) dans le Chaudron, Henri Saivet avait répondu à Romain Hamouma
Larqué fier d'avoir été vert
28/02 11:17
Installé depuis presque 20 ans à Ibarron, l'un des quatre hameaux qui complètent la commune de Saint-Pée-sur-Nivelle, à quelques kilomètres de Saint-Jean-de-Luz où enfant ce natif de Bizanos (près de Pau) venait passer les vacances, Jean-Michel Larqué a reçu La Provence. Bien évidemment, l'ancien capitaine de l'ASSE a évoqué ses vertes années dans la dernière édition de ce quotidien régional. Extraits.
"Pierre Garonnaire avait fini par convaincre mon père en lui tapant sur l'épaule. Pourquoi ai-je choisi Saint-Etienne ? Sans doute parce que Monsieur Garonnaire a été le premier à vraiment faire le forcing alors que nombre de clubs (Lyon, Bordeaux, Rouen, Valenciennes...) ont défilé à la maison pour convaincre mon père, eux aussi.
J'étais une sorte de curiosité : un Béarnais, issu des Rouge et Blanc de la JAB de Pau - club de patronage où ma grand-mère était concierge - qui gagne le concours du jeune footballeur en 1964, grande année de la Section Paloise championne de France pour la dernière fois de son histoire, ça ne manquait pas d'originalité.
Mon père m'avait dit : "Tu pars huit jours à Saint-Etienne et tu reviens pour la deuxième partie de ton bac." Une fois le diplôme en poche, je suis allé passer mon professorat tout en étant titulaire à l'ASSE. C'est une fierté d'avoir participé à la belle histoire des Verts ! C'est une chance incroyable."
Tholot et Sainté, une histoire contrariée
28/02 10:00
Dans sa dernière édition, La République des Pyrénées revient sur l'histoire contrariée entre Didier Tholot et Sainté. Extraits.
"Didier Tholot est né à Feurs simplement parec que c'était la maternité la plus proche, mais la source familiale est à Boën-sur-Lignon, village de 3300 habitants au coeur des monts du Forez. L'entraîneur palois a grandi ici, y est né au football au sein de l'AS Lignon. Il y a tout connu, de sa première licence à 7 ans jusqu'au surclassement pour évoluer à 17 ans avec les Seniors.
Ensuite, en 1981, le petit Didier est parti pour l'INF Vichy promotion Jean-Pierre Papin, tremplin vers l'élite. Mais curieusement pas pour rejoindre directement Saint-Etienne, le club phare de la région. Au vrai, il aurait pu mais après un stage sans suite et une approche maladroite, Tholot a mis le cap vers le Var.
"J'avais une offre de Saint-Etienne mais comme il y avait un passif, j'ai choisi le Sporting Toulon. On ne fait pas toujours les bons choix" souriait-il en 2020. Après Toulon, Niort et Reims, il finira quand même à porter le maillot vert de 1991 à 1993. Avec des sentiments ambivalents : fierté et prise de conscience qu'il est difficile d'être prophète en son pays.
"Rejoindre Sainté, ce n'était peut-être pas la meilleure chose que j'ai faite. Le climat n'était pas idéal. Avec l'entraîneur Jacques Santini, qui avait succédé à Christian Sarramagna, çe ne passait pas. Mais je l'ai fait. J'ai joué chez moi, dans le Chaudron, avant de poursuivre ma carrière à Martigues puis à Bordeaux."
Bordeaux - Sainté : 5-2
28/02 09:21
Samedi, les Verts iront en Gironde défier le dauphin du Havre : les Bordelais se sont en effet imposés hier 2-1 à Amiens sur deux buts assez similaires de la tête. Menés la plus grande partie du match, les hommes de Guion ont (fait rare chez eux) réussi à renverser la tendance en fin de match (buts de Badji à la 79è et Fransergio à la 91è), ce qui a ravi leur coach : "j'ai un groupe qui grandit, un groupe concerné avec des joueurs concentrés sur l'objectif (...) on recherchait une continuité, je sais de quoi mon équipe est capable, et je suis content que ce résultat valorise notre classement et le fait qu'on travaille dur".
Si Bordeaux, comme Sainté, a vécu le traumatisme de la descente, la recette employée pour se relever n'est pas la même. Les Girondins ont conservé leur coach et gardé quelques cadres de la saison dernière : ils sont en effet 5 joueurs de l'effectif actuel qui étaient dans le groupe lors du dernier Bordeaux-Sainté le 20 avril 2022 (qui avait vu les Verts vite menés 0-2 revenir grâce à Bouanga et Nordin) : Poussin, Lacoux, Gregersen, Ignatenko, Fransergio. Ils ont d'ailleurs tous participé hier à la victoire bordelaise à Amiens.
Pour les Verts, le coup de balai est plus spectaculaire puisque, de l'effectif actuel, seuls Green et Nadé faisaient partie des 18 du 20 avril.
Lobry grandit et s'endurcit
28/02 07:18
Après avoir battu son ancien club samedi soir à Geoffroy-Guichard, Victor Lobry s'est confié à La République des Pyérénes. Extraits.
"Vous avez l’impression que je suis le chouchou de Geoffroy-Guichard ? Je ne suis pas sûr quand même : il y a aussi Jean-Philippe Krasso qui marque beaucoup de buts et qui fait du bien sur le terrain. Mais peut-être que les gens d’ici sentent que j’ai les mêmes valeurs qu’eux : ne jamais lâcher, tout donner pour ce maillot. Ça doit expliquer qu’on m’aime bien. Il faut que je continue de leur rendre cette affection sur le terrain.
Quand j’ai quitté Pau, c’était vraiment pour franchir un palier : Saint-Etienne, c’était le club idéal. Si je voulais assumer un nouveau statut, c’est dans un club comme ça, avec un tel environnement, que ça allait se passer. Quand je suis arrivé, je savais que ça ne serait pas facile. Quand un club comme celui-là descend, ça marque les esprits et c’est dur de se relever. C’est l’occasion de prendre du leadership. C’est dans les moments difficiles qu’on grandit et s’endurcit. Ça m’a fait progresser.
Maintenant, ça se passe mieux, les supporters sont contents et on est heureux de vivre ça avec eux. Laurent Batlles m’avait dit qu’il m’attendait avec mes qualités, qu’il savait de quoi j’étais capable et qu’il ne fallait pas que je fasse de complexe même s’il y avait des joueurs de L1. Le coach aimerait que je retrouve les stats qui étaient les miennes à Pau. Ici j’ai un rôle différent, je suis un peu moins dans la surface. Mais je dois continuer de me projeter, multiplier les courses.
Comme depuis toujours, j’essaye de prendre un max de plaisir, de tout donner en franchissant une nouvelle étape. Je suis convaincu qu’il faut assumer son jeu, ne pas changer même s’il ne faut pas se laisser griser par la passion des supporters. La Ligue 1, c’était un objectif individuel, ça devient un objectif collectif. C’est encore plus beau si je peux vivre ça avec tout un peuple."