C'était hier la 7ème journée de la Jelen Superliga, le championnat de Serbie. L'Etoile rouge de Belgrade, le club de Jean-Philippe Krasso affrontait le FK Čukaričk, un autre club de la capitale. Comme d'habitude, serait-on tenté d'écrire, Jean-Philippe Krasso a marqué le but égalisateur à 1-1 sur penalty. C'était son 6ème but en 7 matchs. mais cela n'a pas suffi car l'Etoile rouge a été battue sur le score de 2 à 1 et reste à la 2ème place au classement.  

Penalty de JP Krasso à 6'40"

Cela faisait 11 ans que les Verts ne s'étaient pas imposés chez le leader du championnat ! Les joueurs de Laurent Batlles en l'emportant, hier, à Caen, chez le leader de la Ligue 2 ont fait remonter à la surface le souvenir de cette fin d'après-midi du samedi 3 novembre 2012, lorsque les poulains de Christophe Galtier s'étaient imposés, sur le même score de 2 à 1, à l'occasion de la 11ème journée,  au Parc des Princes contre le Paris SG de Zlatan Ibrahimovic. Ce dernier s'était illustré par son pied en avant sur Stéphane Ruffier, geste qui lui avait valu une exclusion immédiate et la une de la Pravda du lendemain. 
Les Verts avaient ouvert le score à la 55ème, Mamadou Sacko déviant dans les buts de Salvatore Sirigu un centre de Pierre-Emerick Aubameyang, lequel doublait la mise à la 73ème, bien servi par Alejandro Alonso. Les Parisiens ne réduisaient l'écart qu'en toute fin de rencontre par Guillaume Hoarau. 
Pour rappel, la composition de l'équipe : Ruffier - Clerc, Bayal Sall, Perrin, Brison - Clément, Lemoine (Cohade, 80ème), Guilavogui, Gradel - Hamouma (Aubameyang, 52ème), Brandao (Alonso, 71ème). 

Avec 8 points en 6 matchs, les Verts font un début de saison diesel mais qui correspond aux temps de passage des deux dernières remontées.

En 1998-1999, la bande à Nouzaret affichait le même nombre de points après 6 matchs (1 victoire, 5 nuls).

En 2003-2004, les hommes d'Antonetti comptaient un point de plus (3 victoires, 3 défaites)

Les Verts de Batlles sont en tout cas en avance sur leur temps de passage de l'an passé à la même époque. A la 6e journée, ils venaient de gagner leur premier match contre Bastia (5-0) et comptaient seulement 3 points au classement. On se rappellera que les Verts ont affiché 8 points - soit le total actuel - jusqu'à la 12e journée.

Aux hommes de Batlles de suivre l'exemple des crus Nouzaret et Antonetti qui avaient allégrement franchis la barre des 30pts à la trêve (39 pour le Nouz, 35 pour Anto) quand la saison passée, les Verts en comptaient tout juste 18 après 19 journées.

Les U19, qui restaient sur 2 succès, en Corse face au Gazélec Ajaccio et à domicile le week-end dernier avec une large victoire face aux Montpelliérains (4-0) se déplacaient dans l'Ile de Beauté ce samedi pour y affronter un adversaire revanchard, après sa lourde défaite face à l’AC Ajaccio (0-3) lors de la dernière journée.

Les protégés de Patrick Moreau, qui a été joueur et capitaine bastiais dans les années 2000 (photo), ne sont pas parvenus à s’extraire du piège corse et se sont inclinés (0-1)  face à Bastia, 1 nul et 2 défaites lors des 3 premières journées.

Les Stéphanois, qui à deux exceptions près se présentaient dans le même onze de départ que celui (brillant) face aux Pailladins, allaient concéder un seul but, marqué par le meneur de jeu Cortopassi, qui donnait la victoire à son équipe, entrainée par l’ancien professionnel Cyril Jeunechamp (Nimes, Auxerre, Bastia, Rennes, Nice et Montpellier).

Les jeunes Verts pourront renouer avec le succès samedi prochain et la réception de Marignane Gignac (4 points en 4 journées) qui a enregistré sa première victoire ce week-end face à l’AC Ajaccio (3-1).

La composition : Delacroix - Pedro, Tenniche, Achour (Hornech 46^ème), Makhloufi – Cateland (N’Geleka 69^ème), J. Mouton (Fernandes 83^ème), Guechi – Kies, Agesilas, El Jamali (Perard 60ème).

Josué Albert, défenseur central, ancien du centre de formation de l'ASSE (2007-2011) s'est engagé la semaine dernière avec l'US Wasquehal, club de National 2, qui rappellera bon nombre de souvenirs, plutôt sombres, aux supporters stéphanois. L'ASSE a, en effet, rencontré le club nordiste à 8 reprises en Division 2 (saisons 1997-1998, 1998-1999, 2001-2002, 2002-2003) avec un bilan de 2 défaites, 3 nuls et 3 victoires. 

Formé au CSM Genevilliers, Josué Albert (31 ans), natif de Colombes, est arrivé au centre de formation de l'ASSE en 2007. Il y est resté 4 saisons : 
- 2007-2008 : U15 avec Gilles Rodriguez
- 2008-2009 : U16 avec Romain Revelli
- 2009-2010 : U19 avec Abdel Bouhazama
- 2010-2011 : U19 avec Abdel Bouhazama. Il fait partie de l'équipe qui va en finale de la coupe Gambardella (défaite contre Monaco 3-4 tab), mais reste sur le banc. Cette saison il joue à 4 reprises en CFA sous la direction de Jean-Philippe Primard.

Il n'est pas conservé par l'ASSE à l'issue de la saison 2010-2011, et s'engage avec l'EA Guingamp (2011-2013) avec un bref intermède, en 2012, au Pays de Galles, à Aberystwyth Town.
Josué Albert signe ensuite à l'ES Uzès Pont du Gard, club de National (2013-2014), puis pour 4 saisons en CFA à l'US Quevilly Rouen (2014-2018). Il va participer à l'ascension du club normand jusqu'à la Ligue 2 et paraphe son premier contrat professionnel en janvier 2018. Il participe à 14 rencontres de Ligue 2, mais ne peut éviter la relégation de son club en mai 2018. Il s'engage alors au Clermont Foot 63 et y restera 4 ans. Il va jouer à 32 reprises en Ligue 2 et atteindra son rêve de jouer en Ligue 1. Il le fera à 2 reprises avec le club auvergnat. 
A l'issue de cette saison 2022-2023, libre, il rejoint donc les rangs de l'US Wasquehal.

Josué Albert est international guyanais. L'équipe de Guyane de football, connue aussi sous le nom des Yana Dòkò, est une sélection des meilleurs joueurs guyanais sous l'égide de la Ligue de football de la Guyane. Elle n'est pas reconnue par la FIFA mais elle participe aux compétitions de la CONCACAF.

Au micro de Margot Dumont qui lui remettait le trophée d'homme du match, suite à la victoire des Verts à Caen (1-2), après avoir analysé la rencontre, Mathieu Cafaro a fait preuve d'humour lorsqu'il a été interrogé sur la supposée virée nocturne d'il y a quelques jours : "On savait qu'on n'avait pas fait ce qu'il fallait lors des premiers matchs. C'était à nous de montrer un bon visage et surtout de la solidarité. C'est ce qu'on a montré aujourd'hui. On a été efficace dans les bons moments. C'est ce qui nous a permis de gagner le match. On voulait aussi marquer les esprits en venant gagner ici et c'est ce qu'on a fait. On est très content, on va savourer et tout de suite se tourner vers le prochain rendez-vous. Ce temps faible va nous servir de leçon. On n'a pas forcément fait du beau jeu aujourd'hui. Comme je l'ai dit, on a été très solidaire, on a défendu tous ensemble et on a montré qu'on était une équipe. On a montré que tous ensemble, on pouvait battre le leader chez lui et c'est ce qu'on a fait. S'il y a penalty pour Caen ? Il a essayé de la jouer comme ça. C'est son choix, il est à domicile... J'ai trouvé qu'on avait formé une bonne paire avec Dennis Appiah. J'ai essayé de l'aider au maximum. C'était important parce que c'est une équipe qui joue fort sur les côtés. Ils ont un attaquant qui est fort dans la surface donc ils amènent beaucoup de centres. C'est un match référence pour l'équipe et pour moi aussi. J'ai été blessé et je n'ai été titularisé que deux fois. C'est reparti et j'espère continuer et enchaîner les bonnes performances. La boîte de nuit ? Il y a des choses qui sont dites qui ne sont pas forcément vraies. C'est dommage et nous, on a un peu trinqué. C'est comme ça, c'est écrit, tant pis, ce n'est pas vrai. On a répondu présent et c'est ça le plus important."

Confrontés à Bochum, ce samedi, à l’occasion de la 4e journée de Bundesliga, les Aigles de Francfort ont été tenus en échec (1-1). Pourtant devant au score grâce à l’ancien Parisien Junior Dina Ebimbe, buteur (57e), les coéquipiers de Niels Nkounkou, titulaire mais remplacé dès le retour des vestiaires, ont finalement concédé l’égalisation des coéquipiers de l'ancien Vert, l'inusable Anthony Losilla (37 ans), capitaine de Bochum, sorti à la 69ème minute. Avec ce point du match nul, Francfort, orphelin de Randal Kolo Muani, stagne à la 9e position tandis que Bochum est 12e.

Comme Jean-Marc Furlan, le gardien caennais, Anthony Mandréa regrettait des erreurs d’arbitrage et estimait qu’au moins un penalty avait été oublié : "C’est hyper frustrant. Il faut revoir les vidéos… J’espère qu’ils vont revoir les vidéos et qu’ils verront leurs erreurs. Nous, on en a vu déjà pas mal. Après, c’est le jeu, il ne faut pas qu’on se repose dessus, mais c’est embêtant. C’est très embêtant. Ça commence à faire beaucoup. Ils n’ont pas vu le jour en deuxième mi-temps. On a poussé. Ils n’ont pas eu grand-chose dans le match. Ils ont été opportunistes, bravo à eux. Mais nous, on s’est procuré beaucoup d’occasions. On les a mis à mal pendant 45, voire 50 minutes. Il faut s’appuyer dessus. Il faut se servir de ça parce que c’est encourageant. Il faut garder ces bonnes choses."

Oubliant qu'il y avait également des absents chez les Verts, l'ancien Angevin prétextait l'absence de deux joueurs dans les rangs malherbistes : "Entre la première et la deuxième mi-temps, c’est peut-être une question d’adaptation, d’automatismes. Il manquait deux joueurs, d’autres jouent. Il faut peut-être trouver les liens, combiner, comprendre comment l’adversaire se déplace et trouver ses failles. Ça a pris du temps mais on a bien fait les choses, parce qu’on a marqué derrière, ou on leur a fait très mal. On est des professionnels et on va relever la tête, se servir de cette défaite pour rebondir. »

Ce n'est pas Fabien, mais Anne-Elisabeth Lemoine, revêtue du maillot malherbiste et accompagnée  de l'un de ses fils, qui a donné, cet après-midi, sur la pelouse du stade Michel d'Ornano, le coup d'envoi du match qui a vu les Verts s'imposer devant Caen. Pourquoi elle ? Elle n'est pas native de la Normandie et elle n'a pas de lien particulier connu avec cette région. Tout simplement, parce que l'émission C à vous qu'elle anime, le soir, sur France 5, est produite par Pierre-Antoine Capton, copropriétaire du Stade Malherbe.  
Supporter depuis l'enfance du Stade Malherbe de Caen, dont son oncle Francis Capton a été un joueur durant les années 1950, Pierre-Antoine Capton est actionnaire du club depuis la fin 2017 par l'entremise de Jean-François Fortin, l'ancien président. À la suite des difficultés financières du club, il a mené à l'été 2020 un projet de rachat via le fonds d'investissement américain Oaktree. La vente du club a été actée en septembre 2020 et Pierre-Antoine Capton a obtenu la priorité sur un éventuel futur rachat des parts que possède le fonds américain.

Oui ! diront les supporters verts. Non ! rétorqueront les supporters normands qui allègueront que l'arbitre a "oublié" plusieurs fautes litigieuses qui auraient pu être sanctionnés d'un penalty.

En tout cas, Jean-Marc Furlan, fidèle à lui-même, a exprimé son aigreur à l'issue de cette rencontre remportée sur le stade Michel d'Ornano par les Verts, mais il a reconnu discrètement qu'il y avait du talent à Sainté :   « Nous sommes tous très contrariés par l’arbitrage sur 95 minutes. On a fait une très bonne deuxième mi-temps parce qu’on avait les jambes. Dans le vestiaire, on est tous très contrariés par cet arbitrage. Il y a eu plusieurs fautes dans la surface de réparation qui n’ont pas été sifflées. Il y a deux fautes sur Ali Abdi. 
Mais bon, c’est l’AS Saint-Etienne. Ce n’est pas compliqué… C’est comme quand tu es OM ou le PSG. L’arbitrage est de l’autre côté. C’est très frustrant, surtout par rapport à notre deuxième mi-temps. Je pense qu’on perd le match sur des erreurs d’arbitrage. 
On fait un travail très lourd. Cela fait qu’en deuxième mi-temps, on renverse les équipes. En première mi-temps, l’adversaire avait des jambes et il nous a bougés. Ça a été l’inverse en deuxième mi-temps. 
Quand tu es l’ASSE, tu as beaucoup de joueurs de talent. Ça te secoue. Mais sur la deuxième mi-temps, on est capable de revenir très largement. On doit revenir à 2-2 et prendre un point. C’était un peu compliqué avec l’arbitrage. » 

Dur apprentissage de la D1 pour les Amazones de Laurent Mortel. Après avoir survolé la D2 l'an passé, elles ont été battues pour leur 1er match de la saison à Reims (2-0).

Après une première demi-heure où elles ont réussi à faire jeu égal, elles ont encaissé un premier but à la 34e minute. Après une perte de balle dans l'axe, les Stéphanoises ont vu les Reimoises écarter le jeu côté droit pour trouver Shana Chossenotte qui a trompé Gignoux d'un astucieux piqué (1-0, 34e)

Dans le dernier quart d'heure, les Reimoises ont doublé la mise par la même Chossenotte. A l'origine, une perte de balle stéphanoise dans la partie champenoise et un contre organisé rapidement. Le centre devant le but file devant Marine Gignoux et Chossenotte n'a plus qu'à pousser le ballon au fond (2-0, 78e).

La réaction de Laurent Mortel :

"On retiendra qu'il y a une exigence du haut niveau. Cette équipe de Reims est en progression depuis 5 ans. Elle a su nous piquer quand il fallait. Autant le dernier match amical était frustrant parce qu'on avait été en deçà dans le contenu, autant là on était en place. On se retrouve mené 1-0 sur une perte de balle évitable, sur leur première occasion. Ensuite, on se découvre, on cherche à aller de l'avant et on prend ce second but en fin de match. J'ai un petit doute sur le hors jeu mais à 2-0 c'était plus difficile de rester dans le match. On a essayé de passer en 3-4-3 pour aller marquer mais on n'a pas eu la réussite nécessaire, contrairement à notre adversaire, pour marquer. C'est dommage parce que ça ne représente pas le contenu de l'ASSE cet après-midi. Il va falloir apprendre vite. Il faut conserver des choses, et en améliorer d'autres. C'est frustrant de repartir d'ici avec 0 point. Les équipes qui nous attendent seront encore d'un meilleur niveau donc il va falloir travailler. Ce qui me dérange c'est qu'on n'a pas été en capacité de marquer, ce qu'on avait toujours fait en match amical. Sur phases arrêtées, on s'est montrées dangereux mais on n'a pas réussi à marquer ... on va quand même s'appuyer sur le positif pour avancer."

Le capitaine Boukadida (photo)

Invaincus cette saison (2 victoires, 1 nul), l’équipe de Frédéric Dugand (7 points) recevait l’ASPPT Marseille (3 points) cet après-midi.

Une victoire, avec la manière (3-0) permet aux jeunes Verts de continuer leur belle série.

A sens unique, la première mi-temps voit les stéphanois dominer, mais un peu poussifs, les verts ne trouvent les filets adverses qu’à une reprise. A la 20ème minute, sur un décalage, Bradley Ruiz centre pour Djylian N’Guessan qui trompe le gardien marseillais d’une tête décroisée. (ASSE –ASPTT MARSEILLE 1-0)

La deuxième période est plus aboutie et les protégés de Frédéric Dugand montrent par deux fois leur savoir-faire sur Coup-franc ! A droite, d’un enroulé pied gauche sous la barre (rentrante), c’est d’abord le capitaine Rayan Boukadida, à la 52ème minute, des 20 mètres qui permet aux siens de doubler la mise, imité 15 minutes plus tard par Vincent Depalle (toujours pied opposé) qui d’une frappe enroulée marque directement pour le troisième but vert ! Score final Asse – Asptt Marseille 3-0

La semaine prochaine, c'est un déplacement à Nice, face au bon club formateur du Cavigal , leaders avant cette 4ème journée qui attend nos jeunes stéphanois.

La composition : Houngo-Civier - Dodote, F.Camara, Boukadida (N.Mouton 62ème), Meite (Ben Rahem 62ème) - Ruiz, Gadegbeku (Depalle 64ème), Tatuszka - Guerroudj, Lutin-Zidee (Yvars 46ème), N'Guessan.

La réaction de Frédéric Dugand : « la première mi-temps n’était pas aboutie, on a joué dans un faux rythme. Il y a eu de la correction sur la deuxième période, c’était plutôt intéressant, on a produit du jeu, on a été vers l’avant, avec des intentions de jeu qui étaient bonnes. La deuxième mi-temps m’a réconforté avec ce qu’on est capables de faire, plus de cohérence dans le milieu, l’attaque, plus d’énergie à la récupération. Automatiquement, on se créée plus d’occasions.C’est une victoire large et méritée, c’est bien on continue. Un gros test nous attend la semaine prochaine avec le déplacement au Cavigal de Nice qui a une belle génération »

Vainqueur pour la 4e fois en 5 confrontations de L2 avec Jean-Marc Furlan, Laurent Batlles s'est confié à BeIN Sports :

"C'est la victoire des joueurs vu l'état d'esprit qu'ils ont montré. On a mis les ingrédients qu'il fallait en 1e période. On a souffert en 2eme quand Caen a attaqué, mais on a su faire le dos rond et procéder par contres. On avait un plan de jeu en bloquant les couloirs pour éviter les centres sur Mendy, c'est pour ça qu'on avait choisi le 4-3-3 et ça a fonctionné. C'est un groupe qui se construit, il faut laisser le temps à chacun d'adhérer à ce qu'on met en place. Je suis fier de la prestation de mes joueurs."

Dans un système plus classique à 4 défenseurs, les Verts, combatifs et solidaires, se sont imposés sur la pelouse du leader caennais 2 buts à 1.

Laurent Batlles avait opté pour un 4-3-3 avec une charnière Batubinsika - Briançon, aidés par Appiah et Petrot sur les côtés, un milieu Tardieu - Bouchouari - Fomba. Sur les ailes, Cafaro et Diarra soutenaient Charbonnier seul en pointe.

Le premier acte fut assez équilibré et pauvre en occasion. Sur une percussion, Lamine Fomba se retrouvait dans la surface. Son crochet éliminait Romain Thomas qui touchait le pied du milieu stéphanois. Sanction logique et sixième pénalty pour les Verts cette saison. Tiré cette fois par Florian Tardieu, il fut transformé avec un peu de réussite, Anthony Mandréa repoussant la frappe de l'ancien troyen sur le poteau avant que le ballon ne rentre quand même dans les buts (0-1, 30e)

Au retour des vestiaires, les Verts ont subi les assauts caennais qui se sont faits de plus en plus pressants. Mais Gautier Larsonneur tenait la forme et la baraque grâce à quelques réflexes et parades. En fin de match, Ibrahim Sissoko, rentré à la place de Charbonnier, lancé en profondeur par Dennis Appiah allait fixer Mandréa pour doubler la mise (0-2, 88e).

Les Verts devaient terminer la rencontre tranquillement mais ont finalement encaissé un but d'Alexandre Mendy au bout du temps additionnel (1-2, 90+4). Malgré 7 minutes de temps en plus, ils repartent de Normandie avec le scalp du leader et 3 points de plus pour bien entamer la série de 3 déplacements.

Nathan Dekoké (27 ans) a rejoint récemment les rangs du FC Villefranche Beaujolais (National) désormais entraîné par Romain Revelli. 
Hier soir, il a permis à son équipe d'égaliser, en reprenant de la tête un coup-franc, à la 80ème minute face au Nîmes Olympique qui menait depuis la 16ème minute. 
Les Caladois occupent une belle 5ème place dans un classement dominé par un club qui joue en vert, le Red Star

De retour de trêve internationale où quatre de ses joueurs étaient concernés (Batubinsika, Bouchouari, Moueffek et Aiki), les Verts n’ont pas pour habitude d’exploser leurs standards (dans un sens comme dans un autre) après ces coupures. Bilan sur les reprises de compétitions forézienne.

La base de ce bilan s’effectue sur les trois dernières saisons, il prend en compte les deux matchs suivant les trêves internationales. Cette période trouble est une situation comparable à la 15^ème place actuelle.

Commençons par le bilan de la seule année pleine de Claude Puel. L’exercice 2020-2021 est marqué par quatre passages en sélection internationale. Les retours à la compétition sont alors très prolifiques pour les verts : 1,62 point par match. Huit rencontres : quatre victoires, un nul, trois défaites. Arrivant en Mai avec 46 points les hommes du Castrais prenaient en moyenne 1,2 point par match. C’est la seule fois (parmi les trois dernières) où la moyenne de points engrangé est supérieure à la moyenne saisonnière. Les trêves constituaient donc un point important de la saison, permettant au groupe professionnel de l’AS Saint-Etienne de se relancer pour aller chercher le maintien.

Maintien qu’il n’ont pas réussi à obtenir la saison suivante. En 2021-2022, les coupures internationales jouent, une nouvelle fois, un rôle prépondérant. Dans le mauvais sens cette fois : 0,5 point par match de moyenne, une victoire et un nul représentent les 4 maigres points que ramène les verts à la sortie des 8 matchs marquant leur « retour ». Constituant presque un quart des rencontres, cette statistique représente une des explications au 0,84 point par match qui mèneront le club à la relégation. Durant cette année, le club connu deux têtes aux manettes de son équipe première. Puel s’en tire avec un meilleur bilan (4 points sur 18 possible) que son homologue Pascal Dupraz (0 point sur 6 possible).

L’exercice 2022-2023 censé faire repartir le club de zéro n’a pas changé grand-chose. Avec trois trêves internationales, dont une d’un mois à cause de la coupe du monde, les joueurs de Laurent Battles ont engrangé une moyenne de 1,33 points sur 6 matchs. Ce total se voie nettement réhaussé par les deux victoires (face à Niort et au PFC) consécutives à la dernière reprise de Mars. Avant cela les coupures de septembre tout comme celle provoquée par la coupe du monde avaient donné lieu à un match nul (Grenoble et Caen) et une défaite (Sochaux et Annecy). Ces quatre tiers de point se trouvent dans les standards de la saison (moyenne de 1,39 points par match).

Cette année, les Verts carburent à une moyenne de 1 point lors des cinq premiers matchs. Au vu des adversaires rencontrés, les supporters peuvent légitimement en réclamer 3 à minima. Ceci offrirait aux foréziens une moyenne de 1,5 point en moyenne. Néanmoins en analysant les dernières saisons, lors des reprises, les Verts sont en dessous des standards. Le peuple vert peut donc s’attendre à 2 points maximum, si l’on suit les statistiques.

Et un club de plus pour Ryad Boudebouz ! Il vient en effet de signer, après son départ d’Al Ahli Djeddah. dans un autre club saoudien, Ohod Club, qui opère en deuxième division saoudienne.
L'ancien Vert, est tout de même resté 3 ans dans le Forez, de 2019 à 2022, et les seuls faits d'armes encore ancrés dans la mémoire collective sont la passe décisive pour Robert Beric contre les vilains le 7 octobre 2019, le but contre Rennes qui a propulsé les Verts en finale de la Coupe de France 2020, mais surtout le penalty manqué, l'an dernier, en barrages contre Auxerre, qui les a relégués en Ligue 2. 

Ryad Boudebouz (33 ans) a débuté dans un club de sa ville natale, Colmar : à l'ASPTT tout d'abord puis au SR Colmar. Il a ensuite rejoint le FC Sochaux où il restera 11 ans, de 2002 à 2013. Il passe alors au SC Bastia (2013-2015), à Montpellier HSC (2015-2017), au Betis Séville (2017-2019) avec un prêt en 2019 au Celta Vigo, à l'ASSE (2019-2022) et enfin à Al-Ahli FC (2022-2023) avec lequel il a participé à la montée en D1. Malheureusement pour lui, les arrivées à cette intersaison, de Gabri Veiga, de son compatriote algérien Riyad Mahrez ou encore d'un autre ancien Vert, Allan Saint-Maximin ne lui assuraient pas une place de titulaire et ont donc précipité son départ. à Ohod Club, qui sera le 10ème club de sa carrière.

صانع الأفراح " رياض بودبوز " في #المدينة_المنورة 🤩🤎 .#نادي_احد pic.twitter.com/0sUvqq0Ab1

— نادي أُحـد الـسـعـودي (@OHOD1936) September 12, 2023

Infographie Ouest-France

C'est, en tout cas, ce qu'affirme Ouest-France dans sa dernière édition qui prévoit une composition assez classique pour les Verts. Le quotidien annonce que Dylan Batubinsika débutera sur le banc, Dennis Appiah retrouvant sa place dans la défense à trois. Mathieu Cafaro et Mahmoud Bentayg occuperaient donc les rôles de piston. 

"Côté caennais, Ali Abdi pourrait bien grimper d’un cran et évoluer en tant qu’ailier gauche face aux Verts. Ce qui signifierait la titularisation de Diabé Bolumbu, prometteur latéral gauche moderne, finaliste de la Coupe Gambardella en 2022 et décidé à vivre son baptême du feu et à ouvrir son compteur minutes en Ligue 2. " affirme Ouest-France.

Les deux dernières recrues du mercato estival Hianga’a Mbock et Mickaël Le Bihan devraient débuter sur le banc, alors que le grand danger pour les Verts Alexandre Mendy évoluera bien en pointe de l'attaque, juste devant le pourvoyeur Mathias Autret.

Laurent Batlles a convoqué 18 joueurs pour le déplacement à Caen dans le cadre de la 6ème journée de Ligue 2.

On notera, par rapport au groupe qui avait concédé le nul contre Valenciennes (0-0) avant la trêve internationale, les retours prévus d'Anthony Briançon et de Mathieu Cafaro. Dylan Chambost et Ibrahima Wadji seront absents pour cause de blessure, de même que Thomas Monconduit et Mickaël Nadé. Pour ces deux derniers ce sont des choix de l'entraîneur.

Le groupe :  
Gardiens : Gautier Larsonneur, Etienne Green
Défenseurs : Dennis Appiah, Anthony Briançon, Léo Pétrot, Dylan Batubinsika, Mahmoud Bentayg
Milieux : Mathieu Cafaro, Lamine Fomba, Victor Lobry, Aïmen Moueffek, Benjamin Bouchouari, Florian Tardieu, Maxence Rivera
Attaquants : Gaëtan Charbonnier, Karim Cissé, Stéphane Diarra, Ibrahim Sissoko.

Demain à 15h, les filles de Laurent Mortel lanceront enfin leur saison après une longue préparation.
Pour la première journée de D1, les Amazones se déplacent à Reims.
Si sur le papier Reims ne fait pas autant peur que les cadors du championnat, cela ne s'annonce pas simple pour autant. Malgré la perte de leur deux meilleures buteuses, dont la pépite Melchie Dumornay, (5ème buteuse de D1 avec 11 buts la saison dernière) partie cet été chez les Vilaines, Reims est une équipe solide, qui a fini 6ème du dernier championnat.

La capitaine des Vertes, Elise Legrout a expliqué pour le site officiel qu'il allait falloir aller au combat :
"le niveau sera bien plus élevé que la saison dernière en Division 2. L'intensité et l’agressivité en D1 n'ont rien à voir, il ne faudra pas être en retard sur nos duels (...) On va devoir être fortes et capables de se remettre en question chaque semaine pour se concentrer sur le match suivant. Ce sera important de rester unies sur la rigueur et la discipline à mettre dans chaque séance."
 

Référent supporters du Stade Malherbe de Caen, Antoine Finel s'exprime dans le quotidien Ouest-France à la veille du déplacement des Verts à d'Ornano. Extraits.

Je suis l’interlocuteur des supporters du Stade Malherbe mais aussi en charge de l’accueil des supporters adverses, en relation directe avec mon homologue du club qui se déplace. Les échanges se font bien en amont du déplacement et portent sur le nombre de places, les moyens de locomotion et les sujets de sécurité, si la question se pose.

J’adresse également au club visiteur un livret d’accueil dans lequel il y a toutes les informations pratiques sur le tarif, le guichet où récupérer les places, l’accès ou encore l’équipement de la tribune réservée aux supporters adverses. Je préfère cette expression à celle couramment utilisée de « parcage visiteurs », trop péjorative !

Accueillir les Verts, avec leurs nombreux et bruyants supporters, c’est bien sûr l’un des grands rendez-vous de la saison, avec également Bordeaux, et à un degré moindre Auxerre. Les supporters stéphanois suivent beaucoup leur équipe à l’extérieur : la saison dernière, ils ont quasiment rempli cette tribune en venant à 850, alors que c’était l’avant-dernière journée et qu’il n’y avait plus d’enjeu sportif pour eux ! Samedi après-midi, ils seront 650.

Face à Saint-Étienne, c’est une organisation assez classique. Les Stéphanois viennent avec leurs propres stadiers, soit une quinzaine, des habitués qui connaissent donc bien leurs supporters. De notre côté, une réunion avec la préfecture fixe les conditions d’accueil, notamment le fait que les bus sont escortés de leur entrée dans le département jusqu’au parking situé au pied de la tribune.

Au stade Michel d’Ornano, la tribune des supporters adverses est plutôt bien située, à l’angle d’un virage, avec toutefois des filets pour éviter les lancers d’objets même si on n’a eu très peu de soucis ces dernières saisons. Cette tribune sera bien remplie samedi mais souvent elle est assez clairsemée en Ligue 2. Cela ça crée des moments sympathiques, insolites, comme ces matches de la saison dernière contre Pau et Rodez soutenus par… deux supporters !"

Fabien Lemoine évoque ses vertes années dans la dernière édition de La Chronique Républicaine, l'hebdomadaire de sa ville natale Fougères. 

"Je suis super fier et super content de ma carrière. Le jour où j’ai signé mon premier contrat pro un peu par la petite porte au Stade Rennais – un contrat d’un an car je n’avais pas les qualités pour signer un contrat de trois ans – si on m’avait dit « tu vas faire plus de 500 matches en pro »… Ça le fait quand même ! Sur ce nombre, j’en ai joué un grand paquet en tant que titulaire. J’ai vraiment kiffé pleinement mes expériences et mes saisons en étant acteur majeur des équipes. C’est quand même un bonheur. Mon meilleur souvenir, c’est la Coupe de la Ligue que j’ai remportée il y 10 ans avec les Verts. C’est certainement ma plus belle expérience, gagner un trophée au Stade de France.

A un moment donné, quand j’étais à Sainté, on me disait « tu n’es pas forcément très loin de l’équipe de France », notamment quand on tournait plutôt bien et qu’on était aux portes de la Ligue des Champions. Mais intrinsèquement parlant, quand je voyais les joueurs qu’il y avait chez les Bleus, il faut quand même être lucide sur les noms, sur les clubs où les mecs jouaient. J’avais beau être bon, je n’étais bon « qu’à Sainté ». A un moment donné, on ne peut pas comparer avec des gars qui font 55 matches au très haut niveau et qui doivent impérativement gagner tous les matches et affronter les meilleurs à chaque poste.

Quand avec Sainté, on a pu affronter l’Inter de Milan, j’ai fait des supers matches. Cela s’est très bien passé. On a aussi affronté Manchester United. Mais à un moment donné, tu vois que les mecs ne sont pas forcément à 100% contre toi parce que tu restes un petit club dans l’univers européen. Et puis c’est meilleur que toi. A un moment donné, il faut se dire les choses. Le seul petit regret à un moment donné en Espoirs, quand j’étais à Rennes, je n’ai pas forcément trop eu ma chance et je n’ai pas trop été appelé."

Comme le rapporte Ouest-France, l'entraîneur caennais Jean-Marc Furlan s'est exprimé ce jeudi en conférence de presse avant de recevoir l'ASSE samedi à 15h00 en ouverture de la 6e journée de L2.

"Ça me réjouit de voir un stade complet, mais ça met une pression importante sur le résultat. Saint-Étienne me fait peur, c’est une belle équipe, avec des individualités, un peu comme à Bordeaux. On sera privé de deux joueurs majeurs contre les Verts, Yohan Court et Bilal Brahimi. Syam Ben Youssef sera encore absent mais il est sur le chemin de la reprise. Emmanuel Ntim, qui a eu une petite alerte cette semaine, est apte à tenir sa place.

On va voir quel enthousiasme et quelle dynamique on va pouvoir mettre en place. Mais par rapport à l’ASSE qui joue à 5, je ne vais certainement pas changer le système. Il faut reconnaître que les joueurs ont pris des habitudes avec ce système, donc il faut rester dans cette continuité, ne pas les perturber. Je pense que Mathias Autret prendra la place de Bilal Brahimi en meneur, mais ça inclut des changements sur les côtés, où on n’a pas un monde fou.

Je sens un potentiel colossal chez Tidiam Gomis, mais tu as des jeunes doués, qui pour autant ne t’emmèneront pas en Ligue 1. Un joueur arrive à maturité à 28-29 ans, il comprend tout, très vite. Si ton objectif est la montée, il faut une grande maturité dans l’équipe. Alors le jeune joueur, ce n’est pas un avantage. Brahim Traoré est un joueur doté d’une maturité exceptionnelle. Un tueur à gages !"

Courtisé par Sainté l'été dernier et comptant actuellement 3 points d'avance sur les Verts et 2 sur les Girondins après 5 journées, le défenseur angevin Jordan Lefort a cité deux fois Sainté ce jeudi en conférence de presse.

"En tant que relégué, on a peut-être un peu le sentiment d’être attendu mais sans doute moins que des clubs comme Saint-Etienne ou Bordeaux. On a moins cette étiquette que Saint-Etienne et Bordeaux. Et c’est plutôt bien de ne pas avoir la pancarte. Cela peut enlever une pression pour certains, sûrement. Mais on est quand même un club qui descend de Ligue 1, on a des objectifs en tête, on veut faire un bon championnat. C’est important de rapidement se trouver dans le haut du classement, pour éviter de regarder vers le bas. Et ce n’est qu’en faisant des séries positives qu’on y arrivera."

Quel est le point commun entre Valentin Vada, José Aloisio et Yann M'Vila ? Ils ont porté tous trois, dans leur carrière, les maillots de l'ASSE et du FK Rubin Kazan, le club russe des rives de la Volga, même si Valentin Vada ne l'a pas encore revêtu, son arrivée étant officielle depuis aujourd'hui seulement. 

José Aloisio a évolué dans ce club russe du 1er juillet 2003 au 1er janvier 2005, puis au mois d'octobre 2005. Il avait été stéphanois les saisons 1999-2000 et 2000-2001.
Yann M'Vila a évolué au FK Rubin Kazan à trois reprises : du 23 janvier 2013 au 15 juillet 2014 ; du 25 janvier au 6 août 2015 ; du 30 juin 2016 au 12 janvier 2018, date à laquelle il a été prêté à l'ASSE pour une fin de saison 2017-2018 tonitruante sous la direction de Jean-Louis Gasset. Il restera en Vert jusqu'au 14 septembre 2020. 
Valentin Vada est arrivé à l'ASSE, en provenance de Bordeaux, en même temps que Yann M'Vila, en janvier 2018, mais il n'est resté qu'une demi-saison jusqu'en juin 2018. Il a ensuite migré en Espagne, à l'UD Almeria, puis au CD Tenerife et enfin au Real Saragosse (saison pleine avec 37 matchs en Ligue 2) avant donc d'arriver aujourd'hui au FK Rubin Kazan. Le milieu de terrain argentin de 27 ans a signé un contrat de deux ans. A noter qu'en 2015, avec son club des Girondins de Bordeaux, il avait rencontré le FK Rubin Kazan en Ligue Europa. 

Même s'il ne suit plus l'ASSE au quotidien, Bernard Lions sort de sa cage de temps en temps et en profite pour ouvrir le pot de fiel. Extraits de la Pravda :

"Roland Romeyer n'est jamais apparu aussi isolé et déprimé. S'il joue de nouveau à plein son rôle de président du directoire, il ne peut plus guère s'appuyer sur Bernard Caïazzo. Le président du conseil de surveillance n'est plus venu à Saint-Étienne depuis le 5 mars 2020 et la demi-finale de Coupe de France devant Rennes (2-1). Romeyer se trouve également déconnecté du triumvirat qui a pris le pouvoir le 6 décembre 2021, au lendemain du limogeage de l'entraîneur Claude Puel. Composé de Jean-François Soucasse (président exécutif), Loïc Perrin (coordinateur sportif) et Samuel Rustem, (directeur général adjoint en charge des activités sportives), ce troisième pouvoir (après celui de Romeyer et de Caïazzo) s'oppose désormais frontalement à lui. Si Romeyer reconnaît à Soucasse ses compétences dans la gestion des dossiers, il lui reprocherait son manque d'épaisseur en tant que président.

En conférence de presse à 48h du déplacement en Normandie, Laurent Batlles a donné quelques bonnes nouvelles et confirmé d'autres moins agréables. Anthony Briançon, Thomas Monconduit et Mathieu Cafaro, absents lors de la réception de Valenciennes seront disponibles pour Caen-Sainté (15h).

En revanche, Wadji, qui a repris la course, et Chambost, qui reprendra l'entraînement la semaine prochaine, ne seront pas du voyage. Quant à Batubinsika, son vol retour ayant été annulé, il n'a pas pu participer à l'entraînement du matin.

Dans la dernière édition de L'Est Républicain, Pierre-Alain Frau revient sur le premier match de sa carrière. 

"La saison 1997-1998, Faruk Hadzibegic m’avait appelé pour faire partie du groupe contre Saint-Étienne. C’était le dernier match de la saison au stade Bonal avant deux déplacements pour finir à Nice puis à Martigues. Le coach avait apprécié ce que j’avais fait en Gambardella. Mais je n’avais jamais fait d’entraînement avec les pros et je préparais mon Bac. J’étais plein d’insouciance. Et pour une première, quel souvenir ! On avait gagné 4-0. Bernard Bouger avait d’abord signé un hat-trick. Je suis entré pour une dizaine de minutes et je n’ai plus eu qu’à pousser le ballon au fond des filets pour marquer le 4e but de la soirée."

Buteur avec la Guinée samedi dernier en attendant d'avoir du temps de jeu avec son son nouveau club, le défenseur central strasbourgeois Saïdou Sow s'est confié aux Dernières Nouvelles d'Alsace. Extraits.

"La voix du speaker de la Meinau, ça m’est tout de suite revenu quand j’ai signé ici. La dernière fois que je suis venu, j’étais resté sur le banc mais les annonces du speaker m’avaient impressionné. Il criait "Racing 5 – Saint-Etienne 0". [Jean-Luc Filser n’a jamais crié ce score car Wahbi Khazri avait réduit le score à 2-1 lors de l’écrasant succès 5-1 des Alsaciens, ndp2]. J’avais joué la saison précédente à la Meinau, notre équipe était décimée par le Covid. On devait avoir 12 joueurs sur le flanc, plus le coach Puel. On avait perdu 1-0 mais ce match nous avait été utile pour la suite.

Mon départ de Saint-Etienne ? J’avais besoin de passer un cap. J’ai passé plusieurs années chez les Verts, c’est un club incroyable avec une belle histoire mais je sentais que j’avais besoin de changer d’air pour franchir un palier. L’an dernier, on était dans une routine un peu compliquée. J’avais besoin d’autre chose. Ici, j’arrive dans un environnement différent, dans un club qui s’investit, avec un gros projet. Tu ne peux qu’être épanoui ici. Il y a une dynamique de travail qui s’est mise en place dès que je suis arrivé et franchement ça me motive encore plus.

Samedi dernier, j’ai marqué mon premier but avec le Syli national contre le Malawi lors de la dernière journée des éliminatoires de la CAN. C’est incroyable. Marquer en club c’est beau, mais pour ton pays, c’est encore différent. J’ai toute ma famille qui regardait le match et c’est comme s’ils avaient tous marqué avec moi. Ce n’était pas le but le plus compliqué à inscrire, Serhou Guirassy met une tête sur un centre et tape le poteau. Le ballon revient sur moi, je contrôle et je tire. Mais un but, c’est un but, on ne va pas se plaindre."

L'attaquant camerounais, natif de Douala, Paul-Georges Ntep (31 ans), un ancien Vert, va rejoindre le Vietnam et s'engager avec Hô Chi Minh-Ville FC, un club de l'ex Saïgon. Auparavant, Daisuke Matsui, un autre ancien Vert avait joué dans cette ville, au Saïgon FC lors de la saison 2020-2021.

Paul-Georges Ntep est arrivé en France, chez sa tante, à Grigny, en 2000 alors qu'il avait 8 ans. Il va évoluer dans les équipes de jeunes de la région parisienne : US Ris-Orangis, FC Draveil, ES Viry Chatillon, ESA Linas Monthléry, CS Brétigny avant d'être enrôlé au centre de formation de l'AJ Auxerre en 2009.
Il passera pro et restera chez les Bourguignons jusqu'en 2014. De 2014 à 2017, il évoluera au Stade Rennais, puis, de 2017 à 2020 à Wolfsburg qui le prêtera à l'ASSE de janvier à juin 2018. Sous les ordres de Jean-Louis Gasset, il participera à 13 rencontres de L1 (1 but contre Caen). En 2019, il sera de nouveau prêté, à Kayserispor. On le retrouvera ensuite à Guingamp (2020-2021), puis à Boavista (2021-2022). Après un an sans club, celui dont la carrière a été très perturbée par de nombreuses blessures musculaires, va donc découvrir le championnat vietnamien. 

Paul-Georges Ntep compte 2 sélections en équipe de France, chacune pour un match amical : il est entré en jeu le 7 juin 2015 contre la Belgique (défaite 3-4) puis contre l'Albanie, le 13 juin 2015 (défaite 1-0). Ces deux matchs n'étant que des matchs amicaux, il a pu également être international camerounais à deux reprises en 2018.