Peu utilisé cette saison (neuf matches dont sept titularisations), Dernis est frais et dispo pour la Coupe de France. Il devrait figurer dans le onze de départ montpelliérain aux côtés de Lilian Compan cet après-midi à Grenoble. Avant de rejoindre le stade des Alpes, "Passe-partout" a évoqué sa situation sur le site officiel du MHSC. 

"Humainement, la Coupe de France c'est quelque chose. J'ai des amis qui l'ont remporté avec leur club et me disent que c'est quelque chose de fantastique à vivre. On joue au football pour gagner des titres et remplir notre palmarès. Un beau parcours en Coupe de France ne se néglige pas ! Vu notre parcours en Championnat, ça serait la cerise sur le gâteau de faire quelque chose en Coupe de France. Je suis content que l'on affronte une équipe de Ligue 1. On va jouer dans un beau stade, face à une équipe que l'on connait. Cela évite les mauvaises surprises face aux équipes de divisions inférieures.

Je pense que si le MHSC est si bien classé, c'est bien évidemment grâce aux joueurs sur le terrain mais aussi grâce à ceux qui entretiennent une bonne ambiance au sein du groupe.   Ceux qui ne jouent pas doivent continuer de bosser pour répondre présent quand on fait appel à eux. On attend notre heure pour prouver que l'on peut apporter quelque chose. C'est d'ailleurs pour cela que je suis content que l'on affronte Grenoble. On doit montrer qu'on est encore là ! Mais je ne suis pas revanchard. Honnêtement, vu l'aventure que l'on vit, je préfère être ici en 2e position avec le MHSC plutôt que d'être dans les tréfonds de la L1. Ici, il y a vraiment une super ambiance. Ce sont juste les aléas du foot, des choix et des passages pas faciles à vivre dans une carrière de footballeur. Mais je ne suis pas le seul dans ce cas là. J'ai bien sur très envie de jouer, c'est une certitude. Ce match, face à Grenoble, est peut être une bonne opportunité pour moi !"

La Pravda publie aujourd'hui une interview de Roland Romeyer.

Le chamboulement du club en décembre dernier était-il inéluctable ?

On ne pouvait pas rester impassibles. En fin de saison dernière, à Paris, on avait décidé de donner carte blanche au trio Tong Cuong-Comolli-Perrin. Il en a résulté 22 millions de transfert et un intéressant challenge pour eux, à condition de terminer entre la première et la huitième place. Le problème : le deuxième semestre 2009 a été encore plus pénible que la saison dernière, où nous avions attendu l'ultime journée pour assurer le maintien. Entre les mauvais résultats et certains dysfonctionnements, il fallait faire quelque chose.

Vous êtes président du directoire mais qui le compose ?

Vous le saurez à l'issue du conseil d'administration du 27 janvier. Pour l'instant je peux dire qu'il devrait être composé de trois personnes.

 Avec un ancien Vert, style Christian Lopez ou Jacques Santini ?

Je ne vous en dirai pas plus aujourd'hui. Concernant les anciens Verts, j'ai envoyé un mot à chacun d'entre eux à l'occasion de la nouvelle année pour leur faire savoir qu'ils seront les bienvenus à Geoffroy-Guichard. Pour le reste, tout le monde ne peut pas avoir l'envergure de mon ami Aimé Jacquet ou d'Ivan Curkovic.

 Galtier a succédé à Perrin. Jusqu'à quand ?

Bernard Caïazzo souhaitait l'arrivée de Luis Fernandez. Moi, un peu moins. D'où ce choix de Christophe, en qui je crois beaucoup. Bernard redoutait le fait qu'il n'avait jamais été entraîneur jusque là. Je lui ai rappelé qu'il avait bien fallu donner leur chance à Laurent Blanc ou à Casanova.

Comment voyez-vous votre avenir à la tête du directoire ?

On ne m'a pas mis un pétard sur la tempe pour que j'accepte cette mission. Certes, je me retrouve en première ligne, mais, si je ne suis pas un kamikaze, je suis un bagarreur et un gagneur. Donc, si j'ai accepté cette responsabilité, c'est pour l'assumer. Il va de soi que si en juin, l'ASSE se retrouve en L2, je redeviendrai simple actionnaire et j'irai respirer l'air pur en allant faire du cheval ou du vélo.

Avez-vous déjà été découragé, au point d'envisager de céder vos parts ?

Jamais ! Du reste, depuis Roger Rocher, qui a fait mieux que nous ? Aujourd'hui le club dispose de 23 millions de fonds propres. Nous avons disputé la coupe Intertoto puis la coupe UEFA. J'en profite pour dire que je ne vendrai jamais - je dis bien jamais – mes actions.  Je mourrai avec elles. Maintenant, si un jour un mécène, style Robert Louis-Dreyfus, arrive avec un projet sportif et 100 millions d'euros, je lui dirai "banco". Mais je demeurerai actionnaire.

Trouvez-vous normal qu'avec un tel budget l'ASSE soit si mal classée depuis un an et demi ?

Bien sûr que non ! Du coup, je suis admiratif de ce que font Montpellier, Lorient, Valenciennes ou Auxerre. Aujourd'hui, je ne saurais vous dire quand l'ASSE remontera sur le podium, mais essayons de revenir le plus vite possible dans le top 5. Dans le club, j'ai dit aux uns et aux autres que nous sommes tous dans le même bateau, avec un semestre pour assurer le maintien, pour remonter au classement, et pourquoi pas gagner la coupe de France ?

Depuis l'ouverture du mercato d'hiver, Gigliotti et Ilan sont partis, Diakhaté est arrivé. Que peut-il encore se passer d'ici le 30 janvier ?

Tavalaridis, qui a surtout des contacts à l'étranger, a souhaité partir, et on voudrait prêter Dos Reis pour qu'il s'aguerrise. D'un autre côté, nous sommes en contact avec Rennes et Carlos Bocanegra mais pour l'instant il y a statu quo sur ce dossier.

Le joueur de l'Entente de Sétif Ibrahim El-Khalil Bekakchi va effectuer un essai à l'ASSE dans les prochains jours selon le quotidien algérien El Khabar. Ce jeune défenseur avait participé avec l'équipe nationale algérienne à la coupe du monde des U-17, organisée en octobre dernier au Nigeria.

Inspirés par l'exemple vilain de leur collègue Etienne Tête qui tient tête au projet des vilains à Décines, les écologistes stéphanois demandent dans un communiqué l’abandon du projet d’agrandissement du stade Geoffroy Guichard.

"Le Maire de Saint-Etienne et Président de Saint-Etienne Métropole annonce des augmentations d'impôts à chaque conférence de presse, quand ce ne sont pas des hausses des tarifs comme ceux des transports. Les Verts savent bien que cette crise désastreuse est le produit de la gestion de la précédente équipe qui a été davantage préoccupée par la construction d'équipements que par leur coût de fonctionnement que nous devons aujourd'hui payer. Les Verts avaient à l'époque alerté les élus de l'agglomération lors des votes des budgets : les équipements proposés avaient parfois du sens (Tram, Cité du Design...) Mais il était très risqué de lancer tous ces gros projets en même temps, sans analyse précise des coûts de fonctionnement induits. Aujourd'hui, le gouvernement UMP, par la remise en cause de taxes locales, casse l'équilibre fragile des budgets des collectivités. Dans ce contexte tendu, les écologistes stéphanois demandent l'abandon de l'agrandissement de Geoffroy Guichard qui a de toute façon la capacité d'accueillir une compétition internationale, afin de réaliser les améliorations nécessaires sur le réseau de transports en commun."

Les Verts prônent la réalisation  de "projets simples et de proximité" : la piscine de la Marandinière, une place verte en lieu et place du parking des Ursules pour compléter la piétonisation du centre ville stéphanois, la rénovation de groupes scolaires, la construction de la maison de la nature et de l'éco-citoyenneté et celle d’un éco-quartier au Crêt de Roch...  

L'AJ Auxerre recevra dimanche prochain les Verts sans son taulier suisse Stéphane Grichting.

Le très discret (limite underground) helvete est suspendu suite à accumulation de cartons jaunes. Titulaire 21 fois en L1 cette saison il est le défenseur le plus utilisé de son équipe.

Même s'il a encore encaissé deux buts ce soir contre la Tunisie (l'un au bout de 51 secondes de jeu, l'autre marqué contre son camp par le Dogue Chedjou !), Carlos Kameni s'est qualifié en quart de finale de la CAN en tenant en échec 2-2 les Aigles de Carthage : https://www.youtube.com/watch?v=zK1_KgM1r7c.

Les Lions indomptables du Cameroun devront éliminer les Pharaons égyptiens (tenants du titre) pour accéder au dernier carré.

Président de l'OGC Nice, Gilbert Stellardo a mal digéré la défaite des Aiglons concédée à la dernière minute hier soir sur un but marqué par Jelen en position de hors jeu : "On a quand même vu une équipe niçoise qui s'est battue avec ses moyens du moment et qui a été pénalisée par un but hors jeu. L'arbitre ne pouvait pas ne pas le voir. Il y a une volonté d'arbitrer à charge contre nous. Nice n'intéresse pas la Ligue 1. Il vaut mieux sans doute sauver Saint-Étienne. Cela commence à faire beaucoup, des suspensions beaucoup plus lourdes contre nos joueurs que ceux d'autres formations pour des faits identiques. Ce but, c'est trop" (AFP).

Le patron des Aiglons en a remis une couche aujourd'hui sur RMC : "Pourquoi nous ai-je opposé à Saint-Etienne ? Saint-Etienne est un club respecté, pas nous. Nice n’intéresse pas ! On est au bout de la France, et pas seulement dans le football."

Dans un communiqué officiel, Roro a tenu à répondre au Niçois qui mal y pense. Un rappel salutaire ! "J’ai été très étonné de lire de tel propos, ce matin, propos qui jettent la suspicion sur notre club. Je ne doute pas une seconde que le président niçois ait dit cela sous le coup de la colère et de la déception, mais je ne peux accepter qu’on doute de l’attitude du corps arbitral à l’égard de l’AS Saint-Etienne. Je pense que Monsieur STELLARDO n’a pas suivi les quelques mésaventures que nous avons eues en ce domaine ces derniers mois (ndlr. penalty non sifflé contre Lyon, but de BERGESSIO refusé au Mans, penalty pour Lens…). Tout club peut traverser des périodes difficiles, être victime d’injustice mais à aucun moment les dirigeants ne doivent jeter le discrédit sur les autres clubs avec lesquels ils luttent en championnat." 

Si L'ASSE se qualifie face au FC Lorient, elle jouera son 16ème de finale de Coupe de France contre les Caladois le mercredi 27 janvier 2010 à 20H. Le match se déroulera  au stade Armand Chouffret de Villefranche-sur-Saône.

Dans la dernière édition de France-Football, Platoche réitère son opposition à la vidéo.

"Aujourd'hui, la seule chose qu'il faut changer, c'est l'arbitrage ! J'ai dit, l'arbitrage est mort ! La télévision le montre tous les jours ! Que faire ? C'est facile : augmenter le nombre d'arbitres. Le débat sur la vidéo n'est que franco-français et n'intéresse personne. Ce n'est jamais monté dans les instances de la FIFA, car comment en parler à des gens qui sont dans des stades où il n'y a pas d'électricité ? Comment mettre vingt caméras ? Qui va les payer ? C'est impossible !

Il n'y a pas de discussions au niveau de la FIFA ! Le débat, c'est : augmente-t-on ou pas le nombre d'arbitres ? En ce moment on fait un essai. Si j'ai l'autorisation de l'International Board, j'installe tout de suite cet arbitrage à cinq en Ligue des champions et pour les éliminatoires de l'Euro.

Le rugby a reours à la vidéo pour dire si la balle a ou non passé la ligne. Ça s'arrête et on regarde la vidéo. Au football, la balle peut taper la ligne, repartir avec une contre-attaque. Il faudrait avoir la réponse en instantané, car, si derrière il y a une action et un penalty, qu'est-ce qu'on va voir ? Le but contesté ou le penalty ? Donc, ça ne marche pas. Et ça coût cher. Si vous instaurez la vidéo dans une compétition, il faut que cela s'applique à tous les matches de cette compétition. Tandis qu'un arbitre supplémentaire sera peut-être capable de dire si la balle a franchi la ligne ou pas.

Mais comment installer la vidéo ? Et quand ? Quand un joueur part hors jeu, vous attendez la fin de l'action ? Et si, en vérifiant qu'un but n'a pas été marqué de la main, on constate un tirage de maillot, on accorde un penalty ? Et si l'attaquant a fait faute, on donne un coup franc ?

Limiter la vidéo aux fautes de main et au problème de franchissement de la ligne de but ? Mais on peut gagner 1-0 sur un ballon qui n'était pas sorti en corner et où le corner a été accordé. Vous ne pouvez pas accepter la vidéo pour ça et pas pour le reste. La vidéo, si vous la laissez entrer de ça [il montre la première phalange de ses doigts], vous êtes mort ! Techniquement, la vidéo, c'est impossible. Et, philosophiquement, laissons l'arbitrage humain. On doit protéger le football, et je ne crois pas que l'arrivée de technologies s'apparente encore à du football.

Attendons de voir si l'arbitrage à cinq résout le problème. Pour convaincre l'International Board de tester deux arbitres supplémentaires, c'est déjà la croix et la bannière. Alors des caméras... Il faut oublier ! Pour être populaire en France, je pourrais dire que je suis favorable à la vidéo, mais je n'y crois pas du tout ! La vidéo, c'est la mort du football."

Buteur hier contre les Vilains puis sorti sur blessure, Pierre Ducasse (16 matchs de L1 cette saison) est forfait pour le déplacement des Merlus dimanche à GG.

Vahirua est en revanche de retour après sa blessure à la hanche.

L'économie de salaire consécutive à la résiliation à l'amiable du contrat d'Ilan avoisine les 700.000 € après négociation entre les deux parties.

Depuis le début de la saison, Jérôme Alonzo a encaissé 13 buts lors des 6 matches qu'il a disputés toutescompétitions confondues. Relégué sur le banc par Gernot Rohr, il a été titularisé à deux reprises par Jean-Marc-Furlan mais il n'a pas convaincu le nouvel entraîneur nantais. Privé de surface de réparation hier lors du derby contre Vannes (0-0), Jérôme Alonzo s'investit dans le magazine Surface. L'ancien gardien stéphanois évoque cette nouvelle activité dans France-Soir.

 "Je veux montrer que les joueurs de football ne sont pas des crânes vides, comme s’amusent à le penser la plupart des gens. Ce n’est pas seulement bagnole, gonzesse et fric. Je trouve que le contenu a progressé au fil des numéros. Je suis une caution morale pour le magazine. Avec mon carnet d’adresses fourni, je noue parfois les contacts et les joueurs savent qu’il n’y aura pas d’entourloupes. Le mag ne m’a jamais empêché de dormir et ne m’a jamais fait rater un match.  On a pris le temps de grandir, on va essayer de taper fort l’année prochaine avec des stars comme Ronaldinho ou Ibrahimovic. En France, j’aimerais bien avoir Hugo Lloris, qui a été formé à Nice comme moi." 

Anthony Le Tallec a marqué son septième but de la saison ce soir à Marseille mais le Mans a concédé sa dixième défaite à l'extérieur (2-1) : https://www.youtube.com/watch?v=-iVbT0jrm7w.

Le MUC72, qui n'a pas pris un seul point hors de ses bases depuis le début de la saison, est désormais à quatre longueurs de l'ASSE.

Invaincu depuis la 14ème journée, le LOSC a perdu 2-1 ce soir à Sochaux. D'un coup de tête rageur, Damien Perquis a ouvert le score pour les Lionceaux dès la 9ème minute : https://www.youtube.com/watch?v=GIegaYGgc4o. L'ancien défenseur stéphanois avait déjà marqué cette saison contre Lorient lors de la 10ème journée.

Sur le site de la FFF, on apprend que si nos petits Verts ont la riche idée d'enfin bouffer du Merlu ce dimanche en 1/32èmes de finale de la Coupe de France, le tour suivant à Villefranche serait programmé 3 jours plus tard, mercredi 27 Janvier.

Présenté par Les Dernières Nouvelles d'Alsace comme le "le patron de l'arrière-garde colmarienne", Sylvain Meslien connaîtra les liens sacrés du mariage en juin prochain. Aujourd'hui, il se confie avant de recevoir les dogues lillois samedi en coupe de France.

"Ils sont impressionnants, c'est clair. Mais nous avons aussi une force. On n'est tellement pas favori qu'on n'a pas grand-chose à perdre. La seule chose qui m'embêterait c'est de passer complètement à côté. Il ne faut pas faire et refaire le match cinquante mille fois dans nos têtes. Attendre, attendre. Il y en a un peu marre. On a des fourmis dans les jambes ! 

Individuellement, c'est difficile à préparer. On ne sait pas encore à qui on aura affaire : Frau, De Melo, Vittek... De toute façon ce sera du costaud. Notre réponse ne pourra être que collective. Le coach nous a fait quelques séances vidéo spécifiques. On a un peu décortiqué leur façon de jouer, mais franchement, sans plus. On le fait aussi pour le championnat. Au fond de nous, on sait que c'est un événement très important, mais on doit essayer de l'aborder le plus sereinement possible."

Pendant que les Verts panseront leurs plaies aujourd'hui et que leurs sups croiseront les doigts pour ne pas apprendre que l'infirmerie compte de nouveaux hôtes, Lorient inaugure ce soir sa nouvelle tribune en recevant nos voisins honnis.

Désormais d'une capacité de 18100 places, le Moustoir va connaître ce soir un nouveau record d'affluence pour ce que Ouest France considère comme le match le plus important de la semaine.

On espère que les Merlus pensent la même chose, et qu'ils donneront tout ce soir pour finir sur les rotules dimanche dans le Chaudron.

Car si on peut (un peu) compter sur leur fatigue, il ne faudra pas compter sur leurs doutes et leurs carences. Gourcuff ne tarit pas d'éloges sur ses troupes : l'équipe "a réalisé de gros progrès dans la sérénité."

Revenant sur la virée au Mans (victoire 3-0) il déclare avoir été surpris "par leur maturité et leur maîtrise impressionnantes. Ce ne fut pas un match spectaculaire mais l'équipe m'a impressionné comme rarement cette saison."

Ducasse et Gameiro sont de retour dans un effectif merlu quasi au complet (Vahirua blessé, Mansouri à la CAN). 

L'A.S. Cannes s'est imposée 1-0 à Amiens ce soir lors de la 20ème journée du National grâce à un chef d'oeuvre de Diego Armando Bauthéac. L'ancien réserviste de l'ASSE nous a décrit son but à l'issue de la rencontre.

"On joue la sixième minute, je récupère un ballon au milieu de terrain. J'accélère et je mets dans le vent deux adversaires d'un double contact. J'en élimine un troisième d'un crochet intérieur du gauche avant de me débarrasser d'un quatrième joueur d'un crochet intérieur du gauche. Je me retrouve ainsi face au gardien et je marque d'une frappe enroulée. C'est toujours plaisant de marquer des buts comme ça, mais c'est surtout très important qu'on ait réussi à préserver cet avantage jusqu'au bout. On en profite pour remonter dans la première moitié de tableau !"

Désigné meilleur joueur de L1 de décembre, J.Janot profite également de ses perfs récentes pour remonter aux divers classements des gardiens de L1.

Il est désomais 3ème gardien de L1 selon France Foot avec une moyenne de 5,9 derrière Lloris et Ruffier et 4ème gardien aux notes de la Pravda avec 5,7 derrière Ruffier, Lloris et Mandanda.

Expliquant les raisons du départ d'Ilan en conférence de presse, Christophe Galtier a ajouté que Stathis Tavlaridis avait également demandé à quitter le club.

Après Gigliotti et Ilan, Tavla serait le 3ème et sans doute dernier départ de ce mercato d'hiver. Côté arrivées, le Rennais Bocanegra semble très proche du Chaudron.

"L'ASSE c'est un boulot 24h sur 24, ce n'est pas en habitant à Munich que c'est possible". C'est en ces termes que notre Willy Sagnol a répondu aux interrogations de la Pravda sur son futur.

Il dément par ailleurs son arrivée au Bayern en expliquant que "la rumeur est partie du fait que je repars habiter à Munich pour des raisons totalement privées".

Pour le reste il confirme que l'idée de s'investir dans le foot est toujours présente : "je vais revenir dans le football, un jour, mais pour l'instant je continue mon diplôme tranquillement".

Depuis cet automne, Sagnol prépare le diplôme de manager général de club professionnel à Limoges.

Avec Montpellier et Toulouse, l'ASSE fait partie des trois seuls clubs de L1 qui ne sont pas touchés par la Coupe d'Afrique des Nations.

Mais un jeune gardien du Burkina Faso représente la maison verte à la CAN. Le journal burkinabé Fasozine nous le présente : "Gardien des Etalons cadets, Germain Sanou a connu une montée fulgurante. Sa prestation avec les Cadets lors de la Can de leur catégorie en Algérie, ses prouesses lors du tournoi des pays du Maghreb et lors du dernier mondial des Cadets disputé au Nigeria lui confère le statut de N° 2. La Can en Angola est une vitrine qui lui est offerte pour taper dans l’œil des recruteurs. Il fait partie de la 1ère promotion du centre de formation de Saint-Etienne, basé à Bobo-Dioulasso, au Burkina."

Vainqueur à Geoffroy-Guichard lors de la 1ère journée du championnat, l'OGC Nice (16ème) ne compte plus que trois points d'avance sur l'ASSE (17ème) suite à sa défaite à Montpellier.

Capitaine des Aiglons, Julien Sablé a réagi sur le site officiel niçois : "Nous sommes déçus car nous avons mis beaucoup d'engagement pour ramener un résultat. Maintenant, cela reste quand même laborieux. On ne peut pas nous reprocher de n'avoir pas répondu au défi physique, car nous étions présents. Mais on a bien vu ce soir la différence entre une équipe en confiance et une qui ne l'est pas. Montpellier a dominé la première période et aurait pu concrétiser, notamment sur coups de pieds arrêtés. C'était plus débridé en seconde mi-temps, on prend un but sur un cafouillage, c'est frustrant mais c'est comme ça. On sait que dans le jeu il faudra faire mieux à l'avenir mais nous sommes en plein doute. Avec les moyens du bord, on a un peu redressé la tête. On ne peut pas s'en satisfaire évidemment, mais l'équipe y met de la volonté. Mercredi il faudra un peu plus de folie."

En sortant de la Mosson, Juju s'est également confié à Roseline, la pétulante présidente de la section des associés supporters de Montpellier : https://www.youtube.com/user/roseline42.

En battant River Plate 3 buts à 2, Independiente a remporté ce week-end la triangulaire de Salta (tournoi amical très prisé du public argentin). Ignacio Piatti s'est illustré en réalisant un doublé : https://www.youtube.com/watch?v=GkH0_nZACHg.

Arrivé au mercato d'hiver à Beauvais (national), Mickaël Citony s'est blessé samedi lors dès la 13ème minute d'un match amical contre Moissy (CFA). Victime d'une fracture de la cheville, "Cito" sera opéré demain à la clinique des Lilas. L'ancien attaquant stéphanois est indisponible au moins deux mois.

La santé de nos Verts, c'est du chinois, le comprenez vous ? Moi pas.

Au grand jeu du devine qui rentre dans le groupe et qui en sort sur blessure, il fallait être fort ce lundi.

L'off nous apprend en effet que Matuidi et Dabo pour des problemes au pouce et à la main sont forfaits demain, de même que Varrault sorti à la mi-temps samedi suite à une blessure aux ischios-jambiers. Ilan est le 4ème à sortir du groupe. Guilavogui, Mansaly, Monsoreau et Landrin sont de retour, de même que Planté à la place de Coulibaly.

Ilan avait marre, sans doute. C'est en tout cas ce qu'il avait exprimé en début de saison au moment où le club tardait à trouver ses recrues offensives.

Non rentré en jeu samedi à Grenoble malgré l'absence de Bergessio et la non titularisation de Sanogo, Ilan était manifestement dans l'oeil du cyclone.

Cela s'est confirmé brutalement ce matin avec l'annonce par le club de la rupture immédiate de son contrat ce 18 janvier.

En 12 matchs cette saison, Ilan avait claqué 2 fois contre Bordeaux et au Mans.

Il aura passé 3 ans 1/2 à l'ASSE pour un total de 26 buts en championnat.

Il laissera le souvenir tenace d'un joueur sans place idéale sur le terrain, hormis lors d'une période dorée où son association avec Piniok nous avait porté à la 3ème place du championnat à la trève.

Enfin, il aura contribué à l'historique victoire des Verts au Parc contre le PSG (0-2) avec une mémorable bicyclette : http://www.dailymotion.com/video/x1dxnz_but-de-ilan-psg-saint-etienne-02_sport.

Dans le vestiaire du stade des Alpes, spiderman JJ exhortait ses troupes samedi soir à enchainer dès mardi contre Rennes.

Il faudra au moins l'appel vibrant de JJ pour qu'on y parvienne, car aligner deux victoires de rang en championnat est devenu un exploit pour les Verts. Une seule fois cette saison les Verts y sont parvenus (à Monaco, 2-1, puis contre Bordeaux, 3-1). La saison dernière il faut remonter à fin 2008, quand l'équipe d'A.Perrin avait battu Nancy chez lui (2-1) puis Le Havre dans le Chaudron (2-0) le 6 Décembre 2008.

On remet ça ?

Un ange (vert) passe sur le site de la FFF pour nous expliquer le rôle du Conseil National de l'Ethique (CNE) qu'il préside depuis 2002.

"Je retire une certaine fierté d'avoir pris un seul carton jaune en 18 ans sur les terrains. J'étais avant tout un attaquant, on ne me demandait pas de revenir défendre, sauf vers la fin de ma carrière de par l'évolution tactique du jeu, et je n'avais pas souvent l'occasion de tacler. Sans avoir peur des contacts, je cherchais d'abord à les éviter. Et puis, ce n'était pas dans mon tempérament, ni dans celui de mon père qui a joué en DH sans quasiment recevoir d'avertissements. Je répondais aux coups par le jeu, en dribblant mes défenseurs. C'était bien mieux que de rendre les coups ou de se venger d'une injustice. Je n'ai jamais été dans cet état d'esprit et je pense que cela m'a valu le respect de beaucoup de gens. Je ne voyais jamais mon père protester sur un terrain et mes éducateurs m'ont toujours inculqué ce respect de l'arbitre. De toute façon, contester ne sert à rien. Un arbitre ne revient jamais sur une décision, sauf sur indication de l'un de ses assistants. Aujourd'hui, au moindre coup de sifflet, l'arbitre est systématiquement entouré de toutes parts. Ces comportements existaient beaucoup moins jusqu'aux années 80 et nuisent considérablement à l'image de l'arbitre et du football. On note beaucoup plus d'actes d'antijeu également. Cela ne correspond pas aux valeurs que je m'efforce d'inculquer aux jeunes dans les stages que j'organise et à l'académie de football que j'ai ouverte au Vietnam.


La défense de l'éthique, du fair-play, du respect, la lutte contre les dérives de toutes sortes sont la préoccupation du CNE. Lorsque la Fédération m'a proposé d'intégrer cette nouvelle commission, en 2002, j'ai tout de suite été séduit, j'ai dit oui sans hésiter car j'estimais qu'il était temps de réagir pour combattre des choses déplaisantes, dites ou faites en dehors des terrains. Les premiers pas du Conseil ont été longs et difficiles, faute d'une définition précise de son champ d'action, au milieu des autres instances de la Fédération ou de la Ligue. Nous avons eu à traiter des affaires ne concernant pas réellement l'éthique et beaucoup de dossiers émanant du monde amateur qui ont compliqué notre tâche et notre communication. Les modifications apportées en 2006 puis 2007 ont apporté une clarification nécessaire. Je me réjouis surtout de voir que le CNE a fait des "petits" dans les ligues et les districts où des référents et des instances analogues sont apparus. Toutes n'ont pas les mêmes activités et pouvoirs disciplinaires, une homogénéité reste à trouver, mais cette avancée est intéressante.

Initialement, le CNE était dépourvu du pouvoir disciplinaire et cette question a fait débat, même en interne. Ce Conseil devait-il avoir le pouvoir de sanctionner ? Dans un premier temps, non. On nous a ensuite donné cette possibilité qui ne nous a pas tous convaincus. Moi-même, je n'y étais pas favorable. La création d'une instance d'appel au sein du CNE, à partir du 1^er juillet 2007, a constitué une bonne solution. Les personnes sanctionnées peuvent se tourner vers elle.

J'ai toujours pensé que notre mission, tout en mettant en exergue ce qui n'allait pas, devait d'abord s'exercer en termes de conseil, d'éducation et de prévention. Nous avons mené des actions en ce sens avec la rédaction de la Charte de l'Ethique, la mise en place des Trophées du Fair-Play destinés au football pro ou l'organisation de journées de sensibilisation à l'éthique. Récemment, nous avons proposé à trois entraîneurs (Gourcuff, Kombouaré, Duarte) de participer à des actions pédagogiques en substitution de leur peine. Maintenant, lorsque nous estimons que des dérapages méritent d'être sanctionnés, nous le faisons. La preuve avec Louis Nicollin.

Les premières années, je recevais fréquemment des appels de présidents ou d'entraîneurs passés dans le but d'influencer nos décisions. J'avais toujours l'image de l'ancien joueur qui "connaît la musique". Cela arrive de moins en moins souvent… (Il rit) Je suis incorruptible !

Le Conseil a été longtemps remis en question, critiqué parfois, ses décisions étaient souvent déjugées faute d'avoir été prises dans un cadre bien défini. Cela ne jouait pas en notre faveur, tout en montrant que l'on gênait aussi un peu quelque part. La remise à plat de notre règlement a permis d'asseoir davantage notre légitimité. Au départ, certains dirigeants convoqués ne se déplaçaient pas ou se contentaient d'envoyer un fax. Aujourd'hui, non seulement ils viennent mais ils sont parfois accompagnés de leur avocat. Je note aussi qu'il est rare de revoir les mêmes personnes. Je veux croire qu'ils se sont calmés et cela prouve que le CNE est utile.

Que les différents acteurs du football n'oublient pas que des milliers de jeunes et d'amateurs les regardent et prennent exemple sur eux. Comment voulez-vous inculquer aux gamins le respect de l'arbitre si tout le monde passe son temps à les dénigrer ? Dans le football amateur, où les officiels sont moins protégés, on passe très vite de la contestation à la violence, parfois physique. On peut être très médiatique, vivre la pression et les enjeux du haut niveau, et donner le bon exemple. Un garçon comme Laurent Blanc ne viendra jamais devant nous, j'en suis persuadé.

La main de Thierry Henry contre l'Irlande devrait surtout induire une réflexion sur l'évolution des moyens donnés aux arbitres. L'idée des assistants de surface de Michel Platini est intéressante mais le recours à la vidéo mérite vraiment d'être étudié dans l'optique d'une utilisation bien ciblée, car il ne s'agit pas de hacher le jeu. Je suis aussi partisan de l'introduction de nouvelles règles tels que le recul à dix mètres pour les joueurs qui contestent ou gênent l'exécution des coups francs, et l'expulsion temporaire qui fonctionne bien au rugby.

Ce qui m'intéresse, c'est de participer à une entreprise utile et bénéfique pour le football et qui trouve écho, je l'ai dit, dans les ligues et les districts. Beaucoup de gens nous soutiennent et participent à nos réunions. Si tout va bien, nous lancerons prochainement le Trophée de l'Ethique pour récompenser des comportements ou des initiatives mises en œuvre à la base, avec un lauréat par région et un lauréat national que nous aimerions mettre à l'honneur à l'occasion de la finale de la Coupe de France. J'espère que ce Trophée sera médiatisé. En ce sens, le CNE remplit pleinement la vocation qui est selon moi la sienne : être un laboratoire d'idées pour la prévention et l'éducation. J'aimerais également que l'on travaille davantage avec les autres commissions concernées par ces questions, avec la Fondation du Football aussi."