Défait 3-2 à San Siro mercredi face à l'Inter, le Cesena de Benalouane a remis ça hier soir en s'inclinant 2-0 sur le même gazon maudit face au Milan AC.

Si Ben était titulaire mercredi, il cirait le banc hier soir et est rentré à la 79ème alors que son équipe était menée 1-0. Le temps de quelques amorties de la poitrine et de laisser filer Ibrahimovic sur le 2nd but marqué dans les arrêts de jeu.

Cesena retombe dans la zone rouge, à la 18ème place, à une longueur de Lecce, 17ème.

Ben est donc parti pour une 3ème saison galère, à moins que les rumeurs de la Pravda de dimanche l'envoyant avant le 31 janvier au FC Séville ou à Dniepropetrovsk se confirment...

Trois mois après leur dernière victoire en championnat (2-0 à Cannes), les U19 se sont imposés 2-0 à domicile contre Bastia cet après-midi lors de la seizième journée.

Dans tous les bons coups, Idriss Saadi s'est procuré trois grosses occasions en première mi-temps (un spectaculaire retourné, un tête à tête et une frappe en angle fermé) mais le gardien corse s'est interposé à chaque fois avec brio. Tenus en échec à la pause, les Verts ont continué leur domination en seconde période. A l'heure de jeu, Zaven Bulut a manqué l'immanquable suite à un astucieux une deux entre David Douline et Idriss Saadi. Il s'est bien rattrapé en ouvrant le score à la 73ème minute d'une belle frappe du gauche, profitant d'un joli petit pont et d'un centre en retrait d'Idriss Saadi. Résistant à la charge de deux défenseurs bastiais, ce dernier a été encore décisif sur le but du break en décalant idéalement Elian Tack à la 84ème.

La compo : Sanou - Pellet, Cros, Zouma, Polomat - Diomandé, Douline, Argaud (Tack, 75'), Bulut - Mahaya (Maouche, 68'), Saadi. 

La réaction d'Abdel Bouhazama : "Notre victoire est amplement méritée même si Bastia a bien défendu. Le terrain Aimé Jacquet étant gelé, on a joué sur synthétique. J'ai vu de beaux enchaînements, il faut dire que l'équipe était en configuration Gambardella car l'équipe réserve ne jouait. Ebrima Bojang a été mis au repos car il ressent une petite douleur à l'adducteur droit. Rien d'alarmant, ces "douleurs de reprise" peuvent survenir après un retour de blessure pour pubalgie.  On préfère ne prendre aucun risque avec ce garçon à profil. Un peu comme Kevin Mayi, autre attaquant à fort potentiel qui a repris l'entraînement, Ebrima fait l'objet d'un suivi médical très poussé. Pour en revenir au match, le seul petit regret est notre manque de réalisme offensif. On a fini par faire craquer cette défense bastiaise mais on aurait dû faire la décision bien avant."

Après avoir contribué à qualifier Montpellier en finale de la coupe de la Ligue, Geoffrey Dernis suivra avec attention le 16ème de finale de coupe de France Lille/Wasquehal, deux anciens clubs de Passe-Partout comme le rappelle aujourd'hui La Voix du Nord.

"C'est une belle affiche et j'ai vu que le match a déjà commencé entre Gérard Vignoble et Michel Seydoux. (Il rit.) Ce genre de match, c'est très bien pour Wasquehal, car ça lui permet de retrouver une fenêtre médiatique, quelques saisons après celle de la Ligue 2. Sa victoire contre Auxerre, c'est un bon petit coup de publicité. A Wasquehal, on me parle régulièrement du match contre Monaco, en Coupe de France, et du troisième but que j'inscris, ce qui nous permet de nous qualifier. Mon plus beau souvenir au LOSC, c'est la saison où l'on gagne notre ticket pour la Ligue des champions (2004-2005). Je me suis régalé. On allait s'entraîner avec plaisir, entre potes.

Aux Lillois, je dirais que face à un club amateur, il faut essayer de démarrer le match le plus fort possible pour se mettre à l'abri. Pour moi, les Wasquehaliens doivent jouer leur va-tout. Au pire, ils peuvent créer la sensation. L'important, c'est aussi de ne pas prendre une raclée. Quand je vois que Lille impressionne déjà les autres clubs de Ligue 1, je me dis que ça doit être encore pire quand on évolue en CFA 2.  Un pronostic ? Je ne peux pas choisir. C'est impossible. Lille, c'est le club de mon coeur, où j'ai été formé. C'est avec Wasquehal que j'ai explosé. J'espère que ce sera surtout une belle fête."

A neuf points du podium en National, le RC Strasbourg s’est qualifié hier soir pour les 8èmes de finale de la Coupe de France aux dépends du coleader de L2 Evian-Thonon-Gaillard. Après avoir sonné l'hallali, le président Jafar Hilali vient de confirmer Laurent Fournier à son poste d'entraîneur ! L'ancien milieu de terrain stéphanois avait pourtant évoqué son départ dans la dernière édition de L'Alsace. "Le président Jafar Hilali a dit à mon agent qu’il estimait que je n’avais pas le niveau pour ramener l’équipe en Ligue 2. C’est son choix. Moi, j’éprouve une grosse fierté d’avoir entraîné des mecs comme ça, qui ont mis ce soir une grosse débauche d’énergie. Je leur tire mon chapeau. Ce qu’ils ont fait est exceptionnel. La victoire est belle. Quelle fierté ! Les joueurs se sont bougé le cul. Mon départ ? Je rappelle que j’ai un an et demi de contrat et que partout où je suis passé, j’ai toujours respecté mes contrats. C’est la décision d’un homme (Hilali) . Il faut savoir l’accepter."

Prochain adversaire des Verts en championnat, le TFC s'est imposé 4-1 à Albi ce soir en amical. Menés 1-0 au stade Rigaud à un gros quart d'heure de la fin du match, les Toulousains ont finalement écrasé leurs hôtes tarnais dans un scénario aux relents bancarelesques. Paulo Machado a marqué le troisième pion d'une frappe aux 25 mètres : http://minilien.fr/a0lq7x.

Alors qu'il avait redonné l'avantage à West Ham cet après-midi sur le terrain d'Everton à la 74ème minute d'un joli boulet de canon de la tête, Frédéric Piquionne a vu rouge deux minutes plus tard. Les Toffees en ont profité pour arracher le point du nul dans les arrêts de jeu : http://minilien.fr/a0lq7w.

Deux mois après leur dernière victoire, les U17 de l'ASSE ont renoué avec le succès cet après-midi en s'imposant 2-0 sur la pelouse du Pontet (Vaucluse) lors de la 15ème journée du championnat.

Dominateurs, les Verts n'ont pas réussi à convertir leurs nombreuses occasions en première mi-temps. Ils ont logiquement été récompensés de leurs efforts en seconde période. Maxence Chapuis a ouvert le score de la tête suite à un corner de Youns Kouadri dévié par Kader Nassuf à la 53ème minute. Profitant d'un joli débordement côté droit du remuant Brahim Touati, Youns Kouadri a marqué ajuster le portier pontetien d'une farppe croisée imparable à la 74ème. Pendant que Jerrold Nyemeck (nez cassé) était évacué à l'hopital par les pompiers, ses coéquipiers géraient sans trembler leur avantage. Florian Milla et Brahim Touati auraient même pu corser l'addition dans le dernier quart d'heure.

La compo : Beccu (cap.) - Nyemeck (Ejenavi, 65'), Chapuis, Thalamy, Belkorchia (Sigot, 47') - Vandamme, Milla, Kouadri - Aouacheria, Nassuf, Lebon (Touati, 59').

La réaction de Romain Revelli : "Notre victoire est amplement méritée. Ce n'est jamais évident de s'imposer face à des équipes accrocheuses. Les garçons restaient sur deux défaites à domicile difficiles à avaler vu la physionomie des matches contre Montpellier et Nice. Du coup on était tombés à une neuvième place qui ne reflète pas notre niveau. Je pense que notre équipe devrait se situer plutôt aux alentours de la quatrième ou de la cinquième place. Marseille caracole en tête mais j'en ai discuté avec l'entraîneur du Pontet : l'OM ne sort aucun pro et ne surclasse pas ses joueurs. On n'a pas la même politique à l'ASSE. On pourrait faire jouer un garçon comme Kurt Zouma en U17 mais pour sa progression personnelle, il est préférable de le faire évoluer avec les U19 voire la CFA."

L'ASNL s'est qualifiée pour les 8èmes de finale de la coupe de France en s'imposant ce soir 2-1 après prolongation au stade des Costières. De la tête, David Gigilotti avait pourtant ouvert le score pour Nîmes à la demi-heure de jeu. Mais Julien Féret a eu la peau des Crocodiles en réalisant un joli doublé.

Après avoir éliminé l'A.S. Monaco au tour précédent,  le Stade Olympique de Chambéry (CFA2) a éliminé aujourd'hui le Stade Brestois aux tirs au but. Neutralisés dans le temps réglementaire, les Bretons pensaient avoir fait le plus dur en ouvrant le score à la 107ème minute par Bruno Grougi. Mais les hommes de David Gion ont arraché l'égalisation à la 117ème grâce à un but de Malick Faye, entré en jeu à la 70ème minute. L'ancien attaquant stéphanois a réussi le deuxième tir chambérien lors de la séance de tirs au but. Titularisé en défense centrale, Stéphane Hernandez a joué l'intégralité de la rencontre. Il a été averti à la 41ème minute.

Footengo publie aujourd'hui une longue interview de l'entraîneur grenoblois Yvon Pouliquen. L'ancien milieu de terrain stéphanois en profite pour déplorer l'influence néfaste des agents de très jeunes joueurs.

"J'ai passé mes premiers diplômes d'entraîneur à 24 ans parce que je voulais rester dans le football après ma carrière. J'étais attiré par les jeunes et la formation, ce sont les aléas du football pro qui ont fait dévier la trajectoire car c'est en centre de formation, après avoir été adjoint une saison, que j'ai débuté. J'ai toujours été un joueur qui parlait, qui encadrait, qui s'intéressait aux choses de l'entraînement. Ce n'est pas un hasard si j'ai été capitaine dans pratiquement tous les clubs où j'ai joués. Je parlais énormément, je replaçais les gars, je râlais aussi beaucoup et j'ai toujours eu des rapports privilégiés avec tous mes entraîneurs pour leur poser des questions, les interroger sur leur fonction. Beaucoup me disaient d'ailleurs que je ne pouvais que finir coach !

J'ai eu la chance de côtoyer trois grands entraîneurs qui ont laissé une trace dans le football français : Michel Le Milinaire, Gilbert Gress et Robert Herbin. Le premier, à Laval, issu de l'éducation nationale, était en avance sur son temps, au niveau psychologique surtout. Les deux autres privilégiaient le jeu offensif dans leurs équipes, la volonté d'aller toujours de l'avant. Je me suis construit à travers ces influences-là, forcément...

Le football est quelque chose de merveilleux qui resterait fantastique s'il n'y avait pas de match, mais il manquerait l'adrénaline. Entre les jeunes et les pros, ma fonction a beaucoup évolué, mais le plaisir de voir son équipe jouer comme on l'avait préparée est toujours le même. Mais on est forcément dépendant des joueurs qu'on a, même si on reste responsable de la tactique appliquée par l'équipe. Un entraîneur est de toute manière éternellement insatisfait. Il n'y a que lorsque l'on gagne une compétition, comme ce fut le cas pour moi avec Lorient et Strasbourg en Coupe de France, qu'on arrive à se poser et à apprécier le travail réalisé. Mais là encore, c'est très éphémère car il faut tout de suite se projeter sur le match d'après.

La partie de mon métier que j'aime le moins ? Ce sont toutes ces discussions que nous avons de plus en plus souvent avec des personnes extérieures au football, l'environnement des joueurs notamment, leurs agents, qui parasitent notre travail. Les joueurs ayant des agents de plus en plus tôt, dès 15-16 ans, ils en arrivent à les écouter davantage que leur entraîneur. Un entraîneur professionnel, hors centre de formation, ne peut fonctionner que sur le court terme. Je crois que la durée de vie moyenne d'un coach dans un club de Ligue 1 ou de Ligue 2 est de un an et demi... On fonctionne sur des périodes de cinq matchs. C'est évidemment frustrant surtout quand on sent que dans ces conditions le travail à accomplir ne pourra pas se faire."

Sans club depuis son départ de l'Etrat l'été dernier, Hamid Draoui (20 ans) jouera à nouveau en vert. Le milieu défensif vient en effet de s'engager pour six mois avec le FC Asco, club catalan actuellement antépénultième du groupe 5 de la Tercera Division (CFA espagnol).

Comme en championnat le 12 décembre dernier (victoire 2-0), Bakary Sako a marqué ce soir contre Monaco lors d'un match amical disputé à Valence (Drôme). Cette fois, il a marqué l'unique but à la 20ème minute sur un péno provoqué par Gonzalo Bergessio. Cette rencontre d'un piètre niveau aura permis à Galette de faire une large revue d'effectif, comme l'atteste la compo communiquée par le site officiel : Moulin (Coulibaly, 46'), Ebondo, Monsoreau (Nery 46' puis Saadi 80'), Marchal (Sagna 60'), Bocanegra, Matuidi (Perrin 60'), Batlles (Rivière 60'), Guilavogui, Landrin (cap), Bergessio (Sanogo, 46'), Sako (Payet 46').

Mercredi soir, en match en retard de Série A, Benalouane a abandonné (provisoirement ?) son rôle de cireur de banc à San Siro.

En effet, Cesena avait la délicate mission d'aller affronter l'Inter chez lui. Hélas, pour Ben, l'Inter revient en forme depuis que Leonardo a pris place sur son banc, et Cesena s'est incliné après une belle résistance (2-3).

Cesena, toujours scotché à la 17ème place du classement retournera dès dimanche soir à San Siro pour y affronter le Milan AC. Pas sûr que Ben évite le cirage cette fois-ci...

Dans un entretien publié ce matin sur le site webmhsc, Geoffrey Dernis (30 ans) revient sur la qualification de Montpellier en finale de Coupe de la Ligue. Extraits.

"Au regard de notre parcours en éliminant le PSG et Lille on peut dire qu'on mérite d'aller au Stade de France. J'étais déçu de ne pas commencer la rencontre comme lors des deux tours précédents. Après quand tu vois les copains se défoncer sur le terrain, tu as à coeur de tout donner quand tu rentres sur la pelouse. J'ai débuté dans une période délicate pour nous. J'ai eu du mal à trouver le rythme dans un match très intense. Mais après le temps règlementaire avec l'expulsion de Chantôme, le coach nous a parlé. J'ai eu plus d'espaces pour m'exprimer et pour jouer et apporter la fraicheur que l'on attend des joueurs qui rentrent en jeu.

Je crois que je vais signer à Paris l'an prochain (Rires). C'est vrai que comme je n'ai pas beaucoup de temps de jeu, c'est important moralement pour moi d'avoir réussi à marquer deux buts l'an dernier et cette passe décisive mardi. Ainsi, ça me permet de laisser une trace.
Peu importe la tactique, l'important ce sont les joueurs. J'aime autant jouer dans un milieu avec une pointe basse ou en soutien d'Olivier Giroud.

J'ai déjà joué au Stade de France en Ligue des Champions avec Lille. Mais c'est vrai que ça sera ma première finale de Coupe. Mieux vaut tard que jamais (Rires). Montpellier est à peine remonté en Ligue1 depuis deux saisons. On termine cinquièmes la première année avec une place en Coupe d'Europe, là on se qualifie pour la finale de la Coupe de la Ligue. C'est quand même pas mal ? Il ne nous reste plus qu'aller au Stade de France pour faire la fête."

Si la relégation des Verts avait fait pleurer Thierry Oleksiak*, elle doit aujourd'hui lui sembler bien dérisoire comparée au drame qui vient de le frapper. Dans la dernière édition de Sud-Ouest, on apprend en effet que la femme de l'actuel entraîneur des Pingouins de Libourne (CFA2) est décédée en début de semaine.   

*http://www.poteaux-carres.com/potin-B1002010110419100-Thierry-a-pleure.html

Daniel Bravo donne son avis sur Sainté aujourd'hui sur son blog : "Il ne faut pas s’enflammer avec Saint-Etienne. Huitièmes, ils sont à leur place. C’est une équipe courageuse mais qui manque de talents. Elle aura des difficultés à viser plus haut. En début de saison, ils ont profité du départ poussif des gros pour faire un départ tonitruant. C’est tout."

Voici la liste des 19 joueurs stéphanois retenus par Galette pour le match amical face à Monaco ce vendredi 21 janvier à 17 heures à Valence (Stade Georges Pompidou): Janot, Moulin, Coulibaly - Bocanegra, Ebondo, Ghoulam, Marchal, Monsoreau, Néry -Batlles, Guilavogui, Landrin, Matuidi, Perrin, Payet, Sako - Bergessio, Rivière, Sanogo.

Soins : Andreu, Bayal, Bojang

CFA : Sagna, Cros, Saadi, NDaw

Exit coupe de la ligue, terminée la coupe de France, il nous reste la Gambardella. Nos petits Verts ont rendez-vous le dimanche 6 février 2011 à Seyssinet pour affronter le club isérois en 32ème de finale. Abdel Bouhazama nous a confié sa réaction à l'issue du tirage au sort.

"On ne va pas se plaindre de ce tirage. On était dans le même chapeau que Lyon, Montpellier, Marseille, Nice et Cannes. Comme au tour précédent contre Le Puy, on prendra cette équipe de Seysinnet très au sérieux. Je vais me renseigner sur ce club, que je connais déjà un peu car je suis de Grenoble. Comme dans tout bon club régional, il y a quelques joueurs qui doivent jouer en DH ou en DHR. On se méfie car on sait que nos adversaires seront transcendés contre nous. Mais je sens que mon groupe est motivé, je sens les garçons très concernés par cette compétition même s'ils n'en parlent pas trop. Le club tient vraiment à cette compétition. Christophe Galtier et Jean-Philippe Primard nous mettent dans les meilleurs conditions pour qu'on ait l'équipe la plus compétitive, je tiens à les remercier. J'ai pu ainsi aligner Idriss Saadi au Puy alors qu'il avait joué la veille avec les pros la fin du match contre Lens."

France Soir publie aujourd'hui une interview de Roland Romeyer. Extraits.

Vous incarnez le côté populaire du club, l’enracinement local, si bien que l’on vous oppose souvent à Bernard Caïazzo, l’ancien coprésident. Cela vous agace-t-il ?

Le Stéphanois et le Parisien, oui… Le mode de gouvernance a changé : Bernard préside désormais le conseil de surveillance. Il est coactionnaire à 50-50. Nous sommes complémentaires et nous avons une ambition commune : voir Saint-Etienne reverdir. L’ASSE est un colosse endormi.

Saint-Etienne, premier après sept journées, est désormais huitième. Etait-ce prévisible ?

Notre première place, cette année, était une surprise. Je n’oublie pas que nous avons terminé dix-septième les deux dernières saisons. On n’a jamais pris le melon, contrairement à ce qu’affirmait Louis Nicollin, le président de Montpellier. On savait que les grosses équipes allaient progressivement revenir dans le haut du classement.

Quelle est la stratégie de développement de l’ASSE sur le long terme ?

Le club ne doit pas oublier qu’il s’est fait un nom dans les années 1970 grâce à la formation. Nous sommes un club formateur avant tout et le contexte économique nous pousse à poursuivre dans cette voie plutôt que de chercher à réaliser de gros transferts. On ne dépensera pas 100 € si on n’en possède que 90.

Si l’attaquant lorientais Kevin Gameiro vaut 12 millions d’euros, combien valent Blaise Matuidi et Dimitri Payet, vos deux pépites ?

Leur départ n’est pas à l’ordre du jour. Nous n’avons reçu aucune offre pour Blaise. Nous espérons d’ailleurs le conserver la saison prochaine. Après, bien sûr, si un gros camion plein de billets se gare devant le stade, on sera obligé d’en tenir compte. Le club ne pourra refuser une offre faramineuse.

Comment avez-vous pris la sortie dans la presse de votre ancien directeur sportif Damien Comolli, qui s’est plaint de l’environnement néfaste du club ?

Je l’ai très mal pris. Je me suis senti trahi par quelqu’un que j’avais toujours soutenu et protégé. Ce n’est pas bien de cracher ainsi dans la soupe, j’attendais mieux de sa part. En tant que directeur sportif, il a eu sa part de responsabilité dans les mauvais résultats. Son recrutement a coûté 22 millions d’euros, il n’a pas à rouler les mécaniques.

Si un milliardaire du Golfe vous proposait de racheter le club, que feriez-vous ?

Je suis très clair : si quelqu’un arrive avec beaucoup d’argent et un projet, je lui laisserai ma place. Je conserverai simplement mes actions. Si cela peut permettre aux Verts de franchir un cap, je n’hésiterai pas. A une condition, je le répète : que le projet tienne la route.

Ancien capitaine des U19 de l'ASSE, Raphaël Lecomte (22 ans) a marqué ce soir lors du match en retard de Visé à Antwerp (2-2) comptant pour la 17ème journée de D2 belge.

Le Stade Lavallois est sorti de le zone de relégation en remportant ce soir son match en retard 2-1 contre des Manceaux privés de Yohan Hautcoeur, non qualifié . Menés au score dès la première minute, les Tangos ont égalisé en début de seconde période par Anthony Losilla avant d'arracher la victoire sur péno en fin de match. Toujours pas acclimaté à la Mayenne et victime des choix de l'entraîneur, Frédéric Mendy n'était pas sur la feuille de match.

Toto nous a confié ses impressions à l'issue de la rencontre : "Cette victoire nous fait beaucoup de bien. On a remporté le derby face à une équipe qui joue les premiers rôles en Ligue 2. On était relégables après avoir perdu lourdement à Metz, ce soir on a bien redressé la barre. On a pris un but après quinze secondes de jeu mais ensuite on a poussé pour revenir. J'ai égalisé en tout début de seconde période suite à un corner. J'ai sauté pour prendre le ballon de la tête, il y avait un paquet de joueurs dans la surface. Quand j'ai vu le ballon retomber à mes pieds, je ne me suis pas posé de question. Je n'avais plus marqué depuis mon but de la tête contre Reims lors de la première journée. Depuis, j'avais eu pas mal de situations mais je n'avais pas réussi à la mettre au fond. Même si ce n'est pas ma vocation première en tant que milieu défensif, ça fait toujours plaisir de marquer. Ce but nous a boosté et on a su faire la différence en fin de match."

Richard Tardy est parti de l'ASSE aussi discrètement qu'il était arrivé. Détenteur du DEPF et prête-nom de Christophe Galtier la saison dernière, l'ancien adjoint de Robert Nouzaret au Mouloudia d'Alger et de Galette à l'Aris Salonique a quitté Sainté en juillet pour devenir sélectionneur des U17 du Rwanda, qui défient aujourd'hui les Eléphanteaux ivoiriens en demi-finale de la CAN. 

Sur TFC TV, le milieu de terrain toulousain Etienne Didot a évoqué avant-hier son prochain match contre les Verts : "Au match aller, ils nous avaient coupé dans notre bel élan. Mais on va essayer de faire un beau match là-bas. On a quinze jours, ça nous laisse du temps de récupérer pour bien préparer cette rencontre. En cas de victoire, ça peut vraiment bien nous lancer dans cette deuxième partie de championnat."

Le FC Séville s'est qualifié hier soir pour les demi-finales de la Coupe du Roi. Auteurs d'un bon match nul (3-3) à l'aller sur la pelouse de Villarreal*, les Andalous ont torpillé (3-0) les sous-marins jaunes au match retour.  Titularisé comme Didier Zokora, Mouhamadou Dabo a effectué la passe décisive sur l'ouverture du score par Renato dès la septième minute de la rencontre : https://www.youtube.com/watch?v=yvELvwI6Kzs.

* http://www.poteaux-carres.com/potin-B0220110113093342-Dabo-reprendra-bien-une-Coupe.html

Montpellier s'est qualifié ce soir en finale de la Coupe de la ligue aux dépens du PSG de Coupet, Tiéné, Armand (titulaires) et Camara (remplaçant). Olivier Giroud a marqué l'unique but de la rencontre de la tête à la 118ème minute sur un magnifique centre brossé du gauche de Geoffrey Dernis, entré en jeu à la 77ème minute : http://minilien.fr/a0lpg0.

A la mi-temps du match Grenoble/Sainté du 16 janvier 2010,  des stadiers et des CRS étaient intervenus dans le parcage à la suite du vol d'une cafetière à la buvette par un supporteur stéphanois qui estimait que le service n'était pas assez rapide. Il s'en était suivi des heurts et l'arrachage de plus de 300 sièges, dont certains avaient servi de projectiles lancés en direction de forces de l'ordre. Ces dernières avaient fait usage de gaz lacrymogènes et la reprise de la rencontre avait du être retardée.

Ces incidents ne sont pas restés sans suite. L'AFP nous apprend ainsi que cinq supporters stéphanois ont été condamnés aujourd'hui à des peines de deux à trois ans d'interdiction d'enceintes sportives et à des peines de prison par le tribunal correctionnel de Saint-Etienne. Agés de 22 à 52 ans, ces supporters ont été reconnus coupables de destructions de biens, de violences ou d'outrages à personnes dépositaires de l'ordre public. L'un d'eux, reparti vivre dans les Antilles et absent du procès, a également été condamné à deux mois de prison ferme. Trois des quatre autres supporters ont été condamnés à des peines de deux mois de prison avec sursis. Des amendes de 300 à 600 euros ont également été prononcées. Deux supporters devront verser chacun 400 euros à deux policiers parties civiles et l'un d'eux, reconnu coupable de la destruction de six sièges, devra verser 165,75 euros à la communauté d'agglomération Grenoble Métropole.

Ce soir à la Mosson, Geoffrey Dernis espère se qualifier avec le MHSC pour une finale de Coupe comme l'avait fait Laurent Blanc dans un Chaudron transformé en stade de la Mousson. Le Midi Libre évoque aujourd'hui cette sinistre soirée du 26 mai 1990.

Le jour où le ciel  est tombé sur Geoffroy-Guichard. Sous le déluge, l'équipe entraînée par Michel Mézy réussit un coup de maître pour s'ouvrir les portes du Parc des Princes où elle remportera la Coupe de France face au Matra-Racing. Cantona marque rapidement le seul but de cette demi-finale, puis Valderrama est expulsé prématurément. Dix Montpelliérains réussissent alors à contenir le terrible siège stéphanois. Pascal Baills : "Quel souvenir ! On joue à Geoffroy-Guichard, à dix, sous le déluge, et on tient ! Un combat de tous les instants. C'était l'anniversaire de Canto. Le lendemain, on était tous au resto quand on a appris que le Racing avait sorti l'OM."

L'AS Cannes teste à partir de ce mardi Idriss Ech-Chergui, sans club depuis son départ de la Jeunesse Sportive de Kabylie.