Après Bruno Derrien, c'est au tour du Niçois Frédéric Arnault de commenter dans Nice Matin les expulsions des Aiglons. Cet ancien arbitre assistant international était présent au Ray samedi soir pour commenter la rencontre sur France Bleu Azur.

"Sur l'expulsion d'Ospina, il n'y a rien à dire, elle est logique. Annihiler une occasion de but, c’est obligatoirement carton rouge. Mais j’ai toujours pensé à une autre proposition pour ce genre de faute et éviter la double peine sans léser l’équipe qui a été victime. Il faudrait d’abord mettre un jaune au dernier défenseur. Si le penalty est marqué, le jaune suffit. Mais s’il est raté, il faudrait le transformer en rouge afin de laisser un avantage à l’équipe victime de la faute. L’esprit sportif serait conservé pour les deux équipes.

Concernant Civelli, je pense qu'il n'y a rien à dire non plus. Sa faute sur Sinama-Pongolle est à la limite du rouge mais je pense qu'il a plus payé pour son comportement sur l'ensemble du match. Sans arrêt, il réclamait des cartons à l'encontre des Stéphanois et a fait plusieurs fautes virulentes. En agissant ainsi, il risque de se coller une étiquette de garçon difficile auprès des arbitres. C'est vraiment dommage car c'est un cadre de l'équipe qui apporte beaucoup. On doit l'aider à se maîtriser.

Le cas Mouloungui ? Personnellement, sur le coup, je juge l’expulsion sévère. Ensuite, quand je revois les images, l’arbitre applique les lois du jeu.  La faute peut mériter un rouge. Mouloungui est  en retard et s’essuie les crampons sur Lemoine. Mais ce qui fait la différence entre les bons  et les excellents arbitres, c’est la perception du match. L’arbitre doit tenir compte de l’esprit sportif, du score, du contexte, des événements, du temps qu’il reste à jouer…  Là, M. Buquet condamne définitivement les Niçois  à la 29e minute de jeu. Sa décision n’est pas incorrecte mais avec plus d’expérience et d’analyse de la situation, elle aurait pu être tout autre.  Il a manqué un peu de réflexion et de vision globale du match. Étant donné le contexte et le fait que Nice soit déjà à dix,  il avait le choix entre deux autres attitudes : soit mettre un jaune et attendre de voir la gravité de la blessure du joueur stéphanois pour mettre un rouge éventuellement, soit juste mettre un jaune  à Mouloungui, voire rien, mais lui crier dessus.  Cela aurait calmé le joueur qui n’aurait ensuite plus bougé.

Avant, les arbitres n’hésitaient pas à expliquer leurs décisions au contrôleur après le match. Aujourd’hui, ils ont moins de personnalité et toujours plus de pression. Ils sont soumis à des obligations de résultats de plus en plus importantes. S’ils passent à travers sur un match, ils peuvent se retrouver en L2. Et financièrement, cela leur coûte cher, surtout qu’ils mettent la plupart du temps leur vie professionnelle entre parenthèses pour pouvoir arbitrer. Depuis 2004, le règlement a changé. Avant cette date, on enlevait à l’arbitre sa meilleure note et sa plus mauvaise sur la saison. Il pouvait passer à travers une fois. Depuis, ce n’est plus le cas."

Hier en match en retard de L2, Arles Avignon recevait Guingamp.

Pour la troisième fois de la saison, Jordan Galtier, fils de qui vous savez, est entré en jeu. Il a participé aux 9 dernières minutes du match qui a vu Guingamp s'imposer 2-1. Dans la foulée, Hadzibegic s'est fait lourder par le bouillant président Salerno qui a au passage égratigné les joueurs : "les mercenaires ne m'intéressent pas, je ne vois pas de joueurs qui mouillent le maillot".

Landrin et Gigliotti, non titulaires hier, sont ils visés ? Galette Jr profitera-t-il d'une redistribution des cartes pour augmenter son temps de jeu (45 maigres minutes depuis le début de saison) ? Vous le saurez au prochain épisode (déplacement à Tours vendredi).

Il a beau avoir traversé la Manche il y a déja plusieurs mois, Guirane N'Daw rame toujours.

Son club, Birmingham, étant qualifié en Europa League, a accumulé 3 matches en retard. Hier, il commençait la mise à jour de son calendrier en affrontant Burnley. La victoire fut acquise dans la douleur (2-1) et sans N'Daw même pas remplaçant, contrairement au week end dernier où il avait pu, depuis le banc assister à un décevant nul contre Peterborough United (1-1).

Avec encore deux matches en retard, Birmingham revenu à la 8ème place (juste devant le Leicester de Gelson le banni), peut rêver des barrages (qu'offre une place dans les 6). Après 15 journées, avec aucune titularisation en championnat, N'Daw a probablement fini de rêver. Son retour à Sainté cet hiver se précise...

Décisif sur les deux buts de la victoire de Dijon contre Bordeaux , Eric Bauthéac fait partie pour la deuxième fois de la saison du onze type désigné par la Pravda après chaque journée de L1. Une perf d'autant plus remarquable que l'ancien réserviste stéphanois faisait son retour après cinq semaines d'indisponibilité (déchirure à la cuisse). "Normalement, j’aurais dû être arrêté plus longtemps, mais j’ai beaucoup travaillé avec le staff pour revenir le plus vite possible. Je manque encore de rythme. D’ailleurs, en fin de match, je n’étais plus lucide, mais je ne ressens plus aucune douleur" a déclaré hier l'intéressé dans Le Bien Public.

Le quotidien bourguignon souligne que le talentueux ailier gauche a été victime à Sainté de son petit gabarit (1m69). "Après avoir foulé les pelouses du centre de formation stéphanois de 13 à 20 ans, on lui a montré la sortie en lui disant "qu’il ne correspondait pas au profil". La formation à la française était plus friande de joueurs plus grands, plus athlétiques, plus aptes à être “modelés” par les formateurs." Louant "sa capacité à répéter les efforts", Cartoche lui a permis de rebondir à Cannes puis à Dijon. Eric Bauthéac retrouvera son club formateur le samedi 17 décembre à 19h00.

Dimanche soir, Stathis Tavlaridis (OFI Heraklion) a clôturé avec brio une grande semaine du rouge marquée par les sorties du beaujolais nouveau, d'Ospina, de Moulongui et de l'écervelé Civelli. Après avoir mangé une biscotte à la 52ème minute, Tavla s'est fait exclure à la 86ème face à l'Aris Salonique lors de 10ème journée du championnat grec (défaite 0-1).

Michel Guyot avait annoncé que le Stade Brestois ferait un geste pour la billetterie du match opposant Brest à Sainté le 3 décembre à 19h00. C'est fait ! Comme le souligne Ouest-France dans sa dernière édition, le club finistérien a décidé que tous les billets pour ce "match de gala" seraient à moins 50 %.

Co-entraîneur des U17 de l'ASSE avec Gilles Rodriguez, Lionel Vaillant nous présente l'explosif Jonathan Bamba, néo-international U16 : "Il mérite cette convocation en équipe de France car c'est un gamin qui travaille beaucoup à l'entraînement. Il a un bon état d'esprit. Depuis le début de saison, il a marqué cinq buts et a délivré plusieurs passes décisives. Il a une bonne influence sur le jeu. Depuis le début de la saison, on l'a fait jouer milieu excentré, à droite ou à gauche. On pense que c'est son meilleur poste. On l'a essayé dans l'axe il y a huit jours contre Mâcon, on l'a un peu moins vu. Sa qualité première, c'est la percussion. Il prend le ballon, il percute et il te met des caviars devant le but. Athlétiquement, il est capable de répéter les efforts. Autant il est capable de prendre le couloir quand on a le ballon, autant il est capable de se replacer défensivement et de bien reformer sa ligne avec les deux milieux défensifs. Il faut qu'il travaille encore sa régularité. Il arrive à tenir 70 minutes mais ensuite il plonge un peu. Mais il faut dire que c'est un première année, un 1996. Physiquement il faut qu'il bosse un peu plus. Techniquement, il manque encore un petit peu de finesse, ce qui est normal. L'an dernier, dans son club à Alfortville, il s'entraînait deux ou trois fois par semaine. Avec nous, la charge de travail est forcément plus importante. Il ne peut que progresser avec son état d'esprit. Il a toujours envie, est toujours souriant, ne fait jamais la tronche. On est content pour lui. Avc nous, Jo est titulaire, il prend la place de certains  joueurs de 1995. Il faut qu'il continue à bosser et ne s'enflamme pas. C'est ce qu'on lui dit. Après une première sélection, t'as parfois tendance à t'enflammer. On sera là pour lui remettre les pieds sur terre. "

Marchal-Mignot (3 fois), Paulao-Marchal (5 fois), Paulao-Mignot (4 fois), Paulao-Zouma (1 fois), Marchal-Zouma (1 fois)... En 14 journées, pour faire face aux diverses blessures et suspensions, Galette a titularisé 5 charnières différentes. On notera au passage que lors des deux dernières journées, Zouma est rentré très tôt dans le match suite aux blessures de Marchal (contre Montpellier) et Paulao (contre Nice).

Détail amusant seul Zouma -qui a donc en réalité joué 4 matches quasi pleins en défense centrale- est invaincu à ce poste (nul contre Auxerre, victoire à Evian, nul contre Montpellier, victoire à Nice).

Une stat qui confirme l'impression laissée par notre jeune étoile sur le terrain. Et qui, après la blessure de Paulao ce week-end, et avec le retour annoncé de Mignot (qui s'entraîne normalement), pose la question d'une future charnière Mignot-Zouma : la seule non encore testée à ce jour.

Compte tenu du bilan de chacun depuis le début du championnat, on n'est pas loin de penser que cette charnière, quoiqu'inédite, n'en est pas moins la plus prometteuse des 6 possibles....

Galette sera-t-il tenté de la tester ? Ou misera-t-il sur le duo Marchal-Mignot, qui était sorti invaincu des 3 premières journées (2 victoires, 1 nul, 1 seul but encaissé) ?

Les Verts ont échappé à l'épidémie de rouges qui a sévi sur le Ray samedi soir. Mais ont eu droit à leur ration de jaunes. Ils sont désormais 4 à avoir 2 cartons au compteur : Sinama Pongolle (pour avoir tenté le doublé du coude samedi), Nicolita, Marchal et Batlles.

Un jaune samedi contre Ajaccio priverait automatiquement l'un des quatres de la réception de Caen le 10 décembre.

Espérons qu'ils auront le talent d'imiter Aubameyang et Sako, ex-sursitaires désormais blanchis, car ayant su s'assagir pour ne pas choper le 3ème jaune fatal.

Meilleur stéphanois depuis le début de saison avec une moyenne de 5,77/10 selon le classement établi par la Pravda, Jérémy Clément fait partie des 15 beaux gosses de L1 concourant à l'élection du joueur le plus sexy de L1 organisée par le magazine gay Têtu. En 2009, l'ancien milieu de terrain du PSG (4ème) avait été devancé par Loïc Perrin (2ème). L'an dernier, Carlos Bocanegra avait dû se contenter de la 10ème place.

Suspendu lors du dernier match des Verts, Josuha Guilavogui en a profité pour accorder une longue interview au site Guinée Foot. Extraits.

"Là c’est ma première réelle saison en tant que titulaire. J’ai effectué 11 matchs de titulaire sur 13. Donc pour l’instant tout va pour le mieux. J’ai réussi à ouvrir mon compteur but face à Auxerre. Donc pour l’instant c’est que du positif et on travaille pour réaliser une saison pleine de ligue 1. J’ai été formé n°6 et après je peux à l’occasion, dépanner en défenseur central. Mais après, c’est par rapport au schéma tactique auquel on évolue en équipe de France, que je décroche beaucoup plus pour pouvoir orienter le jeu. Et c’est vrai que j’aime bien me retrouver en position de n°8, c'est-à-dire en milieu relayeur pour pouvoir accompagner les attaques.

J’ai toujours été en équipe de France depuis mes 18 ans.  Après il y a aussi un challenge qui arrive, c’est l’Euro Espoirs 2013, et après je prendrai ma décision. jouer pour la France ou pour le Syli ça sera un grand honneur. Je sais que pour la Guinée j’accorde énormément d’importance à ce pays, et si j’ai l’occasion j’irai certainement en juin 2012. Mais comme je l’ai dit je ne veux pas me précipiter, je pense que pour être un bon joueur de niveau international il faut briller en club. Je me consacre à mon club pour l’instant, je suis dans les plans du coach, j’ai la chance d’évoluer avec celui qui m’a fait découvrir la ligue 1. Donc pour l’instant je pense à rester titulaire et à engranger le maximum d’expérience.

C’est vraiment à partir de juin 2013, à la fin de l’Euro où vraiment je vais me poser des questions quant à mon avenir international. Comme je vous l’ai dis, je suis quelqu’un de loyal, le coach Mombaerts m’a pris quand j’avais 18 ans. C’est avec lui que j’ai connu ma première sélection. Il compte sur moi, donc pour l’instant je suis vraiment dans l’optique de disputer cet Euro 2013. Ensuite je réfléchirai mûrement à cette question. Je suis aussi très famille, donc ça sera une décision familiale et surtout avec mon père qui lui aussi aime beaucoup la Guinée, mais qui pensera et saura faire le bon choix avec moi.

Mon avenir personnel ? Je réfléchis surtout à court terme. Moi j’ai eu la chance de voir l’AS Saint Etienne terminer 5^ème et faire une Coupe d’Europe. J’ai vu l’engouement des supporteurs, la ferveur du peuple vert. C’est vraiment quelque chose que j’ai envie de revivre avec Saint Etienne. Maintenant comme j’ai la chance d’avoir la confiance du coach et du staff technique, je suis aussi quelqu’un de très loyal, le coach Galtier, c’est lui qui m’a fait sortir de la CFA et qui m’a installé en pro donc pour l’instant je suis très bien à l’ASSE et j’espère que l’on pourra décrocher à court ou à moyen terme une place pour la coupe d’Europe.

Mes occupations hormis le foot ressemblent à la vie d’un jeune de 21 ans. Je vais voir mon ami Bafé Gomis qui joue à Lyon. Après je suis dans une famille très catholique, on a beaucoup la foi. Donc, quand j’ai l’occasion, je redescends auprès de ma grand-mère, qui va tous les dimanches à l’église à la messe. C’est elle qui m’a inculqué la foi, et je remercie Dieu de me donner la chance d’être en bonne santé et de vivre de ma passion."

Gonzalo a fait San Lorenzo, Brest fera sans Lorenzi. Ayant écopé contre Sochaux de son troisième carton en huit matches, le latéral gauche sera suspendu pour la réception de Saint-Etienne le samedi 3 décembre à 19h00. 

Ancien arbitre international, Bruno Derrien commente l'arbitrage du récent et sulfureux Nice-Sainté (0-2) dans sa chronique sur Sports.fr.

"Sur le premier carton rouge, l'arbitre M. Buquet applique la double peine, même la triple pourrait-on dire, car Ospina va être suspendu. A partir du moment où le joueur file au but et qu'il est victime d'une faute qui enraie une occasion de but, l'arbitre sort le carton rouge et indique le point de penalty. La faute est réelle et commise dans la surface, donc la décision est conforme aux lois du jeu. Maintenant, le vrai débat, c'est de savoir s'il ne faut pas abroger cette double peine. Ne doit-on pas concevoir que le penalty, appelé coup de pied de réparation, répare le préjudice subi pour l'équipe qui était en position de marquer ? C'est un vrai débat, mais les arbitres n'ont pas le pouvoir de changer les règles. Ils ont le devoir de les appliquer.

C'est à la Fifa, et aux fédérations qui mettent en place les règles, de les changer. Les grands entraîneurs, les grands noms du football peuvent aussi faire pression pour changer. Cette règle avait été instituée il y a 15, 20 ans pour éviter les fautes d'antijeu érigées en système. Il y avait de moins en moins de buts, avec des joueurs filant au but qui étaient ceinturés, fauchés. La Fifa a dit stop à cet antijeu, en mettant une épée de Damoclès sur les défenseurs et les gardiens. L'intention était donc louable, mais elle pose question désormais.

Sur le deuxième adressé à Mouloungui, l'arbitre met vite le rouge. Il n'a pas vraiment pris de recul sur les circonstances et le contexte. Ce n'était pas vraiment une agression caractérisée, le jaune aurait pu suffire. Sur le troisième, Civelli n'était déjà plus dans son match depuis sa mauvaise passe, qui a entraîné l'expulsion d'Ospina et le penalty. Il était très tendu, il y avait une forme de frustration chez lui qu'il a exprimée par ce geste de dépit.

Monsieur Buquet est resté dans sa logique. Ce qui est dommage, c'est que ça a donné un non-match. C'est rare pour qu'à la fois les deux équipes, les arbitres et le public n'aient qu'une seule hâte: que le match se termine. Même les Stéphanois, dans l'expression de leur joie, ont été assez mesurés, et ils ont bien fait."

Ajaccio n'a certes pas gagné et reste bien vissé à sa lanterne rouge. Mais le match contre Caen samedi (2-2) aura au moins eu le mérite de remettre en scène Fousseni Diawara.

Titulaire pour la première fois de la saison, il a joué les 90 minutes du match sur son aile droite. Celui qui fut un pilier de notre défense en 2005/06 est enfin sorti du banc, pour son 87ème match de Ligue 1. Le timing est parfait, à cinq jours de la visite des Corses à Geoffroy. Et l'idée qu'on aura l'opportunité de saluer comme il se doit l'exemplaire Diawara est une très jolie nouvelle.

On a eu Galette 1, celui qui inaugurait son parcours par un nul aussi héroïque que glacial contre Marseille un soir de décembre, et décrochait sans trop trembler le maintien en mai 2010.

On a eu Galette 2, celui qui nous fit fantasmer pendant 2 mois puis décrocha une honorable, sinon bandante, 10ème place en mai 2011.

Cette saison, Galette 3 a pour mission de faire mieux que Galette 2. Et s'il avait parfaitement débuté avec deux victoires, depuis il était forcément dépassé par la 1ère place et l'automne étonnant de Galette 2. La victoire samedi à Nice (2-0) nous porte à 20pts, soit, à la 14ème journée, exactement le même total que la saison dernière.

Pour peu que Galette 3 continue sur sa lancée (3victoires, 4 nuls et 1 défaite lors des 8 dernières journées), on devrait dépasser notre bilan à la trève (29pts la saison dernière).

Pour cela il nous faut au moins 9 points en 5 journées contre Ajaccio, Brest, Caen, Dijon et le PSG.

Auteur d'un doublé le tour précédent contre Grand Croix Lorette, Fayçal Lebbihi a marqué hier contre l'Etrat La Tour Sportif (PHR) le deuxième des six buts du GF38 (CFA2) lors du septième tour de la Coupe de France. C'est le treizième pion claqué cette saison par l'ancien pensionnaire du centre de formation de l'ASSE. Comme Feurs (CFA2) a été éliminé par le Clermont Foot de Jessy Moulin, tous les espoirs ligériens reposent désormais sur la seule ASSE.

Comme Frédéric Piquionne (buteur à Coventry), Nicolas Marin a ouvert son compteur but ce week-end contre Zurich. Si le coup de tête de l'ancien esclave a permis à West Ham de l'emporter et de conforter sa deuxième place en Championship, l'égalisation de l'ancien peroxydé n'a pas empêché la lanterne rouge Lausanne Sport de concéder sa 12ème défaite en 16 journées de championnt suisse !

Les U15 de l'ASSE ont écrasé Bron 5-0 en début d'après-midi sur le terrain annexe de Geoffroy-Guichard.

Augustin Bangoura a ouvert le score dès la 2ème minute sur une passe de Victor Dutreive. Ce dernier a mis le but du break à la 23ème sur une ouverture d'Alan Saint-Maximin avant de réaliser le doublé à la 33ème. Profitant d'un centre de Hugo Roussey, Augustin Bangoura a claqué son deuxième pion à la 47ème avant de réaliser le triplé à la 61ème grâce à une passe d'Eliot Bon. L'équipe entraînée par Philippe Guillemet conforte ainsi sa place de leader et de meilleure attaque du championnat (34 pions en 9 matches !) 

La compo : Maisonnial - Bon (Barthélémy, 34'), Pouyet (Zerguine, 34'), Nadrani, Fourgnaud - Mahiddine, Chatain (Roussey, 41'), Chambost (Dutreive, 62'), Saint-Maximin (Bangoura, 73') - Dutreive (Bon, 41'), Bangoura (Chatain, 62').

Sur penalty, Samy Houri a donné la victoire (2-1) au FC Brussells contre Dender hier soir lors de la 14ème journée de D2 belge. C'est le cinquième pion claqué cette saison par l'ancien milieu de terrain stéphanois.

Après avoir planté ses coéquipiers contre les Merlus , Vincent Planté essaiera de se racheter ce soir à Saint-Malo. Avant ce match du septième tour de Coupe de France, l'ancien gardien stéphanois s'est confié à Ouest-France. Extraits.

"Après mon erreur qui coûte la qualification en Coupe de la Ligue face à Lorient, j'étais le premier déçu et accablé. J'ai pris la parole dans le vestiaire pour leur demander de m'excuser. Sur le coup, certains joueurs m'en ont voulu et c'est logique car avec cette Coupe de la Ligue, tout va parfois vite vers une finale... Ensuite, tout le monde est passé à autre chose et il fallait se reconcentrer sur le championnat.

D'entrée, tout était clair avec une hiérarchie des gardiens annoncée : en 1 Samassa, 2 Planté, 3 Guichard, 4 Anceaux... Mamadou étant très bon, l'équipe étant en réussite, je respecte totalement les choses et les choix. Comment pourrait-il en être autrement ? Bien sûr, cela ne m'empêche pas de rester un compétiteur. Ce qui me fait kiffer, c'est l'ambiance des matches et le terrain mais là, mon rôle est différent. Ma carrière est plus derrière moi que devant donc je suis également là pour aider. Je suis un concurrent mais je peux être également un confident.

Entre gardiens de but, on s'entend très bien et nous discutons beaucoup. Là aussi, j'essaie de transmettre une part de mon expérience mais j'apprends également. Il n'y a pas d'âge pour apprendre. Je suis heureux de me retrouver aujourd'hui dans un contexte comme celui-là. C'est extraordinaire parce que c'est aussi comme cela que j'ai appris le football avec des jeunes qui respectent les plus anciens. Ce respect est mutuel car les plus anciens respectent aussi les jeunes. Ce sont des valeurs que certains clubs ont perdues. Il y a donc un retour des choses. Désormais, j'essaie de transmettre aux jeunes ce que l'on m'a appris."

Deux jours après nous avoir accordé un sympathique entretien dans un bar vannetais, Fabien Boudarène a participé aujourd'hui au jeu télévisé "Tout le monde veut prendre sa place." L'émission sera diffusée le dimanche 4 décembre à midi sur France 2. On peut déjà vous annoncer que Bibi ne battra pas le record de Dominique Bréard. Mais le "sosie officiel de Tinitin" dixit Nagui s'est bien amusé sur le plateau avant de se déplacer demain avec Pontivy (CFA) aux Sables d'Olonne (DH) lors du 7ème tour de la coupe de France.