Comme le rappelle Le Bien Public dans sa dernière édition, Dijon est la seule équipe de qui n'a pas marqué le moindre pion lors des trois dernières journées de championnat. L'équipe de Patrice Carteron est celle qui a concédé le plus de défaites (17) depuis le début de saison.

Face aux équipes du top 7, dont Sainté fait partie intégrante depuis février, le zéro pointé a été au rendez-vous 10 fois sur 11, avec une différence de buts de -19 sur ces rencontres (statistique Opta relayée par Eurosport).

Le DFCO détient un autre record en L1 : 84% de défaites lorsque l'adversaire marque en premier.

A Sainté de ne pas faire mentir tous ces chiffres !

Vous avez été très nombreux à suivre la rencontre en direct grâce au live radio d'oswaldo : comme l'an passé, les U19 stéphanois se sont inclinés au Stade de France. "On n'a pas envie d'être les Poulidor du football" avait déclaré avant la rencontre Abdel Bouhazama dans la Pravda. Las,  c'est la 6ème finale de Gambardella perdue par l'ASSE en 9 participations !

Les Aiglons ont ouvert le score à la 8ème minute sur une action contestable : alors que Jérémy Vachoux a repoussé en deux temps une tête de Christophe Hernandez, l'arbitre a estimé que le ballon a franchi la ligne. Dominateurs en première période, les Niçois ont doublé la mise dès la 19ème minute grâce au réalisme de leur meilleur joueur, Alexy Bosetti. Malgré deux belles occasions d'Elian Tack, les Verts trop timorés ont rejoint les vestaires avec un handicap de deux buts.

Beaucoup plus mordants après la pause, les Stéphanois ont logiquement réduit le score à la 52ème sur une magnifique action initiée et achevée par le latéral gauche Pierre-Yves Polomat. Kévin Mayi a failli égaliser sur une belle frappe enroulée à la 69ème minute.

La compo de l'ASSE : Vachoux - Aguilar, Chapuis, Karamoko, Polomat - Nyemeck (Milla, 83'), Elmoudane, Chergui, Aouacheria (Diouara, 46') - Tack (Spano, 60'), Mayi.

Galette a retenu 20 joueurs pour affronter Dijon demain à 17h00.

Ruffier, Janot - Brison, Ebondo, Ghoulam, Marchal, Mignot, Zouma - Alonso, Batlles, Clément, Diomandé, Guilavogui, Lemoine, Nicolita, Perrin - Aubameyang, Sako, Gradel, Sinama-Pongolle.

Soins : Andreu, Bojang, Kitambala

Pour la deuxième année consécutive, Abdel Bouhazama a réussi à hisser son équipe en finale de la Coupe Gambardella. Une sacrée performance qui ne passe pas inaperçue de l'autre côté de la Méditerranée. Amadoué par son pays d'origine, l'entraîneur des U19 stéphanois évoque son avenir dans un entretien publié aujourd'hui par Maroc Football Info.

"Je suis en fin de contrat au 30 juin 2012. J’ai rencontré mes dirigeants qui ont manifesté leur intérêt de me conserver. J’ai l’envie de rester mais nous sommes encore au stade des négociations. Je ne ferme pas la porte à aucune opportunité venant d’ailleurs. Ce n’est pas l’aspect financier qui me guide mais un projet sur trois-quatre ans car je suis attaché à la continuité dans le travail. Je suis dans la formation depuis dix ans. J’ai de l’ambition car je veux savoir ce dont je suis capable à un autre niveau. Travailler pour la formation, c’est s’ancrer sur le moyen-long terme alors qu’avec les adultes, il y a une remise en question chaque semaine. J’aimerais procéder par étape. D’abord en tant qu’adjoint d’un grand entraineur d’une équipe professionnelle. Je voudrais voir si ma pédagogie fonctionne avec les Seniors en commençant avec une CFA (4ème division) ou une Nationale (3ème division). Je suis également ouvert au travail avec les U19 ou U20 pour une sélection nationale marocaine. Quand je vois ce que fait Nasser Larguet au Maroc, c’est bien ! Il peut s’identifier à son pays et redoubler d’efforts pour bien faire.

L’idée de venir poser un jour mes valises au Maroc est-elle envisageable ? Je pose souvent mes valises pour les vacances. Alors, oui ! La France est reconnue pour sa qualité en matière de formation et l’expérience emmagasinée peut servir à mon pays d’origine. Si on m’appelle, je n’y serais pas insensible. Quand je vois ce qu’apporte Nasser Larguet, je me dis pourquoi ne pas m’inscrire dans cette logique ? Mais tout est histoire de mektoub ! Si la fédération ou un club se manifeste, je serais à l’écoute. Si nous partageons les mêmes valeurs, les mêmes objectifs dans le travail, il peut y avoir un bout de chemin à faire ensemble. Ce serait un honneur et une fierté pour moi !"

Conquise par l'ambiance du Chaudron il y a deux ans lors d'une mémorable demi-finale de Top 14 contre Toulon, l'AS Montferrand aurait souhaité jouer à Geoffroy-Guichard sa demi-finale de Coupe d'Europe contre le Leinster comme l'explique dans la Pravda le président de l'interclub des supporters Jaunards Thierry Fraisse. "Le club souhaitait jouer à Saint-Etienne mais le stade est actuellement en travaux et l'Olympique Lyonnais ne nous a pas donné son accord pour évoluer à Gerland. Bordeaux, ça fait loin mais ce sera l'occasion d'une belle transhumance, d'une belle fête."

Jugé trop faible pour signer pro à l'ASSE en 2006, Akim Orinel distribue caviar sur caviar cette saison avec Châteauroux. Titularisé hier soir comme Romain Reynaud et Yohan Hautcoeur, l'ancien réserviste stéphanois a conforté son statut de meilleur passeur de L2 hier soir. Grâce à sa 11ème offrande de la saison, la formation de Didier Tholot a battu (1-0) le RC Lens d'Alaeddine Yahia.

Tandis que Loïc devrait à nouveau être titularisé au poste d'arrière droit demain contre Dijon, son homonyme Julien Perrin a fait honneur à son statut d'avant-centre en claquant son neuvième pion de la saison hier soir. Mais malgré son ouverture du score, l'ancien attaquant stéphanois a dû s'incliner à Vannes et risque fort de redescendre en CFA. Comme Idriss Ech Chergui, défait 2-0 à Ajaccio avec Martigues, le capitaine bisontin compte six points de retard sur le premier non relégable (Red Star) à quatre journées de la fin du championnat.

Au grand dam de leur entraîneur adjoint David Guion, les Boulonnais ont fait un pas de plus vers le National hier soir en s'inclinant 2-1 à Troyes lors de la 34ème journée de L2. D'un joli coup de tête, Sébastien Grax a marqué le second but de l'ESTAC. C'est le troisième pion claqué cette saison par l'ancien attquant stéphanois, plus que jamais en course pour la montée. 

Confortant sa troisième place,  Troyes n'a plus qu'un point de retard sur le deuxième Reims (tenu en échec hier soir au Havre sans Idriss Saadi, blessé à la hanche) et compte un point d'avance sur le quatrième Clermont (vainqueur 1-0 contre Monaco, Jessy Moulin étant resté sur le banc).

En match avancé de la 29ème journée de CFA, l'équipe réserve de l'ASSE s'est inclinée 3 buts à 1 ce soir sur le terrain de Colomiers.

Après que Yoann Andreu a dû céder sa place à la 5ème minute de jeu en raison de douleurs aux adducteurs, les Verts ont concédé l'ouverture du score sur un poteau rentrant dès la 9ème minute avant d'encaisser un deuxième pion sur un contre à la 29ème. Les Stéphanois auraient mérité de réduire le score avant la pause mais Danijel Alkesic a eu la malchance de voir son coup franc repoussé par le poteau.

Malgré une bonne entame de seconde période, Sainté a pris un troisième pion à la 55ème minute sur un pénalty concédé par Romain Russier. Les Verts ont réduit la marque à l'heure de jeu, Yoric Ravet profitant d'un tir du droit de Danijel Aleksic mal repoussé par le portier columérin pour marquer du pied gauche. A la 81ème minute, Jessim Mahaya a raté un penalty obtenu par Bilel Sebaihi. Pour avoir mangé une deuxième biscote, Yohan Garric a été expulsé dans le temps additionnel.

La compo : Coulibaly - Andreu (Pellet, 5'), Russier, Cros, Néry - Garric, Sagna, Mahaya (Ejenavi, 82'), Sebaihi (Siradjidine, 89') - Ravet, Aleksic.

La réaction de Jean-Philippe Primard : "On a été complètement absent des débats lors de la première demi-heure de jeu. Les joueurs étaient encore ou dans le bus, ou à l'hôtel. Défensivement on n'y était pas, dans le jeu on jouait à la baballe. Ensuite on s'est mis à jouer. Mais on avait un handicap de deux buts, ça nous a plombé le match. Lors des trente premières minutes, on a manqué de concentration et de détermination. Colomiers jouait le match pour le gagner, nous on est entré sur le terrain trop tranquille. La réaction a été bonne mais on ne peut pas toujours faire des résultats en jouant 60 minutes sur 90 minutes. On peut avoir des regrets car il y avait beauoup mieux à faire."

Dans la dernière édition du Parisien, Bernard Tapie ne cache pas son intérêt pour l'ASSE. "Revenir à l’OM ? Jamais ! Il me faudrait un challenge autre que celui que j’avais à Marseille. Si je revenais dans le foot, ce serait pour remonter une équipe qui a été grande et dont on ne parle plus. Comme Nantes, Nice, Nîmes, Saint-Etienne ou Reims."

A cinq journées de la fin du championnat il n'est pas interdit de penser que le quarté Lyon (56pts) - Rennes (54pts) - Sainté (53pts) - Toulouse (53pts) qui occupe les places 4 à 7 se retrouve dans l'ordre (ou, espérons le, dans le désordre) aux mêmes places en fin de championnat.

En effet Lille 3ème possède 6pts d'avance sur les Vilains (et une différence de buts largement supérieure), et Bordeaux 8ème possède 7pts de retard sur Toulouse.

La lutte pour l'Europa League ne concernera probablement que ces quatre là. A zieuter les calendars de chacun, on peut dégager quelques éléments d'analyse :

- Tout d'abord chacun de ces clubs reçoit trois fois pour deux déplacements

- Hormis Sainté, les trois autres clubs joueront contre Ajaccio, et nos amis Fouss et Araujo seraient bien aimables de penser au club mythique qui leur est cher

- Seul Lyon ne rencontrera pas Dijon, et nos amis Cartoche, Varrault etc etc

- Toulouse a le calendrier le plus proche des autres puisque les potes de Manu vont rencontrer Ajaccio, Dijon et Montpellier comme Rennes et Ajaccio, Nice et Brest comme Lyon.

- Sainté et Rennes ont des calendriers également très proches puisqu'ils affronteront Dijon, le PSG et Bordeaux.

- Seul Lyon n'affronte aucun candidat au titre

- Seul Rennes affronte deux candidats au titre

- C'est Sainté qui affronte le moins de clubs ayant encore un vrai enjeu dans ce championnat (Dijon et le PSG), Lyon jouant contre quatre clubs menacés, Rennes deux clubs menacés et deux candidats au titre, Toulouse quatre clubs menacés et un candidat au titre.

On terminera donc cette nalyse de derrière les fagots et de devant le week end sur cette note positive : si on suit l'idée qu'en fin de championnat le mieux est de rencontrer des équipes en roue libre, c'est Sainté qui a le meilleur calendar... 

Après Dijon, les Verts poursuivent leur sprint pour l'Europe dès mercredi prochain au Parc pour la 35ème journée.

Retransmis sur Orange, le match PSG-Sainté aura donc lieu le 2 mai à 21h, soit précisément le jour et l'heure du début du débat d'entre deux tours entre Hollande et Sarkozy.

Si ce débat là promet d'être animé, vu la tendance du moment, les sujets polémiques risquent d'être très présents. Moralité, si vous voulez vraiment entendre parler d'enjeux européens, il n'y a pas débat, c'est à l'orange qu'il faut passer mercredi soir !

Dans sa biographie "La Face cachée du Président" (Fetjaine, avril 2012), Arnaud Ramsay revient sur les vertes années de Laurent Blanc. Extraits.

"Pour moi, tout a toujours été très clair, annonce Laurent Blanc. Après Nîmes, j'allais à Marseille. Et puis, au fil des mois, les dirigeants olympiens se sont montrés très discrets, pour ne pas dire autre chose. Avec l'expérience que je commence à avoir de ce genre de situation, j'ai rapidement senti que l'OM me voulait de moins en moins." Bernard Tapie jettera finalement son dévolu sur William Prunier pour étoffer sa défense centrale. La déception s'efface lorsqu'il s'engage trois ans avec l'A.S. Saint-Etienne. Le discours du nouveau président, Yves Guichard, héritier du fondateur du groupe Casino qui a donné son nom au stade (Geoffroy-Guichard), et celui du manager général tout juste nommé, Jean-Michel Larqué, le séduisent.

C'est d'ailleurs l'ex-capitaine des Verts, devenu commentateur vedette sur TF1, qui le contacte. "On avait conclu le contrat dans l'hôtel particulier de Bernard Tapie, rue des Saints-Pères, avec l'agent Lucien d'Onofrio" se souvient Larqué. "C'était compliqué, car on ne savait pas si Laurent Blanc appartenait à Naples ou à Marseille. Nous avons finalement réussi à démêler l'écheveau. J'ai récupéré un joueur fragilisé par ses derniers échecs en club. Cela marchait moins bien pour lui, il était déstabilisé. Je me doutais bien qu'il n'avait pas perdu toutes ses qualités. Laurent s'est d'ailleurs remis dans le coup chez nous."

Dans le Forez, le libéro retrouve son ami Gérald Passi, avec qui il a été formé à Montpellier. L'entraîneur, Jacques Santini, lui fait confiance. Le club affiche ses ambitions. Mais les résultats ne sont pas transcendants. Saint-Etienne franchit rarement le milieu de tableau et termine à une quelconque 11ème place. Laurent Blanc inscrit cinq buts, comme l'attaquant Etienne Mendy, loin cependant de l'attaquant Roland Wolfarth, en provenance du Bayern de Munich. Le second exercice est plus prolifique pour le défenseur : il plante treize fois, une sacrée performance puisque son dauphin est Wohlfarth, à cinq longueurs. "Oui, il a beaucoup marqué. Il avait la pression car le club attendait beaucoup de lui" raconte Gérald Passi. Cela n'a pas été facile, car il est arrivé blessé. On le disait lent, dépassé. Pas évident, mais le sélectionneur de l'équipe de France lui a maintenu sa confiance."

Mais le club patauge et, en terminant 18ème, n'évite pas la relégation. Heureusement, il est repêché, grâce à la décision de la Ligue nationale d'empêcher la montée de Marseille à la suite de l'affaire VA-OM. Pas de quoi pavoiser. "N'empêche que Saint-Etienne correspond au début de son renouveau" soutient Jean-Michel Larqué, qui ne restera directeur général des Verts qu'une seule saison. Sans son passage, il n'y aurait rien eu derrière. C'est là qu'il a retrouvé l'équilibre. A Saint-Etienne, il a été rigoureux, consciencieux, professionnel. Pas très bavard, c'est sûr. Disons que ce n'était pas le clown de la bande et qu'il ne se promenait pas avec un nez rouge ! Mais il avait une lucidité et une tranquillité sur le terrain qui rejaillissaient sur les joueurs." Champion de France sept fois avec Saint-Etienne, Jean-Michel Larqué n'a jamais regretté d'avoir fait venir Laurent Blanc. Il a apprécié "ce défenseur qui ne défendait que debout. Il ne taclait jamais, s'appliquait pour faire une passe quinze mètres et être le premier relanceur.Une fois, nous avons été associés sur le terrain synthétique de Saint-Etienne lors d'un tournoi de tennis-ballon. En nous avons gagné."

C'est sans doute le tournant de sa carrière. Juillet 1995. Laurent Blanc se morfond à Saint-Etienne. Un lundi, à l'heure du déjeuner, un coup de fil le sort de s torpeur. Guy Roux au bout du combiné. Il lui annonce : "Bonjour, je cherche un libéro. Ça vous intéresse ?" Et comment ! D'autant qu'Auxerre dispute la Coupe d'Europe (…) "On a parlé football, seulement de football. Saint-Etienne était mal classé et avait besoin d'argent. J'ai sauté sur l'occasion" se souvient le manager à bonnet de l'AJA.L'affaire se finalise de façon supersonique, d'autant que Laurent Blanc consent à une baisse de salaire.

En fin d'après-midi, dans le Falcon de Gérard Bourgoin, vice-président du club, Guy Roux descend dans le Vaucluse, où l'A.S. Saint-Etienne est en stage. La future recrue est cueillie à l'aérodrome d'Avignon, direction le Forez. A peine une heure et demie de négociations, le temps d'un match, et Michel Vernassa, le président des Verts, donne son feu, évidemment vert, pour le prêt en Bourgogne de Laurent Blanc, qui est à l'orée de sa troisième et dernière année de contrat à Saint-Etienne. "Il a juste eu le temps de passer à la maison chercher du linge évoque Guy Roux. A 22h30, nous dînions d'une assiette froide à Auxerre à l'hôtel."

Le Congo-Brazzaville continue de faire les yeux doux à Albin Ebondo. Courtisé par le sélectionneur des Diables Rouges l'automne dernier, le latéral droit des Verts a reçu en début de semaine la visite du ministre des Sports Léon Alfred Opimbat. Ce dernier s'est rendu à l'Etrat avant de déjeuner avec le numéro 23 des Verts et sa famille, comme l'attestent de nombreuses photos parues sur le forum des Diables Rouges.

La commission de discipline de la Ligue a décidé ce soir d'alléger les sanctions qu'elle avait prononcées le 19 avril dernier.

"La commission, à la demande de l’A.S. Saint-Etienne, reprenant le dossier ASSE-OL du 17 mars 2012, après avoir entendu en sa séance du 26 avril 2012 le Président du directoire de l’AS Saint Etienne, M. Roland ROMEYER, notamment sur les garanties de sécurité quant à une fermeture partielle de la tribune Jean SNELLA du stade Geoffroy GUICHARD,  garanties qui n’avaient pas été données par les défenseurs du club lors de leur audition le 19 avril 2012,  décide que la sanction de fermeture partielle, pour les trois prochains matchs, des tribunes du stade visant spécifiquement les groupes de supporters dont sont originaires les auteurs d’exactions intolérables, s’appliquera au bloc 34 de la tribune H.POINT et à l’ensemble des blocs de la tribune inférieure Jean SNELLA. La commission de discipline rappelle que les clubs sont responsables devant les instances sportives et juridiques des comportements de leurs supporters, et que le panel des sanctions disciplinaires à sa disposition comprend le huis clos total, la suspension de terrain et le retrait de points au classement."

L'ASSE précise que l'appel pour les deux autres matches à huis clos  partiel (réceptions de l'OM et de Bordeaux) sera examiné jeudi prochain.

Comme le souligne le site de la Fédération Française de Football, l'ASSE décrochera samedi le record du plus grand nombre de finales de Coupe Gambardella disputées avec 9 participations (3 victoires, 5 défaites), juste devant Auxerre (6 victoires, 2 défaites).

Avant de retrouver le Stade de France, Abdel Bouhazama a brièvement confié ses impressions à la FFF. "Ce qui nous arrive est exceptionnel. Atteindre pour la deuxième fois d'affilée la finale avec un effectif renouvelé entre-temps à près de 80 % n'avait rien d'évident. C'est une fierté et une grande joie, et le mérite en revient à l'ensemble du club. C'est le match de l'année. Cela marquera peut-être pour certains le début d'une belle carrière pro. Pour d'autres, cela restera la plus mémorable rencontre de leur vie de footballeur, qui se poursuivra en amateur."

Les U19 stéphanois s'entraineront vendredi matin au stade Charles Sage de Drancy, club francilien (pressenti pour devenir partenaire de l'ASSE) dans lequel évolue un certain Frédéric Mendy, vainqueur de la Coupe Gambardella en 1998 avec Sainté.

Le goupe des 17 joueurs retenus pour la finale : Vachoux, Beccu - Polomat, Aguilar, Karamoko, Chapuis, Thalamy - Aouacheria, Milla, Elmoudane, Diouara, Nyemeck, Chergui - Tack, Mayi, Spano, Touati.

Alea jacta est. Hier soir, le Cesena de Benalouane a validé lors de la 34ème journée de série A sa relégation en série B. Avec 22pts au compteur (4 victoires pour 20 défaites !), Cesena ne peut plus mathématiquement se maintenir, ce à 4 journées de la fin.

Saison noire pour le club, mais aussi pour Benalouane qui ne "fêtait" hier que sa 6ème titularisation. Ironie du sort, c'est contre la Juventus que Cesena s'est incliné (0-1), la Juve, le club que Ben croyait rejoindre en Août 2010 quand il franchissaitles Alpes...

On peut imaginer que notre expert-es amorties de poitrine ne fera pas de vieux os en Emilie-Romagne. Triste gestion de carrière pour un joueur qui, à 25 ans, va devoir démontrer une belle faculté à rebondir...

Dans la dernière édition du Bien Public, Patrice Carteron évoque avec émotion son retour dans le Chaudron.

"Mon premier match à Geoffroy-Guichard, je m'en souviens comme si c'était hier. Avec Rennes, nous avions fait 2-2 et ce soir-là, je marquais Moravcik qui était à son top à ce moment-là. Je n'ai jamais joué ici avec l'OL. La seule année où j’aurai pu le faire, j’étais suspendu. C’est impressionnant car l’ambiance est magnifique. Le stade chante, vibre et on sent qu’il est toujours derrière son équipe. Lorsqu’il commence à pousser, cela reste un moment particulier. Le public stéphanois est plus passionné qu’à Lens et plus fidèle qu’à Marseille. Je me souviens qu’en Ligue 2, il y avait toujours entre 16 et 20 000 spectateurs. Je ne suis pas sûr qu’à Marseille, cela se passe ainsi."

Au pays de la moutarde, on rentre dans les lignes arrières comme dans du beurre !

En effet après 33 journées, Le DFCO présente avec Sochaux et Ajaccio le pire bilan avec 54 buts encaissés.

31 de ces 54 buts encaissés l'ont été lors des 16 matchs disputés par Dijon ALEX térieur, soit une moyenne sympathique de 2 buts pris par match.

Dans la dernière édition du Progrès, Faouzi Ghoulam met la pression sur les dirigeants stéphanois.

"Mon contrat court jusqu’en 2014. Donc pour le moment, je suis encore Stéphanois. On verra bien. Latéral gauche, c’est un poste très recherché. Dans tous les clubs, il est difficile d’en avoir un qui enchaîne les matches et qui soit performant. Je sais que cet été ça va bouger un petit peu. Mais normalement je devrais rester ici. Ma priorité c’est d’enchaîner les matches en L1. Après s’il y a une bonne offre et que ça arrange le club et moi-même… On ne ferme pas la porte à un transfert. Je n’oublie pas non plus que j’ai été formé à Saint-Etienne. Alors soit je reste là, soit je peux rapporter de l’argent à mon club formateur. C’est ce qui s’est passé avec Bafé (Gomis), Manu (Rivière) et d’autres. Je dois beaucoup à l’ASSE. Le minimum que je pourrais lui rendre, ce serait un transfert.

On verra bien ce que le club va me proposer. Pour l’instant, il n’y a pas de négociations en cours. Avec le nombre de rencontres que j’enchaîne, sportivement mon statut a changé sur le terrain. Contractuellement, il devrait évoluer aussi. Or, il n’y a rien qui se passe. Donc on attend. Les dirigeants ont privilégié la prolongation du contrat de Kurt et Josuha. Je comprends et ça ne me dérange pas. Il n’y a pas de problème là-dessus. Mais comme je l’ai toujours dit, à un moment donné, il faut faire des choix. Eux, ils font les leurs, moi j’aurai à faire les miens. Ce sera en fonction de plusieurs choses : comment s’est passée cette saison, le projet sportif… Je privilégie mon club de cœur mais je dois aussi faire des choix à la fois sportifs et, il ne faut pas se mentir, financiers."

Dans la dernière édition du quotidien Ouest-France, l'ancien attaquant caennais et stéphanois Sébastien Mazure tacle le public du stade Michel d'Ornano.

"Après le match de samedi et la lourde défaite contre Saint-Etienne, tout le monde est inquiet. Il reste cinq matches, notamment contre des concurrents directs, avec Lorient et Sochaux. Lorient, c’est le match capital. Il ne faudra surtout pas perdre à Nancy. J’ai vécu ça régulièrement. Il faut donner l’image d’une équipe qui ne veut pas lâcher. Le groupe doit montrer plus. Je n’ai pas de leçon à donner, mais il faut encore en faire plus quand ça va moins bien. C’est ce que j’ai dit à mes gars, à Courseulles. Il faut faire ça pour se rattacher au public. Je n’ai pas l’impression qu’ils soient très soutenus. Là, c’est catastrophique… Cela a toujours été comme ça, ce public ne soutient pas son équipe quand ça va mal. Parfois, un match bascule sur rien du tout. À Nice, même à Ajaccio où il y a moins de monde, le public tu le sens, il est là et aide son équipe. Cela joue au fond du cœur des garçons, je ne parle pas de se sentir aimé, mais ça donne du courage de sentir le public avec soi."

Sur les 5 derniers matches, Dijon a battu Caen et obtenu le nul à Dijon, mais reste sur 3 défaites consécutives contre Nancy, Sochaux et Lille, sans marquer le moindre but. Alors que le maintien semblait bien engagé, cette série remet Dijon en danger. Mais au fait : qui porte le maillot à la chouette depuis 5 matches ?

Selon les sites, Dijon évoluerait de préférence en 4-3-3 ou en 4-2-3-1.

Gardien : Baptiste Reynet est le titulaire inamovible.

Défenseurs centraux : la défense-type est composée de Meité et de Paulle. Meité expulsé lors du dernier match, il est possible que Souprayen soit titularisé dans l'axe, comme à Sochaux (où Meité était également absent)

Latéraux : A gauche, le titulaire est Souprayen. Lorsqu'il a été repositionné dans l'axe, c'est Diabaté qui a occupé l'aile gauche. A droite, Varrault est en concurrence avec Bamba.

Milieux récupérateurs : Les deux titulaires indéboulonnables depuis 6 matches sont Sankharé et Kumordzi. Ce dernier a été expulsé ce WE. La dernière fois qu'il a été privé d'un des deux, Carteron avait choisi de jouer avec 4 milieux offensifs !

Milieux offensifs : Corgnet, Kakuta et Bauthéac sont les titulaires habituels. Sur le dernier match cependant, Koné était titulaire et Kakuta sur le banc. Bérenguer est le joker supplémentaire.

Attaquant : Koné semble avoir la préférence de Carteron, mais Jovial apparaît régulièrement.

En résumé, l'équipe-type dijonnaise depuis quelques semaines :
Reynet- Varrault (ou Bamba), Paulle, Meité, Souprayen - Kumordzi, Sankharé, Corgnet, Kakuta, Bauthéac - Koné (ou Jovial)

Et l'équipe possible samedi, hors absent supplémentaire :
Reynet - Varrault (ou Bamba), Paulle, Souprayen, Diabaté - Sankharé, Corgnet, Kakuta, Bauthéac, Koné (ou Bérenguer) - Jovial (ou Koné)

Avec 41 points à 5 journées de la fin, Marseille est un (in)digne représentant du ventre mou du championnat. La démobilisation gagne l'entourage du club, dont les supporters ont quitté le stade Chaban Delmas à la mi-temps de Bordeaux-OM samedi soir.

Côté terrain, les cinq derniers matchs s'annoncent compliqués pour des Marseillais qui voient leurs piliers filer un à un à l'infirmerie : après Diawara opéré des ligaments croisés, c'est André Ayew qui se fait opérer de l'épaule aujourd'hui. Les deux ont donc terminé leur saison.

Par ailleurs, Stéphane M'Bia, victime d'une lésion à la cuisse contre Bordeaux est déja forfait pour ce week end et aura sans doute du mal à être remis pour le Sainté-Marseille du 7 mai.

Président de la communauté d'agglomération de Montpellier, Jean-Pierre Moure se lance dans une amusante comparaison quand on connaît la tiédeur de la Mosson.

"On peut incarner cette politique de développement du sport par la rénovation de la Mosson. On va y apporter 50 millions d’euros dans les trois ans qui arrivent. Cela va permettre d’assurer la couverture intégrale du stade, principalement sa grande tribune. Nous allons lui donner davantage de fonctionnalité et de respect envers le public. Cette enceinte va prendre une autre résonance, un peu à l’image du Chaudron à Saint-Étienne, ou de la Bonbonnière à Boca Junior."  (Sportmag)

Après s'être réveillé le 12 avril contre Norrköping, Lasse Nilsson a donné la victoire à Elfsborg quatre jours plus tard sur le terrain de Gefle. S'il n'a pas marqué hier lors de sa victoire contre Orebro, "Fifi brin d'acier" est désormais leader du championnat suédois.   

Formé à l'ASSE, c'est sous le maillot du DFCO qu'Eric Bauthéac jouera son premier match en pro à Geoffroy-Guichard. Avant de retouver les Verts, le talentueux ailier gauche était ce soir l'invité de l'émission "Les Vieux du Stade" sur la radio dijonnaise K6 FM. Extraits.

"J'ai été formé à Saint-Etienne pendant sept ans. C'est un beau passage de ma vie. Patrice Carteron m'a suivi surtout sur la fin de mon passage à Saint-Etienne. Il m'a beaucoup observé, c'est lui qui m'a fait venir à Cannes avec lui. Je n'ai pas eu la chance de jouer en équipe une avec Saint-Etienne à Geoffroy-Guichard mais j'y ai joué un gros match avec la réserve contre Lyon. J'ai passé toute ma formation à Saint-Etienne, de 13 ans à 20 ans. Là-bas, j'ai beaucoup appris. J'ai eu des coaches exceptionnels, qui m'ont fait grandir. Malheureusement je n'ai pas signé là-bas mais je ne le regrette pas.

Il reste cinq matches, il va falloir je pense en gagner deux. Le maintien devrait se jouer autour des 40 points. Il faut absolument battre Auxerre à la maison et grappiller trois points à l'extérieur, que ce soit à Lorient, à Saint-Etienne ou à Rennes et contre Toulouse à la maison. J'y crois. Saint-Etienne fait une très belle saison. Ils jouent à domicile, ça va être très difficile car on connaît le public stéphanois. On n'a pu démontrer qu'on pouvait rivaliser avec les plus grosses équipes. Saint-Etienne fait partie des plus grosses cylindrées de cette saison. Il va falloir jouer notre jeu et ne pas avoir peur. J'ai l'impression qu'on n'a pas joué notre jeu sur ces deniers matches. C'est dommage car on peut produire une belle qualité de jeu.

Je suis en fin de contrat, la saison prochaine je ne serai plus dijonnais. On parle de Saint-Etienne ? Disons que ça fait partie des clubs avec lesquels je suis en négociation. Mais pour l'instant rien n'est fait, moi j'ai vraiment envie de me concentrer sur Dijon. Je n'ai pas envie de partir comme ça, je veux vraiment maintenir le club. On verra mon avenir à la fin de ces cinq matches. Avec mon agent, on travaille en collaboration. C'est un peu comme un grand frère. Faut vraiment avoir confiance en lui. Avec la saison que j'ai faite, j'ai quelques touches intéressantes. Ce sera à moi de cible deux ou trois clubs dans lesquels je voudrais aller. L'agent va voir ces deux ou trois clubs en négociant mon contrat. Après on est un peu du bétail. Il y a des clubs français et étrangers intéressés. J'aimerais rester encore en France. J'ai encore beaucoup à prouver en France. J'aimerais y rester au moins une saison ou deux. L'Espagne et surtout l'Angleterre attirent beaucoup de joueurs. Si j'ai la chance et l'occasion d'aller jouer là-bas… Les clubs français qui ont ma préférence ? Moi j'apprécie beaucoup Saint-Etienne. Après, il y a des clubs comme Rennes et Marseille qui m'attirent beaucoup. Je suis du sud et j'ai toujours supporté Marseille. Après, tout club ambitieux m'intéresse. Montpellier, c'est un club que j'adore aussi. Ils produisent un jeu vraiment magnifique un peu à l'image de Lille. Ces clubs font rêver tout le monde."