Aubame veut marquer le derby
08/12 07:56
Dans la dernière édition du Progrès, Aubame veut bouffer du Lyon.
"Le derby est attendu avec impatience. J’aime ça. On sent que ça va être un peu comme une guerre. Même
si on ne va pas au front (sic). Ça reste un beau match, un match
important parce qu’on est en haut du tableau avec Lyon. On va essayer de
continuer sur notre lancée, de jouer notre football. On a beaucoup
envie de gagner ce match. On est bien dans notre peau car tout le groupe adhère à ce que le staff
nous propose. Donner et prendre du plaisir, c’est notre mot d’ordre. On
fonce, on ne calcule pas. Je suis très joueur. J’ai envie de gagner des matches, des titres. Ça passe par le jeu. J’ai marqué contre Lyon la saison dernière, en coupe de la Ligue. On a perdu 2-1.
J’espère marquer dimanche. Cette saison, je me suis donné un objectif de
le faire contre les gros. Ça m’a manqué la saison passée. Ça va
changer, en tout cas, je l’espère. On a conscience de nos erreurs passées. Nous avons été trop timides lors
des derbys. Désormais, on sait ce qu’on veut. On l’a fait contre Paris.
Pourquoi ne pas le refaire contre Lyon. Notre fil conducteur, ce sera
jouer, comme d’habitude. Il y aura une petite surprise pour le derby. Des chaussures… Ouvrez-bien l’œil à l’échauffement et vous verrez !"
Loïc parti pour rester
08/12 07:38
Dans un entretien publié aujourd'hui dans Le Parisien, Loïc Perrin envisage de faire toute sa carrière à Sainté. Extraits.
"Je suis né à Saint-Etienne et je n’ai connu que cette ville. Aujourd’hui, j’habite dans un petit village à un quart d’heure du centre. J’aime le calme, je préfère la campagne. On entend souvent dire que Saint-Etienne n’est pas une belle ville, mais il faut y aller pour la connaître vraiment. Elle s’est embellie, des travaux ont été faits et le centre-ville est joli. J’aime y sortir pour manger, il y a de très bons restaurants. On se retrouve vite dans la campagne, qui est très belle, et c’est idéal pour faire du VTT ou du quad. C’est ma ville, forcément, je l’aime. Toutes mes attaches sont ici.
A Saint-Etienne, les gens sont accueillants et chaleureux. Les joueurs se sentent bien et aiment la ville malgré ce qu’on en dit, c’est un signe. Sainté est une ville ouvrière, une ville de mineurs. Comparé à Lyon, c’est presque le jour et la nuit. La ville a gardé cette histoire. Je connais des patrons d’entreprise qui me disent que les résultats jouent beaucoup sur le moral des ouvriers. Malgré la crise, il y a toujours du monde au stade, ça prouve que certains ne vivent que pour le foot. Les Stéphanois s’identifient à notre équipe actuelle parce qu’on a beaucoup de mecs simples.
"Je suis né à Saint-Etienne et je n’ai connu que cette ville. Aujourd’hui, j’habite dans un petit village à un quart d’heure du centre. J’aime le calme, je préfère la campagne. On entend souvent dire que Saint-Etienne n’est pas une belle ville, mais il faut y aller pour la connaître vraiment. Elle s’est embellie, des travaux ont été faits et le centre-ville est joli. J’aime y sortir pour manger, il y a de très bons restaurants. On se retrouve vite dans la campagne, qui est très belle, et c’est idéal pour faire du VTT ou du quad. C’est ma ville, forcément, je l’aime. Toutes mes attaches sont ici.
A Saint-Etienne, les gens sont accueillants et chaleureux. Les joueurs se sentent bien et aiment la ville malgré ce qu’on en dit, c’est un signe. Sainté est une ville ouvrière, une ville de mineurs. Comparé à Lyon, c’est presque le jour et la nuit. La ville a gardé cette histoire. Je connais des patrons d’entreprise qui me disent que les résultats jouent beaucoup sur le moral des ouvriers. Malgré la crise, il y a toujours du monde au stade, ça prouve que certains ne vivent que pour le foot. Les Stéphanois s’identifient à notre équipe actuelle parce qu’on a beaucoup de mecs simples.
Je suis arrivé à l’ASSE en 1997, à 12 ans. A l’Etrat, je connais tout le monde, des jardiniers aux cuisiniers. Ici, je suis chez moi. Ça ne me gêne pas du tout de n’avoir connu que ça. L’ambiance est bonne cette année au club. On a connu des moments plus compliqués, où les gens se tiraient un peu dans les pattes. Là, tout le monde a envie qu’on réussisse. J’ai l’impression qu’à une époque ce n’était pas le cas. En 2010, j’ai failli partir à Monaco, mais le club a fait le forcing pour que je reste. Au final, ça ne me manquera pas si je ne connais pas d’autre club. Je suis plus proche de faire toute ma carrière ici que de partir. On sait ce qu’on laisse, pas ce qu’on trouve."
Un Galtier primesautier
08/12 07:11
Comme l'atteste sa conférence de presse d'hier relayée aujourd'hui dans Le Progrès, Christophe Galtier a changé son approche du derby.
"Il n’y a aucune pression et il n’y a pas à en avoir. Cette fois, je n’irais pas jusqu’à dire que c’est un match comme, un autre, parce que c’est un derby, mais il y a longtemps que nous n’avons pas été dans d’aussi bonnes dispositions pour l’aborder et aussi bien placés (...) Il faut rester ambitieux, savoir qu’on peut gagner. Ce n’est pas plus compliqué que cela. Si on en est là au classement, c’est qu’on a des forces. Cela doit nous permettre d’être bien sûr le plan psychologique et il ne faut ne pas se focaliser sur les dix-huit dernières années. On reçoit le leader, le rival et il faudra n’avoir aucun regret, donc être nous-mêmes, tout donner, ne pas jouer différemment de ce que nous savons faire. Ce serait une erreur de jouer différemment.
Je n’ai pas besoin d’insister sur le fait que nous avons les armes et le potentiel pour gagner. Les joueurs en sont tous convaincus. Si on a marqué vingt-quatre buts, c’est qu’on s’est créé des occasions. Non, je n’ai surtout pas à durcir mon discours avec ce groupe. On ne regarde pas le classement. Il y a le grand rival qui arrive et on jouera contre les Lyonnais (...) Avec le recul et l’expérience, c’était peut-être une erreur la saison dernière, d’avoir fermé les entraînements. Cette fois, j’ai voulu en faire profiter tout le monde, la presse, les supporters et les joueurs qui reçoivent des messages de soutien.
Le public réservera à Malbranque l’accueil qu’il souhaite lui réserver. Je sais que les supporters seront présents et tout cela fait partie des histoires d’un derby, chamailler l’adversaire. Ce n’est pas mal non ? La petite phrase de Roland Romeyer comparant Ruffier à une Ferrari et Vercoutre à une 2 CV, ça fait partie du folklore. Ce que je retiens, c’est qu’il y a moins d’agressivité. Cela fait partie du jeu dans un derby, il ne faut pas aller chercher plus loin, les journalistes sont contents, le public aussi. Tout le monde est content, c’est l’essentiel. Et je suis sûr que les prochaines petites phrases arriveront d’en face. Mais je ne vais pas me servir de l’histoire du chant anti-stéphanois. Je n’irai pas sur ce terrain."
"Il n’y a aucune pression et il n’y a pas à en avoir. Cette fois, je n’irais pas jusqu’à dire que c’est un match comme, un autre, parce que c’est un derby, mais il y a longtemps que nous n’avons pas été dans d’aussi bonnes dispositions pour l’aborder et aussi bien placés (...) Il faut rester ambitieux, savoir qu’on peut gagner. Ce n’est pas plus compliqué que cela. Si on en est là au classement, c’est qu’on a des forces. Cela doit nous permettre d’être bien sûr le plan psychologique et il ne faut ne pas se focaliser sur les dix-huit dernières années. On reçoit le leader, le rival et il faudra n’avoir aucun regret, donc être nous-mêmes, tout donner, ne pas jouer différemment de ce que nous savons faire. Ce serait une erreur de jouer différemment.
Je n’ai pas besoin d’insister sur le fait que nous avons les armes et le potentiel pour gagner. Les joueurs en sont tous convaincus. Si on a marqué vingt-quatre buts, c’est qu’on s’est créé des occasions. Non, je n’ai surtout pas à durcir mon discours avec ce groupe. On ne regarde pas le classement. Il y a le grand rival qui arrive et on jouera contre les Lyonnais (...) Avec le recul et l’expérience, c’était peut-être une erreur la saison dernière, d’avoir fermé les entraînements. Cette fois, j’ai voulu en faire profiter tout le monde, la presse, les supporters et les joueurs qui reçoivent des messages de soutien.
Le public réservera à Malbranque l’accueil qu’il souhaite lui réserver. Je sais que les supporters seront présents et tout cela fait partie des histoires d’un derby, chamailler l’adversaire. Ce n’est pas mal non ? La petite phrase de Roland Romeyer comparant Ruffier à une Ferrari et Vercoutre à une 2 CV, ça fait partie du folklore. Ce que je retiens, c’est qu’il y a moins d’agressivité. Cela fait partie du jeu dans un derby, il ne faut pas aller chercher plus loin, les journalistes sont contents, le public aussi. Tout le monde est content, c’est l’essentiel. Et je suis sûr que les prochaines petites phrases arriveront d’en face. Mais je ne vais pas me servir de l’histoire du chant anti-stéphanois. Je n’irai pas sur ce terrain."
Caïazzo roi du texto (3)
07/12 23:37
Après s'être illustré en marge de l'élection à la FFF, Nanard met la pression sur l'arbitre du prochain derby dans un texto reçu par plusieurs journalistes et relayé par Eurosport.
"Nous sommes impatients d'être au derby. Les médias détestent tellement le PSG qu'ils font de Lyon le favori de la Ligue 1. Nous respectons l'OL mais nous n'avons jamais été aussi proches d'eux et nous jouons chez nous. Ma seule crainte est l'arbitrage de Chapron : pour être franc, l'OL a bénéficié de cinq penalties en quinze journées et d'une grande clémence de la commission d'arbitrage comme le prouve le récent tacle de Malbranque non sanctionné. Le plus fou dans l'histoire, c'est qu'en battant deux fois le PSG, l'ASSE a mis indirectement Lyon en lumière."
"Nous sommes impatients d'être au derby. Les médias détestent tellement le PSG qu'ils font de Lyon le favori de la Ligue 1. Nous respectons l'OL mais nous n'avons jamais été aussi proches d'eux et nous jouons chez nous. Ma seule crainte est l'arbitrage de Chapron : pour être franc, l'OL a bénéficié de cinq penalties en quinze journées et d'une grande clémence de la commission d'arbitrage comme le prouve le récent tacle de Malbranque non sanctionné. Le plus fou dans l'histoire, c'est qu'en battant deux fois le PSG, l'ASSE a mis indirectement Lyon en lumière."
Tefana avec les Stéphanois
07/12 23:22
Selon la dernière édition de La Dépêche de Tahiti, l'ASSE a signé le 23 novembre dernier une convention de partenariat avec l'AS Tefana, club tahitiuen basé à Puurai.
Dutil quitte les crocodiles
07/12 23:14
Grégory Dutil (32 ans) a résilié aujourd'hui le contrat qui le liait au Nîmes Olympique. Alors qu'il avait contribué à la montée des Gardois en L2 la saison passée, l'ancien attaquant de l'équipe réserve n'a pas joué la moindre minute en match officiel cette saison avec les Crocodiles.
Lavilliers prend un air détaché
07/12 17:01
Invité par Le Monde à évoquer le derby, Bernard Lavilliers est loin de verser dans la déclaration enfievrée même s'il reconnaît : "Lorsque les Verts sont en haut du classement, je porte un peu plus intérêt au football. Pas par chauvinisme. Mais je dois avouer que je ne lis pas L'Equipe tous les jours... Mais là, c'est quand même Lyon dans le Chaudron."
S'il concède un attachement à sa ville ("Saint-Etienne, c'est la ville ouvrière. J'en parle d'une façon particulière. Il y a aussi des grands bourgeois, mais ils sont moins présents. Les boulots emblématiques sont l'acier, la mine. Et qui dit ouvriers, dit population adepte du football. C'est le rythme du travail en 3 × 8, on est pauvres, c'est une ville dure. La cité est enclavée dans une cuvette, froide et polluée. Saint-Etienne est une ville attachante, fêtarde et laborieuse. Le travail y est plus important que l'argent."), il considère que la rivalité entre les deux cités est artificielle : "Elle est terminée. Cette dichotomie entre la capitale de l'acier et du charbon et la capitale des Gaules est éteinte. Lyon s'est développée. Saint-Etienne a perdu de la population. Cette rivalité est plutôt une rivalité d'images d'Epinal."
L'ex ouvrier de la Manufacture d'armes dépassionne le derby : "Il faut prendre du recul sur les enjeux réels d'une rencontre entre deux équipes de foot, dont la plupart des joueurs ne sont ni de Saint-Etienne, ni de Lyon." Et même s'il s'il avoue qu'un Stéphanois est forcément supporter des Verts ("C'est un peu comme à Marseille, où il est impossible de dire que l'on n'aime pas l'OM") il finit en avouant que son sport de prédilection n'est pas le foot, mais la boxe : "Je l'ai pratiqué longtemps, je continue à le suivre de près. C'est différent d'un affrontement entre deux villes le dimanche ; le foot, c'est parfois une fête un peu guerrière. Dans la boxe, j'ai retrouvé le côté individualiste. C'est comme écrire mes chansons. On ne peut compter que sur soi. Je suis farouchement individualiste, ce qui ne s'oppose pas à mes engagements collectifs."
Sa déclaration ne vous a pas plu ? N'en parlons plus !
La formation, c'est chouette !
07/12 12:57
Dans un entretien publié sur le site dijonnais Gazette Info, le président du DFCO Olivier Delcourt compte s'inspirer de l'ASSE en matière de formation.
"Un club de football, c’est comme une entreprise. Les jeunes, c’est l’avenir, la
formation est donc hyper importante. Dans mon entreprise, j’ai toujours formé
des jeunes que j’ai fait évoluer. Pour moi, la formation est un investissement
pour l’avenir. Ce n’est pas un coût. C’est une vraie priorité, et pas un effet de mode. Montpellier, Lyon, Saint-Étienne sont des exemples à suivre. Au DFCO, beaucoup sont dans
l’esprit formation. Sébastien Pérez, issu du centre de Saint-Étienne, connaît
bien la question."
Sissoko s'essuie la semelle ; la LFP s'en lave les mains
07/12 11:04
Lors du PSG-ASSE de championnat, les médias ont beaucoup parlé du high kick d'Ibrahimovic sur la Ruff' ; mais la commission de discipline avait aussi remarqué la détestable semelle de Sissoko sur Alonso à la 76'.
Après un report, la décision est enfin tombée hier : le joueur du QSG est sanctionné à hauteur de rien. Sissoko s'en tire donc avec la simple biscotte dégaînée par l'arbitre.
Après un report, la décision est enfin tombée hier : le joueur du QSG est sanctionné à hauteur de rien. Sissoko s'en tire donc avec la simple biscotte dégaînée par l'arbitre.
JP amoché
07/12 09:41
La saison n'est vraiment pas bonne pour Jean-Pascal Mignot. Handicapé par les blessures, l'ancien Auxerrois a vu le revenant Bayal lui passer devant dans la hiérarchie des défenseurs centraux.
Et la poisse continue. Football365 nous apprend que JPM s'est blessé à la cheville droite, et a quitté la dernière séance d'entraînement sur béquilles. Il saura aujourd'hui si l'opération est nécessaire.
Titulaire 8 fois cette saison, Mignot n'a plus joué depuis le 30/10.
Et la poisse continue. Football365 nous apprend que JPM s'est blessé à la cheville droite, et a quitté la dernière séance d'entraînement sur béquilles. Il saura aujourd'hui si l'opération est nécessaire.
Titulaire 8 fois cette saison, Mignot n'a plus joué depuis le 30/10.
Monsoreau tacle à nouveau
07/12 09:09
Dans un entretien publié par la Pravda, Sly adresse un nouveau tacle à Galette et Roro. Extraits.
"J'ai été victime d'une injustice caractérisée. Je ne méritais pas d'être privé de mon travail et de ma passion pendant une année complète. J'ai gardé au fond de moi cette envie, je ne voulais pas que ma carrière s'arrête sur cette mauvaise note. Ils m'ont fait la misère, mais je ne suis pas quelqu'un de rancunier. Pour des raisons salariales ou parce qu'un entraîneur voulait changer son effectif, ils m'ont fait perdre une année. Voilà... ce qui est sûr, c'est que si j'étais entraîneur, il y a des choses que je ne me serais pas permises. Il faut aussi respecter les hommes. Quand tu es habitué depuis 10 ans à t'entraîner la semaine pour jouer le week-end, ce n'est pas évident. En temps normal, quand tu ne joues pas une semaine, tu peux essayer de te rattraper la suivante. Les six premiers mois, j'ai gardé l'espoir de partir au mercato. Fin janvier, quand j'ai vu qu'il n'y avait pas de solution, c'est devenu plus difficile. Il y a des matins où tu n'as pas très envie d'y aller.
Mes rapports avec Christophe Galtier et la direction se sont détériorés au fil du temps. C'est la face cachée du football moderne. Les relations humaines ont été bafouées pour des intérêts, c'est dommage. Pendant trois ans, j'ai eu un entraîneur qui rigolait avec moi dans le vestiaire, qui me chambrait tous les matins, et du jour au lendemain, le gars humain que j'avais connu est devenu méprisant. On n'était plus son problème. Parfois, le président passait nous voir pour nous dire en off de garder le moral, mais officiellement, il nous fracassait quand même..."
"J'ai été victime d'une injustice caractérisée. Je ne méritais pas d'être privé de mon travail et de ma passion pendant une année complète. J'ai gardé au fond de moi cette envie, je ne voulais pas que ma carrière s'arrête sur cette mauvaise note. Ils m'ont fait la misère, mais je ne suis pas quelqu'un de rancunier. Pour des raisons salariales ou parce qu'un entraîneur voulait changer son effectif, ils m'ont fait perdre une année. Voilà... ce qui est sûr, c'est que si j'étais entraîneur, il y a des choses que je ne me serais pas permises. Il faut aussi respecter les hommes. Quand tu es habitué depuis 10 ans à t'entraîner la semaine pour jouer le week-end, ce n'est pas évident. En temps normal, quand tu ne joues pas une semaine, tu peux essayer de te rattraper la suivante. Les six premiers mois, j'ai gardé l'espoir de partir au mercato. Fin janvier, quand j'ai vu qu'il n'y avait pas de solution, c'est devenu plus difficile. Il y a des matins où tu n'as pas très envie d'y aller.
Mes rapports avec Christophe Galtier et la direction se sont détériorés au fil du temps. C'est la face cachée du football moderne. Les relations humaines ont été bafouées pour des intérêts, c'est dommage. Pendant trois ans, j'ai eu un entraîneur qui rigolait avec moi dans le vestiaire, qui me chambrait tous les matins, et du jour au lendemain, le gars humain que j'avais connu est devenu méprisant. On n'était plus son problème. Parfois, le président passait nous voir pour nous dire en off de garder le moral, mais officiellement, il nous fracassait quand même..."
Perrin et les vilains
07/12 08:46
Dans la dernière édition du Progrès, Loïc Perrin revient sur l'affaire des vilains chants avant d'évoquer le derby. Extraits.
"Ils avaient dû faire la fête la veille ! (rires) J’ai eu très
rapidement Clément Grenier au téléphone et il a vite compris qu’il avait dérapé.
Sans doute le manque d’expérience. Bafé Gomis m’a également appelé
pour savoir comment ça avait été pris dans le vestiaire. Au premier
abord pas très bien… Mais ceci dit ça aurait pu arriver chez nous.
Problème, on n’a encore rien gagné ! Les gens ici sentent qu’on n’est pas loin de faire l’exploit.
J’espère qu’on ne les décevra pas. Le derby va être regardé par toute la
France parce que Lyon est en forme et nous, on fait un bon début de
championnat. Pendant quelques années, Lyon était
intouchable. Est-ce que les Lyonnais le sont moins aujourd’hui ? Oui et
non. Ils sont quand même leaders de la L1. Malgré tout, ils sont moins
forts qu’à une certaine époque. Ils sont en train d’essayer de
reconstruire une équipe. On connaît pas mal de joueurs qui sont en face. On ne va pas se taper
dessus. Ce n’est pas la guerre. Ce qui n’empêche pas que sur le terrain,
la rivalité existe."
Votez Ruffier !
07/12 08:23
Stéphane Ruffier est en lice pour être élu meilleur joueur de novembre dans le cadre des Trophées UNFP-RTL-La Pravda. Votez ici pour le faire devancer le vilain Bafé Gomis et le Rennais Romain Alessandrini !
Robby évoque le derby (2)
07/12 07:04
Dans la dernière édition du quotidien gratuit Direct Matin, Robert Herbin attend avec gourmandise le choc de dimanche soir.
"Saint-Etienne et Lyon ont, depuis deux ans, décidé de miser sur la formation.
Et ça paye. Jusqu’à maintenant, ils se sont affirmés comme les vrais
rivaux du PSG. Ce sont les deux équipes qui produisent le plus beau jeu
cette saison. Pour notre plus grand plaisir car ça fait longtemps que
nous n’avons pas eu le droit à un derby aussi ouvert. S’il
y a un vainqueur, il en sortira forcément grandi. Mais quel que soit le
résultat, ces deux équipes méritent de rester parmi les quatre premiers
jusqu’à la fin de la saison par leur solidité, leur fond de jeu et leur
collectif. Les
années précédentes, les Verts ont occupé des places intéressantes mais
ils ne voulaient pas se montrer ambitieux. Ils doivent l’être. Quand on
attaque une saison, on doit se montrer ambitieux et déterminés. Je
trouve que Christophe Galtier effectue un travail excellent. Il a mis en place cette
volonté de défendre mais surtout d’ouvrir le jeu et de permettre à
l’équipe de se montrer efficace sur le plan offensif en utilisant
notamment la vitesse d’Aubameyang ou encore la taille de Brandao."
Diabaté a redoublé
06/12 21:57
Afin de mieux préparer la réception de Saint-Etienne (ce jeudi 13 décembre à 21h00), Francis Gillot a mis au repos de nombreux cadres (Carrasso, Traoré, Obraniak, Jussiê, Trémoulinas, Mariano, Gouffran, Plasil, Henrique) ce soir pour la réception de Newcastle. Cela n'a pas empêché l'équipe bis des Girondins de battre les Magpies 2-0 grâce à un doublé de Cheikh Diabaté, bourreau des Verts le 20 mai dernier.
Le pari de Roro
06/12 21:19
Primé pour sa participation au raid VTT Yssingeaux-Firminy, Roland Romeyer a fait un pari au moment de recevoir son trophée mardi soir au centre laïque, culturel et sportif de Firminy. "Si mon équipe, l’ASSE, est en finale de la coupe de la Ligue, je monte à Paris en vélo" a déclaré Roro selon la dernière édition du Progrès.
Roro amuse Cartoche
06/12 16:14
Dans un entretien publié aujourd'hui par 20 Minutes, le sélectionneur du Mali Patrice Carteron s'amuse de la comparaison automobile à laquelle s'est livré Roland Romeyer hier sur RMC.
"La rivalité entre les deux clubs est historique et réelle, elle ne
s’amenuise pas avec le temps. Le vrai derby de la Ligue 1, c’est
Saint-Etienne-Lyon. Quand j’allais jouer le derby à Gerland, je me faisais accueillir par
des sifflets mais c’était légitime de la part des supporters. C’est
normal quand on passe de Lyon à Sant-Etienne. Par contre, je n’ai jamais
entendu de réflexions quand je me promenais en ville. Les gens savent
faire la part des choses. Que cette rivalité s’exprime au haut niveau est une bonne nouvelle, ça
va accentuer la passion autour de la rencontre. Quand je vois Roland Romeyer critiquer Rémi Vercoutre quelques jours avant le match, je me dis que la passion est encore là.
Faire monter la sauce avant le derby, ça a toujours fait partie du jeu."
QSG-ASSE : on r'met ça les filles ?
06/12 13:53
Le match QSG-ASSE de la 12ème journée du championnat de France féminin sera diffusé sur Eurosport le dimanche 16 décembre à 16h30. A Anaïs Ribeyra et Méline Gérard d'imiter Pierre-Emerick Aubameyang et Stéphane Ruffier !
Et pourtant elle tourne !
06/12 13:38
Entré en jeu en fin de match lors de la dernière journée à Ajaccio, Kevin Mayi est le 22ème joueur utilisé cette saison en championnat par Christophe Galtier. Mais Galette reste l'entraîneur de L1 qui fait le moins tourner après Jean Fernandez et Alain Casanova (21 joueurs). Et pourtant Sainté tourne bien cette saison, les Verts se signalant par des entrées fracassantes : comme le souligne France Football dans sa dernière édition, l'ASSE est l'équipe dont les remplaçants ont marqué le plus de buts (5) ex aequo avec Toulouse.
Hérita, un pas En Avant, deux pas en arrière ?
06/12 10:29
L'essai d'Herita Ilunga à Guingamp s'est achevé dimanche. Si aucune proposition ne lui a été faite par le club, les choses pourraient se décanter rapidement selon l'édition de Ouest France d'hier. L'entraîneur Jocelyn Gourvennec a en effet déclaré : "aucune décision n'a été prise que ce soit dans un sens ou un autre. On s'est donné un temps de réflexion". Selon le site internet de la Pravda ce matin, l'EAG ne donnerait finalement pas suite...
Annonay sous la bonne étoile
06/12 10:03
La convention de partenariat paraphée entre l'ASSE et le FC Annonay
est bien vivante. L’annonce faite ses derniers jours d’un suivi
personnalisé d’un joueur U 13 du FC Annonay, Julian Berthaud, en est
l’illustration concrète. Après avoir tapé dans l’œil du responsable
technique du FC Annonay Boris Gauchet, Julian, qui évoluait la saison
dernière à l’US Val d’Ay, a accroché le regard d’observateurs stéphanois
qui ont informé le staff technique annonéen de leur intérêt pour ce
joueur. Ses parents ont confié leur réaction au Dauphiné Libéré.
"Suite à la venue de Julian au FC Annonay, pendant les dernières vacances scolaires, il a suivi des épreuves de détection à l’ASSE puis une quinzaine de jour après, Boris Gauchet nous a informé des souhaits de l’ASSE de mettre en place un suivi personnalisé sur Julian. C’est beaucoup de bonheur et d’espoir pour la suite. Nous insistons beaucoup sur la dimension travail, car elle nous parait importante, ce n’est pas forcement ce qui ressort lorsque l’on voit un footballeur professionnel à la télévision, ces gestes techniques paraissent faciles alors que c’est une somme de répétition, de travail à l’entrainement. Le travail aux entrainements, c’est une dimension pas nécessairement intégrée par les jeunes joueurs ou les parents d’ailleurs, dans la mesure ou l’enfant veut progresser, veut jouer à un niveau plus élevé. Il faut que l’enfant soit motivé comme ses parents."
"Suite à la venue de Julian au FC Annonay, pendant les dernières vacances scolaires, il a suivi des épreuves de détection à l’ASSE puis une quinzaine de jour après, Boris Gauchet nous a informé des souhaits de l’ASSE de mettre en place un suivi personnalisé sur Julian. C’est beaucoup de bonheur et d’espoir pour la suite. Nous insistons beaucoup sur la dimension travail, car elle nous parait importante, ce n’est pas forcement ce qui ressort lorsque l’on voit un footballeur professionnel à la télévision, ces gestes techniques paraissent faciles alors que c’est une somme de répétition, de travail à l’entrainement. Le travail aux entrainements, c’est une dimension pas nécessairement intégrée par les jeunes joueurs ou les parents d’ailleurs, dans la mesure ou l’enfant veut progresser, veut jouer à un niveau plus élevé. Il faut que l’enfant soit motivé comme ses parents."
Un derby fair play ?
06/12 09:28
J'en connais qui ont dû sauter au plafond en lisant le titre de ce potin. Pourtant, Saint-Etienne et Lyon sont actuellement les deux premiers du classement du fair play.
Quoi qu'il en soit, si la confrontation de dimanche devrait être très engagée, elle ne devrait pas être très handicapante en termes de suspension côté Verts. En effet, comme le rappelle le tableau des suspensions d'ozzy, seul Bayal risque une suspension - puisque Brandao est d'ores et déjà forfait. Ce serait contre l'autre Olympique.
A moins d'une expulsion bien entendu. Le dernier Vert à s'être fait expulser à domicile contre les Vilains est Thierry Courault, le 9 septembre 1989. Ce jour-là, Sainté s'était imposé 1-0 grâce à un but de Thierry Gros.
Quoi qu'il en soit, si la confrontation de dimanche devrait être très engagée, elle ne devrait pas être très handicapante en termes de suspension côté Verts. En effet, comme le rappelle le tableau des suspensions d'ozzy, seul Bayal risque une suspension - puisque Brandao est d'ores et déjà forfait. Ce serait contre l'autre Olympique.
A moins d'une expulsion bien entendu. Le dernier Vert à s'être fait expulser à domicile contre les Vilains est Thierry Courault, le 9 septembre 1989. Ce jour-là, Sainté s'était imposé 1-0 grâce à un but de Thierry Gros.
Garde avoue
06/12 08:36
Dans la dernière édition de la Pravda, le vilain entraîneur Rémi Garde avoue jouer le titre et évoque le derby.
"Je sais assez bien faire de la langue de bois quand il faut, mais là, je ne veux pas en faire. Le titre fait rêver tout le monde. Moi, je rêve de gagner le titre ! Mais dans cette phrase, il y a le mot "rêve". Si tout ça est bien posé, alors oui, j'explique que tous les soirs, je rêve du titre en m'endormant, et j'espère que mes joueurs en font autant. Mais rêver de quelque chose, ça ne veut pas dire qu'on a pris la grosse tête et qu'on va y arriver facilement.
Je ressens toujours autant de passion autour du derby. J'ai croisé des gens qui m'en ont parlé. A d'autres époques, il y avait des petites phrases, comme celles de Raymond, mais c'était avant les réseaux sociaux. Sur ce plan-là, je ne peux pas me comparer à Raymond, je suis un stagiaire ! Si on était sûr qu'il n'y ait pas de débordement, on pourrait se chambrer, d'autant plus qu'il y a un ou deux Stéphanois dans mon camp et une armée de Lyonnais de l'autre côté. Mais la passion est là, plus encore que les autres années. C'est un derby sur le podium."
"Je sais assez bien faire de la langue de bois quand il faut, mais là, je ne veux pas en faire. Le titre fait rêver tout le monde. Moi, je rêve de gagner le titre ! Mais dans cette phrase, il y a le mot "rêve". Si tout ça est bien posé, alors oui, j'explique que tous les soirs, je rêve du titre en m'endormant, et j'espère que mes joueurs en font autant. Mais rêver de quelque chose, ça ne veut pas dire qu'on a pris la grosse tête et qu'on va y arriver facilement.
Je ressens toujours autant de passion autour du derby. J'ai croisé des gens qui m'en ont parlé. A d'autres époques, il y avait des petites phrases, comme celles de Raymond, mais c'était avant les réseaux sociaux. Sur ce plan-là, je ne peux pas me comparer à Raymond, je suis un stagiaire ! Si on était sûr qu'il n'y ait pas de débordement, on pourrait se chambrer, d'autant plus qu'il y a un ou deux Stéphanois dans mon camp et une armée de Lyonnais de l'autre côté. Mais la passion est là, plus encore que les autres années. C'est un derby sur le podium."
Genghini, l'autre Tchouki
06/12 07:19
Ancien milieu de terrain de l'ASSE (lors de la saison 1982-1983), l'entraîneur adjoint du FC Sochaux Bernard Genghini parle de son surnom dans un entretien publié aujourd'hui dans le quotidien franc-comtois Le Pays.
"Quand j’étais tout jeune, on me cachait un peu derrière les autres parce que j’étais trop petit pour jouer. Il y en a un qui m’appelait Tchouki ; à l’époque, Jean Djorkaeff était aussi surnommé comme ça ; et c’est resté. Aujourd’hui, au club, il y a encore Éric Hély qui m’appelle ainsi, quand ça lui échappe devant les joueurs."
"Quand j’étais tout jeune, on me cachait un peu derrière les autres parce que j’étais trop petit pour jouer. Il y en a un qui m’appelait Tchouki ; à l’époque, Jean Djorkaeff était aussi surnommé comme ça ; et c’est resté. Aujourd’hui, au club, il y a encore Éric Hély qui m’appelle ainsi, quand ça lui échappe devant les joueurs."
Sale nouvelle
06/12 06:47
Le site officiel nous informe que Robert Salen est décédé à l'âge de 76 ans. Champion de France en 1964 avec l'ASSE, cet ailier droit s'était notamment illustré en claquant le premier pion d'une écrasante victoire contre les vilains.
Luis à Sainté ! (2)
05/12 21:35
Comme prévu, Luis Fernandez a animé cet après-midi son émission sur RMC à la Boutique des Verts en présence de nombreux membres de l'ASSE. Vous avez raté les passages de Roro, l'Ange Vert, Galette, Ruff, Clerc et Jo ? Poteaux Carrés est encore là pour vous proposer une retranscription !
Roland Romeyer : "On est au cœur du sport, l'important c'est la fête. On a la chance d'avoir affaire à deux équipes de tête. Ça fait 32 ans que ce n'était pas arrivé. Depuis le 9 septembre 1981, où l'ASSE était 1ere et l'OL 3ème. Il y deux bonnes équipes qui vont se rencontrer dans un stade chaud bouillant. Ce que j'espère surtout, c'est que le football sera le grand gagnant à la fin du match. On est heureux de ce qui se passe à Saint-Etienne. Depuis trois ans, un travail énorme a été fait. Je veux féliciter Christophe Galtier, l'ensemble du staff, qui font un très gros travail. Mais aussi les joueurs qui sont exceptionnels. C'est la première année que je trouve un état d'esprit comme celui-là, ça me fait chaud au cœur. Je remercie tous ces jeunes qui font honneur au maillot. Il ne s'agit pas d'être des supers joueurs si on n'est pas des supers hommes. Je suis très heureux de ce qui se passe dans le club. Bernard Caïazzo, Dominique Rocheteau, Stéphane Tessier. En partant du jardinier en passant par le sportif jusqu'à l'administratif, je suis content de ce qui se passe à Saint-Etienne, il y a un travail qui paye. Moi je suis confiant pour le derby car on est une équipe extraordinaire. Pourquoi on ne finirait pas devant Lyon ? Il suffit de gagner dimanche pour revenir à deux points. Je suis très optimiste. A partir du moment où on bat Paris, la meilleure équipe du championnat, pourquoi on ne battrait pas les autres ? On n'est qu'à un tiers du championnat. On va gagner contre Lyon et il restera deux tiers. Grégory (Coupet), je sais que tu es mon ami, mais tu me déçois de comparer Vercoutre à Ruffier ! (rires) C'est comparer une 2CV à une Ferrari ! Avec l'équipe qu'on a cette année, on doit battre Lyon et aller au Stade de France."
Dominique Rocheteau : "On attend ce derby, c'est sûr. Mais il ne faut pas faire le match avant de l'avoir joué. La pression va venir tout doucement. Je pense qu'il y a maintenant – surtout cette saison – beaucoup moins d'écart entre les deux équipes. On est préparé, les joueurs sont prêts moralement. Il faut être serein et tranquille, de toute façon on va jouer ce match pour le gagner. On a une équipe de supers mecs. On sent qu'ils vivent bien ensemble. Ils sont heureux d'être ensemble, ils se font plaisir à l'entraînement et ça se répercute sur le terrain. Christophe et son staff font un travail énorme, le courant passe bien. Les résultats suivent. Sur ce qu'il montre cette saison, Stéphane Ruffier fait partie des deux meilleurs gardiens français avec Lloris, devant Steve Mandanda. On veut battre Lyon dimanche, finir dans les cinq premiers et gagner la Coupe de la Ligue."
Christophe Galtier : "On va vivre un grand derby. On va tout faire pour l’emporter. Il faut débuter une très belle série dans ces derbys. J’espère qu’on va y arriver. Notre public mérite une victoire dans ce derby. Il y a aussi un bon travail qui est fait à l’OL avec les jeunes. Il y a des joueurs de talent. Je pense à Grenier, Ghezzal, Gonalons, Lacazette. Et Bafé Gomis est en pleine bourre. C’est un grand monsieur, un grand joueur. On aura à cœur de vraiment, vraiment, vraiment le bloquer pour qu’il ne puisse pas marquer, parce que c’est un élément important du côté lyonnais. On a donné trois jours de récupération après le match à Ajaccio. On en avait vraiment besoin. Les organismes et les têtes. Les joueurs donnent beaucoup. Là, on est sur une préparation de match très classique, très ludique. Il y a beaucoup de sourires, de joie, à l’entraînement. Le plan de jeu est déjà établi. Les joueurs vont le découvrir au fur et à mesure. En étant précis, mais sans se mettre la pression. L’année dernière, on a joué trois derbys. Je trouve qu’on ne les a pas bien joués. J’en étais un des premiers responsables en voulant fermer l’accès à l’entraînement, en se mettant en vase-clos. On était hyper concentrés et finalement, on en a perdu notre jeu. Cette année, on a la chance d’être dans une phase très positive. Il faut en profiter et jouer notre jeu. On jouera pour attaquer, marquer des buts et gagner le derby. On va attaquer. Ma causerie est prête. Je l’ai préparée il y a 24 heures. Celle-là, elle est prête. Elle va être courte, mais elle sera très engagée. On se doit de faire honneur à nos couleurs et à nos supporters. Automatiquement, quand vous battez un gros du championnat, ce qu’on n’était pas arrivé à faire la saison dernière, ça donne de la confiance, des repères. On sait qu’on est capable de mener au score et de conserver l’avantage. On est capable de revenir et de l’emporter. Ce sont plusieurs éléments qu’on n’avait pas l’année dernière et qu’on a aujourd’hui.
On a des joueurs d'expérience qui seront prêts le jour J. Les Verts peuvent-ils finir sur le podium ? Avec ce qui s'est passé la semaine dernière, tout est possible. Le parcours réalisé la saison dernière par Montpellier donne des idées à tout le monde mais je crois qu'il y a d'autres équipes qui espèrent finir sur le podium. Nous, on espère simplement faire mieux que la saison dernière, on avait fini 7ème. Cette année on est mieux classé par rapport à la saison dernière, on réussit bien notre parcours en coupe de la Ligue. Aller au Stade de France, c'est un vrai objectif. Par rapport à la saison dernière, on a plus de points, il y a du vécu. Il y a l'apport des joueurs arrivés de l'extérieur qui connaissent très bien la Ligue 1. Certains ont connu le très haut niveau à l'image de François Clerc ou de Brandao qui sont des locomotives dans les objectifs que l'on s'est fixé. François Clerc a apporté tout ce que j'attendais de lui : son professionnalisme, son expérience du haut niveau. Le mercato ne commencera pas au mois de janvier. J'ai la certitude que mes dirigeants ne laisseront pas partir un joueur. Même si on sait qu'il y a des joueurs qui peuvent être approchés, je crois que ce n'est pas le bon moment pour les joueurs comme pour le club de partir au mercato d'hiver. On n'ira pas chercher quelqu'un à l'extérieur mis à part si – je touche du bois – on a des pépins majeurs. Ce groupe peut aller au bout, il est plus armé que la saison dernière, il est beaucoup plus mature. Il faudra rester humble, c'est la marque de fabrique ici à Saint-Etienne. Tant qu'on aura l'humilité et le travail, on pourra avancer. J'espère qu'on va faire plus de points que la saison dernière. Ets-ce que ça suffira pour être européen, je ne sais pas. On connait bien le championnat, chaque saison il y a des surprises. Si on peut en faire partie, ça serait parfait. Je n'ai jamais dit qu'on n'avait pas l'équipe pour finir dans les trois. J'ai simplement dit qu'on pouvait être la surprise. Ce groupe là le mérite et en a les moyens. L'effectif est bien équilibré, on a des forces sur toutes les lignes. Simplement il faudra voir comment on va se comporter dans les grands rendez-vous. Dimanche, c'est un grand rendez-vous. Alain-Max Gradel partira à la CAN, j'attends la réponse de Faouzi Ghoulam. On verra bien, on s'adaptera. On a des jeunes joueurs confirmés qui pourront pallier l'absence des uns et des autres. Si on se qualifie pour une Coupe d’Europe, il faudra éviter quelques erreurs qui ont pu se produire par le passé quand Saint-Etienne s'est qualifié de belle manière pour l'Europa League. Il faudra à la fois maitriser la masse salariale du club, pour que tout le monde respecte cette grille établie depuis trois saisons au club, et que tout le monde reste dans un vrai projet de club. Et puis il faudra étoffer notre effectif, car on sait et on voit que les Coupes d'Europe pompent beaucoup d'énergie. Il faut un effectif à la fois étoffé et de qualité."
Stéphane Ruffier : "On se sent capable de rester en haut de tableau jusqu'à la fin, c'est à nous de s'en donner les moyens. Comme il dit le coach, le groupe s'est amélioré en qualité. On a fait venir des joueurs d'expérience comme Brandao et François Clerc. Je pense aussi à des garçons comme Renaud Cohade qui connaissent bien la Ligue 1. Notre groupe est plus mature, on a pu le voir sur les matches. L'année dernière on perdait des matches à la fin que là cette année on arrive à tenir le match nul ou même des fois le remporter. Ça prouve que l'équipe a grandi. Comme le groupe s'est renforcé, le jeu a changé. Je touche beaucoup moins de ballons. Du coup les deux ou trois arrêts que je dois faire, je dois répondre présent. Quand ça marche, je suis content pour moi et pour le groupe. C'est qu'on est décisif. Mais y'a des fois où ça réussit un peu moins car malheureusement on ne peut pas tout sortir aussi. Bon ben voilà, c'est comme ça, c'est la difficulté de ce poste. J'ai la sensation d'avoir franchi un palier cette saison. Comme je joue dans un groupe de qualité, mon jeu change. Souvent c'est ce qu'on demande à un grand gardien : être présent sur le ballon qu'ion va avoir. Si je peux l'être, tant mieux ! Quand on est compétiteur, on a toujours envie de plus, on a envie d'intégrer l'équipe de France., de gagner sa place et de pourquoi pas être un jour numéro un."
François Clerc : "Comme Grégory Coupet, Stéphane Ruffier sait être explosif et décisif, c'est le plus important pour un gardien. Mon intégration s'est super bien passée tout de suite. J'avais un peu d'appréhension, c'est normal. Au départ, on se pose un peu des questions. En fait, j'ai été très bien accueilli. Avec le groupe, ça s'est fait naturellement. On pourrait croire que ça fait trois ans que je suis là."
Josuha Gulavogui : "Pour un derby, il n'y a pas d'ingrédient miracle. Il faut s'entraîner comme on a l'habitude de le faire et être prêt le jour du match, dimanche à 21h00, pas avant. Pour l'instant on fait un bon parcours, pourquoi changer quelque chose qui marche bien ? Le derby, on commence à en parler une semaine voire deux semaines à l'avance. A Saint-Etienne, il y a une telle ferveur que les supporters sont déjà préparés au derby un mois à l'avance. La date est cochée dès la parution du calendrier, ça c'est clair. L'an dernier on n'a pas réussi à battre les grosses cylindrées, cette saison on a réussi à battre Paris. Ça montre qu'on peut peut-être accrocher une place européenne. Après, la Ligue des champions, si on peut on ne va pas s'en priver. A Saint-Etienne il y a tout ce qu'il faut pour devenir un grand joueur : on a un grand public, un beau stade et surtout de belles infrastructures. J'ai été formé ici, on réalise un beau parcours. Pourquoi aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte ? Peut-on finir le championnat devant Lyon ? Pensons déjà au match de samedi ! Ah, il a lieu dimanche ? Je serai déjà là samedi en train de tondre et de poser des pièges. Honnêtement, on est bien lancé et il faut gagner samedi pour se rapprocher de Lyon. Heu, dimanche !"
Un mercato d'hiver gelé ?
05/12 19:04
C'est en tout cas ce qui est prévu à Sainté. En effet selon Galette interviewé cet après-midi sur RMC les dirigeants partagent sa volonté (ferme et...) de ne voir partir personne. Par ailleurs sauf gros coup dur (type longue blessure) il a précisé qu'on ne recruterait pas non plus.
L'instant norvégien (5)
05/12 12:17
Selon le quotidien norvégien Bergens Tidende, Eirik Birkelund est en passe de transformer l'essai convaincant qu'il a effectué récemment à l'ASSE. Alors qu'il était également courtisé par le LOSC, le milieu de terrain international U19 a reçu mardi soir une proposition de contrat de 18 mois qu'il compte accepter. "J'ai choisi Saint-Etienne pour des raisons sportives. C'est une grande opportunité pour moi, je suis prêt à la saisir."
3 vilains sur le (pascal) carreau ?
05/12 11:00
Selon la Pravda du jour, Lisandro et Lovren, qui se remettent d'une blessure se sont contentés de courir hier. Ils devraient, comme Briand ne pas être alignés dimanche soir.
Verts et Vilains sur les sommets ?
05/12 10:22
Ca n'est pas arrivé très souvent : les Cahiers du Football sont allés exhumer les archives.
Verts et Vilains ont terminé deux fois ensemble sur le podium (73/74, 74/75, 1er et 3è, devinez dans quel ordre) - ce qui est peu, mais logique, puisqu'il n'y a pas eu de période faste concomitante. Pour plus de détails, ça se passe ici.
Les Cahiers du Football nous rappellent au passage une autre stat, qui devrait nous pousser à l'humilité : le retour des Verts, c'est tous les ans ou presque ; et surtout, à part en 2007/2008, c'est en début de saison puisqu'on cale ensuite.
Rectifions tout de même une grave erreur : en 2010-11, nous avons été premiers 2 fois, deuxièmes deux fois et troisièmes une fois...en début de saison.
Verts et Vilains ont terminé deux fois ensemble sur le podium (73/74, 74/75, 1er et 3è, devinez dans quel ordre) - ce qui est peu, mais logique, puisqu'il n'y a pas eu de période faste concomitante. Pour plus de détails, ça se passe ici.
Les Cahiers du Football nous rappellent au passage une autre stat, qui devrait nous pousser à l'humilité : le retour des Verts, c'est tous les ans ou presque ; et surtout, à part en 2007/2008, c'est en début de saison puisqu'on cale ensuite.
Rectifions tout de même une grave erreur : en 2010-11, nous avons été premiers 2 fois, deuxièmes deux fois et troisièmes une fois...en début de saison.