Evoqué par le site Sport Stratégies le 31 juillet dernier, le partenariat entre l'ASSE et Netbet a été conclu vendredi dernier pour une saison.

Agréé par l’ARJEL (Autorité de Régulation des Jeux En Ligne), NetBet propose des services de paris sportifs en ligne sur un grand choix de sports et de compétitions. Le site s’appuiera sur une visibilité globale et diversifiée à Geoffroy-Guichard avec une paire de tapis 3D, une présence sur la panneautique LED ou encore sur les écrans géants du stade.

"C’est avec une grande fierté que nous nous associons à l’AS Saint-Etienne, club historique qui a su faire vibrer des centaines de milliers de fans" se réjouit Alain Bocarra, Président de NetBet France. "Notre présence auprès des fans de football s’intensifie année après année et accompagner un club aussi symbolique en France traduit notre montée en puissance. NetBet se met constamment au service des ses parieurs et de sa communauté. Nous sommes fiers de nous associer à ce club et à la ferveur de ses supporters"

Roro se félicite également de ce nouveau partenariat : « NetBet est en train de devenir un acteur majeur du sport. Le fait que cet opérateur choisisse l’ASSE pour accroître sa notoriété et conforter sa montée en puissance montre toute l’attractivité du club. L’ASSE est un vecteur unique d’émotions et une institution qui compte des supporters partout en France. NetBet et les Verts ont le même moteur: la passion. Ce partenariat constitue une belle marque de confiance et s’inscrit dans notre volonté de poursuivre le développement du club."

L'info était connue : aucun adversaire la saison dernière n'avait réussi à remporter un match dans lequel les Verts avaient ouvert le score. La série a donc pris fin hier et elle avait presque deux ans !

Point notable, c'est déjà Toulouse qui s'en était chargé : le 20 septembre 2013, les Violets renversaient la situation à Geoffroy-Guichard. Après l'ouverture du score de Hamouma à la 18ème, Braithwaite déjà (63ème) puis Sylla (75ème) permettaient d'arracher la victoire.

Pour trouver trace d'un retournement de situation à l'extérieur, il faut remonter le temps de quelques semaines : à Esbjerg, les Verts avaient même mené trois fois au score avant de s'incliner 4-3. En Ligue 1 ET à l'extérieur, il faut carrément se projeter au 15 janvier 2011 et la folle fin de match à Lens pour trouver trace d'une telle défaite. Après une ouverture du score sur un CSC de Chelle à la 78ème, les Verts avaient dû s'incliner sur un penalty de Roudet à la 82ème et un CSC de Perrin à la minute suivante !

Les CSC sont d'ailleurs de bons pourvoyeurs de retournements de situation pour l'ASSE de Galette. La saison passée, les Verts ont retourné deux matchs mal engagés : contre Reims à la maison à la 2ème journée (3-1 après un CSC de Perrin) et à Tours en Coupe de France (5-3 ap et une ouverture du score rapidement concédée sur un CSC de Bayal).

La défaite d'hier à Toulouse est d'autant plus difficile à avaler qu'à Sainté, on a perdu l'habitude bien ancrée de commencer le championnat par une contre-performance. En effet, les sept premières saisons après la remontée ont été inaugurées par 2 nuls et 5 défaites !

C'est à partir de la saison 2011/12 que les Verts ont redécouvert les joies de la victoire initiale - incluant cette saison-là, le bilan était jusqu'à hier de 3 victoires pour une seule défaite : à domicile contre Lille, en 2012/13.

On se souviendra que suite à cette déconvenue, lors de la deuxième journée, l'ASSE s'était inclinée 2-1 à Toulouse (Ben Yedder ayant déjà marqué le but décisif) au terme d'une prestation des plus indigestes. Fin mai cependant, les Stéphanois finissaient à seulement 4 points du podium et ramenaient la Coupe Moustache sur les bords du Furan...

Lors de la troisième journée du championnat moldave, nos amis de Milsami se sont inclinés 1-0 hier sur le terrain de Petrocub, qui avait pourtant perdu lors des deux premières journées. Comme l'atteste ce résumé vidéo à l'horrible bande-son, les Rouges ont dominé tout en affichant de prometteuses lacunes à confirmer lors du barrage de l'Europa League...

Comme Franck Tabanou, Dimitri Payet est ravi d'avoir rejoint la Premier League. Passeur décisif et vainqueur hier 2-0 à Arsenal, le meneur de jeu des Hammers se confie aujourd'hui dans la Pravda. Extraits.

"C'est un choix de carrière que j'ai fait et que j'assume. Ce n'est pas à cause de l'argent comme j'ai pu l'entendre. Dans le kick and rush, le numéro 10 ne sert à rien. Si cela avait été le cas ici, je ne serais pas venu. Après avoir discuté avec le coach, je savais que l'équipe allait jouer au ballon. On l'a démontré sur le terrain d'Arsenal. J'avais parlé du club avec mon ancien coéquipier lillois Joe Cole, formé chez les Hammers. Il m'avait dit que c'était un club historique, un peu comme Saint-Etienne. Je savais donc où je mettais les pieds. Quand on a marqué, j'ai cru qu'on jouait à domicile tellement il y avait de bruit ! C'est vraiment un kif de jouer ici, à l'extérieur comme à la maison."

Christophe Galtier a commenté hier en conférence de presse la démission de Marcelo Bielsa.

"On ne sait pas exactement les raisons. Monsieur Bielsa décide de démissionner pour X raisons. Je n'aime pas la manière ni le timing. Est-ce un manque de respect ? Ce que je sais, c'est qu'il était adoré des supporteurs marseillais et des gens qui suivent l'OM comme certains de ma famille. Ils peuvent avoir le sentiment d'une trahison. Un départ, cela se prépare, mais Monsieur Bielsa a beaucoup plus d'expérience et de vécu que nous... Son surnom, El Loco, il le porte bien !"

Vainqueur au Vélodrome avant-hier comme la saison passée, l'ancien Vert et actuel entraîneur de Caen Patrice Garande évoque également le cas Bielsa dans la dernière édition de la Pravda.

"En revenant à la Charte la seconde année, il lui suffit de verser 234 000 euros pour retrouver sa liberté au cas où son président refuserait sa démission. Ce serait machiavélique. Il n'a rien révolutionné, car on pratiquait déjà le marquage individuel quand je jouais à Auxerre. C'est surtout une grosse perte pour l'OM, son départ va laisser des traces et rappelle que l'institution doit rester au-dessus de tout, des joueurs et des entraîneurs. Je pense donc plus à l'OM qu'à Bielsa. Mais il a tout de même transformé Marseille en machine de guerre sur ses six premiers mois. C'était très impressionnant et ça correspondait à l'identité de jeu du club. C'est pour ça qu'il était adulé. Il n'avait pas la même philosophie de jeu que Laurent Blanc. Cela offrait de vraies oppositions de style entre le PSG et l'OM, comme le Real et le Barça en Espagne."

Expulsé ce soir au Stadium de Toulouse, Christophe Galtier a tenu à faire son mea culpa en conférence de presse.

"J'ai eu peur, point à la ligne. Après, il y a le geste défensif, il y a où je suis placé moi sur le terrain avec un décalage - il y a une pente assez importante - il y a la vitesse. Je vois la faute, je dirais "la faute"... La peur m'a fait réagir mais je ne dois pas réagir. Je suis allé m'excuser auprès du corps arbitral. Non pas m'excuser mais dire simplement que mon exclusion du banc est fort logique. En tant qu'entraîneur, éducateur, on se doit d'être exemplaire. Sur ce coup-là, même si j'ai eu très peur pour Loïc, sachant ses antécédents et ses blessures au niveau des genoux, j'ai perdu le contrôle. C'est une très mauvaise réaction de ma part. L'arbitre a eu raison de me sortir du banc. Je vais être convoqué à la commission de discipline et je m'expliquerai. Je dirai exacetement ce que je viens de vous dire. Je dirai aussi que mon attitude n'est pas celle d'un entraîneur, d'un éducateur. Quelles que soient les circonstances, on doit se maîtriser."

Aubame a été le grand artisan de la victoire (2-0) du Borussia Dortmund contre le Chemnitzer Football Club (National) cet après-midi en Coupe d'Allemagne. Après avoir ouvert le score d'un magnifique coup de tête, PEA a servi un caviar à Henrikh Mkhitaryan sur le second but au sortir d'une accélération fulgurante plein axe. Tu nous manques Pierre-Emerick !

C'est sur le même score que Mevlut Erding et Allan Saint-Maximin se sont imposés sur le terrain de Hesse-Cassel (CFA) pour leur premier match officiel sous les couleurs de Hanovre. Titulaire, Mev a été remplacé à la 82e. ASM a joué la dernière demi-heure. Aucun des deux n'est impliqué dans les buts.

Lors de la quatrième journée du championnat suisse, Yoric Ravet a ouvert le score au bout de 25 secondes de jeu hier contre Lugano, atomisé 6-1 par le Grasshopper Zurich. Pour rappel, l'ancien attaquant stéphanois avait déjà scoré il y a trois semaines contre le FC Thoune.

Alors qu'ils avaient ouvert le score d'un divin coup de tête à la 18e minute sur un corner de Romain Hamouma, les Verts se sont inclinés 2-1 à Toulouse sur deux coups francs directs signés Martin Braithwaite (26') et Wissam Ben Yedder (53'). Le TFC a fini la rencontre à dix suite à un attentat d'Aleksandar Pesic sur Loïc Perrin. Ce fait de jeu de la 87e minute a entraîné l'expulsion des deux entraîneurs : Galette pour être entré sur le terrain en menaçant de la main l'attaquant serbe, Arribagé pour avoir contesté la sanction.

Le beffroi d’Arras participe actuellement au concours du "Monument préféré des Français", qui fera l’objet d’une émission diffusée sur France 2 et animée par Stéphane Bern. Sur le site Lensois, le maire du chef lieu du Pas-de-Calais Frédéric Leturque se réjouit de pouvoir compter sur le soutien de Benoît Assou-Ekotto. 

"Le vote pour le beffroi peut s’effectuer jusqu’au 18 août. Je pense que nous avons toutes chances. Nous sommes fiers de notre beffroi. Le beffroi, c’est le symbole de la démocratie dans les villes nordistes. On accueille déjà un million de touristes, je suis sûr qu’en gagnant ce concours, cela peut exploser. Benoît Assou-Ekotto, désormais à Saint-Etienne, ne manque pas de soutenir la cause sur les réseaux sociaux. Il a fait ça spontanément, c’est quelqu’un de très sympathique, de Saint-Nicolas et qui est très attaché à la région d’Arras."

Pour rappel, l'international camerounais des Verts y est né le 24 mars 1984.

Dans la dernière édition du Journal du Dimanche, Bernard Caïazzo se félicite du partenariat entre l'ASSE et le Coq Sportif.

"Il a y a quelques mois, j'étais à Dortmund et un des responsables m'a dit : "Si vous n'êtes pas le premier ou le deuxième club du pays, cela ne sert à rien de rester chez Adidas ou chez Nike. Il vaut mieux être le numéro un d'une autre marque". Les propositions financières du Coq étaient largement supérieures à Nike et Adidas. Mais surtout on a trouvé une bonne distribution et une excellente réactivité. La fête organisée pour le lancement du maillot, on n'avait jamais vu ça ! Evidemment, il y a aussi un aspect historique, Saint-Etienne est très attaché aux valeurs passées du club, même s'il faut être tourné vers le futur."

Comme le rappelle Opta, Sainté reste sur 3 succès lors de l'ouverture de la Ligue 1 lorsqu'il a joué à l'extérieur : 2-1 à Bordeaux en 2011/12 (csc de Ciani et but d'Aubame), 1-0 à Ajaccio en 2013/14 (but de Brandao) et 2-0 à Guingamp en 2014/15 (doublé d'Erding).

Mais ce ne sera pas évident de faire le quatre à la suite pour les Verts ! Toulouse n’a perdu aucune de ses 6 dernières confrontations en L1 face à l'ASSE  (3 victoires, 3 nuls), sa dernière défaite remontant au 12 février 2012 au Stadium (0-1, but d'Aubame). Comme le souligne l'agence de statistiques sportives, Toulouse n'a perdu qu'un seul de ses 14 matches d'ouverture de Ligue 1 joués à domicile (7 succès, 6 nuls), c'était contre Bastia (0-1) le 29 juillet 2000. 

Et si Nolan Roux offrait la victoire à Sainté ? L'ancien Dogue a marqué lors de ses 3 derniers matches face à Toulouse en Ligue 1 (3 buts). C'est au Stadium qu'il a d'ailleurs débuté dans l'élite (avec Brest le 7 août 2010). Un pion de KMP semble plus improbable : il n’a jamais marqué en 13 matches de Ligue 1 face à Toulouse, soit l’équipe qui lui résiste le plus !

Resté sur le banc de Swansea hier contre Chelsea, Franck Tabanou s'est confié avant ce match à France Football. Extraits.

"On s’entraîne et on joue sur des pelouses exceptionnelles, on va disputer des rencontres contre des équipes extraordinaires. Je pense que c’est un kiff pour tous les joueurs. À nous de prendre le maximum de plaisir tout en ayant des résultats. L'Angleterre et la France, c’est différent. Ici c’est un niveau au-dessus. Surtout par rapport à leur mode de fonctionnement, leur méthode de travail. Au niveau des entraînements, ils laissent beaucoup plus de libertés aux joueurs, on est vachement autonomes. A l’entraînement, on sent que c’est un très haut niveau et que Swansea n’a pas terminé huitième pour rien l’an passé. Rien que les infrastructures, c’est exceptionnel.

La Premier League est le meilleur Championnat. Swansea s’était manifesté dès le mois de janvier dernier mais ça n’avait pas pu se faire pour différentes raisons. Dès qu’ils sont revenus à la charge au mois de mai, je n’ai pas hésité. Saint-Étienne avait compris mon envie d’y aller. J’étais très heureux chez les Verts, pour moi, ça restera toujours particulier. Mais il y a des occasions qu’on ne peut pas refuser. C’est un tremplin. Ceux qui connaissent le foot le savent. Je peux vous dire qu’il y a du haut niveau. Et je sais très bien que si je veux avancer, ça passera par de très bonnes performances avec eux, j’ai envie de franchir des paliers.

Plus on est dans un bon championnat, mieux c’est. Je ne sais pas si je serais allé en équipe de France en restant à Saint-Étienne. Maintenant, le fait de jouer contre des grosses équipes, d’être observé médiatiquement, c’est un point en plus et ce n’est pas négligeable. Pour moi, Swansea est un bon club. Si André Ayew l’a rejoint en étant libre, c’est qu’il y a une raison. On fera les comptes à la fin. On va se frotter aux meilleurs, il n’y aura que des gros matches. C’est ce que je suis venu chercher ici.

D’année en année, la Premier League prend encore plus de volume. Beaucoup de joueurs veulent venir. Forcément, il y a des moyens supplémentaires. Regardez les infrastructures, c’est au-dessus. Et encore, on n’est que chez le huitième de Premier League. Le salaire a bien sûr été aussi un argument. bien sûr. C’est un gagne-pain. Je vais prendre un exemple : si un mec travaille chez Darty et qu’il y a un autre Darty en face qui l’appelle et qui le paye trois fois plus, il va faire ses valises. C’est la même chose. Ce n’est pas négligeable. En plus d’avoir de l’argent, c’est compétitif. Les deux sont liés et c’est parfait pour un joueur de foot.

Dans la dernière édition de la Pravda, l'ancien milieu de terrain stépahnois Bernard Pardo complimente Galette avant d'évoquer ses mises au vert agitées lors de ses folles années brestoises.

"Christophe Galtier fait un super travail à Saint-Etienne, mais c'est limité. A un moment donné, on sait pertinemment que s'il veut passer un cap, il faut recruter un peu plus haut, prendre deux ou trois très bons joueurs qui vont tirer le groupe vers le haut. Pourtant là-bas ils ont tout, un stade, un public... J'ai joué là-bas et on avait d'ailleurs établi le record d'affluence en D2, contre Le Puy, avec plus de 42 000 spectateurs. C'était impressionnant !

(...)

Un jour je suis avec Joël Henry dans la chambre, au vert, la veille d'un match avec le Stade Brestois. On n'aimait pas trop ça, nous, les mises au vert. Donc on se demandait ce qu'on allait pouvoir faire le soir. "Jo, bouge pas, je m'en occupe." Je prends le téléphone et j'appelle deux filles. Je raccroche et je lui dis : "Il y a deux filles qui arrivent." Là, on est tellement content qu'on se met à sauter de joie sur le lit. Et on casse le lit ! Finalement, les filles ne sont pas venues parce que le gardien de l'hôtel ne les a pas laissées entrer. Mais le lendemain, va expliquer pourquoi on a cassé le lit... Comme le gardien disait qu'il avait vu deux filles venir, ils en ont connclu qu'on avait cassé le lit avec les filles. Du coup Joël s'est retrouvé en tribunes et moi remplaçant. Alors qu'on n'avait rien fait... Il ne nous ont jamais crus !"

Meilleur buteur de l'histoire de l'ASSE, Hervé Revelli évoque le jeu réaliste mais peu spectaculaire des Verts dans la dernière édition de la Pravda.

"L'équipe joue avec les moyens du bord et ça fait quand même trois ans de suite qu'ele nous ramène en Coupe d'Europe. Maintenant, c'est vrai qu'après avoir patienté, les gens ont envie de voir autre chose. Ce n'est pas une question d'état d'esprit collectif ou de volonté de l'entraîneur. S'il pouvait faire mieux jouer son équipe, Christophe Galtier le ferait. Le spectacle demane des moyens. Les joueurs de football se révélant très chers, Saint-Etienne ne peut pas se les payer. Le spectacle offert est donc à son niveau. Les Verts ne peuvent rien y faire."

Après avoir évoqué la réception des Verts le 3 aôut dans La Dépêche du Midi et le 4 août sur Sud Radio, l'entraîneur touousain Dominique Arribagé en remet une couche dans Le Progrès du jour. Extraits.

"Je ne crains pas que l'on soit moins en forme que les Verts, qui ont déjà deux matches de compétition dans les jambes. Par expérience, moi qui ai connu en tant que joueur ces matches qualificatifs à la coupe d’Europe, cela ne change pas vraiment la donne. Je n’en tiens pas compte dans la façon de préparer mes joueurs. La part d’incertitude du premier match est tellement grande qu’il ne faut pas trop cogiter. La lourde défaite contre Augsbourg lors du dernier match de préparation, ça nous a donné mal à la tête. Mais ça remet tout le monde sous pression, que ce soit dans le groupe ou le staff. On a tiré la sonnette d’alarme et ce sera peut-être un mal pour un bien. 

L’ASSE est fidèle à ses principes : un club stable avec de bons résultats. C’est un groupe qui compte beaucoup de qualités. Ils sont très costauds défensivement avec des joueurs capables de faire la différence devant. Même si leur système change dans la préparation, ça reste un groupe complet, une machine bien huilée… Je ne cherche pas à m'adapter à ce système car Christophe Galtier peut le changer. Je ne m’attends à rien en termes de système, ça m’est égal. On connaît les éventualités, on se prépare donc en se focalisant sur nous-même. Leur équipe est supérieure à la nôtre, on va devoir se mettre à leur niveau pour espérer les battre."

Alors que son nouveau coéquipier Franck Tabanou est resté sur le banc, Bafé Gomis a grandement contribué au bon match nul 2-2 de Swansea sur le terrain du champion Chelsea cet après-midi. Impliqué sur la première égalisation de son équipe, l'ancien attaquant stéphanois a été à l'origine et à la conclusion de la seconde : après avoir provoqué l'expulsion de Thibault Courtois, il s'est fait justice en transformant son péno d'un parfait contrepied.

Cette première journée de Premier League a également été marquée par l'entrée en jeu à la (vilaine) 69e minute de Max Gradel à Bournemouth (défait 0-1 à domicile par Aston Villa) mais aussi par les débuts réussis de Yohan Benalouane à Leicester, anecdotique leader du championnat anglais ce soir suite à sa victoire 4-2 contre Sunderland.

Les deux équipes U17 de l'ASSE ont commencé leur préparation par une victoire convaincante cet après-midi à l'Etrat.

Menés 0-1 à la pause, les U17 régionaux de Mickaël Pontal ont battu les U17 nationaux de Clermont Foot grâce à un doublé de Zinédine Touati et un but de Kellian Mersel.

Les U17 nationaux de Gilles Rodriguez et Lionel Vaillant se sont imposés 4-1 face à Montferrand grâce à deux passes décisives de leur recrue Charles Abi, récemment appelé en équipe de France U16. Elias Achouri a ouvert le score sur penalty. Les visiteurs ont égalisé mais Gabay Allaigre a redonné l'avantage aux Verts. Naïs Djouahra puis Francis Ménétrieux ont corsé l'addition.

Le onze de départ : Bouallak - Cali, Fofana, Halaimia, Etchebar - Baumel, Valbon - Achouri, Diomandé - Djouhara - Allaigre.

Arrivé à l'ASSE en début de semaine, le milieu offensif lituanien Dovydas Virkšas (18 ans) s'est entraîné avec l'équipe réserve. Mais c'est avec les U19 qu'il a joué (une mi-temps) son premier match sous les couleurs stéphanoises en fin d'après-midi, à l'occasion d'un match nul et vierge amical contre Clermont Foot à l'Etrat.

Séduisants en première période et laborieux après la pause, les protégés de Jean-Philippe Primard ont eu leur plus grosse occasion dès la deuxième minute de jeu, quand Dylan Chambost a raté un penalty obtenu par Arnaud Nordin.

La compo : Vermot (Blachon) - Vogel (Goncalves), Kashale (Gomis), Pétrot (Mahiddine), Rahmani - Martin-Pichon (Camara), Chambost (Virksas), Rocha (Bon) - Nordin, Aulagnier (Pesqué), R.N. (Dutreive puis Lubino)

Les U19 stéphanois joueront leur prochain match de préparation contre l'équipe réserve de Bourg-Péronnas le mercredi 12 août à Chasse-sur-Rhône.

Galette a retenu un groupe de 19 joueurs pour le premier match de L1 de la saison des Verts, demain à 17H00 au Satdium de Toulouse. Touché à la cheville selon Le Progrès, Mouss a dû déclarer forfait.

Ruffier, Moulin - Théophile-Catherine, Clerc, Perrin, Pogba, Assou-Ekotto, Brison, Polomat - Clément, Lemoine, Diomandé, Pajot, Corgnet - Hamouma, Bamba, Mollo, Monnet-Paquet, Roux.

Sous la pluie et sous les yeux des envoyés spéciaux potonautes thomas99, vince42 et Benjis, la réserve clermontoise s'est imposée 2-0 contre son homologue stéphanoise cet après-midi à l'Etrat. Idriss Saadi a ouvert le score sur pénalty en première période avant de perdre un duel face à Anthony Maisonnial. Dominateurs et plus matures grâce à leur neuf pros, les Auvergnats ont logiquement fait le break en seconde mi-temps.

La compo : Maisonnial - Maïga (Mendy), Nyemeck (Pétrot), Durieu (Kashale), Malumandsoko (Boumali) - Souici (Madianga), Suljic (Zidane) - Mellot (Pierre-Gabriel), Bangoura (Assaf), Macalou (Gattier) - Saint-Louis (Roussey)

La réaction de Bernard David, co-entraîneur avec Julien Sablé : "On a eu beaucoup de mal techniquement, Clermont était supérieur et plus mûr. On a souffert, ce match va nous faire du bien pour l'avenir, il nous montre tout le travail qui reste à faire, notamment dans le domaine technique. On jouera notre dernier match de préparation à Thiers vendredi prochain à 18h00, contre une équipe qu'on retrouvera en championnat, qui démarre le dimanche 23 août à 15h00 chez nous contre Cournon."

Le péno d'Idriss a été immortalisé par Benjis :

Il est pourtant le 75e joueur à avoir rejoint notre page Mortels Transferts, qui recense toutes les rumeurs plus ou moins foireuses relatives au mercato estival stéphanois. Selon le quotidien roumain Gazeta Sporturilor, l'ASSE négocie actuellement avec Târgu Mures pour débaucher l'avant-centre Mircea Axente, auteur d'une jolie roulette sur l'ouverture du score roumaine jeudi soir à Geoffroy-Guichard. Les Verts auraient proposé 200 000 euros contre un prêt et 600 000 euros contre un transfert. 

Il est très costaud. Il est défenseur central. Il est sénégalais. Sa saison dernière a été un peu perturbée par les blessures. Mais Sané pas Sall ! Alors que Mouss est revenu en forme, claquant même dès son premier match de préparation avec les Verts, son compatriote Lamine est encore aux soins. Selon le quotidien Sud Ouest, le cerbère bordelais a même subi la semaine dernière une athroscopie pour être débarrassé des morceaux de cartilage qui parasitaient son genou droit. D'après le Doc des Girondins, il sera encore indisponible au moins deux semaines et sera donc forfait pour le déplacement à Geoffroy-Guichard programmé le samedi 15 août à 17h00.

Loïc Perrin, qui a fêté hier ses 30 ans, se confie aujourd'hui dans La Dépêche du Midi avant d'affronter demain le TFC au Stadium. Extraits.

"Les dirigeants sont parvenus à conserver l'ossature de l'équipe et notamment le coach. Pour la stabilité du club, c'est une très bonne nouvelle. Mais quand on perd son meilleur buteur, on ne peut pas dire qu'on ne s'affaiblit pas. J'espère néanmoins que ceux qui remplaceront Max seront aussi performants que lui. Il s'est révélé l'an dernier et peut-être que d'autres feront de même cette année. Chaque intersaison, plusieurs éléments nous quittent pour rejoindre des clubs plus huppés. Je pense à Aubame, Faouzi Ghoulam, Kurt Zouma... Et malgré tout, on réussit à faire de belles saisons. Pourquoi ça ne serait pas le cas cette année ? Chaque année, l'objectif est de faire aussi bien que la saison précédente. On sait cependant que le plus dur est de confirmer. Si on terminait à la 5e place, on serait donc satisfait.

Ici, les gens rêvent de la coupe d'Europe. Les supporters sont donc encore plus motivés pour ces matches ce qui donne une ambiance extraordinaire.  Je n'ai jamais émis le souhait de partir de Saint-Étienne. Je suis très bien ici. Je prends énormément de plaisir sur le terrain, nous obtenons de bons résultats… J'ai toujours dit que si je devais quitter le club se serait pour intégrer une équipe d'un niveau supérieur, relever un nouveau challenge. C'est vrai qu'il y a eu des contacts avec Arsenal cet hiver et si un club de ce standing veut me recruter, c'est compliqué de refuser sa proposition. Je sais que Didier Deschamps a toujours un œil sur moi. Mais je n'en fais pas une fixation. Il y a beaucoup de monde devant moi mais on ne sait pas toujours ce qu'il peut se passer dans le foot.ça peut aller vite, je me tiens donc prêt !

Toulouse nous a pris quatre points sur six la saison dernière mais nous ne sommes pas revanchards. Les saisons se suivent mais ne se ressemblent pas… Il est vrai que le TFC est une équipe qui ne nous réussit pas, difficile à bouger. Mais j'espère que la roue va bientôt tourner, dès demain peut-être. Je ne crains aucun joueur en particulier. Le TFC possède un bel effectif. C'est une équipe qui joue au ballon et qui est dangereuse. La saison dernière a été compliquée mais je le répète : les saisons se suivent mais ne se ressemblent pas. On commence à avoir l'habitude d'enchaîner les matches le jeudi et le dimanche et généralement on gère bien ces rencontres. Là, c'est peut-être différent car c'est le début de la saison, on risque de jouer sous une forte chaleur… Oui, je pense qu'on sera un peu plus fatigué que les Toulousains."

France 3 a diffusé hier soir en prime time une émission sur la folie des années 70. L'Ange Vert y a fait un passage remarqué, à re(voir) sur pluzz à partir de 1:29:35.

"Saint-Etienne faisait souvent des tournées en Afrique l'hiver. Là-bas on était très connu et on était invité à chaque fois. On a été dans le même hôtel que Bob Marley et ses musiciens. On a quelques souvenirs dans l'hôtel, il jouait au foot. Avec quelques joueurs on est allé voir le concert. Il a donné deux concerts, la veille du match et en même temps que notre match. On entendait la musique, c'était assez fabuleux. Le football doit être un spectacle comme la musique. Quand on entre sur le terrain, c'est comme un musicien qui entre sur une scène, c'est un peu la même chose. Tous les supporters sont debout derrière les buts, très serrés. Je me souviens, c'étaient des vagues. C'était assez impressionnant quand on était sur le terrain.

C'était la soirée européenne avec Saint-Etienne. Tout le monde regardait, toute la France était derrière les Verts. Lors de la finale de la Coupe contre le Bayern, deux fois on tire sur la barre. Les poteaux étaient carrés, le ballon est ressorti. Si les poteaux avaient été ronds, je pense qu'il serait rentré. C'est ce que tout le monde avait dit. A notre retour de Glasgow, on a descendu les Champs Elysées, c'était de la folie. Ce qui se passe autour de l'équipe et après autour de moi, le plus jeune, avec les cheveux longs… En fait je suis juste un jeune de cette époque-là. C'est vrai que j'avais une sacrée coupe à l'époque ! (rires) Mais la chanson "Le petit Rocheteau", franchement, je m'en serais bien passé." 

Selon la dernière édition du Progrès, Bahebeck est attendu lundi à l'Etrat. "J’ai eu Jean-Christophe au téléphone, Il a une réelle envie de s’imposer, de bousculer la hiérarchie" a déclaré Galette. "J’ai aussi eu Laurent Blanc et Jean-Louis Gasset. Chaque fois qu’ils ont fait appel à Bahebeck, il a répondu présent. C’est un profil qui me plaît. Il est polyvalent, travaille avec les meilleurs attaquants du championnat."

Prêté par le QSG, l'attaquant passé par Troyes et Valenciennes devarit être accompagné par Neal Maupay. La Pravda du jour assure que l'ASSE va débourser 500 000 euros pour racheter les deux dernières années de contrat de l'Aiglon. Mais ces deux renforts offensifs ne cloront pas le mercato stéphanois. "Quatre joueurs, ce serait parfait" a en effet glissé Galette.

Reste à savoir si l'entraîneut stéphanois inclut Erin Pinheiro dans les deux restants. Le milieu de terrain capverdien, qui s'est déjà entraîné plusieurs fois avec le groupe pro dès la saison dernière, devrait signer prochainement son premier contrat professionnel avec les Verts. 

Kevin Mirallas (27 ans) a prolongé aujourd'hui son contrat avec Everton jusqu'en 2018. L'ancien attaquant stéphanois a claqué 29 pions en 110 matches sous le maillot des Toffees depuis qu'il a rejoint les bords de la Mersey le 19 août 2012.

Journaliste mode à L’Express Styles depuis 2011, Mathilde Laurelli a établi pour Eurosport son classement des maillots "domicile" les plus élégants de la nouvelle saison. Le premier est évidemment le vert !

"Le plus : Seul modèle de la saison à être fabriqué en France, ce maillot d’inspiration vintage n’en reste pas moins moderne avec sa coupe parfaite et son col doté d’un fin liseré tricolore. Cocorico ! Le moins : Un peu large sur les flancs, sans doute pour permettre une meilleure aération latérale."

Remettant en place Chicken Little, l'ASSE a tenu aujourd'hui à clore le mauvais feuilleton du mercato estival stéphanois dans un communiqué paru sur le site officiel.

"Après avoir conclu un accord avec Bournemouth, l’AS Saint-Etienne a transmis, dans les délais, les éléments nécessaires à la délivrance du certificat international de transfert. Néanmoins, le club regrette que Max-Alain Gradel ait choisi ces derniers jours la voie de la polémique dans le seul but de se soustraire au remboursement d’une avance sur salaire qui lui a été accordée, la saison dernière, afin qu’il puisse financer un important projet immobilier en Côte d’Ivoire.

Confronté aux exigences parfois déraisonnées du joueur qui avait prolongé, en septembre 2014, son contrat avec l’ASSE jusqu’en 2017, le Directoire a consenti des efforts importants pour répondre à ses souhaits. En mai dernier, le joueur avait d’ailleurs évoqué le soi-disant manque d’ambition de l’ASSE, qualifiée en UEFA Europa League pour la troisième année consécutive, tout en ouvrant des discussions avec le club anglais, promu en Premier League, sans informer l’ASSE comme l’exige pourtant le règlement de l’UEFA. 

Contrairement à ce que Max-Alain Gradel a récemment laissé entendre, ce n’est pas le mode de gouvernance de l’ASSE qui a retardé son transfert à Bournemouth mais bien ses revendications inconsidérées. Désormais, tout est en ordre, aussi bien avec le club anglais qu’avec Max-Alain Gradel. Des quatre années passées par l'attaquant sous le maillot vert, l’ASSE retiendra l’image d’un joueur talentueux et souriant plutôt que ses inutiles déclarations à la presse."