inconnuvert a écrit : ↑Aujourd’hui, 17:35
Faiseur de Tresses a écrit : ↑Aujourd’hui, 17:33
Je comprendrai jamais ces études de sociologie qui pensent extrapoler quoi que ce soit d'enquêtes minimes avec un traitement statistique bancal voire absent... Non mais 14 pélos sur nos milliers de supporters des deux tribunes, sérieux ?
J'ai pensé la même chose que toi.
Ça vaut mon sondage WhatsApp sur notre coach
Vous n'avez pas fait l'effort de parcourir le travail de Yann Huguenin. Il s'explique sur sa méthodologie.
Méthode :
Le choix des entretiens
Ce travail se base sur la réalisation de quatorze entretiens semi-directifs avec des supporter-rices du club de l’AS Saint-Etienne, conduits entre mars et juin 2024. Le contexte temporel et géographique, au sens de l’équipe supportée, est donc limité. Si cela doit bien sûr être pris en
compte dans l’interprétation des données, l’objectif de ce mémoire n’en reste pas moins de ne pas limiter les résultats obtenus à ce seul contexte mais de leur donner « une portée générale ».
Les entretiens sociologiques permettent en effet, à l’inverse des méthodes quantitatives, « la
mise en évidence de processus » et l’identification « de mondes de références de groupes sociaux ou de catégories de personnes précisément identifiées », ici les supporter-rices defootball, qui dépassent les simples cas individuels, partant du principe que « chaque individu
est porteur de la culture et des sous-cultures auxquelles il appartient et en est représentatif ».Comme l’explique Stéphane Beaud, l’idée n’est pas de faire reposer « l’administration de la preuve […] sur un raisonnement de type quantitatif où l’on fait jouer à l’entretien le seul rôle
de pourvoyeur de données quantifiables », mais « de faire apparaître la cohérence d’attitudes et de conduites sociales, en inscrivant celles-ci dans une histoire ou une trajectoire à la fois personnelle et collective ».