Tu prêtes des intentions à Parasar là.Keiran a écrit : ↑27 oct. 2025, 14:14C'est bien là où je veux en venir : pour toi gagner = finalité. Bien jouer = cerise sur le gâteauParasar a écrit : ↑27 oct. 2025, 11:53J'ai fait le lien entre pragmatisme et esprit de compétition. Je pars du principe qu'il n'y a qu'un objectif au dessus de la pile, c'est gagner. C'est la performance, donc le pragmatisme pour moi doit servir cet objectif là. Le reste n'est que de la littérature selon moi. Si en plus de gagner, on est beau à voir, ça sera la cerise sur le gâteau. Mais le plus important c'est le gâteau, pas la cerise.Keiran a écrit : ↑27 oct. 2025, 11:17 NDS : l'échec de la mise en place d'une identité de jeu par Horneland lui coûtera sa place c'est certain. Y renoncer, aussi.
Parasar : tout dépend de ce que tu mets en haut de la pile des priorités et donc qu'est-ce qui devient pragmatique.
Si c'est "gagner" alors la fin justifie les moyens, pourquoi pas. Deschamps et Mourinho, entre autres, ont réussi avec cette philosophie.
Si c'est "jouer offensif avec une identité de jeu forte" car tu estimes que c'est la condition préalable à la réussite (sur le terrain et "dans les cœurs") alors le pragmatisme c'est d'insister à installer le jeu que tu souhaites mettre en place.
Pour Kilmer : jouer bien en soulevant les foules = finalité
Et c'est ok.
C'est une vision différente du sport et de la compétition. Est-ce que bien jouer apporte la victoire ? Est-ce que c'est secondaire et seule la victoire compte et donc il fait optimiser ses chances et réduire le risque ?
Tu es plus Gerd Muller que Johan Cruyff, tu es plus Catenaccio que Football Total, j'ai aucun problème avec ça, personnellement ces deux football me fascinent même si j'en préfère un à l'autre.
Mais pour Kilmer, il y a autre chose à chercher. Ce n'est pas une négation de la compétition, c'est une exigence supplémentaire. Pas question d'être là Grèce de 2004 ou le Nancy de Jean Fernandez. La conviction que toute les victoires ne se valent pas.
J'ai beaucoup de respect pour ça, c'est jouer en mode difficile par contre.
Et surtout, vous posez ça comme si vous aviez la certitude absolue que l'approche tactique actuelle représente l'avenir du football. Une approche capable de nous amener au top3 français ou à un titre européen (et oui on se compare au Barça de Cruyff..)
Perso, une approche tactique brillante, elle doit réussir 2 choses :
- obtenir des résultats avec des joueurs lambdas : raté l'an dernier
- performer avec des joueurs adaptés à sa division et choisis par le coach : raté après 1/3 de championnat
Ces ambitions de beau jeu c'est du "bullshit" comme ils disent là-bas. Surtout que c'est complètement subjectif.
