OFFICIEL : Kilmer Sports, unique actionnaire, Ivan Gazidis Président de l'ASSE

Discussion générale sur l'ASSE

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al bundy
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Re: OFFICIEL : Kilmer Sports, unique actionnaire, Ivan Gazidis Président de l'ASSE

Message par al bundy »

ozo a écrit : 21 mai 2025, 14:11
Coach-Mic a écrit : 21 mai 2025, 10:56
Je ne suis pas surpris par leur méthodologie. C'est une approche rationnelle comme pour toute entreprise qui serait " en redressement". Ils ont d'abord souhaité rééquilibrer les comptes de l'entreprise en encadrant la masse salariale correspond aux revenus réél du club. Leur priorité avant une montée en puissance progressive était de limiter la masse salariale a environ 20/25 millions d'euros. Ce qui correspond a environ 15 pros a environ 50 K + 4 ou 5 neopros + les salariés du club.
Le budget achat de joueurs n'étant pas un problème s'il augmente les actifs du clubs. L'achat vente permettant d'acheter et vendre, tout en équilibrant les comptes d'un déficit structurel contenu.
Acheter des jeunes joueurs même très cher n'est absolument pas un problème si tant est que le salaire rentre dans le salary cap. On s'en apercevra rapidement.
Vous verrez qu'on va recruter des très bons jeunes type Noé le Breton.
Le step by step est a comprendre que seul la coupe d'Europe permet de franchir un palier financier mais la plupart des clubs tente un coup de poker. Il y a des clubs moyens avec une masse salariale a 40 millions d'euros. Cette année hors vente joueurs, les revenus pour un non européen sera de 15 millions max si on enlève les droits TV comme le souhaite la DNCG.
La vente d'amoughou va nous permettre de présenter des comptes équilibrés sans budgéter de ventes futures ni d'apport.
Pour moi c'est limpide et logique.
Entièrement d’accord avec ton analyse, Coach Mic. C’est effectivement une stratégie rationnelle, presque classique, de la part d’un investisseur qui reprend une entreprise (ou ici un club) en difficulté : assainir les comptes, maîtriser la masse salariale, et reconstruire des actifs.

Et j’ajouterais un point qui me semble fondamental : pour nous, supporters, une descente en L2 est une catastrophe sportive et émotionnelle, mais pour eux, ce n’est pas incompatible avec leur logique de reconstruction. Bien sûr qu’ils ne l’ont pas souhaitée – descendre dévalorise les actifs, réduit les droits TV, etc. – mais leur modèle n’est pas basé sur une montée immédiate coûte que coûte.

Ils partent d’un club exsangue financièrement, sans joueurs valorisables, et leur but, c’est de reconstituer une base d’actifs en valorisant des jeunes, tout en maîtrisant les charges. Si dans ce processus, tu descends mais tu ressors avec 2 ou 3 joueurs revendables à plusieurs millions, tu as fait avancer ton projet.

C’est frustrant, évidemment. Mais dans leur logique, le risque sportif est un levier de construction économique, pas une fin en soi à court terme. Ils ne sont pas là pour "jouer la montée" à coups de chèques, ils sont là pour structurer un modèle pérenne.

Et comme tu le dis très justement : le "salary cap" est la vraie clef. Ils peuvent mettre 5M ou 10M sur un jeune si son salaire est compatible. Le jour où on recrute un profil à la Noé Le Breton, beaucoup comprendront que l’objectif n’est pas d’économiser à tout prix, mais de construire un effectif équilibré en valeur et en potentiel.

L’achat-vente est une brique du modèle, pas un signe d’opportunisme court-termiste. Et avec une DNCG qui serre la vis (droits TV flous, revenus incertains), le seul moyen d’avoir un club qui tient debout, c’est d’arrêter les paris à perte.

C’est long, c’est frustrant, mais c’est cohérent.
Ça a du sens, mais c'est comme si un restaurateur perdait une étoile ou une entreprise une certification quo fait référence dans son secteur : ça devient plus dur d'attirer les talents.
Arrêter de tout mettre sur l'émotionnel des supporters, je suis preneur d'arguments solides sur la faiblesse incidence de la descente sur l'attractivité du club et d'un point de vue économique autres que les droits télé ( valo des joueurs, billetterie, sponsoring...) sans parler des coûts d'opportunités manquées. Dans le meilleur des cas, si on est de retour en ligue 1 les clubs en difficulté auront eu une année pour se redresser, le PFC voir Strasbourg auront monté en puissance ...
Moi c'est al bundy et non Al_Bundy l'usurpateur !
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Re: OFFICIEL : Kilmer Sports, unique actionnaire, Ivan Gazidis Président de l'ASSE

Message par ozo »

al bundy a écrit : 21 mai 2025, 14:25
Ce qui critique ou ont des doutes sur KSV sont des émotionnels et les autres sont des rationnels ?

Pour le moment, hormis la fortune de Tanenbaum, rien n'est factuel dans l'argumentaire de Wert et c'est surtout des supputations. Même la compétence de Gazidis and co peuvent relever pour le moment du fantasme..

Pour le moment il n'y a eu aucun progression visible dans le club . Et oui il est trop tôt pour tirer des conclusions voir condamner KSV.

Donc on peut à la fois être circonspect voir critique sur l'action (ou l'inaction) et les résultats de KSV sans pour autant les condamner.

Pour moi Wert n'est pas plus rationnel (sur le fond) que les autres.
Je te rejoins sur une chose essentielle : il est tout à fait légitime d’être critique ou circonspect vis-à-vis de KSV aujourd’hui, vu qu’il y a encore peu de résultats visibles sportivement. Et tu as raison : être dans l’attente ou la prudence, ce n’est pas être "émotionnel" ou irrationnel.

Mais je pense qu’il faut distinguer deux choses :
être critique du projet ou de ses effets visibles à ce stade,
et
interpréter les intentions des dirigeants comme étant uniquement court-termistes ou motivées par l’appât du gain.

C’est là que je trouve qu’il y a une différence dans les approches. Quand certains disent "ils sont là juste pour faire du fric et s’en foutent du club", là on est effectivement dans un postulat d’intention sans éléments solides à ce stade. C’est sur ce point que j’interviens, pas pour dire que les critiques sont interdites, mais pour dire qu’on ne peut pas encore conclure à une logique opportuniste ou toxique.

Concernant les éléments "factuels", oui, on a peu de choses encore, mais :

Le passif du club à leur arrivée (pas de joueurs valorisables, situation financière fragile),

La maîtrise très nette de la masse salariale dès le premier exercice (ce qui était vital),

Le recrutement de profils jeunes à valoriser,

La présence de dirigeants comme Gazidis qui, même s’ils doivent encore faire leurs preuves ici, viennent d’environnements très structurés…

… tout cela donne des indices d’une approche à moyen terme, pas de pillage ou de trading pur.

Et pour finir, je ne prétends pas avoir une vérité plus rationnelle que d’autres, je propose une lecture cohérente avec ce que font des fonds d’investissement dans un contexte de redressement. Libre à chacun d’y croire ou pas, mais on peut être critique sans basculer dans le procès d’intention.

Alors oui, c’est encore trop tôt pour tirer des conclusions, mais c’est justement pour ça que je me méfie autant de ceux qui condamnent trop vite que de ceux qui idéaliseraient le projet. Il faut observer, analyser, et ajuster notre jugement au fil des actes.
martien
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Re: OFFICIEL : Kilmer Sports, unique actionnaire, Ivan Gazidis Président de l'ASSE

Message par martien »

encorevert a écrit : 21 mai 2025, 12:42 Je ne sais pas ce qu'a voulu dire Larqué exactement, mais c'est la 1ère fois que je vois un club qui monte en L1 ne pas essayer de surfer sur la dynamique de la montée.
C’est précisément le contraire.
C’est parce qu’on a trop joué la continuité avec l’effectif qui est monté miraculeusement qu’on est redescendus.

Je trouve assez incroyable de nier ça comme tu le fais, alors que de manière factuelle, on a fini la saison avec 8 joueurs de la montée sur le terrain (9 après la blessure de Bernauer contre Toulouse) ! C’est énorme.
ozo
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Re: OFFICIEL : Kilmer Sports, unique actionnaire, Ivan Gazidis Président de l'ASSE

Message par ozo »

encorevert a écrit : 21 mai 2025, 14:41
Cette méthode aurait du sens dans une entreprise classique, mais dans un club de foot considérer le sportif comme un "levier de construction économique" c'est un non sens. Je ne comprends pas comment, en tant que supporter, on puisse se satisfaire d'une telle vision.
Pour le "salary cap" ça a un petit goût de réchauffé.
Je comprends complètement ton point de vue, surtout en tant que supporter. On est tous attachés avant tout au sportif, à l’ADN du club, à l’émotion qu’il procure. Mais justement, dans le cas de l’ASSE aujourd’hui, le sportif ne peut pas être dissocié du contexte économique dans lequel il s’inscrit. Le club sortait de plusieurs années d’errance, avec des finances fragiles, une masse salariale en décalage avec ses revenus, et un effectif quasi sans actifs valorisables. Ça, ce n’est pas du foot business froid, c’est un constat de terrain.

Alors non, le sportif n’est pas mis de côté, il est reconstruit sur des bases saines, ce qui prend forcément du temps. Mais vouloir structurer le club, recruter des joueurs avec une logique de valorisation, tout en maîtrisant les coûts, ce n’est pas ignorer le sportif. C’est justement essayer de poser les fondations pour qu’un projet sportif ambitieux puisse durer.

Et pour le "salary cap", oui, ce n’est pas nouveau, mais c’est la première fois depuis longtemps qu’on voit l’ASSE essayer de le respecter réellement. C’est frustrant à court terme, je te l’accorde, surtout si les résultats ne suivent pas tout de suite. Mais on ne pourra construire ni performance durable ni identité forte sans un minimum de cohérence financière.

En résumé : ça peut sembler sec ou technique, mais l’objectif final reste le même que le nôtre : retrouver un club compétitif, pérenne et fier. On a juste un désaccord sur le chemin pour y arriver.
ozo
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Re: OFFICIEL : Kilmer Sports, unique actionnaire, Ivan Gazidis Président de l'ASSE

Message par ozo »

al bundy a écrit : 21 mai 2025, 14:51
Ça a du sens, mais c'est comme si un restaurateur perdait une étoile ou une entreprise une certification quo fait référence dans son secteur : ça devient plus dur d'attirer les talents.
Arrêter de tout mettre sur l'émotionnel des supporters, je suis preneur d'arguments solides sur la faiblesse incidence de la descente sur l'attractivité du club et d'un point de vue économique autres que les droits télé ( valo des joueurs, billetterie, sponsoring...) sans parler des coûts d'opportunités manquées. Dans le meilleur des cas, si on est de retour en ligue 1 les clubs en difficulté auront eu une année pour se redresser, le PFC voir Strasbourg auront monté en puissance ...
Je suis assez d’accord avec toi : il faut arrêter de tout opposer sur une ligne "émotionnel contre rationnel". On peut être lucide sans être naïf, critique sans tout jeter.

Ce que je pense, c’est que la descente en L2 n’était clairement pas le scénario recherché par les nouveaux dirigeants, mais elle ne remet pas fondamentalement en cause leur approche. Dans une logique de reprise "d’entreprise en redressement", comme disait Coach Mic, leur priorité était de stabiliser le club sur le plan économique, de maîtriser la masse salariale, et de recréer de la valeur dans l’effectif, ce que permet le mercato (achat/revente).

La L2, dans ce contexte, est un contretemps, pas un obstacle insurmontable. Ils semblent la considérer comme une étape dans le processus de reconstruction, pas comme une tragédie à court-circuiter tout. Évidemment, ça a un impact (perte de droits TV, attractivité moindre), mais ça n’invalide pas la méthode, surtout si elle vise à bâtir quelque chose de solide, et pas juste à monter pour redescendre aussitôt.

Donc non, ce n’est pas un "non-sens" de ne pas tout miser sur le sportif immédiat. C’est un choix assumé : reconstruire sur des bases durables, même si cela passe par une année en L2. L’enjeu, maintenant, c’est d’observer comment ils vont réinvestir intelligemment (notamment les plus-values sur les jeunes joueurs) et monter en puissance progressivement. C’est là qu’on pourra vraiment juger la cohérence du projet.
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Re: OFFICIEL : Kilmer Sports, unique actionnaire, Ivan Gazidis Président de l'ASSE

Message par ozo »

martien a écrit : 21 mai 2025, 14:55
encorevert a écrit : 21 mai 2025, 12:42 Je ne sais pas ce qu'a voulu dire Larqué exactement, mais c'est la 1ère fois que je vois un club qui monte en L1 ne pas essayer de surfer sur la dynamique de la montée.
C’est précisément le contraire.
C’est parce qu’on a trop joué la continuité avec l’effectif qui est monté miraculeusement qu’on est redescendus.

Je trouve assez incroyable de nier ça comme tu le fais, alors que de manière factuelle, on a fini la saison avec 8 joueurs de la montée sur le terrain (9 après la blessure de Bernauer contre Toulouse) ! C’est énorme.
L'effectif de la montée était trop limité en qualité et potentiel. Nous aurions pu surfer sur la dynamique si le groupe avait eu plus de potentiel. Là on avait vraiment l'impression que déjà en L2 l'équipe était au taquet. Nous n'avons pas survolé la L2, loin de là.
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Re: OFFICIEL : Kilmer Sports, unique actionnaire, Ivan Gazidis Président de l'ASSE

Message par Sosof »

ozo a écrit : 21 mai 2025, 14:57
encorevert a écrit : 21 mai 2025, 14:41
Cette méthode aurait du sens dans une entreprise classique, mais dans un club de foot considérer le sportif comme un "levier de construction économique" c'est un non sens. Je ne comprends pas comment, en tant que supporter, on puisse se satisfaire d'une telle vision.
Pour le "salary cap" ça a un petit goût de réchauffé.
Je comprends complètement ton point de vue, surtout en tant que supporter. On est tous attachés avant tout au sportif, à l’ADN du club, à l’émotion qu’il procure. Mais justement, dans le cas de l’ASSE aujourd’hui, le sportif ne peut pas être dissocié du contexte économique dans lequel il s’inscrit. Le club sortait de plusieurs années d’errance, avec des finances fragiles, une masse salariale en décalage avec ses revenus, et un effectif quasi sans actifs valorisables. Ça, ce n’est pas du foot business froid, c’est un constat de terrain.

Alors non, le sportif n’est pas mis de côté, il est reconstruit sur des bases saines, ce qui prend forcément du temps. Mais vouloir structurer le club, recruter des joueurs avec une logique de valorisation, tout en maîtrisant les coûts, ce n’est pas ignorer le sportif. C’est justement essayer de poser les fondations pour qu’un projet sportif ambitieux puisse durer.

Et pour le "salary cap", oui, ce n’est pas nouveau, mais c’est la première fois depuis longtemps qu’on voit l’ASSE essayer de le respecter réellement. C’est frustrant à court terme, je te l’accorde, surtout si les résultats ne suivent pas tout de suite. Mais on ne pourra construire ni performance durable ni identité forte sans un minimum de cohérence financière.

En résumé : ça peut sembler sec ou technique, mais l’objectif final reste le même que le nôtre : retrouver un club compétitif, pérenne et fier. On a juste un désaccord sur le chemin pour y arriver.
Petite question : En ligue 2 ; c'est combien le "salary cap" selon vous ?
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Re: OFFICIEL : Kilmer Sports, unique actionnaire, Ivan Gazidis Président de l'ASSE

Message par herve043 »

al bundy a écrit : 21 mai 2025, 14:25
Ce qui critique ou ont des doutes sur KSV sont des émotionnels et les autres sont des rationnels ?

Pour le moment, hormis la fortune de Tanenbaum, rien n'est factuel dans l'argumentaire de Wert et c'est surtout des supputations. Même la compétence de Gazidis and co peuvent relever pour le moment du fantasme..

Pour le moment il n'y a eu aucun progression visible dans le club . Et oui il est trop tôt pour tirer des conclusions voir condamner KSV.

Donc on peut à la fois être circonspect voir critique sur l'action (ou l'inaction) et les résultats de KSV sans pour autant les condamner.

Pour moi Wert n'est pas plus rationnel (sur le fond) que les autres.
Mais pourquoi toujours avoir une vision manichéenne des choses , dans notre monde c'est noir ou blanc le gris n'existe plus , et ceux qui ne pensent pas comme moi sont des nuls et je dois absolument les convaincre de rentrer dans le droit chemin.
Il faut être soit pro soit anti , soit émotionnels soit rationnels , soit et son contraire.
Que KSV soit critiqué après cette première saison est normal car cette saison est en tout point critiquable et le mercato hivernal totalement incompréhensible .
Après de là à en tirer des conclusions définitives sur le projet réel et sur la capacité à faire remonter le club et le stabiliser dans le premier tiers du tableau je ne comprends pas , de la à dire que le projet sportif ne compte pas et que seul l’intérêt financier compte je ne comprends pas tant les deux sont liés que ce soit sur la valeur de revente du club , des joueurs et les recettes .
et c'est plus ces aspects je connais une vérité et je vais vous expliquer ma vérité et ceux qui ne la partagent pas sont des idiots ou des partizans du camp du mal qui entraine des réactions qui peuvent sembler excessives.
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Re: OFFICIEL : Kilmer Sports, unique actionnaire, Ivan Gazidis Président de l'ASSE

Message par Coach-Mic »

ozo a écrit : 21 mai 2025, 14:11
Coach-Mic a écrit : 21 mai 2025, 10:56
Je ne suis pas surpris par leur méthodologie. C'est une approche rationnelle comme pour toute entreprise qui serait " en redressement". Ils ont d'abord souhaité rééquilibrer les comptes de l'entreprise en encadrant la masse salariale correspond aux revenus réél du club. Leur priorité avant une montée en puissance progressive était de limiter la masse salariale a environ 20/25 millions d'euros. Ce qui correspond a environ 15 pros a environ 50 K + 4 ou 5 neopros + les salariés du club.
Le budget achat de joueurs n'étant pas un problème s'il augmente les actifs du clubs. L'achat vente permettant d'acheter et vendre, tout en équilibrant les comptes d'un déficit structurel contenu.
Acheter des jeunes joueurs même très cher n'est absolument pas un problème si tant est que le salaire rentre dans le salary cap. On s'en apercevra rapidement.
Vous verrez qu'on va recruter des très bons jeunes type Noé le Breton.
Le step by step est a comprendre que seul la coupe d'Europe permet de franchir un palier financier mais la plupart des clubs tente un coup de poker. Il y a des clubs moyens avec une masse salariale a 40 millions d'euros. Cette année hors vente joueurs, les revenus pour un non européen sera de 15 millions max si on enlève les droits TV comme le souhaite la DNCG.
La vente d'amoughou va nous permettre de présenter des comptes équilibrés sans budgéter de ventes futures ni d'apport.
Pour moi c'est limpide et logique.
Entièrement d’accord avec ton analyse, Coach Mic. C’est effectivement une stratégie rationnelle, presque classique, de la part d’un investisseur qui reprend une entreprise (ou ici un club) en difficulté : assainir les comptes, maîtriser la masse salariale, et reconstruire des actifs.

Et j’ajouterais un point qui me semble fondamental : pour nous, supporters, une descente en L2 est une catastrophe sportive et émotionnelle, mais pour eux, ce n’est pas incompatible avec leur logique de reconstruction. Bien sûr qu’ils ne l’ont pas souhaitée – descendre dévalorise les actifs, réduit les droits TV, etc. – mais leur modèle n’est pas basé sur une montée immédiate coûte que coûte.

Ils partent d’un club exsangue financièrement, sans joueurs valorisables, et leur but, c’est de reconstituer une base d’actifs en valorisant des jeunes, tout en maîtrisant les charges. Si dans ce processus, tu descends mais tu ressors avec 2 ou 3 joueurs revendables à plusieurs millions, tu as fait avancer ton projet.

C’est frustrant, évidemment. Mais dans leur logique, le risque sportif est un levier de construction économique, pas une fin en soi à court terme. Ils ne sont pas là pour "jouer la montée" à coups de chèques, ils sont là pour structurer un modèle pérenne.

Et comme tu le dis très justement : le "salary cap" est la vraie clef. Ils peuvent mettre 5M ou 10M sur un jeune si son salaire est compatible. Le jour où on recrute un profil à la Noé Le Breton, beaucoup comprendront que l’objectif n’est pas d’économiser à tout prix, mais de construire un effectif équilibré en valeur et en potentiel.

L’achat-vente est une brique du modèle, pas un signe d’opportunisme court-termiste. Et avec une DNCG qui serre la vis (droits TV flous, revenus incertains), le seul moyen d’avoir un club qui tient debout, c’est d’arrêter les paris à perte.

C’est long, c’est frustrant, mais c’est cohérent.
Tu complètes parfaitement cette théorie. La réussite sportive a long terme ne pourra passer que par un modèle équilibré. On ne peut plus emprunter 25 millions d'euros pour payer des salaires en espérant vainement jouer une coupe d'Europe. Et sans valoriser d'actifs en achetant des joueurs mâtures mais qui se déprécient passé 28 ans.
C'est complètement différent d'investir ses propres fonds que monter un château de carte a la Lopez qui a mis en sécurité ses billes. Et s'est peut être même enrichit en se versant des dividendes. Tout en endettant le club
On finira tous a Mykonos
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Re: OFFICIEL : Kilmer Sports, unique actionnaire, Ivan Gazidis Président de l'ASSE

Message par Wert »

Sosof a écrit : 21 mai 2025, 15:11
ozo a écrit : 21 mai 2025, 14:57
encorevert a écrit : 21 mai 2025, 14:41
Cette méthode aurait du sens dans une entreprise classique, mais dans un club de foot considérer le sportif comme un "levier de construction économique" c'est un non sens. Je ne comprends pas comment, en tant que supporter, on puisse se satisfaire d'une telle vision.
Pour le "salary cap" ça a un petit goût de réchauffé.
Je comprends complètement ton point de vue, surtout en tant que supporter. On est tous attachés avant tout au sportif, à l’ADN du club, à l’émotion qu’il procure. Mais justement, dans le cas de l’ASSE aujourd’hui, le sportif ne peut pas être dissocié du contexte économique dans lequel il s’inscrit. Le club sortait de plusieurs années d’errance, avec des finances fragiles, une masse salariale en décalage avec ses revenus, et un effectif quasi sans actifs valorisables. Ça, ce n’est pas du foot business froid, c’est un constat de terrain.

Alors non, le sportif n’est pas mis de côté, il est reconstruit sur des bases saines, ce qui prend forcément du temps. Mais vouloir structurer le club, recruter des joueurs avec une logique de valorisation, tout en maîtrisant les coûts, ce n’est pas ignorer le sportif. C’est justement essayer de poser les fondations pour qu’un projet sportif ambitieux puisse durer.

Et pour le "salary cap", oui, ce n’est pas nouveau, mais c’est la première fois depuis longtemps qu’on voit l’ASSE essayer de le respecter réellement. C’est frustrant à court terme, je te l’accorde, surtout si les résultats ne suivent pas tout de suite. Mais on ne pourra construire ni performance durable ni identité forte sans un minimum de cohérence financière.

En résumé : ça peut sembler sec ou technique, mais l’objectif final reste le même que le nôtre : retrouver un club compétitif, pérenne et fier. On a juste un désaccord sur le chemin pour y arriver.
Petite question : En ligue 2 ; c'est combien le "salary cap" selon vous ?
Le même qu'en Ligue 1. Il n'y a aucune raison qu'il change ou qu'il baisse. Il pourrait même augmenter sur certains profils, si l'année montre que l'on s'était trompé et que l'on avait tapé trop bas.

En théorie, on est en droit d'attendre qu'il augmente dès lors que se stabiliseront les salaires sur le marché français, et que nous aurons rétabli un modèle économique plus vertueux.

Théoriquement, les ventes de joueurs comme Amougou ou Stassin devraient permettre d'investir dans de nouveaux joueurs mais aussi s'il était nécessaire d'augmenter la grille de salaire.

Quand je lis que l'on revient en arrière avec le salarie cap, c'est vrai seulement en partie. la différence devrait provenir du fait qu'il soit désormais adossé à une vraie stratégie d'investissement.
3 juin 2024 : libération de l'ASSE
Wert
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Re: OFFICIEL : Kilmer Sports, unique actionnaire, Ivan Gazidis Président de l'ASSE

Message par Wert »

al bundy a écrit : 21 mai 2025, 14:51
ozo a écrit : 21 mai 2025, 14:11
Coach-Mic a écrit : 21 mai 2025, 10:56
Je ne suis pas surpris par leur méthodologie. C'est une approche rationnelle comme pour toute entreprise qui serait " en redressement". Ils ont d'abord souhaité rééquilibrer les comptes de l'entreprise en encadrant la masse salariale correspond aux revenus réél du club. Leur priorité avant une montée en puissance progressive était de limiter la masse salariale a environ 20/25 millions d'euros. Ce qui correspond a environ 15 pros a environ 50 K + 4 ou 5 neopros + les salariés du club.
Le budget achat de joueurs n'étant pas un problème s'il augmente les actifs du clubs. L'achat vente permettant d'acheter et vendre, tout en équilibrant les comptes d'un déficit structurel contenu.
Acheter des jeunes joueurs même très cher n'est absolument pas un problème si tant est que le salaire rentre dans le salary cap. On s'en apercevra rapidement.
Vous verrez qu'on va recruter des très bons jeunes type Noé le Breton.
Le step by step est a comprendre que seul la coupe d'Europe permet de franchir un palier financier mais la plupart des clubs tente un coup de poker. Il y a des clubs moyens avec une masse salariale a 40 millions d'euros. Cette année hors vente joueurs, les revenus pour un non européen sera de 15 millions max si on enlève les droits TV comme le souhaite la DNCG.
La vente d'amoughou va nous permettre de présenter des comptes équilibrés sans budgéter de ventes futures ni d'apport.
Pour moi c'est limpide et logique.
Entièrement d’accord avec ton analyse, Coach Mic. C’est effectivement une stratégie rationnelle, presque classique, de la part d’un investisseur qui reprend une entreprise (ou ici un club) en difficulté : assainir les comptes, maîtriser la masse salariale, et reconstruire des actifs.

Et j’ajouterais un point qui me semble fondamental : pour nous, supporters, une descente en L2 est une catastrophe sportive et émotionnelle, mais pour eux, ce n’est pas incompatible avec leur logique de reconstruction. Bien sûr qu’ils ne l’ont pas souhaitée – descendre dévalorise les actifs, réduit les droits TV, etc. – mais leur modèle n’est pas basé sur une montée immédiate coûte que coûte.

Ils partent d’un club exsangue financièrement, sans joueurs valorisables, et leur but, c’est de reconstituer une base d’actifs en valorisant des jeunes, tout en maîtrisant les charges. Si dans ce processus, tu descends mais tu ressors avec 2 ou 3 joueurs revendables à plusieurs millions, tu as fait avancer ton projet.

C’est frustrant, évidemment. Mais dans leur logique, le risque sportif est un levier de construction économique, pas une fin en soi à court terme. Ils ne sont pas là pour "jouer la montée" à coups de chèques, ils sont là pour structurer un modèle pérenne.

Et comme tu le dis très justement : le "salary cap" est la vraie clef. Ils peuvent mettre 5M ou 10M sur un jeune si son salaire est compatible. Le jour où on recrute un profil à la Noé Le Breton, beaucoup comprendront que l’objectif n’est pas d’économiser à tout prix, mais de construire un effectif équilibré en valeur et en potentiel.

L’achat-vente est une brique du modèle, pas un signe d’opportunisme court-termiste. Et avec une DNCG qui serre la vis (droits TV flous, revenus incertains), le seul moyen d’avoir un club qui tient debout, c’est d’arrêter les paris à perte.

C’est long, c’est frustrant, mais c’est cohérent.
Ça a du sens, mais c'est comme si un restaurateur perdait une étoile ou une entreprise une certification quo fait référence dans son secteur : ça devient plus dur d'attirer les talents.
Arrêter de tout mettre sur l'émotionnel des supporters, je suis preneur d'arguments solides sur la faiblesse incidence de la descente sur l'attractivité du club et d'un point de vue économique autres que les droits télé ( valo des joueurs, billetterie, sponsoring...) sans parler des coûts d'opportunités manquées. Dans le meilleur des cas, si on est de retour en ligue 1 les clubs en difficulté auront eu une année pour se redresser, le PFC voir Strasbourg auront monté en puissance ...
Ce n'est ni OZO ni moi qui avons parlé de l'émotion. la discussion part d'une hypothèse de Inconnuvert et de Parasar qui disaient que ceux qui pouvaient plus aller au stade étaient plus d'ans l'émotion de la colère que ceux qui vivaient loin et ne pouvaient s'y rendre. Ce sont eux qui disaient que notre discours était plus distant et rationnel.

Après, des faits comme te les exposent OZO, il y en a plein, mais certains ne veulent pas les recevoir au nom des mauvais résultats et de la colère qu'elle provoque. C'est précisément davantage émotionnelle que rationnelle.

Je te les redonne une dernière fois ces faits :

Nous avons un actionnaire capable d'investir dans le club (il l'a déja fais et va certainement le refaire. En 25 ans les actionnaires avaient investi 0 € dans le club).

Cette actionnaire a confié son argent à un Président exécutif doté Dun bon CV (Arsenal, Milan AC, Ligue Américaine). ce dirigeant a donné des lignes directrices (avant il n'y en avait aucune. Juste l'idée de survivre un an de plus en passant la DNCG) : investir dans des jeunes joueurs (CDF et prospect), en rationalisant les processus (DATA, salarie Cap), en produisant un jeu offensif qui nous serve de marque (Horneland) affinée péréniser le club

Financièrement : Il y a un ans. on avait un déficit structurel important (entre 15 et 30 millions ) et un effectif vieillissant avec pour seul actif jeune vendable Amougou (0 matchs en L1). En un an on a a désormais un effectif rajeuni avec des joueurs qui ont pris de la valeur : Amougou (vendu pour 15 millions), Stassin, Boakye, Old, Bouchouari (sorti de la cave). etc.

Tout ce que je dis là, c'est du factuel. Il n'y a pas une ligne d'émotionnel ni de jugement. Sportivement, ils ont tenté un pari qui n'a pas marché. En un an, on a défini un modèle, rétabli un cycle d'investissement et sans doute déja assaini le club financièrement.... Ils ont foiré sportivement, c'est OK. Mais c'est bien d'arriver à voir le reste, tu ne crois pas parce que c'est ce qui doit nous permettre de rebondir.

Une dernière chose. ce que tu dis sur les couts d'opportunité. Écoute, ça fait 40 ans que l'on voit l'écart entre nous et d'autres clubs se creuser, ou pire d'autres clubs nous passer devant comme des TGV. On est plus à un ou deux ans près.

La seule manière pour nous de combler cet écart (sans déverser un flot d'argent à perte pour satisfaire le court terme), j'ai la conviction que c'est ce que font les dirigeants actuels : en innovant et en faisant les choses différemment. Là c'est ma conviction et plus des faits comme auparavant, et ce n'est pas pour cela que ça va fonctionner. Une stratégie peut être bonne et mal appliqué. Mais les précisions apocalyptiques que je lis parfois ici comme des évidences, sont aussi des convictions et non des faits établis. .
3 juin 2024 : libération de l'ASSE
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Re: OFFICIEL : Kilmer Sports, unique actionnaire, Ivan Gazidis Président de l'ASSE

Message par Krees »

Coach-Mic a écrit : 21 mai 2025, 15:15
ozo a écrit : 21 mai 2025, 14:11
Coach-Mic a écrit : 21 mai 2025, 10:56
Je ne suis pas surpris par leur méthodologie. C'est une approche rationnelle comme pour toute entreprise qui serait " en redressement". Ils ont d'abord souhaité rééquilibrer les comptes de l'entreprise en encadrant la masse salariale correspond aux revenus réél du club. Leur priorité avant une montée en puissance progressive était de limiter la masse salariale a environ 20/25 millions d'euros. Ce qui correspond a environ 15 pros a environ 50 K + 4 ou 5 neopros + les salariés du club.
Le budget achat de joueurs n'étant pas un problème s'il augmente les actifs du clubs. L'achat vente permettant d'acheter et vendre, tout en équilibrant les comptes d'un déficit structurel contenu.
Acheter des jeunes joueurs même très cher n'est absolument pas un problème si tant est que le salaire rentre dans le salary cap. On s'en apercevra rapidement.
Vous verrez qu'on va recruter des très bons jeunes type Noé le Breton.
Le step by step est a comprendre que seul la coupe d'Europe permet de franchir un palier financier mais la plupart des clubs tente un coup de poker. Il y a des clubs moyens avec une masse salariale a 40 millions d'euros. Cette année hors vente joueurs, les revenus pour un non européen sera de 15 millions max si on enlève les droits TV comme le souhaite la DNCG.
La vente d'amoughou va nous permettre de présenter des comptes équilibrés sans budgéter de ventes futures ni d'apport.
Pour moi c'est limpide et logique.
Entièrement d’accord avec ton analyse, Coach Mic. C’est effectivement une stratégie rationnelle, presque classique, de la part d’un investisseur qui reprend une entreprise (ou ici un club) en difficulté : assainir les comptes, maîtriser la masse salariale, et reconstruire des actifs.

Et j’ajouterais un point qui me semble fondamental : pour nous, supporters, une descente en L2 est une catastrophe sportive et émotionnelle, mais pour eux, ce n’est pas incompatible avec leur logique de reconstruction. Bien sûr qu’ils ne l’ont pas souhaitée – descendre dévalorise les actifs, réduit les droits TV, etc. – mais leur modèle n’est pas basé sur une montée immédiate coûte que coûte.

Ils partent d’un club exsangue financièrement, sans joueurs valorisables, et leur but, c’est de reconstituer une base d’actifs en valorisant des jeunes, tout en maîtrisant les charges. Si dans ce processus, tu descends mais tu ressors avec 2 ou 3 joueurs revendables à plusieurs millions, tu as fait avancer ton projet.

C’est frustrant, évidemment. Mais dans leur logique, le risque sportif est un levier de construction économique, pas une fin en soi à court terme. Ils ne sont pas là pour "jouer la montée" à coups de chèques, ils sont là pour structurer un modèle pérenne.

Et comme tu le dis très justement : le "salary cap" est la vraie clef. Ils peuvent mettre 5M ou 10M sur un jeune si son salaire est compatible. Le jour où on recrute un profil à la Noé Le Breton, beaucoup comprendront que l’objectif n’est pas d’économiser à tout prix, mais de construire un effectif équilibré en valeur et en potentiel.

L’achat-vente est une brique du modèle, pas un signe d’opportunisme court-termiste. Et avec une DNCG qui serre la vis (droits TV flous, revenus incertains), le seul moyen d’avoir un club qui tient debout, c’est d’arrêter les paris à perte.

C’est long, c’est frustrant, mais c’est cohérent.
Tu complètes parfaitement cette théorie. La réussite sportive a long terme ne pourra passer que par un modèle équilibré. On ne peut plus emprunter 25 millions d'euros pour payer des salaires en espérant vainement jouer une coupe d'Europe. Et sans valoriser d'actifs en achetant des joueurs mâtures mais qui se déprécient passé 28 ans.
C'est complètement différent d'investir ses propres fonds que monter un château de carte a la Lopez qui a mis en sécurité ses billes. Et s'est peut être même enrichit en se versant des dividendes. Tout en endettant le club
Merci pour ces échanges riches et argumentés.
De mon point de vu le modèle économique pourrait largement dépasser le cadre sportifs.
J'en reviens (encore) aux Leafs de LT, c'est aujourd'hui la franchise la plus lucratives de NHL (deux fois supérieur à la moyenne) sans gagner la coupe Stanley depuis 67 ni vendre de joueurs.
Je connais très bien les différence entre la NHL et la ligue 1 (salary cap, ligue fermée et draft notamment) et je sais que ça n'est pas reproductibe en l'état cependant j'ai du mal à imaginer que LT se mette à 79 ans à faire l'inverse de ce qu'il fait dans le sport depuis plus de 30 ans et à prendre des risques non maitrisés. Ca ne lui ressemble pas du tout et ses méthodes semblent avoir très bien réussi jusque là.
On est tous d'accord que le sportif c'est la base mais je pense qu'il pourrait y avoir d'autres sources de revenus que la vente de joueur, les droits TV et une éventuelle qualification européenne. J'en ai déja parlé mais pour moi il pourrait y avoir de gros investissent dans les infrastructures (il l'a toujours fait). Je pense qu'investir dans un gros centre de formation être très rentables et moins risqués que de racheter des jeunes joueurs (adaptation, intégration, complémentarité, etc...) pour les revndre et en racheter d'autres etc... Ca rejoint ausi ma deuxième piste : développer l'image peut rapporter gros aussi.
En NHL les 6 vielles légendes ("Original six) rapportent bien plus que les autres clubs (elles sont toutes dans le top 10 des franchises les plus valorisées), ça pourrait expliquer l’intérêt de Kilmer pour une vielle gloire endormie comme Sainté, qui a un potentiel énorme dans ce domaine. Le médias sont aussi un des piliers de Kilmer (à l'échelle du club comme à l'échelle des ligues parfois).
Un poto (peut-être Fabulo) avais aussi émis l'hypothèse que fidéliser les joueurs permet de vendre plus de maillots, je suis d'accord et je pense que ça ne se limite pas au maillots mais à l'image (droit, merchandising, série à la Netflix comme l'a fait Toronto). On s'attache bien moins aux joueurs aujourd'hui aussi parce qu'ils restent bien moins longtemps.
Si je prends mon exemple perso mon idole c'est Lubo et s'il n'avait pas fait 6 piges chez nous, s'il n'y avait pas eu l'histoire du graff au centre d’entrainement, probablement qu'il ne serait aujourd'hui dans mon souvenir "qu'un" un très bon joueur.
Pour faire plus actuel je vais prendre l'exemple de mon fils de 8 ans , devenu fan des Leafs à cause de Larry :gene2: . Son idole c'est le capitaine, Matthews qui y joue depuis 9 ans maintenant et il faut voir tout ce qu'il existe à son image ! C'est souvent très axé sur la communauté (paye des traitements pour des malades, ouvre un centre pour les sans-abris, etc...) torontoise et c'est d'autant plus drôle qu'il est californien.
Quand tu convainc un gamin de supporter un club, il va probablement le faire (donc consommer) à vie, il n'y a pas de clientèle plus fidèle (captive) qu'un supporter ! Je ne suis pas ravi qu'il ait choisi les Leafs mais je ne serais encore moins s'il changeait de club un jour.
Je ne bosse pas chez kilmer, ce n'est qu'un avis comme un autre, juste inspiré par ce que Kilmer a fait ailleurs et qui peut être complémentaire des autres.
Dernière modification par Krees le 21 mai 2025, 16:02, modifié 4 fois.
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Re: OFFICIEL : Kilmer Sports, unique actionnaire, Ivan Gazidis Président de l'ASSE

Message par herve043 »

Wert a écrit : 21 mai 2025, 15:24
Sosof a écrit : 21 mai 2025, 15:11
ozo a écrit : 21 mai 2025, 14:57
encorevert a écrit : 21 mai 2025, 14:41
Cette méthode aurait du sens dans une entreprise classique, mais dans un club de foot considérer le sportif comme un "levier de construction économique" c'est un non sens. Je ne comprends pas comment, en tant que supporter, on puisse se satisfaire d'une telle vision.
Pour le "salary cap" ça a un petit goût de réchauffé.
Je comprends complètement ton point de vue, surtout en tant que supporter. On est tous attachés avant tout au sportif, à l’ADN du club, à l’émotion qu’il procure. Mais justement, dans le cas de l’ASSE aujourd’hui, le sportif ne peut pas être dissocié du contexte économique dans lequel il s’inscrit. Le club sortait de plusieurs années d’errance, avec des finances fragiles, une masse salariale en décalage avec ses revenus, et un effectif quasi sans actifs valorisables. Ça, ce n’est pas du foot business froid, c’est un constat de terrain.

Alors non, le sportif n’est pas mis de côté, il est reconstruit sur des bases saines, ce qui prend forcément du temps. Mais vouloir structurer le club, recruter des joueurs avec une logique de valorisation, tout en maîtrisant les coûts, ce n’est pas ignorer le sportif. C’est justement essayer de poser les fondations pour qu’un projet sportif ambitieux puisse durer.

Et pour le "salary cap", oui, ce n’est pas nouveau, mais c’est la première fois depuis longtemps qu’on voit l’ASSE essayer de le respecter réellement. C’est frustrant à court terme, je te l’accorde, surtout si les résultats ne suivent pas tout de suite. Mais on ne pourra construire ni performance durable ni identité forte sans un minimum de cohérence financière.

En résumé : ça peut sembler sec ou technique, mais l’objectif final reste le même que le nôtre : retrouver un club compétitif, pérenne et fier. On a juste un désaccord sur le chemin pour y arriver.
Petite question : En ligue 2 ; c'est combien le "salary cap" selon vous ?
Le même qu'en Ligue 1. Il n'y a aucune raison qu'il change ou qu'il baisse. Il pourrait même augmenter sur certains profils, si l'année montre que l'on s'était trompé et que l'on avait tapé trop bas.

En théorie, on est en droit d'attendre qu'il augmente dès lors que se stabiliseront les salaires sur le marché français, et que nous aurons rétabli un modèle économique plus vertueux.

Théoriquement, les ventes de joueurs comme Amougou ou Stassin devraient permettre d'investir dans de nouveaux joueurs mais aussi s'il était nécessaire d'augmenter la grille de salaire.

Quand je lis que l'on revient en arrière avec le salarie cap, c'est vrai seulement en partie. la différence devrait provenir du fait qu'il soit désormais adossé à une vraie stratégie d'investissement.
Le Salary cap a vraiment été une réussite de l'ancienne direction à mes yeux ,car cela permettait de contrôler la plus grosse dépense( entre 60 et 70% du budget) et de limiter le fameux deficit structurel à la vente d'un ou deux joueurs par saison et on a eu nos meilleurs resultats sous salarycap.
et Quand on a commencé à faire des entorses le declin sportif et financier s'est accentué et on a du vendre les bijoux de famille pour garder notre train de vie .
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Re: OFFICIEL : Kilmer Sports, unique actionnaire, Ivan Gazidis Président de l'ASSE

Message par encorevert »

martien a écrit : 21 mai 2025, 14:55
encorevert a écrit : 21 mai 2025, 12:42 Je ne sais pas ce qu'a voulu dire Larqué exactement, mais c'est la 1ère fois que je vois un club qui monte en L1 ne pas essayer de surfer sur la dynamique de la montée.
C’est précisément le contraire.
C’est parce qu’on a trop joué la continuité avec l’effectif qui est monté miraculeusement qu’on est redescendus.

Je trouve assez incroyable de nier ça comme tu le fais, alors que de manière factuelle, on a fini la saison avec 8 joueurs de la montée sur le terrain (9 après la blessure de Bernauer contre Toulouse) ! C’est énorme.
Tu sembles oublier que Cardona n'a pas participé à la 1ère partie de saison. La continuité aurait voulu qu'il soit conservé.
Au-delà des joueurs il y a un certain état d'esprit, présent dans cette 2ème moitié de saison 2023/2024, qui a donné cet élan qui a abouti aux barrages victorieux (il faut se rappeler de la victoire 5-0 contre troyes qui lance la dynamique et de cette victoire contre bordeaux).
Je n'ai pas retrouvé cet état d'esprit alors qu'en 2001 puis en 2004, malgré l'incorporation de nouveaux joueurs là aussi, j'avais senti la poursuite de cet élan.
Après ce que tu appelles "miracle" moi j'appelle ça "travail" mais c’est la traduction d'une certaine négation que tu pointe par ailleurs à mon endroit.
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Re: OFFICIEL : Kilmer Sports, unique actionnaire, Ivan Gazidis Président de l'ASSE

Message par machiavel »

Vous avez vu l’info sur Sibierski comme DS ?
Yoda est stéphanois! Que la force verte soit avec nous!
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Re: OFFICIEL : Kilmer Sports, unique actionnaire, Ivan Gazidis Président de l'ASSE

Message par Kabigon »

J'ai quand même envie de vous entendre sur la viabilité à long terme du fameux salary cap. Pourquoi a-t-on fini par l'exploser ? Est-ce que le modèle n'a pas montré ses limites à un moment donné, face à des effectifs de plus en plus pléthoriques, des clubs avec de plus en plus de moyens ? Ou qui vivaient aussi au-dessus de leurs moyens ?
#Kabruti

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Re: OFFICIEL : Kilmer Sports, unique actionnaire, Ivan Gazidis Président de l'ASSE

Message par encorevert »

ozo a écrit : 21 mai 2025, 14:57
encorevert a écrit : 21 mai 2025, 14:41
Cette méthode aurait du sens dans une entreprise classique, mais dans un club de foot considérer le sportif comme un "levier de construction économique" c'est un non sens. Je ne comprends pas comment, en tant que supporter, on puisse se satisfaire d'une telle vision.
Pour le "salary cap" ça a un petit goût de réchauffé.
Je comprends complètement ton point de vue, surtout en tant que supporter. On est tous attachés avant tout au sportif, à l’ADN du club, à l’émotion qu’il procure. Mais justement, dans le cas de l’ASSE aujourd’hui, le sportif ne peut pas être dissocié du contexte économique dans lequel il s’inscrit. Le club sortait de plusieurs années d’errance, avec des finances fragiles, une masse salariale en décalage avec ses revenus, et un effectif quasi sans actifs valorisables. Ça, ce n’est pas du foot business froid, c’est un constat de terrain.

Alors non, le sportif n’est pas mis de côté, il est reconstruit sur des bases saines, ce qui prend forcément du temps. Mais vouloir structurer le club, recruter des joueurs avec une logique de valorisation, tout en maîtrisant les coûts, ce n’est pas ignorer le sportif. C’est justement essayer de poser les fondations pour qu’un projet sportif ambitieux puisse durer.

Et pour le "salary cap", oui, ce n’est pas nouveau, mais c’est la première fois depuis longtemps qu’on voit l’ASSE essayer de le respecter réellement. C’est frustrant à court terme, je te l’accorde, surtout si les résultats ne suivent pas tout de suite. Mais on ne pourra construire ni performance durable ni identité forte sans un minimum de cohérence financière.

En résumé : ça peut sembler sec ou technique, mais l’objectif final reste le même que le nôtre : retrouver un club compétitif, pérenne et fier. On a juste un désaccord sur le chemin pour y arriver.
Que le sportif ne puisse pas se décorréler de l'économique c'est évident.
Par contre ça ne peut pas être l'un sans considération aucune pour l'autre.
Les 2 gardes fous devraient être, selon moi:
- pour le sportif: le maintien en L1
- pour l'économique: le passage sans devant la DNCG sans mesures restrictives.

Entre les 2 il y a moyen de positionner le curseur suivant la politique souhaitée.
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Re: OFFICIEL : Kilmer Sports, unique actionnaire, Ivan Gazidis Président de l'ASSE

Message par Mulot »

Kabigon a écrit : 21 mai 2025, 15:57 J'ai quand même envie de vous entendre sur la viabilité à long terme du fameux salary cap. Pourquoi a-t-on fini par l'exploser ? Est-ce que le modèle n'a pas montré ses limites à un moment donné, face à des effectifs de plus en plus pléthoriques, des clubs avec de plus en plus de moyens ? Ou qui vivaient aussi au-dessus de leurs moyens ?
A mon avis on a plutôt bien anticipé sur ce coup là quand tu vois l'intervention de Diallo :
Le président de la FFF a aussi évoqué des leviers concrets pour aider les clubs à retrouver l’équilibre : limitation des effectifs, plafonnement de la masse salariale, vigilance accrue sur les multipropriétés, et révision de la répartition des droits TV, afin que « ceux qui n’ont rien aient quelque chose ».
C'est plus les autres clubs qui vont maintenant être obligés de faire comme nous.
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Re: OFFICIEL : Kilmer Sports, unique actionnaire, Ivan Gazidis Président de l'ASSE

Message par ozo »

Krees a écrit : 21 mai 2025, 15:50
Merci pour ces échanges riches et argumentés.
De mon point de vu le modèle économique pourrait largement dépasser le cadre sportifs.
J'en reviens (encore) aux Leafs de LT, c'est aujourd'hui la franchise la plus lucratives de NHL (deux fois supérieur à la moyenne) sans gagner la coupe Stanley depuis 67 ni vendre de joueurs.
Je connais très bien les différence entre la NHL et la ligue 1 (salary cap, ligue fermée et draft notamment) et je sais que ça n'est pas reproductibe en l'état cependant j'ai du mal à imaginer que LT se mette à 79 ans à faire l'inverse de ce qu'il fait dans le sport depuis plus de 30 ans et à prendre des risques non maitrisés. Ca ne lui ressemble pas du tout et ses méthodes semblent avoir très bien réussi jusque là.
On est tous d'accord que le sportif c'est la base mais je pense qu'il pourrait y avoir d'autres sources de revenus que la vente de joueur, les droits TV et une éventuelle qualification européenne. J'en ai déja parlé mais pour moi il pourrait y avoir de gros investissent dans les infrastructures (il l'a toujours fait). Je pense qu'investir dans un gros centre de formation être très rentables et moins risqués que de racheter des jeunes joueurs (adaptation, intégration, complémentarité, etc...) pour les revndre et en racheter d'autres etc... Ca rejoint ausi ma deuxième piste : développer l'image peut rapporter gros aussi.
En NHL les 6 vielles légendes ("Original six) rapportent bien plus que les autres clubs (elles sont toutes dans le top 10 des franchises les plus valorisées), ça pourrait expliquer l’intérêt de Kilmer pour une vielle gloire endormie comme Sainté, qui a un potentiel énorme dans ce domaine. Le médias sont aussi un des piliers de Kilmer (à l'échelle du club comme à l'échelle des ligues parfois).
Un poto (peut-être Fabulo) avais aussi émis l'hypothèse que fidéliser les joueurs permet de vendre plus de maillots, je suis d'accord et je pense que ça ne se limite pas au maillots mais à l'image (droit, merchandising, série à la Netflix comme l'a fait Toronto). On s'attache bien moins aux joueurs aujourd'hui aussi parce qu'ils restent bien moins longtemps.
Si je prends mon exemple perso mon idole c'est Lubo et s'il n'avait pas fait 6 piges chez nous, s'il n'y avait pas eu l'histoire du graff au centre d’entrainement, probablement qu'il ne serait aujourd'hui dans mon souvenir "qu'un" un très bon joueur.
Pour faire plus actuel je vais prendre l'exemple de mon fils de 8 ans , devenu fan des Leafs à cause de Larry :gene2: . Son idole c'est le capitaine, Matthews qui y joue depuis 9 ans maintenant et il faut voir tout ce qu'il existe à son image ! C'est souvent très axé sur la communauté (paye des traitements pour des malades, ouvre un centre pour les sans-abris, etc...) torontoise et c'est d'autant plus drôle qu'il est californien.
Quand tu convainc un gamin de supporter un club, il va probablement le faire (donc consommer) à vie, il n'y a pas de clientèle plus fidèle (captive) qu'un supporter ! Je ne suis pas ravi qu'il ait choisi les Leafs mais je ne serais encore moins s'il changeait de club un jour.
Je ne bosse pas chez kilmer, ce n'est qu'un avis comme un autre, juste inspiré par ce que Kilmer a fait ailleurs et qui peut être complémentaire des autres.
Merci pour ce retour hyper éclairant — ça fait du bien d’avoir un avis alimenté par une vraie connaissance de ce que Tannenbaum a pu faire ailleurs, notamment avec les Leafs.

Je suis complètement aligné : pour moi, la descente en L2 est un coup dur sportivement, évidemment, mais elle ne remet pas en cause le projet global de Kilmer, justement parce que leur vision dépasse largement le court terme ou la seule question des ventes de joueurs.

Ce que tu expliques sur les Leafs est très parlant : LT a toujours construit sur la durée, en capitalisant sur l’ancrage local, l’identité du club et l’investissement dans des actifs pérennes comme les infrastructures ou la marque elle-même. Pourquoi ferait-il l’inverse ici, à 79 ans, après 30 ans de méthode qui a fonctionné ? Ce serait incompréhensible.

👉 Je pense aussi que l’objectif à moyen terme, ce n’est pas juste de faire de la plus-value sur deux-trois joueurs offensifs. C’est de repositionner l’ASSE comme un club qui "compte", à la fois économiquement et sportivement, et qui puisse s’autofinancer de manière saine grâce à une marque forte, une base supporters fidèle et active, un centre de formation performant, et des revenus plus diversifiés (merchandising, contenus médias, etc.). C’est ça qu’il a fait avec les Leafs.

La L2 n’est qu’une étape de transition, elle retarde sans doute certains leviers (droits TV, attractivité, etc.), mais elle ne met pas en péril le plan global. Ce qui serait dangereux, ce serait de paniquer, d’exploser la masse salariale ou de changer de cap brutalement.

Et oui, le parallèle avec des joueurs comme Lubo ou Matthews est top. Fidéliser des joueurs, créer des repères pour les jeunes supporters, travailler sur l’image du club au-delà des résultats immédiats, ça peut aussi rapporter gros à terme — pas juste en argent, mais en capital affectif et en puissance de marque.

Merci encore pour cette perspective “canadienne” très utile dans le contexte !
Wert
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Re: OFFICIEL : Kilmer Sports, unique actionnaire, Ivan Gazidis Président de l'ASSE

Message par Wert »

herve043 a écrit : 21 mai 2025, 15:52
Wert a écrit : 21 mai 2025, 15:24
Sosof a écrit : 21 mai 2025, 15:11
ozo a écrit : 21 mai 2025, 14:57
encorevert a écrit : 21 mai 2025, 14:41
Cette méthode aurait du sens dans une entreprise classique, mais dans un club de foot considérer le sportif comme un "levier de construction économique" c'est un non sens. Je ne comprends pas comment, en tant que supporter, on puisse se satisfaire d'une telle vision.
Pour le "salary cap" ça a un petit goût de réchauffé.
Je comprends complètement ton point de vue, surtout en tant que supporter. On est tous attachés avant tout au sportif, à l’ADN du club, à l’émotion qu’il procure. Mais justement, dans le cas de l’ASSE aujourd’hui, le sportif ne peut pas être dissocié du contexte économique dans lequel il s’inscrit. Le club sortait de plusieurs années d’errance, avec des finances fragiles, une masse salariale en décalage avec ses revenus, et un effectif quasi sans actifs valorisables. Ça, ce n’est pas du foot business froid, c’est un constat de terrain.

Alors non, le sportif n’est pas mis de côté, il est reconstruit sur des bases saines, ce qui prend forcément du temps. Mais vouloir structurer le club, recruter des joueurs avec une logique de valorisation, tout en maîtrisant les coûts, ce n’est pas ignorer le sportif. C’est justement essayer de poser les fondations pour qu’un projet sportif ambitieux puisse durer.

Et pour le "salary cap", oui, ce n’est pas nouveau, mais c’est la première fois depuis longtemps qu’on voit l’ASSE essayer de le respecter réellement. C’est frustrant à court terme, je te l’accorde, surtout si les résultats ne suivent pas tout de suite. Mais on ne pourra construire ni performance durable ni identité forte sans un minimum de cohérence financière.

En résumé : ça peut sembler sec ou technique, mais l’objectif final reste le même que le nôtre : retrouver un club compétitif, pérenne et fier. On a juste un désaccord sur le chemin pour y arriver.
Petite question : En ligue 2 ; c'est combien le "salary cap" selon vous ?
Le même qu'en Ligue 1. Il n'y a aucune raison qu'il change ou qu'il baisse. Il pourrait même augmenter sur certains profils, si l'année montre que l'on s'était trompé et que l'on avait tapé trop bas.

En théorie, on est en droit d'attendre qu'il augmente dès lors que se stabiliseront les salaires sur le marché français, et que nous aurons rétabli un modèle économique plus vertueux.

Théoriquement, les ventes de joueurs comme Amougou ou Stassin devraient permettre d'investir dans de nouveaux joueurs mais aussi s'il était nécessaire d'augmenter la grille de salaire.

Quand je lis que l'on revient en arrière avec le salarie cap, c'est vrai seulement en partie. la différence devrait provenir du fait qu'il soit désormais adossé à une vraie stratégie d'investissement.
Le Salary cap a vraiment été une réussite de l'ancienne direction à mes yeux ,car cela permettait de contrôler la plus grosse dépense( entre 60 et 70% du budget) et de limiter le fameux deficit structurel à la vente d'un ou deux joueurs par saison et on a eu nos meilleurs resultats sous salarycap.
et Quand on a commencé à faire des entorses le declin sportif et financier s'est accentué et on a du vendre les bijoux de famille pour garder notre train de vie .
Oui sans aucun doute, mais je pense qu'adosser le salary cap à une logique d'investissement lui donne son sens. Sans investissement, tu t'appauvris et tu meures dans un système capitaliste. C'est une loi économique dans un système capitaliste (comme 2 + 2 = 4)

Le premier déclin que permet de cacher pas mal Galtier (jusqu'à épuisement), c'est le manque d'investissement après la victoire en coupe de la Ligue. Quand Galtier part, l'effectif a vieilli, n'a pas été renouvelé et les caisses sont déja bien vides.

On compense ce manque en prenant de très bon joueurs ( mais toujours vieillissants), en sortant du salarie cap avec Gasset dans l'urgence absolue. Et on le fait de la pire des manières (emprunts toxiques) et au plus mauvais moment (avant Mçédiapro) ....

C'est ce que disait la dernière fois. On a pas investi. ON a joué au casino.
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Re: OFFICIEL : Kilmer Sports, unique actionnaire, Ivan Gazidis Président de l'ASSE

Message par ozo »

Kabigon a écrit : 21 mai 2025, 15:57 J'ai quand même envie de vous entendre sur la viabilité à long terme du fameux salary cap. Pourquoi a-t-on fini par l'exploser ? Est-ce que le modèle n'a pas montré ses limites à un moment donné, face à des effectifs de plus en plus pléthoriques, des clubs avec de plus en plus de moyens ? Ou qui vivaient aussi au-dessus de leurs moyens ?
Très bonne question, et je pense qu’elle mérite effectivement qu’on en discute sans tomber dans la caricature.

Le "salary cap" n’est pas un dogme figé. C’est une ligne directrice, un outil de pilotage budgétaire qui ne devient dangereux que si on en dévie sans en maîtriser les conséquences. Le problème à Sainté par le passé, ce n’est pas qu’on avait un salary cap. C’est qu’on a fini par le contourner sans que les recettes suivent. Résultat : les salaires ont gonflé, mais pas les revenus en face. Pour compenser, on a vendu nos meilleurs joueurs, souvent à la hâte, ou on a fait des paris à court terme… jusqu’à ce que le système craque.

Aujourd’hui, la logique portée par KSV, c’est de restaurer une forme d’équilibre, et de bâtir un modèle où les dépenses sont proportionnées aux recettes réelles du club. C’est fondamental. Et ce salary cap, même en L2, n’est pas un obstacle en soi — il peut parfaitement évoluer à la hausse si les revenus augmentent : meilleure billetterie, sponsoring, plus-values maîtrisées, médiatisation, etc.

Ce que je trouve intéressant avec la direction actuelle, c’est que la maîtrise salariale n’est pas utilisée comme une fin en soi, mais comme un socle pour construire autre chose, et ça me paraît beaucoup plus sain. Surtout si le cap est désormais mieux indexé sur la performance (sportive ou économique), ce qui évite les emballements en cas de contre-performance.

Bref, pour moi, le salary cap n’a pas montré ses limites en soi, c’est l’écart entre les ambitions (et les dépenses) et la réalité économique qui a mené à l’échec. Si cette fois on cale l’ensemble sur une base rationnelle, on pourra même le faire évoluer de manière durable — ce qu’on n’a jamais réussi à faire jusqu’ici.
Wert
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Re: OFFICIEL : Kilmer Sports, unique actionnaire, Ivan Gazidis Président de l'ASSE

Message par Wert »

encorevert a écrit : 21 mai 2025, 15:58
ozo a écrit : 21 mai 2025, 14:57
encorevert a écrit : 21 mai 2025, 14:41
Cette méthode aurait du sens dans une entreprise classique, mais dans un club de foot considérer le sportif comme un "levier de construction économique" c'est un non sens. Je ne comprends pas comment, en tant que supporter, on puisse se satisfaire d'une telle vision.
Pour le "salary cap" ça a un petit goût de réchauffé.
Je comprends complètement ton point de vue, surtout en tant que supporter. On est tous attachés avant tout au sportif, à l’ADN du club, à l’émotion qu’il procure. Mais justement, dans le cas de l’ASSE aujourd’hui, le sportif ne peut pas être dissocié du contexte économique dans lequel il s’inscrit. Le club sortait de plusieurs années d’errance, avec des finances fragiles, une masse salariale en décalage avec ses revenus, et un effectif quasi sans actifs valorisables. Ça, ce n’est pas du foot business froid, c’est un constat de terrain.

Alors non, le sportif n’est pas mis de côté, il est reconstruit sur des bases saines, ce qui prend forcément du temps. Mais vouloir structurer le club, recruter des joueurs avec une logique de valorisation, tout en maîtrisant les coûts, ce n’est pas ignorer le sportif. C’est justement essayer de poser les fondations pour qu’un projet sportif ambitieux puisse durer.

Et pour le "salary cap", oui, ce n’est pas nouveau, mais c’est la première fois depuis longtemps qu’on voit l’ASSE essayer de le respecter réellement. C’est frustrant à court terme, je te l’accorde, surtout si les résultats ne suivent pas tout de suite. Mais on ne pourra construire ni performance durable ni identité forte sans un minimum de cohérence financière.

En résumé : ça peut sembler sec ou technique, mais l’objectif final reste le même que le nôtre : retrouver un club compétitif, pérenne et fier. On a juste un désaccord sur le chemin pour y arriver.
Que le sportif ne puisse pas se décorréler de l'économique c'est évident.
Par contre ça ne peut pas être l'un sans considération aucune pour l'autre.
Les 2 gardes fous devraient être, selon moi:
- pour le sportif: le maintien en L1
- pour l'économique: le passage sans devant la DNCG sans mesures restrictives.

Entre les 2 il y a moyen de positionner le curseur suivant la politique souhaitée.
Non. Pas pour l'économique. Sous Romeyer, on passait la DNCG chaque année, et pourtant on mourrait de mort lente économiquement. Ce n'est hélas pas suffisant. Et ça le sera de moins en moins.
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Re: OFFICIEL : Kilmer Sports, unique actionnaire, Ivan Gazidis Président de l'ASSE

Message par patom42 »

Krees a écrit : 21 mai 2025, 15:50

Merci pour ces échanges riches et argumentés.
De mon point de vu le modèle économique pourrait largement dépasser le cadre sportifs.
J'en reviens (encore) aux Leafs de LT, c'est aujourd'hui la franchise la plus lucratives de NHL (deux fois supérieur à la moyenne) sans gagner la coupe Stanley depuis 67 ni vendre de joueurs.
Je connais très bien les différence entre la NHL et la ligue 1 (salary cap, ligue fermée et draft notamment) et je sais que ça n'est pas reproductibe en l'état cependant j'ai du mal à imaginer que LT se mette à 79 ans à faire l'inverse de ce qu'il fait dans le sport depuis plus de 30 ans et à prendre des risques non maitrisés. Ca ne lui ressemble pas du tout et ses méthodes semblent avoir très bien réussi jusque là.
On est tous d'accord que le sportif c'est la base mais je pense qu'il pourrait y avoir d'autres sources de revenus que la vente de joueur, les droits TV et une éventuelle qualification européenne. J'en ai déja parlé mais pour moi il pourrait y avoir de gros investissent dans les infrastructures (il l'a toujours fait). Je pense qu'investir dans un gros centre de formation être très rentables et moins risqués que de racheter des jeunes joueurs (adaptation, intégration, complémentarité, etc...) pour les revndre et en racheter d'autres etc... Ca rejoint ausi ma deuxième piste : développer l'image peut rapporter gros aussi.
En NHL les 6 vielles légendes ("Original six) rapportent bien plus que les autres clubs (elles sont toutes dans le top 10 des franchises les plus valorisées), ça pourrait expliquer l’intérêt de Kilmer pour une vielle gloire endormie comme Sainté, qui a un potentiel énorme dans ce domaine. Le médias sont aussi un des piliers de Kilmer (à l'échelle du club comme à l'échelle des ligues parfois).
Un poto (peut-être Fabulo) avais aussi émis l'hypothèse que fidéliser les joueurs permet de vendre plus de maillots, je suis d'accord et je pense que ça ne se limite pas au maillots mais à l'image (droit, merchandising, série à la Netflix comme l'a fait Toronto). On s'attache bien moins aux joueurs aujourd'hui aussi parce qu'ils restent bien moins longtemps.
Si je prends mon exemple perso mon idole c'est Lubo et s'il n'avait pas fait 6 piges chez nous, s'il n'y avait pas eu l'histoire du graff au centre d’entrainement, probablement qu'il ne serait aujourd'hui dans mon souvenir "qu'un" un très bon joueur.
Pour faire plus actuel je vais prendre l'exemple de mon fils de 8 ans , devenu fan des Leafs à cause de Larry :gene2: . Son idole c'est le capitaine, Matthews qui y joue depuis 9 ans maintenant et il faut voir tout ce qu'il existe à son image ! C'est souvent très axé sur la communauté (paye des traitements pour des malades, ouvre un centre pour les sans-abris, etc...) torontoise et c'est d'autant plus drôle qu'il est californien.
Quand tu convainc un gamin de supporter un club, il va probablement le faire (donc consommer) à vie, il n'y a pas de clientèle plus fidèle (captive) qu'un supporter ! Je ne suis pas ravi qu'il ait choisi les Leafs mais je ne serais encore moins s'il changeait de club un jour.
Je ne bosse pas chez kilmer, ce n'est qu'un avis comme un autre, juste inspiré par ce que Kilmer a fait ailleurs et qui peut être complémentaire des autres.
Merci pour ce retour d'expérience.
Néanmoins je trouve le modèle difficilement transposable entre une ligue fermé comme la NHL et le modèle économique européen du football, ou justement si tu n'es pas visible via la coupe d'europe, ton expansion et ta viabilité sur le long terme sont + que limités.
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Re: OFFICIEL : Kilmer Sports, unique actionnaire, Ivan Gazidis Président de l'ASSE

Message par ___ »

ozo a écrit : 21 mai 2025, 16:10
Kabigon a écrit : 21 mai 2025, 15:57 J'ai quand même envie de vous entendre sur la viabilité à long terme du fameux salary cap. Pourquoi a-t-on fini par l'exploser ? Est-ce que le modèle n'a pas montré ses limites à un moment donné, face à des effectifs de plus en plus pléthoriques, des clubs avec de plus en plus de moyens ? Ou qui vivaient aussi au-dessus de leurs moyens ?
Très bonne question, et je pense qu’elle mérite effectivement qu’on en discute sans tomber dans la caricature.

Le "salary cap" n’est pas un dogme figé. C’est une ligne directrice, un outil de pilotage budgétaire qui ne devient dangereux que si on en dévie sans en maîtriser les conséquences. Le problème à Sainté par le passé, ce n’est pas qu’on avait un salary cap. C’est qu’on a fini par le contourner sans que les recettes suivent. Résultat : les salaires ont gonflé, mais pas les revenus en face. Pour compenser, on a vendu nos meilleurs joueurs, souvent à la hâte, ou on a fait des paris à court terme… jusqu’à ce que le système craque.

Aujourd’hui, la logique portée par KSV, c’est de restaurer une forme d’équilibre, et de bâtir un modèle où les dépenses sont proportionnées aux recettes réelles du club. C’est fondamental. Et ce salary cap, même en L2, n’est pas un obstacle en soi — il peut parfaitement évoluer à la hausse si les revenus augmentent : meilleure billetterie, sponsoring, plus-values maîtrisées, médiatisation, etc.

Ce que je trouve intéressant avec la direction actuelle, c’est que la maîtrise salariale n’est pas utilisée comme une fin en soi, mais comme un socle pour construire autre chose, et ça me paraît beaucoup plus sain. Surtout si le cap est désormais mieux indexé sur la performance (sportive ou économique), ce qui évite les emballements en cas de contre-performance.

Bref, pour moi, le salary cap n’a pas montré ses limites en soi, c’est l’écart entre les ambitions (et les dépenses) et la réalité économique qui a mené à l’échec. Si cette fois on cale l’ensemble sur une base rationnelle, on pourra même le faire évoluer de manière durable — ce qu’on n’a jamais réussi à faire jusqu’ici.
D'accord avec ça. Cependant il faut ajouter que le contexte a changé par rapport au milieu des années 2010 : à l'époque, le foot français était dans une logique inflationniste et était persuadé que le montant des droits télé et des transferts ne pouvait qu'augmenter. Dans ce contexte, fonctionner avec un salary cap trop restrictif était un gros handicap. Aujourd'hui, la conjoncture est à l'exact inverse, et on n'a aucune certitude sur le temps que ça mettra pour repartir à la hausse.

Je trouve très révélateur de voir Ouest-France avant-hier parler d'un futur salary cap à Nantes de l'ordre de 50k/mensuel, alors qu'en 2020 Kita trouvait qu'instaurer un salary cap, "ce n'était pas sérieux".
Bûcher, guillotine ou peloton d'exécution : la méthode importe peu, du moment qu'on y envoie la VAR !
machiavel
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Re: OFFICIEL : Kilmer Sports, unique actionnaire, Ivan Gazidis Président de l'ASSE

Message par machiavel »

machiavel a écrit : 21 mai 2025, 15:56 Vous avez vu l’info sur Sibierski comme DS ?
Personne a plus d’infos ?
Yoda est stéphanois! Que la force verte soit avec nous!
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