Coach-Mic a écrit : ↑21 mai 2025, 15:15
ozo a écrit : ↑21 mai 2025, 14:11
Coach-Mic a écrit : ↑21 mai 2025, 10:56
Je ne suis pas surpris par leur méthodologie. C'est une approche rationnelle comme pour toute entreprise qui serait " en redressement". Ils ont d'abord souhaité rééquilibrer les comptes de l'entreprise en encadrant la masse salariale correspond aux revenus réél du club. Leur priorité avant une montée en puissance progressive était de limiter la masse salariale a environ 20/25 millions d'euros. Ce qui correspond a environ 15 pros a environ 50 K + 4 ou 5 neopros + les salariés du club.
Le budget achat de joueurs n'étant pas un problème s'il augmente les actifs du clubs. L'achat vente permettant d'acheter et vendre, tout en équilibrant les comptes d'un déficit structurel contenu.
Acheter des jeunes joueurs même très cher n'est absolument pas un problème si tant est que le salaire rentre dans le salary cap. On s'en apercevra rapidement.
Vous verrez qu'on va recruter des très bons jeunes type Noé le Breton.
Le step by step est a comprendre que seul la coupe d'Europe permet de franchir un palier financier mais la plupart des clubs tente un coup de poker. Il y a des clubs moyens avec une masse salariale a 40 millions d'euros. Cette année hors vente joueurs, les revenus pour un non européen sera de 15 millions max si on enlève les droits TV comme le souhaite la DNCG.
La vente d'amoughou va nous permettre de présenter des comptes équilibrés sans budgéter de ventes futures ni d'apport.
Pour moi c'est limpide et logique.
Entièrement d’accord avec ton analyse, Coach Mic. C’est effectivement une stratégie rationnelle, presque classique, de la part d’un investisseur qui reprend une entreprise (ou ici un club) en difficulté : assainir les comptes, maîtriser la masse salariale, et reconstruire des actifs.
Et j’ajouterais un point qui me semble fondamental : pour nous, supporters, une descente en L2 est une catastrophe sportive et émotionnelle, mais pour eux, ce n’est pas incompatible avec leur logique de reconstruction. Bien sûr qu’ils ne l’ont pas souhaitée – descendre dévalorise les actifs, réduit les droits TV, etc. – mais leur modèle n’est pas basé sur une montée immédiate coûte que coûte.
Ils partent d’un club exsangue financièrement, sans joueurs valorisables, et leur but, c’est de reconstituer une base d’actifs en valorisant des jeunes, tout en maîtrisant les charges. Si dans ce processus, tu descends mais tu ressors avec 2 ou 3 joueurs revendables à plusieurs millions, tu as fait avancer ton projet.
C’est frustrant, évidemment. Mais dans leur logique, le risque sportif est un levier de construction économique, pas une fin en soi à court terme. Ils ne sont pas là pour "jouer la montée" à coups de chèques, ils sont là pour structurer un modèle pérenne.
Et comme tu le dis très justement : le "salary cap" est la vraie clef. Ils peuvent mettre 5M ou 10M sur un jeune si son salaire est compatible. Le jour où on recrute un profil à la Noé Le Breton, beaucoup comprendront que l’objectif n’est pas d’économiser à tout prix, mais de construire un effectif équilibré en valeur et en potentiel.
L’achat-vente est une brique du modèle, pas un signe d’opportunisme court-termiste. Et avec une DNCG qui serre la vis (droits TV flous, revenus incertains), le seul moyen d’avoir un club qui tient debout, c’est d’arrêter les paris à perte.
C’est long, c’est frustrant, mais c’est cohérent.
Tu complètes parfaitement cette théorie. La réussite sportive a long terme ne pourra passer que par un modèle équilibré. On ne peut plus emprunter 25 millions d'euros pour payer des salaires en espérant vainement jouer une coupe d'Europe. Et sans valoriser d'actifs en achetant des joueurs mâtures mais qui se déprécient passé 28 ans.
C'est complètement différent d'investir ses propres fonds que monter un château de carte a la Lopez qui a mis en sécurité ses billes. Et s'est peut être même enrichit en se versant des dividendes. Tout en endettant le club
Merci pour ces échanges riches et argumentés.
De mon point de vu le modèle économique pourrait largement dépasser le cadre sportifs.
J'en reviens (encore) aux Leafs de LT, c'est aujourd'hui la franchise la plus lucratives de NHL (deux fois supérieur à la moyenne) sans gagner la coupe Stanley depuis 67 ni vendre de joueurs.
Je connais très bien les différence entre la NHL et la ligue 1 (salary cap, ligue fermée et draft notamment) et je sais que ça n'est pas reproductibe en l'état cependant j'ai du mal à imaginer que LT se mette à 79 ans à faire l'inverse de ce qu'il fait dans le sport depuis plus de 30 ans et à prendre des risques non maitrisés. Ca ne lui ressemble pas du tout et ses méthodes semblent avoir très bien réussi jusque là.
On est tous d'accord que le sportif c'est la base mais je pense qu'il pourrait y avoir d'autres sources de revenus que la vente de joueur, les droits TV et une éventuelle qualification européenne. J'en ai déja parlé mais pour moi il pourrait y avoir de gros investissent dans les infrastructures (il l'a toujours fait). Je pense qu'investir dans un gros centre de formation être très rentables et moins risqués que de racheter des jeunes joueurs (adaptation, intégration, complémentarité, etc...) pour les revndre et en racheter d'autres etc... Ca rejoint ausi ma deuxième piste : développer l'image peut rapporter gros aussi.
En NHL les 6 vielles légendes ("Original six) rapportent bien plus que les autres clubs (elles sont toutes dans le top 10 des franchises les plus valorisées), ça pourrait expliquer l’intérêt de Kilmer pour une vielle gloire endormie comme Sainté, qui a un potentiel énorme dans ce domaine. Le médias sont aussi un des piliers de Kilmer (à l'échelle du club comme à l'échelle des ligues parfois).
Un poto (peut-être Fabulo) avais aussi émis l'hypothèse que fidéliser les joueurs permet de vendre plus de maillots, je suis d'accord et je pense que ça ne se limite pas au maillots mais à l'image (droit, merchandising, série à la Netflix comme l'a fait Toronto). On s'attache bien moins aux joueurs aujourd'hui aussi parce qu'ils restent bien moins longtemps.
Si je prends mon exemple perso mon idole c'est Lubo et s'il n'avait pas fait 6 piges chez nous, s'il n'y avait pas eu l'histoire du graff au centre d’entrainement, probablement qu'il ne serait aujourd'hui dans mon souvenir "qu'un" un très bon joueur.
Pour faire plus actuel je vais prendre l'exemple de mon fils de 8 ans , devenu fan des Leafs à cause de Larry

. Son idole c'est le capitaine, Matthews qui y joue depuis 9 ans maintenant et il faut voir tout ce qu'il existe à son image ! C'est souvent très axé sur la communauté (paye des traitements pour des malades, ouvre un centre pour les sans-abris, etc...) torontoise et c'est d'autant plus drôle qu'il est californien.
Quand tu convainc un gamin de supporter un club, il va probablement le faire (donc consommer) à vie, il n'y a pas de clientèle plus fidèle (captive) qu'un supporter ! Je ne suis pas ravi qu'il ait choisi les Leafs mais je ne serais encore moins s'il changeait de club un jour.
Je ne bosse pas chez kilmer, ce n'est qu'un avis comme un autre, juste inspiré par ce que Kilmer a fait ailleurs et qui peut être complémentaire des autres.