Benjo a écrit : ↑12 avr. 2025, 01:20
Moi c'est l inverse j ai du mal à comprendre comment on peut vouloir tout relancer et jouer en possession avec Batu Nade et Petrot.
Sinon tu omets beaucoup de buts en contre attaque. Rien que celui contre Lens en est un. Beaucoup d autres buts où nos défenseurs sont livrés à eux même car abandonnés par le reste de l'équipe qui joue trop haut ou qui ne reviennent pas car fatigués.
Après personne demande à jouer tous derrière. Mais juste d arrêter le mythe de la possession (surtout contre le top 10). On a le droit de jouer en transition. Notre meilleure prestation défensive c'est contre Strasbourg où on leur a laissé le ballon. Les 2 pires prestations défensives d ODO (Brest et Nice), c'est quand on a ambitionné de faire plus sans avoir les joueurs pour.
Tu vas me répondre Marseille. On a été catastrophe les 3 fois et c'est un miracle qu on ait pas pris plus de buts sur les 3 matchs avec 3 entraîneurs différents (le 5 a 1 d EH aurait dû faire 8/0 à la place de Nice).
Contre Nantes Auxerre et Le Havre on a la possession mais moins d occasions qu eux. Les fois où on a eu l impression d être meilleur c'est contre Lille et Paris sauf qu on a à chaque fois explosé physiquement car on est incapable de tenir ce système 90 minutes. C'est ce qu il se passera contre Lyon et Monaco. Ça n a marché que contre Reims (équipe en perdition+ l'effet changement d entraîneur) et Montpellier (qui a une équipe catastrophique par rapport à leurs blessés et mercato d hiver).
Que ce soit Rennes Lens ou Nantes, leurs entraîneurs ont mis un plan facile pour nous contrer et ça a à chaque fois marché...
Contre Lens, nos 2 meilleures occasions c est quand on a balancé des ballons loin devant (chose seulement vu contre Reims). C'est pas en partant de derrière.
Alors...
- Tu es très sélectif dans tes exemples. Tu parles de Strasbourg, qui était une équipe de milieu-bas de tableau à l'époque, complètement apathique. Mais soit, je te l'accorde. Tu oublies le match à Nantes par exemple, où on se fait pilonner du début à la fin, sans toucher une balle, en étant acculés derrière. Le résultat était un miracle, avec une prestation défensive affreuse. Quelle que soit l'approche, on n'a jamais été bons et réguliers défensivement.
- Je n'ai jamais dit être pour un jeu de possession caricatural, et je pense qu'on doit aussi jouer en transition. Ce qu'on a fait en première MT contre Lille et Paris, et en seconde contre Angers, c'était très bien en ce sens.
Ce que je dis, c'est qu'il est intéressant de constater, en dépit des mythes du forum, que la capacité à tenir le ballon nous a aussi permis de maîtriser des parties de matchs et de tenir des résultats (à l'extérieur notamment) sans être mis en danger défensivement, ou très peu. Ce qu'on ne faisait jamais à l'extérieur en première partie de saison, avec notre approche plus restrictive, on a réussi à le faire à Auxerre ou au Havre en posant le pied sur le ballon.
Et à Lens, si on a fini par craquer c'est justement parce qu'on n'en touchait plus une, et que notre défense n'avait pas le niveau pour gérer les assauts répétés des lensois. On aurait eu bien besoin de quelques phases de possession pour calmer le tempo, reprendre notre souffle, les priver un peu de ballon.
Lens d'ailleurs, c'est typiquement le match que les anti-Horneland devraient prendre en modèle, puisque c'est le match le moins hornelandesque qu'on ait fait en 2025. D'où son insatisfaction. Tu le dis toi-même, à part au tout début de match, on a joué bas, avec de longs ballons, très peu de possession, etc. Mais du coup, ça a donné quoi ? Ca a fonctionné ? On a réussi à subir sans séquelles ? Réponse: non. Car ON. NE. SAIT. PAS. SUBIR.
- Sur les matchs de Lille et Paris, je ne pense pas que ce soit un problème physique. Contre Lille, c'est l'erreur individuelle entraînant le rouge qui nous a tués. Parce que justement, encore une fois, on maîtrisait plutôt bien le tempo du match jusque là, et le fait d'être en infériorité numérique ne nous a plus permis de le faire.
Contre Paris je pense que c'est plutôt mental, comme trop souvent: on fait une excellente mi-temps mais mal récompensée à cause d'un énième sabordage individuel (alors qu'on était très bien organisés collectivement sur ces 45 minutes), du coup on revient des vestiaires avec de ce sentiment de fatalité attisé par l'expérience répétée de ces mêmes scénarios frustrants...
- Tu dis que personne ne veut jouer tous derrière, mais va sur le topic ligue 1 et tu verras qu'une grande majorité des intervenants prend la tactique du bus rémois en modèle. Comme si on était capables de faire ça...