Alors ça pour le coup je trouve que c'est sain et normal.NomDeStade a écrit : ↑11 févr. 2025, 14:35 Sauf que c'est un peu n'importe quoi![]()
Et assumer le risque d'une descente uniquement parce que dans un idéal ton équipe devrait avoir 70% de possession, savoir faire du gegen-pressing, et être fort dans les petites périmètres proches de la surface, il y a combien d'équipes au monde qui sont capables de faire ça ?
Et surtout il y a combien d'équipes au monde ne jouant pas le top6 de leur championnat qui sont capables de faire ça ?
Et dernier point, il y a combien d'équipes au monde qui sont capables de jouer comme ça en ayant des latéraux de la qualité de Pétrot ou Appiah![]()
Mais après, pour le coup, c'est le truc qui m'interroge le plus dans le discours porté par Gazidis depuis son arrivée. Vouloir imposer un style de jeu. J'ai quand même du mal à concevoir dans quelle mesure il est normal que cela soit le président qui en soit à dicter la façon dont l'équipe devra jouer.
Je sais qu'on n'a pas du tout été habitué à ce mode de fonctionnement, mais pourtant c'est bien le rôle des dirigeants d'établir une ligne directrice et de s'assurer qu'elle soit respectée à tous les étages du club. Y compris en matière d'identité de jeu s'ils le désirent. Or, cette notion d'identité de jeu semble ici être un élément essentiel du projet sportif qu'ils veulent mettre en place. Il y a des clubs qu'on identifie facilement à une philosophie de jeu: Nantes à l'époque, l'Ajax, le Barça... Aujourd'hui il y a aussi les clubs du "City group" qui essaient de développer une identité bien précise, ceux de Red Bull également à un degré moindre.
L'idée, c'est que cette identité soit suffisamment ancrée et maîtrisée au sein du club, à commencer par le centre de formation, jusqu'à l'équipe première, pour que la façon de jouer de notre équipe ne soit plus simplement définie par un coach de passage, mais que le coach en place applique simplement la culture de jeu dont le club est déjà imprégné.
C'est quand même beaucoup mieux que de naviguer à vue comme on l'a fait pendant des années, en mettant tout entre les mains des entraîneurs successifs. On ne peut pas construire grand chose sur la durée ainsi, quand on passe de Galtier à Oscar Garcia (qui ont un style totalement opposé) par exemple...
Par définition, les entraîneurs sont des employés de passage, donc il me semble plus logique que ce soit à la direction de fixer le cap et de s'assurer qu'il soit tenu, plutôt que de donner trop de pouvoir à ces derniers. Ca évite de se retrouver comme lors du départ de Galtier, complètement démunis et dans l'incertitude complète.
Après, je te rejoins sur le fait que le dernier mercato n'a pas été en adéquation avec ces ambitions de jeu, et qu'il est difficile de mettre ça en place avec Appiah et Pétrot sur les côtés, certes.