Je comprend ce que tu dis sur la spécificité du foot, mais honnêtement, dans la première phase, c'est loin d'être choquant, au moins au départ. Attention aussi, la passion est à double tranchant. J'ai vu que beaucoup parlaient de Longoria à l'OM comme recette un peu miracle.Parasar a écrit : ↑11 févr. 2025, 11:14Peut-être que mon expérience du monde de l'E est dépassée mais je ne suis pas très convaincu par ce que tu dis, et encore moins par le fait qu'un club de foot serait absolument une entreprise comme une autre, et que ce que tu décris puisse s'y appliquer.Wert a écrit : ↑11 févr. 2025, 11:07Il n'y a pas de recettes miracles pour un organigramme. Et l'incarnation, ce n'est pas seulement au quotidien. Beaucoup d'entreprises maintenant fonctionnent en réalité sans, ont des organigrammes plus horizontaux et les font vivre avec des la distance.NomDeStade a écrit : ↑11 févr. 2025, 10:45Je ne suis pas forcément contre, mais dans ce cas, il faut qu'il soit plus "incarné" dans le quotidien. Sans être omniprésent dans les médias, une prise de paroles de temps en temps, ça ferait pas de mal.
Je pense que le pouvoir est justement incarné par Gazidis qui vient régulièrement mais se protège aussi en étant justement loin du quotidien (d'ailleurs, aucune critique ne va sur Larry, ni sur Fahmy, mais toutes sur Gazidis ce qui est la meilleur preuve qu'il incarne dans vos esprits critiques).
Dans des processus complexes les phases d'immersion et de distance sont me semblent plutôt une bonne chose, notamment quand pour diagnostiquer une organisation pour la restructurer. Couraniaud a je crois parfaitement raison sur ça. La présence et les dossiers c'est Fahmy. Il relaie à Gaizidis qui tranchera. Fahmy est l'oeil de Gazidis. Ils se protègent mutuellement. Fahmy préserve la distance de Gazidis et Gazidis protège Fahny du poids et d l'incarnation des décisions.
Quand il a fallut descendre sur le terrain pour virer ODO et introniser Horneland c'est Gazidis qui l'a fait. Il a assumé et personne ne va culpabiliser Fahmy du poids de la décision. C'est un travail d'équipe.
Pour l'instant la parole c'est Gazidis (malgré la distance), et je suis d'accord par contre qu'il devrait la reprendre pour expliquer le mercato et donner un peu de perspectives. (même si soyons clairs, ça n'éviterait pas les interprétations négatives)¡
Sinon on est dac sur la com. Je suis absolument convaincu de l'importance d'occuper le terrain en communiquant bien.
Mais combien de Longoria a usé un club comme l'OM avant de le rencontrer ? Combien de temps durera-t-il ? Et quelles erreurs a fait Mc Court avant de calibrer la bonne personne au bon endroit ? Et je ne parle pas des directeurs sportifs ou administratifs consommés chaque année (Demandez à Teissier). Gazidis est Président. le pouvoir ce n'est pas que l'incarnation par la présence. C'est aussi la capacité à prendre des bonne décisions. La distance et la lucidité sont importantes. Le pouvoir absorbe et use, et Gazidis incarne et incarnera je pense un pouvoir distancié.
A partir de là, l'alternative était soit de mettre dès le départ Soucasse sous tutelle d'un mec de Kilmer (Soit Gazidis himself, soit Fahmy) avec le risque de braquer l'organisation et de provoquer des résistances, soit celui d'opter pour une phase plus horizontale (je ne sais pas si ce sera durable). C'est ce choix qui a été fait. Encore une fois aucune option n'est parfaite. Mais, je crois qu'elle n'était pas la pire.
Ils ont opté pour ne pas forcer ou braquer l'organisation, ce qui est quand même une preuve d'humilité, et de respect. Pour moi, ils ont essayé à la fois de dérouler leur projet et d'embarquer tout le monde dedans. Ca ne veut pas dire que c'était parfait, qu'ils y sont arrivés sur tout et avec tout le monde (Avec ODO ça n'a clairement pas marché. je trouve á dommage. Mais tout n'est pas la faute de Kilmer. J'espère qu'il y arriveront avec Perrin. Soucasse je m'en tape plus). Mais en tout cas, je ne suis pas convaincu que l'autre solutions aurait été meilleure, au moins dans cette première phase de diagnostic interne.
Transformer une organisation, et encore plus une organisation comme l?ASSE, c'est quelque chose de complexe justement. Il y a tellement de passion que les résistances sont grandes. Braquer tout le monde en interne en anticipant les décisions au risque de tromper aurait été à mon avis pire. Là, ils ont acquis la connaissance interne, savent j'imagine sur qui s'appuyer, connaissent les points forts et les limites, les blocages. Ils peuvent les argumenter.
Cette première phase était nécessaire. je suis d'accord qu'il faudra idéalement maintenant sans doute passer à une autre phase.