J’en avais discuté avec une collègue espagnole qui avait le même ressenti. Cette peur de l’échec qui nous empêche de faire des trucs que d’autres font avec succès. Non pas parce qu’ils sont meilleurs, simplement parce qu’ils ne se sont pas arrêtés en chemin car ca n’allait pas marcher.biboutitou a écrit : ↑06 févr. 2025, 13:56Merci pour la piqûre de rappel.Fabulo a écrit : ↑06 févr. 2025, 13:51 Pour la ligue 2, vous raisonnez trop « à la française ». En France, l’échec est considéré comme une honte absolue, c’est pire que tout. C’est un sentiment tel que l’on préfèrera ne rien faire plutôt que d’échouer : « ca ne sert à rien de le faire, ça ne marchera pas … » Bref, une action est souvent effectuée dans le but premier de ne pas échouer (un peu comme au foot quand on joue pour ne pas perdre, plutôt que pour gagner).
Au Canada, l’approche est différente. Une action n’est pas régie par la possibilité de l’échec. Si ils pensent que leur idée est bonne, ils ne vont pas l’abandonner parce que peut-être, on descendra. Cela ne veut pas dire qu’ils pensent que descendre en ligue 2 n’est pas important, c’est juste que ça ne les refroidit pas.
Ffectivement ce sont des logiques assez antagonistes, la canadienne me plaît autant que l'idée d'une descente me débecte....d'un côté mon cortex, de l'autre mon bide![]()
C’est pourquoi le débat sur le fait de savoir si ils en ont rien à faire de descendre n’a pas lieu d'être en fait. Ils ne veulent pas descendre mais ne changeront pas de cap si ils pensent qu’ils ont des chances d’y arriver.