
L'ASSE bientôt bon teint ? (2)
12/05 21:56

Selon la prochaine édition de la Pravda, l'ancien président de l'AS Monaco Jérôme de Bontin sera le nouveau boss de l'ASSE et Willy Sagnol a de bonnes chances de faire son retour dans la maison verte. Extraits.
"Si Jérôme de Bontin, l'ancien président de l'ASM, pourrait également investir dans le club, ce serait pour un montant modeste. Car l'essentiel se situe ailleurs pour lui, au niveau d'un poste opérationnel qui pourrait être semblable à celui d'Olivier Létang, président-délégué et manager général du Stade Rennais, ou de Jacques-Henri Eyraud, président du directoire de l'Olympique de Marseille. Mais De Bontin ne viendrait pas seul. Il s'entourerait d'un directeur du marketing spécialisé dans le digital afin d'accroître les recettes, d'un directeur général en charge de l'administratif, qui pourrait être l'actuel directeur général, Frédéric Paquet, attendu aux États-Unis dès la fin du Championnat, et d'un nouveau directeur sportif qui remplacerait Dominique Rocheteau, lequel se verrait alors proposer le rôle d'ambassadeur des Verts.
Marié à une Autrichienne, sensible à la culture allemande et appréciant de venir à Munich assister aux matches du Bayern, de Bontin entretient de longue date des relations amicales avec Willy Sagnol (41 ans). Il sait l'ancien international français (58 sélections de 2000 à 2008) et latéral droit du Bayern (2000-2009) natif de Saint-Étienne, polyglotte et polyvalent. Aux yeux de De Bontin, sa double culture, locale et internationale, fait de l'ancien sélectionneur Espoirs français (2013-2014) et entraîneur de Bordeaux (2014-mars 2016) la personne idoine pour chapeauter tout le domaine sportif. Une première prise de contact aurait eu lieu dès novembre. Il ne semble toutefois pas acquis que Sagnol, également proche de Patrick Guillou, resté le «chouchou» du Chaudron, et proche des Magic Fans, rejoindra la nouvelle équipe dirigeante des Verts tout de suite. La saison prochaine,il pourrait effectuer une pige dans le Golfe ou en Angleterre, de préférence à la Chine, avant de revenir au sein de son club formateur."
Un Américain à Sainté
12/05 21:48

Dans un article à paraître demain, la Pravda confirme que Nanard et Roro vont annoncer dans les prochains jours la vente du club à un repreneur américain. Extraits.
"Menées dans le plus grand secret depuis plusieurs mois par la banque Lazard, avec laquelle Caïazzo avait signé un contrat d'exclusivité l'été dernier, le cabinet Deloitte et le cabinet d'avocats Kuperfils, les tractations ont abouti il y a quelques semaines, avec la signature d'un accord de principe portant sur la vente de la totalité des parts du club. Si cette vente ne pourra pas devenir officielle avant le 15 juin pour des raisons comptables et légales, son annonce pourrait toutefois intervenir avant la fin de cette semaine. Peut-être même dès mardi.
L'ASSE devrait passer, comme l'OM, sous pavillon américain. Si le nom du repreneur n'a pas encore filtré en raison des clauses de confidentialité strictes signées par les deux parties, il s'agirait d'un homme d'affaires américain proche de Maxim Demin, le propriétaire russe de Bournemouth (ANG), qui n'est pas partie prenante à la reprise des Verts. Préférant rester pour l'instant en retrait, le futur propriétaire de l'ASSE a mandaté Jérôme de Bontin, homme d'affaires franco-américain et éphémère président de l'AS Monaco (10 avril 2008-27 février 2009), pour conduire l'opération de rachat à sa place. Ce dernier aurait rencontré Romeyer à Paris début avril. Caïazzao étant malencontreusement arrivé en retard, Romeyer a honoré ce rendez-vous seul. D'abord réticent, il aurait finalement validé le projet de reprise présenté par De Bontin.
Caïazzo et Romeyer avaient un vœu pieux : valoriser le club, qu'ils ont acheté 5 M€ en 2004, à au moins 80 M€. Sauf qu'un récent audit a considérablement fait baisser ce prix car la valeur réelle d'un club reste liée à son portefeuille de joueurs. En dehors du latéral gauche Gabriel Silva, du milieu international norvégien Ole Selnaes, qui jouit d'une belle cote en Angleterre et auprès des gros clubs italiens, voire du gardien Stéphane Ruffier, lié jusqu'en 2021, aucun autre joueur ne possède une réelle valeur marchande. Cabella et Ntep ont été prêtés à Saint-Étienne, respectivement par Marseille et Wolfsburg. Beric, M'Vila et Subotic n'auront plus qu'un an de contrat la saison prochaine. Hormis l'attaquant Jonathan Bamba, qui prend des cours d'anglais en attendant de partir libre au 30 juin - Debuchy, Maisonnial, Théophile-Catherine et Monnet-Paquet le seront aussi -, le centre de formation ne produit plus assez de talents.
Reste également le problème de la propriété des parts d'Adao Carvalho, l'homme d'affaires portugais, condamné pour escroquerie en 2014 (*) et avec lequel Romeyer s'était associé pour racheter la moitié de celles de Caïazzao, en 2004. Ces parts, qui permettent de détenir indirectement 22 % du capital du club, ont été saisies par la justice le 4 novembre 2016. Cela a forcément pesé lors des négociations. Selon une source proche du dossier, la vente ne devrait pas dépasser les 50 M€. On parle plutôt de 40 M€. Toutes proportions gardées, le futur propriétaire aurait dans l'idée de calquer son projet sur celui de Red Bull, la marque autrichienne de boisson énergétique propriétaire des clubs du RB Salzbourg (AUT), des RB de New York (USA) et du RB Leipzig (ALL). Autrement dit, il ambitionnerait de faire de Saint-Étienne la matrice de plusieurs clubs. Cette stratégie se voudrait par conséquent tournée vers l'international."
Regretter c'est bien, contester c'est mieux ! (9)
12/05 21:30

Sur son compte twitter, l'avocat Pierre Bathélémy s'est indigné à juste titre du traitement réservé aux supporters stéphanois qui ont tenté en vain d'aller soutenir leur équipe sur le Rocher.
"Ce qui est en train de se passer à Monaco et autour est fantastiquement pathétique. Aucun supporter stéphanois ne méconnaît l'arrêté (interdiction de se comporter en supoorter) et ne crée le moindre trouble. Mais les effectifs de police prétendument indisponibles les bloquent.
1.Ils ont menti dans l'arrêté sur les forces disponibles. Moi qui croyais qu'ils étaient retenus par la lutte contre le terrorisme...
2. Ils empêchent illégalement à des citoyens français respectant l'arrêté de circuler en France.
Immense respect aux supporters qui gardent leur calme et leur sang-froid face à des abus gravissimes. Eux qu'on taxe de violence de manière abusive et qui restent ultra respectueux face à des comportements publics graves. Au lieu d'encadrer 10 bus de supporters, on a mis des policiers dans les gares et sur les routes pour contrôler tout le monde. On a mobilisé le directeur de cabinet du Préfet pour faire le guet à la gare de Menton. C'est ça un arrêté qui permet d'économiser les forces de l'ordre ? Les supporters sont renvoyés par le train en Italie !!!!! La France expulse ses propres citoyens parce qu'ils aiment leur club de football."
L'ASSE, qui s'était contentée de regretter le scandaleux arrêté d'interdiction pris par les autorités monégasques, a publié ce soir un nouveau communiqué.
"L’AS Saint-Etienne salue le comportement exemplaire de ses supporters venus à Monaco apporter un soutien remarqué et apprécié à leur équipe malgré l’interdiction de déplacement décidée à leur encontre. Pénalisés par une décision injuste qui les a empêchés d’assister au match, les supporters présents ont exprimé sans violence leur mécontentement. Cette attitude honore le Peuple Vert. Elle montre également que la décision du Gouvernement monégasque d’interdire le déplacement des supporters stéphanois n’était pas justifiée.
Désireuse de promouvoir un football populaire, l’ASSE rappelle d’ailleurs que la ferveur de ses supporters contribue largement au caractère festif des matches qu’elle dispute. Tout en regrettant que son équipe ait été injustement privée du soutien de son public durant un match décisif face au champion de France 2017, le club souhaite désormais une mobilisation totale de ses forces vives, dans le respect des valeurs qu’il défend, samedi prochain au stade Geoffroy-Guichard, face au LOSC.
L’ASSE prône un dialogue constructif avec tous les supporters afin que ceux-ci puissent vivre leur passion sans restriction ni excès."
N3 : la manita dans limonest time !
12/05 20:20

Vous avez pu suivre cette rencontre de l'avant-dernière journée de National 3 en direct sur notre forum grâce à seb0769 et Nanou, envoyés spéciaux à Limonest : dans la banlieue de la banlieue, les Verts ont écrasé les Bleus 5-0.
Dominés en première période, les Verts, en difficulté ont eu le mérite d'ouvrir le score à la 16e minute sur un corner tiré par Kenny Rocha Santos repris de la tête par Makhtar Gueye. Les Bleus ont eu de nombreuses balles d'égalisation avant la pause mais tantôt ls ont été maladroits, tantôt ils se sont heurtés à un Théo Vermot et un Wesley Fofana impériaux.
Makhtar Gueye a réalisé un doublé synonyme de break à la 59e minute après avoir interceptée une passe en retrait d'un défenseur limonois. Nettement plus convaicants dans le jeu qu'avant la pause, les Verts ont enfoncé le clou par Vagner à la 70e. Sur une passe de Dylan Chambost, Samy Baghdadi a corsé l'addition à la 75e. Grâce à une offrande de Charles Abi, Hugo Roussey a inscrit le 5e pion dans le temps additionnel.
Les leaders stéphanois conservent un point d'avance sur Bourgoin-Jallieu, qui s'est imposé 1-0 à Vaulx-en-Velin. Les protégés de Laurent Batlles tenteront de décrocher la montée en National 2 samedi prochain lors de la dernière journée sur le terrain de Montluçon, club d'Eliott Gattier.
Vermot - Panos, Fofana, Pétrot, Katranis (Saliba, 74') - Camara, Chambost, Rocha Santos - Baghdadi, Gueye (Roussey, 86'), Vagner (Abi, 78').
La réaction de Laurent Batlles : "Cette victoire est une grande satisfaction parce que je craignais ce match, comme je crais également notre dernier match. Il fallait absolument gagner à Limonest pour pouvoir prétendre à faire une finale à Montluçon. Notre première mi-temps a été un peu délicate malgré notre ouverture du score. En deuxième mi-temps, on a su profiter d'une erreur de l'adversaire pour marquer ce deuxième but et derrière on a pu dérouler en mettant beaucoup d'intensité. On a su plier le match en attaquant très bien et en défendant très bien. Je pensais que Montluçon allait battre Volvic mais hélas ils ont perdu à la dernière minute à domicile, du coup ils ne sont pas encore sauvés. Je m'attends donc à un match compliqué dans l'Allier, il faudra être très concentré pour gagner."
Guilavogui a coulé Cologne
12/05 18:18

Buteur dès la première minute de jeu et passeur décisif dans le temps additionnel, Josuha Guilavogui a contribué à la large victoire (4-1) de Wolfsbourg contre Cologne lors de la dernière journée de Bundesliga. Alors que le SC Fribourg de Yoric Ravet (resté sur le banc) a assuré son maintien en battant Augsbourg, les Loups devront donc jouer un barrage contre Holstein Kiel pour tenter de se maintenir dans l'élite du football allemand.
U19 : Trois au but !
12/05 18:03
Jordan Halaimia a inscrit un but somptueux, le troisième pour les Verts.
Les U19 ont battu leurs homologues de l'Olympique de Marseille sur le score de trois buts à un.
Si le début de rencontre aurait pu permettre aux Olympiens d'ouvrir la marque, ce sont les Verts qui ont fait mouche les premiers sur une frappe enroulée en pleine lucarne de Kellian Mersel consécutive à une remarquable combinaison entre Lamine Ghezali et Bilal Benkhedim (1-0, 20ème). Les Marseillais se sont offert deux belles opportunités de revenir à la marque mais ont concédé un pénalty dans le temps additionnel de la première période à la suite d'une action initiée par Mathis Mezaber. Lamine Ghezali ne s'est alors pas fait prier pour faire le break juste avant la pause (2-0, 45ème+1).
Les Stéphanois ont affiché une maîtrise supérieure au retour des vestiaires et ont logiquement été récompensé par un magnifique but de Jordan Halaimia à la suite d'un bijou de jeu à deux côté droit avec Gérard Bangoura (3-0, 70ème). Le carton rouge récolté par les Marseillais pour une faute grossière sur Jordan Halaimia suivi de la réduction du score, le tout dans le temps additionnel, étaient anecdotiques. Les Verts s'imposaient finalement dans un match où ils ont su être offensivement plus réalistes que leurs adversaires.
La composition: Green - Halaimia, Tshibuabua, Nadé, Mezaber - Mersel, Petit, Fleury - Bangoura, Ghezali, Benkhedim.
La réaction de Lilian Compan : "On essaye de finir le mieux possible, d'être les plus professionnels possible jusqu'à la fin. Globalement j'ai vu de bonnes choses même s'il reste toujours des petits trucs à améliorer. J'ai volontairement pris des risques offensifs en première période en adoptant un nouveau système le 4-4-2 en losange. On se doutait qu'on se créerait et qu'on concèderait des occasions. On a été plus efficaces offensivement que les Marseillais ce qui nous a permis de virer en tête. On est revenus à notre classique 4-3-3 après la pause et on a alors affiché plus de maîtrise. Depuis la cinquième journée on a un rythme pour finir sur le podium mais on traîne comme un boulet les points laissés en route en début de saison. Il reste un gros match à Nice pour conclure la saison et essayer de finir meilleure attaque du groupe."
L'ASSE bientôt bon teint ?
12/05 16:41
Manu Lonjon (Yahoo Sports) l'avait déjà évoqué de façon plutôt allusive sur son compte Twitter, Nabil Djellit (France Football) s'est fait plus clair. Selon lui, Jérôme de Bontin, à la tête d'un fond d'investissement américain, fait bien partie des prétendants au rachat des Verts, comme l'avait révélé la Pravda le 26 avril dernier. Rappelons qu'il avait déjà fait un passage par le football à l'AS Monaco, en tant que président, lors de la saison 2008-09. Le dossier semble assez avancé puisque de Bontin sonderait déjà Wenger et Puel.
Limonest time (2)
12/05 10:36

L'équipe réserve montera en National 2 dès ce soir en cas de victoire à Limonest et de défaite de Bourgoin à Vaulx-en-Velin. Dans la dernière édition du Progrès, Laurent Batlles espèrent que ses protégés vont poursuivre sur leur lancée.
"Nous avons notre destin en main, devons tout mettre en place pour continuer cette série extraordinaire, afin de prétendre jouer la montée à Montluçon. Dans le même temps, Bourgoin-Jallieu se déplace à Vaulx-en-Velin qui est une bonne équipe, et peut jouer relâchée, maintenant qu’elle a assuré son maintien. Les derniers matchs se jouent à peu de chose, il n’y aura pas d’absent, nous sommes impatients de jouer."
Le match, dont le coup d'envoi sera donné à 18h00, sera comme d'habitude à suivre en direct sur notre forum.
Un plan anti-Debuchy
12/05 10:11

Dans un entretien accordé à Girondins TV et retranscrit par le site girondins4ever,, l'attaquant bordelais François Kamano a dévoilé le plan que son club a mis en place pour s'imposer à GG.
"On a essayé de leur poser beaucoup de problèmes en passant énormément sur les côtés et en faisant des centres. On s'est surtout employé à bloquer leur côté fort, celui de Debuchy. il n'est pas monté assez, il est resté quasiment tout le match sur son côté, il n'a pas apporté suffisammment de danger dans notre camp. On a essyé de profiter des centres qu'on a eus. On a marqué sur un coup de pied arrêté et deux centres. C'est ce qu'on avait préparé."
Bauthéac invite Bauthéac
12/05 09:30

Dans la dernière édition de Nice-Matin, l'ancien réserviste stéphanois Eric Beauthéac parle de son expérience en Australie. Extraits.
"C'était le moment pour moi de partir à l'étranger. En France, j'avais fait le tour. J'ai commencé à Saint-Etienne à l'âge de treize ans au centre de formation. On a la chance de faire un métier qui nous permet de voyager, de découvrir d'autres horizons, d'autres cultures. Je suis arrivé à Brisbane sans préparation car j'ai eu un gros problème avec mon visa. J'ai commencé la saison en retard car j'ai été victime d'une usurpation d'identité : un mec s'est présenté en tant qu'Eric Bauthéac en 2010 en Australie. Dingue ! Malgré le soutien de mon club, j'ai dû attendre un mois et demi pour obtenir mon visa. Quant à ce faux Eric Bauthéac, il est toujours dans la nature... S'il veut venir boire un coup à la maison, il est le bienvenu !
Je vis une expérience de fou, je ne regrette rien. C'est du bonheur à tous les niveaux. Ici les gens ont une mentalité que j'adore, ils sont toujours prêts à te donner un coup de main. Là-bas, c'est peinard, c'est un peu esprit rugby. Cela n'a rien à voir avec l'Europe dans l'approche du foot. Quand j'étais blessé, les gars n'arrêtaient pas de me dire : "Mec, il faut que tu reviennes vite !" C'était choquant que ça vienne de gars qui jouaient au même poste que moi. En France, quand tu es blessé, ce n'est pas la même... Il y a également un rapport complètement différent à l'argent. On est deux marky players à vraiment bien gagner notre vie. Les autres, ça tourne autour de 10 000 euros par mois. Du coup, plusieurs de mes coéquipiers ont des business à côté, des cafés. Ma femme veut en ouvrir un."
Attachant, Polny !
12/05 08:58

Georges Polny aux côtés de Rachid Mekloufi, Aimé Jacquet et Hervé Revelli
Faisant partie des joueurs les plus titrés de l'histoire de l'ASSE, le méconnu Georges Polny (75 ans) nous a livré ses impressions avant le match qui opposera ce soir ses deux anciens clubs à Louis-II.
"J'ai passé 12 saisons en pro à Saint-Etienne (1960-1972), c'était une super période évidemment car on a été 5 fois Champion de France en première division, 1 fois en deuxième division et on a remporté 3 Coupe de France. J'étais tout beau à cette période-là, on gagnait beaucoup mais finalement on s'y habituait, ça devenait presque normal. Si je devais ne retenir qu'un match, ce serait peut-être la finale de Coupe de France de 1970 contre Nantes où on gagne 5-0 à Colombes, ça arrive rarement ce genre de chose !
J'ai eu la chance de d'évoluer avec des joueurs comme Rachid Mekloufi et Salif Keita, c'étaient deux phénomènes ! Quand on joue avec ce type de joueurs finalement on s'habitue à voir des gars qui jouent bien. Malgré mes titres et ma fidélité à Sainté, certains considèrent que je reste relativement méconnu aujourd'hui du public stéphanois ? C'est comme ça. Peut-être parce que je n'ai jamais été international A, même si j'avais été de toutes les sélections des plus jeunes, et puis je faisais simplement mon boulot.
En tout cas je reste attaché aux Verts, je regarde toujours leurs matches. Ce samedi soir ils vont jouer contre l'AS Monaco, un club que je connais aussi pour y avoir joué deux saisons (1972-1974) après avoir quitté Sainté. Je garde aussi de bons souvenirs de ma période monégasques même si j'ai perdu une finale de Coupe de France contre Saint-Etienne en 1974… Malgré la réduction du score de Delio Onnis, on s'est incliné contre une équipe stéphanoise qui fera un malheur plus tard et qui était déjà très réputée donc c'était presque normal.
Je vais de temps en temps à Geoffroy-Guichard, j'ai joué 12 ans ici donc je suis encore supporter. Nous étions mal barrés cette saison et heureusement c'est reparti car les recrues et le nouveau staff ont fait un beau boulot. Mais sur le dernier match, c'est dommage, ça n'a pas été brillant, et ce penalty raté de Cabella je n'arrive pas à comprendre … il fallait le tirer comme le premier : en force et en hauteur, ainsi le gardien ne peut rien faire ! Alors que là il a voulu la placer. À Monaco ça va être très difficile parce qu'ils ont besoin de gagner eux-aussi, et c'est deux fois plus facile de jouer à domicile."
U19 : ASSE-OM en live vidéo
12/05 08:17

Assurés de finir à la 5e place (loin derrière Montpellier, Toulouse, Monaco et Nice), les U19 de Lilian Compan reçoivent l'OM ce samedi à 15h00 à Aimé Jacquet. Cette rencontre de l'avant-dernière journée du championnat sera diffusée en direct sur la chaîne Youtube de la FFF.
Souici se maintient
12/05 07:55

Titularisé pour la 6e fois en 9 matches disputés sous le maillot de l'Entente Sannois-Saint-Gratien, Rayan Souici (20 ans) a arraché hier soir le maintien en National 1. Sous contrat avec l'ASSE jusqu'en juin 2020, le défenseur central s'est en effet imposé 3-2 au Stade des Alpes devant plus de 15 000 spectateurs. Le GF38, qui a raté une belle occasion d'accéder directement à la L2, risque de devoir jouer à huis-clos son barrage contre Bourg-en-Bresse, des supporters grenoblois ayant envahi le terrain et frappé des joueurs de l'ESSG.
Fatal final ?
12/05 07:29
Depuis qu'elle a réintégré le top 8 en 2012, l'ASSE a raté quatre fois sur six sa fin de saison, comme nous le rappelle aujourd'hui la Pravda. Extraits.
"En dehors d'un 9 points sur 9 réussi lors des 3 dernières journées en 2014 et en 2015, les Stéphanois ne tournent pas à plus de 4 points (en 2013). Ils n'en ont même pris qu'1 sur 9 lors des 2 dernières saisons, comme en 2012. Au total, Sainté n'a gagné que 7 de ses 19 derniers matches disputés lors des 3 dernières journées (la défaite de dimanche dernier contre Bordeaux comprise).
"N'oublions pas - car c'est une tendance de la vie d'aujourd'hui, où tout va tellement vite, dans le football en particulier - d'où l'on vient" tempère l'Ange Vert. "Jouer l'Europe lors de ce sprint reste quelque chose d'exceptionnel. Il s'agit d'un beau challenge à relever. Tout reste positif. On est resté invaincus 13 matches (8 victoires et 5 nuls), soit notre plus grosse série depuis 5 ans."
"Ce match contre Bordeaux n'est qu'une défaite qui ne doit pas efffacer ce qu'on a fait de bien jusque-là" ajoute Jean-Louis Gasset. "Il nous reste encore 2 matches extraordinaires à jouer et le 1er sera à Monaco, le champion de France en titre. A l'extérieur, on reste sur 5 victoires et 2 nuls, on a quand même des références. J'attends quelque chose de grand. On va essayer d'accrocher l'Europe, car c'est l'ADN de ce club."
A écouter Yann M'Vila, les Stéphanois ont encore de l'appétit : "On pense toujours à l'Europe. On va jouer ces deux derniers matches comme une demi-finale et une finale pour aller cjercher les six points."
Regretter c'est bien, contester c'est mieux (8)
12/05 07:05

Selon la dernière édition de la Pravda, "200 ultras stéphanois sont décidés à braver l'interdiction de déplacement à Monaco en passant par l'Italie à bord de voitures particulières. Après avoir rappelé tous leurs policiers et fermé toutes les frontières, les autorités monégasques ont demandé au parquet de la Principauté de préparer des salles pour les gardes à vue, au cas où ils parviendraient jusqu'au stade Louis-II."
Quand Douline se rédime
11/05 23:42

Fautif sur le pénalty qui a permis au Paris FC d'ouvrir le score ce soir à Montpied, David Douline s'est racheté en égalisant d'un joli coup de tête. Mais l'ancien buteur stéphanois de la Coupe Gambardella 2011, finalement tenu en échec 2-2 à domicile par la formation de Dylan Saint-Louis (entré en jeu à la 84e minute) finit un petit point derrière le 5e et dernier barragiste brestois, privé de Kévin Mayi (grosse entorse à la cheville).
Le FC Lorient de Fabien Lemoine aurait pu également gratter sur le fil cette 5e place de barragiste en cas de victoire en Normandie mais les Merlus ont perdu 3-0 contre une équipe de Quevilly déjà condamnée. Malgré un succès 2-1 contre Sochaux, le Bourg-Péronnas de Papou Paye sera obligé de jouer un barrage pour rester en L2, l'ASNL de Julien Cétout, Alaeddine Yahia et Arnaud Nordin (titulaires) ayant facilement assuré son maintien en disposant d'Orléans (3-0).
Il fait beau, il fait chaud, 19 à Monaco
11/05 20:29
Si l'entêtement des autorités monégasques laisse planer le doute sur le nombre de stéphanois présents à Louis-II demain malgré l'appel des groupes à s'y rendre, JLG a assuré à aux moins 19 Verts d'y être. On notera tout particulièrement le retour de RPG.
Ruffier, Moulin, Guendouz
Perrin, Subotic, Théophile-Catherine, Debuchy, Gabriel Silva, Pierre-Gabriel
M'Vila, Selnæs, Cabella, Diousse, Pajot
Beric, Bamba, Hamouma, Monnet-Paquet, Ntep
Subotic euphorique
11/05 19:19

Le site allemand Sport a publié en fin d'après-midi une longue interview de Neven Subotic que nous vous avons traduite.
"Je me suis très vite et très bien adapté à Saint-Etienne. Les gens dans la ville et au club sont très chaleureux avec moi. C'est allé très vite. Mon français ne va pas aussi vite. Bordeaux a mis fin à notre série d'invincibilité de treize matches mais l'ambiance est très euphorique. On a atteint l'objectif primordial, qui consistait à s'éloigner de la zone de relégation. Tout le reste c'est du bonus. Malheureusement, le week-end dernier, nous avons subi notre première défaite depuis janvier. Mais cela ne porte pas atteinte à la bonne ambiance à l'ASSE et autour du club. Personnellement, je prends beaucoup de plaisir à être ici chaque jour..
Bénéficier de la confiance du coach et se sentir utile sportivement, c'est très important pour moi ! J'ai toujours dit que je voulais jouer pour un club qui me veut et dont l'entraîneur me donne sa confiance. Notre entraîneur fait cela tous les jours. Le club, la ville et les supporters aussi. Cela signifie beaucoup pour moi. En Ligue 1, ça joue parfois plus physique et plus vite qu'en Bundesliga. C'est moins tactique, mais, quand c'est possible, ça va à une vive allure. Cela convient à mon style de jeu. C'est similaire dans l'approche au football anglais.
On n'est pas le genre d'équipe qui ne peut pratiquer que du beau jeu. On se bat et on se débat pour forcer la chance. Les derniers matchs n'étaient pas faciles pour nous. La seule voie c'est de combattre et de travailler avec acharnement. Ce qui nous distingue et nous permet de jouer le haut de tableau, je pense que c'est notre grande unité d'équipe. Tout le monde court et se bat pour tout le monde. Et notre coach sait comment procéder à des ajustements semaine après semaine. Bien sûr, nous bénéficions également du soutien de nos fans. Ils sont incroyables !
On veut faire du mieux possible pour nos deux derniers matches à Monaco et contre Lille. Et on prendra ce qui vient. Si vous regardez la phase retour, vous vous rendez compte que la saison a été très réussie jusqu'à présent. Nous voulons maintenir cet élan même si on a perdu face à Bordeaux. J'avais le sentiment que je n'étais plus aussi nécessaire à Dortmund que je le voulais. Mon contrat aurait expiré de toute façon cet été et je voulais à nouveau jouer régulièrement.
Vous me dites que Dortmund n'a pas toujours convaincu ces derniers mois en défense centrale et que j'aurais pu lui apporter de la stabilité si j'étais resté ? Avec des si, on mettrait Paris en bouteille. L'ASSE est très heureuse de ce transfert et je ne l'ai pas regretté une seconde. Le reste n'est que pure spéculation. Le Borussia aura toujours une place à part dans mon coeur. J'ai grandi là-bas, j'ai pu y célébrer de nombreux succès. Mais cette connexion profonde ne m'empêche pas de me consacrer totalement à mon nouveau club. Je suis focalisé à 100% sur l'ASSE !
Vous me demandez si je vais rester en France la saison prochaine ou si je vais retourner en Bundesliga? Très honnêtement, j'ai suffisamment d'expérience pour ne pas m'inquièter de mon avenir. Je suis actuellement à Saint-Etienne et je ne sais rien d'un éventuel transfert ailleurs. J'ai entendu dire que le FC Barcelone est à la recherche d'un nouveau défenseur central, on verra ! (rires)
Ma fondation est complètement indépendante de mon travail. Nous avons maintenant six bénévoles permanents et plus des 30 qui se consacrent chaque jour à notre cause avec une grande implication. Je peux participer à distance de n'importe où avec ma tablette. Depuis sa création en 2012, la fondation a réalisé 113 projets et a permis à plus de 50 000 personnes d'avoir accès à l'eau potable. On a construit 56 puits dans les municipalités, 57 puits y compris les installations sanitaires dans les écoles. Il y a des projets en cours. Notre préoccupation est de permettre aux enfants en Ethiopie d'avoir accès à l'eau potable aujourd'hui et dans le futur."
"Papa ou papy nous ont racontés..."
11/05 15:14
Dans une longue interview accordée à So Foot, Oswaldo Piazza raconte son parcours de Lanus à Sainté :
"Jeune, j’étais très beau. J’avais les cheveux longs. Et puis quand je suis arrivé en 1972 à Sainté, les visages typés étaient à la mode également. Certains cow-boys de film n’étaient pas très beaux, mais avaient beaucoup de succès parce qu’ils étaient typés.
Je viens d’une famille de sept enfants. Mon père était ébéniste. Ma mère n’avait pas le temps de travailler avec tout le boulot qu’il y avait à la maison. Papa est arrivé en Argentine à 12 ans d’Udine en Italie. À cause de la guerre, beaucoup d’Italiens et d’Espagnols sont arrivés en Amérique. Nous habitions dans la banlieue de Lanus.
On était bien, on s’est apporté beaucoup de choses en tant que frères et sœurs, même si ce n’était pas toujours la joie. Papa devait travailler beaucoup, même le 1er mai. Il aimait son boulot, et maman faisait en sorte qu’il ne nous manque rien. Quand c’était le cas, on ne le remarquait pas. Mon père est mort dans la rue d’un infarctus à 58 ans. Il ne m’a jamais vu jouer, ne l’a jamais voulu. Il était tellement stressé à l’idée que je fasse des bêtises. Qu’on ait gagné ou perdu, si on avait encaissé des buts, il était au courant et me demandait toujours des comptes. Je pense qu’il ne regardait pas mes matchs pour me protéger de sa nervosité. J’avais un frère de quatre ans mon aîné, un gardien. Mon père est allé une fois le voir jouer et, à la fin du match, il a dit : « Jamais plus je n’irai vous voir. » Mais il était quand même content qu’on soit devenus professionnels. Il nous a appris ce qu’était le travail, les responsabilités et la convivialité dans une famille nombreuse.
Nous étions en grande difficulté (ndp², avec Lanus son club). On avait eu une bonne année en 1968, puis on a commencé à peiner, on n’avait pas de bons résultats. En 1970, on est descendus en deuxième division. On est restés huit mois sans être payés. C’était difficile, d’autant que je me suis marié et que j’ai acheté une maison, anticipant l’argent que j’allais recevoir. Heureusement, ma femme travaillait, elle est psychologue. Quand on s’est marié, j’avais 22 ans, elle en avait 19. Même si on est remontés tout de suite, 1972 a été une mauvaise saison, mais Garonnaire était venu chercher un libéro à Buenos Aires. Il a observé l’Independiente, Boca, River, San Lorenzo, avait parlé avec beaucoup de joueurs à l’époque. Il lui restait deux jours et il a vu un match entre le premier Boca et Lanus, la lanterne rouge. C’est là qu’il m’a vu jouer. Il est tout de suite entré en contact avec les dirigeants. Le sélectionneur assistait également à la rencontre. Il m’a convoqué ensuite en équipe nationale.
Si vous demandiez aux joueurs, 90% auraient signé dans n’importe quelle équipe européenne. C’était un progrès énorme : une autre notoriété, plus d’argent, un contrat à temps plein. Déjà à 14, 15 ans, mon objectif était de partir en Europe. On se posait beaucoup de questions, car on quittait tout, mais je voulais réussir à Saint-Étienne, un club bien organisé.
J’ai besoin de contacts. Je n’aime pas me chercher des excuses, j’assume mes ratés et à cette époque, à mes débuts, je faisais l’inverse de ce qu’il fallait. Puis on a fini par apprendre à évoluer ensemble et on n’a plus eu besoin de se parler, mais juste à se regarder. J’ai pu avancer grâce à Jean-Michel Larqué. Il m’a énormément aidé. J’avais quelques difficultés avec la langue, mais heureusement il parlait espagnol. Je ne sais pas si j’aurais pu faire cette carrière à Saint-Étienne sans lui, ni Ivan Ćurković. Même si on ne se comprenait pas, il s’est passé beaucoup de choses entre nous deux. On a beaucoup rigolé. On était seuls dans le même l’hôtel. On faisait la route à pied pour aller manger, toujours dans le même restaurant. On ne savait pas faire autrement. Sur le chemin, on voulait se parler, mais on ne se comprenait pas. On arrivait pliés en deux, et la dame du restaurant nous demandait : « Qu’est-ce qui vous arrive, pourquoi vous rigolez ? » Mais on ne pouvait même pas lui expliquer.
Je n’étais jamais venu en Europe. Nous les Argentins sommes très attachés à nos habitudes. Mais Robert Herbin, notre entraîneur, a toujours voulu que je sois dans l’équipe. Je crois qu’au bout d’un certain temps, il était le seul. Même Garonnaire, qui m’avait choisi, n’y croyait plus, et je ne parle même pas du président. Quand il est venu me chercher, Garonnaire m’a pris pour jouer libéro. J’ai eu du mal à m’adapter parce qu’on n’évoluait pas de cette façon en Argentine : avec l'association stoppeur plus libéro. On jouait en zone, comme aujourd’hui en Europe. Vous savez, stoppeur est un poste très ingrat. Il faut marquer l’avant-centre, le suivre... mais j’ai eu de la chance de pouvoir parler avec Robert Herbin. Il était plus clairvoyant que moi : « Je pense que tu seras le stoppeur dont on a besoin, mais tu as besoin d’être au contact de l’attaquant. Dans ce registre, tu seras le plus fort. » J’ai accepté en baissant la tête, mais en le remerciant tout de même. Quand on voit le résultat, il avait raison, mais je lui ai tout de même demandé : « Puis-je quand même faire autre chose que de marquer l’avant-centre ? J’aimerais participer au jeu de l’équipe et porter le ballon. » Il était d’accord, mais encore me fallait-il montrer que j’étais capable de le faire.
J’ai dû aussi affronter des attaquants redoutables, très, très forts. Les petits, le style Lacombe, Berdoll me mettaient beaucoup en difficulté. Mais on rencontrait également des grands attaquants, dont Edström, le Suédois de 2,03m qui jouait au PSV Heindoven. On ne pouvait pas rivaliser dans les airs avec lui. Parfois, on était obligé de faire des choses pas très autorisées, comme lui descendre le short avant que la balle arrive. Ce n’était pas pour faire les malins, mais on était concentré. Il était tellement pudique qu’il s’occupait de son short et laissait passer le ballon. Pour marquer un avant-centre, il faut être très, très attentif. À l’époque, c’était souvent eux qui marquaient et ils étaient souvent très grands : Bianchi, Onnis, Skoblar... des battants. À l’époque, on regardait tous les matchs, on se demandait comment contrer tel ou tel joueur. En finale de Coupe d’Europe, Muller a cherché la faute et je l’ai commise, il m’avait observé. C’est un jeu où il faut être malin. Avec Christian Lopez, on était parfois pris au dépourvu par une balle en profondeur. On levait alors les bras pour signaler un hors-jeu inexistant. Bref, j’ai appris à prendre mes aises à ce poste et à apporter quelque chose dans le jeu à chaque fois que je le pouvais.
J’ai entendu dire : « Piazza dribblait un, deux joueurs » , mais je ne dribblais pas, enfin, je l’ai fait jusqu’à 13, 14 ans. Mais j’avais une tactique qui m’a permis d’ajouter quelque chose à un poste que je juge ingrat. Je savais que si j’anticipais la passe donnée à l’avant-centre adverse et le fait que tous les adversaires étaient en position d’attaque, ce serait plus facile. Mes enjambées allaient deux fois plus vite puisque les milieux et les défenseurs adversaires ne pouvaient plus couvrir leur gardien. Parfois avec un seul une-deux, j’arrivais à me retrouver devant le gardien. Mais ça permettait surtout de réveiller l’équipe lorsqu'elle s’endormait. À ce moment-là, le public commençait à pousser, pousser. Mais j’y arrivais aussi parce que Bathenay prenait ma place. Jeanvion et Farison ne montaient pas non plus. Il fallait se couvrir. C’est pour ça que j’ai réussi à marquer plusieurs buts. Heureusement que j’ai ajouté cela à mon jeu, sinon je n’aurais pas pris de plaisir à ce poste.
En finale de Coupe de France 1975 face à Lens, l’ailier adverse avait frappé le poteau ou la transversale. C’était une réaction d’orgueil. Je monte avec le ballon, une-deux avec Revelli et je marque du gauche. J’étais tellement content. Mais ensuite, j’ai dû me taire. Un autre but est arrivé de nulle part, reprise de volée magnifique de Jean-Michel. À la fin du match, je lui dis : « De toute façon, mon but était le plus important... mais tu as fait taire tout le monde avec le tien, merde ! ». Le geste technique de Jean-Michel est magnifique. De toute façon, il ne fait pas les choses à moitié, il faut qu’elles soient faites parfaitement.
Je ne regrette pas ne pas être allé chercher ma médaille à Glasgow. J’étais contrarié. Une finale se joue pour être gagnée. On peut dire qu’on aurait mérité, mais il faut gagner. Je pense qu’on a tout fait pour ça, mais ils ont eu cette faute à 25, 28 mètres... Si on est arrivés là, c’est qu’on avait du mérite. Personne ne croyait en nous au début, à part nous-mêmes. Plus on avançait, plus on avait de force. On était de plus en plus solidaires. Arriver en finale et perdre comme ça, j’étais très triste. Si vous me dites que je n’ai pas bien fait de ne pas applaudir les gagnants, vous avez raison, mais pour la médaille, non.
En avril 1978, le président de la Fédération argentine avait fait le voyage pour parler avec le président Rocher, lui demander si je pouvais participer à la Coupe du monde. Ils se sont mis d’accord sur un contrat. Cette année-là, on n’avait pas fait une bonne saison, mais Menotti, le sélectionneur, est venu me chercher et on a fait le voyage ensemble. Quand je suis arrivé à Buenos Aires, c’était la folie. Jennifer, ma deuxième fille, venait de naître. Ma femme est allée se reposer à Cannes avec mon autre fille et une amie de la famille. Elle avait subi une césarienne à Salon-de-Provence. Sur la route, à un péage, elle a eu un accident. Sept fractures pour elle, double fracture du crâne pour la petite, et ma fille a dû se faire recoudre la bouche. J’ai eu le médecin qui m’a dit que c’était grave. J’ai pris l’avion en disant à Menotti : « Ne comptez pas trop sur moi. » Aujourd’hui heureusement tout va bien, mais à l’époque, on ne se savait pas ce qui allait se passer. Quinze jours après, j’ai appelé le coach en lui disant définitivement : « Je ne pourrai pas jouer. » C’était ma seule Coupe du monde, la seule que j’aurais pu jouer, mais ma famille était plus importante.
La coupe du monde était un peu masquée par les disparus, 20 000, 30 000 ? À ce moment-là, tout le monde n’était pas conscient de ce qui se passait. De toute façon, en Argentine, on a connu plusieurs fois ce genre de situations dans notre histoire. Avant, dès que la situation ne plaisait pas aux militaires, ils sortaient avec les tanks dans la rue, et les civils mouraient. Malgré tout ce qui s’est dit dans la presse, il ne faut pas retirer le mérite de l’équipe nationale. On peut dire qu’on a été avantagé, notamment contre le Pérou, mais je pense que lorsqu'on joue à domicile, on a toujours des avantages, même si ça ne devrait pas exister. Le staff et les joueurs ont tout de même du mérite. Si on écoutait les gens, on a toujours été champions du monde, alors que ce n’était pas le cas. Là, le coach avait démontré qu’en faisant bien les choses... parce qu’on est un pays qui fait toujours tout à la dernière minute, on manque d’organisation... Lui a montré qu’en s’organisant, on pouvait gagner des choses.
Je cherchais à organiser des réunions à la Maison de la culture avec des Paraguayens, des Chiliens, des Uruguayens, tous les immigrés. Je faisais partie des personnalités qui pouvaient nous représenter. C’était un moment difficile. On voulait avoir des contacts avec nos familles et il fallait faire la queue. Parfois, il y avait 30 personnes avant vous. On avait toujours la peur au ventre parce qu’on savait qu’il se passait des choses tristes pour l’histoire de l’Argentine.
Le Chaudron, ce n’est pas n’importe quel stade, n’importe quel terrain. J’avais une communion extraordinaire avec le public. Je sentais qu’à chaque fois que les choses n’allaient pas et que je prenais le ballon, c’était comme s’il me portait vers l’avant. Vous savez, à l’époque, il n’y avait pas Internet. Parfois, les gens devaient venir à 4h du matin pour avoir un billet. Il fallait faire la queue, et il n’y avait pas plus de deux tickets par personne. Le public stéphanois a prouvé qu’il était le meilleur public de France. Il avait des valeurs, on s’identifiait à eux comme eux s’identifiaient à nous. Il y a des choses qu’on ne pourra jamais oublier. Quand on se balade dans la rue, parfois des jeunes viennent nous voir pour nous parler de nos matchs. On leur dit : « Mais tu ne nous as pas vu jouer. » « Oui, mais papa ou papy nous ont raconté, et puis on a vu des vidéos. » Ça nous prend à la gorge. C’est un plaisir énorme de voir qu’ils se souviennent de nous."
Deschamps verra Debuchy
11/05 14:31

Selon le compte twitter officiel de l'équipe de France, Didier Deschamps assistera au match des Verts à Monaco programmé demain à 21h au stade Louis-II. Nul doute que le sélectionneur suivra avec attention la prestation de Mathieu Debuchy avant de dévoiler sa liste pour la Coupe du Monde en Russie le jeudi 17 mai au 20h de TF1. Pour rappel, le latéral droit des Verts n'a plus joué en Bleu depuis le 7 septembre 2015 (victoire 2-1 en amical contre la Serbie).
Regretter c'est bien, contester c'est mieux ! (7)
11/05 13:15

Les groupes de supporters stéphanois ayant affiché leur détermination à braver l'interdiction de déplacement en se présentant demain à billetterie du Stade Louis II, l'AS Monaco a indiqué aujourd'hui sur son site officiel que la vente des billets fermera dès ce vendredi à 20h00 et qu'"aucun billet ne sera vendu le jour du match". Le club de la Principauté précise qu'il agit "sur instruction des autorités monégasques." Reste à savoir si l'ASSE va regretter cette mesure et si les groupes vont quand même tenter de déferler sur le Rocher...
Agesilas, Aiki c'est les plus forts ?
11/05 13:00

Après l'avant-centre Enzo Mayilla (2006), deux autres attaquants du RC Joinville viennent de s'engager avec les Verts : les ailiers Ayman Aiki (2005) et Meyven Agésilas (2006). Le scout francilien de l'ASSE Hamdane Karouni n'a pas eu de mal à les repérer car il les a entraînés dans ce club du Val-de-Marne !
Assou en a soupé des arbitres
11/05 12:05
Interviewé en fin de semaine dernière par le Républicain Lorrain, le toujours (d)étonnant Benoît Assou-Ekotto (13 matchs cette saison) fait le bilan de sa saison messine et livre quelques vérités sur le foot français :
"À partir du moment où tu as deux orteils en Ligue 2, c’est une saison de merde. Cela m’embête dans le sens où un mec a fait confiance à un groupe de joueurs et on ne la lui a pas rendue. C’est le président qui fait l’équipe, du moins, ce sont ses billes. C’est plus ça qui me fait chier. Mes coéquipiers, c’est dommage pour eux, mais ils sont responsables. Autant que moi. Je ne peux pas avoir la même peine pour eux que pour le président. Leur vie ne va pas beaucoup changer. Ils vont avoir une réduction de salaire ou alors ils trouveront un autre club. Le président, il reste, lui.
On aurait pu le faire plus d’une fois, le maintien. Sur les cinq derniers matches, déjà. Mais quand tu ne quittes jamais la dernière place, c’est dur. Souvent, le poteau est sortant pour toi, pas rentrant. Le problème, c’est de sortir de la spirale, mentalement déjà. Et si on a mis du temps à en sortir, c’est aussi parce que les choses n’ont peut-être pas été bien faites plus haut. On veut bien prendre nos responsabilités, mais c’est comme un chef : si tu ne mets pas les bons ingrédients pour que la soupe soit bonne… On peut remettre en question les ingrédients, mais c’est aussi la faute du chef…
Depuis que je suis rentré en France, certaines choses m'ont marqué, oui. L’arbitrage de merde. Trouver un supporter à dix mètres de la porte du vestiaire après l’entraînement. Je n’ai jamais vu ça à Tottenham, grand club, très professionnel. À part quatre clubs en France, je pense que le reste n’est pas très professionnel, même si je ne suis pas allé partout. Mais quand tu dis ça, tu passes pour un vieux con. Alors tu t’y fais, tu regardes et tu souris. Tu vis mieux comme ça.
Je vais courir pendant mes vacances. Si ça va, on continue. Parce que le foot est un super métier. Tant que tu as la santé, tu cours pour que l’on te paie."
Gasset voit Debuchy en Russie (2)
11/05 08:11

Comme il l'avait fait il y a trois semaines, l'entraîneur des Verts a souligné la forme internationale de son latéral droit hier en conférence de presse.
"Depuis le 1er février, il a fait 14 matches, 13 sans défaite, sans en manquer un seul. Il a marqué quatre buts, attaque bien, défend bien. Il est bien physiquement et s’est donné les moyens de faire partie de la sélection. Après, c’est un choix de joueur. Il lui reste un match avant la liste. Je ne le pensais pas capable de faire autant de rencontres en ayant aussi peu joué avant. Il est très étonnant mais comme c’est un guerrier, en fin de compte, il le mérite."
Aimé, c'est ce qu'il y a de plus beau pour Jacquot !
11/05 07:56
Grâce à un doublé de Christophe Landrin, les anciens Verts ont tenu en échec les anciens Bleus hier lors d'un match de gala disputé à Sail-sous-Couzan en l'honneur d'Aimé Jacquet et en présence de Jacques Santini, qui rend hommage à Mémé dans Le Progrès.
"Dès mon arrivée à Saint-Etienne, Aimé a été présent. Je quittais ma région et surtout le cocon familial, ce n’était pas évident. À nous les jeunes, il nous a appris les valeurs des couleurs vertes : respect du coéquipier, du travail. Et, bien sûr, il insistait sur la solidarité. Il était un peu le grand frère de tous les jeunes du centre de formation. Certains pros étaient parfois durs avec nous. Aimé avait alors toujours un mot d’encouragement, nous incitait à ne rien lâcher. Il nous a inculqué le goût de l’effort au sein d’une équipe qui s’acheminait vers son quatrième titre, son deuxième doublé. Quelques années plus tard, nous étions cinq ou six à nous retrouver en finale à Glasgow."
Deux calibres en Sylla
11/05 07:40

Auteur d'un doublé le week-end dernier à Caen, Moussa Sylla (18 ans) devrait être reconduit demain soir contre les Verts selon la dernière édition de Nice-Matin, qui souligne les forfaits les Balde et Jovetic mais aussi la méforme de Falcao, qui n'a pas terminé la séance d'entraînement hier à la Turbie. "Moussa, tu ne changes rien et tu fais deux buts !" lance dans le quotidien régional Léonardo Jardim au jeune attaquant loué par Gérald Passi pour son explosivité. "Comme Sidibé, Falcao ne pourra pas débuter le match contre les Verts" a ajouté l'entraîneur portugais en conférence de presse. "Mais ils pourront peut-être joué 20 ou 25 minutes si un cas exceptionnel se produit".
Gasset pas pressé
10/05 17:46

Lors de la conférence de presse de la mi-journée, Jean-Louis Gasset a évoqué la fin de saison et son avenir incertain.
"Je suis venu pour une mission dans un premier temps, pour remettre la barque sur l’eau. On n’est pas loin. On a fait quelque chose de bien. Il faut qu’on finisse. Aujourd’hui, je n’ai aucune proposition, ni aucun projet sportif, de l’ASSE. Ça va peut être venir bientôt, prochainement. "Prochainement", c’est le mot qu’on m’a dit. Je ne suis pas pressé. Les dirigeants attendent surement de savoir. Ça ne me dérange pas. Ça ne me contrarie pas.
Ma mission c’était de mener à bien cette saison. On a fait la première partie. On rêve de faire la deuxième partie. Il reste deux matches magnifiques à jouer. On les prépare dans le plus grand professionnalisme et on va essayer de prendre tous les points qu’il y a à en jeu. Sûrement qu’après on s’assiéra. Selon la place, on peut finir 5e ou 9e. Ça voudra dire que Saint-Etienne va finir dans la première partie du tableau.
Je pense sincèrement qu’il y a trois mois de ça, tout le monde aurait signé des pieds et des mains. Parce que beaucoup de spécialistes, et des très renommés, nous voyaient déjà très mal. La place va être importante. Si on fait l’Europe qui est l’ADN de ce club, parce que je sais que les supporters sont friands de cette compétition… on va essayer au maximum, mais pour l’instant je n’ai rien devant les yeux."
Elie à Lens ?
10/05 16:15

Sans banc depuis qu'il a été viré de l'OM en décembre 2013, l'ancien entraîneur stéphanois Elie Baup (63 ans) est selon La Voix du Nord pressenti pour succéder à Eric Sikora sur le banc des Sang et Or. Le ch'ti quotidien précise que les dirigeants lensois s'intéressent également à Fabien Mercadal (entraîneur de Dylan Saint-Louis et Idriss Ech Chergui au Paris FC) et à Peter Zeidler (coach de Sochaux).
Nanard fan de l'OM
10/05 13:08

Alors qu'il était étrangement mutique depuis l'intronisation de Frédéric Paquet au poste de DG, Bernard Caïazzo est sorti de son silence pour soutenir son club de coeur dans La Provence.
"Je soutiens à fond l'Olympique de Marseille dans cette aventure. Comme l'ASSE, l'OM a la Coupe d'Europe dans son ADN, dans son sang. Parvenir en finale est un exploit quand on regarde l'effectif et le budget du club. L'OM est en surperformance grâce à un état d'esprit extraordinaire. N'oubliez pas que la moitié de l'équipe était déjà là en 2015 lorsqu'elle avait terminé 13e du championnat ! C'est là que Rudi Garcia intervient avec son organisation. Je suis admiratif de ce que réalise ce club, surtout quand on voit Paris (600 M€), Lyon (250 M€) et Monaco (à peu près le même, les avantages fiscaux en plus) présentent des budgets supérieurs aux 170 M€ de l'OM. Si jamais Marseille termine 4e de L1 et ne gagne pas la Ligue Europa, il aura perdu 50 M€. Il a privilégié le prestige à l'argent, je lui tire mon chapeau !
C'est un sans-faute. Dès les quarts de finale, j'ai dit à Jacques-Henri Eyraud qu'il allait jouer la finale car c'était les 25 ans de Munich. J'y étais d'ailleurs, à l'époque j'avais fait venir 1 000 VIP. C'est l'un de mes plus beaux souvenirs de football. Pour en revenir à l'OM actuel, il donne de l'espoir à tous les autres clubs français, en rendant l'impossible possible. En début de saison, si on avait dit qu'il disputerait la finale, on aurait rigolé au vu des affiches précédentes. Je pensais qu'ils allaient lâcher des points en championnat et seraient obligés d'arrêter l'Europe. Eh non, l'appétit est venu en mangeant ! Maintenant les autres vont s'en inspirer. L'OM redonne de l'espoir au foot français. Récemment, des supporters de Saint-Etienne m'ont interpellé : "Et pourquoi pas l'ASSE en finale l'an prochain ?"
Trésor tacle Ruffier
10/05 09:53

Dans un entretien accordé à la radio Gold FM et retranscrit par le site girondins4ever, Marius Trésor revient sur la victoire des Girondins à Saint-Etienne.
"L'arbitre doit te siffler un penalty sur Malcom, l'action qui amène le pénalty contre Bordeaux, Beric est hors jeu... L'arbitre de touche avait un moustique dans l'oeil. La réaction de notre équipe a été extraordinaire. Quand je vois Jules Koundé, ce minot qui joue l'expérience sur Debuchy pour marquer le deuxième but... A la mi-temps, ça aurait pu faire 1-4, et il n'y a plus de fait. C'était magnifique la réaction de l'équipe, l'impact ! Sainté n'a pas eu beaucoup d'occasions alors que toi, qui joues à l'extérieur... Tu as la tête de Braithwaite, l'intérieur du pied de Malcom qui frôle le poteau. J'ai remarqué que Ruffier ne sort jamais, un peu comme Carrasso. Sur le but de Sankharé, il doit sortir, il doit avancer pour troubler Sankharé au moins !"