Dans son numéro spécial flouze du jour, la Pravda dévoile également ce que touchent nos ex.

L'occasion de comprendre que certains ont effectivement progressé en salaire fixe plus vite qu'ils ne l'auraient fait à Sainté (Malcuit palpe 120 000€ à Lille et ASM et Baysse 100 000€ à Nice et Bordeaux, Saadi 60 000€ à Strasbourg), mais que d'autres ont dû réduire la voilure après quelques mésaventures (Roux gagne 65 000€ à Metz, Gradel 65 000€ à Toulouse, Corgnet 50 000€ à Strasbourg, Rivière et Cohade 50 000€ à Metz, Tabanou 40 000€ à Guingamp, Varrault 35 000€ à Dijon, Bodmer 20 000€ à Amiens).

Moralité, l'herbe est souvent comme le maillot : pas plus verte ailleurs !

L'attaquant des Herbiers (National) Kévin Rocheteau, qui affronte ce soir l'AJA de Pierre-Yves Polomat en Coupe de France, explique qu'il a été recalé par l'ASSE dans la dernière édition du Parisien.

"Je suis souvent pris à tort pour le fils de Dominique Rocheteau. Je suis charentais comme lui, ce qui n'aide pas ceux qui font la confusion. En plus, mon père, originaire de Saint-Palais-sur-Mer, a joué face à Dominique quand ce dernier évoluait à La Rochelle. Mon entraîneur chez les jeunes, Diego Calderon, était aussi un des meilleurs amis de Dominique Rocheteau. Grâce à lui, j'ai pu aller faire un essai à l'ASSE quand j'avais 17 ans. Le stage s'était très bien passé et le club voulait me faire signer un contrat de stagiaire professionnel. Hélas, au dernier moment, l'entraîneur des U19 de l'ASSE a demandé à me revoir lors d'un match amical. C'était contre Lyon et j'avais été très mauvais."

Si Jo Bamba a pris son premier carton de la saison, les Verts, toujours bons derniers au classement du fair play (mais 10è sur la phase retour), confirment cependant leur rassérènement : plus aucun suspendu en vue. Seuls, Moulin, Hernani et surtout Silva sont à la merci d'une biscotte...qui les priverait de derby.

Nouvelle version du tableau des suspensions d'ozzy après le déplacement à Amiens et avant la réception de Marseille:



.... le tableau complet des suspensions (depuis le début de saison) .... ici

quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure

Mercredi dernier, l'entraîneur du Legia Varsovie Romeo Jozak avait annoncé que Habib Maïga était attendu dimanche dans la capitale polonaise pour s'entraîner dès le lendemain avec l'ancien bourreau des Verts. "Nous étions en contacts avancés avec le Legia mais des problèmes sont apparus" a déclaré avant-hier l'agent du milieu de terrain stéphanois sur le site Legia.net. "Les clubs n'ont pas été capables de s'entendre, les chances de finalisation de ce transfert sont très faibles." Barré par l'arrivée de Yann M'Vila et le retour en forme d'Assane Diousse, le numéro 13 de l'ASSE est néanmoins parti pour rester dans le Forez...

Titulaire à l'aller mais resté sur le banc samedi dernier, le latéral amiénois Julien Ielsch revient sur la victoire des Verts au Stade de la Licorne dans la dernière édition du Courrier Picard. Extraits.

Assane Diousse s'exprime dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Tous les matchs sont difficiles même face aux équipes de bas de tableau. Il faut garder la concentration et ne sous-estimer personne. Il n’y a pas de temps morts. Ça ne s’arrête jamais. Il faut toujours être à fond. La L1, c’est la guerre, un combat. En début de saison, j’avais fait un bon match contre Nice mais physiquement cela avait été dur. Mes six premiers mois n’ont pas été faciles mais je n’ai jamais douté. Le problème était physique. Je n’étais pas prêt. Quand je suis arrivé, mes coéquipiers avaient déjà commencé leur préparation. L’ASSE avait attaqué deux semaines avant Empoli. En plus, comme je devais partir, mes entraînements là-bas n’étaient pas vraiment durs.

Il a fallu que je travaille pour reprendre confiance. Là, je suis en train de retrouver une condition physique adaptée au championnat. Il me faut de la continuité à chaque match. Ça s’améliore mais physiquement, je dois être encore mieux. On est un groupe, c’est ce qu’il y a de plus important. Quand je suis sur le banc, je supporte l’équipe. M’Vila est un grand joueur. Le fait de jouer à côté de lui te donne confiance et envie de courir encore plus. Il t’aide et te donne des bons ballons. C’est du haut niveau. Yann me parle beaucoup, je l’écoute, le regarde pour essayer de m’améliorer. C’est important pour nous les jeunes de pouvoir évoluer avec des joueurs comme ça. C’est une chance."

"L’ambition est de conserver la deuxième place face à Saint-Etienne" a déclaré hier Rudi Garcia en conférence de presse. L'entraîneur marseillais a décidé de ménager plusieurs joueurs en vue du match d'ouverture de la 25e journée de L1. Florian Thauvin (laissé au repos) et Valère Germain (alerte musculaire à un quadriceps) ne font pas partie du groupe phocéen qui affrontera Bourg-Péronnas ce soir en Bresse. Selon la dernière édition de La Provence, plusieurs joueurs cadres de l'OM vont probablement débuter ce match de coupe de France sur le banc (Dimitri Payet, Luiz Gustavo ou encore Hiroki Sakai).

Selon la dernière édition de la Pravda, les quatre recrues du mercato hivernal (Yann M'Vila, Paul-Georges Ntep, Neven Subotic, Mathieu Debuchy) touchent comme Loïc Perrin, Stéphane Ruffier et Rémy Cabella les 90 000 € brut du salary cap. Kévin Théophile-Catherine (85 000 €), Romain Hamouma (80 000 €) et Cheikh Mbengue (75 000 €) complètent le top 10 des plus gros salaires fixes. Le quotidien sportif souligne que le salary cap n'offre plus qu'une grille des salaires de façade, un squelette servant au calcul des rémunérations de l'ensemble de l'effectif, mais plus aux cas particluier, c'est à dire pour les grosses individualités.

En incluant les primes, la rémunération totale de Stéphane Ruffier s'élève ainsi à 237 500 € par mois. Celle de Rémy Cabella atteint 200 000 €. L'ASSE verse 180 000 € brut par mois à Paul-Georges Ntep, Wolfburg prenant en charge le reste (220 000 €) du conséquent salaire de l'ancien attaquant rennais. Yann M'Vila, qui touchait 500 000 € net par mois au Rubin Kazan (!), perçoit une rémunération fixe de 180 000 € brut mensuels chez les Verts. Mais le milieu de terrain a touché une grosse prime de départ en quittant la Russie (on parle de plusieurs millions d'euros).

Plutôt que d'accepter la proposition du club de lissers es revenus sur une plus longue durée, ce qui aurait conduit à baisser d'autant son salaire brut mensuel, Loïc Perrin a préféré le conserver en l'état. En retour, il a abndonné une clause qui figurait dans son contrat depuis le 25 avril 2013, date de l'une de ses précédentes prolongations. Elle stipulait que son salaire fixe devait être aligné sur le plus élevé du club. Le capitaine stéphanois a compris que ses coéquipiers les mieux payés touchent désormais de gros compléments de salaire sous formes de primes fixes.

Dix entraîneurs de L1 sont mieux payés que Jean-Louis Gasset, qui perçoit 60 000 € par mois, loin derrière Rudi Garcia (250 00 €) et Christophe Galtier (118 000 €) mais devant Thierry Laurey (45 000 €) et Patrice Garande (40 000 €).

France Football à paraître demain revient sur le prêt de Paul-Georges Ntep à l'ASSE. Extraits.

"Les propositions ont émané de Rennes, Nantes, Nice et Saint-Etienne. La finale s'est jouée entre les deux derniers. Les Verts intensifient les contacts dès la mi-décembre pour contrer des Aiglons plus offrants, avec le départ de Wesley Sneijder qui a dégagé de la marge salariale. Ils maintiennent le contact avec l'agent de Ntep via David Wantier, le responsable de la cellule de recrutement de l'ASSE. Comme pour Yann M'Vila, Jean-Louis Gasset va payer de sa personne et offrir des garanties de temps de jeu à Ntep alors que Lucien Favre doute de son état physique. Les Aiglons perdent du terrain en même temps qu'ils avancent sur le dossier d'Ihsan Sacko (Strasbourg), qu'ils signeront finalement. Wolfsburg accepte de prêter Ntep en prenant enc harge une partie de son salaire (environ 300 000 € par mois) à sa charge, l'ASSE assurant le reste (environ 1,2 M€ jusqu'en juin avec les primes)."

L'autoproclamée "bible du football" confirme que Yann M'Vila a décliné une lucrative proposition du champion du Portugal en titre par amour pour Jean-Louis Gasset.

"L'entraîneur stéphanois, qui a connu le joueur lorsqu'il était l'adjoint du sélectionneur Laurent Blanc entre 2010 et 2012, a initié le contact dès son arrivée dans le Forez. Malgré des offres supérieures de Benfica et de Galatasaray, le milieu signe jusqu'en 2019 pour un salaire quatre fois inférieur mais qui peut être gonflé par des primes."

Selon France Football à paraître demain, les Verts avaient biffé un autre nom que M'Vila pour renforcer le milieu de terrain cet hiver : celui de Ndong (23 ans), l'ancien Merlu recruté en 2016 pour 14 M€ par Sunderland, descendu depuis en Champiosnhip (L2). Mais le coéquipier d'Aubame en sélection gabonaise a décliné la proposition stéphanoise, préférant rester en Angleterre pour goûter de nouveau à la Premier League via un prêt à Watford.

Frank Schneider sera au sifflet ce vendredi à 20h45 pour le match d'ouverture de la 25e journée de L1 qui opposera l'ASSE à l'OM. Sainté a rarement brillé avec cet Alsacien de 38 ans : une seule victoire (à Lorient en août 2015), deux nuls et cinq défaites, les deux dernières en date cette saison, à la maison contre Montpellier et chez les Aiglons.

Dans la dernière édition du Courrier Picard, plusieurs joueurs d'Amiens reviennent sur la victoire des Verts au Stade de La Licorne.

Régis Gurtner : "Il n’y a pas eu photo sur ce match et le score est logique. Saint-Étienne est une belle équipe, avec de bons joueurs, mais nous n’avons pas fait ce qu’il fallait pour la contrecarrer. C’était costaud quand même en face. Une fois qu’ils avaient la maîtrise du ballon, c’était difficile d’aller le leur prendre. Nous savons que nous ne marquerons pas trois buts à chaque match et contre Saint-Étienne, il fallait essayer de rester à 0-0 le plus longtemps possible et de profiter d’une occasion. Nous n’en avons pas eu et nous ne pouvons pas avoir de regrets sur ce match."

Emmanuel Bourgaud : "Il nous a manqué beaucoup d’envie et d’agressivité par rapport aux Stéphanois. C’était vraiment un match important pour le maintien et on est passés à côté. Notre première mi-temps a été pauvre en occasions et en deuxième mi-temps, on court après le score et on prend un second but. On est dans la continuité du match d’Angers. On vient de faire nos deux pires matches de la saison."

Guessouma Fofana : "Il a manqué trop de choses pour prétendre prendre des points face à une très bonne équipe de Saint-Etienne. On n’a pas eu d’occasions et on a surtout été dominés dans le jeu. En début de seconde période, on est revenus en étant un peu plus conquérants mais le second but nous a totalement assommés."

Harrison Manzala : "On s’est fait manger. Ils ont maîtrisé le match, ils nous ont fait courir et ils ont été meilleurs que nous. On n’a pas d’occasion, on n’a pas été dangereux. C’est un non-match."

J+1 a révélé hier soir que Mathieu Debuchy a touché avant-hier 7 ballons dans la surface adverse, record pour un défenseur cette saison en L1. Le numéro 26 des Verts n'envisage pas pour autant de jouer ailier droit, comme il l'a expliqué ce soir sur RMC dans une interview retranscrite par nos soins.

"On ne s’attendait pas à ce que je sois aussi affuté pour mon premier match en vert. J’étais un peu surpris aussi. Mon dernier match remontait à un mois à peu près, je manquais un peu de compétition mais je m’entraînais tous les jours avec Arsenal. Ce n’est pas rien car on avait de bons entraînements. Pour retrouver vraiment mon niveau et être à 100%, il va falloir encore deux matches. Mais pour un premier match, c’était bien. Cette semaine on va gérer les entraînements et après tout va revenir dans l’ordre rapidement.

Avant de signer à Sainté, j’ai eu le coach Gasset plusieurs fois au téléphone en janvier. On a pu échanger, discuter un peu. Je le connaissais de l’équipe de France, je sais comment il fonctionne. J’ai aimé son discours, sa franchise.  Rejoindre l’ASSE, même si ça n’a pas été facile depuis le début de championnat, car reste un grand club de L1. Je n’ai pas hésité beaucoup. Le coach Gasset m’a convaincu de rejoindre l’ASSE. Il m’a dit que le club était en difficultés et avait besoin de renforts. Il m’a parlé aussi de l’équipe de France. Il y a des choses qui restent entre nous.

Mon expérience à Bordeaux n’a pas été facile mais je n’ai pas de doutes, je regarde vers l’avant. J’essaye de joueur le mieux possible le plus rapidement possible.  On va essayer de faire remonter Saint-Etienne dans la première partie de tableau et on verra la suite. C’est sûr que j’aurais aimé quitter Arsenal avant, j’aurais préféré jouer tous les week-ends dans un autre club.  J’ai des possibilités mais le club n’a pas accepté, le coach avait refusé. Il y a eu des mercatos où je n’ai pas eu de clubs qui me convenaient. Il n’y a pas de regrets, c’est comme ça, je me concentre sur Saint-Etienne.

La priorité est de retrouver les terrains tous les week-ends avec l’ASSE, de retrouver le plaisir de faire mon métier, d’aider Saint-Etienne à remonter au classement. Et ensuite, forcément j’y pense encore un peu même si je sais que les chances sont minimes, je vais essayer de donner le maximum pour pourquoi pas être rappelé chez les Bleus. Dans le vestiaire stéphanois, on n’a pas fixé d’objectif entre nous. On va prendre les matches les uns après les autres. On vient de gagner deux matches d’affilée, vendredi on sait que ça va être très dur contre Marseille car c’est une équipe en forme. L’OM a un gros effectif avec des joueurs de qualité. On verra bien mais on veut remonter, gagner quelques places petit à petit, ce sera déjà très bien.

J’ai très peu joué en championnat lors de mes années à Arsenal. Il y a eu des moments difficiles, il y a eu des moments où j’en ai voulu au coach Wenger, forcément. J’ai eu une opportunité à un moment donné de partir en prêt à Manchester United mais il l’a refusée, il ne voulait pas renforcer un concurrent direct. C’est le football. Il y a eu des discours qui ne m’ont pas forcément plu, des choses qui se sont passées. Mais voilà, c’est le passé, je regarde vers l’avant.

J’avais joué ailier droit en quart de finale de l’Euro 2012 contre l’Espagne mais on n’en a pas rediscuté avec le coach Gasset. L’idée à l’époque c’était de bloquer les montés de Jordi Alab. Je suis là pour logiquement être arrière droit. Après, s’il y a besoin de dépanner en défense centrale, il n’y a aucun problème mais pas plus."

Grâce à un but de l'ancien attaquant stéphanois Eliott Gattier, qui avait déjà marqué le but victorieux de son équipe contre la réserve de Bourg-en-Bresse il y a deux mois, Montluçon a battu Vaulx-en-Velin 3-2 avant-hier. Ce succès permet aux fous Allier de remonter à la 12e place et de céder la lanterne rouge à Ytrac, défait par Sainté.

Le sélectionneur des U17 a appelé 3 petits Verts pour participer à un tournoi international en Espagne du 13 au 17 février. Les heureux élus sont le gardien Stefan Bajic, le défenseur central William Saliba (photo), et l'ailier Tyrone Tormin, qui ont éliminé le DFCO hier en Coupe Gambardella. Ils affronteront la Pologne (le mardi 13 février), l'Ecosse (le jeudi 15 février) et la Belgique (le samedi 17 février).

Au rayon stat pas très utile mais qui fait du bien en période de vaches maigres, avant la victoire nette et sans bavure de samedi, les Verts n'avaient plus marqué 2 buts à l'extérieur depuis la victoire à Guingamp le 29 avril 2017 - qui est aussi la dernière victoire de Christophe Galtier à la tête de l'ASSE.

Sur les 13 déplacements en L1 joués entre ces deux dates, les Verts n'ont connu la gagne que 2 fois (pour 1 nul et 10 défaites), marqué 6 fois seulement, et encaissé la bagatelle de 25 buts !

Dans Le Progrès du jour, Mathieu Debuchy savoure ses débuts réussis et se projette sur la prochaine réception de l'OM (ce vendredi, à 20h45).

"C’est un soulagement. Il est toujours mieux de commencer ainsi avec sa nouvelle équipe. Je ne me suis entraîné qu’une seule fois avec mes partenaires. On a beaucoup discuté. J’ai quelques manques. Mon dernier match avec Arsenal remontait à un mois. Cela a été un peu délicat en fin de rencontre. Je suis quand même satisfait d’avoir joué l’intégralité du match. Petit à petit, je vais essayer de retrouver mon niveau physique pour être à 100 % le plus rapidement possible. J’espère que cela ne prendra pas trop de temps. Avant d'arriver, j'ai vu des matches où il y avait de bonnes phases de jeu, notamment à Nice.

Je savais qu’il y avait des joueurs de qualité. L’ASSE s’est aussi renforcée. À nous de continuer dans cette voie. On n’a pas de limites, on verra bien. On va être ambitieux, on va essayer de regarder devant. Mais c’est serré encore et il ne faut pas s’enflammer. On a gagné que deux matches. Celui contre Marseille, vendredi, va être difficile. Si on garde le même état d’esprit, la même combativité, si on produit du jeu comme à Amiens, cela se passera bien. Je connais bien Geoffroy-Guichard, j’en garde de bons souvenirs. Il est toujours agréable de jouer dans un stade comme ça, avec des supporters qui poussent leur équipe. J’ai hâte."

Le Sphinx revient sur la victoire des Verts à Amiens dans la dernière édition du Progrès.

"À défaut d’être dynamique et explosif, le football pratiqué par l’ASSE était bien léché. Ce fut le jour et la nuit par rapport aux précédents matchs. Le ballon circulait bien, les appels étaient bons. On sentait une équipe persuadée qu’il ne pouvait rien lui arriver. Un peu comme le PSG. Les joueurs n’étaient pas gênés avec la balle. Ils se trouvaient toujours sur le terrain, parlaient le vrai langage du football. Debuchy va devenir assez rapidement le patron de l’équipe. Il va lui permettre de progresser. Il est vraiment facile, à la fois efficace et plaisant à voir jouer."

A l'instar de Max Gradel, les numéros 10 et 26 de l'ASSE figurent dans l'équipe type de la 24e journée dévoilée aujourd'hui par la Pravda.

Lafont - Debuchy, Da Silva, Pablo, Berchiche - Lo Celso - Thauvin, Cabella, Rony Lopes, Gradel - Germain.

Alors que l'Olympiakos était en tête du championnat grec lorsqu'il a été nommé entraîneur il y a un mois, Oscar Garcia a rétrogradé ce soir à la 3e place après son match perdu à domicile contre l'AEK. Comme le rapporte France Football, ce derby s'est achevé dans la confusion suite à l'envahissement de supporters en colère qui ont dégradé des panneaux publicitaires et allumé des fumis. L'ancien entraîneur des Verts est sur un siège éjectable...

Dans un entretien paru aujourd'hui sur le site de So Foot, le latéral gauche guingampais Franck Tabanou revient sur sa peu concluante expérience Outre-Manche.

"A Swansea y a eu un changement d’entraîneur assez rapidement à cause des mauvais résultats. Au début du championnat, c’est le Gallois Neil Taylor qui jouait. Ce qui était normal puisqu'il sortait d’une belle saison. Quand le titulaire à ton poste est meilleur et que les résultats sont là, tu prends ton mal en patience. Mais ce n'était pas le cas, donc je me suis dit que je méritais de jouer un match ou deux pour me situer. Je n’ai pas eu cette chance et c’est ça qui m’a frustré. Je me suis braqué et au bout de six mois, j’ai décidé de revenir à Saint-Étienne. La préparation s'était super bien passée, mais à partir du moment où j’ai vu que le coach Garry Monk ne comptait pas sur moi, je savais que ça allait être compliqué. J’ai lâché aussi de mon côté, parce que j’estimais qu’on ne me donnait pas ma chance. Quand tu sais que tu ne joueras pas le week-end, tu ne fais pas les efforts qu’il faut pendant la semaine. Les torts étaient partagés.

Finalement, je pense que cette expérience m’a fait grandir, sur le plan mental. J'en ai tiré les leçons. Déjà, je travaille. Dans ma vie de tous les jours, je suis plus professionnel, je fais plus attention à mon corps. Et ça, je l’ai appris avec le temps. Ce n'est pas qu'avant j'avais une mauvaise hygiène de vie, mais c’est compliqué de remplacer un match. Tu es obligé de travailler de ton côté. J’avais pris un préparateur physique personnel pour combler ce vide. Parce qu’en Premier League, dès qu’on fait appel à toi, il faut être tout de suite opérationnel. Au mois de décembre, j’ai été titularisé pour la première fois depuis six mois. J’étais carbo. À partir de là, j’ai décidé de me prendre en main. Je ne suis pas le genre de joueur qui pense qu’on joue comme on s’entraîne. Je reste sérieux, mais je ne mets pas l’intensité que je peux avoir en match. Mais, finalement, c’est moi qui étais perdant parce que je ne jouais pas.

Quand tu arrives en Angleterre, tu repars de zéro. Pour eux, c’est comme si tu sortais du centre de formation et tu dois faire tes preuves tout le temps. Mais j’ai manqué de patience. Certains ont réussi parce qu’ils ont su attendre leur tour. Je pense que c’est la clé. Il faut travailler et se battre, surtout que les Britanniques aiment vraiment ça. A Guingamp, je voulais surtout reprendre du plaisir, parce que je n’avais pas joué pendant un an et demi. J’aurais pu partir dans des pays exotiques, prendre plus d’argent, mais je ne l’ai pas fait parce que je voulais vraiment jouer au foot. Franchement, avoir une nouvelle expérience à l’étranger, ça ne me déplairait pas. J’ai adoré voir des choses nouvelles, ça permet aussi à mes enfants de s’ouvrir et ils arrivent à s’adapter.

Avec Antoine Kombouaré, on se dit les choses quand c’est bien, quand ce n’est pas bien. C'est aussi quelqu'un de sanguin. Quand ça ne lui plaît pas, il peut te rentrer dedans, mais ça reste toujours constructif. Le coach qui m'a le plus marqué, c'est Alain Casanova. Et il y a Christophe Galtier aussi, on s’écrit encore aujourd’hui. Je marche à l’affectif. Tout le monde a besoin de se sentir important dans un vestiaire pour donner le meilleur de lui-même. Et ces deux entraîneurs ont réussi à le faire. Avoir une nouvelle expérience à l’étranger, ça ne me déplairait pas. J’ai adoré voir des choses nouvelles, ça permet aussi à mes enfants de s’ouvrir et ils arrivent à s’adapter. Si je retournais à l'étranger, je parlerais avec le coach. Pour me sentir vraiment important à ses yeux."

Les U19 se sont qualifiés cet après-midi pour les seizièmes de finale de la Coupe Gambardella.

Les Dijonnais ont fait parler leur supériorité athlétique dans le premier quart d'heure mais sans créer de réel danger sur la cage stéphanoise. Les Verts ont par la suite progressivement imposé leurs qualités techniques et globalement maîtrisé la rencontre. C'est cependant sur un coup de pied arrêté que la décision s'est faite : un coup-franc frappé depuis le côté droit par Alexandre Valbon dévié au premier poteau avant d'être repris au deuxième poteau par Jordan Halaimia a récompensé les efforts des troupes de Lilian Compan (1-0, 60ème).

Avec plus de justesse, les Verts auraient pu tuer le match à deux ou trois reprises. Mais ils peuvent également remercier leur gardien Stefan Bajic qui a su sortir en fin de rencontre la parade qu'il fallait pour empêcher les Dijonnais d'arracher une séance de tirs au but.

Après avoir éliminé les p'tits Vilains au tour précédent, les Verts ont délivré une nouvelle prestation de haut niveau pour avoir le droit de poursuivre l'aventure dans la plus belle compétition de jeunes du football français.

La composition : Bajic - Halaimia, Fofana, Saliba, Mezaber - Rocha-Santos, Doukansy, Benkhedim (Koné, 80ème) - Valbon, Ghezali (Abi, 60ème), Djouahra (Tormin, 70ème).

La réaction de Lilian Compan : "On a affronté une très belle équipe de Dijon qui a confirmé tout ce qu'on savait d'elle. On a fait un bon match en dehors de l'entame durant laquelle on a été un peu timides. Pour contrer la valeur athlétique de Dijon j'avais choisi un onze de départ pour avoir la maîtrise technique. C'est ce qu'il s'est passé après le premier quart d'heure. Les garçons sont restés très concentrés et très déterminés durant toute la rencontre. C'est d'autant plus satisfaisant qu'on a joué jeune avec seulement quatre 1999. On a éliminé deux très belles équipes aux deux premiers tours et certains nous présentent déjà comme les favoris de la compétition, mais la route est encore très longue. La seule chose sur laquelle il va falloir se concentrer c'est le seizième de finale."

Solides leaders du championnat des U17 nationaux, les Verts ont fait un bon match nul et vierge sur le terrain du 3e dijonnais cet après-midi pendant que les U19 éliminaient le DFCO de la Gambardella à l'Etrat (1-0, but de Jordan Halaimia).

Dès la 3e minute de jeu, le portier bourguignon a dû sortir une parade décisive sur un tir de Samy Messili, qui raté deux autres occasions d'ouvrir le score en seconde période faute d'avoir attrapé le cadre. Sur une passe en retrait, Jules Bardel a manqué la balle de match pour n'avoir pas non plus cadré sa tentative.

Titularisé dans les cages à la place de Stefan Bajic, promu en Gambardella suite au forfait pour blessure à la tête de Nathan Crémillieux, Yanis Bourbia (photo) n'a eu à intervenir que sur du jeu long ou des coups de pied arrêtés. Impeccable, il a permis aux Stéphanois d'enchaîner un 17e match sans prendre de but !

Engagée et rugueuse, cette rencontre de la 18e journée laissera des traces car trois joueurs cadres ont dû sortir sur blessure suite à des contacts : dès la demi-heure de jeu, le très précieux milieu de terrain Halkan Kiran s'est blessé au genou. A l'heure de jeu, c'est l'attaquant Azdine Bellakhdar qui a été contraint de céder sa place car sa cheville a tourné. Son remplaçant, Abdoulaye Sidibé, touché au genou, n'a pas pu finir le match.

L'ASSE garde une belle marge (7 poins) sur leurs plus proches et vilains poursuivants.

La compo : Bourbia - Leleux, Chaigneau, Roubat - Durivaux, Kiran (Mouton, 32'), Aymar, Bardel - Messili, Rivera - Bellakhdar (Sidibé, 61' puis Bernocolo, 85').

La réaction de Razik Nedder : "C'était un très bon match de jeunes, très rythmé, qui a opposé deux équipes qui ont produit du jeu. Dijon n'a pas eu de grosse ocasse. Je suis satisfait, on s'est bien battu. Tout le monde a été concerné. On n'a pas eu peur de l'adversité, on a continué à jouer et à sortir les ballons proprement. On a affronté une belle équipe qui est venue nous chercher, ce qui nous arrive rarement. Mais ça ne nous a pas fait trembler plus que ça, on est resté sereins même si les éléments étaient un peu réunis contre nous aujourd'hui. Ce n'est pas tout les jours qu'on est obligé de faire les trois changements sur blessures. J'espère que ce n'est pas trop grave mais je suis un peu inquiet pour nos trois blessés. Ce match était formateur pour les garçons. On nous prédisait depuis le début de la semaine des difficultés sur ce déplacement mais on a tenu le choc. J'entendais : "il va te manquer un tel et un tel". Je répondais : "il ne va me manquer personne, on a un super groupe." Tout le monde a répondu présent et a montré qu'il avait largement le niveau pour jouer des matches de haut de tableau en U17 nationaux. C'est une satisfaction."

Tout de vert vêtus, les Violets se sont imposés 2-1 à Bologne cet après-midi lors de la 23e journée de Série A. Auteur de son 6e pion de la saison, Jordan Veretout a ouvert le score sur un corner direct que n'aurait pas renié Jacques Zimako. Alors que l'ancien Canari a joué l'intégralité de la rencontre, Bryan Dabo est resté sur le banc aux côtés de son ancien coéquipier d'Aubagne Valentin Eysseric.

En conférence de presse, l'ancien numéro 7 des Verts a commenté sa récente arrivée à la Fiorentina. "J'étais un joueur important à Saint-Etienne, où je jouais beaucoup, je ne m'attendais donc pas à bouger cet hiver. Quand l'offre de la Viola m'est parvenue, je n'en revenais pas. Je n'ai pas mis une heure pour l'accepter. En France, la Fiorentina est considérée comme l'un des plus gros clubs en Italie avec l'Inter, le Milan AC et la Juventus."

Après que le préfet de la Loire Evence Richard a pondu le 31 janvier un nouvel arrêté interdisant aux supporters de l'OM d'assister au match d'ouverture de la 25e journée de L1 vendredi soir à Geoffroy-Guichard, l'entraîneur messin Frédéric Hantz exprime sa colère dans la dernière édition de La Provence.

"Quand on interdit, c’est qu’on ne contrôle pas.  Il y a des interdictions de déplacements, des interdictions de tifos… On a l’impression que si on pouvait interdire les supporters dans les stades, on le ferait. Mais interdire, c’est une faiblesse flagrante, un aveu d’impuissance et d’incompétence des gens qui sont chargés de la sécurité !"

Malgré l'entrée en jeu de Samy Houri quatre minutes auparavant, Clément Cabaton a marqué hier à l'heure de jeu le second but de la victoire (2-0) d'Andrézieux contre Belfort. Titularisé aux côtés de son capitaine Maxence Chapuis, le défenseur central actuellement sous contrat avec l'ASSE jusqu'en juin 2019 profite de la défaite de Villefranche-sur-Saône à Montceau pour reprendre la tête du groupe B de National 2. Alors qu'ils ont encore un match en retard à disputer, les protégés de Romain Revelli comptent désormais trois points d'avance sur leurs plus proches poursuivants caladois et cinq sur les Annéciens, qui ont battu 3-1 les vilains.

Ayant assisté à la nette victoire (3-0) de la réserve contre Ytrac hier sur le terrain synthétique Georges Bereta, le potonaute thomas99 nous propose un résumé vidéo de cette rencontre de National 3. L'occasion de (re)voir les buts de Dylan Chambost (photo), Hugo Roussey et Mahdi Camara.

Sainté a remporté tous ses matches programmés le samedi soir cette saison, celui d'hier étant le 7e de la liste.

J1 : ASSE 1 - Nice 0

J2 : Caen 0 - ASSE 1

J3 : ASSE 3 - Amiens 0

J6 : Dijon 0 - ASSE 1

J9 : ASSE 3 - Metz 1

J23 : ASSE 2 - Caen 1

J24 : Amiens 0 - ASSE 2

La victoire des Verts hier soir au Stade de la Licorne a été grandement facilitée par l'insigne faiblesse des Amiénois.

Dépité, l'entraîneur Christophe Pélissier a brièvement commenté en conférence de presse la pitoyable prestation de son équipe.  "On a vu une belle équipe de Saint-Etienne favorisée par notre très faible niveau ce soir. Quand on joue le maintien, on doit afficher plus de mordant, plus d'allant même si notre adversaire était plus fort techniquement. Notre prestation, et encore plus notre état d'esprit, sont inquiétants. Je suis agacé, on a clairement raté notre match." 

En zone mixte, son milieu de terrain Thomas Monconduit a été plus cash. "On a été nuls, archi-nuls ! Franchement, ça fait deux matches qu'on est mauvais. Il va vraiment falloir se remettre en question."