Ancien défenseur professionnel (passé notamment par Châteauroux, Beauvais, Neuchâtel Xamax et Clermont Foot) et ex-directeur sportif d'Orléans, le Chartrain Julien Cordonnier (37 ans) a annoncé ce soir qu'il intégre la cellule de recrutement des pros. "Content de rejoindre ce club mythique et merci à David Wantier et à Dominique Rocheteau pour leur confiance" a écrit le Chartrain dans un tweet relayé par le compte Le chercheur de talents.

Nommé "ambassadeur à vie" de l'ASSE en 2013, le meilleur buteur de l'histoire des Verts s'est vilainement confié au site Lyon Actu Sport juste avant le derby d'hier après-midi. Extraits.

"Un ancien Stéphanois qui vient à Lyon, ce n'est pas paradoxal. Je me suis rapproché de mon petit- fils et de ma petite fille, qui sont Lyonnais. J’ai beaucoup de famille à Lyon. Puis, j’ai vécu ici : six ans à Saint-Priest, puis encore quatre ans par la suite, cela fait presque une dizaine d’années, donc je me considère un petit peu lyonnais. J’ai passé mon enfance dans le midi, à Marseille. C’est vrai, j’ai fait une belle carrière à Saint-Etienne, mais cela ne m’empêche pas d’être Lyonnais quand ils jouent. Je supporte d’abord le football en général. Le reste ne m’intéresse pas.Je regarde toujours la Ligue 1, mais plutôt avec de l’indifférence. Le derby ? Je vais regarder un match de football. Je ne vais pas regarder Saint-Etienne contre Lyon. J’espère, comme tout le monde, que ce sera une belle rencontre. J’ai suivi le match aller. J’ai vu un beau spectacle, même si Saint-Etienne a pris une raclée. J’espère voir le même spectacle, ici à Lyon : du beau jeu. Après, que le meilleur gagne, le reste ne m’intéresse plus."

Il fallait bien ça pour vivre hier la plus belle explosion de joie de la saison. Bien servi par Ntep, Rémy Cabella a pu délivrer sa 4ème passe décisive de la saison pour Debuchy.
16ème du classement des passeurs, notre n°10 est encore à une longueur de Bamba (5 passes).

Benoît Millot sera au sifflet dans le Chaudron ce samedi soir pour la réception de Dijon lors de la 28e journée. Né à Chatenay-Malabry (92) comme Allan Saint-Maximin, cet arbitre de 36 ans n'a croisé la route de l'ASSE qu'une seule fois cette saison, lors de la déroute à Saint-Symphorien. C'était il y a seulement six semaines, mais on a l'impression que ça fait une éternité tant l'équipe a changé ! Aux Verts de lui montrer qu'ils valent beaucoup mieux que ce qu'ils avaient affiché chez la lanterne rouge grenat...

Pire équipe de l'élite à l'extérieur (seulement 6 points pris) et en défense (déjà 52 pions encaissés !), le DFCO ne viendra pas pour autant en victime expiatoire samedi soir à Geoffroy-Guichard. Pour la première fois de la saison, Dijon vient en effet d'enchaîner deux matches de L1 sans prendre de but (0-0 à Troyes, victoire 2-0 contre Caen).

"Cela faisait longtemps qu’on attendait ça, ça donne la confiance. On est connu pour notre jeu, tout le monde l’apprécie. Mais quand on est trop joueur, on le paye cash. On a décidé d’être plus direct : on voit que ça paye. On va continuer comme ça. Mais à Saint-Etienne, on sait que ce sera un match difficile" déclare le robuste stoppeur Cédric Yambéré (photo) dans la dernière édition du Bien Public.

Après la cruelle élimination de nos U19 en Gambardella contre les jeunes de l'AC Ajaccio, voici la réaction des 2 coachs :

Honneur au vainqueur, le coach ajaccien Mika D'Amore :

"Extrêmement satisfait de mes joueurs. On a fait exactement ce qu’il fallait, nous nous étions bien préparés et nous avons été efficaces quand il le fallait. Nous les avons empêchés de jouer, nous nous sommes projetés rapidement, notre bloc évoluait assez haut, on pressait… c’est exactement ce qu’on voulait pour les gêner. Après avoir inscrit le 3^ème but, l’ASSE n’y est plus du tout mais nous les relançons avec une faute évitable au milieu de terrain. On s’est rendu la fin de match compliquée. Les cartons ont été sortis rapidement et les arrêts de jeu étaient longs. Les jeunes ont été héroïques, ils voulaient cette qualification, ils ont fait le nécessaire pour mener 3-0 et obtenir cette qualification. C’est une fierté."

L'entraineur stéphanois Lilian Compan a partagé sa déception sur le site officiel :

"Je suis fier de la seconde période proposée par mes joueurs, qui était intéressante et pleine de bonne volonté. Ils auraient mérité d’être récompensés. Malheureusement, nous nous sommes rendu le match trop compliqué par plusieurs défaillances qu’il faudra gommer à l’avenir. Il faut apprendre de nos erreurs pour pouvoir avancer dans le bon sens pour la suite de notre saison"

Cinq matches d'invincibilité en championnat : une telle série ne nous était plus arrivée depuis le début de saison 2016/17. Après la défaite inaugurale à Bordeaux, les Verts avaient obtenu 3 victoires (Montpellier, Bastia et Lille) et 3 nuls (Toulouse, Paris et Nantes) avant de s'incliner... à la Justin Bridou Arena. Ce soir-là, l'équipe était ultra-expérimentale puisque seuls deux défenseurs de métier (Lacroix et Malcuit) avaient pu jouer un match pourtant valeureux dans le contenu.

On notera d'ailleurs qu'après ce déplacement en banlieue, les Verts avaient déjà reçu Dijon, et arraché le nul - Nolan Roux égalisant sur pénalty après 4 minutes d'arrêt de jeu. Des 19 joueurs ayant participé à cette double confrontation, 8 ne sont plus en Vert 16 mois plus tard !

Olive verte sur le cake : 3è défense à l'envers à la trêve (33 buts pris), l'ASSE est 3è défense à l'endroit depuis la trêve (8 buts pris...dont 3 à Metz). De quoi se rassurer, avant un mois de mars (Dijon, Rennes, Guingamp) qui nous dira ce qu'on peut viser ou pas cette saison !

 Sans faire de bruit, il fait du très bon boulot, Lolo !

L'équipe réserve de Laurent Batlles a remporté hier son 5e succès consécutif en National 3 aux dépens de Vaul-en-Velin. Ça valait bien un résumé vidéo signé thomas99, notre envoyé spécial à L'Etrat ! L'occasion de revoir le doublé d'Oussama Tannane mais aussi de visionner les occasions de son capitaine Dylan Chambost.

Yann M'Vila savoure le bon point pris chez les vilains dans la dernière édition du Progrès.

"Il nous manque d’être un peu plus percutant dans les trente derniers mètres. J’ai cru jusqu’au bout qu’on pouvait repartir avec les trois points mais un point, on est satisfait. On est content de rendre fiers tous les supporters verts de n’avoir pas perdu ici dans un premier temps et de continuer sur notre bonne période tout en engrangeant un maximum de confiance avant notre match contre Dijon. Je me sens de mieux en mieux malgré les problèmes que j’ai eus ces derniers temps avec ma cuisse. J’ai aussi été malade et je n’ai jamais pu faire une semaine d’entraînement complète avec le groupe. Je ne suis pas à 100 %. Je me « remplis » avec les matches. On était tous très contents dans le vestiaire de repartir avec un point."

Jean-Louis Gasset a commenté hier soir en conférence de presse le point arraché hier dans la banlieue. Extraits.

"C’est ce que je réclame, mes joueurs n'ont jamais lâché. La confiance des joueurs expérimentés qui sont arrivés rejaillit sur ceux qui avaient été un petit peu traumatisés par ce qui s’était passé au match aller. Cela leur fait petit à petit gravir les échelons mais on n’est pas encore au bout de nos peines car, offensivement, il faut que l’on fasse encore plus mal. Je vais laisser les joueurs savourer car il y a longtemps qu’ils attendaient ce match pour avoir mal vécu la déconvenue de l’aller. Ils sont heureux d’avoir réussi l’événement car beaucoup de gens nous voyaient prendre deux ou trois buts. Pour mes joueurs, c'est une petite revanche. Pour moi, c’est un match où on a bien figuré face à une équipe européenne. On a eu la maîtrise du jeu en deuxième mi-temps, on est passé par les côtés, on a centré : tout ce que l’on a travaillé tout au long de la semaine. J'ai une pensée pour nos supporters qui n’ont pas pu venir et qui nous ont accompagnés à notre départ pour nous encourager. J’espère que, samedi, ils vont nous pousser pour pratiquement finaliser le maintien."

Enchaînant les bonnes prestations sous le maillot vert, Mathieu Debuchy reçoit les éloges de plusieurs coéquipiers dans la Pravda du jour.

Yann M'Vila : "Je le connais personnellement, même si je ne l'avais plus vu jouer depuis longtemps. Mathieu est un très, très grand professionnel. Tu le vois dans sa récupération et dans sa façon de travailler. Il n'est pas venu à Saint-Etienne pour rien. Compte tenu de ses performances actuelles et du fait qu'il y a de la place à son poste de latéral droit, ça ne m'étonnerait pas qu'il soit à la Coupe du monde."

Kévin Monnet-Paquet : "C'est un super joueur, avec un super état d'esprit. Un joueur comme lui, avec une belle mentalité et beaucoup de talent, ça rassure la défense et toute l'équipe."

Loïc Perrin : "Mathieu possède beaucoup d'expérience, forcément ça nous aide ! Je ne suis donc pas surpris de le voir à ce niveau. C'est celui d'un joueur international et il nous apporte tout ce qui va avec."

Dans la dernière édition du Progrès, Bernard Caïazzo commente le bon match nul des Verts chez les vilains. Extraits.

"Roland Romeyer a beaucoup souffert dans son corps, dans son esprit. Je suis vraiment content pour lui. Il faut lui dédier cette belle performance. C’est mérité quand on aime à ce point le club. J’ai une pensée pour tous ceux qui ont été meurtris par le match aller à Geoffroy-Guichard qui nous a fait très mal. Je considère que ce qui s’est passé ce soir-là était un accident. On va dire avec ce nul qu’on a peu remis l’église au centre du village. Même si on va prendre match après match, l’ASSE a repris le bon chemin. Il faut féliciter le staff et les joueurs. Il y a un état d’esprit formidable. Cela fait plaisir. Quand on marque comme ça à la fin, c’est un peu comme si on avait gagné."

Déjà mis à l'honneur lors de la 24e journée, Mathieu Debuchy est dans l'équipe type de la 27e journée concotée par la Pravda. Le latéral droit stéphanois est récompensé pour son but égalisateur mais aussi pour ses 6 dégagements défensifs et ses 6 récupérations.

L'ancien défenseur des Magpies et des Gunners raconte son égalisation dans le quotidien sportif.

"Je suis l'action qui part côté gauche. Comment je me retrouve attaquant axial à la 90e ? C'est une bonne question... En fait, si mon rôle principal consiste avant tout à défendre, pas à marquer, j'essaie aussi d'apporter du soutien devant. Et quand je vois Rémy près de la ligne de corner, je sens sa passe en retrait. Je me place et je reprends le ballon du gauche. J'ai un peu de chance car la balle passe entre les jambes d'un défenseur lyonnais. Je ne pouvais pas espérer mieux pour mon premier derby. Ma réussite, c'est un tout. Je m'étais préparé à partir d'Arsenal. Donc je travaillais pour être prêt. Et je me sens très bien à Saint-Etienne, où il y a vraiment une bonne ambiance. Je veux d'abord aider Saint-Etienne à retrouver sa vraie place en championnat. Le reste suivra. Mais bon, pourquoi pas retrouver les Bleus ?"

Le pire pour Oscar Garcia aujourd'hui ! Alors que son équipe de l'Olympiakos était prête à affronter le PAOK Salonique, pour le compte de la 23ème journée du championnat de Grèce, l'ancien coach stéphanois a été atteint par un projectile (apparemment un rouleau de papier toilette) lancé par un supporter du PAOK. Oscar Garcia a été transporté à l'hôpital. Le match n'a pu commencer et a donc été reporté. 

Quant à Kevin Mirallas, désormais à l'Olympiakos, pour éteindre l'incendie, il n'a rien trouvé de mieux que de dévoiler ...ses parties génitales devant les supporters du PAOK.

Stefan Bajic (à gauche sur la photo) a été bien présent sur les actions corses mais a manqué de réussite.

Vous avez été très nombreux à suivre la rencontre en direct sur le forum : les U19 ont été éliminés cet après-midi de la Coupe Gambardella par l'AC Ajaccio.

Très tranchants en contre, les Corses ont ouvert la marque de la tête en exploitant parfaitement une perte de balle de la défense stéphanoise (1-0, 8ème). Manquant de précision sur les phases offensives les Verts ont fini par concéder un pénalty discutable pour une faute a priori en dehors de la surface (2-0, 40ème). En fin de première période Charles Abi a été retenu irrégulièrement alors qu'il filait au but mais le défenseur ajaccien n'a récolté qu'un carton jaune.

Lilian Compan a profité de la pause pour injecter du sang neuf en faisant rentrer en jeu Jordan Halaimia et Bilal Benkhedim pour Mickaël Nadé et Brahima Doukansy. Toujours aussi peu en réussite offensivement les Verts se sont une nouvelle fois exposés à un contre côté droit qui après un décalage, a permis à un attaquant corse de gagner son duel avec Stéfan Bajic (3-0, 65ème). La rencontre s'est alors emballée avec une première expulsion juste après le troisième but suivie d'une seconde dix minutes plus tard laissant les Corses à neuf. Les Stéphanois ont alors jeté toutes leurs forces dans la bataille et ont réduit la marque sur une frappe de Kenny Rocha-Santos (3-1, 81ème). Dans la foulée Alexandre Valbon n'a trouvé que le poteau sur pénalty. Malgré cette occasion ratée les Verts ont continué à pousser et Charles Abi a fait naître un fol espoir de retour en ramenant les siens à un but des Corses (3-2, 86ème). Un coup-franc sur la barre de Bilal Benkhedim plus tard, les Stéphanois après avoir éliminé les deux grosses écuries que sont le FC Mochitude et Dijon, étaient éliminés par une équipe qu'ils avaient pourtant étrillée 7-0 en championnat.

La composition : Bajic - Fofana, Saliba, Nadé (Halaimia, 46ème), Mezaber - Fleury, Doukansy (Benkhedim, 46ème), Rocha-Santos - Valbon, Abi, Djouahra.

Pour les U17 régionaux, c'était la reprise après plus de 2 mois de trêve. Pour Christophe Chaintreuil, qui remplace Gilles Rodriguez en convalescence après une opération au genou, c'était une première, ou plutôt un retour. Ce match contre Ain Sud était donc plein d'incertitudes, d'autant plus que les conditions météorologiques n'ont pas permis au coach de faire la préparation qu'il souhaitait. Incertitudes également au niveau de la composition d'équipe car trois éléments importants de l'équipe ( Yvan Bonnemain, Maxence Rivera, Brahim Fatah) ne pouvaient être alignés, le règlement le leur interdisant puisqu'ils avaient joué avec les U17 nationaux la semaine denière et que ces U17 nationaux ne jouaient pas aujourd'hui. Les joueurs retenus ont répondu de la meilleure des façons en s'imposant largement sur le score de 5 à 1, score que Christophe Chaintreuil se chargeait de relativiser, bien conscient qu'il était un peu sévère pour les visiteurs.

Les Verts ouvraient le score au terme du premier quart d'heure par Kenan Fakili qui, au premier poteau, reprenait de l'intérieur du pied, un centre d'Eros Mongelli qui avait débordé côté droit à la suite d'une belle action collective. (1-0, 20ème). 

Mohamed Areg (photo), entré en jeu à la mi-temps, coupait au premier poteau un nouveau centre d'Eros Mongelli et permettait aux Verts de faire le break (2-0, 50ème). 

Les Stéphanois avaient le tort de se relâcher et manquaient des occasions d'aggraver la marque. Les adversaires en profitaient pour revenir dans le match et voyaient un tir s'écraser sur la barre de Corentin Bariol qui s'illustrait par des arrêts déterminants. Mais sur une attaque placée, les visiteurs transperçaient la défense verte. (2-1, 60ème).

De nouveau, Mohamed Areg permettait aux siens de reprendre le large en réalisant le doublé, d'un tir dans un angle fermé, (3-1, 65ème), puis le triplé, en devançant la sortie du gardien sur un coup-franc. (4-1, 68ème).

Ishem Khoutri allait clôturer le score suite à une montée plein axe, bien relayée par Mohamed Areg. (5-1, 75ème). Ain Sud aurait pu réduire l'écart mais tirait un penalty au-dessus de la cage stéphanoise. 

La composition : Bariol - Trevez, Khoutri, Sow, Rolland - L.Mouton, Fakili, Saban - Mongelli, Mukanya (Areg 45ème), Raymond.

La réaction de Christophe Chaintreuil : "On aurait pu marquer plus de buts, mais on aurait également en prendre plus sans un très gros match de notre gardien Corentin Bariol. Je suis néanmoins satisfait car nous avons réussi à produire du jeu en étant efficace face à un adversaire plus solide et plus âgé."

Le potonaute Thomas99, présent au match, nous présente les buts stéphanois.

Auteur du but égalisateur des Verts chez les vilains, Mathieu Debuchy a savouré ce match nul au micro de beIN Sports.

"Venir ici et prendre un point c'est déjà un bon résultat. On sait comment joue cette équipe, on sait qu'ils ont de bonnes individualités, surtout devant. C'est une équipe redoutable. On était confiant, on savait qu'on pouvait faire un résultat ici. On a fait un très gros match, solidaire. On a posé le jeu, on a fait ce qu'on savait faire. On est vraiment satisfait. J'essaye de faire mon boulot du mieux possible, je me sens bien dans ce groupe. Tout est réuni pour faire de bonnes performances."

Le potonaute thomas99 a immortalisé le doublé victorieux réalisé cet après-midi par Oussama Tannane contre Vaux-en-Velin en National 3 (2-0).

Comme il nous l'a confié, Laurent Battles incite son numéro 11 à continuer sur sa lancée.

"J'ai beaucoup parlé avec Oussama depuis qu'il est revenu. Je fais un travail à la fois moral, pour le remettre en confiance, et physique. J'essaye de le mettre dansles meilleures conditions. C'est à lui de prouver à chaque match avec moi qu'il a la capacité peut-être de retrouver un jour le groupe pro. Je ne suis pas le protagoniste de ça mais je suis là pour l'amener le plus loin possible afin qu'il retrouve les pros avec les entraînements et du temps de jeu. On ne sait pas ce qui se passera mais j'échange énormément avec Oussama. Je suis très dur et très rigoureux avec lui pour qu'il arrive à un moment donné à passer le cap et aller au-dessus. Le but pour lui c'est d'évoluer plus haut mais ça passera par des bonnes performances et du travail. Sur ce match-là, il a fait ce qu'il fallait. Mais ce n'est qu'un début, cela demande confirmation."

Debuchy rugit chez le Lyon !

Sainté a arraché un nul amplement mérité en début de soirée chez les vilains au terme d'un derby assez pauvre techniquement. Alors que les banlieusards ont ouvert le score à la 20e minute par leur buteur d'opérette Mariano, les Verts ont égalisé à la 90e minute sur une magnifique action collective initiée par une ouverture millimétrée de Yann M'Vila et ponctuée par Mathieu Debuchy après une jolie combinaison entre Assane Diousse, Paul-Georges Ntep et Rémy Cabella. L'ASSE reste 12e mais ne compte que 5 points de retard sur le 5e (Montpellier) et le 6e (Nantes).

Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur le forum grâce au potonaute thomas99, envoyé spécial à L'Etrat :  l'équipe réserve a battu Vaulx-en-Velin 2-0 cet après-midi et revient à 3 points du leader berjallien, les Stéphanois ayant un match en retard à jouer à Aurillac.

Dominateurs en entreprenants, les Verts ont ouvert le score à la demi-heure de jeu. Après un relais avec Dylan Chambost, Oussama Tannane a dribblé un joueur avant de tirer du droit dans un ballon que le portier vaudais n'a pu qu'accompagner dans ses propres filets. Juste avant la mi-temps, Dylan Chambost a raté une balle de break faute d'avoir pu appuyer sa frappe seul face au portier rhodanien.

Après que Léo Pétrot a empêché les visiteurs d'égaliser en début de seconde période, les Verts se sont procurés les meilleures occases. Dans tous les bons coup, Oussama Tannane a piqué un ballon de peu à côté sur une ouverture d'Alexandros Katranis. L'international marocain a ensuite décoché une belle frappe détournée par le gardien. Mais l'ancien joueur de Las Palmas a fini par faire le break en transformant à la 72e un penalty obtenu par Vagner.

La compo : Guendouz - Janko, Pétrot, Panos, Katranis - Martin-Pichon, Camara, Pinheiro (Aulagnier, 73'), Chambost (Petit, 87')- Vagner (Tormin, 78'), Tannane.

La réaction de Laurent Batlles : "C'était un match important pour nous. J'avais une équipe de départ assez mure, plutôt mature, avec sur le banc des joueurs qui étaient très jeunes. On a fait le match qu'il fallait. On a fait une très grosse première mi-temps, on aurait dû se mettre à l'abri avant la pause. En deuxième mi-temps, Vaulx s'est calqué sur mon système en losange. Il a fallu trouver des solutions et procéder à quelques changements pour marquer ce second but. On a su ne pas prendre de but et faire le break. Je suis très fier des joueurs. Leur parcours est exceptionnel, ce n'est pas négligeable. Je suis très content de leur performance. Je suis satisfait de leur investissement et de leur capacité à gérer les duels. Le seul petit bémol, c'est qu'on aurait pu mieux finir nos actions pour nous mettre à l'abri plus rapidement."

Dans un reportage diffusé en fin de matinée sur TF1 lors de l'émission Téléfoot, Yann M'Vila a évoqué le derby avant de faire son mea culpa.

"Tout simplement j’ai eu le coach Gasset au téléphone. Il a eu un très bon discours, un très bon projet aussi. Je l’ai eu deux ans en équipe de France. J’avais la chance de le retrouver donc je n’ai pas hésité. Le fait que ce soit Saint-Etienne, un grand club français avec une histoire, bien sûr ça a joué aussi. On a eu de la chance de visiter le musée. Quand on vient à Saint-Etienne et qu’on ne connaît pas spécialement le club, je pense qu’on se doit d’aller dans ce musée pour vraiment découvrir ce qui s’est passé. On m’a expliqué l’importance du derby, bien sûr ! Sur les réseaux sociaux ça parle beaucoup aussi. Je sais que ça va être un très gros match, surtout avec ce qui s’est passé au match aller. C’est à nous de gagner ce match, tout simplement !

Mon parcours est mitigé. Je sais que je n’ai pas fait le parcours que je devais avoir. Mais voilà, je ne peux m’en prendre qu’à moi-même. L’un des plus gros regrets dans ma carrière c’est de ne pas avoir écouté le coach Antonetti dès le début. Il m’avait prévenu : « Attention Yann, tu vas te brûler ! Attention, attention ! » Mais moi j’étais jeune, j’étais beau, j’étais fort. Je ne faisais pas très attention à ce qu’il disait. Il s’avère qu’il a eu raison. J’ai quelques regrets en ce qui concerne les faits divers qui ont émaillé ma carrière. Pour ma famille et plus tard pour mes enfants. Il y a énormément de choses qui sont fausses. Je n’ai pas démenti, je n’ai pas le temps pour ça.

Dieu seul sait ce qui s’est passé, pour moi c’est le plus important. Certains disent que je suis ingérable ? Ce mot-là est très fort. Oui, parfois, de temps en temps, je suis une petite tête de mule mais pas ingérable, c’est impossible. Quand on me dit quelque chose, je sais quand il faut la fermer, quand il faut répondre aussi, mais toujours avec respect. Ma femme m’a super bien canalisé. J’ai quatre enfants. Ma petite princesse, la dernière, elle m’a encore plus canalisé. Je suis un homme heureux, droit dans mes bottes aujourd’hui. Je ne peux penser qu’au football.

L’équipe de France, bien sûr que j’y crois encore ! Après, voilà, je suis réaliste. Je sais très bien qu’aujourd’hui il y a de très bons jeunes, de très bons joueurs. Je ne me prends pas spécialement la tête par rapport à ça m’est sûr que c’est toujours dans un coin de ma tête. Cela me manque, bien sûr ! J’ai eu des contacts avec Didier Deschamps dès qu’il a pris la tête de l’équipe de France. Il m’a appelé, on s’était parlé comme des hommes. Il comptait sur moi mais c’est moi qui ai déconné. Je ne peux m’en prendre qu’à moi-même. Si j’avais un message à lui faire passer, je lui demanderais de regarder les matches de Saint-Etienne. Ce serait pas mal ! (rires)"

Prêté par Crotone à NK Anjaran Hrvatini (L1 slovène) il y a deux semaines, l'ancien milieu de terrain stéphanois Cazim Suljic (21 ans) a marqué hier dès son deuxième match sous ses nouvelles couleurs le premier but de la victoire (2-0) de la lanterne rouge contre l'avant-dernier et barragiste Triglav. Une belle frappe lointaine du gauche qui a fini au fond avec l'aide de la barre transversale et du gardien adverse...

Sacré champion de France U17 avec les Verts en 2013 aux côtés de Jonathan Bamba, le Bosnien n'avait plus trouvé le chemin des filets depuis son sublime lob de 55 mètres qu'il avait réussi avec la réserve de l'ASSE le 14 mai 2016 à Besançon.

Responsable de notre rubrique éphéméride et des excellents comptes twitter et facebook ASSE Memories, le potonaute Danish (Luc Baudry) a replongé dans ses vilains souvenirs de derby pour le site banlieusard Le Libéro Lyon. Une interview riche en anecdotes, à l'instar de celle qui la clot :

"Je crois que ce qui m’a le plus amusé, ça reste mes 90 minutes à Gerland en mode « Les Infiltrés » en 2015 (2-2). Un collègue m’avait trouvé une place malgré l’interdiction de déplacement et je devais me tenir à carreau au milieu du Virage Sud sous peine de griller ma couverture. Pas facile de rester stoïque quand Hamouma fait des grands ponts sur Anthony Lopes ! Une pensée émue pour mes voisins de stade, supporters de l’OL, que j’ai refroidi sur la main de Lindsay Rose: « Si si les mecs, faut être fair-play, y’a péno là. Ca me fait chier mais y’a péno… » Avec un grand sourire intérieur !"

"Le Clasico, c'est juste une invention médiatique et c'est rien d'autre" a déclaré hier Rudi Garcia en conférence de presse. Dans Le Progrès du jour, Jérôme Alonzo donne évidemment raison à l'ancien entraîneur stéphanois.

"Les derbys Lyon - Saint-Etienne sont des rencontres particulières, ce n’est pas fabriqué. Même si on s’éclate lors des PSG - OM, on sait très bien que ça a été fait en laboratoire. Dieu sait si j’ai joué le jeu mais ça ne veut rien dire. On a tous fait en sorte que cela devienne un rendez-vous à part parce que c’est bon pour le business et que ça nous arrangeait bien. Mais les vrais trucs qui puent le sang et la sueur, c’est Sainté-Lyon, Nice-Marseille, Nice-Bastia, Lille-Lens, Ajaccio-Bastia. Je me souviens bien de mon premier derby disputé avec les Verts à Gerland. Ce fut aussi mon plus beau. C’était la saison de la remontée. On fait 0-0 et je réalise un super match. Sur un plan perso, je le mets même dans mon Top 5. J’avais gagné trois duels face à Sonny Anderson. J’en tire une certaine fierté."

Dans la dernière édition du Progrès, l'entraîneur de l'UGA Lyon Décines Hervé Revelli pronostique une victoire des vilains cet après-midi avant de tacler Roland Romeyer.

"On ira à la Fouillouse, on va recevoir l’Etrat, plus tard nous irons à Veauche. Comme je suis à Lyon, j’espère que les clubs de la Loire ne vont pas me demander mon passeport ! Je vois quasiment le grand stade de l’OL, de là où on s’entraîne. Heureusement que notre match n’était pas prévu dimanche en même temps qu’OL-ASSE. J’aurais été obligé de demander au président Jean-Michel Aulas de décaler le derby. 

J’ai été invité au stade pour le derby. Des amis lyonnais m’ont proposé la loge. J’ai apprécié, mais j’ai décliné l’invitation, je vais rester chez moi à Lyon. L’écart s’est resserré. L’OL avec sa jeunesse, même s’il y a des joueurs d’expérience, a perdu des points de manière aberrante. Et l’ASSE défend mieux, peut juste avoir le regret d’avoir attendu tant de temps pour recruter ! Jean-Louis Gasset est très bien, il comprend tout.

Je vois quand même l’OL passer. Chaque fois que Lyon accélère, le danger est là. Un derby est un mélange des couleurs, c’est regrettable de ne pas voir de fans de l’ASSE. Un président qui est en vacances un jour de derby, c’est scandaleux. Qu’est-ce qu’il fait Roland Romeyer ? Il a dit qu’il s’en allait si Julien Sablé partait, et il est resté. Et là il ne va pas au derby avec son club."

Fière d'être Stéphanoise, la journaliste de J+1 Marina Lorenzo parle évidemment des Verts dans la dernière édition du Progrès, comme elle l'avait fait en juin dernier. Extraits.

"Mes parents sont encore dans la région stéphanoise, ainsi qu’une partie de ma famille. Mon fils adore venir chez ses grands-parents. Il m’arrive également de me dire que c’est peut-être ici que j’aurai envie de revenir un jour… A Paris les gens ont une image très cliché de Saint-Étienne, la ville grise, triste, le charbon, les mines, le chômage… Et puis, en fait, ils deviennent très vite assez affectueux vis-à-vis de mes origines. Comme si l’esprit cool, ouvert, chaleureux de Saint-Étienne traversait les frontières de la ville.

La première partie de saison des Verts m’a beaucoup affectée. Je ne voulais plus en parler, je regardais les matches toute seule, avec la boule au ventre, parce que ce n’était pas qu’une question de jeu. L’esprit du club a également été touché. Je crois qu’aujourd’hui, l'équipe est sur la bonne voie : le recrutement, le sang neuf au niveau de la direction… Roland Romeyer a eu l’intelligence et l’honnêteté d’admettre qu’il fallait qu’il lâche les rênes, pour le bien du club. Tout ceci va dans le bon sens, de même que le fait d’être enfin revenu sur le salary cap qui était un vrai handica.

Je crois que les passionnés de foot ont une profonde admiration et une forme de tendresse pour l’ASSE. Je ne serai malheureusement pas à Lyon ce dimanche après-midi, je serai en plein boulot. J’enrage de ne pas pouvoir être là, c’est un crève-cœur ! Mais je vais suivre le derby, bien sûr… Je risque de ne pas être très accessible pour mes collègues. Fort heureusement, ils ne sont pas vraiment pro Lyon, donc l’ambiance ne devrait pas être trop délétère. Je rêve d’un match nul… J’ai des rêves raisonnables !"

Avant de disputer son premier derby sous le maillot vert ce dimanche à 17h00, Mathieu Debuchy s'est confié à la Pravda. Extraits.

"Jean-Louis Gasset a joué un rôle dans ma venue. Quand tu connais déjà l'entraîneur, qu'il t'envoie régulièrement des textos depuis début janvier, qu'il t'appelle et que tu sais que c'est quelqu'un avec qui tu peux discuter... J'ai vite pris mes marques chez les Verts. Je n'avais pas le choix, ni le temps de cogiter non plus. Dès que j'ai su que je signais à Saint-Étienne, je me suis mis en mode match dans ma tête. J'ai d'ailleurs joué trois jours après. Avoir pu disputer des matches en Coupe et en Ligue Europa lors de la première partie de saison m'a aidé. J'ai aussi été bien accueilli par le club, le staff et les joueurs. Le fait de connaître la L1, de savoir que ce serait difficile à Amiens comme à Angers, a fait aussi que je savais à quoi m'attendre. Tout s'est très bien passé d'entrée.

La situation stéphanoise à la trêve ne m'a pas du tout fait peur. J'avais déjà connu ça lors de ma première expérience anglaise, à Newcastle. J'aurais alors pu me dire : "J'attends un peu de voir si je reçois une offre d'un club mieux classé." Au contraire. Ce beau challenge m'avait donné une motivation supplémentaire. Pareil avec Saint-Étienne. Et puis, en arrivant dans le vestiaire, je n'ai pas ressenti ce malaise dû au classement et aux défaites. Je sais ce qui s'est passé contre Lyon à l'aller car j'avais regardé le match à la télé. Si cela a été traumatisant pour le club et les supporters, les joueurs ont essayé de vite passer à autre chose, car la situation était critique. Par chance, le club a enchaîné les bons résultats depuis mon arrivée. La situation s'est inversée.

Le derby, ça me parle, forcément, j'y baigne dedans depuis l'âge de huit ans, quand j'ai signé à Lille. Un derby, c'est toujours un match que tu attends et qui te marque. Je me souviens encore d'un derby du Nord gagné 4-1 à Lens. Le remporter à l'extérieur, c'est encore plus fort. J'ai continué à en disputer en Angleterre. Un derby entre Newcastle et Sunderland, c'est vraiment énorme. Il se joue dans une ambiance incroyable, plus forte encore que lors d'un Arsenal-Tottenham. Les gens de chaque club se détestent tellement qu'ils ne te parlent que du derby. Ils ne vivent que pour ça, encore plus dans le nord de l'Angleterre. Un peu comme à Saint-Étienne. Quand tu vois à Geoffroy-Guichard les tifos des supporters, c'est magique. Rien que devant ta télévision, ça donne des frissons.

J'ai, dans un coin de ma tête, l'idée de jouer la Coupe du monde. C'est fantastique de porter ce maillot bleu. Cela fait un moment maintenant que je ne l'ai plus revêtu. Cela fait un moment maintenant que je ne l'ai plus revêtu. En septembre 2015, face à la Serbie, à Bordeaux. Cela montre bien que la route conduisant en Russie est très longue. L'idée, c'était de retrouver les terrains tous les week-ends et de ne pas partir n'importe où. J'ai bientôt 33 ans et je vis au jour le jour. Je suis venu à Saint-Étienne à la dernière minute, je serai libre en juin, sans que cela ne me prenne plus la tête que ça. La prochaine liste est dans un mois. D'ici là, on a des échéances importantes avec Saint-Étienne, et son maillot à honorer. J'ai adoré jouer mon premier match avec ce maillot vert. C'était une fierté aussi. La semaine suivant mon arrivée, on est allés visiter le musée des Verts, avec M'vila et Ntep. C'était comme une piqûre de rappel pour nous faire comprendre à quel point ce club est important et mythique.

Revenir dans le top 6 ? On va être optimiste et regarder vers le haut. Tout en sachant que ça va très vite, que c'est aussi serré devant que derrière au classement. Il nous reste beaucoup d'efforts à fournir et une qualification en Ligue Europa ne me titille pas encore. Mais on a envie d'être ambitieux. En résumé, on peut dire que mes rêves sont verts et bleus en ce début d'année 2018. Gamin, je rêvais de devenir professionnel, de porter le maillot de l'équipe de France et de gagner la Coupe du monde. J'ai disputé celle de 2014 au Brésil, un endroit magique, où on aurait pu faire mieux car l'Allemagne ne nous avait pas survolés en quarts de finale. Mais je n'ai pas encore exaucé mon troisième rêve."

Selon la Pravda du jour, Jean-Louis Gasset devrait aligner le 4-2-3-1 suivant cet après-midi en banlieue :

Ruffier - Debuchy, Perrin, Subotic, Silva - Selnaes, Mvila - Bamba, Cabella, Monnet-Paquet - Beric.

"La mauvaise qualité de ses entraînements et sa faible propension à défendre desservent Ntep. Ce dernier devrait débuter sur le banc en compagnie de Hamouma, qui n'a jamais figuré dans les équipes de titulaires à l'entraînemnent cette semaine" prédit le quotidien sportif.

Stefan Bajic, William Saliba et Tyrone Tormin ont disputé la semaine dernière un tournoi amical avec l'équipe de France U17. Ils ont disputé 3 rencontres : défaite (1-0) contre la Pologne, victoires (2-0) contre l'Ecosse et (3-0) contre la Belgique. Le site de la FFF nous propose de revoir les 5 buts inscrits par les jeunes bleus, parmi lesquels celui de Tyrone Tormin contre les Belges.

Comme au match aller, Nolan Roux a marqué ce soir contre Guingamp. L'ancien attaquant stéphanois atteint pour la première fois de sa carrière la barre des 10 pions claqués en une saison. Pour rappel, son compteur était resté bloqué à 9 lors de ses deux dernières saisons lilloises et lors de sa première saison en vert.