S'il est parti se ressourcer quelques jours à Cassis, Christophe Galtier ne perd pas le nord : l'ancien entraîneur stéphanois a annoncé aujourd'hui sur le site officiel des Dogues qu'il sera encore sur le banc du LOSC la saison prochaine. Extraits.

"Tout était très clair dans ma tête au lendemain du match face à Dijon. Durant mes cinq premiers mois au club, le Président n’a eu cesse de me répéter que mon objectif était d’obtenir le maintien sportif de l’équipe en Ligue 1 et que lui se chargerait d’apporter les réponses nécessaires pour passer l’étape de la DNCG. C’est ce que nous avons fait. Ensuite venait l’heure du bilan, que nous avons tiré collectivement sur l’ensemble de la saison – et pas seulement les cinq derniers mois –  qui avait amené le club à se retrouver en difficulté sur le plan sportif. Nous avons analysé, beaucoup discuté, et ce qui s’est dit restera entre nous. L’essentiel était ensuite de se projeter sur l’avenir : le club souhaitait poursuivre avec moi, je souhaitais continuer mon travail au LOSC.

Je suis l’entraîneur du LOSC et c’était clair pour tout le monde. Cette discussion fut très rapide, avant de très vite travailler sur la constitution de l’effectif et les modifications à apporter pour faire en sorte que la saison prochaine soit beaucoup plus agréable que la précédente. J’aimerais tout simplement dire à nos supporters que j’ai été fier d’arriver au LOSC, en décembre dernier. Comme eux, ce fut pour moi un grand soulagement que l’équipe ait pu s’en sortir sur le plan sportif. Le Président a fait le travail vis-à-vis de la DNCG et moi je m’engage à mettre absolument toute mon énergie, aux côtés de toutes les composantes du club, pour offrir aux supporters et à l’ensemble des gens du Nord une saison 2018-2019 plus heureuse."

N'ayant pas apprécié les nombreux fumis craqués par les deux kops lors de la réception du LOSC lors de la dernière journée le 19 mai dernier, la commission de discipline de la Ligue a décidé ce soir de fermer les tribunes basses Snella et Paret pour deux matches (contre Guingamp le week-end du 11 août et contre Amiens le week-end du 1er septembre). Les kops seront rouverts seulement le week-end du 22 septembre pour la réception de Caen.

La jeune Drômoise Candice Gherbi a vu sa très bonne saison (12 buts) récompensée : 
Elue meilleure joueuse de l'Asse pour l'exercice 2017/18, elle a en effet pu signer un contrat fédéral de 1 an avec l'Asse, elle poursuit donc une aventure qui a débuté il y a déjà 7 ans.

Une prolongation dont s'est bien évidemment réjoui son entraineur Jérome Bonnet :
"Candice est un élément cadre de mon groupe, une joueuse d'expérience qui a un rôle à jouer sur et en dehors du terrain. Au-delà de ses qualités naturelles de footballeuse, elle apportera indéniablement un plus la saison prochaine au sein du groupe."

Nul doute qu'elle sera très utile pour atteindre l'objectif de l'équipe féminine la saison prochaine : la montée !

La milieu de terrain stéphanoise Maëlle Garbino quitte les amazones et vient de s'engager à Bordeaux pour 2 saisons.

L'ex-pensionnaire du centre de formation lyonnais va donc pouvoir exprimer son talent au sein de la D1 féminine, et a livré sa première réaction à la radio GoldFM :

"Je suis très heureuse car depuis déjà un an le club me voulait. Je suis très contente d'avoir signé aux Girondins de Bordeaux. Je suis déjà venue en juin dernier, le contexte me plaît, c'est pour ça que je suis venue ici. Je suis très heureuse. Cette année avec les recrues qu'il va y avoir on peut viser le haut du tableau. Je sors d'une saison compliquée avec St-Etienne, avoir du temps de jeu ce serait bien. Je suis technique, j'essaye d'avoir de la vitesse, et je joue simple en passe et j'aime provoquer. Je suis attiré par le but, c'est pour ca que je joue sur un poste offensif."

Auteur de 5 pions en 23 matches disputés cette saison sous le maillot vert du Panathinaïkos, Anthony Mounier évoque son passage éclair à l'ASSE dans un entretien accordé à la Pravda. Extraits.

"La Grèce, c'est l'endroit où je me suis senti le mieux sur le plan personnel depuis le début de ma carrière. Après, c'est vrai que sportivement, ce n'est pas toujours évident mais je suis très content d'être ici. Le Pana reste un très grand club avec un public toujours présent. Maintenant, le club doit changer de main dans les semaines qui viennent avec l'arrivée d'un nouvel actionnaire qui va injecter de l'argent, sans faire de folie, mais qui va rassurer tout le monde. Je verrai à ce moment-là.

Champion en titre, l'AEK Athènes serait intéressé par mon arrivée ? J'en ai entendu parler. Je connais pas mal de monde là-bas surtout maintenant que tout le staff du Pana y a signé. C'est un club qui a terminé champion, qui va jouer les tours préliminaires de la Ligue des champions, donc c'est flatteur. Mais d'après ce que j'ai compris, me concernant, rien n'est fait et je laisse travailler mes agents.

Je suis parti de France il y a trois ans maintenant, j'aurais pu revenir, mais cela n'a pas fonctionné avec Saint-Etienne. Ça m'aurait permis de découvrir un grand club français et de rebondir parce qu'à ce moment-là, c'était difficile à Bologne. Pour certaines raisons, je n'y suis pas allé. Aujourd'hui, je suis très bien en Grèce mais on ne sait jamais..."

Selon le site de la Pravda, le jeune latéral suisse Saidy Janko (22 ans) serait en partance pour le FC Porto comme le fut Fredy Guarin, rien que ça, il y a 10 ans. Aligné 21 fois cette saison, il a perdu sa place depuis l'arrivée de Jean-Louis Gasset, pas aidé également par la signature de Mathieu Debuchy.

Libre après six années au VAFC, l'ancien latéral stéphanois Loris Néry s'est confié hier sur le site Ma Ligue 2. Extraits.

"Le VAFC ne souhaitait pas me prolonger. Et il est vrai que j’étais sans doute de mon côté arrivé au bout d’un cycle avec Valenciennes après six ans. Je pense qu’il était temps d’aller voir ailleurs, de me sortir de ma zone de confort. Au fil des années, on prend forcément ses habitudes au quotidien, je connaissais tout le monde là-bas. Ce que j’aimerais, c’est partir à l’étranger. Maintenant, ce n’est pas aussi facile que cela, le foot devient plus compliqué à ce niveau-là. Je recherche surtout un projet ambitieux, que ce soit en L1, en L2, ou à l’étranger. J’aimerais rebondir dans un bon club, je suis encore jeune, je suis arrivé très tôt à Valenciennes et je n’ai que 27 ans. Je suis en pleine forme de l’âge, dans les meilleures années d’un footballeur. Mon agent travaille pour trouver des projets intéressants. Je n’ai pas trop de stress, même s’il ne faudrait pas que ça tarde trop. En tout cas, je me tiens en forme et même si j’arrive un peu après qu’une équipe a déjà repris l’entraînement, je serais prêt, il n’y a pas de soucis."

Selon la dernière édition du quotidien auvergnat La Montagne, le coup d'envoi du match amical qui opposera l'ASSE à l'OM à Clermont-Ferrand le 14 juillet sera donné à 19h00.

Selon la Pravda du jour, Mathieu Debuchy a encore une petite chance de jouer la Coupe du monde. Extraits.

"Après avoir raté les séances d'entraînement collectif de lundi et mardi, les deux premières en Russie, Djibril Sidibé a participé hier à l'opposition tactique qui s'est déroulée à huis clos. Le latéral droit des Bleus figurait toutefois dans l'équipe des potentiels remplaçants. Pour être totalement rassuré, Didier Deschamps va scruter attentivement les séances d'entraînement de Sidibé aujourd'hui et demain. Et c'est à l'issue de la dernière qu'il tranchera. La situation du Monégasque rythme la dernière ligne droite de la préparation des Bleus. Lundi, il s'était d'ailleurs rendu dans une clinique moscovite. La possibilité qu'il puisse être remplacé avant la date limite fixée par la FIFA, soit demain, à la veille du premier match des Bleus face à l'Australie samedi (12 heures), n'est pas à écarter totalement. Présent sur la liste des suppléants, le Stéphanois Mathieu Debuchy n'a pas encore reçu d'appel du staff de l'équipe de France. Mais il continue à s'entretenir du côté de Lille, après avoir suivi le protocole envoyé aux suppléants. Au cas où..."

Dans Le Dauphiné Libéré, l'ancien capitaine de l'équipe réserve de l'ASSE Maxence Chapuis explique pourquoi il vient de quitter Andrézieux pour Annecy. Extraits.

"Le gros tournant pour moi a été la perte à la trêve hivernale de notre buteur Romain Spano [ndp2 : parti à Clermont, ce dernier n'a joué que 94 minutes en L2 cette année !]. Et puis nous avons manqué de fraîcheur sur la fin. Enfin l’annonce de la non-reconduction du coach Romain Revelli n’a rien arrangé. C’est surtout l’envie de changer d’air qui m’a poussé à partir pour relever un autre challenge en choisissant le projet annécien, qui m’a plu d’emblée, pour ne pas rester sur un échec avec Andrézieux. Je n’ai pas hésité une seconde pour rejoindre un club ambitieux qui vise l’accession en National, un niveau que je voudrais enfin atteindre."

Le site officiel du SC Toulon (National 2) nous apprend la signature d'Idriss Ech Chergui (33 ans) en provenance du Paris FC (L2).

Formé et resté 10 ans à l'ASSE, de 1996 à janvier 2006, le natif de Saint-Chamond a successivement opéré à l'Aviron Bayonnais (janvier-juin 2006), au FC Sète (2006-2007), au Nîmes Olympique (2007-2009 avec 22 matchs en L2), à la JS Kabylie (2009-2010), à l'Impact Montréal (février-juillet 2011), au FC Martigues (janvier-juin 2012), à Luzenac (2012-2014), petit club ariégeois club dont la montée en L2 fut refusée par la LFP. Il a ensuite évolué au Paris FC de 2014 à 2018, avec 2 saisons en National et 2 en Ligue2. 

En 6 saisons de National, il a participé à 4 montées en L2 (une avec Nîmes et Luzenac, deux avec le Paris FC).  Ce n'est pas sans ambition qu'il rejoint la rade de Toulon : « Je viens pour monter tout de suite. Je vais essayer de pousser tout le monde vers le haut et d’apporter le petit plus à ce groupe qui est déjà de qualité. La cohésion d’équipe est primordiale, un de mes rôles va être de fédérer le vestiaire et construire un collectif soudé. Je ne lâche rien, je veux toujours plus ! C’est cet état d’esprit que je veux transmettre aux autres et particulièrement aux plus jeunes. »

Malgré les nombreuses sollicitations par des clubs de L2 ou National, il a choisi Toulon où il risque de retrouver Morgan Guilavogui et Jody Viviani : « Je préfère être un cadre à Toulon qu’une doublure en Ligue 2. J’ai longuement échangé avec le coach (NDPC : William Prunier) et le président, je souhaite participer à cette aventure. Toutes les conditions sont réunies. Et même si j’ai déjà évolué à Bon Rencontre, j’ai hâte de connaitre la ferveur toulonnaise en étant du bon côté !»

Rare dans les médias, Jacques Santini se lâche dans un long entretien paru sur le site de So Foot. Extraits.

"Il y a eu deux époques hélas pour moi.De 1971 à août 1973, j’avais gagné ma place au sein du milieu stéphanois, malgré la concurrence. J’étais plutôt un numéro dix, dans un 4-3-3 au milieu très offensif. Je marquais beaucoup de buts à l’époque. Mais la blessure m’a fait perdre un peu de puissance et de vivacité, donc je me suis retrouvé dans des zones où marquer n’était pas une priorité. Et je suis tombé avec Larqué et plus tard Platini, des garçons qui ne laissaient que des miettes pour les coups francs et les penaltys, alors qu’avant, je marquais surtout sur coup de pied arrêté. Après ma convalescence, je me suis identifié à Clodoaldo, le milieu de terrain de la grande équipe du Brésil en 1970. C’est pour ça que j’avais pris le numéro 5 à Saint-Étienne.

Dans le vestiaire stéphanois, si on traçait une ligne, Franche-Comté et Nord étaient réunis. Après, ça allait de Toulouse à Bayonne et il y avait tous les Sudistes : Lopez, Repellini, Revelli. C’est vrai que Christian et moi-même, on ne parlait pas trop, on subissait le bagou des sudistes et on les chambrait également en retour. Adolescent, c’est important de montrer qu’on ne se laisse pas toujours faire. Quant aux pros, ils nous amenaient leurs chaussures le lundi en nous disant : je les veux pour jouer le samedi ou le dimanche. C’est ce qu’on appelle ou ce qu’on appelait dans les grandes écoles le bizutage des nouveaux. Lorsque la majorité des coéquipiers sont partis et qu’il est arrivé une génération avec laquelle on ne s’entendait pas trop, comme avec Rep, ce genre de joueurs, on n’avait pas été éduqués comme eux, donc ça ne s’est pas très bien passé dans le vestiaire, mais cela ne nous a pas empêchés d’être champions en 1981, date hélas du dernier titre de l’ASSE.

Il y a des dates qu’on n’oublie pas. Le 7 août 1973, c’était le premier match de la saison au Vélodrome. Les Marseillais avec leur virilité, leur méchanceté... C’était l’époque où j’évoluais au milieu avec Larqué et Bereta. On les avait étouffés, et Zvunka, poussé par deux ou trois Marseillais m’a... Aujourd’hui, si on était aux États-Unis, il y aurait possibilité de porter plainte. Il n’avait même pas été puni, aujourd’hui il prendrait entre quatre et six mois. Les deux pieds sur mon genou, sous les yeux de mes parents qui étaient au match. Pour moi, il y a toujours eu ce point d’interrogation : où serais-je arrivé si je n’avais pas eu cette grave blessure. Il m’a fallu presque 18 mois pour redevenir compétitif. Robert Herbin n’était pas comme les entraîneurs de l’époque, adepte du turn over. Je suis sûr que j’ai loupé entre 60 et 80 matchs toutes compétitions confondues.

Je n'ai jamais pardonné à Zvunka, jamais. Du moins, je n’en ai jamais eu l’occasion, mais dès lors qu’on jouait l’un contre l’autre, il faisait en sorte de vite changer de côté parce qu’il savait que moi ou des coéquipiers pouvions le sanctionner. Quarante-quatre jours dans le plâtre. Les points de suture que j’ai eu étaient tellement serrés que je n’ai plus jamais réussi à m’accroupir. les séances de kiné, lorsqu'il me faisait porter des poids, ont été très difficiles, j’ai hurlé, les autres patients se demandaient qui il égorgeait. À mon retour, les copains étaient en route pour le premier doublé et s’entraînaient pendant que je faisais des tours de terrain. Là, je me suis dit : « Putain, accroche-toi. »

Quand Herbin a voulu me prêter à Lille, il n’y a plus eu de copain, j’ai pris le mors aux dents et je me suis dit : « Ah il veut me prêter, il va voir ! » Trois semaines après, je faisais une passe à Revelli et on gagnait le derby. Mais même après ça, Herbin était... C’est pour ça que notre relation a toujours été difficile, je ne comprenais pas. Je faisais un bon match, je marquais deux buts, et la rencontre suivante, il me remettait sur banc. Mais bon, il fallait le respecter. Je lui expliquais mon ressenti, ensuite on se concentrait sur le match suivant. Mais bon, il n’y avait pas que moi. Il n’y avait quasiment que des internationaux dans l’équipe pour 12 joueurs sur la feuille de match. Maintenant, c’est plus facile, il y en a 18.

Hélas, Élie Baup m’a fait un enfant dans le dos comme on dit. Il a voulu jouer sa carte personnelle en me sacrifiant aux yeux des dirigeants et futurs dirigeants de l’époque. Quand j’ai fait des fautes par le passé, c’était moi qui faisais le premier pas. Il ne l’a jamais fait et pense qu’il a eu raison de me faire ça, mais c’est sa vie. D’ailleurs, il a de la chance, il est à beIN. Je me demande ce qu’il faut faire pour être à l’antenne comme le font certains. Lors de mes deux années comme entraîneur à Saint-Étienne, peu de gens m’avaient aidé et beaucoup s’étaient réjouis de mon départ. Ça m’a servi de motivation à l'OL.

J’ai gagné la première Coupe de la Ligue de l'OL, Lyon n’avait pas gagné de titre depuis la Coupe de France 1973. J’ai gagné le premier titre de champion de France en 2002 et j’ai préparé le terrain pour la suite, ce qui n’est pas vraiment reconnu de la part de la direction lyonnaise, au contraire des supporters. J’aimerais sincèrement si on me le proposait remettre quelques clubs à niveau en France en tant que directeur sportif. À Saint-Étienne, à Lyon ou même un club de L2 ou à Nîmes qui remonte. Faire une année comme Ranieri, faire un deal et remonter, je ne dirais pas non, non plus."

Quelques jours après John le Perse, âgé comme lui de 69 ans, un autre mythique ancien entraîneur stéphanois vient de retrouver un banc : Alain Michel s'est en effet engagé aujourd'hui pour deux ans avec Béjaïa (Algérie). Le natif de Beaugency (Loiret) connaît bien les Crabes pour les avoir déjà entraînés une année, de janvier 2012 à janvier 2013.

Le site actufoot nous apprend que Kevin Martin (26 ans), pensionnaire du Centre de Formation de l'ASSE de 2007 à 2010, quitte Pau FC (National 1), club avec lequel il était en fin de contrat pour rejoindre le FC Villefranche, promu en National 1 suite à l'écroulement d'Andrézieux dans le sprint final.

Cet arrière latéral était arrivé à l'ASSE en provenance de l'US Albi et l'avait quittée en 2010 pour rejoindre Nîmes. Il avait disputé dans le club gardois 5 matchs en L2. En 2012, il avait signé pour 2 ans à l'Aviron Bayonnais et avait ensuite opéré durant 4 saisons au FC Pau.

C'est ce que nous apprend ce midi le journaliste de la Pravda, Bilhel Ghazi, l'ASSE aurait entamé des discussions avec Rennes, concernant le prêt (avec option d'achat ?) du jeune défenseur international U20, Christ-Emmanuel Faitout Maouassa (19 ans), qui plairait beaucoup à Jean Louis Gasset.

Toujours selon Bilhel Ghazi, ce jeune joueur serait très intéressé par le projet sportif présenté par l'ASSE.

Souvenir douloureux lors de la saison 2016/2017, Faitout Maouassa avait largement contribué à la défaite des Verts contre Nancy (3-1) en délivrant une passe décisive, et marquant le dernier but de Nancy.

Annoncé du côté du Benfica Lisbonne, Josuha Guilavogui n'a pas encore franchi le Rhin. Et à lire la presse allemande, le transfert reste encore hypothétique.
Le Directeur Sportif de Wolfsburg, Jorg Schmadtke, a déclaré à Bild : "Josuha n'est pas seulement un joueur, mais aussi un homme important pour nous". La clause de sortie pour le Guil (27 ans) serait de 20M€. Une somme que Benfica ne serait pas prêt à mettre sur la table. A défaut, l'attaquant Haris Seferovic, ex de l'Eintracht Francfort ne s'étant pas imposé à Lisbonne, pourrait rentrer dans la transaction.

Le site actufoot nous apprend que l'ex-pensionnaire du centre de formation stéphanois Florian Thalamy vient de s'engager avec le club du Saint-Nazaire Atlantique Football, fraîchement promu en Naional 3.

Le défenseur, passé notamment par Andrézieux , jouait l'an dernier sous les couleurs de l’ES Paulhan Pézenas (en National 2).

Les Verts n'ont pas gâté leurs supporters lors des matchs à domicile de la saison 2016-17, le spectacle proposé a souvent été médiocre, avec comme point final la claque 0-5 contre Paris. Si la saison 2017-18 a bien commencé, les mauvais matchs à domicile ont vite fait leur retour, avec en point d'orgue la claque 0-5 lors du derby et un 0-4 contre Monaco pour le dernier match en 2017 à Geoffroy-Guichard.

Ce triste spectacle dans le Chaudron a pris fin à Noël. Parce que l'ASSE a commencé à gagner, et ensuite à maîtriser, ses matchs à domicile. Après une seule victoire à domicile en 4 mois (à l'arrache, contre Metz), les Verts ont perdu un seul match sur les 10 qu'ils ont disputé à Geoffroy-Guichard en 2018 : 6 victoires, 3 nuls, 1 défaite.

Quant aux buts inscrits, les Stéphanois ont marqué lors de chaque match, souvent 2 buts, seulement lors du nul contre Paris et de la défaite contre Bordeaux ils ont marqué une seule fois... sans compter bien sûr le 5-0 contre Lille pour clore la saison. 21 buts en 10 matchs, dont 15 dans le jeu (deux fois plus que lors des matchs aller). Et pendant qu'ils en marquaient 21, ils encaissaient seulement 10, avec 4 clean sheets réalisés par Moulin et Ruffier.

Bref, les supporters présents à Geoffroy-Guichard ont connu une deuxième moitié de saison 2017-18 complètement à l'opposé de la première ou de la saison précédente. Et c'est visible dans les chiffres d'affluence dans le Chaudron, qui devient ainsi le 5e stade avec le plus de spectateurs en moyenne en L1, derrière seulement les grosses agglomérations Paris, Marseille, Lyon et Lille. Pourvu que la saison prochaine continue sur les mêmes bases...

Consultés par la Pravda en tant qu'anciens joueurs des 32 pays qualifiés pour la Coupe du Monde en Russie, 3 ex-Verts livrent leurs pronos.

Qui sera champion du monde ?

Merry Krimau (Maroc) : France

Alain Geiger (Suisse) : Espagne

Adel Chedli (Tunisie) : Espagne

Jusqu'ou ira votre pays ?

Merry Krimau (Maroc) : huitièmes de finale

Alain Geiger (Suisse) : huitièmes de finale

Adel Chedli (Tunisie) : huitièmes de finale

Jusqu'où ira la France ?

Merry Krimau (Maroc) : vainqueur

Alain Geiger (Suisse) : quarts de finale

Adel Chedli (Tunisie) : demi-finales

Qui sera la star du Mondial ?

Merry Krimau (Maroc) : Griezmann

Alain Geiger (Suisse) : Griezmann

Adel Chedli (Tunisie) : Salah

Qui sera l'équipe surprise ?

Merry Krimau (Maroc) : Maroc

Alain Geiger (Suisse) : Colombie

Adel Chedli (Tunisie) : Islande

La Pravda de demain évoque une "inquiétude grandissante pour Djibril Sidibé". Extraits.

"Resté encore en marge de l'entraînement collectif mardi, le Monégasque, touché au genou droit, fait face à l'hypothèse d'un forfait pour la Coupe du monde. Djibril Sidibé n'a participé à aucune des deux séances collectives depuis l'arrivée à Istra. Samedi, à Lyon, il a reçu un coup sur son genou déjà récemment endolori et qui s'est de nouveau enflé, même si le joueur ne ressent pas de douleur particulière. Mais si Sidibé ne participe pas à l'entraînement de ce mercredi, l'hypothèse de son forfait pour la Coupe du monde n'est pas à exclure. Ce qui impliquerait la convocation d'un latéral droit qui devrait être Mathieu Debuchy, l'un des onze joueurs figurant dans la liste des suppléants dressée par Deschamps."

Après trois ans et demi passés à Saint-Gall (L1 Suisse), l'ancien flop offensif stéphanois Danijel Aleksic (0 but en 3 apparitions en équipe première stéphanoise) s'est engagé aujourd'hui pour deux ans avec Malatyaspor (L1 turque).

Non, non, Poteaux Carrés ne programme pas vos prochaines vacances dans le Pas-de-Calais. En revanche, les joueurs stéphanois y auront bien rendez-vous le 21 juillet prochain pour un amical contre le RC Lens. Evoquée il y a quelques jours par Le Progrès l'information a été officialisée par le club. Le match aura lieu à 19h.

Un an après avoir posé ses valises aux Etats-Unis, chez les Phoenix Rising, Patrice Carteron vient de s'engager dans un nouveau club. Retour en Egypte pour celui qui avait été à la tête de Wadi Degla en 2016, à Al Ahly, cette fois. C'est avec un contrat de deux ans que l'ancien capitaine des Verts débarque au Caire chez le champion en titre.

L'ASSE a encore été l'une des équipes de l'élite les moins efficaces sur coup franc cette saison.

1. Vilains (6 coups francs directs + 5 coups francs indirects) : 11

2. QSG (4+3), Guingamp (3+4), Monaco (1+6), Angers (0+7) : 7

6. Strasbourg (2+4) : 6

7. Nice (2+3), OM (0+5) : 5

9. Nantes (2+2), Amiens (2+2), Rennes (1+3), Dijon (0+4), Metz (0+4) : 4

14. Troyes (1+2), Lille (1+2), Caen (0+3) : 3

17. Montpellier (1+1), Bordeaux (0+2), Saint-Etienne (0+2) : 2

20. Toulouse (0+1) : 1

Comme l'an dernier (mais avec 1,6 M€ de plus dans les poches), l'ASSE se classe 5e au classement des droits télé de la dernière saison de L1 dévoilé par la Pravda du jour. Le club a touché 13,5 M€ sur la notoriété des 5 saisons précédentes (basée sur les chois prioritaires des diffuseurs), 8,8 M€ liés à sa 7e place de la saison 2017-2018, et comme les 19 autres clubs de l'élite 8,097 M€ de part fixe et 5,398 M€ au titre de la licence club.

1.  QSG : 56,7 M€

2.  OM : 51,7 M€
3.  Vilains : 48,7 M€
4.  Monaco : 44,4 M€
5.  ASSE : 38,7 M€

6.  Bordeaux : 35,3 M€
7.  Rennes : 31,1 M€
8.  Nice : 29,7 M€
9.  Lille : 26,5 M€
10. Montpellier : 24,7 M€
11. Nantes : 24,2 M€
12. Guingamp : 21,5 M€
13. Dijon : 20,4 M€
14. Toulouse : 20,2 M€
15. Angers : 19,6 M€
16. Caen : 19,2 M€
17. Amiens : 18,8 M€
18. Strasbourg : 17,9 M€
19. Metz : 16,1 M€
20. Troyes : 15,7 M€

Arrivé au pays de Tolstoï pour jouer la Coupe du monde comme ses anciens coéquipiers stéphanois Yohan Benalouane et Gelson Fernandes, Blaise Matuidi s'est révélé à Troyes, comme le rappelle le DG de l'ESTAC Francis Boudin dans la dernière édition de L'Est-Eclair. Extraits.

"Repéré par Christophe Laigneau à Clairefontaine, Blaise s’est déplacé, pour s’engager à Troyes, avec son père. Au niveau scolarité, Blaise redoublait sa première année de BEP vente. On a proposé qu’il passe directement en seconde année. Son père y tenait absolument. C’est ce qui a fait pencher la balance. L’histoire commence là.

Un jour, son maître de stage m’appelle pour me dire qu’il souhaitait se séparer de Blaise, lui reprochant qu’il allait s’asseoir systématiquement entre deux passages de clients. L’intéressé rétorquait qu’il devait tout donner aux entraînements, et se reposer un maximum le reste du temps, précisant qu’il ne dérogerait pas à cette règle. On lui a trouvé un autre maître de stage qui avait compris le message. Ce fut son seul écart de conduite, si l’on peut dire.

Je me souviens du premier entraînement de Blaise avec les pros. C’était en hiver, Jean-Marc Furlan avait dirigé sa séance sur synthétique, à Henri-Terré. Le coach avait mis en place un exercice de duels, épaule contre épaule. Tout fluet, Blaise, qui avait 16, 17 ans, avait bougé tous les pros. Ça nous avait marqués et, à la fin de ce premier entraînement, on avait vite compris que Blaise irait loin."

Bourreau des Verts le 5 novembre dernier, le meneur de jeu des vilains avait expliqué il y a trois ans que l'ASSE avait tenté de le recruter au sortir de sa saison avec les U19 de Saint-Priest. Son coach de l'époque Robert Mouangué a confirmé l'approche stéphanoise hier dans 20 Minutes.

"A la fin de sa saison avec nous, Saint-Etienne lui proposait un contrat stagiaire de trois ans. Il a fait le choix le plus difficile en revenant pour seulement une saison, sans plus de garanties, à l’OL, qui ne l’avait pas conservé à 15 ans. Rien n’est dû au hasard dans sa carrière. A 20 ans, il n’était encore rien. Il bosse et il se battra toujours pour arriver au sommet. Il s’était déjà forgé un sacré caractère mais sa grave blessure lui a encore rappelé d’où il venait et l’a rendu plus costaud."

Pas assez costaud pour rejoindre les Reds, manifestement...

Si les petits Verts ont dû se contenter des places d'honneur au tournoi des clubs partenaires qui se déroulait ce week-end à Côte Chaude (les U13 ont fini troisièmes, les U11 septièmes), les U12 ont gagné leur tournoi comme les U10.

Les protégés d'Eric Moulin ont en effet remporté l'Olympic Cup au stade Georges Pompidou de Valence. Deuxième de sa poule en ayant perdu qu'un seul match (contre Arles-Avignon) après avoir battu Trinité (2-1), Le Puy (2-0) et Bourgoin (3-0), l'ASSE a enchaîné dans la deuxième phase des succès 1-0 contre l'Olympique de Saint-Etienne et Villefranche-sur-Saône avant de s'imposer sur le même score en finale de ce tournoi assez relevé auquel participaient 22 équipes. Les Verts ont été sacrés en venant à bout de "l'équipe des champions" (sélection de PACA), Prince Ngeleka ayant ponctué une belle action collective.

Comme l'avait annoncé Le Dauphiné Libéré, Maxence Chapuis s'est engagé ce matin pour deux ans avec le FC Annecy (National 2), où évoluaient la saison dernière deux autres anciens Verts qui viennent de quitter la Haute-Savoie, Damien Moulin et Olivier Sorlin.

Dans son numéro hors série spécial 98, la Pravda a interviewé les 22 Bleus de l'époque. Dont Lionel Charbonnier, gardien n°3 n'ayant pas joué une minute.
L'ex-Auxerrois se confie sur ce rôle si particulier de remplaçant du remplaçant et glisse un mot sympa pour Ruf :

"Le remplaçant ne doit pas être plus leader qu'un leader. Il ne faut pas que les joueurs disent "qu'est-ce qu'il a, pourquoi il ouvre sa gueule ?". Un remplaçant qui ouvre sa geule c'est toujours très compliqué. Quelqu'un comme Stéphane Ruffier a eu le courage de dire : "Non, je ne peux pas me contenter d'un rôle de remplaçant, parce que j'ai une âme de leader, que je suis plus leader que le leader." Moi je l'ai accepté."