Dans Le Progrès du jour, le latéral droit stéphanois évoque le nul à Montpellier et le début de saison des Verts.

"Il n’y a pas beaucoup d’herbe à la Mosson, ce n’est que de la terre. Ce n’était pas évident, surtout avec notre jeu fait de redoublement de passes. Ce n’était pas évident pour nos attaquants car Montpellier jouait avec cinq défenseurs. On a pêché dans les trente derniers mètres, on n’a pas eu beaucoup d’occasions Loïs fait beaucoup d’efforts. On ne lui a peut-être pas apporté tous les ballons qu’il attendait. C’était compliqué mais on a eu de bonnes conservations de balle et on a réussi à les bouger un peu. On sort de deux matches avec des scénarios compliqués. Une victoire, deux nuls à l’extérieur, c’est un bon début si on gagne dimanche à domicile contre Amiens. C’est un match important avant la trêve internationale."

Dans la dernière édition du Progrès, Loïs Diony revient sur le match nul et vierge des Verts à la Mosson. Extraits.

"C’est le vrai Loïs Diony que l’on voit. Maintenant, il suffit juste d’arracher les filets à chaque match si j’en ai l’opportunité. Je savais que face à Montpellier, je n’en aurais pas des dizaines. J’en ai eu une, mais il faut bien que les gardiens fassent des arrêts de temps en temps. Bravo à lui. (...) A Strasbourg, on fait un match que l’on peut qualifier d’héroïque. A Montpellier cela se termine par un bon vieux 0-0. C’est de bon augure pour le prochain match. On va peaufiner les réglages afin de l’emporter contre Amiens, dimanche.

On a pu voir Rémy et Wahbi se trouver les yeux fermés. Cela va nous faire du bien car ce sont de supers joueurs. Yann retrouve le top de sa forme, Olé est très présent au milieu de terrain, Kévin aussi. Défensivement, on est très présent. Si vous consultez la feuille de match, vous ne voyez que des joueurs de ballons au milieu de terrain. Il est normal que ce soit notre qualité première. Je suis là pour apporter la puissance, la vitesse et la finition. On a une super équipe sur le plan technique."

Aujourd'hui, les U15 de Jean-Philippe Primard disputaient le challenge Rémi Garde organisé par le FC Pays de l'Arbresle, le club formateur du vilain Tolisso, grâce auquel il vient néanmoins d'empocher plus de 100 000 euros, indemnité de solidarité payée par le Bayern de Munich. Mais revenons rapidement à nos U15 brillamment vainqueurs de ce challenge Rémi Garde après des victoires sur Dijon FCO et l'AJ Auxerre. C'était un bon test pour ces jeunes qui ne sortent de la ligue Auvergne Rhône Alpes qu'à l'occasion de tels tournois leur permettant de se confronter à d'autres clubs professionnels. 

Le premier match voyait donc les jeunes de Jean-Philippe Primard l'emporter sur Dijon par 2 à 0, 2 jolies réalisations de Jibril Othman. L'AJ Auxerre l'emportait sur Montpellier HSC et se trouvait donc en finale face à nos jeunes Verts, des Verts qui allaient s'imposer par 1 à 0, Jibril Othman, sur un ballon de Youssef N'Joya N'Gapout en profondeur, trouvant une nouvelle fois la faille, malgré la déviation du gardien auxerrois. 

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Ce tournoi m'a permis de faire tourner mon effectif et de donner un temps de jeu conséquent à chaque joueur. Je suis vraiment très satisfait du jeu produit par les jeunes qui ont réalisé ce que j'attendais, satisfait aussi de leur envie de gagner. Il ne faut évidemment pas s'enflammer mais, au contraire continuer pour confirmer. Mais, je le répète, on a fait un football de qualité. C'était intéressant de se confronter à de telles équipes."

La composition : 1er match contre Dijon : Lolic - Hospital, Fenkrouz, Zarzour, N'Gongar Alpha - Marmorat, Vallet, Gauthier - Seda Mfukumoko, Othman, Merat.

Sont entrés : Abdellaoui, Herek, Besson, Gacon, Randazzo, N'Joya N'Gapout. 

La composition : 2ème match contre Auxerre : Jammes - Hospital, Zarzour, Abdellaoui, Herek - Besson, Vallet, Gacon - Randazzo, N'Joya N'Gapout, Seda Mfukumoko. 

Sont entrés : Fenkrouz, N'Gongar Alpha, Marmorat, Gauthier, Othman, Merat.

Kélian Mersel a offert la victoire aux Verts sur un corner direct.

Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur notre forum grâce à la potonaute Cynt06, envoyée spéciale à François-Coty : les Verts se sont imposés en Corse cet après-midi sur le score de 4 buts à 3 face à l'AC Ajaccio.

Les Stéphanois ont concrétisé une franche maîtrise du début de rencontre sur un ballon récupéré haut permettant à Abdoulaye Sidibé de filer au but et d'éliminer le gardien. Ce dernier a alors fauché l'attaquant stéphanois mais l'arbitre a laissé l'avantage et Zakaria Bengueddoudj n'a plus eu qu'à pousser le ballon dans le but vide (0-1, 25e). Les Corses ont réagi rapidement en profitant d'une hésitation de la défense stéphanoise sur un centre lointain remis dans la paquet juste avant que le ballon ne sorte et entraînant un cafouillage fatal dans les 16 mètres ligériens (1-1, 27e). Plusieurs fois buteur durant les matchs d'avant-saison, Clément Roubat a redonné l'avantage aux Verts sur un maître coup de tête à la réception d'un corner de Victor Petit (1-2, 35e). Malgré plusieurs occasions de prendre le large, c'est sur ce score que les Stéphanois ont regagné les vestiaires.

Toujours dominateurs les Verts se sont fait prendre en contre au retour des vestiaires (2-2, 50e). Les troupes de Razik Nedder ont alors poussé dès le coup d'envoi pour reprendre l'avantage mais ont rapidement subi un deuxième contre meurtrier (3-2, 55e). Sans jamais se désunir, les Stéphanois sont revenus à hauteur sur une frappe de Adoulaye Sidibé repoussée par le gardien ajaccien mais finalement catapultée au fond des filets par Zakaria Bengueddoudj (3-3, 65e). Dans ce match à rebondissements, la lumière est venue de Kélian Mersel dont le corner rentrant magnifiquement frappé a fini sa course au fond des filets (3-4, 73e). Les Verts se sont procurés plusieurs occasions en fin de match, en particulier par l'intermédiaire de Zakaria Bengueddoudj et de Louka Aymar, mais n'ont pu aggraver la marque.

La composition : Crémillieux - Djilé (Bernocolo, 77e), Roubat, Chaigneau, Leleux - Petit, Kiran, Aymar - Sidibé (Bellakhdar, 85e), Bengueddoudj, Mersel (Gabard, 77e).

La réaction de Razik Nedder : "C'est un sentiment mitigé. Je suis content de ce qu'on a proposé dans le jeu mais il y a un paradoxe entre la maîtrise technique qu'on a eue, l'utilisation du ballon, et le résultat, le fait d'être mené à la 60e. Il y a eu de très bonnes choses dans le jeu, on a été bons techniquement mais par contre dès que l'ACA est venu dans notre camp on a été en danger car l'équipe a manqué de rigueur défensive. Ce qui est positif c'est aussi que même quand on a été menés on a continué à jouer, à appliquer notre plan de jeu, sans panique. Même sur le banc on était assez sereins car on avait le match en main. Ce match va les faire grandir, leur faire prendre conscience que le niveau a changé. Aujourd'hui on avait la qualité technique pour échapper à leur pressing mais dès le week-end prochain contre Montpellier, ce sera une autre histoire. Si on fait les mêmes erreurs, on ne reviendra pas. Ce groupe me régale car il ne lâche jamais rien, c'est une équipe de gagneurs."

Prochain adversaire de l'ASSE, le dimanche 2 septembre à 15H00 dans le Chaudron, Amiens a remporté ses premiers points hier soir en écrasant (4-1) les Verts de Reims.

Les Picards ont ouvert le score grâce à Eddy Gnahoré, qui avait fait un essai infructueux à l'ASSE en octobre 2013, avant de faire leur break sur un joli coup de leur autre recrue, l'Iranien Saman Ghoddos.

Auteur d'un doublé, le ciblé Moussa Konaté a enfoncé le clou... S'il ne quitte pas la Somme en toute fin de mercato, l'international sénégalais sera bien le danger numéro 1 à GG !

France Bleu rapporte les propos tenus hier en zone mixte par Ole Selnaes au sortir du match nul et vierge des Verts à la Mosson.

"Je suis un peu déçu du résultat, mais ce n’est pas facile de jouer ici. C’est une bonne équipe, ils travaillent dur et ils se battent beaucoup. Ils jouent avec 5 défenseurs et ils le font bien. C’est difficile. Pas facile non plus de jouer sur ce terrain mais on a essayé, on a essayé de se créer des occasions. Mais on en a eu trop peu alors 0-0, c’est un résultat plutôt juste je pense.

C’est plutôt un bon début de saison. Une victoire à la maison et ensuite deux matches nuls compliqués à l’extérieur. On parait costauds et solides. On ne concède pas énormément d’occasions. Il faut se concentrer sur le prochain match à domicile. Il y a toujours de quoi travailler, toujours de quoi progresser mais on se connait bien, on a un bon système de jeu et on dégage de la confiance. Ça promet. On est solides. Je resterai Stéphanois cette saison."

Grâce à un doublé de Jonathan Bamba, le LOSC a battu 3-0 l'EAG de Nolan Roux (remplacé à la 66e) et de Franck Tabanou (encore resté sur le banc).

Les protégés de Christophe Galtier en profitent pour déloger les vilains du podium et relèguent les Verts à la 8e place. Sainté retrogradera même à la 10e si Monaco ne perd pas Bordeaux et si l'OM et Rennes ne se neutralisent pas en match de clôture de la 3e journée.

Henri Saivet vient encore de changer de club. Prêté sans option d'achat par Newcastle à l'ASSE durant la saison 2016-2017, il était retourné chez les Magpies l'été dernier pour la saison 2017-2018.

N'ayant une nouvelle fois pas convaincu, il avait été prêté, au mois de janvier 2018, au club turc de Sivasspor.

N'entrant toujours pas dans les plans du club anglais, le milieu international sénégalais de 27 ans vient de nouveau d'être prêté à un autre club turc, Bursaspor.

Comme le rapporte Le Progrès, le capitaine stéphanois a commenté hier en zone mixte le match nul à la Mosson.

"On fait un match solide. On ne prend de but pour la première fois depuis le début de saison. L’état de la pelouse ne nous a pas facilité la tâche même si elle est identique pour les deux équipes. Une bonne pelouse nous aurait arrangés face à une équipe qui défend bien. Il était difficile de maîtriser le ballon. On a une belle occasion par Loïs. Il fait le bon geste, le gardien fait l’arrêt qu’il faut. Le nul est logique."

Aux dires mêmes des entraîneurs, le match d'hier à la Mosson était définitivement fermé.

Michel Der Zakarian : "C’était un match assez fermé. On leur a laissé moins d’espaces parce qu’ils ont des joueurs très dangereux si on leur en laisse. Il y a eu beaucoup de déchets mais l’adversaire a bien défendu. Moi, je suis très content de l’attitude de mon équipe. Si on avait défendu avec autant d’intensité contre Dijon, on aurait un point de plus. Aujourd’hui, on a bien défendu en bloc. On reste compact et difficile à manœuvrer. C’est un bon résultat entre deux équipes de qualité, mais on n’a pas le même budget hein ?"

Jean-Louis Gasset : "C’était un match fermé contre une équipe qui ne se découvre pas beaucoup et qui a eu la troisième défense du championnat la saison dernière, on sait pourquoi. Elle est difficile à manœuvrer. Peut-être qu’on a trop porté le ballon dans les enchaînements dans les trente derniers mètres. On est à l’extérieur et Montpellier a pris des attaquants qui aiment les contres. Donc il fallait bien maîtriser le jeu pour ne pas se faire prendre. Mais on aurait pu ou dû avoir plus de situations. C’est ce qui est un peu dérangeant."

Ancien milieu offensif croate de Metz, Cannes et Montpellier, Aliocha Asanovic révèle dans la dernière édition de la Pravda que Sainté a tenté en vain de le recruter il y a 28 ans.

"En 1989, au moment où Metz veut me recruter, je devais encore effectuer mon service militaire en Yougoslavie. Metz était tout de même prêt à patienter à condition que je m'engage. Je signe un contrat à Belgrade avec le directeur général puis je pars à l'armée tout en jouant pour Split. A la fin de la saison, je suis élu meilleur joueur du pays, mais je ne suis pas sélectionné pour la Coupe du Monde 1990. A ce moment-là, Saint-Etienne est venu me chercher. Mais j'avais signé un contrat et surtout donné ma parole donc je suis allé à Metz".

L'ASSE, qui s'est alors rabattue sur un certain Lubomir Moracik, n'a pas perdu au change, même si le demi-finaliste de la Coupe du Monde 1998 a fait mal aux Verts à la Mosson il y a 25 ans...

Jean-Louis Gasset évoque les derniers jours du mercato estival dans la dernière édition du Progrès.

"Mes désirs pour le mercato ? Ah mes désirs… Tout peut arriver. On peut perdre un joueur en gagner un. J’aimerais bien en gagner un. Sinon, je trouverai un système parce que je n’ai pas de joueurs de côté. J’avais pris dix-neuf joueurs parce que tout peut se passer dans ce mercato. On peut recevoir un coup de téléphone à tout moment. On va espérer dans un sens et on verra bien ce que cela donne."

Alors que les Verts ont dû se contenter d'un match nul, vierge et tristounet ce soir à la Mosson, le petit poulet a fini par avoir la peau des Crocos (1-0). Après avoir vu sa passe décisive de la 8e minute annulée par la VAR et son premier péno arrêté à la 39e, Max Gradel a converti le second à la 78e.

Les Verts, ce soir, ont dû se contenter d'un nul et vierge (0-0) contre Montpellier à la Mosson, à l'issue d'un triste match qui ne laissera pas un souvenir impérissable aux spectateurs. Les Stéphanois se sont montrés incapables de battre une équipe qui n'a pas gagné à domicile depuis le 3 février dernier. 

Les occasions ont été très rares de part et d'autre. A la 10ème minute, Stéphane Ruffier repousse des deux poings une frappe lointaine et flottante de l'ancien messin Mollet. 

Il faut attendre la 53ème minute pour assister à une nouvelle occasion, verte celle-là : idéalement lancé par Ole Selnaes, Loïs Diony part sur le côté droit, pénètre dans la surface du MHSC et tente sa chance dans un angle fermée. Vigilant au premier poteau, Lecomte repousse la frappe croisée du pied droit de l'avant-centre de l'ASSE. 

A la 72ème minute, sur le côté droit, Delort adresse un bon centre en direction de Laborde. A la lutte avec Mathieu Debuchy, le nouvel attaquant du MHSC s'impose dans le domaine aérien, mais son coup de tête ne trouve pas le cadre. 

Enfin, à la 79ème minute, à quarante mètres côté droit, Wahbi Khazri voit Lecomte avancé et tente un lob. Le ballon retombe juste derrière la transversale du gardien de but du MHSC. 

La défense a montré sa cohésion. Loïc Perrin a confirmé son retour en forme, et Timothée Kolodziejczak a rapidement trouvé sa place à ses côtés. Au milieu, Yann M'Villa a fait dans la sobriété et l'efficacité, perdant un minimum de ballons. L'attaque s'est montrée extrêmement poussive, mal servie par un Rémy Cabella  trop individualiste.

Les U17 nationaux, qui attaqueront leur championnat le 2 septembre prochain sur le terrain du FC Lyon, ont achevé leur préparation par un bon nul contre une belle équipe de l'OM cet après-midi au Pouzin (Ardèche).

Les Phocéens ont ouvert le score dès la 10e mais les Verts ont égalisé trois minutes plus tard grâce à Mathys Saban (photo), idéalement servi par Naïl Vernet. Sur une passe d'Yvann Bonnemain, Marie-Gaël Mukanya a donné l'avantage aux Verts juste avant la pause. Ce dernier et Maxence Rivera ont eu des balles de break arrêtés par le gardien marseillais en début de seconde période. Les Marseillais ont profité d'un cadeau de Yanis Bourbia pour égaliser à dix minutes de la fin de la rencontre.

La compo : Bourbia - Monteiro, Vernet, Sidibé, Calodat - Gournat, Fakili, Saban - Bonnemain (Mongelli, 70'), Mukanya (Lhéry, 65'), Rivera (Venus, 70').

Jordane Morel (photo de février 2016)

Les U17 régionaux de Kevin De Jesus continuaient cet après-midi, au Pouzin, leur série de matchs amicaux. Après les victoires contre Clermont (3-1), Montpellier (3-0), la mince défaite contre le QSG (0-1), ils affrontaient Sud Ardèche, une formation qui opérera elle aussi dans le championnat Régional 2, mais dans une autre poule. Les Verts l'ont emporté sur le score de 3 à 1, au terme d'une rencontre qu'ils ont largement dominée.

Les Stéphanois ont ouvert le score à la 24 ème minute après une belle phase de construction dans le camp adverse. Raphaël Ressicaud est trouvé sur un décalage, il est contré et récupère néanmoins le ballon pour marquer. Un quart d'heure plus tard, à la 37ème, c'est Jordane Morel, qui aggrave le score, suite à une passe d'Ermias Hilaire. Mais les Ardéchois réduisent l"écart dans la minute suivante et la mi-temps survient donc sur ce score de 2 à 1.

Les Verts font de nouveau le break dès la reprise à la 48ème par Jordane Morel qui réalise ainsi le doublé. Kevin De Jesus effectue plusieurs changements mais le score n'évolue plus.

La composition : Ouennas - Yahiaoui, Boli (E.Mouton 55ème), Ahmane, Diallo - Grillet (Sarr-Camara 45ème), Morel (Lamrabtine 55ème), M.Moueffek - Ressicaud, Hilaire (Marwan Ouroui 55ème), Mouad Ouroui.

La réaction de Kevin De Jesus : "Ce match était une sorte de test  contre une équipe qui sera dans une autre poule de notre championnat. Ce match nous donne une idée de ce que nous allons vivre dans ce championnat. Nous avons eu une large possession de balle, nous nous sommes créés beaucoup d'occasions et en avons peu concédé. On aurait pu marquer un peu plus si nous avions montré plus de justesse. C'est un peu le résumé de cette rencontre." 

Vagner après son hat-trick

Vous avez été très nombreux à suivre la rencontre en direct sur notre forum : les Verts ont remporté 3-0 leur premier match de National 2 en début de soirée sur le terrain du Nîmes Olympique.

Sur un coup franc excentré côté gauche obtenu par Mathis Mezaber et parfaitement tiré par Kenny Rocha Santos, Vagner a ouvert le score dès la 10e minute sur une tête imparable au ras du poteau. Le but du break inscrit à la 34e a été la copie conforme du premier, si ce n'est que la passe décisive du numéro 8 pour son compatriote numéro 9 a été réalisée sur corner. Vagner a réalisé le triplé cinq minutes plus tard sur une action qu'il a initiée en lançant côté droit Dylan Durivaux. Pour son premier match en équipe réserve, ce jeune ailier de la belle génération 2001 a dribblé la gardien avant de centrer en retrait pour un autre Dylan (Chambost), lequel a décalé le héros du jour dont la frappe à ras de terre n'a laissé aucune chance au portier gardois.

Après avoir résisté aux assauts des Crocodiles en fin de première période, les Verts ne se sont pas relâchés après la pause. Les protégés de Laurent Batlles ont eu quatre occasions franches de corser l'addition (deux par Vagner, deux par Bilal Benkhedim) mais le gardien nîmois a limité la casse. Les locaux ont essayé en fin de match de sauver l'honneur mais tantôt ils ont butté sur la solide défense stéphanoise, tantôt ils se sont cassé les dents face à un Stefan Bajic une fois de plus impérial, auteur de trois parades décisives.

La compo : Bajic - Panos, Tshibuabua, Pétrot, Mezaber (Sagun, 91') - Valbon (Fleury, 68'), Rocha Santos, Chambost - Durivaux, Vagner, Benkhedim (Ghezali, 80').

La réaction de Laurent Batlles : "Je suis vraiment très satisfait du match que l'on a fait, à la fois dans le jeu et dans la valeur athlétique. Les garçons ont respecté presque à 100% ce que j'avais demandé. C'est important car ça nous a permis de pouvoir marquer, on aurait même pu marquer davantage. Je suis d'autant plus satisfait que j'ai aligné une très jeune équipe avec un 2002 et trois 2001 dans le onze de départ. Ce match nous montre qu'on a peut-être le niveau pour faire quelque chose dans ce championnat. Il faudra réitérer ces prestations même si on sait que ce n'est pas facile d'être toujours à ce niveau-là. Aujourd'hui on a peut-être gagné certains joueurs. Ce qui me dérange un petit peu, c'est qu'on n'ait pas marqué en seconde période vu toutes les occases qu'on a eues. Il faut faire encore attention aux coups de pied arrêtés qui peuvent coûter cher. C'est pas parce qu'on joue dans un système en 3-4-3 qu'on est défensif. En fait on avait un carré avec Alex, Kenny, Bilal et Dylan qui sont des joeuurs à valeur technique. Même Adri quand il est rentré. J'avais demandé ça, de passer par l'axe pour ensuite passer par les côtés. On va dire que ça n'a pas trop mal fonctionné. On a été intéressant dans la valeur technique."

Grâce à un doublé de l'ancien réserviste stéphanois Nabil El Zhar, Leganés a arraché le nul hier contre la Real Sociedad, leader provisoire de la Liga.

Les Verts sont lanterne rouge au classement du fair-play actuellement dominé par les vilains. L'ASSE est l'équipe qui a mangé le plus de biscottes (5) ex aequo avec son adversaire du soir Montpellier. A l'instar de Bordeaux, Nîmes et Nantes, Sainté fait partie des quatre seules équipes de l'élite ayant fini une rencontre en infériorité numérique. Comme nous le rappelle le potonaute ozzy dans son incontournable tableau des cartons, Neven Subotic devra se tenir à (pascal) carreau jusque début novembre s'il veut échapper à une nouvelle suspension...

Auteur d'un doublé, Romain Spano n'a pas pu empêcher Lyon Duchère de s'imposer 3-2 hier soir contre Bourg-Péronnas lors d'une 3e journée de National 1 marquée par l'expulsion d'un autre ancien réserviste de l'ASSE, Jérémy Mellot, vainqueur 1-0 avec Rodez contre Marignane-Gignac.

S'il s'est montré magnanime après le nul concédé par son équipe à domicile contre Trélissac, Laurent Batlles espère que ses protégés vont remporter leur premier succès ce soir à Nîmes (match à suivre en direct à 18h00 sur notre forum).

Avant ce match de la 3e journée de National 2, l'entraîneur de l'équipe réserve s'est confié au Progrès. Extraits.

"On aimerait récupérer les points perdus à domicile. Ce sera difficile, Nîmes fait un bon début de saison avec une victoire et un nul. Nous savons à quoi nous attendre, nous allons devoir être présent sur le plan athlétique tout en se créant plus d’occasions qu’à Mont-de-Marsan. Pour l’instant, le constat est que nous marquons moins de buts que la saison dernière. Certes, le championnat n’est pas le même, mais nous avons fait un entraînement spécifique devant le but pour inverser la tendance. On peut toujours se dire que le football prédomine, mais pour jouer il faut avoir le ballon et pour avoir le ballon, il faut gagner des duels. La clé sera sans doute dans l’intensité que nous mettrons. Nous ne pouvons pas être surpris contre une équipe réserve, qui est aussi dans une phase de découverte."

Quarante ans jour pour jour après sa première apparition dans l'élite (1-1 contre le PSG au Parc des Princes), Laurent Paganelli reste le joueur le plus précoce à avoir débuté en L1 (15 ans, 10 mois et 5 jours). Dans la dernière édition de la Pravda Mag, l'ancien attaquant stéphanois poursuit la thérapie qu'il avait débutée il y a trois ans et demi dans France Football. Extraits.

"Je faisais parfois des entraînements, pour combler le groupe pro. Les mecs, ils te pourrissaient. “Replace-toi”, “perds pas le ballon”... C'était dur. Tu avais Robby. Pas un mot, et puis toc, il te disait un truc. Oh, ça te résonnait pendant une semaine. Ça a été mon traumatisme pendant deux ans. Moi, je ne savais pas qu'on n'avait pas le droit de perdre le ballon. Pour moi, le foot, c'était la prise de risques, la liberté, l'insouciance. J'étais assez indiscipliné. À 15 ans, tu n'es pas structuré. L'entraîneur veut te mettre dans un système, oui. Mais le jeune, il s'en bat les cacahuètes. Il veut jouer comme il veut. L'insouciance, c'est une force, mais on finit par la perdre. On t'apprend que c'est un travail. C'est normal. Mais à 15 ans, c'est trop tôt. Moi, je ne rêvais que de jeu, des filets qui tremblent, de faire des petits ponts. Et à un moment donné, j'ai eu l'angoisse d'aller sur un terrain..

(...)

En 1980-1981, j'étais en pleine euphorie. On était en tête de D 1 et en Coupe d'Europe, on écrase Hambourg 5-0 et 1-0. Je marque. Michel Hidalgo appelle Herbin. Il veut me prendre en équipe de France pour un match aux Pays-Bas, mais Robby dit niet, que c'est trop tôt, sans m'en parler. Et puis il y a Ipswich, et là on en prend quatre. C'est le tournant pour moi. Platoche dit : “Ils ont joué avec des pros, nous avec des gosses.” Platini, c'était un coéquipier cool avec les jeunes, il donnait pas mal de conseils. Mais ses paroles résonnaient. Et ça a été fini pour moi. Il restait huit journées de Championnat, je n'ai plus joué un match. On a été champions, mais, moi, je n'étais plus dans l'équipe. Je suis passé de l'euphorie au coup de bambou total.

(...)

Robby ne m'a plus parlé, plus un mot. Ça fait trente-sept ans, j'attends toujours une explication. Je n'avais que 18 ans. Mais je n'ai plus jamais été le même joueur. Attention, c'est aussi mon problème. Je n'avais pas un caractère assez fort pour relever ce défi-là. Et je comprends l'entraîneur, il veut te mettre dans le dur pour que tu grandisses. Mais il doit aussi sentir si tu as du mal à gérer cette phase-là. J'adore Robby, c'était un grand entraîneur. Mais il était en fin de carrière. Il n'avait plus l'envie de faire ce travail-là avec les jeunes. Quinze ans avant, il m'aurait emmené au mont Olympe... Et personne n'a été là pour prendre le relais, me redonner confiance, m'apprendre à traverser ça...

(...)

Ma carrière, je l'ai perdue psychologiquement. J'ai fait des conneries. J'allais au ciné, je mangeais des glaces. J'avais une dent cariée, je n'allais pas chez le dentiste. Ça, ça ne peut plus exister. Franchement, si j'échouais aujourd'hui, ce serait de ma faute, à 100 %. J'ai la chance de toujours vivre de ma passion. Mais des regrets, il y en a. Surtout celui de ne pas avoir fait la Coupe du monde en 1982 ou 1986. Avoir raté des rendez-vous avec ces gars-là, Giresse, Battiston, Bats, Rocheteau, Zimako, tout ça, ça fait mal. Est-ce qu'on aurait gagné à Séville avec moi ? Oh, tu es con, on n'aurait pas passé le premier tour... Mais ça fait quand même plaisir de parler de tout ça. Je n'irai pas voir mon psychiatre ce soir..."

Enchaînant les titualrisations mais aussi les défaites sous le maillot de Mouscron, Alexandros Katranis, sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2022, garde un oeil sur les Verts dans la dernière édition du Progrès.

"Mon adaptation à Mouscron s’est bien passée car l’équipe m’a aidé quand je suis arrivé. Les premiers résultats ne sont pas tops mais on va changer cela. J’espère qu’ils feront une bonne saison, tous les ingrédients sont là en tout cas. Il y a une bonne équipe et un coach de qualité. Je me réjouis du retour de mon meilleur ami, Rémy Cabella, un sacré joueur avec d’énormes qualités humaines. Il est précieux pour une équipe. Je reste en contact avec le staff des Verts mais je suis focalisé sur ma saison en Belgique. On fera le point en mai pour voir ce qui est le mieux pour l’équipe et moi-même. Je veux trouver des solutions pour faire remonter Mouscron au classement. La Ligue 1 est différente. Ici, le niveau est moins bon car il n’y a pas d’équipes comme le PSG ou Monaco."

L'ambitieux Wahbi Khazri ne tarit pas d'éloges sur son nouvel entraîneur dans la Pravda du jour. Extraits.

"C'est un coach extraordinaire qui a tout fait pour que je vienne et qui a réellement pesé dans la balance. À mon arrivée à Bordeaux, on m'avait tout de suite parlé de lui alors qu'il n'était plus au club ! On m'a dit que c'était le meilleur entraîneur qu'ils avaient eu lorsqu'il était l'adjoint de Laurent Blanc. Ensuite, j'ai eu la chance, la saison dernière, de passer un match à ses côtés, lors d'un déplacement à Montpellier. J'étais blessé et j'avais dû prendre place en tribunes. Lui n'avait pas encore rejoint Saint-Étienne et j'ai pris une leçon de football pendant 90 minutes. J'ai compris à qui j'avais affaire. Quand il parle football, tu sais qu'il le connaît sur le bout des doigts. Il a travaillé avec de grands joueurs et ça se ressent.

J'assume mon choix, je suis un grand garçon. Ça me donne encore plus envie de décrocher une place européenne. Et disputer, pourquoi pas, une plus belle Coupe que la Ligue Europa ! On ne sait jamais ! Essayons d'être ambitieux et de rêver tout haut. Sans s'enflammer, bien sûr ! Je sais ce qu'on vaut et ce qu'on a. Mais le dire, c'est bien, le démontrer, c'est mieux. Sur le papier, elle n'est pas trop mal cette équipe et elle me fait kiffer. C'est à nous de la rendre belle sur le terrain et de faire kiffer les gens. Disputer les cinq-six premières places avec les Verts, ça serait quelque chose de beau ! Saint-Étienne a tout mis en place pour lutter pour ces places."

Kévin Mayi, qui n'avait plus claqué avec les pros depuis 15 mois, a marqué ce soir à la 86e l'unique but de la victoire de Brest contre Le Havre avant de céder sa place 3 minutes plus tard. Il a ensuite reçu les éloges de son entraîneur Jean-Marc Furlan en conférence de presse. "Il est très agréable à vivre. Il aime lutter. Il a pris beaucoup d'initiatives et peut faire même beaucoup plus que ce qu'il a fait ce soir. On est tous très heureux pour lui."

Cette 5e journée de L2 a été marquée par la 5e victoire consécutive du FC Metz de Frédéric Antonetti, Vincent Hognon, Renaud Cohade (capitaine et titulaire), Emmanuel Rivière (écarté) et Habib Maïga (toujours blessé). L'ASNL de Didier Tolot et Jérémy Clément (titulaire) a concédé sa 5e défaite d'affilée et devient lanterne rouge avec zéro but marqué.

En contacts très avancés avec Sainté, Franck Honorat n'était pas dans le groupe clermontois qui s'est imposé ce soir contre Sochaux lors de la 5e journée de L2 alors qu'il avait joué intégralement les quatre matches précédents. L'Est Républicain nous explique les raisons de l'absence de l'attaquant de 22 ans :

"L'ancien Lionceau a reçu un violent coup de coude sur le nez face au Havre et devra être opéré la semaine prochaine. Sa participation au match est donc devenue impossible. Après l’opération, il devrait s’engager en faveur de Saint-Étienne et faire l’objet d’un prêt d’une saison en faveur du Clermont Foot."

Lors de son "Multi Ligue 2", la chaîne beIN Sport a indiqué ce soir avoir eu confirmation de cette info de la bouche même de l'entraîneur clermontois Pascal Gastien.

L'agence de statistiques sportives Opta nous bombarde de stats qui ne demandent qu'à être confirmées demain soir...

- Montpellier a perdu 60% de ses matchs face à Saint-Etienne en Ligue 1 (24/40), son plus mauvais ratio face à une équipe de l’élite affrontée plus de 2 fois

- Le MHSC n’a gagné qu’un seul de ses 6 derniers matchs à domicile face à Saint-Etienne en Ligue 1 (1 nul, 4 défaites).

- Sainté n’a perdu que 2 de ses 18 dernières rencontres de Ligue 1 (10 victoires, 6 nuls), après avoir perdu 10 des 15 précédentes (2 victoires, 3 nuls).

 - Montpellier n’a remporté aucun de ses 7 derniers matchs à domicile en Ligue 1 (4 nuls, 3 défaites), sa pire série depuis janvier-mars 2004 (7 également).

- L'ASSE n’a perdu qu’un seul de ses 9 derniers déplacements en Ligue 1 (5 victoires, 3 nuls), c’était le 12 mai dernier à Monaco (0-1).

- Les Verts ont trouvé le fond des filets lors de 17 de ses 18 derniers matchs en Ligue 1 – restant seulement muet face à Monaco le 12 mai dernier (0-1).

La Voix du Nord nous apprend que Gérard Keff, vice-président de la commission des sports à Joeuf, petite ville de Meurthe-et-Moselle, où Michel Platini est né et a tapé dans ses premiers ballons, projette d'ouvrir d'ici à 2020 un musée dédié à cette figure du football mondial et à son père Aldo, son premier mentor.

"Ah, Platini, c'est quelque chose ici !" lance-t-il. Et son frère Michel, président de la Ligue de football du Grand Est, de rétorquer : "Michel n'a jamais coupé le cordon" avec sa commune natale, où il a vécu jusqu'à son départ pour le club de Nancy en 1972".

L'idée d'un musée dédié aux Platini est née en décembre 2017 lors des obsèques d'Aldo, le père de Michel, qui a initié plusieurs générations de Joviciens au sport, d'abord comme moniteur d'éducation physique au centre d'apprentissage d'une usine dès 1949, puis au club de foot de la ville à partir de 1959.

Jean-Louis Gasset a convoqué 20 joueurs pour le match de demain à Montpellier (20 heures). Peu de surprises dans ce groupe : on savait que Romain Hamouma (blessé au mollet) et Neven Subotic (qui purgera un match de suspension) seraient absents. Par contre, Robert Beric fait son retour après avoir manqué les deux premiers matchs du championnat. Makhtar Gueye, le buteur de la semaine dernière à Strasbourg, sera là lui aussi malgré une douleur au pied dans la semaine. Une nouvelle fois, confiance est faite aux jeunes Théo Vermot, William Saliba, Mahdi Camara, Arnaud Nordin, Charles Abi.

Le groupe : Ruffier, Moulin, Vermot - Debuchy, Perrin, Kolodziejczak, Silva, Saliba - M'Vila, Selnaes, M.Camara, Diousse, Cabella, Khazri - Nordin, Beric, Diony, Monnet-Paquet, Gueye, Abi 

Dans une interview à paraître demain dans la Pravda, Wahbi Khazri dément être parti à Sainté pour le grisbi.

"Saint-Étienne a tout mis en oeuvre pour me faire venir. J'ai senti que je faisais l'unanimité, plus qu'à Rennes. C'est difficile à expliquer. Il y a une personne à Rennes qui a dit que j'ai fait un choix financier... Rennes, ce qui m'a fait chier, c'est que je me suis battu pour aider le club à décrocher l'Europe. On avait réussi à faire quelque chose de superbe. C'est dommage car je pense que j'aurais pu encore leur apporter, sur le terrain et en dehors. Après, si Rennes n'a pas tout fait pour me garder, c'est qu'ils estiment qu'ils pouvaient avoir mieux que moi. À Saint-Étienne, j'ai eu le sentiment d'avoir des gens qui m'ont estimé à ma juste valeur. Je sais que je ne suis pas un phénomène, mais je pense avoir des qualités. Je sortais d'une belle aventure à Rennes et d'une belle Coupe du monde avec la Tunisie. J'estimais mériter un minimum de respect. Et ce respect, je l'ai plus senti à Saint-Étienne. J'ai trouvé la déclaration d'Olivier Létang maladroite plus qu'autre chose car ça ne correspond pas à la réalité. D'autant que j'avais des possibilités plus avantageuses financièrement que l'ASSE. Si je ne les ai pas saisies, c'est parce que j'aime le football, je suis quelqu'un d'ambitieux et j'aime prendre du plaisir. J'en ai pris la saison dernière. Je remercie Rennes pour ça et je pense leur avoir bien rendu. Mais aujourd'hui, c'est à Saint-Étienne que je me régale."