Lors d'une conférence de presse relayée par la Pravda, Claude Puel s'est exprimé à la mi-journée. Extraits.

"Aujourd'hui, on sait qu'on est toujours dans une pandémie et que le virus continue à circuler. Mais on peut être un peu plus dans l'anticipation, en ayant des réponses à certaines questions. Par exemple, comment fera-t-on en Coupe de France lors des matches contre des amateurs ? On ne sait pas. Dans le calendrier, il n'y a qu'une date de libre pour le report d'un seul match. Cela laisse augurer des problématiques pour le futur. On commence une compétition sans savoir ce qui se passera si elle ne la termine pas. Saison blanche ou pas, qui sera qualifié pour les Coupes d'Europe, etc ? Cela aurait été bien de le savoir avant que ça ne commence.

En général, il faut quelques matches, généralement dix, pour faire un point et avoir des repères. Là, on le fera au bout de cinq matches. On peut fixer des objectifs quand on a une équipe qui ne bouge pas, qui garde son effectif ou qui fait des transferts pour l'ajuster. Et il y en a beaucoup qui fourbissent leurs armes dans le Championnat. Il n'y a qu'à voir les efforts financiers qu'a fournis Lorient pour recruter Grbic. Nous, on reconstruit un effectif et un collectif, sans marge de manoeuvre financière, avec beaucoup de découvertes dans l'effectif et d'envie. On verra plus tard comment on peut se situer. D'ici là, on a des ambitions de jeu et de progression les jeunes."

 

Alors que que son club formateur peine à trouver un joueur fiable au poste de latéral gauche, Faouzi Ghoulam (29 ans) a été passeur puis buteur hier en amical lors de l'écrasant succès (11-0) du Napoli contre la modeste équipe de l'Aquila (D4 italienne).

Pour son premier match de préparation avec le Napoli hier, Faouzi Ghoulam a offert une passe décisive avant de marquer un joli but de la tête #TeamDz ... Cc @DZfoot pic.twitter.com/0KfgEju7rF

— Ishaq Chebli (@IshaqChebli) August 29, 2020

 

En conférence de presse, Claude Puel a annoncé que Gabriel Silva (cuisse gauche) et Harold Moukoudi (cote) ne seront pas dans le groupe contre le Lorient. Pour rappel, Zaydou Youssouf et Charles Abi rateront égaement ce match de la deuxième journée de championnat dont la coup d'envoi sera donné ce dimanche à 15h00 dans le Chaudron.

 

Mathieu Debuchy s'est exprimé aujourd'hui lors d'une conférence de presse relayée par la Pravda.

"Il y a une certaine excitation de retrouver le Championnat. Cela fait deux mois que l'on se prépare. On a hâte de débuter. On a envie de bien commencer ce Championnat, pour lancer une dynamique et la saison. 5000 spectateurs, c'est déjà ça. On prend ce qu'on peut, après avoir joué des matches de préparation sans spectateur. Il faut s'habituer à cette situation, qui va durer dans la saison. Jouer sans public est un handicap pour nous.

Le report de notre match à Marseille été une grosse déception. Ce ne sera malheureusement pas le premier match reporté dans la saison. Je ne sais pas si la règle sanitaire va changer d'ici là, comme celle qui nous impose de nous entraîner individuellement dès qu'il y a un cas de Covid-19 dans l'équipe. Il n'y a pas de ras-le-bol car il faut en passer par-là. C'est comme ça. Nous, joueurs, sommes encore plus testés que le reste de la population.

C'est juste une fierté de porter le brassard dans ce club mythique et de succéder à Loïc. Après, cela ne change pas grand-chose pour moi car j'essayais déjà d'apporter mon expérience et de parler la saison passée. Il est important d'encadrer, de communiquer et d'être à l'écoute de certains jeunes qui vont débuter en Ligue 1. C'est le rôle d'un capitaine. Je n'ai d'ailleurs pas souvenir d'avoir évolué avant autant de jeunes joueurs.

On a fait en sorte d'être prêt. On a bossé fort pendant deux mois. On a fait une grosse préparation physique avec beaucoup de matches de préparation. J'espère qu'on débutera par une victoire, il faut se préparer à un combat face à une équipe très motivée qui a bien démarré. Il faut gagner le plus de matches possible et rapidement. Il y a un nouveau cycle au club. On verra au fil de la saison, si on se met des objectifs au fur et à mesure."

Pour son retour en Ligue 1, l'entraîneur lorientais, Christophe Pélissier, a démarré le match contre Strasbourg dans un 4-2-3-1 avec Le Fée à côté de Fabien Lemoine en milieux récupérateurs et Boisgard en "10" devant eux. Par contre, la blessure très tôt dans le match de l'ailier droit, Stéphane Diarra, a changé le dispositif tactique :

Les Merlus sont passés en 4-1-4-1 avec Boisgard décalé à droite et une paire de relayeurs Le Fée - Abergel devant la sentinelle Lemoine. Un melange d'expérience et de jeunesse, même si on remarque que les joueurs plus âgés se trouvent plutôt parmi les défensifs (Morel, Le Goff, Papy), pendant que les offensifs sont bien plus jeunes. Le seul autre changement intervenu avant les dernières minutes a été Wadja pour Lemoine, à la 70e, du poste pour poste.

Quand il s'agissait de construire des attaques placées, le rôle de Papy Lemoine était déterminant. C'était lui le principal responsable, les défenseurs le cherchaient régulièrement. Il a plutôt bien réussi à orienter le jeu, ce qui lui a valu une présence dans l'équipe-type de la journée, mais ça a été beaucoup plus difficile pour les Bretons quand ils ne pouvaient pas le trouver. Comme les autres milieux décrochaient juste pour un échange de passes, sans vraiment construire eux-mêmes, l'impossibilité de trouver Lemoine obligeait les défenseurs de relancer. Et il était évident qu'ils n'étaient pas à l'aise dans l'exercice, avec peu de passes qui cassent une ligne et pas mal des longs dégagements imprécis, parfois directement en touche...

Cependant, la vraie animation offensive de Lorient n'était pas basée sur des attaques construites, mais sur des ballons récupérés assez haut, souvent entre 30 et 50 mètres du but adverse. On ne peut pas vraiment parler d'un pressing haut, mais plus d'une présence haute. Ce n'était pas tant un pressing coordonné où on piège l'adversaire en lui bloquant les angles de passe et en l'enfermant dans un espace, mais plus un refus de reculer à la perte du ballon. Le match n'a pas été d'une très grande qualité technique: quand les Lorientais perdaient le ballon, ils ne reculaient pas, ils restaient haut et souvent ils les récupéraient assez rapidement. Leur premier but vient exactement de ce genre de situation, mais il y a aussi des désavantages, comme lors du but encaissé en 1MT :

Passe vers un Lorientais au bord la surface adverse, interceptée par un défenseur. Le bloc des Bretons reste haut et cherche à récupérer, mais ça ne sert à rien, c'est un long ballon donné pour l'avant-centre strasbourgeois, qui arrive à le garder malgré les efforts de Morel et Lemoine. Et qui arrive à le donner à un coéquipier parti à la même hauteur que le passeur initial... mais qui arrive seul aux abords de la surface, les joueurs de Pélissier n'ayant pas réellement fait l'effort de se replacer. Un contre simple, pas forcément rapide, mais facilité par un retard de replacement.

C'est d'ailleurs la principale faiblesse du bloc lorientais, une certaine naïveté et gentillesse dans les contacts et dans le replacement. D'ailleurs, les temps forts des Bretons coïncident avec les périodes où ils ont été plus présents dans les duels. Quant à la principale force, ce sont clairement les centres des ailiers, notamment de la droite. Leur premier but est un centre du "10" replacé ailier droit repris par l'ailier opposé (après une récupération haute après avoir perdu le ballon). Leur deuxième but est sur un penalty obtenu quand l'avant-centre a été poussé essayant de reprendre.. un centre venant de la droite. Et la plupart des occasions des Merlus suivent le même schéma.

En conclusion, le champion de la Ligue 2 a offert un visage assez séduisant pour un promu, proposant du jeu et refusant de se baser sur un bloc bas et compact. En même temps, c'était un match à domicile. Une tactique payante, mais risquée contre une équipe qui a plus de maîtrise technique, contre une équipe qui sait mieux gérer les phases de transition, quand le ballon est récupéré. Est-ce que les Verts seront une telle équipe ?

 

Comme le rapporte le site girondins4ever, l'agent Bruno Satin a souligné hier sur Téléfoot les difficultés de l'ASSE sur le marché des transferts.

"Chaque club a une situation différente. Aujourd’hui, on a des grands clubs français historiques, qui sont quand même dans certaines difficultés. Je pense à Marseille qui n’a pas une marge de manœuvre exceptionnelle, à Bordeaux, à Saint-Etienne, qui sont vraiment des clubs qui ne peuvent pas se projeter sur le marché en ayant des ambitions, et qui doivent plutôt d’abord regarder de qui se séparer. Il y a un travail à faire mais encore une fois, cette année, avec le Coronavirus, on sait que les opérations seront clairement à la baisse. Il y aura sans doute beaucoup de prêts, des prêts sur deux ans, avec des formules originales dont on va entendre parler dans le mois qui vient."

 

Dans sa dernière édition, Ouest-France fait un nouveau point sur l'état des troupes lorientaises.

"Pour le déplacement à Saint-Etienne, dimanche (15 h), le FC Lorient devrait disposer d’un groupe quasi au complet. Stéphane Diarra, sorti prématurément face à Strasbourg dimanche dernier, a repris l’entraînement collectif après sa contusion sur le coup de pied. Il est opérationnel pour dimanche. Même chose pour Pierre-Yves Hamel (adducteurs), Quentin Boisgard (quadriceps) et Sylvain Marveaux.

"On a quelques petits bobos inhérents au match de dimanche, certains ont été allégés dans la semaine, mais tout le monde est apte", précise Pelissier. Seuls Trevoh Chalobah, testé positif au Covid-19 et qui devra repasser des tests avant de reprendre l’entraînement individuel, ainsi que Thomas Monconduit, arrivé cette semaine en provenance d’Amiens et encore trop juste pour intégrer le groupe, manqueront à l’appel."

 

Ancien milieu de terrain de l'équipe réserve de l'ASSE et actuel entraîneur de Hauts-Lyonnais (qui jouera cette saison en N3 contre les protégés de Razik Nedder), Romain Reynaud (37 ans) s'est confié à Actufoot. Extraits.

"Je reste écœuré par les décisions dictatoriales de la FFF. Que ce soit sur le refus de monter ou encore ma non-admission au DES. Je me questionne sur les raisons évoquées. Plusieurs preuves tangibles m’ont été montrées et me sont revenues aux oreilles sur les conflits d’intérêts pouvant exister au sein de cette institution. Je trouve tout cela assez bizarre… Notre poule de National 3 est un peu plus homogène que la saison dernière. Je pense qu’il y aura moins d’écart cette saison entre les premiers et les derniers. Il y a moins d’équipes en difficulté, comme Saint-Flours par exemple, et plusieurs formations qui jouaient déjà le haut du tableau se sont renforcées. Et il y a Thonon Evian Grand Genève qui monte, avec l’objectif de retrouver la Ligue 2 dans quelques années et un budget hallucinant pour ce niveau."

 

Avant de retrouver les Merlus, Denis Bouanga s'est confié au Télégramme. Extraits.

"À Geoffroy-Guichard, il y a une ambiance que je n’ai pas retrouvée ailleurs. À chaque fois que tu rentres dans le stade, tu sens que tu es chez toi et c’est ce qui te donne vraiment envie de réussir. C’est une ville qui sent le foot. Toute la ville est derrière le club. Dès qu’il y a un match, la ville s’arrête et tout le monde est au stade. Malheureusement, à cause du Covid, on ne verra pas tous nos supporters pour notre premier match.

Je pense avoir progressé à Sainté et je dois encore progresser dans certains domaines, comme la finition, être juste dans le jeu. La saison précédente à Nîmes, j'ai vraiment mûri. Quand il y a un public vraiment chaud, surtout dans le Sud, ça forge et tu es obligé de donner le maximum à chaque match. En arrivant, je pensais défendre correctement et, au final, j’ai pris des cours de défense, ce qui me permet d’être un peu plus complet à Saint-Étienne.

Lorient a été un tremplin et une vitrine aussi. C’est vrai qu’ils m’ont prêté pendant deux ans mais la troisième année, ils ont vu que j’avais des qualités pour jouer. Je peux dire que grâce à Lorient, j’ai été bien formé parce que j’arrivais de DH et je n’avais vraiment pas beaucoup de coffre ni de tactique. C’est la première fois que je vais jouer contre Lorient mais il n’y a aucun sentiment de revanche, je n’ai pas de colère contre le club."

Avant de faire son retour à GG demain après-midi avec les Merlus, Fabien Lemoine s'est confié hier soir sur France Bleu. Extraits.

"C’est un grand plaisir de revenir à Sainté. Mais ce sera un match avec seulement 5 000 spectateurs, sans kop. Il y aura une saveur particulière. Ce sera quand même un grand plaisir de faire mon retour dans ce stade, de recroiser des gens que j’apprécie énormément, avec qui j’ai eu des relations fantastiques. J’ai une relation particulière avec ce club, c’est pour moi un honneur de revenir jouer à Geoffroy-Guichard.

J’ai vu les résumés des matches de prépa des Verts, et je les ai vus très, très bons contre Paris. C’est quasiment l’équipe qui va jouer cette nouvelle saison, avec quelques retouches. Je les ai trouvés excellent, très en jambes. Même à dix contre onze ils ont posé des problèmes à Paris. Ils ont déjà atteint lors de ce match un niveau qui m’a clairement impressionné donc on s’attend à un match difficile dans le Chaudron, forcément."

 

A la veille de son premier match de National 3 (à Clermont), Razik Nedder s'est confié au Progrès. Extraits.

"Si nous avons la possibilité de jouer la remontée, nous le ferons. Le groupe s’est encore rajeuni car il y a moins de joueurs en fin de cycle. Nous avons réduit ce groupe en nombre pour travailler avec des joueurs à potentiels qui ont l’opportunité, pour les années à venir, de gratter quelque chose plus haut chez nous. Automatiquement, nous allons perdre en maturité mais nous aurons plus de joueurs concernés avec un réel objectif personnel.

Il n’y aura plus de joueurs qui vivotent depuis quelques saisons dans l’effectif et qui peuvent être aigris de leur situation individuelle. Les joueurs plus athlétiques, avec une utilisation du ballon plus limitée, ne sont plus là. Nous sommes dans la continuité de notre travail avec des joueurs techniques et intelligents. Il n’y a pas de système de jeu figé car le but est de former des joueurs hybrides capables de jouer à différents postes et dans différents systèmes."

Makhtar Gueye s'est illustré ce soir contre Anderlecht en ouverture de la 4e journée du championnat belge. Après que son tir repoussé par le gardien a permis à Robbie d'Haese d'ouvrir le score, l'ancien attaquant sénégalais de l'ASSE a marqué sur penalty le but du break d'Ostende, finalement tenu en échec 2-2 par des Mauves qui ont battu deux fois les Verts lors de la préparation estivale.

⚽️ Makhtar Gueye buteur et passeur

KV Ostende - Anderlecht#Senegal #Kebetu #wiwsportpic.twitter.com/AFYqRpBWvh

— wiwsport.com 🇸🇳 (@wiwsport) August 28, 2020

Gros visuel de son président Nanard à l'appui, Première Ligue a publié aujourd'hui un communiqué.

"Le syndicat Première Ligue se félicite de l’échange positif qu’il a eu avec le ministre délégué chargé des comptes publics, Olivier Dussopt.

 

« Le multiplex radio du samedi soir a disparu avec la nouvelle programmation du Championnat » souligne avec nostalgie la Pravda Mag à paraître demain. Extraits.

« Cette institution est apparue en France en 1972, après que Jacques Vendroux s’est aventuré au plus près des côtes britanniques que l’on puisse le faire sans quitter la terre. « J’étais en bagnole avec mon père vers Calais et on est tombés par hasard sur la BBC. Je ne comprenais rien, mais mon père parlait très bien anglais. Alors je lui demande:  “C’est quoi ce truc?” » Ce truc, c’est le multiplex du Championnat d’Angleterre, et s’il n’en a pas saisi toutes les subtilités, le jeune homme a bien capté l’énergie. Puis, las de devoir se contenter d’une petite intervention dans les journaux du soir, il convainc Roger Rocher, l’omnipotent président de l’AS Saint-Étienne, puis Jean Sadoul, celui de la Ligue, de l’intérêt pour le football français d’une telle émission, à une époque où les clubs refusent encore certaines diffusions télévisées des rencontres, de peur que les gens ne viennent plus au stade. France Inter suit «et c’est immédiatement un triomphe », s’enthousiasme celui qui est encore conseiller football à la Maison de la radio, après y avoir été directeur des sports.

La légende veut que Michel Platini lui-même ait soumis à Radio France l’idée de couvrir aussi la Deuxième Division après la descente de Nancy, son club formateur, en 1986. Son ami Jacques Vendroux, qui met un point d’honneur à animer ces soirées depuis un stade, en est quitte pour deux déplacements par week-end, avec la L2 le vendredi. « Parfois, Michel m’appelait et me disait:  “T’es où ?”“Bah, à Louhans-Cuiseaux, à cause de toi!” » Mais ce que regrette vraiment le journaliste moustachu, c’est surtout la disparition progressive de son bébé. « Ce sont les plus belles années de la radio. Il y avait Guy Kédia, Saccomano, on était concurrents mais c’était merveilleux. Malheureusement, on s’est fait plomber par l’arrivée de beIN et le dispatching. »

Darys Bentafar, attaquant, arrivé cette année de Lyon Duchère.

Après des matchs contre des équipes U16 ou U17, les U16 de Sylvain Gibert, se confrontaient aujourd'hui, sur le stade de Côte Chaude, aux U18 R1 du Puy, un type de confrontation qu'ils vont retrouver cette saison puisqu'ils sont engagés en Championnat U18 R2. C'était donc un test grandeur nature pour les Verts, test qu'ils ont parfaitement réussi en s'imposant par 4 à 0. 

Ils ont réalisé une très bon début, se créant une grosse occasion dès la 5ème minute : après une belle sortie de balle, Abderraouf Guechi, alerté par Darys Bentafar, trouvait la transversale. Ils allaient être récompensés peu après sur un coup franc à 35 mètres des buts ponots, frappé fort, tendu, au sol par Mehdi Tenniche et conclu par Darys Bentafar qui remportait son duel face au gardien pour ouvrir le score (ASSE - Le Puy : 1-0, 16ème).
Les Stéphanois, par la suite, continuaient à maîtriser ce match, les altiligériens jouant assez bas et ne se montrant dangereux que sur contre-attaque. 
Le début du second acte se révélait plus difficile car Le Puy venait chercher les Verts beaucoup plus haut, ce qui allait se concrétiser à la 54ème minute : sur une sortie de balle mal gérée, les Verts se faisaient subtiliser le ballon et sur le centre en retrait qui suivait, un défenseur central, en taclant, voyait le ballon rebondir sur sa main. Le penalty qui suivait était frappé à côté du but d'Eldin Lolic. Pratiquement dans la continuité, sur un ballon parti de derrière, Simon Cateland était trouvé en milieu de terrain. Il jouait dans la profondeur, et Darys Bentafar laissait intelligemment passer le ballon pour Ayman Aiki qui remportait son face-à-face avec le gardien pour doubler la mise. (ASSE - Le Puy : 2-0, 56ème).
Trois minutes après, encore sur un ballon bien ressorti de l'arrière, Abderraouf Guechi plaçait une frappe de 25 mètres, repoussée par le gardien, et Kenzo Kies, qui avait suivi, concluait. (ASSE - le Puy : 3-0, 59ème).
Peu après, sur un ballon récupéré haut, Kenzo Kies, allait défier son vis-à-vis et se faisait faucher. Jules Mouton transformait le penalty. (ASSE - Le Puy : 4-0, 64ème).
Le match avait vraiment basculé ! Par la suite, les Verts n'allaient pas être mis en danger, si ce n'est sur quelques coups de pied arrêtés qui ne trompaient pas la vigilance de Eldin Lolic. Ils auraient même pu aggraver la marque sur des contre-attaques pas très bien gérées. 

La composition : Moulineau (Lolic, 45ème) - Gay (Benramdane, 75ème), Benramdane (Lemb, 60ème), Tenniche, Bertrand (Makhloufi, 10ème) - J. Mouton (cap), Cateland (Kies, 75ème), Guechi (Gaudry, 60ème) - Aiki (Germany, 60ème), Bentafar (Guechi, 75ème), Kies (Meyer, 60ème)

Les buteurs : Bentafar (16ème), Aiki (56ème), Kies (59ème), J.Mouton sp (64ème)

La réaction de Sylvain Gibert : "Depuis un mois, nous faisions une bonne préparation. J'avais prévenu les joueurs qu'aujourd'hui le niveau allait sûrement s'élever puisque nous affrontions des U18. J'avais insisté sur notre état d'esprit affiché ces derniers temps, état d'esprit qu'il fallait garder. Au final, cela s'est avéré positif puisque nous avons su reproduire ce que nous avons fait ces derniers matchs. Nous avons réalisé une belle entame, sérieuse, avec de nombreux duels gagnés et rapidement ouvert le score. Nous avons ensuite bien géré cette mi-temps, atteinte donc sur le score de 1 à 0. J'ai demandé à mes joueurs de ne pas tomber dans la facilité car le Puy nous laissait beaucoup le ballon, et d'être plus efficace  dans les trente derniers mètres où nous avions eu trop de déchet. Nous avons abordé la deuxième mi-temps avec trop de facilité et nous avons concédé un penalty heureusement pour nous, tiré à côté. Cela a été une alerte et nous avons immédiatement réagi en inscrivant trois buts en moins de dix minutes. Nous avons bien géré la fin du match, plus hâchée, n'étant en danger que sur des coups de pied arrêtés. J'ai apprécié notre bel état d'esprit avec des garçons toujours impliqués qui ont su répondre à un défi athlétique, plus élevé aujourd'hui que lors des matchs précédents. C'est un match satisfaisant qui vient conclure un bon mois de préparation. Mais il ne faut pas croire que tout est acquis, il faudra continuer à montrer le même caractère."  

 

D'une mine sous la barre sur coup franc, l'ancien milieu stéphanois Oussama Tannane (26 ans) a marqué aujourd'hui le but égalisateur de Vitesse Arnhem contre le Fortuna Düsseldorf.

 

Loïc Perrin ayant raccroché les crampons, Sainté a décidé de frapper fort sur le marché des transferts selon Le Gorafoot.

"Messi signe à Saint-Etienne" (Source : t'inquiète)

Latéral gauche du FC Lorient, Vincent Le Goff évoque ses imminentes retrouvailles avec Denis Bouanga dans Le Télégramme.

"La première journée, on a été cherché haut les Strasbourgeois sur le terrain, on a réussi à récupérer beaucoup de ballons et à les inquiéter dans leurs sorties de balle, on les a bloqués sur leurs relances.  Après, on sait que Saint-Etienne est une équipe de très haut niveau, de haut de tableau. On va se mesurer peut-être à autre chose. On est impatients et très contents de jouer contre eux. Je pense qu’on sera forcément ambitieux sur tous les matches. L’essentiel sera de pouvoir s’adapter aux situations. Dimanche on va affronter dans un stade mythique une équipe qui a du vécu en Ligue 1, qui a une notoriété supplémentaire par rapport à Strasbourg. C’est un match qu’on a tous envie de jouer, qui a peut-être un petit truc supplémentaire. On veut prendre beaucoup de plaisir sur chaque match et prendre des points.

Vous me dites que Claude Puel a mis la main sur cette équipe en sortant des cadres ? Ce n’est pas du tout notre problème, on se concentre sur nous, on va voir leurs points forts et leurs points faibles. On va recroiser Denis Bouanga, j’ai joué avec lui sur le côté gauche. Il a eu une forte progression, il a fait une très grosse saison l’an passé. Je lui souhaite une bonne saison mais j’espère qu’on gagnera quand même à Saint-Etienne. Je ne sais pas s’il va jouer à gauche ou à droite, on verra ce qu’il va proposer. À chacun de s’adapter, je le connais un peu aussi. Le mot que j’ai à lui dire, c’est de ne pas faire son meilleur match dimanche. Mais qu’il continue comme ça, je lui souhaite le meilleur."

Sur le site du Progrès, Zaydou Youssouf adoube Adil Aouchiche. "Il est très jeune mais on voit tous qu’il a de la qualité. Adil est très fin techniquement, aime beaucoup le ballon et propose beaucoup de solutions. Il faut des joueurs comme ça dans l’équipe."

 

S'il a supporté les Verts dans son enfance et assisté à la finale de 1976 à Hamden Park du haut de ses 11 ans, Christophe Pélissier ne compte pas leur faire de cadeau dimanche après-midi, comme il l'a expliqué au Télégramme.

"On a pour but de rester nous-mêmes, même si l’on est en Ligue 1, que les adversaires seront plus prestigieux et les matchs plus compliqués. En résumé, on ne se déplace pas à Saint-Etienne pour faire de la figuration, on veut vraiment être des adversaires coriaces, et ce pour toutes les équipes que nous allons affronter cette saison. Pour ce déplacement à Geoffroy-Guichard, on peut s'appuyer sur l’enthousiasme et la réaction dont les gars ont fait preuve contre Strasbourg.

Sur ce match, on réalise une bonne première période mais on rentre aux vestiaires avec un but de retard. C’était rageant dans la mesure où l’on avait fait plus que jeu égal avec eux dans le premier acte. Malgré tout, à la pause, je suis parvenu à faire comprendre aux joueurs qu’on était sur la bonne voie et qu’il fallait continuer dans ce sens. C’est ce qu’ils ont fait dès le début de la seconde période, en marquant rapidement. C’est encourageant pour la suite.

Est-ce mieux de nous déplacer dans un Chaudron qui ne sera pas garni ? Non, c’est même un regret. Lorsque l’on joue des matchs de Ligue 1, c’est pour jouer dans des stades pleins, comme celui de Saint-Étienne. Là, ça ne sera pas le cas, c’est dommage…"

Le sympathique entraîneur lorientais Christophe Pélissier, qui était revenu pour nous sur ses vertes années en avril 2019, en a fait de même aujourd'hui pour Ouest-France. Extraits.

"C’est toute la France qui s’identifiait à l’ASSE, pas uniquement moi. Et pourtant, je ne suis pas du tout de la région, je suis de Toulouse. Mais c’est l’équipe dont toute la France était amoureuse. Je me souviens très bien de ce 12 mai 1976, La veille du match, les parents de mon ami d’enfance, Bruno, me disent : demain on va à Glasgow voir la finale de la Coupe d’Europe ! C’était une surprise. Mais il fallait encore l’accord de mes parents. Partir à Glasgow à 11 ans, c’était un truc de fou ! Je n’avais jamais été à l’étranger. Mon père a d'abord refusé que j'y aille. Heureusement, à force de persuasion, la maman de mon ami a fini par obtenir son accord. On est parti en bus de Revel à 5h00 du matin, en voyage organisé, on est arrivés vers midi à Lyon pour prendre l’avion vers 14 h.

Avant d’arriver à Glasgow, où l’on a pris un bus impérial rouge pour aller au stade. Aux abords du stade et dans l’enceinte, tout le monde était habillé en vert, je portais mon maillot Manufrance, il y avait des Français partout, j’en ai des souvenirs plein les yeux. La fièvre avait pris la France. J’étais placé dans un virage, à peu près à hauteur des 16 mètres quand on frappe les poteaux carrés. Comme il y avait du monde et qu’on était petits avec mon copain, les bobbies nous avaient pris pour nous asseoir devant les panneaux publicitaires. Paradoxalement, je n’ai pas trop de souvenirs du match en lui-même, si ce n’est les frappes sur le poteau. Et du tour d’honneur des Allemands, de Beckenbauer avec la Coupe. Il y avait de la déception après la défaite, forcément, mais il y avait aussi ce côté festif.

On est rentrés directement après le match. Il me semble qu’on avait dormi dans l’aéroport de Glasgow avant de reprendre l’avion le matin. Le lendemain, j’étais tellement fier d’avoir le maillot que j’avais été à l’école avec parce que je ne voulais pas le quitter. Ma mère me disait qu’il fallait le laver. Ce maillot, je le mettais tout le temps à l’entraînement le mercredi. Quand elle le lavait, il fallait vite qu’il soit sec. Tout était exceptionnel, ce sont des moments que l’on n’oublie pas."

Comme il l'avait annoncé en mai dernier, l'ancien coach des Verts (1998-2000) Robert Nouzaret a fait ses adieux au football aujourd'hui. Un dernier hommage lui a été rendu par son dernier club, Montpellier, où il a officié dernièrement au centre de formation.

On souhaite une belle retraite à celui qui a décroché le titre de champion de France de Ligue 2 à la tête des Verts lors de la saison 1998-1999.

 

Président du FC Metz, Bernard Serin évoque le cas du manager général des Grenats dans la dernière édition du Républicain Lorrain. Extraits.

"Frédéric Antonetti peut désormais exercer ses fonctions de manager général avec un peu plus de présence parmi nous. Il a dû s'absenter 18 mois mais n'a pour autant jamais cessé de travailler et d'oeuvrer activement pour le club. Il le faisait à distance. Il est aujourd’hui prévu qu’il passe, en principe, deux jours par semaine à Metz. Sans doute durant les journées de milieu de semaine, les plus importantes dans le cadre de la préparation d’un match.

Il va profiter de ce temps pour se rendre à Dakar [ndp2 où est basée l’Académie Génération Foot] et avoir un peu plus de présence à Seraing [ndp2 : auprès du club satellite belge du FC Metz]. Il a besoin de temps pour retrouver une activité pleine, pour l’instant elle n’est que partielle en tout cas. Il est actuellement sous contrat jusqu'en 2021 mais je lui ai dit quel était mon souhait : travailler dans la continuité avec lui. On va en discuter tranquillement. On a le temps mais aussi une confiance réciproque qui permet d’envisager les choses sereinement dans les semaines et les mois qui viennent."

Après Zaydou Youssouf, c'est un autre stéphanois qui ne participera pas au match contre Lorient dimanche. La Pravda nous apprend que Charles Abi est également forfait.

"Victime d'une fatigue au niveau des ischio-jambiers, Charles Abi n'a pas pris part à la séance de jeudi, la plus dure de la semaine. S'il a pu s'entraîner avec un préparateur physique vendredi, Claude Puel, le manager général de l'AS Saint-Etienne, ne devrait prendre aucun risque avec son jeune attaquant de 20 ans. Abi devrait donc être ménagé et forfait pour la réception de Lorient"

Selon Le Progrès, "Zaydou Youssouf a ressenti une douleur à son quadriceps gauche, consécutive à sa lourde blessure contractée en février. Le staff médical et Claude Puel ont décidé de ne prendre aucun risque avec le joueur de 21 ans, mis au repos et donc forfait pour la réception de Lorient."

Pour rappel, le numéro 28 des Verts avait joué la première mi-temps du dernier match de préparation perdu 1-0 à Angers le 15 août à Angers.

 

Intéressant le champion de Turquie selon France Football, Wahbi Khazri est aussi dans le viseur du récent vainqueur de la Coupe d'Italie. Actuellement sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2022, le numéro 10 des Verts intéresse en effet le Napoli selon la radio tunisienne IFM. Faouzi Ghoulam, encore sous contrat pour deux ans ans avec ce club italien, n'a joué que 9 matches toutes compétitions (3 en tant que titulaire) cette dernière saison.

 

Dans 20 Minutes, Paul Baysse se réjouit aujourd'hui d'évoluer sous les ordres de Jean-Louis Gasset, qui l'a titularisé contre Nantes 531 jours après son dernier match officiel.

"On revient à des choses un peu plus simples, un peu plus à l’ancienne si j’ose dire avec des valeurs qui me correspondent : il ne faut rien lâcher, tout donner. On a un coach qui veut jouer au ballon, qui sent les choses, qui va essayer de tirer le maximum de ce groupe. On est tous derrière lui pour faire quelque chose de grand cette saison."

Comme le rapporte le site girondin4ever, Loïc Perrin a encensé son antépénultième entraîneur sur le plateau de Téléfoot.

"Une préparation dans ce contexte, ce n’est pas idéal. Je ne sais pas exactement comment les Girondins le vivent, mais je pense qu’ils avaient la sensation que Paulo Sousa allait partir. Le problème, c’est qu’on se rapprochait vite du premier match de Ligue 1 et qu’après, il n’y a plus beaucoup de temps pour le préparer… Jean-Louis Gasset est très fort dans ses discours… Quand il est arrivé à Saint-Etienne, il a trouvé une équipe presque traumatisée. Je ne pense pas que ce soit le cas des Bordelais, mais il est très fort pour donner confiance à ses joueurs, à son groupe."

Ouest-France fait le point sur l'état des troupes lorientaises à deux jours du match qui opposera les Verts aux Merlus ce dimance à 15h00.

"Contrarié par une contracture aux adducteurs après la séance de mercredi, Pierre-Yves Hamel devrait rejoindre le groupe ce vendredi selon Christophe Pélissier. Stéphane Diarra ne semble plus souffrir de sa contusion au pied. Absent mercredi, Sylvain Marveaux est également opérationnel. De même que Quentin Boisgard, qui souffrait d'une contracture aux quadriceps. Arrivé d'Amiens mercredi, Thomas Monconduit "va s'entraîner en individuel jusqu'à dimanche et devrait rejoindre le groupe à partir de lundi" dixit Pélissier."

Représentant l'ASSE dans un groupe de travail composé de cinq clubs (Sainté, Nantes, Rennes, QSG et AJA) pour suivre l’évolution sanitaire et le protocole médical, le DG stéphanois Xavier Thuilot, qui était monté au créneau le 18 août dernier dans Le Progrès, suite au report du match Marseille-Sainté, en remet une couche aujourd'hui dans le même quotidien régional. Extraits.

"Nous avons des questions plus larges que la simple application du protocole. Il s’agit de suivre les conséquences financières mais aussi réglementaires et organisationnelles. Nous sommes très inquiets, par exemple, au sujet de l’équité. Dates et protocole des reports, imprévus, contraintes financières, droits télé... On commence un championnat sans avoir les règles du jeu (...) Depuis juin, nous sommes déjà allés bien au-delà de ce qui se fait ailleurs alors que la population française découvre ce à quoi elle va faire face en septembre. Les joueurs du championnat sont peut-être les personnes les plus testées de France, avec deux tests chaque semaine, un autre sérologique une fois par mois."