Reprenant l'info de la Pravda, Ouest France évoque également des contacts entre Diony et le SCO d'Angers et  sollicité la réaction de Sébastien Larcier tout nouveau Directeur Sportif du club, arrivé en avril en provenance de ... Dijon : "Dès que l’on évoque un profil d’attaquant, on pense forcément à Angers SCO. Pourtant, nous ne recherchons pas plus ce profil de joueur qu’un autre. Cette information qui dit que l’on discute avec Loïs Diony ne sort pas de chez moi."

On a connu démenti plus convaincant. Le quotidien ajoute que Diony (qui était à l'entraînement à l'Etrat ce matin) a rencontré des émissaires d’Angers Sco ces dernières heures.

Selon la Pravda, les représentants de Loïs Diony (27 ans, sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2021) discuteraient avec le SCO d'Angers qui cherche un nouvel attaquant après le départ de Casimir Ninga chez Maxou.

Cette nuit, pour son 9ème match en MLS, Robert Beric a dû se contenter de miettes à la pointe de l'attaque de Chicago Fire, tenu en échec 0-0 à Cincinatti.

Hormis une action à la 35ème où il a repris (involontairement) un ballon qui trainait dans la surface pour le dévier au ras du poteau gauche, il n'a rien eu à se mettre sous la dent.

Depuis son dernier pion claqué le 14 juillet dernier, il traverse comme son club une passe compliquée : 1 victoire, 1 nul et 4 défaites pour Chicago, aucun but pour Bob en 6 matchs,.

 

Dans un entretien accordé à Orange Sport, le nouveau directeur sportif des Girondins Alain Roche a évoqué hier les approches stéphanoises dont il avait fait l'objet l'an dernier.

"J’avais eu des opportunités par le passé avec Le Havre (Ligue 2) et plus récemment avec Saint-Etienne, mais ça n’avait pas été au bout, et la possibilité de revenir chez moi était très intéressante. J’étais ravi que Frédéric Longuépée (PDG des Girondins) et les actionnaires me contactent pour revenir dans mon club formateur. J’ai bien sûr réfléchi, de par la situation du club et de ce qui se disait à son propos. Il y a toujours une réflexion qui doit se faire au préalable pour savoir si on ne va pas dans le mur et là, ce n’était pas le cas. J’ai eu le président peu après la mi-juillet, on a pu discuter, on s’est rencontré et je me suis entretenu avec King Street, les actionnaires, pour arriver à un accord assez tardif, en même temps que l’actuel entraîneur Jean-Louis Gasset. Il y a du boulot mais j’ai été rassuré et le challenge est très motivant."

Comme le rapporte la dernière édition du quotidien sportif espagnol As, Yannis Salibur est actuellement en Turquie où il négocie avec Sivasspor, qui a enrôlé Max Gradel le 16 août dernier. Actuellement sous contrat avec Majorque jusqu'en 2022, l'ancien flop offensif stéphanois (1 but en 23 matches en vert) n'a pas pu empêcher la relégation du club des Baléares en L2 espagnole. Il n'a joué que 78 minutes cette dernière saison en Liga.

L'acteur franco-américain Timothée Chalamet, qui sera à l'affiche en 2021 dans The Fench Dispatch de Wes Anderson et Going electric de James Mangold (où il incarnera Bob Dylan), évoque une nouvelle fois les Verts dans la dernière édition du Progrès.

"Jérémie Janot, c’était mon idole. Il a un certain magnétisme. Il noue une vraie relation avec le public, une complicité qui fait que l’on s’identifie à lui. Ce lien ne fait pas oublier que c’est un très bon joueur. Il est spectaculaire et je lui décernerais la Palme d’or pour l’ensemble de son œuvre footballistique. Stéphane Ruffier ? C'est dommage ce qui se passe. Les Verts ont toujours eu la chance de posséder de bons gardiens. J'ai regardé la finale de Coupe de France à la télé. Jessy a un look particulier, d’acteur. Ça ne m’étonne pas qu’il soit extraverti."

 

Le FC Nantes sera privé de son meilleur joueur pour recevoir Sainté le dimanche 20 septembre à 17h00. Buteur contre Saint-Etienne la saison dernière, le talentueux gaucher du milieu de terrain des Canaris et des Bleuets Imran Louza a en effet écopé ce mercredi soir de trois matches de suspension (dont un avec sursis). Après avoir marqué dimanche dernier le second but de la victoire de son équipe en première mi-temps, le chouchou de Christian Gourcuff avait été expulsé dès la 47e minute pour avoir commis une faute grossière sur le Crocodile Lucas Deaux.

Tandis que dans le groupe C de N2 l'Andrézieux-Bouthéon FC a encore perdu à domicile contre le Sporting Toulon malgré les titularisations par Romain Revelli de Léo Pétrot, Clément Cabaton, Mathis Mezaber et Samy Messili, dans le groupe A le Sainte-Geneviève Sports a fait match nul sur le terrain du leader (Voltigeurs de Chateaubriant) grâce à un but de l'ancien réserviste de l'ASSE Adrien Fleury, qui n'avait plus marqué en match officiel depuis avril 2018 (coup franc direct contre Montferrand avec les U19 entraînés à l'époque par Lilian Compan).

A l'issue de la rencontre, le milieu de terrain de 21 ans nous a expliqué qu'il n'avait pas oublié ses vertes années.

"Je suis l'ASSE avec une attention particulière forcément, j’y passé cinq ans, ce n'est pas rien ! Je garde un bon souvenir du club et des gens que j’ai côtoyés là-bas bien que j’aurais aimé que ça se termine différemment. Mais je n’en veux à personne, c’est le destin. Je réussirai ailleurs. Via les réseaux sociaux, je suis resté en contact avec beaucoup d'anciens coéquipiers stéphanois, notamment Wesley, Mahdi et Arnaud qui ont bien démarré la saison de L1 contre Lorient. Ça ne m’étonne pas de les voir réussir en équipe première chez les Verts, ce sont des mecs travailleurs et talentueux, le club leur a fait confiance et aujourd’hui ils leur rendent sur le terrain. A Sainté, j'ai eu l'occasion de jouer avec d'autres jeunes passé pro comme Charles et Bilal et aussi Aïmen, qui a joué plusieurs matches de préparation en équipe première cet été."

 

Le retour physique de Frédéric Antonetti est unaniment apprécié du côté du FC Metz, comme l'attestent ces déclarations de trois autres anciens Verts des Grenats parues ce soir sur le site du Républicain Lorrain.

Vincent Pajot : "C’est une personne en plus pour nous guider, nous orienter. C’est toujours intéressant, c’est un coach avec beaucoup d’expérience, qui connaît la Ligue 1 par cœur, qui sait aborder certaines situations. C’est un plus pour tout le monde, que ce soit pour le coach ou pour nous. C'est lui qui m'a lancé dans l'élite en 2011 au Stade Rennais, on a une bonne relation. Il ne vient pas manger à la maison, mais on s’entend bien. Ce qui est intéressant, c’est qu’il fait bien progresser les jeunes et on en a beaucoup."

Habib Maïga : "Ce qui est impressionnant avec lui, c‘est qu’il incarne la détermination, physiquement : il n’a même pas besoin de parler. Psychologiquement, ça nous a fait du bien."

Vincent Hognon : "Il y a des fonctionnements qui sont clairs. Ce sera la même chose mais il sera présent deux, trois jours par semaine. On verra comment ça se passe. On discute, on échange. Il voit les joueurs de près, c’est important pour lui."

Actuellement sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2021, Romain Hamouma a réagi ce soir sur RMC aux propos attentistes tenus hier par son entraîneur sur la même antenne à son endroit.

"J’ai entendu ce que le coach a dit. Moi je vous l’ai dit, j’ai joué 270 matches avec les Verts soit 33 matches par saison… Bien sûr que j’ai eu des pépins, le fait de jouer sur le côté, pour un joueur de 33 ans, c’est moins évident. Le repositionnement va me permettre de me libérer un peu plus. J’ai eu l’occasion de parler avec le coach. Je lui ai clairement expliqué que le fait d’être en fin de contrat était pour moi une position inconfortable. Il m’a dit exactement ce que vous avez entendu hier soir. Moi je reste un compétiteur, j’ai envie de progresser, j’ai envie d’aider le club comme je l’ai toujours fait.

C’est redondant d’évoquer mes pépins physiques. Oui j’ai quelques pépins mais je pense être un joueur sur lequel on peut compter. Quand je suis sur le terrain je prouve que j’ai les capacités d’aider mon club. On a l’impression qu’on retient toujours le négatif… Après, je ne suis pas là pour me justifier non plus mais pour reparler de la prolongation, j’ai envie d’aider le club, je me sens bien dans ce club, ça fait neuf ans que j’y suis. Je pense qu’on trouvera une issue positive et si ce n’est pas le cas on fera autrement mais ma priorité a toujours été de rester avec Saint-Etienne.

Si j’ai des sollicitations à la fin du présent mercato et que le club ne se positionne pas avant mars ou avril, qu’est-ce que je ferai ? Ce sera une question qui se posera à un moment donné, c’est sûr ! Moi je fais confiance au coach sur ce détail. Je vais continuer ce que je fais depuis toujours, donner le maximum et être le plus performant possible. Si on trouve une issue positive, j’en serai le plus heureux. Et si à un moment donné je sens que nos voies doivent se séparer, on écoutera ce qui se passe. Mais je privilégie le fait de rester à l’ASSE, je suis persuadé qu’on trouvera une issue positive.

Moi sur le match de Lorient j’ai joué clairement 10, Arnaud était devant. Après le coach a dit en conférence de presse que pour moi sur les côtés c’était un peu compliqué et qu’il songeait à me repositionner sur cette partie de terrain. Moi je jouerai où on me mettra. Après, il est évident qu’arriver à 33 ans sur les côtés, il y a très peu de joueur. Si vous trouvez en Ligue 1 un joueur de cet âge… Moi en tout cas je n’en trouve pas en tout cas. Je pense que le coach est capable de me gérer là-dessus. Je ne suis pas inquiet, je commence quand même à me connaître un peu aussi. C’est sûr que dans cette position-là, je suis un petit peu plus haut sur le terrain surtout."

Dans une interview accordée aux médias turcs, notre petit poulet d'Abidjan a révélé avoir consulté un autre brillant ex-vert avant de signer à Sivasspor :

"Je suis ici pour donner ce que j’ai de mieux. Que les supporters viennent me voir sur le terrain et ils découvriront ce dont je suis capable. Je suis venu en mission dans ce club. Je suis venu pour marquer des buts, développer des attaques rapides, créer une bonne ambiance dans le stade. J’espère en tout cas une très belle saison avec de nombreux buts inscrits.
J’ai rencontré Didier Drogba avant de venir ici. J’ai également pris des conseils auprès d’Arouna Koné, Il a dit qu’il y avait une ambiance familiale au sein de l’équipe. J’ai aussi entendu de bonnes choses venant de Zokora. J’ai beaucoup d’amis qui ont joué ici par le passé. J’en ai encore qui poursuivent leur carrière en Turquie."

4è du dernier championnat, Sivasspor est qualifié pour l'Europa League.

La Ligue qu'on adule a programmé le retour des Verts à Bollaert le samedi 3 octobre à 17h00. Cette rencontre de la 6e journée de L1 sera donc diffusée sur Téléfoot.

L'OM, qui ira au Parc en match de clôture de la 3e journée, aura un jour de récupération de moins que l'ASSE avant le match en retard qui opposera les deux clubs au Vélodrome le jeudi 17 septembre à 21h00.

Ayant dû comme le prochain adversaire des Verts (Strasbourg) annuler des matches de préparation à cause du Covid-19, les Marseillais profitent comme les Alsaciens de la trêve internationale pour jouer une rencontre amicale. Comme le rapporte aujourd'hui La Provence, elle les opposera aux Crocodiles ce vendredi matin au centre Robert-Louis-Dreyfus.

Le quotidien régional nous apprend que Dimitri Payet et Bouna Sarr ne sont plus en quatorzaine et ont repris hier l'entraînement. Manquaient à l'appel les internationaux Steve Mandanda (France), Kevin Strootman (Pays-Bas), Nemanja Radonjic (Serbie) et Duje Caleta Car (Croatie), convoqués pour participer à la Ligue des nations, ainsi que Boubacar Kamara (Espoirs ; qualifications pour l'Euro-21) et Marley Aké (U20).

 

Payant son manque de matches de préparation, le prochain adversaire des Verts (le samedi 12 septembre à 21h00) affiche un zéro pointé après deux journées et ne compte pas rentrer bredouille de son déplacement à Sainté. Comme le rapporte Les Dernières Nouvelles d'Alsace, l'entraîneur strasbourgeois Thierry Laurey a donc calé durant cette trêve internationale un match amical contre Stuttgart, ce samedi à 16h00 sur le terrain d’entraînement du club suabe, le Robert-Schlienz-Stadion. L'ex-futur Vert Stefan Mitrovic ne sera pas de la partie, puisque le Serbe est le seul joueur du Racing à avoir été appelé en sélection.

Auteur de deux passes décisives lors de la victoire (5-3) du GF 38 contre le TFC de Patrice Garande, Yoric Ravet est comme le Ruthénois David Douline dans l'équipe type de la deuxième journée de L2 dévoilée par France Football.

Pour rappel, notre gai Luron figure quant à lui dans l'équipe type de la deuxième journée de L1 de la Pravda aux côtés de Jonathan Bamba.

 

Dans la dernière édition du Progrès, Patrick Guillou donne son avis sur Yvan Neyou.

"J'ai bien aimé sa technique en mouvement et ses percussions contre Lorient. Il est capable de casser des lignes balle au pied et de créer des déséquilibres. Il est très intéressant dans son premier contrôle vers l’avant.  Il a une certaine tendance à la facilité. Il a besoin d’épurer son jeu et de se bonifier dans ses choix. Il faut également compter sur Claude Puel pour l’étoffer physiquement et athlétiquement."

Le quotiden régional rappelle les propos tenus par l'entraîneur des Verts au sujet du milieu de terrain camerounais.

"Sous pression, il est très dynamique. Il rend les ballons propres car il a cette faculté à prendre l’info, à être très habile techniquement. Il faut qu’il apprenne à gérer. De temps en temps, il s’embarque dans des dribbles qu’il réussit mais qui peuvent aussi parfois s’avérer un peu dangereux. Il a besoin de prendre du rythme, de faire physiquement des matchs pleins et d’être lucide dans la première relance."

 

Absent de la feuille du match nul du SC Lyon contre Villefranche-sur-Saône le 21 juillet dernier, Lamine Ghezali est entré à la 85e minute vendredi lors de la défaite de sa nouvelle équipe sur le terrain du promus sétois, son coéquipier Nathan Dekoké ayant été expulsé à la 64e minute. Ce soir, l'attaquant sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2022 a encore perdu, cette fois à domicile contre Concarneau, en ayant joué les 20 dernières minutes de la rencontre.

Lui aussi prêté par l'ASSE, Mickaël Nadé a davantage de temps de jeu que son acolyte de la génération 1999. Après avoir joué l'intégralité de la rencontre de la première journée perdue à domicile contre Boulogne-sur-Mer, le massif défenseur central de Quevilly Rouen Métropole a remis ça vendredi dernier lors du match nul au Mans (2-2). Il aurait dû enchaîner ce soir contre le Bourg-en-Bresse mais le match a été reporté car plusieurs joueurs bressans ont chopé le Covid-19...

 

Ayant mis l'ASSE aux prud'hommes après trois ans passés à la cellule de recrutement des Verts, David Friio n'aura pas tardé à retrouver un poste. Comme le révèle la Pravda et comme le confirme La Provence, l'ancien coéquipier de Bibiche Aulanier, Lamine Sakho, Alain Masudi et Etienne Mendy (chez les Crocos) et de Gilles Leclerc (à l'ASOA Valence) est le nouveau responsable du recrutement de l'OM, que ce soit pour les pros ou le centre de formation.

 

Vous avez raté l'interview de Claude Puel ce mardi sur RMC ? Pas de panique, on vous l'a retranscrite !

"Une politique à court terme avait été menée. Il faut désormais réduire la voilure, c’est une obligation pour le club et son équilibre financier. Il y a une volonté de se projeter un petit peu plus dans le futur et essayer de prendre des jeunes éléments qui seront à même de continuer le projet et être le futur du club de Saint-Etienne. C’est une difficile équation, une évolution et un changement de projet. C’est obligatoire vu les finances du club et ça doit permettre au club de s’inscrire ensuite dans l’avenir. C’est un gros challenge car ça se fait sans moyens pour l’équipe première. On ne peut pas faire de transfert, on ne peut pas faire de recrutement, des recrutements onéreux ou des simples transferts car même des clubs promus peuvent faire des offres sur lesquelles nous ne pouvons pas nous aligner. Il y a également une volonté d’exigence sportive. C’est une difficile équation d’avoir cette exigence, d’avoir de l’ambition et l’envie de s’appuyer sur des jeunes pour inscrire le club vers son avenir.

Vous me dites qu’il y a eu des critiques sur ma gestion des cadres et une rupture qui aurait été un petit peu brutale ? Je ne sais pas de quelles critiques vous parlez. Moi je vois qu’au sein du club ça se passe bien voire très bien. Il y a beaucoup d’allant, beaucoup de dynamisme. On l’a vu, que ce soit en finale de Coupe, lors des matches amicaux et lors de notre premier match contre Lorient. C’est un nouveau cycle. Quand on prend des décisions et qu’on a des responsabilités, on ne peut pas faire que des heureux, c’est évident ! Il y a une politique à court terme qui a été menée, elle a permis d’obtenir de bons résultats mais le club ne pouvait pas continuer comme ça ! Le club a des déficits, il faut qu’il y fasse face. C’est une logique de club, il ne peut en être autrement, ce n’est pas simplement de ma volonté.

En ce qui concerne Ruffier, il y a de ma part une volonté sur un match de faire souffler Stéphane et de suite ça a dégénéré. Dès le jour-même, c’est parti dans tous les réseaux, dans tous les médias. Jessy et Stéphane sont deux très bons gardiens, il n’y a pas de problème, avec des styles différents. J’avais fait souffler l’un pour un match ou deux dans mon esprit. Mais le comportement, les déclarations qui s’en sont suivis… Vous me demandez si Stéphane Ruffier a refusé d’être numéro deux ? Je n’ai pas envie de communiquer là-dessus, je l’ai fait et je n’ai plus rien d’autre à rajouter. À un moment donné il y avait une décision sportive, il ne l’a pas du tout acceptée. Je n’ai jamais vu en plus de 20 ans de métier d’entraîneur que la mise d’un joueur au repos engendre de telles déclarations et un tel enchaînement. Ce joueur s’est mis hors-jeu avec son comportement et les déclarations de son agent. Moi maintenant j’ai envie de travailler avec des joueurs qui ont envie d’avancer, et avec lesquels je peux me projeter.

Et quand vous dites que soi-disant j’écarterais des cadres, je rappellerai qu’on joue joue avec Mathieu Debuchy, Jessy Moulin, Kolo, Hamouma. M’Vila est entré. Il faut faire attention avec cette volonté éventuelle de noircir le tableau. Vous me parlez de Khazri, Boudebouz et Ruffier. Et alors ? Les équipes se régénèrent toutes les saisons. Encore une fois, moi je suis très heureux de voir ses cadres qui se sont bien inscrits dans cette évolution et de voir également des jeunes apparaître, qui seront le futur de l’ASSE, notamment des gamins de la formation. Je pense que là tout le monde est quand même partisan et d’accord de voir ces jeunes jouer en pro.

Vous me demandez si le projet de l’ASSE s’inscrit dans la même logique que celui que j’ai connu à Lille ? Non, les projets sont tous différents. À Lille, on partait d’une « coquille vide. » Il n’y avait aucune possibilité de recruter à titre onéreux, on n’avait pas de possibilités et de joueurs à fort émolument. Là on est dans un projet où on doit honorer quand même des contrats très importants. Mais on doit quand même inscrire le club dans son futur avec des jeunes joueurs. Je le répète, on n’a pas de moyens de recrutement, de transfert. C’est assez complexe, c’est une équation pas évidente, difficile. C’est un gros challenge donc c’est quelque chose de différent. Jean-Luc Buisine vient m’aider dans cette perspective, notamment pour dénicher les joueurs que je veux avec beaucoup de sensibilité technique et d’intelligence de jeu. Du physique bien sûr mais la priorité pour moi c’est la technique. Je veux inscrire le club là-dedans.

C’est une année de transition, bien sûr, car encore une fois il y a un modèle qui a été fait que le club ne peut plus suivre. Automatiquement, avec ce changement de modèle, il faut un ou deux ans pour passer à la normalité et à une nouvelle évolution. On est à Saint-Etienne également, c’est pour ça que c’est un challenge qui n’est pas évident mais super excitant. Il faut avoir des résultats, il faut avoir une ambition parce que c’est Saint-Etienne, un grand club. Simplement, il faut l’inscrire dans son avenir avec un passé qu’il faut assumer, tout simplement.

Romain Hamouma est en fin de contrat en juin 2021. Une prolongation ? On verra ça tranquillement, en temps voulu. Romain a fait une très bonne préparation, il débute très bien le championnat, mais il a eu sur ces dernières saisons pas mal de pépins, physiques notamment, qui l’ont empêché vraiment de s’exprimer pleinement. Je souhaite qu’il trouve une régularité de performances à la hauteur de ses qualités techniques et de son intelligence de jeu. On verra donc ça ensemble tranquillement."

 

Prochain adversaire des Verts (le samedi 12 septembre à 21h00), le RC Strasbourg a perdu ses deux premiers matches de la saison contre les Merlus et les Aiglons. Dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace, Thierry Laurey explique ce mauvais départ et attend une réaction de ses protégés dans le Chaudron. Extraits.

"On est un peu plus dans le dur que ce qu’on aurait souhaité. Des éléments ont un peu plombé notre préparation. Je n’ai rien à reprocher dans l’esprit aux joueurs. On a toujours dit qu’on ne serait pas prêt pour le premier match, qu’on serait sans doute un peu mieux sur le deuxième, ce qui est le cas, mais que ce ne serait pas encore top. On a toujours dit aussi que la trêve internationale arriverait à point nommé. On sait exactement où on en est. Les Niçois sont réalistes et nous, pas du tout. On mérite de perdre nos deux premiers matches, je n’ai pas de souci à le reconnaître.

On est passé au travers sur ces deux matches, je le reconnais volontiers, à cause d’erreurs individuelles. Ce n’est pas non plus la révolution parce qu’on a perdu deux fois ! Rappelez-vous que c’est le même groupe, les mêmes joueurs qui ont fini le championnat à la dixième place l’an dernier. Et quoi, ils faisaient leur job et maintenant, ils ne le font plus ? Actuellement, on pèche au niveau des capacités physiques et on ne joue pas en équipe sur l’ensemble d’un match, parce qu’il nous manque l’état d’esprit que tu développes d’habitude lors des matches de présaison.

Que l’on soit obligé de trouver des solutions parce que je n’ai pas de numéro 6 d’expérience, ce n’est pas une nouveauté et je ne m’en cache pas. Ça fait un petit bout de temps que je l’attends, ce vrai numéro 6. En revanche, on n’a pas besoin d’un aboyeur qui hurle, parce que les gars se replacent sans qu’on ait besoin de leur crier dessus. Et on n’a pas besoin non plus d’un gars qui va dribbler trois mecs et faire la différence tout seul, en tout cas pas dans mon équipe"

Dans un entretien accordé à France TV, Claude Puel a dévoilé le nom de deux joueurs stéphanois ayant été testés positifs au Covid-19.

"On a deux tests par semaine. C’est une pression pour l’encadrement, pour les joueurs. Il y a toujours un stress : y-a-t-il des cas positifs ? Ça met une certaine pression sur les joueurs et le club. Et puis, ça engendre une gestion particulière, avec des entraînements isolés, sur des joueurs qui sont en quarantaine. A tout moment ça peut nous tomber dessus. On prépare les joueurs à ça, c’est notre travail. Le doc me téléphone ou me passe un message. Quand tout le monde est négatif, c’est un soulagement pour le staff, et bien sûr pour les joueurs en premier lieu. On a eu des cas avec Wahbi Khazri, avec Miguel Trauco, par exemple. Les joueurs sont alors en quarantaine, à l’isolement, ils doivent reprendre toute une batterie de tests. C’est pesant.

Nos équipes réserves sont confrontées à un problème majeur : elles jouent contre des amateurs, de niveau National 2 ou National 3. Les amateurs n’ont pas d’obligation de se tester, les professionnels oui. Comment va-t-on faire ? On va devoir compartimenter, c’est ce que font déjà la majorité des clubs. On fait des groupes bien distincts. Il n’y a plus de possibilité pour un jeune d’intégrer un groupe professionnel, ou pour un professionnel d’avoir des temps de jeu avec la réserve, ou des joueurs blessés de revenir avec la réserve pour avoir du temps de jeu et reprendre du rythme. Comment allons-nous jouer la coupe de France ? Le monde professionnel joue contre le monde amateur. C’est une magnifique épreuve, mais à l’heure actuelle, les professionnels ne peuvent pas jouer contre des amateurs. C’est un vrai problème."

 

Robert Nouzaret nous a narré une savoureuse anecdote hier au micro de Geoffrey Dernis sur France Bleu Hérault.

"J'ai kidnappé un agent pour qu'il nous rende l'argent qu'il nous avait piqué. Je connaissais son épouse, sa femme habitait Paris. On était allé le chercher chez lui, avec des costauds. On est arrivé chez elle, elle nous a ouvert. On l'attendait, je me souviens que ses enfants jouaient sur mes genoux. Ils était séparés, mais quand il a sonné, elle a du avoir un relent d'amour, et il a senti qu'il se passait quelque chose. Il est parti en courant, on lui a couru derrière. Il a pris l'ascenseur, nous on avait un sprinteur qui l'a chopé en bas. On l'a mis dans voiture, les passants nous voyaient. On leur disait que ce n'était rien, que c'était une opération de police. On l'a mis dans une maison de pêcheur à Sète, pendant deux ou trois jours. Tous les matins, on le sortait pour discuter de la façon dont il allait nous rendre l'argent. L'avocat du club nous disait qu'on était des barjots, que j'allais me faire radier à vie. Mais tout s'est bien terminé, il n'y a pas eu mort d'homme."

Ancien adjoint de Vahid Halilhodzic avec la sélection du Japon, le bras droit de Claude Puel Jacky Bonnevay commente dans La Provence la signature à l'OM de Yuto Nagatomo. Extraits.

"C'était le titulaire indiscutable et indiscuté au poste de latéral gauche en sélection. Toujours présent, jamais blessé, toujours à fond, un personnage exceptionnel. Au niveau du joueur, je dirais que c'est une copie de Bixente Lizarazu, du point de vue morphologique, des qualités footballistiques, un joueur explosif à la "Liza", mais la comparaison n'est pas que sur le terrain. Il a les deux pieds, il n'est pas très grand, mais c'est une boule de muscle. Si on enlève Keizuke Honda et Shinji Kagawa, qui sont élevés au rang de stars au Japon, Yuto fait partie de la catégorie d'après. J'allais le voir parfois à l'Inter Milan, il était adoré là-bas.

A bientôt 34 ans, sa forme physique est une interrogation, mais c'est quelqu'un qui est au-delà du sportif professionnel : il s'intéresse à l'alimentation, il a un cuisinier personnel, il a même écrit un livre sur la diététique du sportif et un sur le yoga... Au Japon, on s'entraînait à 16h. Le matin, il y avait des soins. Et même s'il n'y avait rien de prévu, c'était lui le prof de yoga du groupe et il rassemblait ceux qui le souhaitaient ! C'est un grand professionnel, un grand joueur. Et un leader par son comportement. Ce n'est pas un rassembleur, mais il est tellement parfait dans l'attitude que ça fait boule de neige. Il est d'une humeur égale en toutes circonstances, toujours souriant, dynamique.

C'est un personnage attachant, simple à gérer. À l'image d'Hiroki, à qui j'ai envoyé un message pour lui dire de le saluer de ma part. Mais Yuto était plus coté qu'Hiroki, eu égard à son passé, son expérience. Il fait partie de ceux qui ont ouvert la voie aux Japonais pour partir à l'étranger. Et puis, il connaît le fonctionnement européen, parle plusieurs langues. Il a joué en Italie, en Turquie, avec le Japon, le Vélodrome ne lui fera pas peur ! L'OM fait une bonne affaire, même s'il ne doit pas être donné."

Pour rappel, l'OM a déjà compté dans ses rangs un latéral gauche nippon, resté dans l'histoire pour son remarquable geste technique réalisé à Geoffroy-Guichard...

L'attaquant stéphanois Loïs Diony, indésirable aux yeux de Claude Puel, aurait des touches en Turquie selon plusieurs rumeurs confirmées aujourd'hui par Manu Lonjon :

Ça bouge pour Loïs Diony ( ASSE) . Négociations en cours en Turquie ...

— Manu ⭐️⭐️ (@ManuLonjon) September 1, 2020

Un intérêt de Kayserispor est évoqué. Le joueur a publié plusieurs story de lui sur Instagram le montrant dans l'avion hier.

En 65 matchs avec l'ASSE, Loïs Diony a claqué 9 pions pour 4 passes décisives. Il lui reste un an de contrat.

 

Comme le rapporte Le Progrès du jour, Claude Puel a souligné l'apport offensif de Jessy Moulin contre Lorient sur l'ouverture du score de Romain Hamouma.

"Il faut utiliser toutes les possibilités. Quand un gardien se saisit du ballon, la première des choses c’est de voir s’il y a une situation. L’équipe adverse est en train d’attaquer. Donc, il y a des possibilités de contres avec des espaces. S’il garde le ballon, l’adversaire se replace, s’organise pour le récupérer, il n’y a plus de solution. Là, Jessy a très bien relancé. Cela demande de l’à-propos, de la lucidité. Le gardien participe, il n’est pas là simplement pour arrêter les frappes, il est aussi le premier relanceur de l’équipe."

Dans la dernière édition du quotidien Ouest-France, le gardien lorientais Paul Nardi revient sur la défaite de son équipe à Sainté. Extraits.

"A Geoffroy-Guichard on a eu un aperçu de ce qu’on va avoir durant toute la saison. Mais c’est bien de le constater dès ce premier match à l’extérieur. On ne pourra plus être surpris. Partout, il faudra monter d’un cran. Surtout dans la détermination, dans l’envie, où Saint-Etienne a été meilleur, notamment sur des ballons entre-deux. Ils ont mis plus d’agressivité. Et à ce niveau-là, on le paie cash. On avait la hargne, mais pas à un degré suffisant sur un match à l’extérieur. C’est le haut niveau, il faut être vigilant à tout. Ce match nous permettra d’avancer, j’en suis certain. Il faudra élever le curseur, faire plus, c’est ce qui a manqué dimanche." 

 

Comme le souligne Le Progrès du jour, Sainté n'avait pas réussi de clean-sheet en L1 depuis 14 matches et son match nul et vierge contre Montpellier du 4 novembre dernier. En conférence de presse, Claude Puel s'est réjoui de cette solidité retrouvée en l'attribuant à toute l'équipe.

"La défense, c’est un tout. Déjà, il y a des gars qui travaillent devant. Le premier attaquant, c’est le premier défenseur. Quand on pense à ce qu’ont réalisé Romain et Arnaud dès la perte du ballon… Automatiquement, ça donne ensuite au milieu de terrain la possibilité de ne pas se faire trouer, d’être compact. C’est pareil pour la défense. Chacun a un rôle bien spécial mais à différents degrés, il faut qu’on soit tous concernés par la récupération. Tant qu’on arrivera à respecter cela, on aura des chances de faire des matchs assez intéressants."

 

Convoité par d'autres clubs mais se déclarant "pour l'instant focus sur Saint-Etienne", le numéro 20 des Verts a répondu aux questions de son ancien capitaine hier soir sur le plateau de Téléfoot.

⚽️ CULTURE FOOT [EXTRAIT]

🔙 La saison passée, ils défendaient les mêmes couleurs de l'@ASSEofficiel

🎙️Désormais consultant pour #telefootlachaine, le néo-retraité @loicperrin_24 passe @BouangaDenis à la moulinette de ses questions

👥 Séquence "Confidences pour confidences" pic.twitter.com/A17wHKkcWh

— TELEFOOT LA CHAINE DU FOOT (@telefoot_chaine) August 31, 2020

"Libre depuis son départ de l'ASSE en mai dernier après deux ans de formation, le jeune milieu défensif Maher Bouyadel (17 ans) doit signer rapidement son premier contrat professionnel avec le Vitoria Guimaraes" selon France Football. "L'ancien Grenoblois signera un contrat de trois ans." Pour rappel, Elias Achouri (21 ans) avait déjà quitté la maison verte pour rejoindre ce club portugais il y a quatre ans. Ce dernier va évoluer cette saison à Estoril comme l'a rapporté la semaine dernière Mais Guimaraes.

Autoproclamée "bible du football", France Football à paraître demain met dans l'équipe type de la deuxième journée de L1 le numéro 21 des Verts et le numéro 7 des Dogues.

Lecomte (Monaco) - Soppy (Rennes), Koscielny (Bordeaux), Caleta-Car (Marseile), Cornet (vilains) - Basic (Bordeaux), Camavinga (Rennes), Bamba (Lille) - Depay (vilains) - Dolberg (Nice), Hamouma (Saint-Étienne).