
Gasset captive Laurey
22/09 13:06

Dans la dernière édition de France Football, l'entraîneur strasbourgeois rend hommage à son homologue girondin.
"J’ai eu la chance de débuter avec Jean-Louis Gasset. Même hors du terrain, il a une façon imagée de présenter les choses. Ce style fleuri marque les footballeurs qui, s’ils ne retiennent que le tiers de ta causerie, se souviennent surtout des images. C’est une vraie qualité que de trouver la bonne phrase. Et ce n’est pas anodin que Bordeaux soit allé le chercher. Je me souviens encore des coupelles qu’il prenait en fin d’entraînement pour expliquer aux joueurs ses finesses. C’est un maître tacticien à la stratégie précise, pointue. Il a une belle analyse du jeu et il lit dans celui de l’adversaire.
Quand tu es l’un de ses joueurs, tu sais qu’il y a le plan A, et si ça ne va pas, un plan B, un plan C. C’est comme quand tu lis un polar, tu ne sais pas qui est l’assassin, c’est passionnant, ça te prend, tu t’immerges. Avec lui, tu es immergé et capté. J’ai connu d’autres entraîneurs mais il a été le premier qui a compté. Comme ta première femme, tes premiers baisers, tes premiers flirts. Même si ce n’est pas toujours génial, tu t’en souviens toute ta vie parce que ç’a été la première fois. Je buvais ses paroles. Il m’a donné envie d’être un jour numéro1, que ce soit en jeunes ou en pros.
Jean-Louis a une très bonne lecture des forces de l’adversaire et de ce qu’il est possible de faire pour le mettre en difficulté. Vous me direz que c’est le rôle d’une entraîneur, mais avec sa façon bien à lui, ça m’a marqué. Du coup, je suis un peu dans cette mouvance. Tactiquement, c’est important de connaître les forces et les faiblesses de l’adversaire, de sentir les moments où l’on peut appuyer sur certains leviers tout en restant à l’écoute de son équipe. Même en cours de match, il a cette lecture et c’est ce qui fait sa force.
En fait, Jean-Louis est comme ça dans tout ce qu’il fait, même aux cartes ou aux boules. Il est malin et essaie toujours d’avoir un coup d’avance sur toi. À près de 67ans, il a toujours sa place. Il délègue beaucoup et cette sérénité rejaillit sur l’ensemble. Même s’il a connu des périodes moins roses, dans l’ensemble, il est ultra-performant."
Puel, ce n'est pas nul !
22/09 09:58
Depuis 2004 et la remontée des Verts en Ligue 1, Gasset présente à ce jour la meilleure moyenne de points par match en championnat : 1,74pt (en 58 matchs).
Dans ce classement il devance Galette (1,53pt en 287 matchs) et ... Garcia (1,5pt en ... 12 matchs).
Derrière, on retrouve à égalité Puel et son ancien adjoint, Laurent Roussey, avec 1,33pt.
Autre chose amusante les deux anciens compères à Lille présentent des bilans très proches : respectivement 21% de matchs nuls pour Puel (le plus faible total des coachs verts) et 22% pour Roussey. A l'autre bout de ce classement on retrouve Elie Baup, qui avec une moyenne de points quasiment identique (1,32) compte 41% de nuls !
On a la Ruff, ils ont la Truff
22/09 07:19

Si Claude Puel ne compte plus sur Stéphane Ruffier, Julien Stéphan a confiance en Adrien Truffert (18 ans), comme il l'explique à Ouest-France. Ayant inscrit le but de la victoire du Stade Rennais le week-end dernier contre Monaco, le latéral gauche a de bonnes chances de jouer dans le Chaudron ce samedi, Faitout Maouassa étant forfait pour ce match au sommet de la L1.
"Je vous ai dit en milieu de semaine qu’on ne cherchait pas de latéral gauche, qu’Adrien était là, qu’il avait fait une bonne préparation et qu’on comptait sur lui pour saisir les opportunités lorsqu’elles se présenteraient. Il a été ultra-décisif. Il est rentré avec beaucoup de personnalité face à une belle équipe de Monaco. Dans ces conditions-là, ce n’était pas évident mais il a montré beaucoup de qualités. Il a cette polyvalence pour pouvoir jouer sur tout le couloir gauche dans différentes positions. En sélection il joue plus haut. Moi, je l’aime bien un peu plus bas, il a un tel volume qu’il peut répéter les courses. Et il a une très bonne qualité de centre."
Titularisé lors des trois dernières journées (Edouard Mendy étant en partance pour Chelsea), le gardien Romain Salin (36 ans) apprécie aussi l'apport de ce pur produit du centre de formation rennais.
"La Truff, c’est un bon petit, un peu introverti. Tu sens qu’il a reçu une super éducation. Il est très poli, on ne l’entend pas plus que ça. C’est un élément très positif dans un groupe. Ce sont ces joueurs-là qu’on doit mettre en avant. L’année dernière, j’avais déjà dit quand Camavinga était sorti qu’il y avait d’autres super jeunes : Gboho, Soppy, Boey et encore plein d’autres. Nous, on doit juste les accompagner. Ce sont eux l’âme du groupe, ils ont tellement de générosité, de sourire et d’énergie, qu’on doit se mettre à leur disposition, pour qu’ils puissent nous faire rêver…"
Pleins d'allant et polyvalents (2)
22/09 07:00
Dans la dernière édition du Progrès, Claude Puel explique pourquoi il a titularisé Aïmen Moueffek à la Beaujoire en l'absence de Mathieu Debuchy.
"Ces polyvalences permettent aux jeunes de s’exprimer, d’acquérir du temps de jeu et de vivre l’intensité d’un match, explique Claude Puel. Tout ça, ils peuvent l’apprendre à différents postes même si dans le futur, la place d’Aïmen sera au milieu de terrain. Il a beaucoup à apprendre dans la qualité de relance, la lucidité et la prise d’information. Ce poste de latéral lui permet d’acquérir de la confiance et de la sérénité. Le petit Moueffek prend un carton jaune bête mais légitime. Il n’a pas à râler et jeter le ballon. Cela aurait pu le pénaliser dans ses interventions par la suite. Ce sont des choses à retenir et corriger."
Kitambala signe dans le 93
21/09 23:07
Agé de 32 ans, l'ancien goleador stéphanois Lynel Kitambala (0 but marqué en 17 matches en vert lors de la saison 2011-2012), qui évoluait la saison dernière à la Saint-Pierroise (Réunion), s'est officiellement engagé aujourd'hui avec le FC93. Dans ce club basé à Bobigny, le natif de Creil (Oise) jouera aux côtés de l'ex-réserviste stéphanois Quentin Vogt (20 ans), qui a marqué il y a trois semaines à la 93e minute le but égalisateur de son équipe contre Beauvais.
Pas de Faitout dans le Chaudron
21/09 21:09
Convoité par l'ASSE il y a deux ans, Faitout Maouassa serait forfait pour le match au sommet programmé ce samedi à 17h00 à Geoffroy-Guichard. Touché à la cheville droite avant-hier sur un tacle de l'ancien Vert Ruben Aguilar, le latéral gauche rennais sera indisponible plusieurs semaines selon la Pravda.
Jessy épate Jérémie
21/09 20:39

Dans l'autoproclamée "bible du football" à paraître ce mardi, Jérémie Janot se dit épaté par Jessy Moulin.
"Tous les deux, nous avons un très bon rapport taille-tonicité. Jessy ne s’est jamais installé dans un rôle de doublure-spectateur. Je le savais bon au pied mais là, il surpasse mes attentes. Je suis surpris par sa sérénité, son calme. Dans la participation offensive, dans l’occupation de sa surface, il est acteur du jeu. Il a 34 ans mais il a le jeu d’un gardien moderne. Il est frais. Ce qui lui arrive est mérité. Et quand quelqu’un comme Claude Puel te donne sa confiance, ce n’est pas rien."
Vercoutre encense Moulin
21/09 20:24
Dans France Football à paraître demain, l'ancien gardien des vilains Rémy Vercoutre encense l'actuel portier des Verts.
"Un gardien remplaçant de longue date est soumis à un jugement rapide. Il ne doit pas se louper dans les deux-trois premiers matches ! Jessy a-t-il commis une erreur depuis qu’il est numéro 1 ? Jessy, c’est un bosseur, un mec qui a la banane, un joueur dans l’âme... Après des années jalonnées de périodes de frustration, il connaît son heure sur le tard. Le plaisir doit être énorme. Je ne doute pas qu’il tienne le poste sur la durée.
Après sa finale de Coupe de France, je lui ai envoyé un sms de félicitations et dans la foulée j’ai édité une compilation de ses actions du soir à destination des gardiens de but de l’Impact de Montréal dont je suis l’entraîneur. Je voulais illustrer l’agressivité nécessaire que réclame le poste et la justesse dans son jeu au pied. Relancer aussi proprement face au PSG, ce n’est pas donné à tous les gardiens... En plus, il est positionné haut sur le terrain, à ras de sa surface et il gicle vite.
Jessy fait partie des gardiens qui sont intégrés aux schémas de ressortie de la balle. Cela permet d’aspirer l’équipe adverse, de casser les lignes par une relance verticale. Outre un pied fiable, il faut des nerfs solides. Il mène une autre vie depuis février, en devant être plus centré sur lui-même."
Max régale Sivas
21/09 19:43

Max Gradel a marqué hier de fort belle manière le but victorieux de Sivasspor sur le terrain d'Erzurumspor à la 86e minute. On aura noté que le petit poulet d'Abidjan a trompé Fabien Farnolle, qui n'aura laissé que des miettes à Jessy Moulin (4 matches toutes compétitions confondues) lors de l'unique saison clermontoise (2011-2012) de l'actuel portier numéro un des Verts.
Appiah piapia
21/09 16:45
Dans la dernière édition du quotidien Ouest-France, le Canari Dennis Appiah déplore que notre Kolo (contact avec Blas dans la surface) s'en sorte beaucoup mieux que le sien (but annulé par la VAR pour un hors jeu d'Abeid). "Il paraît que ça s’équilibre sur une saison. J’ai hâte que cela s’équilibre vraiment..."
Puel sur les traces du Sphinx
21/09 11:21
S'il est encore loin des 514 matchs disputés sur le banc stéphanois par Robert Herbin, Claude Puel vient de décrocher un nouveau record vieux de 41 ans en l'espace trois jours. Après la première victoire au Vélodrome, les Verts réalisent leur meilleur départ en championnat depuis la saison 1979-1980.
✅ #ASSEFCL
— AS Saint-Étienne (@ASSEofficiel) September 20, 2020
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La meilleure perf depuis la saison 1979-1980 👇 pic.twitter.com/3DeIbjAtv6
A l'époque, les hommes d'Herbin avaient battu Bastia à l'extérieur lors de la première journée, avant d'enchaîner sur un match nul contre Lille, puis la fameuse victoire 5-3 à Marseille, puiscinq autres victoires contre Metz, à Laval, contre Sochaux, à Brest et contre Nantes. S'en suit un nul dans le derby et une victoire contre le PSG. La série folle de 10 matchs sans défaite pour débuter le championnat a pris fin lors d'une défaite 4-3 à Lens. Cette saison-là, les Verts ont terminé 3e derrière Nantes et Sochaux.
Francky claque face à Papy
21/09 11:12
Remplaçant au coup d'envoi du derby breton, l'ancien vert Franck Honorat a marqué son premier but sous ses nouvelles couleurs d'une belle reprise de volée. Les Brestois se sont imposés 3-2 face aux Lorientais de Fabien Lemoine qui pointe à la 16e place avec une seule victoire en 4 journées.
Pleins d'allant et polyvalents
21/09 11:08
Dans la Pravda du jour, Claude Puel explique pourquoi il a titularisé Aimen Moueffek latéral droit, Yvan Maçon latéral gauche et Arnaud Nordin en pointe.
"Donner de la polyvalence aux joueurs permet de leur offrir du temps de jeu. Plus on va développer les polyvalences, plus cela donnera des solutions et des possibilités à l'intérieur d'un match."
Aïe, aïe, Neyou !
21/09 07:34
"Après le match, Yvan Neyou traîne sa frêle carcasse vers le car des joueurs, l'épaule droite en écharpe, victime d'une entorse acromio-claviculaire" rapporte la Pravda du jour. "Il avait déjà dû quitter prématurément le terrain, face à Strasbourg, il y a huit jours. Hier, la douleur s'est réveillée, contraignant le Camerounais à céder sa place à la 80e au débutant Abdoulaye Sidibé (18 ans)."
Guillou s'est retrouvé en Janot
21/09 07:25

Consultant sur beIN Sports, Patrick Guillou ne tarit pas d'éloges sur l'entraîneur des gardiens valenciennois Jérémie Janot dans La Voix du Nord.
"Jérémie est entier. Ce n’est pas un tricheur et c’est quelqu’un de généreux. Il a mis longtemps à affirmer sa personnalité, il a beaucoup surjoué. Il était en mission quand il a embrassé la carrière pro. Il fonctionne avec des objectifs et il a toujours voulu les réaliser. Il a toujours été un gros travailleur. Il n’a jamais lâché, il a toujours eu une confiance absolue en lui. Il a une intelligence situationnelle hors du commun. Il analyse tout seul et il trouve la solution.
Quand on s’est rencontrés, je me suis retrouvé en lui. Il voulait réussir et prouver aux autres. Toutes les conneries qu’il a faites je les avais faites avant lui. Je lui disais attention ; il était beaucoup à l’écoute mais c’est aussi un instinctif qui avait besoin de vivre ses propres expériences. On a le même humour. On est des chambreurs hors pair. On aime le comique de répétition et la double lame. Il n’en faut pas dix dans une équipe comme nous deux.
Il y a eu un paquet de gardiens qui ont été recrutés à Saint-Étienne, et il les a tous mangés. À Saint-Étienne, il représentait les valeurs de la région : travailleur, généreux, fidèle, solidaire, accessible. Il les a véhiculées et on pouvait s’identifier à lui. Il finira à Saint-Étienne, c’est une évidence. Aujourd’hui, son travail est reconnu."
Wesley à Leicester ? (7)
21/09 07:15
La Pravda du jour évoque à nouveau le cas du très convoité numéro 3 de l'ASSE. Extraits.
"Bien que du déplacement en Loire-Atlantique, Wesley Fofana a finalement passé son dimanche après-midi en tribune. Suppléé sur la pelouse par Harold Moukoudi, le défenseur central des Verts a suivi le match en compagnie d'une poche de glace sur le genou gauche. "Wesley avait mal à son genou et dans l'enchaînement des matches, c'était difficile. Donc, il n'était pas apte ce soir", a expliqué Claude Puel au coup de sifflet final.
L'avoir vu effectuer le déplacement, le second en trois jours après celui de jeudi à Marseille, pour ne même pas figurer sur la feuille de match, interpelle tout de même. Surtout quand on sait que Fofana a affirmé publiquement sa volonté de partir continuer sa carrière à Leicester, où un juteux contrat de cinq ans l'attend, avant le 5 octobre et la fermeture de ce mercato estival. Quand on lui a posé la question de savoir s'il y avait un lien de cause à effet, Puel a laconiquement répondu : "non". Son joueur, lui, veut toujours dire "oui" à Leicester."
Des Verts soudés et solidaires
21/09 07:00
Dans la dernière édition du Progrès, Kolo revient sur le match nul des Verts à Nantes.
"À chaud, il y a un peu de déception. Mais quand on en reparle ensemble, on se dit que c’est un bon point de pris. C’est vrai qu’on a souffert en deuxième période. On encaisse deux buts assez rapprochés mais on a su garder ce point. Nous avons une équipe très jeune, qui vient de jouer à Marseille il y a trois jours. Il y avait beaucoup de fatigue mais on sent un groupe soudé et solidaire.
Mon contact avec Blas dans la surface ? Il fait un crochet et fonce sur moi. Je ne bouge pas mais je ne fais pas d’obstruction. Pour moi, il n’y a pas penalty. Au mental, on est resté solides. Cela ne peut pas être évident pour certains de conserver un résultat car ils sont encore en apprentissage. En fin de match, on a pris des assauts. Malgré la jeunesse de ce groupe, tout le monde s’adapte très vite au haut niveau."
Laissez tirer Beric !
20/09 22:23

Alors que les Verts sont toujours leaders de L1, Robert Beric est dernier de MLS, le Chicago Fire FC ayant perdu 4-1 la nuit dernière contre Orlando.
Après avoir empêché l'ancien attaquant stéphanois de tirer, le milieu de terrain espagnol Alvaro Medran n'a pas su transformer le péno à la 36e.
Boby la pointe lui a montré comment faire à la 48e...
Ch'ti Jérémie replonge dans ses vertes années
20/09 21:37
Dans La Voix du Nord à paraître demain, l'entraîneur des gardiens du VAFC Jérémie Janot revient longuement sur ses vertes années. Extraits.
"Ma plus grosse fête, c'était lors de la montée, fêtée chez Julien Sablé. Les mecs, comme je ne buvais pas d’alcool, avaient pour objectif de me bourrer la gueule. Je suis resté une heure et j’étais KO technique. Mais c’était un moment fabuleux. Je sonnais chez les voisins, j’avais même fait pipi chez eux. Je m’excuse auprès du voisin de Julien Sablé à l’époque à Saint-Just-Saint-Raimbert. Voilà, c’était moi. Ma plus grosse boulette, c'était à Auxerre, sur une sortie, je fracasse mon défenseur Jean-Guy Wallemme, je lui casse une dent. J’avais honte. Le lundi quand je rentre au vestiaire, je tombe nez à nez avec lui et je ne sais pas quoi lui dire. J’ai dit : «Ça va Jean-Guy ?»
Mon arrêt le plus important, c'est quand on joue le maintien en L2 sur un match en 1997 contre Troyes. On est 18e, eux 19e. Celui qui gagne se maintient et le président nous dit que si on descend, il y a dépôt de bilan. J’avais 19 ans. 85e minute, j’ai un duel et je le remporte et on se maintient là-dessus. Le plus bel hommage que j'ai eu, c'était lors de la saison 2006-2007. Les supporters de Saint-étienne lors de la réception de Valenciennes font quatre tifos géants à mon effigie, un à l’échauffement et trois pendant le match. J’étais obligé de les voir, c’était fabuleux. J’ai encore les images.
Ce que j'ai le plus mal ressenti dans ma carrière, c’est qu’on prenne un gardien sans qu’on m’avertisse. Mais ce sont des péripéties, parce que le club ne t’appartient pas. Les dirigeants et les coachs changent, ils veulent parfois changer. T’es toujours remis en cause, par tes performances, ton âge, par une blessure. C’est tout le temps à toi de relever le défi. Une remise en cause perpétuelle. Le sport est amnésique : tout ce que tu as fait est oublié. C’est comme ça. Quand j’avais des discussions avec Roland Romeyer, je lui disais : « J’ai été bon et tout », et il me disait : « Eh, je te paie pas pour être mauvais et pour prendre des buts. Quand tu fais des arrêts, tu fais juste ton boulot. » Ce qui est bien aussi, c’est qu’une contre-performance, tu peux la faire oublier la semaine d’après. Le sport de haut niveau est impitoyable. Pour exister, durer, il faut être un tueur. Une fois que tu perds ta place, c’est très compliqué de la retrouver. Quand t’es sur le terrain, t’as ton destin entre les mains. Quand tu la perds, tu ne sais pas quand tu la reprendras.
Je suis arrivé à Saint-étienne avec des armes que l’USVA m’a donné. Avec un bagage technique, tactique, athlétique et mental qui a fait que j’ai mangé tout le monde là-bas. Moi, j’étais en concurrence avec Kameni. Il était plus fort que moi dans tous les aspects du jeu, je n’ai pas honte de le dire. Mais comme je jouais et que j’étais titulaire, je ne lui ai jamais donné la possibilité de prendre ma place. C’est ce que j’essaie d’inculquer à mes gardiens. La concurrence à Saint-Étienne, j’en ai eu. Mais ce qui me dérangeait, ce n’était pas qu’on me mette en concurrence, mais pour justifier la concurrence, on dénigrait mes performances. C’était usant, à chaque mercato, de voir que Saint-Étienne cherchait un gardien, finalement, il n’en prenait pas et dès le mois de février, c’était reparti. Une fois, je me souviens, on n’est que deux gardiens à s’être maintenus avec seulement 27 buts marqués (2009-2010), et la première chose : on cherche un gardien. T’as la plus mauvaise attaque, mais tu cherches un gardien.
Je pense que j’étais fait pour Saint-Etienne. Les valeurs sont les mêmes ; Saint-Étienne et Valenciennes sont des villes voisines séparées de 750 km. Je n’étais pas dépaysé quand je suis arrivé là-bas. Ma chance c’est d’avoir été au bon endroit au bon moment. Quand j’arrive, j’ai trois grands gardiens devant moi : Joseph-Antoine Bell, Robin Huck et Grégory Coupet. Trois titans. Joseph prend sa retraite, Robin s’embrouille un peu avec Elie Baup et Coupet signe à Lyon, dans les deux ans. Il y a tout un concours de circonstances. Après je m’impose. J’alterne le bon et le moins bon quand j’arrive et je me fais siffler. Et puis j’ai fait des bonnes performances et petit à petit je suis devenu le chouchou. Je n’ai jamais craché sur le club, jamais dit que je voulais le quitter, j’ai toujours respecté l’institution et les supporters. Je les ai aussi défendus dans la presse. Et c’est une belle histoire entre eux et moi. Quand je retourne à Saint-Étienne, c’est touchant, les gens m’aiment vraiment. Ca me fait économiser quelques notes au resto.
Avec Elie Baup on avait vu une étude canadienne qui indiquait qu’en hockey, les gardiens mettaient des maillots flashy parce que l’œil moteur de l’attaquant est attiré par la couleur et avait tendance à tirer dans la zone de la couleur. Le premier maillot, ça a été un rose, à Sochaux. Et puis après on est partis sur des délires. En plus, on ne prenait pas de but. ça a été jusqu’à Spiderman. Le maillot, je le découvre dans le vestiaire à 18h, je ne l’avais même pas essayé. Le dernier prévu, c’était Dark Vador, contre Monaco, mais le match correspondait au décès du Prince Rainier, donc on ne l’a pas fait. Je ne pensais pas que Spiderman marquerait les gens. L’an passé, quand je suis arrivé, j’étais dans un magasin et il y a un papa qui a dit à son fils, « Tu vois là, c’est Spiderman. » Ça a marché parce qu’on n’était pas dans le calcul. C’était fabuleux."
Les Canaris n'étaient pas cuits (2)
20/09 20:21

Christian Gourcuff a commenté en conférence de presse le match nul que son équipe a arraché face aux leaders stéphanois qui menaient 2-0 à la 70e minute.
"On a fait un très bon match. Sur le plan mental, on n'a pas lâché. Et sur le plan du jeu, il y a cette maîtrise. J'ai bien conscience que Saint-Etienne avait joué trois jours avant, mais la seconde mi-temps est la conséquence de la première. On les a fait beaucoup courir. Le regret, c'est d'avoir pris ce premier but aussi vite. C'est l'un des meilleurs matches depuis que je suis ici. En première mi-temps, on était un peu traumatisé par cette ouverture du score. En seconde, on prend mieux nos marques. Il y a des promesses. On a le souci de jouer. C'est imprégné. Il faut trouver une solidité défensive. On se crée beaucoup plus d'occasions que l'année dernière."
Un peu déçus
20/09 20:11

Claude Puel a commenté en conférence de presse le match nul concédé par son équipe ce soir à la Beaujoire.
"C'était évident qu'avec 3 matches en une semaine et 2 déplacements consécutifs, on allait manquer d'essence. Je félicite mes joueurs parce qu'ils ont tout donné dans les conditions difficiles. On a essayé d'être acteurs, de jouer notre jeu. On n'a pas pu le faire pendant tout le match. Il nous a manqué un peu de maîtrise.
Un point, c'est pas mal mais quand on voit le scénario, on se dit qu'on est un peu déçus. On a touché la possibilité d'aligner une 4e victoire en menant 2-0. On s'est montré compétiteurs. Avec un peu plus de fraîcheur, peut-être qu'on aurait pu mieux gérer cette fin de match.
On s'est battus avec nos armes d'aujourd'hui. On a essayé, continuellement, d'entreprendre quand on le pouvait. On a tout donné, on n'a pas de reproches particuliers dans ces circonstances. Il faut maintenant préparer le gros challenge face à Rennes."
Rivière sans gêne à Gênes
20/09 20:00
Lors de la première journée de Série A, l'ancien attaquant stéphanois Emmanuel Rivière (30 ans) a marqué son premier but sous ses nouvelles couleurs. Mais le promu Crotone s'est incliné 4-1 sur le terrain du Genoa.
Les Canaris n'étaient pas cuits
20/09 18:54
Alors qu'ils menaient 2-0 à la Beaujoire à vingt minutes de la fin, les Verts ont concédé un match nul qui leur permet néanmoins de reprendre la tête du championnat au goal-average devant Rennes, leur prochain adversaire.
Privés de Wesley Fofana (ménagé en raison d'une douleur récurrente au genou), les Verts ont ouvert le score dès la deuxième minute grâce à Adil Aouchiche sur un centre d'un Yvan Neyou parfaitement servi par Denis Bouanga. Jessy Moulin a encaissé son premier but de la saison à la 71e avant d'en prendre un deuxième à la 85e. Les Canaris n'étaient pas cuits...
Blessé à l'épaule, Yvan Neyou a dû céder sa place lors de cette rencontre qui aura permis à Abdoulaye Sidibé de faire sa première apparition dans l'élite.
Neal se balade chez Allan
20/09 17:58
Brighton s'est imposé 3-0 cet après-midi sur le terrain de Newcastle. Sur un penalty concédé par Allan Saint-Maximin (sorti sur blessure une demi-heure plus tard sur blessure), Neal Maupay a ouvert le score dès la 3e minute de jeu avant de doubler la mise à la 7e et de délivrer une passe décisive à la 83e.
Ça ne gaze pas fort chez les U17
20/09 16:01

Défaits dès la première journée par Air Bel il y a deux semaines, les U17 nationaux n'ont pu faire mieux qu'un piètre match nul à domicile concédé à la mi-journée contre le Gazelec Ajaccio sur le terrain Georges-Bereta.
Les Corses ont profité d'une mésentente entre la charnière centrale et le gardien pour ouvrir le score à la 19e minute en lobant Noah Raveyre. Laborieux dans le jeu et perfectibles dans la communication comme dans la finition, les Verts ont égalisé à la 67e grâce à Béni Seda Mfukumoko.
La compo : Raveyre - Haon, Kinunga, N'Gongar, Moyo - Ngongolo, Watel, Gauthier (Sahraoui, 56') - Mfukumoko, Nzuzi (Pama, 76'), Merat (Bladi, 56').
La réaction de Patrick Moreau : "C'est un nul plutôt logique. On aurait pu gagner ce match mais on aurait aussi pu le perdre. On va se contenter pour aujourd'hui de ce premier point. Il faut qu'on arrive à être plus costaud défensivement et qu'on parvienne aussi à être plus réaliste devant le but pour concrétiser nos occasions. Il y a eu des occases des deux côtés, ça aurait pu faire 2-2 ou 3-3. On a été dangereux surtout sur coups de pied arrêtés repris par N'Gongar et Kinunga mais leur gardien a su faire de bons arrêts."
Pétard, Makhtar !
20/09 09:23
Après avoir mangé sa quatrième biscotte de la saison, le rugueux attaquant Makhtar Gueye a marqué hier d'une frappe puissante et lointaine le troisième but de la victoire (3-1) d'Ostende contre Louvain lors de la 6e journée de Pro League (L1 belge).
De son côté, son ancien coéquipier stéphanois et nancéien Kenny Rocha Santos a délivré une passe décisive pour Nancy, qui s'est imposé 2-0 sur le terrain du Paris FC de Morgan Guilavogui.
Cuits contre les Canaris ?
20/09 08:41
Lors d'une conférence de presse relayée par Le Progrès, Claude Puel a déploré le faible temps de récupération entre la victoire historique à Marseille et le déplacement à Nantes.
"Ce n’est pas évident de relancer la machine, de se remettre dans le coup. Physiquement, on a énormément donné au Vélodrome. On fait beaucoup de courses. On doit rejouer deux jours et demi, encore à l’extérieur, en s’étant couché aux aurores et sans beaucoup de récupération. Ce sera un autre challenge de réaliser un gros match dans ces conditions. Nantes a eu toute la semaine pour travailler et équilibrer ses entraînements. Le championnat risque de ne pas être très équitable. Pour nous, l’illustration est de devoir enchaîner un troisième match en huit jours. Il faut s’adapter et répondre présent tous ensemble pour faire un match plein après la grosse débauche physique et mentale à Marseille. On demande énormément à des joueurs encore en apprentissage."
Baronchelli n'a pas oublié Revelli
20/09 08:23
Dans la dernière édition de la Pravda, l'ancien attaquant nantais Bruno Baronchelli se remémore la défaite qui lui a fait le plus mal.
"La demi-finale retour de Coupe de France, à Saint-Étienne, en 1977. On avait gagné 3-0 à l'aller. En première mi-temps, on ne touche pas le ballon et on est mené 3-0. Début de la prolongation : Henri Michel marque d'un coup franc direct. Puis on prend un quatrième but et alors que c'est presque fini, sur un coup franc de Christian Lopez, une tête en arrière d'Hervé Revelli termine dans la lucarne. Si j'avais pu me mettre sous la pelouse, je l'aurais fait."
Sow Six
20/09 08:03
A l'instar du Lionceau Florentin Pogba, le défenseur central stéphanois Saidou Sow (18 ans) fait partie des 23 joueurs retenus par Didier Six pour les matches amicaux que la Guinée jouera contre le Cap-Vert (10 octobre) et la Gambie (13 octobre).