Green shoots
16/11 10:50
Magazine anglais de référence en matière de football, le mensuel FourFourTwo publie dans son dernier numéro un article de 5 pages sur les Verts. Intitulé Green shoots et joliment illustré par la joie du parcage stéphanois à la fin du barrage à Saint-Symphorien, ce papier évoque notamment le passé glorieux de l'ASSE, les poteaux carrés, l'affaire de la caisse noire et des faux passeports, les dernières saisons du club, son rachat, l'humiliation à Nice. Si on n'y apprend rien, on peut y lire des propos récemment tenus par Jean-Michel Larqué.
"Je n'aime pas vraiment regarder des matches comme celui du 2 juin dernier à Metz car ça me retourne l'estomac. Mais je devais voir ce match-là car j'étais à l'antenne pour commenter le match à la radio. Quand j'ai exprimé mon émotion au coup de sifflet final, je ne pensais pas au niveau de l'équipe, à sa valeur où à son futur. Je vivais juste le moment présent. J'étais l'homme le plus heureux du monde car mon club remontait en Ligue 1.
L'épopée des Verts ? C'est seulement lorsque nous avons arrêté notre carrière que nous avons réalisé à quel point les performances de l'équipe avaient marqué les gens. Même aujourd'hui, près de 50 ans après, ils nous le disent. L'objectif le plus réaliste pour Saint-Etienne serait désormais de finir juste derrière Paris, Marseille et Lyon, entre la 5e et la 10e place. Cela me rendrait plus qu'heureux. Mais au début de la saison, j'ai dit que me satisferais d'une 15e voire d'une 16e place. Je le maintiens."
Booba est vert
16/11 09:30
Devenu rappeur, le petit ourson Booba fait souvent n'importe quoi. Mais dans un clip qu'il a diffusé hier sur sa chaîne youtube, il arbore un maillot des Verts. Pas celui de 1976 (son année de naissance) mais la tunique de cette saison.
Owusu se qualifie à Paris
16/11 09:01
Prêté cette saison sans option d'achat par l'ASSE (16e sur 18 en L1) à QRM (14e sur 17 en N1), Beres Owusu a joué hier soir l'intégralité d'une rencontre du 7e tour de Coupe de France à Charléty contre le Paris FC. Les Normands ont éliminé aux tirs au but le leader de la L2, privé de ses nombreux internationaux dont Jean-Philippe Krasso, titulaire mais défait hier en Zambie lors d'un match sans enjeu (les Chipolopolos et les Eléphants étaient déjà qualifiés pour la CAN).
Youssouf reverdit
16/11 08:32
Ancien milieu de terrain des Verts (de 2019 à 2022) et actuel joueur de Famalicao (7e de L1 portugaise), Zaydou Youssouf (25 ans), ex-coéquipier d'Arnaud Nordin en équipe de France Espoirs, a réussi hier ses débuts avec la sélection des Comores. C'est grâce à son interception et à sa passe décisive pour le Troyen Rafiki Saïd (pisté par Sainté l'été 2023) que les Coelacanthes ont marqué le premier des deux buts de leur victoire en Gambie synonyme de qualification pour la CAN.
RAFIKI SAÏD DREW LEVEL WITH A LOVELY GOAL!!!
— Football Report (@FootballReprt) November 15, 2024
ZAYDOU YOUSSOUF WITH A LOVELY ASSIST!!!#AFCON #AFCON2025 #AFCONQ2025 #AFCON2025Q #CAN2025
📽️ @PanAfricaFootypic.twitter.com/qhAUEzGaIC
Malgré Bouanga, les Lions ont dévoré les Panthères
15/11 22:54
Devenu trentenaire en début de semaine, Denis Bouanga, titulaire aux côtés de Pierre-Emerick Aubameyang, a ouvert le score d'un superbe tir du droit ce vendredi avec le Gabon contre le Maroc à Franceville. Mais les Lions de l'Atlas ont finalement écrasé les Panthères 5-1 lors de cette 5e journée des éliminatoires de la CAN. C'était un match pour du beurre car les deux équipes étaient déjà qualifiées.
⚽ GOLAÇO de Denis Bouanga com a seleção de Gabón. 🇬🇦
— MLS insider 🇺🇸🇧🇷 (@MlsinsiderBR) November 15, 2024
Grande finalização do atual Ponta - direta do LAFC. pic.twitter.com/xKKhNFKuF0
Chez Comolli un vendredi
15/11 22:19
Le soir-même où les Vertes auront enfin l'honneur de jouer dans le Chaudron cette saison (en ouverture de la 11e journée de Première Ligue contre le QSG), les Verts joueront pendant ce temps-là dans la ville rose en ouverture de la 15e journée de Ligue 1. C'est en effet le vendredi 13 décembre que le TFC de Damien Comolli accueillera l'ASSE de Jean-François Soucasse, qui connaît le Stadium comme sa poche. Mauvais présage ? Les Violets ont déjà reçu des Verts un 13 décembre : malgré le magnifique coup franc égalisateur de Paulo Machado, le Tef' l'avait emporté 3-1 en 2008 grâce à un doublé d'André-Pierre-Gignac et un but d'Etienne Didot.
Le désespoir de Stassin
15/11 21:46
Au King Power at Den Dreef Stadion (antre du OH Louvain entraîné par Oscar Garcia), les Espoirs tchèques ont battu leurs homologues belges 2-0 ce soir en barrage aller de l'Euro. Titulaire, Lucas Stassin s'est procuré la première occase de la rencontre à la 17e mais il a tiré juste à côté du poteau gauche. Dix minutes plus tard, il a eu une nouvelle opportunité d'ouvrir le score mais le gardien visiteur a réalisé une parade décisive.
A la 59e, l'attaquant stéphanois pensait avoir égalisé mais le but a été refusé pour hors jeu. La minute suivante, il a tiré de peu à côté. Remplacé à la 63e minute alors qu'il était de loin le Diablotin le plus dangereux, il a assisté impuissant sur le banc au second but des Tchèques. A moins d'un miracle au match retour programmé le mardi 19 novembre à 17h30 à Hradec Kralove, le numéro 32 des Verts n'ira pas en Slovaquie en juin prochain.
La réserve gagne contre Aubagne
15/11 21:17
Comme prévu, la réserve (11e sur 14 en National 3) a joué un match amical contre Aubagne (9e sur 17 en National 1) ce vendredi en ce week-end de 7e tour de Coupe de France.
L'équipe des vieux briscards Brice Maubleu (impérial et décisif) et Yunis Abdelhamid (capitaine) s'est imposée sur le plus petit des scores grâce à un but inscrit 3 minutes après la reprise par Ibrahima Wadji sur une passe de Maedine Makhloufi.
La compo : Maubleu - Nzuzi (Pedro, 46'), Ndiaye, Abdelhamid, Makhloufi - Tardieu, Fomba, Fall (Kies, 75'), Miladinovic - Othman, Wadji (Agesilas, 61').
La réaction de Razik Nedder : "Le match est satisfaisant, il a servi à certains de prendre du rythme et à d'autres de se frotter à une équipe de National 1. Dans le contenu on a fait preuve de maîtrise et d’intensité. Avec mon staff on prend un match à chaque trou dans le calendrier. Le temps de jeu est primordial pour performer et progresser… Cette rencontre a aussi servie au groupe pro, ça aura été utile et positif. Tout le monde a été dans la bonne exigence."
Cindy, on t'aime, mais pas Hatem !
15/11 18:17
Alors que les filles de Laurent Mortel vont devoir aller se coltiner les Vilaines demain (21h), leur buteuse et néo-internationale Cindy Caputo s'est confiée au site de la FFF sur sa patte gauche et a commis une jolie faute de goût au moment d'évoquer ses sources d'inspiration :
"Je suis très fière d’être gauchère car depuis petite, je suis considérée comme spéciale grâce à cette différence étant donné qu’on est moins nombreux que les droitiers. Et puis, vu les joueurs et les joueuses gauchers, ça laissait place à de belles comparaisons ! Le modèle numéro 1, c’est bien évidemment Lionel Messi, gaucher exclusif et surtout le meilleur joueur de l’histoire du football. Pour ma part, c’est Hatem Ben Arfa qui m’a particulièrement inspirée. Sa conduite de balle, sa vivacité, sa vitesse d’exécution au moment de dribbler pour ensuite distribuer le ballon… J’avais l’impression qu’il était en lévitation sur la pelouse. Il m’arrivait souvent de regarder ses compilations sur YouTube.
Je trouve qu’en tant que gauchère, j’ai une faculté à déposer des centres plus facilement et dans de meilleures zones que si j’étais droitière. On a cette force de pouvoir faire ce qu’on veut du ballon, on est très à l’aise techniquement. Personnellement, j’ai une réelle facilité à me sortir des petits espaces avec une forte densité de jambes.
Mon coach Laurent Mortel me met à gauche depuis deux saisons, en ailière de débordement, avec de la percussion vers l’extérieur et des centres en bout de course. Après de préférence, j’ai toujours aimé évoluer dans le couloir droit pour pouvoir rentrer sur ma patte gauche et avoir la possibilité d’enrouler, pour frapper ou déposer des ballons plongeants. J’ai des meilleures statistiques à gauche donc force est de constater que mon coach a raison de me positionner ici.
Les gauchères, on a souvent tendance à utiliser exclusivement notre pied gauche. C’est dur à expliquer, cela doit avoir un lien avec la métaphysique du corps humain car cela n’a aucun rapport avec la qualité de mon pied droit qui reste tout de même bon. Scientifiquement, c’est certainement plus compliqué d’utiliser son pied droit en étant gaucher que l’inverse. En match, il m’arrive d’entendre les adversaires dire qu’il faut m’enfermer sur mon pied gauche, ça m’énerve parfois mais c’est le jeu. À moi de travailler sur cet aspect afin de les surprendre."
Trop gros pour être Vert !
15/11 14:45
Dans une longue interview accordée à So Foot, l'ex-coach de Montpellier Michel Der Zakarian, originaire de Marseille et formé à Nantes revient sur l'un des tournants de sa carrière :
"Pierre Garonnaire m'avait contacté pour un essai à Saint-Etienne, en 1978. A la fin, ils m'ont dit que j'étais trop gros. Six mois après Nantes me contacte (...) Là, à la fin de la semaine, ils me disent que l'essai est concluant. Mais quand je suis arrivé au centre, au mois de juin 1979, Suaudeau m'a direct averti : "si tu ne maigris pas, que tu ne descends pas sous les 80...". Je pesais 86 kilos. En deux mois, je suis descendu à 78."
Plus loin dans l'interview il résume la rivalité Sainté-Nantes de l'époque : "Mon premier match titulaire en D1, c'est à Geoffroy Guichard. On avait perdu 1-0, but de Johnny Rep. Moi, j'étais au marquage de Michel Platini, qui jouait avant-centre. Bah je l'ai tampionné hein, j'ai pas fait de cadeaux. Mais Sainté, ils avaient plus de grinta (ndp² : que Nantes), c'est vrai."
Depuis sa défaite à Sainté, Auxerre est transfiguré
15/11 07:23
Depuis sa défaite méritée à Geoffroy-Guichard, l'AJA a pris 10 points sur 12 soit 7 de plus que l'ASSE ! Alors que les hommes de Christophe Pélissier ont battu Reims, Rennes et Marseille et ont su tenir en échec les vilains en banlieue, les protégés d'Olivier Dall'Oglio, certes vainqueurs contre Strasbourg, ont perdu contre Lens, Angers et Lyon. La Pravda met aujourd'hui à l'honneur l'entraîneur des Icaunais, qui comptent 6 points de plus que les 2 autres promus (Angers et Sainté). Extraits.
"Après la défaite à Geoffroy-Guichard, il avait indiqué à ses hommes qu’ils avaient couru 6 kilomètres de moins que leurs adversaires stéphanois : "Inacceptable." Cela les avait touchés. Parmi eux, Gideon Mensah s’est remis en question. Pas ménagé par le coach, qui lui avait déjà reproché son manque de travail invisible et ses blessures, le Ghanéen affiche un niveau impressionnant depuis.
Les performances du piston gauche combinées à celles de son pendant à droite, Ki-Jana Hoever, expliquent aussi le renouveau auxerrois dans le 5-4-1 (3-4-3 en phase offensive) installé depuis Reims (2-1, le 20 octobre). "Il fallait donner de la confiance aux joueurs avec un plan de jeu auquel ils adhèrent", a expliqué le technicien. Un système où la surprise du centre de formation Kévin Danois s’avère complémentaire d’Elisha Owusu au milieu.
Il sied aussi à Hamed Junior Traoré, une des attractions de la L1. Et ce, malgré son décalage à gauche et le travail défensif qui en découle. C’est grâce à la vidéo, marotte quasi quotidienne de Pelissier, que l’Ivoirien a été convaincu. Sceptique aussi sur ce dispositif, Gaëtan Perrin, remplaçant pendant trois matches après sa prestation ratée contre Monaco, a depuis retrouvé sa place à droite. Et il vole : trois buts et trois passes décisives en quatre rencontres."
Mekhloufi, un joueur fabuleux pour Larqué
15/11 06:40
Jean-Michel Larqué a rendu hommage sur RMC à Rachid Mekhloufi.
"Lorsque je suis arrivé à Saint-Etienne, j’ai vu ce petit bonhomme qui faisait tout ce que j’avais envie de faire avec un ballon. A l’époque les jeunes s’entraînaient avec les professionnels. On se mettait toujours par groupe de trois. Dans ce trio, il y avait un ancien, un moins vieux et un tout jeune. Dans ce groupe de trois, j’étais avec Rachid Mekhloufi et Aimé Jacquet. Quand on faisait les jeux en triangle, je voyais ce petit bonhomme faire des choses incroyables. Je me suis dit dès le premier entraînement : "C’est ce que je veux réussir à faire. Ce que Rachid va faire lors des entraînements où je serai à côté de lui, je vais être une éponge, je vais regarder ce qu’il fait, et je vais essayer de faire ce que Rachid fait." Modestement, j’ai essayé de faire comme lui. Je ne le suis pas arrivé à la cheville.
C’était un joueur fa-bu-leux ! Fabuleux de finesse, fabuleux d’intelligence, fabuleux de qualités techniques, fabuleux d’adresse. C’était mon modèle, et comme il sortait de 4 années où il avait eu peu d’entraînements car il avait été réquisitionné par le FLN, il était resté 4 années à Genève. Il avait fait quelques matches. Quand il est revenu avec Jean Snella qui était l’entraîneur du Servette, Rachid avait un peu la bouée. Quand il s’est entraîné, ce n’était pas terrible. Je pense qu’il mangeait un petit peu ce qu’il voulait, ce n’était pas très diététique. Mais quel joueur ! Quelle finesse, quelle intelligence !
Ce qui reste comme grand souvenir au-delà du joueur, c’est qu’en 1962, il est revenu après les accords d’Evian qui clôturaient la Guerre d’Algérie. J’ai eu la chance de jouer des années avec lui. La Guerre d’Algérie avait été sanglante, difficile. Sur un terrain, les enfants, je n’ai jamais entendu de la part des spectateurs à l’extérieur le moindre mot désagréable sur Rachid. C’était un autre monde, c’était une autre époque. Moi j’étais fier pour Rachid car il méritait ce respect. Pour moi ça a été un immense exemple. L’autre, dont je ne me suis pas inspiré car je ne pouvais pas le faire, c’est Salif Keita. Mais mon maître s’appelait Rachid et il le restera.
C’était un géant de l’ASSE. J’ai été champion de France avec lui en 1967 et en 1968. Cette année, on a fait le doublé. J’avais joué à Bordeaux la demi-finale contre Angoulême, qui était à l’époque en deuxième division. On avait gagné 2-1. Pour la finale, c’était le début des événements de mai 1968, j’avais quelques difficultés à mettre de l’essence dans ma voiture. J’étais, étudiant, élève professeur d’éducation physique à Lyon et je n’avais pas suivi les derniers entraînements. Pour la finale, Monsieur Albert Batteux m’a dit : "Jean-Michel, tu ne joueras pas, c’est Rachid qui jouera."
Les Girondins ouvrent la marque, but d’Édouard Wojciak. Le Docteur Barde, qui dirigeait cette finale, siffle un penalty pour l’AS Saint-Etienne. Rachid pose son ballon, il la met au fond. A retirer. Rachid pose son ballon, il la met au fond. Un partout. Et sur une superbe reprise de volée de Rachid, il a inscrit le but de la victoire [en fait Mekhloufi a égalisé sur reprise de volée et inscrit le but victorieux sur péno, ndp2]. C’était son dernier match, il était un peu en difficulté avec l’entraîneur de l’époque Albert Batteux [en réalité Mekhloufi a joué 3 autres matches en championnat après cette finale, ndp2]. Milieu de terrain, Rachid aura mis 152 buts pour l’AS Saint-Etienne. Il était d’une adresse fabuleuse et d’une gentillesse à nulle autre pareille."
Clément repasse en seconde
14/11 17:35
Jérémy Clément, ancien milieu de terrain de l'époque Galtier (192 matchs, 1 but) avait, à l'issue de sa carrière, connu des expériences de coach principal, à Bourgoin-Jallieu (N3) puis Andrezieux (N2), avant d'accepter à l'hiver un poste d'adjoint dans le club professionnel de Molenbeek (L1 Belge).
Cet été, l'ancien international espoir a rejoint le National et le club de Versailles, comme second d'un autre ancien vert, Jean-Luc Vasseur (13 matchs en 1995-1996). Après le limogeage de ce dernier (une seule victoire lors du 1er match), Jérémy Clément a été nommé coach intérim, expliquant à l'occasion qu'il ne se voyait pas durer comme entraineur numéro 1.
Après un intérim réussi, avec 2 tours passés en Coupe de France, 2 victoires et 2 nuls pour une seule défaite en championnat, le natif de Béziers va retrouver son poste d'adjoint, après la nomination comme nouveau coach de Jordan Gonzalès, que les Verts, grâce notamment à un doublé de Gaëtan Charbonnier, avaient éliminé alors qu'il entrainait Bourg-en Bresse.
Des fans de Saint-Etienne à Saint-Ouen
14/11 07:27
Dans sa dernière édition, Le Journal d'Abbeville met à l'honneur la section 84 des Associés Supporters de l'AS Saint-Etienne. Extraits.
"Près de 50 ans après la grande épopée des Verts, les supporters du club de football de Saint-Etienne continuent à entretenir la flamme. Notamment à Saint-Ouen, dans la Somme. Il y a quelques jours, la section 84 a réuni 90 personnes à la salle des fêtes. "L’épopée des années 70 et cette fameuse finale perdue contre Munich en 1976 a marqué toute une génération chez les amateurs de football" souligne José Ribeiro, présisent de la section 84. "Depuis nous sommes toujours restés fidèles à ce club, même si les Verts ont connu des hauts et des bas depuis toutes ces années." La fameuse épopée des Verts, c’est l’une des plus belles pages du football français et une ferveur populaire sans équivalent."
Birama privé de Geoffroy
14/11 07:07
Le vilain Jordan Ferri ne sera pas le seul milieu de terrain pailladin associé à un très mauvais souvenir (la blessure de Robert Beric le 8 novembre 2015) qui sera suspendu le samedi 23 novembre. L'ancien capitaine auxerrois Birama Touré (auteur du tir au but qui a relégué Sainté en L2 le 29 mai 2022) ratera également ce match de la 12e journée de L1 comme l'atteste le communiqué publié hier par la Ligue qu'on adule.
El Jamali battu en Turquie
13/11 23:38
Après avoir joué deux matches avec le Maroc contre le Danemark il y a un mois au Complexe Mohammed VI de football (un nul 1-1 puis une défaite 0-4), le milieu offensif des U19 stéphanois Nadir El Jamali a fait ses débuts en équipe de France U18 à Sapanca (dans la région de Marmara) ce mercredi contre la Turquie.
Titulaire, le natif de Paris a cédé sa place à la mi-temps à l'Angevin Marcus Courcoul selon le compte rendu du match paru sur le site de la Fédération Turque de Football. Les joueurs locaux ont inscit l'unique but de la rencontre 5 minutes après le début de la seconde période. Les Français tenteront de réagir face aux Pays-Bas ce samedi 16 novembre (13h00) à Gölcük.
Stassin s'est entraîné avec les Diables Rouges
13/11 19:05
"Tous les Diables rouges sélectionnés par Domenico Tedesco étaient présents à l'entraînement des Diables rouges, ce mercredi, à la veille de la rencontre de Ligue des Nations face à l'Italie. Il y avait également un invité surprise à l'entraînement : l'attaquant Lucas Stassin" a relevé le quotidien La DH Les Sports +. L'ancien entraîneur de Leipzig a précisé en conférence de presse qu'il avait fait appel à l'attaquant stéphanois "pour réaliser des oppositions à 11 contre 11".
Selon le quotidien belge, "il ne devrait donc pas rester avec les Diables rouges et va rejoindre le groupe des Diablotins qui jouent contre la République tchèque en barrage de l'Euro Espoirs." Pour rappel, le numéro 32 des Verts jouera le match aller le vendredi 15 novembre à 20h00 au King Power at Den Dreef Stadion (antre du OH Louvain entraîné par Oscar Garcia) et le match retour le mardi 19 novembre à 17h30 à Hradec Kralove (au nord-est de la Bohême).
23/11 = Montpellier²
13/11 13:27
C'est l'équation alléchante proposée par le club !
Samedi 23 novembre, la réception de Montpellier par les filles de Laurent Mortel au stade Salif Keita est avancée à 15h30 pour permettre aux sups de faire le doublé en se dirigeant tranquillement vers Geoffroy dès la fin du match des Amazones pour assister au match des garçons, programmé à 19h.
Et si pour l'occasion on s'offrait un Guichets Fermés² ?
Khazri a parlé de son pucelage
13/11 10:57
A l’issue de la victoire (3-1) et de son premier but de la saison face à Brest dimanche, Wahbi Khazri, qui va retrouver GG dans 10 jours, a rappelé crûment que ce n’était qu’une étape :
« Il faudra confirmer avec les prochains matchs mais il est vrai qu’on s’est un peu dépucelés. Quand tu ne gagnes pas, tu commences à douter et peu importe ta carrière ou ton expérience. Tu te dis que « putain, on ne va jamais s’en sortir ». Gagner de cette manière, parce que je pense qu’on y a mis la manière, contre une équipe qui est 4ème en Ligue des Champions, ce n’est pas rien. Maintenant, si on l’a réalisé contre eux, on doit pouvoir le faire contre tout le monde. On a mis la barre à un certain niveau, pour le club, et même pour nous-mêmes, par fierté, on ne doit plus la faire redescendre.
On sait que le championnat est long et qu’il est dur, on sait que beaucoup nous ont sous-estimés à juste titre parce qu’on est dernier et on avait quatre points ; mais on est des bons joueurs, on est capables de faire de belles choses, après voilà comme on l’a dit dès que tout le monde œuvre dans le même sens, le public a été exceptionnel ce soir, les joueurs ont fait les efforts, les entrants il y en a un qui fait la passe et un qui marque donc ça aussi c’est un signe, voilà maintenant ne pas s’enflammer et vite se remettre au boulot parce qu’on va avoir la trêve, il va falloir encore bien travailler et essayer d’aller à Sainté conquérants. »
Sainté n'est pas d'attaque, Montpellier le redevient
13/11 07:20
Pour la 6e fois de la saison en 11 journées, l'ASSE n'a pas réussi à trouver le chemin des filets il y a 3 jours, Lucas Sassin, Ibrahim Sissoko et Ibrahima Wadji ayant tour à tour raté l'occasion de tromper le vilain Lucas Perri.
L'ASSE est désormais l'avant-dernière dernière attaque de l'élite (10 pions) devant le HAC (8) mais derrière son futur adversaire pailladin (11), qui a battu Brest 3-1 grâce à des buts d'Arnaud Nordin et Wahbi Khazri.
Alors que le premier avait réalisé un doublé le 6 octobre dernier à Reims, le second n'avait plus scoré en match officiel depuis son but du 17 septembre 2023 à Strasbourg. Pour rappel, ils retrouveront le Chaudron le samedi 23 novembre à 19h00.
Ce match de la 12e journée de L1 mettra aux prises les deux plus mauvaises défenses du championnat. Si l'ASSE a déjà encaissé 25 pions cette saison, le MHSC a réussi l'exploit d'en prendre 6 de plus !
Douline et Saint-Maximin ont brillé ce week-end
12/11 22:23
Deux joueurs formés à l'ASSE font partie de l'équipe type des Français du week-end : Didillon (Willem II) - Konaté (Liverpool), Upamecano (Bayern Munich), Boscagli (PSV Eindhoven) - Caci (Mayence), Camavinga (Real Madrid), Douline (Servette), Tramoni (Pise) - Saint-Maximin (Fenerbahce) - Philippe (Eintracht Brunswick), Ekitike (Eintracht Francfort).
"Le Servette FC a tenu tête à l'os zurichois, leader du Championnat (1-1). Proche de faire le break d'une reprise du gauche en seconde période (57e), David Douline, formé à l'AS Saint-Étienne et passé notamment par Rodez, a surtout sorti un match de haut vol au milieu de terrain. Le joueur de 31 ans a été impérial en défense (100 % de tacles réussis, 13 duels remportés et 6 récupérations) pour bloquer les tentatives adverses.
Dauphin de Galatasaray en Süper Lig, le Fenerbahçe de José Mourinho s'est éclaté contre Sivasspor (4-0) et Allan Saint-Maximin a été au rendez-vous. Dans pratiquement tous les bons coups, l'enfant de Meudon (Hauts-de-Seine) a d'abord fait briller le gardien adverse (59e) avant de clore le récital des siens dans le temps additionnel (90e + 4). Par ailleurs, ses 12 duels remportés et ses 6 récupérations rendent compte de son implication sans faille."
Çok istedi bugün çooook. Allan Saint-Maximin Fenerbahçe 4 - Sivasspor 0 pic.twitter.com/LhCo8PH7NB
— 1RiTiM (@1ritim_) November 10, 2024
Nadé out 4 semaines
12/11 21:07
Selon la Pravda, Mickaël Nadé s'est fait une entorse externe du ligament latéral du genou droit lors d'un duel avec le vilain Ernest Nuamah à l'entame du temps additionnel du derby perdu avant-hier en banlieue. Le quotidien sportif précise que indisponibilité du défenseur central stéphanois est estimée à 4 semaines. Il ratera donc la réception de Montpellier (le samedi 23 novembre à 19h00), le déplacement à Rennes (le samedi 30 novembre à 19h00). Reste à savoir s'il sera remis pour la réception de Marseille (programmée le dimanche 8 décembre à 21h00) ou s'il ne fera son retour que le week-end suivant à Toulouse...
Wesley et William se sont quittés bons amis
12/11 20:54
Trois heures avant le match de leur club formateur en banlieue, Wesley Fofana et William Saliba se sont affrontés avant-hier à Stamford Bridge lors d'un derby londonien qui s'est achevé sur un score de parité (1-1). Evidemment titulaires l'un comme l'autre, les deux défenseurs centraux formés à l'ASSE ont encore démontré qu'ils étaient les meilleurs à leur poste en Premier League.
A l’issue de cette rencontre d'un niveau bien plus relevé et intense que le match de clôture de la 11e journée de L1, le numéro 29 des Blues a expliqué qu'il allait se reposer cette semaine alors qu'il avait été convoqué comme son ex-acolyte stéphanois pour affronter pour affronter Israël (le jeudi 14 novembre au Stade de France) et l'Italie (le 17 novembre à San Siro) en Ligue des Nations.
"Je pense que c’était ma meilleure performance depuis mon retour de blessure. Je suis très content, je donne tout sur le terrain. Je me sens de mieux en mieux, je m’améliore à chaque match. Je suis bien aidé par mes coéquipiers. Je me bats comme un chien et je me sens en confiance. Je suis très fatigué après ce match contre Arsenal, je vais rester ici pendant la trêve internationale. On a pas mal de matches, je veux rester en forme pour le club, pour nos prochaines échéances."
Un questionnaire à remplir par les supporters des Verts
12/11 19:41
Prof de marketing à l'IAE Savoie Mont Blanc à Annecy, Stéphane Ganassali réalise un projet de recherche sur les stratégies de communication des clubs professionnels de football en France. A ce titre, il invite les potonautes à compléter un questionnaire en ligne. A vous de jouer, c'est ici que ça se passe !
Que tout le monde voie au moins GG une fois dans sa vie
12/11 14:42
Le Géorgien Zuriko Davitashvili a retrouvé son vilain compatriote Georges Mikautadze lors du derby dans la banlieue de la banlieue. Le Stéphanois s'est livré pour l'occasion à son compatriote journaliste de la chaîne YouTube Geo Team :
"La période d'adaptation à Saint-Etienne a été plus facile que pour d'autres, tout s'est bien passé et on m'a bien accueilli. J'ai marqué un doublé en préparation contre Villareal donc ça aide bien. J'ai senti la confiance de tout le monde, je le ressens encore. On peut dire que la période d'adaptation est terminée. Avec les nouveaux arrivés de cet été, on doit commencer à montrer notre jeu.
Quand je suis arrivé à Bordeaux, personne ne me connaissait. J'étais en prêt la première saison. Ici mon transfert a coûté plus d'argent à Saint-Etienne. Ma première saison à Bordeaux a été dure, il y avait des problèmes administratifs et statistiquement, ce n'était pas très bon. On voit que ma première saison à Sainté, mes stats se sont améliorées.
Comment j'ai réagi aux propos de Christophe Dugarry (qui avait dit qu'il ne le connaissait pas et qu'il était sur le banc en Ligue 2, ndp2) ? Bien sûr, ça fait quelque chose. Je pense qu'il ne regarde pas les matchs et qu'il a simplement vu le score de notre défaite à Nice. Tout le monde peut avoir un avis sur les joueurs. Mais moi, ces commentaires me motivent, c'est avec mon jeu que je dois prouver des choses. Tu dois montrer sur le terrain qu'il a tort. Mais bon, c'est comme ça, tu ne peux pas être aimé par tous. Ca fait partie du foot. Ca me donne la motivation pour travailler encore plus, montrer que ce n'est pas une coïncidence si je suis dans ce club, à ce niveau.
Mon triplé face à Auxerre, ça a été mon meilleur match en club. Une émotion inoubliable. L'ambiance était incroyable. On a des supporters incroyables. L'ambiance te pousse à tout donner. Ca nous motive. A Bordeaux, les fans sont bons aussi mais ici, à Saint-Etienne, ce sont les meilleurs. Ici, ils aiment le foot différemment. Le stade est toujours plein, les supporters derrière les cages, ça crée une ambiance magique. Il faut que tout le monde voie au moins une fois l'ambiance qu'on a à Geoffroy-Guichard !
Mais pour revenir au match d'Auxerre, j'ai loupé une grosse occasion à 2-0 et dans la foulée, ils reviennent à 2-1. J'ai commencé à stresser et je m'en suis voulu car je ne voulais pas qu'ils reviennent au score à cause de cette occasion gâchée. Et puis quand j'ai marqué le 3e, j'étais soulagé, je me suis calmé et j'ai célébré avec les supporters. J'espère qu'on va continuer comme ça. On a gagné notre dernier match à domicile contre Strasbourg. On est forts à domicile mais à l'extérieur c'est plus difficile.
Le derby, c'est un moment spécial. Tout le monde en parle. On sait qu'on doit être prêts pour ce match. C'est aussi particulier pour moi de jouer contre Georges, qui est un ami. On va rentrer sur le terrain pour gagner et faire plaisir à nos supporters. Pas d'amitié pendant le match ! Giorgi c'est un mec qui aime bien rester dans sa chambre, je vais lui conseiller de rester là-bas pendant encore 90 min (rires)"
Le Géorgien a donné son sentiment après le match :
"Ca a été un match tendu et intéressant. Jouer dans cette ambiance, c'est bien pour se développer. La défaite est décevante car on a eu des occasions, on a manqué de créativité pour finir nos actions. On va tout donner pour que les choses changent la prochaine fois"
6 en sursis
12/11 13:56
Averti au Groscaca Stadium, Augustine Boakye intègre le club très fourni des sursitaires Verts : ils sont désormais 6 à devoir faire attention au fatidique 3ème carton jaune :
Cornud, Nadé, Pétrot, Amougou, Ekwah et donc Boakye.
On notera que Larsonneur ayant évité la biscotte avant-hier, a effacé un carton de son bilan des 10 derniers matchs, et n'est donc plus en sursis. Si Cornud se tient à (pascal) carreau contre Montpellier (23 nov) il sera dans le même cas.
Mal en point(s) mais pas condamnés pour autant
12/11 12:01
Avec 10 points en 11 journées, les Verts sont actuellement barragistes. L'occasion de remonter dans le temps pour voir comment s'en sortaient l'ASSE lors des dernières saisons à 18 clubs.
En 1999-2000, l'ASSE surprenait son monde avec un beau total de 16 points en 11 matchs. Dans la zone rouge, Le Havre totalisait 10 points, derrière Lens et Montpellier (11). Si les Havrais et les Pailladins avaient terminé dans la charrette (on espère même scénario cette saison), les Lensois avaient réussi la performance de terminer devant les Verts à la 5e place du classement avec 1 point de plus (49 contre 48).
En 2000-2001, les Verts pointaient à la même 16e place avec le même nombre de points que cette saison (2 victoires, 4 nuls, 5 défaites). Derrière l'ASSE, pointaient Strasbourg (10pts) et Toulouse (6pts). Les trois mauvais élèves se retrouvèrent aux 3 mêmes places en fin de saison. Les Verts terminant 16e avec 37pts.
Motif d'espoir : l'année passée, les vilains pointaient à la dernière place avec seulement 4 points en 11 journées et sont remontés jusqu'à la 6e place en fin de saison avec 53pts grâce à un onéreux mercato d'hiver. En revanche, Clermont (7pts) et Metz (10pts) n'avaient pas pu s'extirper de la zone rouge avec 25 et 29pts respectivement en fin de saison. On notera que les Verts de 2000-2001 avec 37pts se seraient très largement sauvés l'an passé.
Un derby très correct et gentillet
12/11 07:41
Dans la dernière édition rhodanienne du Progrès, l'ancien attaquant banlieusard Sidney Govou revient sur le 125e derby de l'histoire, petitement remporté par les vilains au Cochonou Stadium avant-hier.
"Dimanche, après une première période consistante, l’OL a été en difficulté. Face à une meilleure équipe que ce Saint-Étienne-là, la victoire n’aurait peut-être pas été au bout. Dans un derby, la manière importe peu, mais il subsiste une fébrilité que j’ai du mal à m’expliquer. Ou plutôt si, je pense qu’on a une équipe pour jouer, pas pour garder le ballon et faire sortir l’adversaire. Il y a moins de joueurs issus de la formation des deux côtés. Conséquence, l’animation est plus en tribunes que sur le terrain où l’on a vu un derby très correct, gentillet, ce qui n’a pas toujours été le cas par le passé."
Ruffier et Moulin ont impressionné Valette
12/11 07:25
Actuel portier des Lionceaux (N1) et ancien gardien numéro 3 des Verts, Baptiste Valette a évoqué son passage à l'ASSE (de 2013 à 2015) sur la chaîne youtube Foot Farid and Co avant le derby d'avant-hier soir.
"Je ne pouvais pas laisser passer cette opportunité d'aller à Sainté. A l'époque j'étais gardien numéro 4 de Montpellier. L'ASSE me propose de passer numéro 3, rien que ça, c'était une progression. Et en plus je rejoignais un club qui allait jouer la Coupe d'Europe, avec 2 supers gardiens au-dessus de moi dans la hiérarchie. Pour progresser et apprendre à ce poste, je ne pouvais pas rêver mieux. En plus de ça le coach était Christophe Galtier et l'entraîneur des gardiens était Fabrice Grange, ils menaient ce groupe vers les sommets. C'était une époque où Saint-Etienne tournait très, très bien. Pour moi, ça a été une grande fierté de rejoindre ce club.
Stéphane Ruffier était gardien numéro 1, Jessy Moulin était numéro 2. Tu apprends plus vite à leurs côtés. Stéphane est quelqu'un de très pro, de très sérieux sur le terrain. On connaît tous un peu son caractère, c'est quelqu'un de très dur. Moi j'ai aimé côtoyer quelqu'un comme Stéphane. Tout ce qu'il a réalisé, tu t'aperçois que ce n'est pas un hasard. C'était quelqu'un qui était impressionnant aux entraînements. C'est le gardien que j'ai côtoyé en pro qui m'a le plus impressionné. C'était la période où il était en équipe de France et posait un peu un problème dans la hiérarchie. C'était un gardien de niveau international, il avait des qualités hors normes.
A côté de ça j'avais Jessy qui était un gardien numéro 2 impressionnant dans son sérieux, dans son professionnalisme, dans le travail. Aux entraînements, dans les jeux réduits, le mec il gagnait tout. Malgré tout, il avait un poste qui n'était pas facile parce qu'en plus de ça, les 2 années où je suis à Saint-Etienne, Jessy ne joue qu'un match car Stéphane joue toutes les compétitions. Malgré ça Jessy arrive chaque année à reprolonger son contrat, à prouver que ça pouvait être un très, très bon gardien. Il l'a montré par la suite. J'ai vraiment eu de la chance de côtoyer ces grands professionnels.
Si on sent la "haine" de l'Olympique Lyonnais ? Oui, on la sent dans le club, on la sent en dehors, quand tu discutes un peu avec les supporters. C'est une vraie bataille que se mènent ces deux clubs. C'est la beauté des derbys qu'on peut avoir en France. Moi j'aimais aller à Geoffroy-Guichard et vivre ces ambiances de derby. Ce sont des très bons souvenirs, même si je ne les ai pas vécus sur le terrain mais au bord du terrain. Je voyais des mecs avec qui je m'entraînais au quotidien qui se battaient pour la fierté du club. On était bien content quand ça tournait de notre côté.
Il y a une vraie rivalité entre les deux clubs. Aujourd'hui Saint-Etienne vit un passage un peu compliqué. Le club a été deux ans en Ligue 2, la remontée est complexe car la Ligue 1 est très exigeante. Mais ce derby reste quand même une affiche. Moi je serai devant le match, je vais vibrer, et on espère tous que Saint-Etienne va l'emporter ! Même si je ne suis pas Stéphanois, rien que d'être passé 2 années dans ce club, ça m'a fait changer complètement de vision."
Piquionne a le coeur vert
12/11 06:44
Sur la chaîne de la Pravda, l'ancien attaquant des Verts et des vilains Frédéric Piquionne s'est exprimé dimanche soir à l'issue du 125e derby de l'histoire. Extraits.
"J’ai joué à Sainté et à Lyon mais mon cœur était vert pour ce derby. Je garde un souvenir extraordinaire de mon premier derby dans le Chaudron. La victoire lyonnaise n’est pas méritée, j‘ai vu un OL que je n’ai pas reconnu. J’ai vu une équipe stéphanoise sur l’entame de chaque mi-temps qui a totalement dominé cette équipe lyonnaise malgré quelques situations. J’aurais préféré voir un petit but stéphanois pour au moins l’égalisation.
Offensivement, les Verts ont le droit de progresser. Ils ont remporté leur 3 victoires à la maison. Le maintien, il va se passer à domicile. Sur le plan offensif, ils ont le droit de progresser et il y a un mercato qui arrive, ils ont un propriétaire qui est capable d’aller chercher des renforts et de mettre au pot. Sissoko n’a pas réussi à égaliser mais c’est un bon joueur. Davitashvili a été le meilleur offensivement.
Textor dit qu’il a été surpris par l’ambiance ? Il va être surpris au match retour alors... Dans le Chaudron, il y a 2 fois plus de bruit ! Les déclarations d'avant-amcth de Textor comme quoi il voulait humilier les Verts, ça ne m’a pas choqué car c’est la culture américaine. J’ai joué aux Etats-Unis, je sais comment les gens parlent. J’ai fait des derbys avec Portland contre Seattle. Il y avait du "trash talk" continuel, même des présidents. Ça ne me choque pas, le plus important, c’est le terrain.
L’annonce par Bafé de l’arrêt de sa carrière ? Je l’ai connu quand il sortait du centre de formation lorsque je suis arrivé à Sainté. C’est lui qui me remplaçait. Bafé, c’est comme mon petit frère. Ça fait depuis 2004 qu’on se connaît. Ça fait 20 ans. Il est resté le même, avec la même gentillesse. Il a progressé au fil des années pour devenir l’attaquant qu’il est, l’international qu’il a été. Bafé a ramené son football partout, en Angleterre, en Asie. Ça, c’est beau, il faut souligner qu’il a été un joueur exceptionnel. C’est un papa exceptionnel aussi. C’est un homme exceptionnel. Bravo pour ce qu’il a fait, pour sa très belle carrière. Au départ, ce n’était pas forcément donné qu’il fasse aussi bien. Mais à force de travail, d’abnégation, de courage, voila ce que ça donne !"