
Trauco a devancé Neymar
30/12 10:16

"Même si l’entourage de Neymar nie toujours l’organisation d’une grande fête en pleine épidémie du coronavirus au Brésil, celle-ci semble bel et bien avoir débuté" rapporte Le Parisien du jour. "La star brésilienne a prévenu son club du Paris Saint-Germain qu'il organisait une fête dans sa luxueuse demeure de Mangaratiba et que toutes les précautions sanitaires seraient prises."
Au Pérou, c'est Miguel Trauco qui a été fustigé par plusieurs médias comme Libero pour avoir participé à une fête alors que les rassemblements sont interdits dans un pays où l'état d'urgence est toujours de mise en raison de la crise sanitaire.
Un Pharaon dans le Forez ? (4)
30/12 09:28

S'il a fait son retour à l'entraînement hier après avoir séché les deux précédentes séances, Mostafa Mohamed, déterminé à rejoindre Saint-Etienne, est à nouveau recadré par le directeur sportif du Zamalek Ashraf Kassem dans la dernière édition du quotidien égyptien Youm7.
"Il veut se faire un grand nom dans le football, il souhaite que son intérêt personnel prime mais c'est l'intérêt du Zamalek qui doit prévaloir. Mostapha doit avoir le sens des responsabilités. Il est possible qu'une plus grosse offre parvienne après les Jeux Olympiques, le club et le joueur en bénéficieraient. J'incite Mostapha à rester calme, nous avons besoin de ses services actuellement, nous avons besoin d'avoir plus de trois attaquants dans l'effectif. C'est le club Zamalek qui reste décisionnaire, pas le joueur ou le club qui lui fait une offre.
Ce n'est pas le montant du transfert qui pose problème, c'est le fait de lui trouver un remplaçant de bon niveau. Il n'y a pas d'alerternatives disponibles actuellement, le joueur doit le savoir. Notre club est engagé dans toutes les compétitions et nous avons besoin de Mostapha. Ce ne serait pas logique de le vendre alors que son remplaçant n'est pas encore disponible. Nous avons discuté avec le joueur pour lui donner un bon de sortie en fin de saison, cette échéance ne le satisfait pas mais l'intérêt du club passe avant le sien."
Billong préfère Domenech à Nouzaret
30/12 08:28

Ex-protégé de Raymond Domenech chez les vilains, l'ancien latéral stéphanois Romarin Billong (50 ans) loue les qualités du nouvel entraîneur nantais dans la dernière édition de la Pravda.
"Raymond était un entraîneur atypique, et comme il était érudit, il allait chercher des choses ailleurs que dans le foot. Il aimait faire jouer les jeunes, tenter des coups et essayer des trucs : un jour, il faisait une causerie, puis, la fois d'après, il n'en faisait pas, ou alors il quittait la causerie et laissait finir le capitaine. Parfois, il y avait des mises au vert et parfois pas. La prépération physique, c'était important pour lui. Sur certains stages, il se cachait dans les arbres pendant nos footings pour savoir si on allait essayer de gratter des mètres en coupant. Il ne te lâchait jamais.
Raymond aimait qu'on reparte de derrière et qu'on essaye de jouer, il aimait aussi quand on était dans notre camp, pour contre-attaquer et aller vite sur les côtés. On travaillait dans plusieurs schémas et Raymond s'adaptait à l'adversaire, le contraire de Tigana qui ne nous parlait pas des autres. Raymond pouvait demander du marquage individuel sur un mec pendant 90 minutes. À un ou deux joueurs près, tu savais qui allait jouer, il avait son équipe et entretenait une certaine complicité avec les joueurs en qui il avait confiance. Mais il ne faisait pas de préférence dans le groupe : ce n'était pas comme avec Nouzaret, il y avait les joueurs de Nouzaret et les autres."
L'ancien défenseur camerounais a joué 25 matches la saison 1998-1999 dont 24 en tant que titulaire. Robert Nouzaret l'avait même nommé capitaine en l'absence de Kader Ferhaoui lors de l'honorable défaite des Verts au Parc en Coupe de la Ligue (1-0, but de Mickaël Madar). La saison 1999-2000, le natif de Moundou (Tchad) a joué 10 matchs dont 8 en tant que titulaire, Bjorn Kvarme s'étant imposé au poste de latéral droit.
Beaucoup d'argent pour les agents
29/12 23:17

Comme l'a dévoilé la FFF, l'ASSE a payé 5 695 000 € aux agents la saison dernière (ce montant s'élevait à 1 946 000 € en 2017-2018 et 2 369 000 en 2018-2019).
Seuls 5 clubs de L1 ont versé plus de commissions aux agents que Sainté lors de cet exercice 2019-2020 : le QSG (26 945 160 €), le LOSC (23 407 000 €), Monaco (20 124 000 €), les vilains (11 748 000 €) et l'OM (7 463 000 €).
Paga se remémore Platoche, Rep, Larios et les Verts Jacques
29/12 22:30

Dans la dernière édition du Dauphiné Libéré, Laurent Paganelli se remémore certains de ses anciens coéquipiers stéphanois.
"Michel Platini était un vrai chambreur et de très très haut niveau ! Le plus fêtard ? Johnny Rep et Jean-François Larios, c’était du lourd. Ils t’emmenaient sur la lune. Ils pouvaient faire la fête et être présents sur le terrain après. Ils m’ont étonné. Jacques Santini était le moins fêtard, il était très pro et carré.
J’ai joué avec des talentueux, le plus pur c’était Michel Platini. Jacques Zimako avait les pieds carrés. Il lui fallait 40 occasions pour mettre un but mais c’était le seul à s’en créer autant. Il était tellement rapide qu’un jour, il a joué un corner à deux avec lui tout seul. Et une fois, il a fait un grand pont à l’arbitre de touche tellement il allait vite !"
Un Pharaon dans le Forez ? (3)
29/12 15:21

Résolu à rejoindre Sainté et ayant séché les derniers entraînements de son équipe, l'attaquant égyptien Mostafa Mohamed s'est fait recadrer par le directeur sportif de Zamalek.
"Jouer à l'étranger est un rêve légitime mais nous ne pouvons pas accepter sa façon de procéder" a ainsi déclaré Ashraf Kassem à Kingfut. "La désertion n'est pas la solution. Il doit se concentrer seulement sur le terrain. Mostafa a besoin d'être bien conseillé et cadré, c'est ce que nous essayons de faire avec lui. C'est un grand attaquant, le meilleur en Egypte."
Le Belge Luc Eymael, qui l'a entraîné la saison 2018-2019 à Tala'ea El Geish, le croit capable de s'adapter à la Ligue 1, comme il l'a expliqué aujourd'hui à FilGoal.
"Notre Firmino est capable de s'adapter aux exigences de Claude Puel à Saint-Etienne. J'espère qu'il rejoindra directement les Verts et qu'il ne se fera pas prêter dans la foulée. Le championnat de France est caractérisé par sa haute technique, ça joue plus rapidement en Ligue 1 que dans le championnat égyptien, mais je pense que mon ancien attaquant est capable de s'adapter rapidement. Quand il évoluait sous mes ordres, nous avions l'habitude de faire ensemble des entraînements supplémentaires chaque jour. Déjà à cette époque il aspirait à jouer en Europe. Je connais les méthodes de Claude Puel, je l'ai vu à l'oeuvre quand il était à Lille. Mostafa pourra évoluer sous sa houlette car c'est un joueur qui un état d'esprit très professionnel."
Rappelant que Zamalek a 5,2 M€ d’arriérés de salaire restant dus à ses joueurs, le site Panafrican Football a souligné hier qu'un transfert de Mostafa Mohamed permettrait au club cairote d'éponger ses dettes.
Bounouar est verte
29/12 13:48

A la tête de la section féminine du Stade Malherbe de Caen depuis 18 mois, la fraîche trentenaire stéphanoise Anaïs Bounouar a évoqué ses vertes années dans un entretien paru hier sur le site officiel de son club. Extraits.
"Je suis née à Saint-Etienne, à cent mètres du stade Geoffroy-Guichard. C’était un soir de match entre l’ASSE et l’AS Cannes [le 20 octobre 1990, victoire 1-0, but de Philippe Tibeuf, ndp2], mon père n’avait pas pu aller au stade, c’est une anecdote qu’il sort souvent. Toute ma famille est de Saint-Etienne et le football est un peu une religion que ce soit du côté de ma mère ou de mon père. On a suivi mes grands-parents à Rennes quand j’étais petite, j’avais à peine deux ans mais j’ai toujours été très attachée à la région de Saint-Etienne.
On faisait beaucoup d’allers-retours entre Rennes et Saint-Etienne. On a toujours habité dans les quartiers populaires dans les deux villes, ce sont mes meilleurs souvenirs. J’avais tous mes potes, on jouait en bas de l’immeuble de 10h à 22h pendant les vacances, une fille qui joue au football c’était un peu plus démocratisé à Saint-Etienne. Le quartier c’est quelque chose qui me correspond aujourd’hui, j’aime ces valeurs familiales et de fidélité. C’est quelque chose que j’essaie d’inculquer en tant que coach aujourd’hui.
Je suis l’ainée, j’ai une sœur de 24 ans qui a fait du football et un petit frère de 17 ans qui joue lui aussi. On allait à Geoffroy-Guichard avec mes oncles, on rentrait un peu comme on voulait, on connaissait tout le monde. Mes oncles sont encore coachs aujourd’hui dont un qui entraîne en National 3 dans le région de Saint-Etienne. Mon père a été au centre de formation de l’ASSE et il a été coach par la suite.
Je suis venue à Soyaux pour Corinne Diacre, elle s'est permise de juger mon éducation et ma fidélité. Elle m’a mise plus bas que terre. Un match à Montpellier, je suis remplaçante, je m’échauffe de la 15e à la dernière minute sans me faire entrer en jeu. À la fin du match elle vient pour me taper dans la main mais je ne pouvais pas, elle m’avait trop manqué de respect. La semaine avant de jouer l’ASSE, je ne pensais jamais jouer et finalement je suis titulaire. J’avais fait un gros match et le coach des Vertes était venu me voir pour me dire qu’il allait m’appeler, c’était comme un rêve pour moi.
Saint-Étienne venait de terminer 5e de première division et m’offrait un super projet en me proposant de passer mes diplômes en même temps, je leur avais donné un accord oral. Arrivé le moment où je devais signer et je n'y suis pas allée, j’étais dégoûtée du football. La saison avait été tellement éprouvante que je ne voulais plus revivre ça. Mes parents étaient déçus mais ils ont respecté mon choix. Je suis retournée vivre chez eux, j’étais au fond du trou, je n’avais plus envie de rien."
Sainté mauvais contre le Beauvais de Bonnevay
29/12 09:58

Devenu comme l'ancien Vert Alaeddine Yahia recruteur du RC Lens, Grégory Thil rappelle dans Le Parisien qu'il a évolué sous les ordres de Jacky Bonnevay à Beauvais.
"C'est avec l’US Mouy que j’ai remporté la Coupe de l'Oise en juin 2000 sous le regard de Jacky Bonnevay, alors entraîneur Beauvais, promu en D2. C'était au stade Pierre-Brisson devant 4 000 personnes, une compétition phare à l'époque. On gagne 3-2, j'inscris 2 buts. L’année suivante, Jacky Bonnevay m'a proposé de m'entraîner avec eux alors que je jouais à Mouy.
Tous les mercredis, j'allais m'entraîner le matin avec les pros de l'ASBO. J'arrivais avec mes chaussettes vertes de l'US Mouy. Je dénotais un peu (rires). En fin de saison, il m'a proposé de rejoindre l'ASBO. En juin, je jouais encore en DH avec Mouy et j'étais éducateur dans un collège. Le 10 juillet, je reprenais l'entraînement avec la réserve de Beauvais, et le 11 août, je signais mon premier contrat pro.
Ma première saison en pro a été celle où Beauvais a failli accéder à la L1. Ça aurait été beau pour l'Oise, l'un des seuls départements en France qui n'a jamais connu la L1. J’ai marqué à Caen mon tout premier but en pro après 14 secondes de jeu. Dès l'engagement, ils perdent le ballon, David De Freitas le récupère et me lance tout de suite d'un extérieur du pied. Je pars en profondeur et trompe Jean-Marie Aubry. Mon but est longtemps resté le plus rapide de la division."
Cette saison-là, l'ASBO de Jacky Bonnevay a battu l'ASSE d'Alain Michel 3-0 à Pierre Brisson avant de s'imposer 2-1 à Geoffroy-Guichard contre les protégés de Frédéric Antonetti malgré l'égalisation de Pathé Bangoura.
La saison d'après, Jacky Bonnevay a succédé à Alain Perrin sur le banc de Troyes, mais ça n'a pas empêché Beauvais de s'imposer à nouveau 3-0 contre les Verts à Pierre-Brisson (avec un but de Grégory Thil). Une triste époque qui permet de relativiser la piètre saison actuelle de l'ASSE...
Sarra, une frappe de mammouth et une moumoute
29/12 08:54

Réputé pour sa frappe de mammouth, Christian Sarramagna, qui fête aujourd'hui ses 69 ans, s'est fait chambrer pour une moumoute portée lors de ses années pailladines, comme il l'a expliqué dans la Pravda.
"Un coiffeur de Saint-Étienne nous avait contactés, avec Guy Formici, pour lui faire de la pub en portant ses perruques. Moi qui n’avais jamais eu de petite mèche, j’avais plaisir à avoir le front bien rempli. Sauf que le thème de notre premier entraînement avec Montpellier, c’était le jeu de tête. Sur l’une d’elles, les clips qui tenaient le postiche sur les côtés, avec des autocollants devant, ont sauté. Et j’ai perdu ma moumoute sur le terrain. Je me suis fait chambrer pendant des mois et je me suis promis de ne plus jamais en remettre."
Benzema oppose deux glorieux anciens Verts
29/12 08:32

Invités à placer l'ancien vilain Karim Benzema dans la hiérarchie des meilleurs attaquants français de l'histoire, deux joueurs offensifs de l'épopée des Verts s'opposent dans la dernière édition de la Pravda. Extraits.
Hervé Revelli
"Mon podium ? 1. Karim Benzema, 2. Hervé Revelli, 3. Bernard Lacombe.
Je ne sais pas si Benzema est le plus grand attaquant français de l'histoire mais en tout cas, c'est un vrai attaquant, car il est complet. À la limite, un buteur est payé pour marquer. Après, il y a le ressenti de soi-même et du collectif. À l'époque, je faisais aussi marquer. Je marquais même autant que je délivrais de passes décisives. Mais on ne les comptait pas.
Quand je regarde Benzema, il est également comme ça. Il va et vient sur le terrain, il fait jouer les autres et quand il faut être devant le but, il y est. Pour pouvoir jouer comme ça, il faut avoir une condition physique parfaite. Et lui, il est au top depuis des années. C'est cela qui en fait l'un des plus grands. Et pas seulement en France. À un moment, il fallait qu'il parte de Lyon pour trouver autre chose. Rejoindre le Real Madrid lui a permis de devenir un grand avant-centre européen. Si je pouvais jouer à l'heure actuelle, où je serais ? À l'étranger.
Mais à mon époque, j'étais bien à Saint-Étienne, alors l'un des plus grands clubs d'Europe. C'est pour cette raison qu'il ne faut jamais comparer car le football a beaucoup changé au fil du temps. Prenez Thierry Henry : s'il était resté en France, il aurait peut-être moins marqué. Ce que Bernard Lacombe a su faire tout au long de ses vingt ans de carrière. C'est pour cette raison que je le place juste derrière Benzema et moi. Cela fait une belle ligne d'attaque, non ? (rires)
Dominique Rocheteau
"Mon podium ? 1. Just Fontaine, 2. Jean-Pierre Papin, 3. Thierry Henry
Zidane a dit que Benzema est le meilleur attaquant français de l'histoire ? Normal, c'est son entraîneur au Real. Je place Benzema dans le top 5, au niveau de Bernard Lacombe. Pas numéro 1. Ça, c'est sûr. Karim est un très grand attaquant, qui a réussi au Real. Là, il est au sommet de son art dans un très grand club, où c'est toujours plus facile de marquer.
Après, tout dépend des critères que l'on prend, et si l'on parle d'attaquant ou d'avant-centre. On doit le juger à la lumière de ses statistiques et de son talent mais aussi au regard de sa carrière en club et en sélection. Au niveau de son palmarès avec le Real, il n'y a pas photo. Mais en équipe de France, il n'a pas eu une grande réussite.
Just Fontaine, lui, a marqué 13 buts en une seule Coupe du monde. Ce n'était peut-être pas le même football en 1958, mais il a réussi un immense exploit, inégalé et peut-être inégalable. Il ne faut pas oublier les joueurs d'avant et le fait que si Fontaine n'avait pas eu la jambe cassée, il aurait pu réaliser une plus grande carrière encore.
Jean-Pierre Papin est le seul attaquant français à avoir été sacré Ballon d'Or, en jouant dans un club français qui plus est. Ce n'est pas rien. Il ne faut pas oublier Thierry Henry, non plus. Champion du monde et d'Europe, il est sans doute le meilleur attaquant français. Mais pas un avant-centre, un pur 9 comme l'était Hervé Revelli."
Crédit photo : Le Bien Public
Paganelli carabinier
28/12 19:58

Dans Le Dauphiné Libéré, Laurent Paganelli narre quelques anecdotes sur ses vertes années. Extraits.
"Quand je suis arrivé à Saint-Etienne, je dormais dans les chambres au-dessus de la tribune. Régulièrement je perdais mes clés, et une nuit pour ne pas réveiller l’intendant du club je me suis installé en tribune. Il neigeait et faisait tellement froid qu’à trois heures du matin, je suis allé le voir.
Plusieurs fois du haut de notre chambre, on s’amusait à viser les arbitres avec des carabines à plombs en plein match de l’équipe pro. Sincèrement on ne pensait pas les atteindre. Mais du coup il y a eu des plaintes et j’avais été convoqué par le président Rocher qui m’avait infligé comme sanction de coller les étiquettes sur les places au stade.
Un jour chez les pros à l’entraînement, alors qu’il neigeait, je suis venu sur le terrain en chaussures de ski de fond. À chaque fois que j’avais le ballon je faisais des louches. Tous mes coéquipiers étaient au courant, pas l’entraîneur . J’en faisais trop à l’époque pour être pris au sérieux.
Finalement Robert Herbin aimait ça. À l’entraînement, il adorait cette dérision. Et quand il a appris que j’allais me marier, il a vrillé avec moi car il craignait que je rentre dans une case et que je change, alors que pas du tout. J’étais un peu le leader de toutes ces conneries."
Hamouma des Verts au green
28/12 19:01

"Je fais du golf, je suis 17" a confié Romain Hamouma sur le site de la Ligue 1. Nul doute que notre gai Luron a le même toucher de balle soyeux sur le green que sur le rectangle vert...
Romain Hamouma, 𝕝'𝔸𝕣𝕥 𝕕𝕦 𝕔𝕠𝕟𝕥𝕣𝕠̂𝕝𝕖 ☘️🤪 pic.twitter.com/m4QEc8VZ7q
— 𝐒𝐲𝐨𝐥𝐚 💚👊 (@Syola__ASSE) December 27, 2020
Un gazon qui gaze
28/12 12:01

Si les Verts ne gazent vraiment pas fort cette saison, ils ne peuvent incriminer l'état de leur terrain. Avec une note de 17,55/20, Geoffroy-Guichard est en effet 4e à la trêve au championnat des pelouses derrière la Mosson (18,64), Bollaert (18,06) et Francis-Le Blé (17,82) mais juste devant l'antre des vilains (17,51)
C'était bien, c'était plein
28/12 11:14

Sur le site de la Ligue 1, Jessy Moulin évoque le dernier derby dans le Chaudron.
"Mon meilleur souvenir à Geoffroy-Guichard ? C’est sûrement des soirs de derby victorieux. Le dernier était magnifique avec le but de Robert à la dernière minute. Centre de Ryad, but de Robert qui est un bon copain à nous. Le stade était plein. C’était il y a longtemps…"
Dites 33 !
28/12 09:50

Comme le souligne aujourd'hui Le Bien Public, Claude Puel est l'entraîneur de l'élite qui a utilisé le plus de joueurs cette saison (33). Alors que son équipe joue l'Europa League, Christophe Galtier est celui qui en a sollicité le moins (21) mais cela n'empêche pas les Dogues d'avoir deux fois plus de points que les Verts à la trêve (36 contre 18).
Pour rappel, la liste des 33 ayant joué avec le maillot vert cette saison en L1 (par ordre alphabétique) :
Charles Abi
Adil Aouchiche
Bilal Benkhedim
Denis Bouanga
Ryad Boudebouz
Mahdi Camara
Mathieu Debuchy
Assane Diousse
Wesley Fofana
Lucas Gourna-Douath
Romain Hamouma
Wahbi Khazri
Timothée Kolodziejczak
Jean-Philippe Krasso
Yvann Maçon
Kévin Monnet-Paquet
Aïmen Moueffek
Harold Moukoudi
Jessy Moulin
Yann M’Vila
Yvan Neyou
Arnaud Nordin
Panagiotis Retsos
Maxence Rivera
Abdoulaye Sidibé
Gabriel Silva
Alpha Sissoko
Rayan Souici
Saidou Sow
Tyrone Tormin
Miguel Trauco
Marvin Tshibuabua
Zaydou Youssouf
Luis Sanchez champion de Colombie !
28/12 09:00

Défait 2-0 sur le terrain de l'Independiente Santa Fe mais vainqueur 3-0 au match aller une semaine plus tôt, Luis Sanchez (cheveux gris, dents blanches) a été sacré la nuit dernière champion de Colombie. Pour rappel, ce milieu de terrain de 20 ans retourné à l'América de Cali a joué (sans marquer) 10 matches de N2 la saison dernière avec la réserve stéphanoise entraînée par Razik Nedder.
Plasil prend du plaisir
28/12 08:37

Dans un entretien accordé à Win Sport School, Jaroslav Plasil se réjouit de travailler dans la staff girondin avec un trio qui a fait le bonheur de Saint-Etienne.
"Jean-Louis Gasset, forcément c’est un plaisir pour moi de le retrouver. Selon moi, avec Ghislain Printant et Fabrice Grange, ils font partie des meilleurs de France. Pour moi, c’était un très bon choix de la part du club, et je suis très content de pouvoir être à leurs côtés, d’apprendre au quotidien."
Luis évoque Blanc et Blondel
27/12 21:20


Dans la dernière édition du Parisien, Luis Fernandez mentionne un ancien libéro stéphanois et un ex team-manager de l'ASSE. Extraits.
"J'aurais pu recruter David Trezeguet, Roberto Carlos, Laurent Blanc et Samuel Eto'o dans l'équipe. J'étais en discussion avec eux. Les quatre étaient sur le point de signer. Canal + n'a pas accepté pour des questions budgétaires. L'actionnaire ne me suivait pas. Eto'o, pourtant, voulait venir au PSG. Roberto Carlos était inconnu au bataillon, il jouait à Palmeiras. Le club était OK pour une somme dérisoire. Je l'ai eu au téléphone, il m'a donné son accord. Jean-Michel Moutier m'a dit : "On a mieux sur nos tablettes pour ce poste-là." Il signe à l'Inter Milan puis au Real Madrid. Quand je deviens entraîneur de Bilbao, lors de la réception du Real Madrid, Roberto Carlos est venu m'embrasser. Il sait que j'ai été le premier en Europe à l'avoir voulu. Trezeguet est venu 15 jours en essai. Canal n'a pas voulu non plus. Laurent Blanc avait des problèmes à Saint-Etienne et on était prêt à prendre son salaire en charge. Comme pour Christian Karembeu à Nantes. Je voulais apporter ma pierre à l'édifice. Tout m'a été refusé.
(...)
La deuxième année de Ronaldinho, sa mère et son frère partent. Il reste tout seul avec son chauffeur. Quand Nicolas Anelka est arrivé en retard au Real Madrid, il a été suspendu parce qu'il y a une institution, un club, un règlement. Ici à Paris, il n'y avait rien. Il se met à faire la fête, toutes les conneries possibles. Il aurait dû être notre leader, nous conduire au sommet, gagner le titre et la Coupe d'Europe. Il amène des filles dans sa chambre lors d'une mise au vert. On était dans le hall de l'hôtel avec le staff. On voit arriver quatre filles. J'ai demandé à mon adjoint Eric Blondel de les suivre et elles sont allées dans la chambre de Ronnie. Je téléphone au président le lendemain pour qu'on convoque le joueur au Parc. Le président ne vient pas et après il m'a fait une leçon de morale ! Il n'assumait pas. Il m'a dit entre Ronnie et Luis, j'ai choisi. Au match suivant, le public a scandé mon nom et là je lui ai dit : "Le public a choisi, vous pouvez partir !" Avec un joueur comme Ronnie, on aurait pu tout casser."
Maupay, give me five !
27/12 20:47

Brighton a fait match nul 2-2 cet après-midi sur le terrain de West Ham lors de la 15e journée de Premier League, Neal Maupay ayant marqué à cette occasion son 5e but de la saison. Au classement des anciens Verts ayant scoré cette saison dans l'élite du championnat anglais, il devance Kurt Zouma (4), Pierre-Emerick Aumabeyang (3) et Allan Saint-Maximin (1).
Un Pharaon dans le Forez ? (2)
27/12 20:18

Selon le site égyptien Kingfut, le responsable des médias de Zamalek Essam Salem a confirmé que l'ASSE a augmenté son offre pour l'avant-centre Mostafa Mohamed (23 ans). Initialement fixée à 3,5 M€, la proposition stéphanoise s'élève désormais à 4 M€ et des bonus ont été ajoutés. Le joueur souhaite quitter Le Caire dès cet hiver mais son club ne semble pas enclin pour l'instant à lâcher son joueur aussi vite.
Montanier limogé
27/12 16:25

Philippe Montanier aura décidément vécu une bien mauvaise année 2020 ! Limogé par le RC Lens le 25 février dernier, l'ancien gardien stéphanois s'est fait virer hier par le Standard de Liège après que son équipe (11e sur 18) a perdu à domicile contre le relégable Saint-Trond.
Dieu rend grâce à Gasset et Printant
27/12 15:54

Dans un entretien accordé à girondins4ever, Loïc Perrin rend hommage à Jean-Louis Gasset et Ghislain Printant.
"Les critiques sur le passage de Jean-Louis à Saint-Etienne ? Quand il est arrivé, on était un peu au fond du trou. On est passé de la 17e à pas loin de la qualification en Europa League… On était relégable à la trêve et il n’y a pas grand monde qui nous craignait ! (rires) C’est toujours facile après coup de dire certaines choses mais je ne pense pas qu’il ait mis la pression à qui que ce soit. À un moment donné, tout le monde était d’accord pour faire les recrues qu’il a demandées ! Si elles ont été faites, c’est que tout le monde était d’accord ! Moi, c’est ce que je constate, c’est tout. Si ça n’avait pas été possible, le club ne l’aurait pas fait. Encore une fois, malheureusement, personne ne pouvait prévoir ce qu’il allait arriver avec le coronavirus, les droits TV… Personne ne pouvait le prévoir, c’est malheureux mais pas que pour Saint-Etienne, c’est pour tout le monde.
Jean-Louis n’aurait pas été ce qu’il était s’il n’avait pas eu Ghislain. Ghislain, c’est celui qui anime les séances. Ce sont deux personnes qui ont de l’expérience, même si Jean-Louis en a plus que Ghislain, mais ils en ont vu et fait des choses. Ghislain, c’est le bras droit de Jean-Louis, celui sur qui il s’appuie. Il était sur le côté Jean-Louis, tout le temps, lors des entraînements, il intervenait parfois, mais des fois, il n’intervenait pas, c’est Ghislain qui gérait toute la séance. Il a ce charisme pour gérer toute une séance, pour allier la rigolade avec le travail. Ça, c’est très important au quotidien. Animer la séance, la faire vivre, ce n’est pas évident pour que les joueurs prennent du plaisir. Il était là, toujours à chambrer mais en passant des messages et en travaillant."
L'effroi à Geoffroy
27/12 12:12
Si on se souvient d'une joie immense, d'une liesse formidable contre Rennes en Coupe dans le Chaudron, il faut bien reconnaître qu'en championnat, l'année 2020 fut probablement la pire vécue à Geoffroy-Guichard.
Au-delà de l'ambiance mortifère des huis clos, les chiffres sont terribles : sur 13 journées de championnat jouées, Sainté ne s'est imposé que 3 fois à domicile durant l'année : contre Nîmes (2-1 en janvier), contre Lorient (2-0 en août) et contre Strasbourg (2-0 en septembre).
Par ailleurs les Verts ont concédé 5 nuls et subi 5 défaites.
Lorsque les Verts retrouveront la compétition contre le QSG (le 6 janvier), cela fera presque 4 mois qu'ils n'y ont pas gagné.
On notera que 7 des 13 matchs de 2020 dans le Chaudron se sont déroulés à huis clos et qu'aucun de ces 7 n'a abouti à une victoire Verte.
Moralité, pour notre plaisir comme pour notre classement, il est urgent que le public puisse revenir à Geoffroy.
Le plus beau pour Luis
27/12 10:39
"Mon plus beau titre ? Le premier garde une saveur particulière. Contre Saint-Etienne, une des meilleures équipes françaises. Georges Peyroche aligne ce soir-là Boubacar, Toko, Rocheteau, Dahleb et Ivica Surjak. J'ai joué milieu, Lemoult était au marquage individuel de Michel Platini" se souvient Luis Fernandez dans Le Parisien. "On a gagné aux tirs au but cette finale de Coupe de France 1982, mais il faut regarder les noms en face : Platini, Janvion, Castaneda, Rep… C'est un titre marquant, qui donne une impulsion nouvelle au club."
Les passes, c'est pas ça...
27/12 10:27

Après 17 journées, seuls Dijon et Lorient ont réussi moins de passes dans les 30 mètres adverses que Sainté comme le souligne Ouest-France.
"Le classement des équipes ayant réussi le plus de passes dans les 30 mètres adverses sur 90 minutes révèle une tendance intéressante. Logiquement les équipes les mieux classées de notre championnat sont les équipes qui excellent dans ce domaine. Réussir ses passes dans cette zone fatidique est primordial pour sortir vainqueur de la rencontre.
Le Paris Saint-Germain domine ce classement avec 138 passes réussies dans les 30 derniers mètres adverses par match, devant Lyon (109) et le Stade Rennais (104). Au contraire les équipes en difficulté de notre championnat sont celles qui réussissent le moins de passes près du but adverse. Saint-Étienne (60,4), Dijon (57,2) et Lorient (51,6) sont les équipes les moins performantes dans ce domaine."
L'ange Damien est passé par là
26/12 22:18

Damien Bridonneau est revenu sur son inoubliable saison verte dans un sympathique entretien à écouter intégralement sur Dessous de Verts. Extraits.
"Quand tu passes du Mans à Saint-Etienne, tu passes du coq à l’âne. Au Mans on était dans des préfabriqués aux terrains d’entraînement, on avait un stade vétuste. T’arrives à Saint-Etienne, c’est un tout. C’est l’histoire, c’est un stade, c’est tout ce qu’il y a autour. Ce que je retiens de ma saison verte, ce qui a fait notre force, c’est l’amour des joueurs les uns pour les autres, l’entraide, l’amitié, le partage et surtout la générosité. Je me souviens de Jérémie Janot, Julien Sablé, et des jeunes comme Loïc Perrin, Bafé Gomis et Samy Houri. Il y avait une alchimie entre les jeunes joueurs et les mecs comme moi revanchards. Frédéric Antonetti m’a boosté, il a su me piquer là où il fallait.
On monte, je mets le but du titre, ça a été une saison exceptionnelle pour moi. Sportivement, le jeune qui m’a fait la plus forte impression, c’était Samy Houri car il était techniquement très fort. Bafé Gomis, c’était un potentiel, il était grand et mince, très gentil, très doux, ça ne bougeait pas d’une oreille. Il était très respectueux des anciens. Loïc Perrin m’a marqué aussi par sa générosité, sa gentillesse et son travail. C’était un joueur sérieux, magnifique, avec qui tu pouvais aller à la guerre. Respect à lui ! C’est déjà un très bon ambassadeur du club. Il va apprendre et je le vois bien dans quelques années au club avec un rôle plus important.
C’est Fred Mendy qui a marqué le but de la montée. C’était à Niort, ma ville, dans un stade plein. Tous les supporters stéphanois étaient excités, ce jour-là je suis rentré aux vestiaires en slip. J’ai donné tout le reste. C’était un moment très fort car on concrétisait chez moi, devant ma famille, mes amis. J’ai mis le but du titre. C’était improbable car je ne suis pas un buteur. Mais j’étais tellement porté à Saint-Etienne lors de cette magnifique saison que même moi ne savais pas où étaient mes limites.
Le coach m’avait dit quelques jours avant qu’il comptait titulariser Patrice Carteron. J’avais les boules d’être remplaçant. Patrice marque un but, tout le monde est content. Je devais rentrer à la mi-temps, je rentre plus tard. Je me suis échauffé du côté des Green Angels, j’avais des amis dans le kop sud. Je finis par entrer, ils égalisent à 1-1, sur une action de mon côté en plus. Je me dis qu’il n’y a plus rien à perdre, j’y vais, je fonce. Comme j’ai toujours eu un gros coffre, je me dis que je suis capable de faire les va-et-vient.
Pourquoi David Hellebuyck fait la touche, pourquoi Fred Mendy habituellement côté gauche est latéral droit et me met ce petit ballon piqué ? Moi je ne vois rien. Je vois Fred, je pars sur le côté et tout d’un coup je me jette. Et tu vois ce que tu vois, cette reprise qui finit au fond des filets opposés. Un but magnifique. Aujourd’hui j’en suis fier. Quelques jours avant, mon ami Philippe Masseguin m’avait dit : « tu sais Damien, si tu veux marquer le club aujourd’hui, il y a quelque chose que tu dois faire. » Je rêvais d’avoir ce ressenti du joueur qui marque à Geoffroy. Là, j’ai tout gagné !
Quand je repense à ce but et que je ferme les yeux, j’ai des frissons intérieurs. C’est une fierté et tu le vois. Quand je marque ce but, je veux que personne ne me touche. Je pars, j’écarte tout le monde, je dis « non, non, non » parce que derrière c’est quelque chose avec Philippe, et Philippe c’est mon ami, qui m’a fait les 400 coups à Sainté mais avec qui j’ai partagé ce moment-là. Derrière j’ai été surtout remercier ma famille, ma femme, mes enfants. C’était une petite revanche, je leur montrais « je suis là ! »
Henri Grange se fait virer. Antonetti se fait virer avec Christian Villanova et Jean-Marie de Zerbi. Nous les joueurs, on connaissait déjà le fond de l’histoire, on savait qu’Elie Baup était déjà en train de traîner… Ne pas renouveler Christian Villanova, c’était faire mal et piquer Frédéric Antonetti. Par solidarité, il est parti. C’était plié d’avance. Je suis persuadé que je serais resté à Sainté si Frédéric Antonetti était resté. Mais les présidents changent. Bernard Caïazzo devient président, derrière Roland aussi. Damien Comolli arrive, Vincent Tuong Cong.
De retour de vacances, Damien Comolli me reçoit. Il m’annonce qu’il allait recruter un latéral droit. C’était logique car j’étais venu pour Patrice Carteron sauf que Patrice avait une année supplémentaire en cas de montée en L1. Damien Comolli me dit que je serai le numéro 3. Tout était fait pour que je me casse. On me proposait que 1 000 euros de plus sur mon salaire alors que tout le monde voyait son salaire doubler. Tout était fait pour que je dégage mais j’ai re-signé un an. Je me retrouve en réserve, je voulais me battre pour remonter dans la hiérarchie.
L’Espagnol (Javier Garrido) n’était pas trop en forme, Patrice a joué aussi malheureusement Saint-Etienne n’avait pas trop de résultats. J’en étais gêné, j’étais au stade pour un match contre Monaco et j’entendais les supporters qui scandaient mon nom. À l’époque il y a eu des articles dans la presse venant du club comme quoi je mettais les supporters avec moi contre le club. Je n’ai rien dit j’ai continué de bosser. Un jour à L’Etrat j’ai joué avec le réserve contre l’OL de Ben Araf, François Clerc et compagnie.
Yvon Pouliquen était venu voir ce derby. J’ai fait un match extraordinaire. Elie Baup, qui ne me calculait jamais, est venu me féliciter. Mais 24 heures après, Noël Le Graët et Yvon Pouliquen m’ont téléphoné, Guingamp voulait absolument me recruter. J’avais 28 ou 29 ans, deux gamins, j’avais galéré dans la vie. J’ai donc accepté la proposition de l’En Avant, qui me proposait de meilleures conditions salariales. Je me disais que le ballon n’allait pas durer dix ans encore et que devais assurer financièrement l’avenir de ma famille.
Quand j’ai signé la résiliation à l’amiable de mon contrat avec l’ASSE, je pleurais. Je suis parti amer, dégoûté. Je m’étais dit que je resterai à Saint-Etienne jusqu’à Noël, peut-être que j’aurais dû être patient. Javier Garrido se pète les croisés, Patrice Carteron est complètement dépassé, en méforme. Le troisième de la liste, c’était Fousseni Diawara. Au final, c’est Fouss qui était l’année d’avant à la cave avec Fred Antonetti, qui finit latéral droit et réalise une saison extraordinaire. Il a signé trois ans derrière. Chapeau, félicitations pour Fouss car c’est un bon mec, il l’a mérité. Mais derrière tu te dis « ça aurait pu être moi. » Au final, j’aurais fait plus de 400 matches dans ma carrière mais je n’ai pas un seul match en L1 au compteur.
Je suis arrivé à Saint-Etienne par la petite porte, j’en suis reparti par la petite porte. Mais on ne pourra pas m’enlever la saison extraordinaire que j’ai connue là-bas, d’avoir fait remonter il y a maintenant 16 ans le club en L1, d’avoir mis ce but qui a permis au club de remporter un titre de champion de France, même en Ligue 2. J’en suis le plus fier des hommes aujourd’hui. Cette saison-là on a réconcilié les deux kops, les gens se sont retrouvés en nous. L’ASSE garde une place particulière dans mon cœur. Les gens ont l’impression que je suis resté plus d’un an à Saint-Etienne. J’ai fait ce que j’avais à faire, on est monté, j’ai mis un but extraordinaire et je suis parti. « L’ange Damien est passé par là il est reparti ! » (rires)."
18 après 17, triste bilan pour les fêtes
26/12 18:04

Les Verts n'ont pris que 18 points après 17 journées, c'est leur pire bilan de la décennie. Même il y a trois ans les Stéphanois comptaient deux points de plus malgré leur 15e place de l'époque.
Depuis que le club a retrouvé l'élite, seules deux équipes stéphanoises ont encore moins engrangé à ce stade de la saison que les protégés de Claude Puel, en 2008 et en 2009.
2020 : 18 points (14e)
2019 : 25 points (9e)
2018 : 29 points (5e)
2017 : 20 points (15e)
2016 : 25 points (8e)
2015 : 26 points (6e)
2014 : 32 points (4e)
2013 : 27 points (5e)
2012 : 27 points (4e)
2011 : 27 points (7e)
2010 : 25 points (7e)
2009 : 15 points (18e)
2008 : 16 points (17e)
2007 : 25 points (6e)
2006 : 28 points (5e)
2005 : 25 points (9e)
2004 : 20 points (11e)
Dogon en Tunisie ?
26/12 16:26

Selon la radio tunisienne IFM, Jean-Luc Dogon serait actuellement à Tunis car il est pressenti pour devenir l'entraîneur du Club Africain, que Daniel Sanchez avait coaché de 2014 à 2015. L'actuel entraîneur des U19 stéphanois a démenti cette information.
Comolli pioche dans Football Manager
26/12 16:11

Ancien directeur sportif de l'ASSE et actuel président du TFC (3e de L2 à la trêve), Damien Comolli explique dans un entretien accordé à l'AFP et relayé par Sud Radio comment le jeu vidéo Football Manager peut être utile dans le recrutement. Extraits.
"Certains clubs l'utilisent en laissant le jeu se dérouler pendant une saison et à l'arrivée, ils regardent si ça correspond au rapport du recruteur, si ce sont des joueurs qu'ils connaissent déjà, etc. Il y a d'autres clubs qui utilisent les données brutes pour les rentrer dans leurs processus de décision. Par exemple, comme ils ont des milliers de gens qui rentrent de la data, ils ont dans leur base de données des informations sur l'historique de blessures des joueurs qu'ils sont les seuls à avoir, d'une certaine manière. C'est quelque chose qui nous intéresse énormément.
Avant de prendre un joueur, la première chose qu'on regarde, c'est le nombre de minutes passées sur le terrain. Et si c'est un joueur qui a passé peu de minutes sur le terrain, on regarde pourquoi : est-ce que c'est un choix d'entraîneur ou est-ce que c'est une blessure ? On remonte de cinq à huit ans en arrière pour regarder l'historique des blessures avant de le faire venir, et parfois, ça provoque le fait de l'écarter, même si c'est un très bon joueur. On sait que la base de données sur l'historique des blessures des joueurs dans Football Manager est unique, donc on va sûrement aller piocher dedans."
Avec le Brexit, ces ex ne seraient pas partis
26/12 15:46

Le Parisien du jour met en exergue les incidences du Brexit sur le mercato. Extraits.
"Cette entreprise de repli sur soi repose sur trois mesures essentielles, activées dès le 1er janvier et l'ouverture du mercato : les clubs anglais ne seront plus autorisés à engager d'étranger de moins de 18 ans ; limitation à trois achats de joueurs entre 18 et 21 ans par mercato ; tout non-Britannique devra obtenir un permis de travail (GBE). Pour être éligible au dit permis, chaque candidat devra justifier du total de points requis, lesquels sont comptabilisés selon de savants barèmes - incluant le nombre de sélections en équipe nationale et/ou le temps de jeu dans le club d'origine sur les deux dernières saisons.
"Les Anglais faisaient de la casse jusqu'ici, explique Me Thierry Granturco, avocat. Ils faisaient du quantitatif en se disant qu'il y aurait du qualitatif dedans. Maintenant, ils vont cibler davantage." Dans la tranche 18-21 ans, la France, gros producteur de talents, voit ses débouchés se restreindre à l'export. "Il suffisait d'un jeune par club français…" précise Me Granturco. Ainsi, les défenseurs stéphanois William Saliba, 19 ans, acheté par Arsenal contre 29 millions d'euros en 2019, puis Wesley Fofana, 20 ans, cédé à Leicester pour 35 millions d'euros à l'intersaison, ont tour à tour amélioré le record du plus gros transfert de l'ASSE…
Me Granturco cite aussi l'exemple de son ancien client havrais Harold Moukoudi, courtisé par l'Angleterre avant d'opter pour Saint-Etienne en 2019 : "Si Le Havre avait réalisé le transfert vers la Premier League, il aurait perçu une somme équivalant à 3 ou 4 fois son budget annuel. Moukoudi n'aurait pas joué à Manchester City qui comptait le prêter à Aston Villa en Championship (D2). Aujourd'hui, un tel transfert n'est plus envisageable. Avec les nouvelles règles, ils cibleront des garçons habilités à jouer. De leur côté, les clubs comme Le Havre n'auront plus l'opportunité de telles ventes…"
William Saliba, Wesley Fofana mais aussi Neal Maupay et Allan Saint-Maximin n'auraient pas rejoindre la perfide Albion si le Brexit s'était appliqué à l'époque de leur transfert d'après ce tableau publié par Stevens Lucereau sur son compte twitter.
