Contrairement à Karim Cissé, buteur contre Clermont Foot en L2, deux autres joueurs prêtés par l'ASSE ont vécu une sale soirée lors de la 14e journée de N1. Alors qu'il n'était pas sous pression, le défenseur central de QRM Beres Owusu a en effet ouvert le score... pour le FC Rouen, qui en a profité pour remporter 2-0 son derby à Robert-Diochon.

Le csc d’Owusu fatal à QRM lors de son derby contre le FC Rouen pic.twitter.com/8YVWvD9NLB

— Poteaux Carrés (@poteauxcarres) December 7, 2024

Le piston gauche de Bourg-Péronnas Darling Bladi s'est quant à lui incliné 2-1 à Concarneau sur un penalty concédé à la 96e minute.

Entré en jeu à la 60e minute, Karim Cissé a scellé ce soir à la 97e la victoire (2-0) du FC Annecy contre le Clermont Foot de Laurent Batlles. Prêté sans option d'achat par l'ASSE à l'équipe de Vincent Pajot, l'attaquant guinéen a marqué son premier but sous le maillot rouge en L2 en transformant un penalty qu'il a lui-même provoqué. Pour rappel, il avait réussi son tir au but le week-end dernier en Coupe de France lors de la séance fatale à Jura Sud. Le club haut-savoyard compte désormais 10 longueurs d'avance sur les Auvergnats, qui n'ont qu'un petit point d'avance sur la zone rouge.

Deux mois après sa passe décisive contre le champion d'Allemagne en Ligue des Champions, l'ancien capitaine stéphanois Mahdi Camara, après une belle percée, a permis à Ludovic Ajorque de réduire le score pour le Stade Brestois à Pierre-Mauroy ce soir en ouverture de la 14e journée de L1. Mais les Dogues, invaincus en L1 depuis leur défaite à Sainté le 13 septembre dernier, ont gagné 3-1. L'ASSE reviendra donc à hauteur des Finistériens si elle s'impose dimanche soir dans son Chaudron contre l'OM de Neal Maupay.

Libre depuis qu'il a démissionné fin novembre de son poste d'entraîneur adjoint de Virton (D3 belge) où il aura côtoyé quelques mois Florentin Pogba, Brandao a annoncé ce soir sur son compte twitter qu'il asssitera au choc entre ses 2 anciens clubs ce dimanche dans le Chaudron.

On rappellera que l'ancien attaquant brésilien a marqué 3 buts avec l'OM dans le Chaudron. Le 5 avril 2009, il avait le claqué le 2e des 3 pions de la victoire (3-0) des hommes d'Eric Gerets contre les protégés d'Alain Perrin. Le 13 janvier 2010, il avait réalisé un doublé victorieux en 8e de finale de Coupe de la Ligue au grand dam de Christophe Galtier.

Mais c'est sous les ordres de ce dernier que Brandao a inscrit un mois après son inoubliable but victorieux contre Rennes en finale de Coupe de la Ligue le second but du succès (2-0) des Verts contre les Phocéens le 18 mai 2013. Et c'est lui qui a égalisé à la 92e dans le Chaudron lors de son dernier Sainté-Marseille le 16 février 2014.

L'ASSE, qui reçoit demain à 17h00 la lanterne rouge (Guingamp) lors de la 10e journée de Première Ligue, a officialisé aujourd'hui l'arrivée de la défenseure Marion Romanelli. A l'instar de sa nouvelle capitaine Solène Champagnac et d'autres joueuses des Amazones, la native d'Aix-en-Provence a déjà bossé avec Laurent Mortel au MHSC. Cette kiné de 28 ans, qui évoluait cette saison en 3e division au Puy-en-Velay, n'a plus joué au plus haut niveau depuis la défaite 5-0 des Louloutes de Montpellier contre les Gorgones le 23 février 2020.

En conférence de presse, Olivier Dall'Oglio s'est exprimé aujourd'hui sur le match de clôture de la 14e journée de L1 programmé après-demain soir à Geoffroy-Guichard.

"Il faudra rebondir. On n'a pas le choix. Des matches importants arrivent et chaque point compte. On parle beaucoup avec les joueurs et on a beaucoup travaillé.  On voit bien qu'on n'a pas le même comportement à l'extérieur, où le moindre incident peut nous déstabiliser. On n'a pas toujours les explications mais on les cherche.

L'apport du public est quelque chose de fort pour les joueurs. Le dépassement de soi aussi, que je ne ressens pas à l'extérieur. À domicile, ils finissent souvent le match épuisés. On a besoin de se révolter, de se rebeller. C'est ce que je vois parfois à Geoffroy-Guichard, quand on est sur le fil du rasoir comme devant Montpellier, qui était un match couperet.

L'Olympique de Marseille, aujourd'hui, c'est un prétendant au titre, même si le Paris-Saint-Germain est devant. L'OM a de grosses individualités et il reste en recherche d'un gros collectif afin de terminer dans le top 2, top 3. Les Marseillais ont des ambitions et ils viendront pour gagner. Nous, on ne sera pas là pour se laisser trucider.

Marseille, avec un très gros budget, achète des joueurs de talent, en a forcément plus que nous. Sur certains joueurs, il nous manque du mental, sur d'autres du physique et de la technique. Il faut aller chercher autre chose. Il peut y avoir des mouvements au mercato d'hiver qui peuvent changer le visage de l'équipe. Je pense que le Père Noël va passer. C'est essentiel.

C'était une mission impossible de remonter en L1 et on y est arrivés. C'est un sacré défi que de sauver Saint-Étienne en L1. C'est une obligation et une nécessité. Faire grandir des joueurs, oui ils grandiront. La priorité, c'est de maintenir le club en L1. Ces deux challenges se ressemblent dans la difficulté de la tâche. Rien n'est impossible. La preuve, on l'a fait la saison dernière."

"Ibrahima Wadji s’est blessé à l’entraînement, il ne sera pas disponible comme Aïmen Moueffek qui a pris une grosse béquille à Rennes. Yvann Maçon s’est fait opérer hier de son genou" a annoncé Olivier Dall'Oglio à la mi-journée en conférence de presse.

L'entraîneur stéphanois sera donc privé de 9 joueurs pour la réception de l'OM ce dimanche soir. Mickaël Nadé, Anthony Briançon, Thomas Monconduit, Ben Old ne sont pas aptes, Augustine Boakye et Mathieu Cafaro sont suspendus.

"L’OM a battu l’ASSE lors de 54 de leurs 121 rencontres. C’est simple, Marseille est l’équipe contre les Verts ont le plus perdu toutes compétitions confondues" a souligné aujourd'hui le site officiel de la Ligue 1, qui oublie de préciser le nombre de succès de l'ASSE contre les Phocéens (46).  "Mais il y a au moins un motif pour aider les supporters stéphanois à envisager ce match avec sérénité : l’OM n’a en effet remporté aucun de ses deux matchs contre les autres promus sur cette première moitié de saison (match nul contre Angers 1-1 et défaite à domicile face à Auxerre 3-1)."

Dans un arrêté pris avant-hier et paru ce jour au Journal Officiel, Bruno Retailleau interdit aux supporters de l'OM de se rendre à Sainté après-demain. Le Ministre de l'Intérieur en profite pour tailler à nouveau les supporters stéphanois. Extraits.

"Les déplacements de l'Olympique de Marseille sont très fréquemment source de troubles à l'ordre public du fait du comportement violent de certains supporters ou d'individus se prévalant de la qualité de supporter de cette équipe, manifesté de façon récurrente aux abords des stades et dans les centres-villes des lieux de rencontre, tant par des rixes entre supporters que par des violences contre les forces de l'ordre ou des jets de pétards, fumigènes ou bombes agricoles causes de blessures ou de dégradations.

Les supporters de l'Association sportive de Saint-Etienne (ASSE), lors des rencontres organisées à Saint-Etienne, adoptent fréquemment un comportement violent, manifesté aux abords et dans l'enceinte du stade Geoffroy-Guichard, tant par des rixes entre supporters que par des violences contre les forces de l'ordre ou des jets de divers projectiles, pétards ou fumigènes, causes de blessures ou de départs d'incendie.

Au cours de la rencontre entre l'ASSE et le Lille Olympique Sporting Club jouée le 13 septembre 2024, les supporters stéphanois ont fait usage d'une vingtaine d'engins pyrotechniques puis attaqué le convoi des supporters lillois à l'issue de la rencontre, occasionnant des dégradations sur plusieurs véhicules et blessant deux policiers.

Le 2 novembre 2024, à l'occasion de la rencontre opposant l'ASSE au Racing club de Strasbourg, les supporters stéphanois ont usé de pétards détonants en direction du stade ; qu'au cours de la rencontre, ils ont scandé des chants hostiles aux supporters de l'Olympique Lyonnais, dont certains chants à caractère homophobe et menaçants, avant de faire usage de mortiers d'artifices à l'issue de la partie.

Les relations entre supporters de l'OM et de l'ASSE sont empreintes d'animosité depuis de très nombreuses années. Ce fort antagonisme s'est traduit à plusieurs reprises par de graves affrontements nécessitant l'intervention des forces de l'ordre dont certains membres ont été blessés, par des jets de projectiles et par l'allumage d'engins pyrotechniques. Si les deux équipes ne se sont pas rencontrées lors des deux dernières saisons du fait de la relégation en Ligue 2 du club de Saint-Etienne, l'animosité entre les supporters de l'OM et de l'ASSE reste actuelle et prégnante

Les forces de l'ordre sont fortement mobilisées pour face d'une part, à la menace terroriste actuelle et prégnante sur l'ensemble du territoire national, laquelle se trouve sensiblement accrue par les risques d'importation sur le territoire national du conflit israélo-palestinien et, d'autre part, pour sécuriser d'autres évènements notamment les festivités relatives à la fête des Lumières qui se déroulera à Lyon entre le 5 et le 8 décembre, ainsi qu'à Paris pour l'inauguration de la cathédrale Notre-Dame, laquelle mobilisera une partie des forces habituellement présentes dans la région et redéployées en Ile-de-France."

Si Nanard avait minimisé le rôle de son "pote" en mai 2017, Vincent Labrune avait oeuvré lors du mercato stéphanois cette année-là comme l'avait souligné la Pravda il y a 7 ans. Le quotidien sportif en remet une grosse couche aujourd'hui. Extraits.

"Labrune ne jouait pas uniquement le simple rôle de donneur d'avis. L'essentiel de ses activités stéphanoises, d'abord, s'est concentré à l'été 2017. À l'époque, des conversations tournent autour de trois hommes : Labrune, Caïazzo et l'agent Meïssa Ndiaye, avec qui le premier a beaucoup collaboré à sa période marseillaise. Labrune utilise son adresse professionnelle et Caïazzo la messagerie du club.

Le 17 juillet, Caïazzo écrit à Ndiaye pour se renseigner sur les « conditions financières » d'une éventuelle arrivée du Caennais Yann Karamoh et soumet une répartition des échéances de paiement. Labrune est en copie de l'envoi, comme de la réponse de l'agent, qui précise les montants attendus. L'échange et la négociation se poursuivent le lendemain, avec l'option d'intégrer Kevin Monnet-Paquet dans la balance, sans succès.

Ce n'est que partie remise. Un mois plus tard, le 17 août, c'est Labrune en personne qui revient à la charge, toujours à destination de Caïazzo et avec une intrigante utilisation de la première personne du pluriel, sous-entendant une oeuvre collective avec Ndiaye : « Nous avons été sollicités par un club allemand qui recherche un défenseur central en prêt + OA (option d'achat). Nous leur avons suggéré Léo Lacroix. 1) Est-ce qu'un prêt de votre joueur est envisageable ? 2) Si oui, quelles sont les conditions ? 3) Si oui, il faudra rémunérer l'agent qui amène le deal (je pense sur le loan free et sur économie salariale). Donne-moi des nouvelles asap et transfère les infos à Roland. »

Le 30 août, à la veille de la clôture du mercato, Labrune est de nouveau à l'initiative et pousse pour la venue du Guingampais Yannis Salibur plutôt que du Marseillais Rémy Cabella. « En l'état actuel du marché, et à date, écrit Labrune, on pourrait trouver un deal sur les bases suivantes, d'après-moi :

Transfert : 8 M€

Conditions de paiement :

saison 2017-2018 = zéro €

- 15-7-18 = 2 M€

- 15-7-19 = 4 M€

- 15-7-20 = 2 M€

Bonus : 10 % au premier euro ; 0,250 M€ par qualif Europa League sur la durée du contrat (plafonné à 0,5 M€), et ce, de façon à lui permettre d'avoir un deal aux environs de 10 M bonus inclus. »

Puis Labrune explique à Caïazzo : « L'énorme avantage de cet accord serait : 1) Que vous auriez un super joueur pour zéro cette année ; et pour 2 M€ sur les 2 prochaines saisons. 2) Dans la stratégie de trading qui est la vôtre, vous pourriez revendre le joueur dans deux ans sans l'avoir payé et avec plus-value. 3) Vous pourriez ainsi avoir le bénéfice d'une revente en 2019 tout en maintenant les échéances de paiement négociées au départ si vous le souhaitez. Ou anticiper le remboursement des échéances avec le fruit de la vente. Comme je présume que le salaire du joueur est très abordable, le coût de cette opération serait faible sur l'exercice (à comparer avec celui de Cabella par exemple) tout en étant propriétaire du joueur ! » Nouvel échec.

Labrune était hyperactif, comme le prouve cet énième échange en date du 13 juillet 2017. Ndiaye s'adresse à Labrune, Caïazzo et Romeyer en des termes très explicites : « Bonjour Roland. Suite aux conversations entre Vincent et Bernard, peux-tu me transmettre un mandat officiel au nom de la société FTC (Football Trading Company) dont je suis le président. » Et de détailler : « Ce mandat autorise la société FTC à négocier avec le club du FC Lorient aux conditions suivantes :

- pour la vente du joueur Majeed Waris à hauteur de 6 000 000 €, incluant la cession définitive des joueurs Nolan Roux et Fabien Lemoine à hauteur de 2 000 000 €, le forfait alloué à la société FTC s'élèvera à 600 000 € ;

- pour la vente du joueur Majeed Waris à hauteur de 8 000 000 €, incluant la cession définitive des joueurs Nolan Roux et Fabien Lemoine, le forfait alloué à la société FTC s'élèvera à 600 000 € ;

- dans le cas d'une vente des joueurs Nolan Roux et Fabien Lemoine pour un montant minimum de 2 000 000 €, le forfait alloué à la société FTC s'élèvera à 10 % du prix de vente ;

- dans le cas d'une vente des joueurs Nolan Roux et Fabien Lemoine pour un montant inférieur à 2 000 000 €, le forfait alloué à la société FTC s'élèvera à 5 % du prix de vente. Le montant minimum pour la vente de ces deux joueurs s'élève à 1 500 000 € ;

- dans le cas d'une vente de Fabien Lemoine au montant minimum de 1 000 000 €, le forfait alloué à la société FTC s'élèvera à 5 %. »

Lemoine a bien quitté Saint-Étienne pour Lorient à l'été 2017, contre environ 1 million d'euros. Mais Caïazzo assure que Ndiaye n'est pas intervenu : « Il n'y a pas eu de mandat d'agent avec Ndiaye, hormis pour sortir M'Vila », confie-t-il. L'ex-président ajoute : « En ce qui me concerne, je n'ai jamais rencontré Ndiaye pour l'ASSE. Et je ne me suis jamais mêlé de ce sujet de recrutement qui était de la responsabilité du directoire, sauf quand on m'a demandé mon aide, comme pour l'arrivée de Ruffier »

Prêté avec option d'achat par Sunderland (4e de Championship) Pierre Ekwah est de loin le joueur de champ le plus utilisé depuis son arrivée à Sainté. Ayant joué intégralement tous les matches (sauf le dernier à Rennes où il a cédé sa place Aïmen Moueffek), le numéro 4 de l'ASSE s'est confié au Progrès avant de défier l'OM après-demain soir à Geoffroy-Guichard. Extraits.

"On est assez jeune, mais surtout, il y a beaucoup de nouveaux. Cela prend du temps d’intégrer tout le monde, de trouver des automatismes et ça explique que parfois cela tourne moins bien. Il y a toutefois une très grosse progression et il y en aura encore au fil de la saison. Avec des jeunes joueurs, il faut revenir aux bases. Je pense que le coach a aussi trouvé son équipe. Il faut que cette stabilité soit moins fragile.

Mon positionnement demandé par le coach ? Je dois redescendre et surtout m’adapter. Je dois lire le jeu pour savoir si je peux monter au milieu ou rester en défense. C’est très clair, mais je dois juger. Les explications du coach et des anciens m’ont aussi aidé, même si je n’étais pas dépaysé par le rôle de défenseur central que j’ai pratiqué durant ma formation. Il faut que je lise le jeu correctement pour être bien placé.

J’ai un sentiment d’appartenance à Saint-Étienne. Dans ma tête, je ne suis pas en prêt.  Quand je suis arrivé, je me suis dit : "Je suis là pour un bon bout de temps." On ne sait jamais, est-ce que je vais retourner à Sunderland ? Est-ce que je vais rester ? Je ne peux pas donner de réponse. Dans mon esprit, la question est déjà sur la table. On verra. Là, on parle d’appartenance. J’appartiens à deux clubs."

Titularisé 10 fois cette saison de N1 au poste de piston gauche sous le maillot bleu de Bourg-Péronnas (7e à 7 points du leader nancéien), Darling Bladi (20 ans) s'est confié au Progrès avant de défier Concarneau demain soir dans le Finistère lors de la 14e journée. Extraits.

"Jean-Luc Dogon et Laurent Huard ont estimé que mon style de jeu était un peu juste pour être ailier et plus adapté au poste de latéral. Au début, je ronchonnais. Eux voyaient cela sur le long terme et m’ont fait comprendre que c’était pour mon bien. Ils avaient raison, cela a porté ses fruits. Mon premier objectif est l’aspect défensif, je dois être plus régulier. Sur certains matchs, j’aurais pu mieux faire. Comme à Nancy où j’ai fait preuve d’inattention sur le but que nous avons encaissé. J’ai des choses à travailler, notamment sur la concentration.

Je veux tellement bien faire les choses, qu’à force de faire des allers-retours, je manque parfois de lucidité sur mes dernières touches de balle, des centres…  Mon cœur est bressan pour la saison. Je suis à 100 % avec eux mais j’ai dans un coin de la tête le fait que je retournerai à Saint-Étienne à la fin de la saison. Je suis en National pour prendre de l’expérience et du temps de jeu. Loïc Perrin et Laurent Huard assurent mon suivi. Si j’ai joué le vendredi, j’ai un appel dans le week-end pour voir comment cela s’est passé."

L'AAS Sarcelles, qui a compté dans ses rangs Mickaël Nadé et Beres Owusu, a annoncé ce jeudi que son avant-centre Mamadou Konte (17 ans) s'est engagé avec l'ASSE.

Premier club d'Olivier Dall'Oglio, l'Olympique d'Alès en Cévennes (6e de son groupe en N3) a officialisé aujourd'hui l'arrivée de Yohan Mollo (35) ans, qui avait perdu depuis deux mois et demi sa place de titulaire en N2 à Istres.

Invité par So Foot à évoquer son Sainté, le chef étoilé Pierre Gagnaire a beaucoup parlé du passé mais aussi du présent des Verts :

"Enfant, j'allais assez peu au stade, car mon père bossait en même temps. Il avait un resto à 10 minutes du stade. La dernière fois que je suis allé au stade, c'était l'année dernière contre Quevilly, ça faisait pas rêver. J'ai une loge au stade, mes équipes en profitent. Je vais essayer d'aller voir Nice en mars, avec trois de mes gars. C'est ma chapelle ardente ! Je la garde pour que les gens avec qui je travaille ici sachent d'où je viens. Un peu comme la lanterne du mineur que le club remet aux nouveaux joueurs, c'est une manière de leur faire sentir cette ville.

Si un seul joueur devait entrer au panthéon stéphanois, ce serait Jean-Michel Larqué. Il était très fort, extrêmement fin, intelligent, stratège, mauvais caractère aussi, il s'est bien amélioré en vieillissant. Bien sûr on a eu Michel Platini, mais comment dire, il incarne moins Saint-Etienne. C'est pas pour rien que Jean-Michel a porté la flamme des Jeux Olympiques à Saint-Etienne.

Rocheteau, c'était un électron libre, mais pas un leader. Plus un feu follet, plus artiste. Alors que Jean-Michel c'était quelqu'un de pragmatique, de structuré, d'organisé. Après, c'était un groupe, c'était Curko, c'était Piazza, c'était Synaeghel.

L'âme stéphanoise, c'est la modestie, la gentillesse. La pudeur, la serviabilité aussi. Le Stéphanois, c'est un mec qui rame un peu, mais qui prend soin de l'autre en même temps. Saint-Etienne, c'est une ville d'ouvriers au sens noble du terme.

A Sainté aujourd'hui, j'aime bien le Géorgien, super ce gars, j'espère qu'on va le garder ! Et Bouchouari, aussi. Tac-tac-tac, c'est le football champagne, c'est pétillant !

Pour l'instant j'entends des choses positives concernant les repreneurs canadiens. Il faudra voir. Sont-ils des amoureux inconditionnels de Saint-Etienne ? Pas sûr. Au moins, ils ont eu l'intelligence de ne virer personne, pour le moment. Il faut leur rendre hommage. Ils ont gardé des gars comme Loïc Perrin, qui connaissent la boutique, même si à mon avis Perrin n'est peut-être pas tout à fait à sa place dans ce rôle de recruteur. Le problème, c'est qui incarne le club aujourd'hui ? C'est pas Gazidis, hein, il n'est pas là. Romeyer, par exemple c'était bien plus qu'un président, c'était un vrai supporter. Cette question de l'incarnation est essentielle pour l'avenir du club.

Tenez, à l'Etrat, il y a un bar-tabac, et le lendemain matin de la montée in extremis en Ligue 1 contre Metz, l'an passé, eh ben Larsonneur y buvait une bière avec les gars du PMU. Ca c'est romantique ! Le gars, il se cache pas derrière un attaché de presse à se prendre pour le roi du monde. Un des problèmes aujourd'hui, c'est cette communication qui devient extrêmement verrouillée et formatée autour des joueurs. C'est ce qui tuera le foot ! Il faut ouvrir les vannes, donner de la légèreté, de l'émotion.

Le foot est une affaire de famille : mes deux garçons sont verts, et mes quatre petits-enfants aussi. Non je n'abandonnerai pas une étoile pour en rajouter sur le maillot des Verts ! Déja ce serait bien qu'on arriver à rester en Ligue 1. Gagner c'est bien, mais le plus important, c'est le chemin qu'on prend."

Allons nous revivre le même type de match que le légendaire ASSE-OM du 6 mars 2005 où la neige s'était invitée aux débats ? Pas très à l'aise, à l'image de leur latéral Nakata, Marseille s'était incliné 2 à 0, pour le plus grand plaisir des 35000 spectateurs de GG, non rebutés par la météo.

Le Phocéen évoque un possible report de la rencontre prévue en clôture de la 14ème journée de Ligue, ce dimanche à 20h45, en raisons de fortes chutes de neige attendues dans le Forez.

On rappellera que les Verts recevront l'OM à 2 reprises en ce mois de Décembre, avec la programmation, le 22 décembre à 14h45, des 32èmes de finale de Coupe de France.

Denis Bouanga, 29 buts durant ses 3 saisons vertes (2019-2022) continue à briller de l'autre côté de l'Atlantique.

L'international gabonais, champion de MlS en 2022 et meilleur buteur en 2023 avec son club de Los Angeles Galaxy, vient d'être nommé dans l'équipe type de la saison 2024. En bonne place, notre ancien attaquant y cotoie notamment Lionel Messi et Jordi Alba.

Déjà nommé dans le onze de la saison précédente, le coéquipier d'Olivier Giroud et d'Hugo Lloris, inscrit son nom dans l'histoire du championnat américain : C'est le 4ème joueur de l'histoire de la MLS à marquer 20 buts ou plus lors de 2 saisons consécutives et c'est aussi le 2ème joueur seulement à être impliqué sur au moins 30 buts sur une même saison (20 buts et 11 passes décisives).

William Saliba, ancien défenseur central des Verts peut aussi se muer en buteur.

Hier, lors de la réception de Manchester United, l'international français d'Arsenal a marqué sur corner, de la hanche, le second but de la victoire des Gunners (2-0).

Avec ce succès, Arsenal rejoint Chelsea à la seconde place de Premier League. Les deux clubs londoniens comptent 7 points de retard sur le leader Liverpool.

Restant sur une humiliation chez les vilaines et une défaite moins large mais amplement méritée contre les Louloutes de Montpellier, les Vertes devraient renouer avec le succès après-demain à Salif Keita contre la faible équipe de l'EAG, lanterne rouge avec 3 petits points et 40 pions encaissés en 9 journées. Avant se faire son retour à Sainté, l'entraîneur guingampais Jérôme Bonnet s'est confié au Télégramme. Extraits.

"J'ai œuvré une dizaine d'annés à l'ASSE. C’est là-bas que j’ai commencé dans le foot féminin, en 2012. J’y ai été responsable de la formation, coordinateur technique, adjoint et entraîneur de l’équipe première. Avec le club, on a évolué ensemble. Je suis arrivé à Saint-Etienne à l’âge de 13 ans, j’y ai fait mes études de Staps et j’y ai passé mes diplômes. Mais ce week-end on a besoin d’un match qui nous conforte dans les progrès qu’on a pu voir. Il faut aller chercher les points qu’on n’a pas pris chez nous. Ma compagne Julie Morel, je ne l’ai pas eue comme joueuse, mais elle a fini sa carrière à Saint-Etienne et elle a ensuite travaillé à la formation du club. Elle a maintenant son BEF, m’a suivi en Bretagne, mais n’a pas de club. Donc elle commence à avoir des fourmis dans les jambes."

Selon la dernière édition du Progrès, le parcage ne sera pas stéphanois ce dimanche à Geoffroy, quand bien même la justice validerait l'interdiction de déplacement des supporters de l'OM.

"L'AS Saint-Etienne a rapidement obtenu l'accord de l'OM pour ouvrir à la vente les 2 200 places du parcage à la suite de l’arrêté préfectoral interdisant le déplacement des supporters marseillais. Mais le recours au tribunal administratif déposé par le club phocéen et l’imbroglio du week-end dernier avec la même situation lors de PSG-Nantes où les Nantais ont finalement obtenu gain de cause… le jour du match, ont poussé l’ASSE à entériner l’idée de ne pas commercialiser ces places. Le parcage sera donc, soit vide, soit occupé par des Marseillais mobilisés de dernière minute."

Expulsé samedi dernier au Rozhaon Park, Mathieu Cafaro a écopé hier soir de deux matches ferme de suspension. Le numéro 18 des Verts ratera donc non seulement la réception de l'OM ce dimanche soir mais aussi le déplacement programmé à Toulouse le vendredi 13 décembre en ouverture de la 15e journée de L1.

Après le match des U14, à 15 heures, ce sont les U15 qui entraient en lice, face à Toulouse, sur le synthétique de la Plaine des jeux de Tujat, à Brive la Gaillarde. Laurent Huard, le Directeur du Centre de formation était présent, preuve qu'à l'ASSE la formation est un mot générique qui englobe le centre de formation, mais aussi la préformation et même l'école de foot ! 

Jean-Philippe Primard avait emmené 19 joueurs. Seuls manquaient à l'appel Timothé Ramalho, Fares Bensalem, Maxime Thibaudat, blessés, et Djibrill Gacem qui avait ressenti une gêne lors du dernier entraînement. Il n'y a pas eu de round d'observation puisque dès la deuxième minute, Naël Dani débordait tout en vitesse et puissance sur le côté gauche et adressait un bon centre au sol que Lounes El Omari convertissait. (ASSE-Toulouse : 1-0, 2ème).
Les Verts pratiquaient un bon jeu collectif, parfois un peu audacieux et s'exposaient aux contres toulousains suite à des pertes de balle en milieu de terrain, telles celle de Ben Adam Kissoum qui obligeait Kellian Bufferne à s'employer pour éviter l'égalisation. Léo Fayolle annihilait parfaitement, dans la foulée, une  attaque toulousaine. Les Verts souffraient d'un manque de gabarit en milieu de terrain, mais par leur technique collective et leur abnégation parvenaient à contenir un adversaire qui essayait de les presser haut. Ben Adam Kissoum , par son activité était un peu le dépositaire du jeu et ne se soustrayait pas aux taches défensives, suivant en cela les conseils de Jean-Philippe Primard. Les Toulousains allaient parvenir à trouver la faille à la 25ème sur un tir croisé venu de la gauche qui trompait un excellent Léopold Dubanchet. (ASSE-Toulouse : 1-1, 25ème) Les Verts repartaient à l'attaque et Médine Rogui, Lounes El Omari étaient stoppés à l'entrée de la surface de réparation. Cette première mi-temps, somme toute plutôt équilibrée, se terminait donc sur ce score de parité. 

Dans le second acte, Tim Combier, par ses débordements côté droit, Ben Adam Kissoum, par ses accélérations dans le coeur du jeu, inquiétaient l'arrière garde toulousaine. L'intensité ne baissait pas dans le jeu qui allait rapidement d'un camp à l'autre. Suite à une relance de Léopold Dubanchet, Naël Dani s'échappait sur la gauche et le gardien toulousain s'employait pour détourner sa frappe. Suite à une relance hasardeuse de la défense stéphanoise, un tir toulousain venait s'écraser sur le poteau. Lounes El Omari, bien démarqué, butait sur le gardien adverse. Howard Cuozzi, alerté par Ben Adam Kissoum, voyait son tir croisé de l'entrée de la surface passer au ras du poteau. Un attaquant toulousain décochait un tir des 20 mètres mais Léopold Dubanchet ne se laissait pas tromper par le rebond. Malgré l'intensité et l'engagement des 22 acteurs, le score en restait là. Ce score de parité (1-1) traduisait bien un match équilibré qui a permis à chacun d'élever son niveau de jeu à un cran plus haut que celui du championnat régional. 

La composition : Dubanchet - Fayolle (Brouillat, 40ème), Dubien (Dagbo, 40ème), Tiambo (Dubien, 60ème), Bufferne (Fayolle, 60ème) - Jacob (Demassieux, 40ème), Reynoudt (Hadj Mebarek, 40ème), Kissoum - Rogui (Combier, 40ème), El Omari (Cuozzi, 40ème), Dani (El Omari, 60ème).

La réaction de Jean-Philippe Primard : "C'était un match super intéressant face à une équipe qui a mis de l'intensité, de la technique, et a déployé une belle qualité de jeu. C'est formateur de se confronter à ce genre d'équipe. Nous avons fait bonne figure. Nous avons bien démarré en marquant rapidement. Ensuite, nous avons un peu souffert face à la puissance toulousaine, mais nous avons su nous mettre au niveau pour les contenir, malgré leur égalisation. La deuxième mi-temps a été plutôt équilibrée dans le jeu, mais nous avons eu trois ou quatre contres, sur lesquels il nous a cependant manqué un peu de justesse pour les concrétiser. Toulouse en a eu également et a tiré sur le poteau. Il a fallu s'employer pour hausser notre niveau de jeu et les jeunes ont pu comprendre ce qu'était l'exigence du niveau supérieur. Un tel match en vaut deux ou trois de championnat, même si notre championnat régional est très relevé. Il permet une évaluation plus fine, que ce soit au niveau individuel ou au niveau collectif. La progression passe par de tels matchs, contre Lyon, Clermont, Toulouse aujourd'hui, Montpellier en début de saison."

Rassurez-vous nos jeunes U14 et U15 n'ont pas changé de ballon parce qu'ils jouaient cet après-midi contre leurs homologues du Toulouse FC sur le terrain synthétique de la plaine de jeux de Tujat à Brive-la-Gaillarde, plus connue pour son équipe de rugby que pour son équipe de football, l'Etoile Sportive de Brive. Un club que les Verts ont rencontré à deux reprises, le 13 septembre 1942 (victoire 2-0) et le 17 janvier 1943 (défaite 4-0) dans le championnat de guerre. Quatre joueurs seulement ont porté les deux maillots, le gardien Frédéric Borie, le défenseur Paul Balducci, et les attaquants Gérard Coinçon et René Ferrier. 

Ce sont les U14 de Corentin Mathevet qui ont entamé les hostilités. Ils ont subi dès l'entame le pressing haut des Toulousains. Malgré cela, ils ont toujours eu la volonté de ressortir proprement les ballons, et, sur les contres, ont inquiété leurs adversaires, tels Sabri Sercu, bousculé dans la surface sans que l'arbitre ne bronche. Ce même joueur, sur son côté droit, rentrait intérieur et le gardien devait s'employer pour capter sa belle frappe. Les Hauts-Garonnais commettaient quelques fautes pour annihiler ces contres stéphanois. A la 30ème minute, suite à un coup-franc, un cafouillage aurait pu permettre l'ouverture du score. Plus tard, à la 32ème, Rayan Fontaine était stoppé près de la ligne de sortie de but. Trois minutes plus tard, Sabri Sercu était repris de peu alors qu'il filait au but. A la 37ème, un tir de Ilies Oukassoui était repoussé par le gardien. Cependant, à la suite d'un coup-franc le gardien stéphanois Charly Robert (entré en jeu à la place de Nahel Delgado, blessé à la 18ème) repoussait le tir toulousain mais un attaquant à l'affût glissait la balle au fond des buts. (ASSE - Toulouse : 0-1, 39ème).

Les Verts attaquaient le deuxième acte tambour battant et Sabri Sercu affolait l'arrière-garde toulousaine, ne parvenant pas à redresser sa course une première fois. Mais à force d'insister, il était récompensé : il égalisait après être entré vers l'intérieur, d'une frappe au sol dans le petit filet. (ASSE-Toulouse : 1-1, 42ème). Les Toulousains allaient reprendre l'avantage suite à un décalage côté droit et une frappe dans la lucarne opposée. (ASSE-Toulouse : 1-2, 43ème). Les Verts, dont l'équipe avait été largement remaniée au repos, baissaient ensuite clairement de pied. Une erreur défensive et une mésentente avec le gardien permettaient à l'adversaire de prendre le large. (ASSE-Toulouse : 1-3, 60ème, 1-4, 62ème). Les Stéphanois n'abdiquaient pas pour autant et obligeaient le gardien toulousain à s'employer suite à un centre repris plein axe par un attaquant. Le score n'évoluait plus et nos jeunes s'inclinaient sans avoir démérité.

La composition : Delgado (Robert, 18ème) - Belhadj, Boungou Balendet, Ahamadi, Moser - Evaristo, Flotte, Fontaine - Boute, Oukassoui, Sercu. 
Entrés en cours de jeu : Abid, Daillere, Khantar, Gardette, Rochette, Arioua, Giangreco.

Ce titre d'un article paru aujourd'hui sur le site de la L1 peut prêter à sourire, et pourtant...

"Pour la première fois depuis le 3 avril 2022, Verts et Marseillais se retrouvent dimanche au stade Geoffroy-Guichard (20h45). Les défenseurs des deux clubs devront être vigilants dans leur surface car les deux formations présentent les deux meilleures séries en cours en matière de pénaltys transformés dans l’élite.

Grâce à Dimitri Payet, Cengiz Under, Alexis Sanchez (x2), Mattéo Guendouzi, Jordan Veretout, Pierre-Emerick Aubameyang (x4), Mason Greenwood (x3) et Elye Wahi, l’OM a ainsi obtenu un but sur ses 14 derniers pénaltys. Il devance l’ASSE, qui a enregistré 10 buts sur ses 10 dernières tentatives grâce à Denis Bouanga, Wahbi Khazri (x6), Ryad Boudebouz, Ibrahim Sissoko et Zuriko Davitashvili."

Un Stéphanois, qui cire le banc depuis 2 mois et qui n'a joué que 165 minutes (hors temps additionnel) cette saison est sur le podium des meilleurs buteurs sur péno à 100% de réussite actuellement en L1 :
1. Abdoulaye Touré (Havre AC), Arnaud Kalimuendo (Stade Rennais) : 8/8
3. Florian Tardieu (ASSE), Romain Faivre (SB29) : 7/7
5. Moses Simon (FC Nantes), Jordan Veretout (OL) : 5/5
7. Ibrahima Niane (Angers SCO) : 4/4
8. Mason Greenwood (OM), Elye Wahi (OM), Mostafa Mohamed (FC Nantes)  : 3/3

"Cafaro imite son frère" chambre aujourd'hui Le Berry Républicain, qui evoque l'expulsion du natif de Saint-Doulchard (Cher) samedi dernier au Roazhon Park. Le quotidien régional souligne en effet que son frère Julien (33 ans), attaquant comme Mathieu, a dépanné au poste de gardien il y a 3 semaines avec succès lors d'un match de D1 régionale avec l'équipe C du Bourges Moulon.

"Une reconversion fructueuse puisqu’il a notamment sorti un penalty" souligne ce canard. Ce que n'a héals pas réussi à faire cette saison Gautier Larsonneur, qui s'est successivement incliné sur péno face à Abdoulaye Touré, Romain Del Castillo, Kenny Lala, Pablo Rasorio et Ibrahima Niane et par deux fois Arnaud Kalimuendo...

Jouant également avec un maillot vert, Julien Cafaro est le parfait homonyme d'un acteur âgé désormais de 67 ans et ayant joué notamment dans les films de Pierre Salvadori Cible Emouvante et Les Apprentis aux côtés de Marie Trintignant et Guillaume Depardieu, disparus bien trop tôt dans des circonstances tragiques.

Avec une note de 4,62/10, Gautier Larsonneur est selon la Pravda le plus mauvais gardien de l'élite cette saison, le Parisien Gianluigi Donnarumma (6,11) dominant le classement devant le Dogue Lucas Chevalier (6,08), le Phocéen Geronimo Rulli (5,92) complétant le podium. Attendu ce dimanche soir dans un Chaudron où il tentera de résister aux assauts stéphanois, le portier argentin a droit aux éloges de l'ancien portier des Verts et de l'OM Jérôme Alonzo dans la Pravda du jour.

"J'aime à peu près tout de lui et de son début de saison. Il est juste, en tant que gardien et en tant que leader. Je suis admiratif du fait qu'il ne surjoue pas le côté sud-américain, alors qu'on pourrait se dire que c'est OM-compatible. Il a une vraie présence, une aura. Ça, tu l'as ou tu ne l'as pas, et c'est ce que Pau Lopez n'a jamais eu. La force tranquille n'est pas donnée à tout le monde, surtout à l'OM. N'est pas Mandanda qui veut. Rulli a endossé le costume avec une vitesse qui m'a sidéré, et il réussit aussi les matches où il a peu d'arrêts à faire. Avec lui, Marseille a un gros avantage car je ne vois que le Lillois Lucas Chevalier devant lui. Est-ce que ça n'a pas fait la différence dimanche ? Il est largement meilleur que les deux de Monaco Radoslaw Majecki et Philipp Köhn. Il n'a pas peur dans les airs, je lui vois peu de lacunes."

L'ancien attaquant stéphanois Patrice Garande, qui a fêté il y a une semaine ses 64 ans, s'est confié à Eurosport. Extraits.

"Après avoir décidé de quitter Dijon [il y 2 ans et demi, ndp2], j'ai fait une dépression. C'était une souffrance terrible, je n'avais jamais ressenti ça. Je n'étais vraiment pas bien parce que j'avais un manque. Un manque de la compét', du football, des joueurs, du vestiaire. Ce manque était physique. Cela a duré six mois jusqu'au moment où je n'avais plus ces manques. Aujourd'hui, je peux dire que je suis guéri. Je ne suis pas à la recherche d'un club, je suis toujours passionné par le football, je regarde des matches et je vis très bien comme ça. Si un club me demandait de venir entraîner, je n'irais pas sauf peut-être Saint-Étienne, Auxerre et Caen.

C'est compliqué à gérer parce qu'au-delà de la responsabilité de tout ce que tu dois faire sur le terrain, l'entraîneur doit être un vecteur d'énergie. Tu dois donner de l'énergie à ton staff, à tes joueurs, quand tu vas dans les bureaux, avec les administratifs, il faut avoir la banane. À l'intérieur du club, tu es constamment observé, épié, sans parler de la presse et des réseaux sociaux, qui pour moi sont un média à part entière. Tu es constamment le nez dans le guidon donc c'est pour ça qu'il faut avoir un super staff pour pouvoir déléguer. On ne se pose pas la question, mais qui donne de l'énergie à l'entraîneur ?

Pendant mes vacances, je consacrais tout mon temps à ma famille et je pouvais vraiment couper Par contre, 15 minutes chaque soir, j'échangeais avec Alain Caveglia, qui était alors directeur sportif du Stade Malherbe. Pour le mercato, on avait bien travaillé en amont sur les profils... Au début de ma carrière d'entraîneur, si j'avais 5 appels dans la journée, je répondais aux 5 appels. Puis durant la saison, le jeudi matin ou le jeudi après-midi, je jouais au golf avec des amis. Je ne pensais à rien. Maisc'est compliqué à faire. Surtout quand vous êtes dans des périodes où ça ne va pas. Parce que, quelque part, on a le sentiment de culpabilité de ne pas s'y consacrer 24h/24."

Viré de Louvain (13e sur 16 en L1 belge) le 22 novembre dernier, Oscar Garcia (51 ans) n'aura pas tardé à rebondir. L'ancien coach catalan des Verts s'est engagé avec le CD Chivas de Guadalajara (Mexique).

BeIN Sports 1 ayant préféré diffuser en prime time et en exclusivité l'autre choc des 32èmes de finale entre le RC Lens et le QSG, la réception de l'OM en Coupe de France a été programmée le dimanche 22 décembre à 14h45. Cette rencontre sera diffusée en direct sur France 3 et sur BeIN Sports 1.

Alors que les places - malgré des tarifs inhabituellement élevés - s'arrachent en tribune Henri Point et Pierre Faurand pour le véritable classique du championnat Sainté-Marseille (dimanche, 20h45), le club marseillais a décidé de saisir aujourd'hui le tribunal administratif de Lyon pour contester l'interdiction de déplacement prononcée contre ses supporters par le préfet de la Loire. Le dossier a été confié à Fabrizio Ravanelli.

L'OM, qui avait effectué en vain la même démarche pour son match à Nantes, pense, au delà du match de championnat au premier tour de Coupe de France prévu également à Geoffroy.