Corbin fait le malouin

22/12 11:56

Le coach de Saint Malo, Gwen Corbin, leader de la poule de National 2 dans laquelle évolue Bordeaux s'est confié avant le 1/32è de Coupe Bordeaux-Rennes sur le niveau des Girondins pour Ouest-France : "il ne faut pas que le Stade Rennais croie qu'il rencontre une N2 car il peut vite se retrouver en difficulté. Sur ce que j'ai vu, Bordeaux pourrait battre Saint-Etienne, Le Havre, Montpellier et Angers, quatre équipes battues par Rennes."

Rappelons que l'an dernier les Bordelais n'y sont pas parvenus, ni à l'aller (0-0), ni au retour (1-2). L'occasion d'une petite pensée pour Cardo.

 

 

Gigot l'encense dans La Provence

22/12 09:53

Le latéral gauche stéphanois Pierre Cornud, qui devraît être titularisé pour la 6e fois de la saison cet après-midi, a droit dans La Provence aux éloges de son pote avignonnais Samuel Gigot, ancien défenseur central de l'OM évoluant désormais à la Lazio (actuellement 4 de Série A derrière le Napoli, l'Atalanta et l'Inter).

"Je suis très content pour lui. On est très fiers de le voir jouer en Ligue 1, dans un beau club comme Saint-Etienne. Pierre est un gros travailleur qui n'a jamais rien lâché, il a un gros mental. Humainement, c'est une très belle personne, avec les pieds sur terre. Quelles que soient les épreuves qu'il affronte, il va toujours au bout des choses. Ce n'est pas évident quand tu pars jeune de chez toi. Il a dû faire son trou ailleurs, redoubler d'efforts, de travail. Maintenant, il est là où il voulait être, chez lui en France, grâce à sa détermination. C'est tout à son honneur. Qu'il kiffe à fond, il a toutes les qualités pour performer à Sainté. Je lui souhaite le meilleur, un gros match ce dimanche... mais une victoire de l'OM bien sûr !"

Horneland joue le rock and roll football

22/12 09:01

Journaliste sportif du quotidien norvégien VG (Verdens Gang), Steffen Stenersen donne son avis sur le nouvel entraîneur des Verts dans Le Progrès.

"Eirik Horneland joue ce que j’appellerai le “rock and roll football”. Il en demande beaucoup à ses joueurs en termes de courses et de pressing. Il veut une équipe qui est solide dans les duels et qui court beaucoup. Cela passe rapidement de la défense à l’attaque. Offensivement, il joue un type de football assez direct. Il est populaire auprès de ses joueurs, parce qu’il semble toujours en tirer le meilleur. Il y a des joueurs comme Félix Horn Myhre, Mathias Dyngeland et Bard Finne qui ont joué en équipe nationale sous Horneland."

La honte de Gasset, la colère de Bodmer

22/12 08:40

Les deux seuls clubs que l'ASSE devance après 15 journées de L1 ont été piteusement éliminés de la Coupe de France hier. Malgré les titularisations de Falaye Sacko et Arnaud Nordin, en dépit de l'entrée en jeu de Wahbi Khazri, Montpellier a été écrasé 4-0 par Le Puy, 3e de son groupe en N2 derrière le RC Grasse et le Hyères FC de Lilian Compan, qui s'est imposé 2-0 avant-hier à Saint-Priest grâce à un but de l'ancien milieu de terrain stéphanois Arsène Elogo.

Dans la Pravda, Jean-Louis Gasset commente la plus humiliante des 11 défaites concédées cette saison par les Pailladins. "C'est une honte. Mentalement, c’est très inquiétant. Depuis que je suis arrivé, on n’a pas mis un but, pas pris un point à l’extérieur. J’espérais que dans une autre compétition, on pourrait montrer plus de qualités mentales. Là, on a abandonné. Une fois qu’on a été menés… C’était l’abîme, il va falloir se remettre de ça.  En jouant comme ça, en n’ayant pas le caractère pour réagir, c’est très dur. Il faut qu’on arrive à changer quelque chose."

De son côté, le HAC s'est incliné sur le plus petit des scores à Saint-Brieuc, modeste club de N2 actuellement 10e sur 16 dans son groupe avec 2 fois moins de points que le leader Saint-Malo (16 contre 32). Ayant assisté à la première apparition en pro de son fils Mathéo, l'ancien milieu de terrain stéphanois et actuel directeur sportif havrais Mathieu Bodmer a livré sa réaction au Télégramme à l'issue de la 12e défaite de la saison du club doyen.

"C’était leur compétition. Sauf si j’ai mal vu, pas grand monde n’a gagné la Coupe de France dans le vestiaire. Si je dois parler des attitudes, là, je suis énervé. Ce n’est pas la première fois, mais ça commence à faire beaucoup. Les joueurs ont une semaine de vacances. Ceux qui ne veulent pas revenir en 2025, ils ont juste à lever la main, on trouvera des solutions. Ceux qui veulent mouiller le maillot peuvent revenir, les autres font ce qu’ils veulent de leur vie.  On n’a même pas fait un match de foot. Pour en faire un, il faut de l’intensité, du combat. Ce serait trop facile de tirer sur Didier Digard. Les joueurs ont manqué de respect au club, aux supporters, au staff. Ce n’était pas un traquenard, on a perdu contre une bonne équipe qui joue au foot. Quand on voit le match qu’on a produit, c’est logique, en fait. Saint-Brieuc mérite sa qualification. Ce n’est ni un scandale, ni un vol."

Nakata revient sur sa nakatade

21/12 23:20

Dans un entretien accordé à la Pravda, Koji Nakata revient sur sa fameuse passe ratée sur la neige à GG lors de la victoire de l'ASSE contre l'OM du 6 mars 2005. Extraits.

"Quand j'ai été aligné pour mon premier match sous le maillot de l'OM, je savais que l'AS Saint-Etienne était un grand club dans l'histoire du football français, que le stade était très chaud. Les supporters stéphanois m'avaient fait une forte impression ce soir-là. J'étais tendu pour ce premier match, il y avait la concurrence, mon transfert avait surpris la presse locale, je n'étais pas sûr de moi.

La neige j'en avais déjà fait l'expérience, pour la finale du Championnat des lycées du Japon en janvier 1998 avec mon école de Teikyo contre Fukuoka. À Saint-Étienne, j'avais les bons crampons, ce n'était pas un problème. Je fais un bon premier contrôle avec un effet rétro pour arrêter la balle qui m'arrive. À Kashima c'était l'école brésilienne. Contrôler la tête levée, voir avec un temps d'avance, c'était la base de notre football.

Donc j'essaye déjà de me projeter dans le prochain geste et je suis certain que la balle est bien au chaud sous mon centre de gravité. Je ne me suis jamais dit que j'avais raté mon geste. Si ensuite c'était la panique ? Franchement, pas plus que ça, j'étais dans l'instant, le match était d'une exigence folle, je n'ai pas eu le temps de gamberger. Techniquement je n'ai jamais été à la rue. À part sur ce geste-là."

22 pour enrayer la machine des sardines

21/12 22:19

Laurent Huard, coach par interim, en attendant la prise de fonction d'Eirik Horneland, a retenu 22 joueurs pour le match des 32èmes de finale de la Coupe de France qui verra les Verts recevoir l'Olympique de Marseille dans un Geoffroy Guichard comble.

Un groupe inédit où ne figurent pas Léo Petrot, Yvan Macon, Mickaël Nade, Aïmen Moueffeck, Florian Tardieu, Thomas Monconduit, Augustine Boakye, Ben Old, Ibrahima Wadji et Mathis Amougou.

On note le retour d'Anthony Briançon (une première pour cette saison), de Mathieu Cafaro (après sa suspension), l'intégration des jeunes Maedine Makhloufi, Kevin Pedro, Cheikh Fall et Jebryl Sahraoui. A priori, Brice Maubleu devrait effectuer ses grands débuts dans la cage stéphanoise.  

Gardiens : Maubleu, Touré et Larsonneur
Défenseurs : Cornud, Abdelhamid, Briançon, Batubinsika, Appiah, Makhloufi, Pedro
Milieux : Fomba, Ekwah, Mouton, Bouchouari, Fall, Miladinovic, Sahraoui
Attaquants : Cafaro, Davitashvili, Stassin, Sissoko, Aiki

La marche est haute, on veut la franchir

21/12 17:21

Pour la 3e fois de sa carrière (il avait suppléé le covidé Claude Puel lors d'une défaite à Strasbourg et succédé à Laurent Batlles avant l'intronisation d'Olivier Dall'Oglio lors d'une élimination en Coupe de France à GG contre Nîmes), Laurent Huard entraînera les Verts demain après-midi dans le Chaudron. Avant ce 32e de finale de Coupe de France contre l'OM, le directeur du centre de formation de l'ASSE s'est exprimé ce samedi en conférence de presse.

"Avant toute chose, je voulais honorer Olivier Dall’Oglio qui restera l’entraineur qui a fait remonter le club dans l’élite. Le Centre de Formation a apprécié travailler avec lui et c’est aussi le cas de toutes les composantes du club. Brice Maubleu débutera le match demain. C’était envisagé depuis longtemps. Léo Pétrot et Mathis Amougou seront absents pour blessure après des lésions contractées face à Toulouse. On enregistre les retours de Mathieu Cafaro  et Anthony Briançon, de retour de maladie. On va essayer de donner un peu de temps de jeu à Anthony. Mickael Nadé et Augustine Boakye sont sur la bonne voie pour la suite, mais c’est trop juste pour ce week-end. On espère retrouver Aïmen Moueffek sur la semaine de reprise.

On a passé beaucoup de temps sur le terrain depuis lundi jusqu’à ce samedi sur l'aspect défensif, l'aspect offensif et les transitions. J'ai voulu donner des repères, de la croyance et de l'énergie positive pour avoir le brin de confiance dont les joueurs ont besoin. Le groupe ne veut pas revivre le même match, ni le même résultat que lors du dernier match contre l'OM.  À nous de trouver le meilleur moyen d'embêter cette équipe. Même si on sait que la marche est haute, on veut la franchir. Eirik Horneland s’est présenté à nous tous, au staff, aux joueurs. Il nous a souhaité un bon match. Je lui souhaite la bienvenue et le meilleur pour la suite. Une équipe première performante permet à tout le club d'être dans la bonne dynamique pour avancer."

Horneland s'était livré comme jamais

21/12 10:40

Il y a 20 mois, le nouvel entraîneur des Verts s'est livré comme jamais dans un long et intéressant entretien accordé au quotidien norvégien Aftenposten. Extraits.

"J’ai la vilaine habitude de cracher, je reçois beaucoup de gifles pour ça. Se réveiller après une défaite est douloureux. On parle alors d’émotions lourdes, il y a des forces qui peuvent vous déchirer. Quand on perd, j'ai honte. C'est totalement « pocoloco », mais je le ressens vraiment. La douleur déchire mon corps jusqu'à ce que je me lève et que j'obtienne une concentration constructive pour être prêt à rencontrer les joueurs. Le lendemain d'un match, je suis toujours fatigué, que je gagne ou que je perde, et puis je commence à récupérer dès la deuxième journée.

Mon moteur, c’est la peur fondamentale de l'échec. Mais il ne faut pas oublier le bien-être. Il y a énormément de bien-être au bureau, dans les vestiaires, du bien-être sur le terrain et pendant les matchs. Cela n’en a peut-être pas l’air, mais c’est une montée d’adrénaline que vous n’obtiendrez nulle part ailleurs. Ensuite, je peux parfois penser : « Bon sang, sors-moi de là ! » Mais je pense qu’il est difficile de vivre sans cette poussée d’adrénaline.

Quand je me réveille le lendemain d’un match, je mange un yaourt nature avec des flocons d’avoine et je visionne les images du match de la veille. Ce que je cherche ? Nous avons une organisation que je souhaite mettre en place, et le grand défi, le facteur de réussite, c’est de développer le timing au sein de l'équipe. Le timing, c’est chronométrer les mouvements entre les joueurs.

Il est extrêmement exigeant de construire un timing qui puisse briser les adversaires et qui puisse en même temps leur tenir tête. Ce que je vois sur la vidéo, je dois d'abord le traduire dans la communication avec les joueurs, puis sur le terrain d'entraînement et ensuite le diffuser dans le match. C’est si simple et si difficile… Le football, c’est intense et exigeant. J'ai fixé des normes élevées pour moi-même et pour mon entourage, j'espère que ces attitudes déteignent sur les joueurs.

Je dois beaucoup à ma femme, Tine. On s’est rencontré quand on avait 16 ou 17 ans et depuis lors, elle s'est arrangée pour que je vive mes rêves de football. Les rares fois où je ne pense pas au foot, c'est lorsque je suis avec ma femme. Quand Tine me rend visite à Bergen, elle me sort un peu de la bulle. Elle le fait d'une bonne manière. Elle est professeur d'éducation spécialisée, elle est douée pour ces choses-là. Je suis super égoïste, et elle me laisse tout donner pour le foot.

Je suis obsédé par la performance au travail. C’est pourquoi je veux vivre le plus simplement possible. Si vous avez une pelouse à tondre ou un bateau à entretenir, cela détourne l’attention. En dehors de ma famille, le travail est la chose la plus importante pour moi. Il devient parfois la chose la plus importante. Je n'ai probablement pas été le meilleur mari ou le meilleur père du monde en matière de présence.

Mais Tine dit que je suis à mon meilleur quand je peux faire mon propre truc. J'ai beaucoup de mauvaise conscience, mais en même temps une énorme motivation autour de ce que je fais. Cela me vole l'esprit. Oui, maintenant je m’en souviens : la dernière fois que j'étais à la maison, c'était le 24 mars. Puis mon fils aîné a eu 25 ans. Je n'ai pas fêté son anniversaire depuis des années. Il est né à la mauvaise date par rapport à la saison de football, il y a toujours des matches ou des stages de préparation.

Je viens d'une famille de bourreaux de travail. Mon père dirigeait une quincaillerie à Haugesund, tandis que ma mère était infirmière. Mes parents étaient toujours actifs et nous, les enfants, les aidions dès l’âge de dix à onze ans. Aussi bien en entrepôt qu'en magasin, nous avons appris à travailler et à gagner notre propre argent, et nous avons continué à le faire. Nous étions trois frères. Jone était l’aîné, Trond le cadet et moi le benjamin. Jone avait sept ans de plus que moi et je l'admirais énormément. C’était le rockeur de la famille, il mettait de la vie et de l'excitation dans la ville. Il était chaud.

J’avais 12 ans quand le drame s’est produit. Je me souviens qu’un cri violent m’a réveillé. La petite amie de Jone a dit qu'il était tombé. Je n’ai pas bien compris ce qui s'est passé et je me suis recouché. Tôt le lendemain matin, je suis allé à un tournoi et quand je suis rentré chez moi, on m'a raconté ce qui s'était passé. Jone était tombé par la fenêtre, avait chuté de cinq ou six étages, et avait été transporté par avion à l’hôpital. Jone y est resté plusieurs mois. Il a subi d'importantes blessures à la tête et s'est fait opérer, on lui a mis une plaque au front.

Jone a perdu une grande partie de sa vue, de son odorat, ce fut un accident difficile et ce n'est que par chance qu'il a survécu. Il aurait certainement pu percevoir des prestations d'invalidité, mais il était important pour Jone de vivre comme avant. Nos parents ont pris grand soin de lui, alors il travaillait dans une quincaillerie. Mais Jone avait perdu une grande partie de ce qu'il était, la vie devenait difficile. Il a eu du mal à faire son travail sans se plaindre. Trond l'a trouvé un jour chez lui, au lit, inanimé. Jone a succombé une crise d'épilepsie. Il allait avoir 40 ans.

Trond était bien trop intelligent pour perdre sa vie à jouer au football. Il a débuté ses études à l'École d'économie de Norvège, a été élu un an meilleur gestionnaire de fonds spéculatifs au monde et continue de figurer en tête des classements à Haugesund. Il a choisi la bonne chose pour lui, et j'en aurais probablement tiré quelque chose si j'avais choisi la voie scolaire, mais j'étais beaucoup trop fasciné par le football.

J’ai été footballeur professionnel, puis je suis devenu entraîneur adjoint à Haugesund. J'ai entraîné l'équipe nationale de jeunes, je suis revenu à Haugesund en tant qu’entraîneur principal, puis Rosenborg m’a appelé. Nous avons avons fini à la 3e place en championnat et nous avons joué les barrages de la Ligue des Champions, donc mon passage à Rosenborg n’est pas un échec complet. Mais je n’ai pas réussi à créer le développement souhaité, et c’est entièrement de ma faute.

Je suis entré dans un milieu plus exigeant à Roseborg, avec un CV un peu trop petit et je n'ai pas gagné en autorité dès le départ. J'ai remarqué que d'une certaine manière, je m'éloignais de moi-même et perdais de l'énergie. Quand j’ai dû définir la direction, je n’ai pas eu le maximum de résultats. J'étais frustré de ne pas pouvoir être moi-même à 100 pour cent, et finalement j'en ai eu assez et je suis allé voir le président du conseil d'administration et je lui ai dit : « Je ne peux plus faire ça. » Je fais toujours passer les clubs avant moi. Finalement, je pense avoir gagné le respect pour les qualités humaines dont j’ai fait preuve.

À l’automne 2020, Kare Ingebrigtsen, devenu alors entraîneur principal de Brann, m’a appelé. Il a m’a proposé le poste d'entraîneur adjoint et j’ai accepté. Mais Kare a ensuite été licencié, et j’ai été nommé pour prendre sa succession. Cela a été annoncé un lundi d'août 2021. Le même jour, on a remporté un match d'entraînement contre Fyllingsdalen, et après le match, il y avait de la nourriture. J'ai vu qu'aucun des joueurs n'avait mangé. Puis j'ai entendu dire qu'ils étaient allés à un dîner d'équipe et j'ai trouvé que c'était sympa. Il y avait beaucoup de nouveaux joueurs et c'était bien qu'ils veuillent sortir.

Je suis resté très tard au bureau avant de rentrer rentré chez moi ce soir-là. C’est le lendemain que j’ai appris ce qui s’était passé [une demi-heure après le départ du stade d’Eirik Horneland, 12 joueurs accompagnés de 7 femmes se sont livrés à une orgie dans les vestiaires et sur le terrain jusqu’à 5h00 du matin, leurs ébats ont été filmés par les caméras de surveillance du stade, ndp2]. J'ai reçu un appel téléphonique dans l'après-midi, puis cela a été diffusé sur les réseaux sociaux. Si les valeurs et les attitudes que nous avons sont remises en question, alors je peux me mettre en colère, je peux être brutal. Ce qu’ils ont fait était inacceptable, non seulement pour moi, mais aussi pour les fans et pour l’image du club.

A la fin de cette saison, nous avons été relégués, et nombreux sont ceux qui ont dit qu'il y avait des avantages à la relégation, qu'il y aurait un redémarrage. C'était difficile de me motiver mais nous avons reçu un soutien considérable de la part des supporters et des habitants de Bergen, ils se sont ralliés à nous, nous nous sommes nourris et avons tenu nos promesses. Et nous avons réussi à maintenir notre enthousiasme tout au long de l'année pour retrouver l’élite.

Pour vivre dans le football, il doit y avoir un équilibre entre les hauts et les bas. Il ne faut pas se laisser griser quand on a des résultats et sombrer complètement dans le marasme quand on n’en a pas. Il y a souvent une chronologie dans le football. Vos forces finissent par devenir vos faiblesses. Si vous êtes un bon entraîneur qui veut que tout soit équilibré, cela peut fonctionner pendant un certain temps. Si vous êtes un entraîneur extrêmement exigeant et intense, vous pouvez obtenir du développement et des résultats, mais à un moment donné, les gens peuvent se lasser, et cela devient alors votre faiblesse.

La personnalité, c’est votre force et votre faiblesse. Aussi intense soit l’entraîneur dans le football de haut niveau, avec une interaction étroite entre les joueurs, les entraîneurs, les dirigeants, les supporters et les médias, il y aura de nombreux conflits qui exigeront le maximum de toutes les personnes impliquées. Alors ça peut être trop. Rares sont les entraîneurs qui restent dans un club pendant très, très, très longtemps. En moyenne ils restent deux ans et demi. Et dans pas mal de clubs ils durent moins longtemps.

Je suis connu pour être superstitieux mais je ne le suis plus tellement. Bon, je viens quand même de m'acheter une paire de baskets aujourd'hui. Nous avions gagné avec ma précédente paire depuis très, très longtemps, mais aujourd'hui, elle est partie à la poubelle. Parce que c'étaient les chaussures que je portais quand on a perdu contre Odd."

Gjeci a envie de Geoffroy

21/12 08:25

Auteur du but égalisateur d'Espaly (N3), qui a finalement éliminé Dijon (N1) aux tirs au but hier soir, l'Albanais Kevis Gjeci rêve maintenant de jouer dans le Chaudron, comme il l'a confié au Progrès.

"Les émotions sont très fortes. C’est la première fois pour le club. Tout le monde mérite, je suis trop content. En plus je mets le but de l’égalisation. A ce moment-là, j’ai oublié où j’étais. Je suis plus content pour les autres que pour moi. Tous les membres du club ont fait un boulot incroyable. Je suis vraiment content pour eux. On savait que Dijon était une équipe solide, on ne voulait pas prendre de but, mais après en avoir pris un, on a réagi. On était préparé pour les tirs au but. On l’a vu avec Jordan Etienne. Maintenant je veux l’ASSE ou l'OM. J’ai envie de Geoffroy-Guichard. C’était incroyable avec Le Puy, si on peut nous aussi…"

Rulli et Rabiot incertains pour demain

21/12 08:01

Selon la dernière édition de la Pravda, les deux meilleurs joueurs de l'OM sont incertains pour le 32e de finale de Coupe de France programmé demain à 14h45 dans le Chaudron.

"Dans le but, Jeffrey De Lange pourrait avoir sa chance, Geronomi Rulli étant affaibli physiquement ces derniers jours. Grippé hier matin, Adrien Rabiot n’a pas participé à la séance d’entraînement, et il s’avère incertain. Ulisses Garcia a repris avec le groupe et postule pour revenir dans le onze de départ.

L’équipe probable de l'OM : De Lange – Murillo, Balerdi (cap.), Kondogbia – Luis Henrique, Höjbjerg, Rongier, Merlin ou U.Garcia – Greenwood, Rabiot ou Harit – Maupay."

De Zerbi n'est pas le Père Noël

21/12 07:50

En conférence de presse, l'entraîneur de l'OM Roberto De Zerbi a affiché sa volonté de ne faire aucun cadeau lors du 32e de finale de Coupe de France que son équipe jouera à Geoffroy ce dimanche dès 14h45.

"À Saint-Étienne, j’alignerai la meilleure équipe possible, c’est celle que j’ai dans mon esprit, sans faire de cadeau, sans rien offrir. Ce sont les meilleurs, ceux qui sont le plus en forme qui doivent jouer tous les matches, que ce soit le Championnat ou la Coupe. Je ne ferai pas de changements si je ne pense pas que c’est nécessaire. Je m'attends à un match différent de celui qu'on a joué il y a deux semaines. On n'a pas gagné facilement contre Saint-Etienne il y a 2 semaines, on l'a emporté car on a fait une très belle prestation, on a très bien joué.

Les Verts ont un nouvel entraîneur, je ne sais pas s’il sera sur le banc ou en tribunes [l'intérimaire Laurent Huard sera sur le banc, Eirik Horneland en tribunes, ndp2], mais les joueurs de Saint-Étienne auront envie de lui faire bonne impression. Et puis là où va l’OM, vous savez, c’est toujours un combat ! Nos supporters sont à nouveau privés de déplacement, ça nous énerve, comme le fait d'avoir joué deux fois sans nos virages à la maison."

L'exploit d'Espaly

20/12 23:19

10e de son groupe de N3 juste derrière la réserve stéphanoise de Razik Nedder, le FC Espaly de Lionel Vaillant (photo) a gagné en 32e de finale de Coupe de France ce soir aux tirs au buts contre le DFCO, 5e de National 1. Si Hugo Roussey est resté sur le banc espaviot, pas moins de 7 anciens joueurs de l'ASSE ont pris part à cette rencontre : Gabay Allaigre, Mathis Mezaber, Kaïs Bendriss et Hugo Di Piazza côté altiligérien, Lenny Montfort, Rayan Souici et Jules Meyer côté dijonnais.

Pendant ce temps là, le FC Annecy (5e de L2) a arraché la qualification pour les 16èmes dans le temps additionnel sur le terrain du GOAL FC. Titulaire pour la 3e fois de la saison dans cette compétition, Karim Cissé a provoqué le corner qui a permis aux Annéciens d'ouvrir le score à la 32e minute de jeu. Guère à son avantage par la suite, l'attaquant guinéen prêté par l'ASSE a été remplacé dès la 59e minute par Vincent Pajot.

Tandis qu'Anthony Maisonnial est resté sur le banc lors de l'écrasante victoire de Bastia contre Saint-Joseph (5-0), Rémy Cabella a joué l'intégralité de la rencontre remportée 1-0 par le LOSC à Robert-Diochon contre le FC Rouen.

 

Westerlo voulait garder Stassin

20/12 21:28

Dans la dernière édition du quotidien belge Het Nieuwsblad, le vice-président de Westerlo Hasan Cetinkaya revient sur le transfert de Lucas Stassin à Sainté le 30 août dernier.

"Le plan était de le garder encore un an. Je suis convaincu qu'il a le potentiel pour devenir le futur avant-centre des Diables Rouges. On ne pouvait plus refuser l'offre de Saint-Etienne, mais on n'a pas poussé non plus poussé Lucas à l'accepter."

Boudebouz passeur, buteur et leader

20/12 20:49

Ryad Boudebouz a été il y a 3 jours le grand artisan de la victoire de la JS Kabylie, qui en a profité pour prendre la tête de l'élite algérienne. C'est grâce à sa passe décisive (copie conforme de celle adressée à Robert Beric lors du dernier succès stéphanois lors d'un derby) que les Canaris ont ouvert le score contre Al Bayadh.

L'ancien numéro 7 des Verts, qui a eu l'élégance de laisser un de ses coéquipiers le péno du break, a scellé le succès de son équipe d'un extérieur du pied gauche.

Horneland veut une équipe proactive

20/12 20:12

Tout juste nommé entraîneur des Verts, Eirik Horneland s'est exprimé ce vendredi en conférence de presse.

"Je vais essayer d'apporter de la passion et de l'intensité à ce club fantastique. Il y a une base de supporters très forte. J'utilise souvent ce terme, c'est cette base forte qui peut littéralement mettre de l'essence dans le moteur de l'équipe. Je suis très fier de pouvoir intégrer cette équipe et du projet que nous allons pouvoir mettre en place.

La Ligue 1 est un Championnat très compétitif. Nous sommes là pour faire notre part du travail. Il s'agit surtout de mettre en place un style collectif, en développant la croyance et la confiance dans les vestiaires, avant de capitaliser sur l'énergie trouvée dans le stade auprès des supporters. Nous allons travailler sur le court terme mais surtout sur le long terme.

Hasan El-Fakari est mon adjoint depuis trois ans. Il va apporter un élément essentiel dans ce projet parce qu'il connaît déjà très bien le championnat, avec un point important : il parle français. Il connaît aussi notre style de jeu, basé sur la passion, l'agressivité et l'intensité que nous cherchons à insuffler. Quand je lui ai parlé de Saint-Etienne, il a montré énormément d'enthousiasme parce qu'il connaît bien le club et surtout sa base de supporters.

Nous devons être avant tout disciplinés et beaucoup travailler. Mais ce qui est important, c'est notre style, l'organisation que nous allons mettre en place et notre capacité à performer défensivement. Nous voulons être une équipe proactive, qui passe très vite à l'offensive tout en restant concentrée en défense. Je pense qu'on peut y arriver grâce au soutien des supporters.

Dans un premier temps, on va regarder les joueurs individuellement, le but étant de tirer le meilleur de chacun d'entre eux. Ensuite, il faudra mettre les schémas en place. Pour moi, il est important d'avoir un style de jeu offensif, c'est ce qu'attendent les fans. Au fil du temps, on devrait voir une amélioration dans notre style de jeu. Mais au départ, je vais surtout travailler au jour le jour.

Il va falloir mettre en place une discipline et une éthique de travail. Quand ce sera en place, on pourra chercher à se développer et j'espère alors qu'on pourra commencer à voir une identité claire. Les deux vont vraiment de pair, la réputation du club et son style de jeu. Bien sûr, il faudra bien sûr constater les valeurs, les attitudes et l'esprit d'équipe. Vu la ville dans laquelle nous sommes, je considère tous ces éléments comme très importants.

Je n'ai pas vu les joueurs sur le terrain aujourd'hui mais je les ai rencontrés. J'insiste sur le fait qu'ils ont un grand match dimanche, j'aimerais qu'ils puissent rester concentrés. On pourra se voir plus tard. On se retrouvera le 29 décembre après la période de Noël, pour commencer à mettre en place l'organisation. Je suis impatient, j'ai envie de pouvoir leur insuffler mes idées mais il faut faire les choses étape par étape. Il faudra un peu de temps.

Mon objectif est de travailler avec l'équipe existante et de fournir un travail collectif. Je suis convaincu que des joueurs de l'équipe ont déjà de grandes capacités techniques. En s'appuyant là-dessus, ça devrait nous permettre de bien travailler. En toute honnêteté, je ne suis pas intéressé par le mercato pour le moment, je préfère me concentrer à connaître les joueurs, à les écouter et à travailler ensemble.

Je ne suis pas sûr d'avoir demandé du temps. Ce que je veux dire, c'est qu'on gagne du temps en gagnant dans le court terme. En montrant nos capacités, on gagne le droit de travailler sur le long terme. Je suis tout à fait conscient de la situation, je sais lire le classement. Notre rôle est de développer la performance le plus vite possible pour atteindre nos objectifs. En travaillant durement tous les jours, c'est la seule chose à faire."

Dieu promet des renforts

20/12 16:49

A l'occasion de la présentation officielle d'Eirik Horneland, Loic Perrin n'a pas parlé de liste au Père Noël, mais a brièvement évoqué le mercato :

"ce mercato hivernal doit nous permettre de nous renforcer. Des discussions ont commencé avec certains joueurs. L’idée est d’améliorer cette équipe, mais aussi de lui donner une identité. Eirik est là pour cela."

Retailleau en remet une couche

20/12 13:41

Dans un arrêté pris hier et paru ce jour au Journal Officiel, le Ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a une nouvelle fois interdit aux supporters marseillais de se rendre dans le Chaudron.

"Un risque réel et sérieux d'affrontement entre les supporters des deux clubs existe à l'occasion de la rencontre de football opposant les deux équipes le dimanche 22 décembre 2024 à 14 h 45 au stade Geoffroy-Guichard de Saint-Etienne. Les troubles à l'ordre public et les comportements violents des supporters stéphanois à l'occasion des rencontres entre l'ASSE et un club avec lequel il existe une rivalité particulière persistent à Saint-Etienne, malgré la mise en œuvre de mesures d'encadrement des déplacements des supporters par le préfet de la Loire.

Si à la date du présent arrêté, 12 supporters stéphanois et 10 supporters marseillais ont fait l'objet d'une interdiction administrative de stade en vertu de l'article L. 332-16 du code du sport et que 8 supporters stéphanois et 13 supporters marseillais ont fait l'objet d'une interdiction judiciaire de stade en vertu de l'article L. 332-11 du code du sport, ces mesures individuelles sont sans effet sur la prévention des rixes et troubles graves à l'ordre public qui surviennent régulièrement en amont et en aval de la rencontre sur le trajet emprunté par les convois de bus des supporters visiteurs et aux abords du stade, ce d'autant que leurs auteurs ne sont pas toujours identifiables, interdisant ainsi le prononcé de telles mesures.

Les forces de l'ordre sont fortement mobilisées pour face d'une part, à la menace terroriste actuelle et prégnante sur l'ensemble du territoire national, laquelle se trouve sensiblement accrue par les risques d'importation sur le territoire national du conflit israélo-palestinien et, d'autre part, pour sécuriser d'autres évènements sportifs, religieux et culturels tels que les rencontres de football du 21 décembre 2024 entre le Puy Football 43 Auvergne et le Montpellier Hérault Sport Club et entre Les Hauts Lyonnais et le Toulouse Football Club, ainsi que la sécurisation renforcée du marché de Noël de Saint-Etienne depuis une tentative d'attaque par un individu le 26 novembre dernier."

Eirik Horneland vu par Yaya Sané

20/12 12:10

Le défenseur central sénégalais Yaya Sané (35 ans), qui a évolué 6 mois sous les ordres d'Eirik Horneland au SK Brann en 2021, approuve dans Ouest-France l'arrivée à l'ASSE de cet entraîneur norvégien de 49 ans.

"Saint-Étienne a fait le bon choix. Ils avaient besoin d’un coach qui, comme ses supporters, est passionné. Eirik est beaucoup axé sur le travail et sur l’intensité. Sa patience et sa détermination sont exceptionnelles, il pousse ses hommes à aller le plus loin possible. Il mise beaucoup sur l’endurance. C’est un coach qui discute avec les autres, il aime avoir un groupe concerné. Il veut que tout le monde s’investisse aux entraînements, titulaires comme remplaçants. On progressait beaucoup avec lui.

Il aura peut-être quelques difficultés au début sur la tactique, car les équipes françaises maîtrisent mieux cet aspect-là par rapport aux équipes norvégiennes. Eirik a le style britannique, il demande beaucoup d’intensité et de volonté. Il ressemble un peu à Pablo Correa dans la manière de faire. Les joueurs vont beaucoup courir beaucoup à l’entraînement, ils vont en baver. En match, c’est un coach calme, qui parle peu, car il a confiance en son groupe. Il sait que les joueurs vont répéter ce qu’il a fait travailler à l’entraînement."

Un nouvel Eirik à l'ASSE

20/12 10:34

Comme prévu, Eirik Horneland est devenu le nouvel entraîneur de l'ASSE comme l'indique le site officiel :

"L'AS Saint-Étienne et Eirik Horneland sont heureux d’officialiser leur collaboration. L'accord conclu avec le technicien norvégien le place à la tête des Verts jusqu’en 2027, avec option supplémentaire. Il rejoint le club accompagné par Hassan El Fakiri, entraîneur-adjoint.

Arrivé ce vendredi dans le Forez, le nouvel entraîneur stéphanois conduira son premier entraînement à l’occasion de la reprise le 29 décembre prochain. Comme évoqué précédemment, Laurent Huard, Directeur du Centre de formation, dirigera les Verts pour le match de Coupe de France contre l’Olympique de Marseille, ce dimanche.

Eirik Horneland, nouvel entraîneur de l'ASSE : « C'est un réel honneur de rejoindre un grand club comme l'AS Saint-Étienne, pas seulement pour son histoire et son palmarès, mais surtout pour le rôle qu'il joue dans toute une ville et la ferveur qu'il génère. J'ai hâte de découvrir le Chaudron et de me mettre au travail avec les joueurs, le staff et toutes les composantes du club. »

Ivan Gazidis, Président de l’ASSE : « Nous sommes heureux de voir Eirik rejoindre le projet. C’est une étape importante. Eirik est un entraîneur de grand talent, reconnu et apprécié, qui nous apportera beaucoup pour construire une culture de la performance et un style de jeu affirmé. Au nom de tout le Peuple Vert, je lui souhaite la bienvenue. »

Sainté sur Santamaria ?

20/12 09:38

Selon la Pravda du jour, l'ASSE cherche un défenseur central, un milieu défensif et un avant-centre pour se renforcer à l'occasion du mercato hivernal. Au poste de numéro 6, le quotidien sportif évoque Baptiste Santamaria. Né à Saint-Doulchard (Cher) comme Mathieu Cafaro, cet ex-coéquipier d'Enzo Crivelli en équipe de France U20, passé par Tours, Angers et Fribourg évolue à Rennes depuis 2021. Ayant nettement moins de temps de jeu cette saison (10 matches, 5 titularisations) que les précédentes sous le maillot rouge et noir, il est resté sur le banc lors de l'écrasant succès (5-0) de son équipe contre les Verts au Roazhon Park le 30 novembre dernier.

Amougou pas prêt à jouer la prolongation ?

20/12 09:16

La Pravda du jour évoque le cas de Mathis Amougou (18 ans), titulaire lors des 8 premières journées et ayant fait 6 entrées en jeu très moyennes depuis lors. Extraits.

"L’ASSE entend sécuriser sa pépite en prolongeant son contrat sur une longue durée. Passé professionnel le 3 avril 2023, Amougou a paraphé un premier contrat de deux ans. Avant de prolonger d’un an, le 1er novembre de la même année, soit jusqu’au 30 juin 2026. À l’arrivée de KSV, en juin, il était convenu qu’il étire de nouveau son bail, avant de partir en prêt en L2. Mais Olivier Dall’Oglio avait souhaité garder un joueur dont la valeur marchande est estimée à 5 M€ par Transfermarkt alors que Leverkusen se montrait prêt à investir plus du double sur lui.

Amougou s’est fait à l’idée de découvrir la Ligue 1 avec son club formateur pour mieux partir l’été prochain. Mais pas d’allonger son contrat de trois ans, comme souhaité par ses dirigeants. Se retrouver lié jusqu’en 2029 ne lui convient pas. Lui veut seulement deux ans. Les Verts ont contre-attaqué en proposant de multiplier son salaire actuel (entre 12 000 et 15000 € brut mensuels) par trois. Plus des primes de participation et au mérite. Mais les négociations se retrouvent au point mort."

 

Guillou fier et Vert

20/12 08:41

Ancien défenseur de l'ASSE et actuel consultant sur beIN Sports, Patrick Guillou s'est confié au Télégramme. Extraits.

"Ce dont je suis le plus fier, c’est d’avoir réussi à tirer le maximum de mes moyens. Comme je n’ai pas fait de centre de formation, j’avais quelques lacunes, mais j’ai réussi à les compenser grâce à mon cœur, mon énergie, mon volume de jeu. Et j’ai fait une carrière honorable. Quand j’étais gamin, j’aurais souhaité jouer en équipe de France, jouer la Coupe des clubs champions. Je n’avais pas le niveau parce qu’il me manquait la dernière marche pour aller encore plus haut. Mais ma plus grande fierté, quand on regarde dans le rétroviseur, c’est d’avoir joué dans des clubs historiques comme Saint-Étienne, comme Rennes, comme Sochaux et d’avoir connu trois montées avec ces clubs-là. Je voulais jouer en Bretagne parce que mon grand-père venait de là-bas (de Pont-Croix). Je voulais jouer à Saint-Étienne et j’ai eu la chance d’être capitaine. J’ai pu jouer en Bundesliga en Allemagne et en Ligue 1. Je n’ai aucun regret sur mon parcours.

Le stade le plus chaud dans lequel j'ai joué ? Geoffroy-Guichard est vraiment très très particulier quand il commence à gronder, dans le sens positif. Ensuite, je trouvais que, quand on jouait au Parc, avec la caisse de résonance qu’il y avait, avec ce qu’étaient capables de dégager les deux kops à l’époque, c’était quand même assez conséquent. Et enfin, j’ai eu la chance de jouer, puis d’être entraîneur dans plusieurs configurations du stade Vélodrome. Je l’aimais beaucoup avant la Coupe du monde 98, je trouvais que ça envoyait du lourd. Ensuite, comme ce n’était pas fermé, ça s’envolait et ce n’était plus du tout la même ambiance. Puis, je l’ai connu avec Bordeaux, je me suis dit : « C’est quoi ce stade de fou ». Depuis qu’ils ont refermé, quand il y a 60 000 personnes, c’est terrible. Mais ça peut être aussi bien un moteur que, quelques fois aussi, un frein au niveau de l’appréhension.

Tous mes maillots, tous mes souvenirs, ce sont mes parents qui les ont. Mais, avec Saint-Étienne, on a joué contre l’Inter où il y avait de gros joueurs. Je récupère le maillot de Zamorano. Il a toujours joué avec le numéro 9, mais celui que j’ai c’est le 18. Et lors de la Coupe du monde au Qatar, je reconnais "l’hélicoptère". Lui ne me connaissait pas mais je vais le voir et je lui dis : « Monsieur Zamorano, j’ai encore votre maillot à la maison. Mais, par contre, j’ai le 18. » Et il me dit : « Ah oui, c’est vrai. Car ça fait 1 + 8. » Et je lui dis : « Oui mais pourquoi ? » Il me dit : « A l’Inter, il ne pouvait y avoir qu’un numéro 9 : c’était Ronaldo. » Quand il y a Ronaldo qui arrive et qui demande le 9, tu donnes le maillot. Mon onze idéal des joueurs avec lesquels j'ai évolué ? Janot - Algérino, Wallemme, Sorin, Daf - Pedretti, Sarr, Meriem, Zanotti - Bruno Roux, Alex."

Larqué fait du Larqué

19/12 21:06

A l'antenne de RMC, Jean-Michel Larqué a évoqué ce soir la situation de l'ASSE.

"Nous avons ce que l’on mérite quand on veut à tout prix vendre le club. Tu as vendu le club à un actionnaire principal qui n’est jamais là. Tu as vendu le club à un président qui n’est jamais là. Tu as vendu le club à deux personnes, on baisse déjà dans la hiérarchie, qui sont avec leur ordinateur en train de chercher l’oiseau rare avec combien de passes il fait, combien de ballons il récupère.

Dans le même temps, tu as un directeur général qui est un garçon adorable, Jean-François Soucasse. Il ne sait plus où il en est, il en sait plus quel est son rôle. Il a deux garçons qui s’occupaient pas très bien du recrutement, eux ne travaillent plus du tout ou alors ils s’occupent du nombre de yaourts à commander ou des kilos de spaghettis, c’est Loïc Perrin et Samuel Rustem.

Quand tu ne travailles pas, déjà, et qu’en plus de ne pas travailler, tu n’as pas de talent, il ne faut pas t’étonner. Ton équipe, elle ne travaille pas, je parle du club en général. Ton équipe elle n’a pas de talent. Quand tu renforces une équipe de L2 qui l’an passé est montée avec beaucoup de cœur et beaucoup de réussite, on n’oublie pas le barrage contre Metz… Quand tu la renforces par un retraité de L1 et des joueurs de L2, tu as toujours une équipe de L2."

Comme Hérita, Piquionne votait Zoumana

19/12 19:55

"Les négociations entre l'ASSE et Eirik Horneland ont trouvé une issue positive ce jeudi. Il ne reste plus qu'aux deux parties à signer le contrat, sans doute dans la soirée, et à officialiser la venue de l'entraîneur norvégien chez les Verts" a indiqué ce soir la Pravda. A l'instar de Hérita Ilunga, Frédéric Piquionne avait pourtant prôné ce matin sur son compte X la nomination de son ancien coéquipier stéphanois Zoumana Camara.

"Je milite pour Papus Camara sur le banc de l’ASSE. Il coche toutes les cases du projet. Arrêtez avec vos entraîneurs étrangers alors que vous avez tout sur place ! Pourquoi ne pas donner la chance à nos entraîneurs de la nouvelle génération ? J’ai dit Papus comme j’aurais pu dire Habib Beye ou même d’autres. Ce que je pense vraiment c’est que le projet est bancal avec cette histoire de développement des jeunes. Ne faut-il pas des résultats pour justement permettre à ces jeunes de progresser dans un environnement de confiance ? À ce que je vois des matchs, c’est très compliqué et j'espère de l’expérience par ligne en janvier."

Ricky marque vite contre Katwijk

19/12 19:25

Sur son premier ballon, le supersub Ricky Van Wolfswinkel a marqué hier à la 47e minute en Coupe des Pays-Bas le 2e but de la victoire (3-2) de Twente (5e de L1 néerlandaise) contre Katwijk (D3). L'ancien avant-centre stéphanois, qui fêtera le mois prochain ses 36 ans, a claqué 3 pions cette saison en Eredivisie.

El Fakiri ? Brann qui pleure...

19/12 18:12

Selon le media norvégien Bergensavisen, l'adjoint d'Eirik Horneland, Hassan El Fakiri (qui a joué à Monaco et parle français) va venir avec lui à Sainté.

A 47 ans, El Fakiri est considéré comme ayant grandement contribué aux succès de Brann, en particulier dans le développement des jeunes au sein de l'équipe première.

Toujours selon BA, l'arrivée d'Horneland et de son adjoint sera officialisée vendredi ou samedi.

On refait le mastre ce soir à 20h45

19/12 13:59

On Refait le Mastre n°88, c'est ce soir en direct sur la chaine Youtube du site.

Eirik préfère Saint-Etienne à Saint-Louis ?

19/12 10:24

Alors qu’il était engagé dans la bataille pour le titre (à deux journées de la fin Brann Bergen avait 2pts d’avance sur Bodo/Glimt), Eirik Horneland était déjà il y a 3 semaines au centre de rumeurs sur son avenir.

A l’époque son nom circulait avec insistance du côté du club de Saint Louis en MLS.

Les médias norvégiens l’avaient alors interrogé sur un possible départ. Horneland avait expliqué qu’un changement d’environnement pourrait l’aider à « créer une nouvelle énergie », après une saison éprouvante. C’est à l’occasion d’une conférence de presse qu’il annoncera plus tard, au bord des larmes, son départ : "J'ai besoin d'essayer quelque chose de nouveau et de me tester à un autre niveau, de trouver une nouvelle inspiration pour profiter des meilleures années de ma vie. Travailler ici est exigeant."

Un départ regretté par son directeur sportif : "Nous avons travaillé d'arrache-pied pour qu'il reste. Malheureusement, cela s'est terminé par le départ de Horneland. C'est triste pour nous, c'est une personne fantastique et un excellent entraîneur", mais aussi par son leader au milieu, Felix Horn Myhre, pour qui son départ laissera "un vide important dans l’équipe".

Si on évoque largement depuis le début de semaine ses 3 dernières saisons à Brann (titre de champion de D2 en 2022, Coupe de Norvège et vice-champion en 2023 et de nouveau vice-champion en 2024), Horneland a précédemment coaché Haugesund (10è en 2017, 4è en 2018) et Rosenborg (3è en 2019). La 3ème place avec Rosenborg peut-être considérée comme une performance moyenne, le club étant champion de Norvège les quatre saisons précédentes. Horneland ne survivra d’ailleurs pas à un début de 2ème saison raté avec l’ex-club de Soderlund et Selnaes.

Il partira ensuite à Brann, d’abord comme entraîneur adjoint, puis comme n°1, l’année de la descente à l’issue d’un match de barrage épique (4-4) finalement perdu en décembre 2021 aux tirs au but.

La suite, c'est une progression fulgurante, jusqu'à ces dernières semaines, et un titre qui lui a échappé de très peu, avant, donc de sans doute découvrir le plus grand club du monde.

Un nouvel Eirik à l'ASSE ? (5)

19/12 07:33

La Pravda du jour évoque la très probable arrivée d'Eirik Horenland à l'ASSE. Extraits.

"Si son nom a également été évoqué en Autriche, le RB Salzbourg a finalement décidé de remplacer le Néerlandais Pepijn Lijnders par l’Allemand Thomas Letsch, hier. Une piste s’est également refermée pour Horneland en MLS, Saint-Louis City, ayant confirmé la venue du Suédois Olof Mellberg. Si Horneland possède encore une offre venue de République tchèque, la voie semble tout de même dégagée pour les Verts.

Ses prétentions salariales ne devraient pas poser de problème. Il touchait 16 800€ brut par mois au SK Brann. a composition de son futur staff, un peu plus. Horneland travaille depuis près de deux ans avec Hassan El-Fakiri (47 ans), ancien latéral gauche de l’AS Monaco (2000-2005) qui présente l’avantage de parler français mais serait toujours sous contrat avec le SK Brann. Cet obstacle ne semblant pas insurmontable, il devrait être rapidement levé et entériner la nomination de Horneland comme nouvel entraîneur des Verts."

La grosse commission obstrue la moitié de Geoffroy-Guichard

18/12 23:24

La grosse commission de discipline de la Ligue a encore brillé par son iniquité ce soir. Certes la décision, suite aux craquages de fumigènes à l'occasion de la réception de l'OM, d'infliger deux matches de suspension, dont un par révocation d'un sursis précédent, des parties basses des tribunes Paret et Snella ne nous étonne guère, tant le club stéphanois semble dans le viseur des autorités, pressées par un ministre de l'intérieur, certes démissionnaire, qui ne manque jamais de stigmatiser les supporters verts.

Mais que penser alors de la décision de n'infliger qu'un match de fermeture avec sursis, de surcroît, à la Brigade Loire, la principale section de supporters du FC Nantes qui avait forcé à deux reprises l'interruption de la rencontre contre Le Havre, après des jets d'objets et des tentatives avortées d'envahissement de terrain ? "Une sanction bien loin de l'ampleur qu'avait prise l'affaire, arrivant même aux oreilles de la politique. Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur démissionnaire, avait par exemple réclamé la dissolution du groupe de supporters, sans engager de procédure pour autant." précise même La Pravda.  

Les deux kops de Geoffroy Guichard resteront toutefois ouverts face à l'OM en Coupe de France, dimanche 22 décembre, puisque la sanction ne prendra effet qu'à partir du 24 décembre.

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