Nous vous avons récemment annoncé qu'Alexis Ledoux, un ancien de la préformation stéphanoise stéphanoise jouait désormais aux Etats-Unis. Mais un Ledoux peut en cacher un autre : il y a également Matthéo Ledoux (né en 2003), le petit frère d'Alexis.

Passé durant 7 années dans les rangs de l'ASSE, jusqu'en U13, il était parti, en 2016, chez les voisins de l'Olympique de Saint-Etienne, tout en intégrant le pôle espoir de Dijon.
En 2018, il a rejoint le centre de formation du RC Strasbourg et a successivement joué dans les équipes U16 Régional 1, U17 Nationaux et U19 Nationaux.
Et cette année 2021-2022, tout en effectuant sa 1ère année de STAPS, il opère dans les rangs des U19 Nationaux de l'ASPTT Dijon, comme l'avait fait avant lui, Aurélien Javelle, un autre ancien de la préformation stéphanoise (désormais à Hauts Lyonnais).
Mathéo Ledoux a, jusqu'à présent, été titulaire lors des trois matchs de championnat disputés par son club : défaite 4-1 à Clermont, victoire 1-0 contre Auxerre, défaite 2-0 à Metz. 

Wesley Fofana est longuement revenu sur son départ de Saint-Etienne dans un entretien diffusé aujourd'hui par Oh My Goal. Extraits.

"Le meilleur entraineur que j’ai eu dans ma jeune carrière, c’est mon coach actuel à Leicester. Je suis passé dans une autre dimension avec lui. C’est lui qui m’a apporté le plus, son expérience du haut niveau, de la Premier League. Après, il y a le coach Puel à Saint-Etienne, il a beaucoup compté. Ça a été fort pour moi quand même mais c’est compliqué. C’était différent. J’étais un petit garçon avec le coach Puel, il a fait de moi un homme. Avec Brendan Rodgers, je suis passé dans une autre dimension car il m’a montré tout ce qu’est le haut niveau. Tout ce qu’il faut faire, tout ce qu’il faut éviter de faire. Je suis devenu un autre homme, j’ai appris un nouveau football, j’ai corrigé des points.

Le meilleur coéquipier que j’ai eu ? Je vais dire à Saint-Etienne, Mahdi Camara. Dans tout : le travail, la mentalité, la vie en dehors. Il a beaucoup fait pour moi, il m’a beaucoup protégé. Que ce soit à l’entraînement ou tous les jours, il m’a appris à travailler. Le fait de le voir - c’est un gars du sud comme moi – le fait de voir que ça n’a jamais été facile pour lui, je me suis dit : « même si je joue, il faut que je rajoute le travail comme lui. » Son travail paye, il est capitaine de Saint-Etienne, ça marche bien. Le coéquipier le plus drôle ? William Saliba ou Jamie Vardy, je les mets au même niveau. Le meilleur danseur, c’est moi. À Saint-Etienne, personne ne pouvait prendre mon titre.

À Saint-Etienne je ne parlais pas trop car j’étais jeune, je laissais un peu Loïc Perrin diriger la défense. À Leicester j’ai dû apprendre à diriger une défense. J’ai dû aussi corriger très vite deux points, la patience et la concentration. En Ligue 1, quand t’es jeune, la mentalité, « c’est on va prendre le temps, on ne va pas le brûler ». Ça s’est passé pour moi comme pour plusieurs autres joueurs. C’est souvent ce truc qui ressort : « il est encore jeune, il ne faut pas aller trop vite. » En Premier League, quand je suis arrivé, c’est « on va te brûler, y’a pas de souci, on va travailler. »

Mon transfert à Leicester a été compliqué pour plusieurs choses. La mentalité de l'ASSE à ce moment-là, c’était de me garder, mais que s’il y avait une offre…. Là je parle avant la finale de Coupe de France, avant le match contre Paris qui me révèle aux yeux de la France etc. S’il y a une offre de 20 millions, je pars. Mais cette finale a tout changé. Des dirigeants ont parlé pour dire « Wesley Fofana, ce sera 30 millions maintenant ! » Personne ne leur a rien demandé à la base mais ils ont parlé. Moi, à ce moment-là, je ne pense pas à partir. J’ai eu des discussions avec certains clubs mais je suis focus sur Saint-Etienne.

Ensuite Leicester arrive et je veux partir à Leicester. Plusieurs jours j’ai le discours du coach, de Kolo Touré. Je veux partir. Leicester fait des offres à Saint-Etienne mais je vois qu’à un moment ça coince. Je fais un communiqué comme quoi je veux partir à Leicester. Ce communiqué n’est pas bien pris par Saint-Etienne. Pas bien pris par le coach, pas bien pris par les fans. Franchement, ça m’a touché. J’ai dit la vérité pour que tout le monde sache que je voulais partir à Leicester. Je vais ramener 40 millions à mon club formateur. Personne n’aurait pu prédire ça ! Deux ans en arrière, je suis encore en U19.

La pensée que j’exprimais, c’est « vous ne pouvez pas refuser 40 millions, j’ai fait 20 matches. Vous ne pouvez pas surtout m’enlever mon rêve de partir en Premier League. » J’ai forcé pour vraiment partir, j’ai parlé beaucoup avec le coach. "Si je reste à Saint-Etienne, c’est quoi l’ambiance ? Prenez les 40 millions, si ça se trouve l’année prochaine je me blesse ou je ne fais pas une bonne saison, tout le monde va s’en mordre les doigts ! Moi je ne veux pas rater le train. Il est là, je veux partir maintenant." C’est ça que j’ai essayé de leur expliquer.

Ça a été difficile à comprendre pour les fans, c’est normal. Ils ne veulent pas perdre un joueur qu’ils aiment, un joueur sur qui ils comptent. Le coach aussi n’a pas voulu. On a eu des longues discussions lui et moi, tous les jours. Il a fait des conférences de presse, il m’a mis sur le banc. Il y a des entraînements où je ne me suis pas entraîné, ça a été dur. Un jour, franchement je l’ai regretté et je suis allé après m’excuser auprès de toute l’équipe, ça faisait 20 minutes qu’on s’entraînait. J’avais eu juste avant une discussion avec le coach, je lui avais répété que je voulais partir. Il me répète « non, tu ne partiras pas. » Je lui réponds : « ça, je ne l’accepte pas, comment vous pouvez me priver ? Du haut de mes 19 ans, coach, droit dans les yeux, je vous demande de me laisser partir. C’est mon rêve ! » Il me dit encore non. Pendant l’entraînement je pète un plomb, je tire un ballon en l’air, j’enlève mon chasuble, je pars dans ma chambre au centre. J’y suis resté des heures, j’étais dégoûté.

Mais après je n’ai pas lâché. Le coach a dû me dire 20 fois qu’il ne me laisserait jamais partir mais tous les jours je suis venu toquer à son bureau. Mes agents ont dit à Leicester que Saint-Etienne ne voulait pas me laisser partir mais que s’ils faisaient une grosse offre ils me laisseraient partir car ils ont besoin d’argent. J’ai dit au coach : « l’offre elle est là, prenez-la ! » Finalement ça s’est fait, j’étais super heureux ! Quand j’ai signé, il m’a envoyé un message pour me dire qu’il était très fier de moi. Il m’a dit « maintenant que t’es parti, je veux que tu casses tout ! Je veux que t’arraches tout en Premier League, je sais que tu vas le faire car t’es un battant. » Ça m’a fait énormément plaisir. Saint-Etienne restera toujours un club particulier pour moi, ça restera mon club de cœur. Même si ça s’est mal passé, je vous aime quand même et je vous aimerai toujours."

Vous avez raté la séance de dédicaces de Parasar (cofondateur de Poteaux Carrés) le 29 mai dernier à la Librairie de Paris ? Pas de panique, vous pourrez rencontrer votre nouvel écrivain favori le dimanche 17 octobre de 15h15 à 16h15 à la salle Lamberton de l'Hôtel de Ville de Saint-Etienne.

Auteur de La Passion selon Saint-Etienne (éd. en Exergue), Christophe Verneyre interviendra dans le cadre de la Fête du Livre sur la thémathique "tous les chemins mènent au Chaudron". Il débattra avec trois autres auteurs portés sur le ballon rond : Lionel Bourg, Didier Tronchet et Christopher.

Comme le rapporte France Bleu, le nouvel avant-centre des Verts s'est exprimé en conférence de presse aujourd'hui avant d'étrenner ses nouvelles couleurs après-demain à Montpellier.

"Tous les voyants sont au vert. Je suis à disposition du coach pour jouer contre Montpellier. Je jouais avec Liverpool et je suis dans le rythme. J'espère déjà prolonger l'aventure en Vert au-delà de cette saison en prêt si cela devient possible. Le rôle de l'attaquant c'est la réussite devant le but. Saint-Étienne est une grande équipe avec des grands supporters. Je sais déjà que le match le plus important de la saison c'est contre Lyon. On me l'a dit dès l'aéroport."

En conférence de presse, Claude Puel a déclaré à la mi-journée que Saïdou Sow ne sera pas du voyage dans l'Hérault car il doit rester à l'isolement suite à son retour de Guinée, pays classé orange par les autorités sanitaires.

Blessé à une jambe, le milieu de terrain malien Issouf Sissokho ne sera pas le seul titulaire girondin absent le 18 septembre à Geoffroy-Guichard. Selon Sud-Ouest, le latéral gauche Gidéo Mensah sera lui aussi indisponible car il doit être mis à l'isolement encore 9 jours. Le natif d'Accra vient en effet de jouer avec les Black Stars un match en Afrique du Sud, pays classé rouge par les autorités sanitaires (circulation active du Covid-19 et présence de variants préoccupants). L'attaquant nigérian Samuel Kalu, qui revient d'un pays classé orange, sera privé de Sang et Or ce week-end mais apte à défier les Verts pour ce match de la 6e journée de L1.

Il l'avait dit il y a cinq ans dans France Football et il l'a répété il y a deux mois à Oh My Goal. L'actuel attaquant du FC Sion Guillaume Hoarau (37 ans) n'a toujours pas digéré l'attitude que l'ASSE a eue avec lui en 2014.

"Avant de venir aux Young Boys de Berne, je devais signer à Saint-Etienne. Tout était fait. J'avais eu rendez-vous avec toute la "green family." On se met d'accord. A cette époque, Saint-Etienne devait vendre Brandao à Bastia et du coup ils devaient me prendre. Le lundi, mon agent me dit de descendre à Lyon pour signer le contrat. Je prends mon train, je descends. On arrive à Lyon, je retrouve mon agent et là il n'y a plus de news. Personne ne répond au téléphone. On se dit, "c'est quand même bizarre." A l'époque, quand j'étais en Chine, Christophe Galtier m'écrivait tout le temps : "reviens, reviens, je te relance". Quand j'arrive à Lyon il était 11h00, plus personne ne répond au téléphone alors qu'on m'avait dit qu'on devait déjeuner ensemble. Mon agent me dit : "Ecoute, jusqu'à 16h00 on attend. Le contrat, tout est prêt, tu vas signer, demain, tu dois commencer l'entraînement."

Toute la semaine on était au téléphone 24 heures sur 24 pour négocier. Et du jour au lendemain, plus rien ! On attend, on attend, on attend... On n'a jamais eu de retour ! J'ai vu la semaine d'après qu'ils ont fait signer Ricky Van Vonklinsel, un truc comme ça [ndp2 : Van Wolfswinkel]. Là, ils me l'ont fait vraiment à l'envers. Ils auraient pu m'appeler pour me dire "écoute, Guillaume, désolé, on a préféré prendre un joueur plus jeune, peut-être moins cher." Avec moi ils ont fait "viens signer ton contrat", et plus de news ! J'ai eu vraiment la haine. Ce club qui a longueur d'année loue les valeurs qui sont les siennes, au final il font un truc comme ça. Après, peut-être qu'il y a eu des trucs par derrière que je n'ai pas su. Mais je n'ai jamais eu de nouvelles de personne depuis ce jour-là. Ma fenêtre à moi du mercato se rétrécissait, il n'y avait plus grand chose. Comme on avait trouvé un accord avec Sainté, on avait dit non aux autes clubs intéressés. Je me suis retrouvé dos au mur, dans une une situation d'urgence, et c'est là que je suis parti à la dernière minute aux Young Boys."

Un média expert en ameublement mercatique et toc affirmait en exclusivité le 29 août dernier que Claude Puel n'avait pas creusé la piste Valère Germain pour des raisons sportives. Il y a trois jours, le même hebdomadaire assurait que ce joueur était en fait la priorité de l'entraîneur stéphanois. Le manager général de l'ASSE a indiqué ce matin sur France Bleu qu'il n'avait pas pu attirer l'attaquant qu'il avait eu à Nice pour des raisons financières.

"Valère Germain, que je connais bien, a rejoint Montpellier. Il a été une piste évoquée chez nous mais encore une fois nos finances ne nous ont pas permis d'aborder un jouer comme ça et de l'inscrire sur une durée importante. Un joueur en fin de contrat essaye de monnayer, de trouver le meilleur contrat possible, ce qui est normal."

Dans la dernière édition du Midi Libre, le nouveau numéro 9 du MHSC assure qu'il est prêt à affronter les Verts ce dimanche à 13h00 à la Mosson.

"Quand j'ai été prévenu que Montpellier me voulait, ça a été ma priorité parmi les autres offres. J'ai très bien travaillé pendant les mois de juin, juillet et août pour être prêt le plus tôt possible. Je suis à mon poids de forme, je suis bien aux entraînements et j'ai eu de bonnes sesnsations en amical contre Rodez. Quant au rythme de la compétition, j'aurai la réponse dimanche.

J'ai pour objectif d'être le plus rapidement compétitif. Je veux reprendre du plaisir, marquer et faire des passes décisives. J'ai encore plus faim qu'avant pour réussir une grande saison. J'ai joué avec Téji savanier contre Rodez, je ne pensais pas qu'il avait un tel niveau. L'entraîneur essaie de nous associer le plus possible lors des séances car on a pas mal de temps à rattraper."

Défait cette nuit par le Brésil 0-2, le Pérou de Miguel Trauco voit s'éloigner le Qatar.
7ème à mi-parcours des qualifications de la zone Amérique du Sud, il compte 5pts de retard sur l'Equateur et la Colombie, respectivement 4ème et 5ème.
Le 4ème est le dernier qualifié direct, le 5ème doit jouer un barrage contre le vainqueur de la zone Océanie.
A titre individuel, Trauco est encore resté tout le match sur le banc et n'aura donc participé à aucun des trois matchs contre l'Uruguay, le Vénézuela et le Brésil.

Claude Puel a rappelé ce matin sur France Bleu qu'il devait oeuvrer dans un contexte financier très contraint.

"Ce qui compte, c'est de pérenniser le club. C'est ce qui se passe depuis mon arrivée. Je n'ai pas eu la possibilité d'être actif sur les quatre mercatos. Si on regarde l'ensemble des clubs de première et de deuxième division, on doit être le dernier en termes d'investissement de transfert. Tout simplement parce qu'à un moment donné le club a suivi un modèle à court terme qui n'était plus possible financièrement, a creusé des déficits. On est obligé d'assainir des finances depuis mon arrivée tout en ne pénalisant pas le club et en essayant de développer des jeunes joueurs pour le futur. C'est un exercice d'équilibriste qui n'est vraiment pas évident à mener mais qui est fondamental, nécessaire pour l'ASSE, pour le bien de l'ASSE. C'est une opportunité pour tous ces jeunes-là, pour le club, les supporters, de revoir des joueurs du centre de formation être développés. Cela fait un peu appel à l'histoire.

L'effectif de cette saison n'est pas affaibli. On termine la saison dernière avec de bonnes productions. On finit au milieu du classement. C'était une saison qui n'a vraiment pas été évidente mais qui a révélé beaucoup de jeunes joueurs. Beaucoup de joueurs ont progressé. On est dans une confirmation, on se doit de l'être. C'est là où nos jeunes ont un palier à passer. Ils ont effecué de bonnes choses voire de très bonnes choses pour certains la saison dernière. Mais ce ne sont que quelques mois. Il faut être en capacité de confirmer. Le challenge est là. Il faut toujours avoir faim, il faut aller chercher la régularité, la confirmation. Ils en ont les moyens. Il faut rappeler tout ça car certains auraient peut-être tendance à se relâcher et penser qu'ils ont fait le plus dur. Si on arrive à passer ce cap, ça peut être intéressant. Il faut toujours se renouveler, se remette en question.

Beaucoup de supporters aimeraient de meilleurs résultats. Pour un supporter, c'est les trois points. L'équipe a gagné, a perdu ou fait match nul, c'est ça qui lui importe dans son quotidien. Mais il y a une situation très difficile à gérer depuis mon arrivée sur les aspects financiers. Il y a très, très peu de marge de manoeuvre. Cela bénéficie à des jeunes qui ont été lancés parfois plus vite qu'il ne l'aurait fallu. Mais c'était vraiment une obligation très forte pour le club et pour sa sauvegarde."

Claude Puel s'est exprimé au sujet de son nouvel attaquant uruguayen ce matin sur France Bleu Saint-Etienne Loire.

"Nous ne connaissions pas Ignacio Ramirez dans la prospection, c'est vrai. Mais dans la dernière semaine du mercato, beaucoup de choses bougent. Ce n'était pas un joueur qui était dévolu a priori pour être prêté. Il devait être transféré donc "ce n'était pas pour nous." Mais finalement on a pu obtenir son prêt de la part de son club de Liverpool.

C'est un joueur qui est intéressant car c'est un vrai avant-centre axial qui reste dans la surface, qui est toujours au point de chute, qui a une bonne gestuelle devant le but. C'est un joueur intelligent, qui se place bien, qui se déplace bien. Ce n'est pas un grand dribbleur, ce n'est pas un joueur qui percute. Par contre, c'est un finisseur. Quand il y a le ballon qui traîne, il a le sang froid nécessaire devant le but, avec du relâchement.

On sait que c'est la première fois qu'il quitte son pays. J'espère qu'il va pouvoir très vite s'acclimater. Il change de pays mais également de football. En Ligue 1 il y a beaucoup plus de densité, beaucoup moins d'espace que dans le championnat uruguayen. Nous verrons bien sûr en fin de saison mais nous avons une option d'achat, on sera prioritaire pour lever l'option mais tout dépendra des finances du club. Il est qualifié pour le match de ce dimanche donc susceptible d'être sur la pelouse à Montpellier."

Claude Puel a évoqué le cas de Saidou Sow ce matin sur les ondes de France Bleu Saint-Etienne Loire.

"On l'a récupéré. On a été le premier ou l'un des premiers clubs à se manifester pour essayer de le faire revenir très vite vu la situation un peu délicate qu'il y avait en Guinée. On verra si on pourra l'aligner à Montpellier car il vient d'un pays orange en termes de Covid. On verra si on pourra le faire jouer à la Mosson, il n'a pas son pass complet avec la deuxième dose."

Nouveau directeur du centre de formation de l'ASSE, Laurent Huard explique sa manière de fonctionner dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"L’objectif est que tout le monde travail ensemble. Après avoir passé un an avec Claude, je connais ses attentes et ce qu’il veut mettre en place. Au quotidien, je peux faire passer ses messages. On veut avoir une ligne de conduite de club. Ce qui est important à mes yeux, c’est le niveau des groupes d’entraînements et l’exigence que l’on a avec nos joueurs. Dans la formation, on veut faire grandir les joueurs, mais il faut toujours être dans la réflexion de se dire "est-ce que sa marge de progression est plus grande sur ce poste ? Sur quel poste peut-on l’emmener le plus loin possible ?"

Le lien entre le monde professionnel et la formation ne se fait pas forcément sur le plan tactique. Je préfère que nos jeunes aient des principes de jeu communs. Le but est que nos éducateurs aient la même ligne directrice afin que nos joueurs entendent les mêmes idées dans des discours prononcés différemment et des tactiques différentes également. Je ne veux pas quelque chose de restrictif, l’objectif est d’ouvrir le champ tactique et le champ d’adaptation du joueur. On a fait le choix de vouloir construire, d’être capable de tenir la possession, de mettre de la verticalité dans notre jeu, et des profils de joueurs capables de provoquer et éliminer."

Alors que Gérard Farison a quitté hier Saint-Raphaël pour rejoindre les étoiles, Sébastien Perez a été officiellement nommé aujourd'hui directeur sportif de l'Etoile Football Club Fréjus-Saint-Raphaël, club de N2 entraîné par Jean-Guy Wallemme.

Connaissant bien Terrenoire comme Tachan pour y avoir passé trois ans à l'école de foot, l'ancien responsable du recrutement du centre de formation de l'OM a forcément été touché par la disparition du mythique latéral gauche de l'épopée des Verts.

Comme le rapporte Var-Matin, les obsèques de ce dernier seront célébrées lundi à 10h00 au crématorium de Saint-Raphaël. Ses anciens coéquipiers stéphanois de l'équipe de 1976 lui rendront hommage à distance depuis le centre Robert Herbin et le Stade Geoffroy-Guichard.

Comme l'indique ce soir Le Progrès, l'ASSE dévoilera fin novembre son nouveau logo. Extraits.

"À compter de ce mercredi 15 septembre et pendant un mois, une plateforme sera ouverte au grand public sur le web, à condition de créer un compte avec une adresse mail. Les internautes seront sollicités à la fois pour donner leur perception au sens large de l’image du club mais aussi leur avis sur ce qu’ils attendent de ce relooking : des bandes, le retour de la panthère, l’inscription du mot Loire…Une agence stéphanoise (Trenta selon nos informations), sélectionnée parmi un appel d’offres qui a réuni sept candidats dont les créateurs du nouveau logo du FC Nantes, assistera l’ASSE dans sa démarche.

Début octobre, un panel de 42 sondés, qui rassemblera supporters ultras et indépendants mais aussi des salariés du club et des personnalités, tiendra une première séance de travail. À l’issue de ce brainstorming et du résultat de la consultation sur le net, les designeurs de l’agence proposeront cinq logos. Le panel en choisira deux. Début novembre, le grand public sera de nouveau sollicité pour voter afin de désigner le graphisme qui habillera l’identité visuelle du club à compter du 1er  juillet 2022."

Ecrit par le cofondateur de Poteaux Carrés Christophe Verneyre, La Passion selon Saint-Etienne (éd. En Exergue) fait partie des 12 Livres sélectionnés par l'AES (Association des Ecrivains Sportifs) pour le Prix du Document Sportif.

Les onze autres nommés :

Des années de braise aux années de pèze, de Jean Norval (éd. en exergue)
Dictionnaire amoureux du tennis, d'Antoine Benneteau et Laurent Binet (éd. Plon)
L'entraîneur et l'enfant, de Pierre-Emmanuel Luneau-Daurignac (éd. du Seuil)
Le football des immigrés, de Stanislas Frenkiel, (éd. Artois Presse Université)
Georges Carpentier, de Stéphane Hadjeras (éd. Nouveau Monde)
L'histoire racontée par le football, d'Olivier Corbobesse, (éd. Marie B)
MurMures, de Paul Lasne (éd. Le Tiers Livre
Pour la beauté du jeu, de Gilbert Grellet, (éd. Kero)
Pourquoi le football ?, de Stéphane Floccari, (éd. Les Belles Lettres)
Sport washing, de David Clough (éd. Rue de l'Échiquier)
La vie en bleu, de Philippe Tournon (éd. Albin Michel)

Comme le rapporte Sud-Ouest, Issouf Sissokho a un problème inflammatoire à la jambe qui va le priver des quatre prochains matches des Girondins. Titulaire lors des quatre premières journées, le milieu de terrain malien de 19 ans sera donc forfait le 18 septembre à Geoffroy-Guichard.

Conservateur du Musée des Verts, Philippe Gastal parle dans Le Progrès du stade Geoffroy-Guichard, qui fêtera lundi ses 90 ans. Extraits.

" Avec la création de l’AS Casino (1920), son président Geoffroy Guichard souhaite intéresser les salariés aux sports. Au fil des ans, l’AS Casino prend de l’ampleur et il faut trouver une solution pour accueillir toutes les disciplines. Geoffroy-Guichard fait l’acquisition de 4 hectares au début des années 1930. L’inauguration du stade se déroule le 13 septembre 1931.

(...)

En 1957, Roger Rocher, président du club amateur de l’Olympique Saint-Etienne, bâtisseur dans l’âme, propose de modifier le stade Geoffroy-Guichard afin d’avoir « un public plus proche de son équipe.» Il suggère de supprimer la piste d’athlétisme.

(...)

En avril 1961, Roger Rocher décide de créer les gradins qui permettent d’augmenter la jauge pour accueillir 34 000 spectateurs payants lors d’un derby face à l’OL. De par son métier, Roger Rocher voyage énormément et s’enquiert de tout. Très observateur, cet esprit novateur envisage de construire un stade très « britannique ». Les travaux démarrent en février 1968. C’est avec la réception du Celtic de Glasgow qu’est inauguré ce nouveau joyau. Cette enceinte offre une formidable caisse de résonance."

Récent vainqueur de l'équipe réserve de l'ASSE en National 3, le FC Bourgoin-Jallieu est décidément très Vert. Le club entraîné par Jérémy Clément a annoncé hier la signature de Colin Nestor (22 ans), ancien gardien du centre de formation de formation de l'ASSE passé par Bourg-en-Bresse, Toulon et Aubagne. Il intégrè un effectif où évoluent Slimane Boumali, Cyril Martin-Pichon, Jessim Mahaya et Elian Tack.

"Avec des sanglots dans la voix" comme le souligne la Pravda, Jean-Michel Larqué rend hommage à Gérard Farison dans la dernière édition du quotidien sportif.

"Tachan, c'était un peu le pro atypique. Il est arrivé très tard en équipe première, à 26 ans je crois. Mais quand il est entré dans l'équipe, il n'en est plus sorti. C'était un garçon qui n'était jamais blessé, discret et juste heureux de vivre. Il n'avait jamais un mot plus haut que l'autre, jamais un mot de travers. Il était tellement content de ce qui lui arrivait. C'est le premier de la liste des anciens joueurs à partir. Je suis tellement triste..."

Dans la dernière édition du Progrès, Christian Lopez rend hommage à Gérard Farison. Extraits.

"Son décès me fait d’autant plus de peine qu’avec Tachan et Curkovic nous sommes tous les trois nés un 15 mars. Dans nos jeunes années, nous avions l’habitude de célébrer nos bougies ensemble et cela n’engendrait pas la mélancolie. Gérard Farison était le partenaire idéal. Il avait tout pour lui et s’entretenait bien. Sa musculature était très développée.

Il possédait une condition physique hors norme, alliait vitesse et détente et a su faire preuve de longévité. Il ne parlait pas beaucoup mais c’était une personne sur qui l’on pouvait compter. Il n’était jamais blessé. La seule fois où il nous a manqué c’est quand il s’est fait agresser par un joueur de Nîmes juste avant la finale contre le Bayern de Munich."

Kenny Rocha Santos, l'ancien pensionnaire du centre de formation de l'ASSE, capitaine de l'équipe vainqueur de la Coupe Gambardella en 2019, aujourd'hui au KV Ostende, s'est illustré à l'occasion du match Cap Vert - Nigeria comptant pour les éliminatoires du Mondial 2022. Jusqu'à la 75ème minute, les locaux tenaient un bon point face au Nigeria lorsque l'ex-Stéphanois s’est distingué par une boulette magistrale. Sous la légère pression du milieu de terrain nigerian, il se retourne vers son camp, veut passer à son gardien mais le lobe de 40 mètres, sous les yeux ébahis de Victor Osimhen, l'ancien Lillois : le Cap-Vert perd 1-2 et abandonne un point précieux. Vagner Dias, un autre ancien Stéphanois, désormais au FC Sion était remplaçant dans l'équipe capverdienne.

Quatre anciens Verts ont vu Vesoul ce soir sous les couleurs du Variétés Club de France. Avec Grégory Coupet dans les cages, Jonathan Brison (auteur d'un but) en latéral gauche, Loïc Perrin (auteur d'un but refusé pour hors jeu) dans l'axe et Frédéric Piquionne (auteur d'un doublé) en attaque, la sélection managée par Jacques Vendroux a explosé 13-0 une équipe locale.

Comme de nombreux autres joueurs à la carrière déclinante, Youssef Aït Bennasser (25 ans) vient de trouver refuge en L2 turque. Avec Adanaspor, il aura donc l'occasion de croiser cette saison Mevlut Erding (Kocaelispor), Kévin Mayi (Denizlispor), Ismaël Diomandé (Samsunspor), ou encore Kubilay Aktas (Manisaspor.)

Surnommé Tachan par ses coéquipiers, Gérard Farison, 77 ans, vient de décéder selon Le Progrès.

Né à Terrenoire, le petit latéral gauche a joué toute sa carrière pour Sainté avec 410 matchs en Vert. Il a gagné 5 fois le championnat en 1968, 1970, 1974 et 1976. Il a également remporté 3 fois la Coupe de France en 1974, 1975 et 1977.

Blessé au genou par un joueur nîmois, il n'avait pas pu disputer la finale de la Coupe d'Europe en 76.

C'est un aussi grand que discret personnage de la belle histoire verte qui nous quitte.

"Nous avons encore cette saison une masse salariale en inadéquation avec nos revenus. Structurellement, le club génère donc encore des déficits. Le déficit d’exploitation est encore significatif. Les contraintes que l’on a pour les dix mois à venir sont encore très fortes" rappelle Jean-François Soucasse dans la dernière édition du Progrès. "Au terme de cette saison, 16 joueurs seront en fin de contrat avec des salaires plus ou moins importants. Au 1er  juillet 2022, le club aura alors une plus grande marge de manœuvre pour maîtriser sa masse salariale. En l’espace de 18 mois, on l’aura très significativement diminuée."

Dupé par un fonds australien, l'ancien milieu offensif stéphanois Gérald Passi ne sera resté qu'un mois directeur sportif du RFC, comme il l'explique dans la dernière édition de L'Indépendant.

"Le fonds d'investissement australien Athlon CIF était censé injecter 1,5 millions d'euros par an dans les caisses du club, pendant cinq saisons. En fait il n'y a jamais eu d'argent. Je ne sais pas comment se nomment ce type de personnages mais c'est difficile de ne pas les qualifier d'escrocs.  Je suis amer que l'on se soit servi de moi. David Gibson et son associé basé à Sydney Ben Carberry ont mis pas mal de gens en difficuluté en ne racontant que des salades.

Dans cette histoire j'ai personnellement perdu de l'argent mais ce n'est pas là le plus important. J'ai perdu du temps, de l'énergie et mon investissement à Canet-en-Roussillon m'a bloqué pour d'autres projets. Je ne pense pas intenter une action en justice mais je prends la parole aujourd'hui pour que ces gens-là ne rééditent pas leur petit manège dans le monde du football."

Président exécutif de l'ASSE, Jean-François Soucasse fait le bilan du mercato estival dans Le Progrès. Extraits.

"On n’a menti à personne. Quand vous avez des moyens limités, vous identifiez les postes prioritaires. Il y en avait trois, dont deux attaquants. On a été heureux que Romain revienne et on a pu recruter en prêt Ignacio Ramirez. C’est un bon joueur avec une belle réputation de buteur. Pour ce qui est du défenseur, Mickaël Nadé a su saisir sa chance. On aurait pu transférer des joueurs majeurs du club qui ont fait l’objet d’offres. Les actionnaires ont fait le choix ambitieux de privilégier la performance sportive à des perspectives de plus-values économiques.

La rumeur selon laquelle Jean-Luc Buisine serait en danger ? Non. On ne peut pas lui reprocher de ne pas faire des transferts à 15 millions d’euros ! Nous savons que le métier de Jean-Luc est difficile quand vous avez des moyens limités. C’est comme s’il fallait dénicher le mouton à cinq pattes. Recruter des joueurs pour apaiser la vox populi, ça n’a pas de sens. L’objectif est d’améliorer l’équipe, rien d’autre. Avec Ignacio Ramirez, on espère avoir trouvé le joueur dont on avait besoin."

(Piètre) consultant sur la chaîne de la Pravda, Gilles Favard évoque dans la dernière édition du quotidien sportif les vertes connexions de l'hyperactif twitto Mohamed Toubache-Ter, nouveau directeur de la communication du SCO d'Angers.

"C'est un passionné qui a des relais dans le monde du foot. C'est quelqu'un qui compte dans le monde des infos. Il connaît très bien Boudebouz, Khazri, Bouanga, Ferhat, Ripart, Savanier, Leca, Gallon... Il a des relations de confiance. Il a les téléphones, il appelle. Par contre, Momo n'entre pas dans les deals. Il ne veut pas gratter. Et il parle bien, ce n'est pas un loubard. Il habitait avenue Raymond-Poincaré à Paris. Il sait très bien ce qu'il fait. À Montpellier, il sait tout ce qui se passe à la seconde près. En général, c'est rare qu'il se plante."

Pour rappel, Laurent Nicollin avait fermement démenti dans Le Midi Libre "l'info" de Mohamed Toubache-Ter selon laquelle Laurent Batlles était LA priorité du MHSC pour succéder à Michel Der Zakarian .Le président pailladin, qui accueillera l'ASSE ce dimanche, en a remis une couche aujourd'hui. "S'il a des infos, c'est que des gens ont envie de lui parler : des agents, des journalistes, des joueurs... Cela peut nous laisser interrogatifs, mais c'est la société actuelle : n'importe qui peut parler de n'importe quoi. Après, sincèrement, ce qu'il dit, je m'en fous."

Momo restera surtout associé à l'un des plus gros pipeaux de la riche histoire du mercato stéphanois. Il avait en effet assuré à Sainté Inside : "Kechrida a passé la vraie visite médicale, il a paraphé un contrat de quatre ans avec l'ASSE. Certains joueurs de l'effectif l'ont aperçu. C'était une priorité de Claude Puel. Il faut souligner que le gendre du coach est dans le deal. Kechrida est Stéphanois, le coach en est satisfait." Le manager général des Verts avait évoqué trois plus tard à Gueugnon cette pseudo-signature. "Nous ne suivons pas ce joueur, je ne le connais pas et je ne veux pas le connaître. Hélas, il y a beaucoup de fake news pendant le mercato. Je déplore que certains se fassent de la pub sur le dos du club."

En fin connaisseur du football anglais, notre fidèle potonaute Dissident avait annoncé dès la convocation d'Etienne Green en équipe d'Angleterre Espoirs que le gardien des Verts serait la doublure de Josef Bursik lors de cette trêve internationale.

Lee Carsley a effectivement préféré titulariser Josef Bursik ce soir lors de la victoire (2-0) des Young Lions contre le Kosovo. Formé à Wimbledon et titulaire à Stoke City (L2 anglaise), ce dernier joue régulièrement en sélection nationale depuis les U17 et est considéré Outre-Manche comme l'un des portiers les plus prometteurs.

A Etienne d'enchaîner les bonnes prestations sous le maillot vert pour inverser la hiérarchie lors du prochain rassemblement international !