La Pravda pointe le manque de professionnalisme des jeunes Verts et les problèmes de gouvernance du club. Extraits.

"En laissant les « clés du camion » aux jeunes, Puel a pris un risque. Celui de les voir se croire un peu trop vite arrivés et de ne plus pouvoir ensuite les récupérer. En plus d'avoir fait signer quinze jeunes professionnels, l'ASSE vient de prolonger nombre de ceux qui jouent déjà, dont Green, Gourna-Douath, Maçon, et Sow. Bétonner leur contrat jusqu'au 30 juin 2025 en prévision de leur vente s'entend.

Cela colle à la politique de développement de jeunes enclenchée par Puel et au contexte économique dégradé par la pandémie de Covid-19. Elle n'est toutefois viable que si ces jeunes jouent le jeu, en arrivant à l'heure aux entraînements, en ne s'éparpillant pas dans des activités extra-sportives, ou encore, en n'adoptant pas un comportement de starlette en totale inadéquation avec ce qu'ils montrent sur le terrain depuis le début de cette saison.

Claude Puel a retenu 21 joueurs pour la réception des Girondins de Bordeaux programmée samedi  à 21h00. On notera les absences déjà annoncées d'Yvan Maçon et d'Aïmen Moueffeck, les retours de Ryad Boudebouz, Miguel Trauco et Saidou Sow. Ce match sera peut-être l'occasion pour Ignacio Ramirez de faire ses débuts à Geoffroy Guichard.

Le groupe stéphanois : Green, Fall, Bajic - Djile Nokoue, Moukoudi, Nadé, Sow, Kolodziejczak, Trauco - Gourna, Neyou, Camara, Youssouf, Boudebouz, Aouchiche - Hamouma, Ramirez, Khazri, Krasso, Bouanga, Nordin.

Quant aux Girondins, Vladimir Petkovic, l'entraîneur bordelais, fait appel à un groupe de 23 joueurs pour ce déplacement. À noter le retour de Samuel Kalu après sa quarantaine. Paul Baysse (genou), Gideon Mensah (isolement sanitaire), Issouf Sissokho (périostite), Alberth Elis (pied) et Josh Maja (dos) sont absents.

Le groupe bordelais : Costil, Poussin, Malbec - Gregersen, Koscielny, Kwateng, Mangas, Medioub, Mexer, Pembélé - Adli, Fransergio, Lacoux, Onana, Otavio, Zerkane - Bakwa, Briand, Dilrosun, Hwang, Kalu, Mara, Oudin.

S'apprêtant à disputer un derby contre le Stade Lavallois, l'entraîneur manceau Cris se remémore dans Ouest-France son premier match contre les Verts.

"On est en 2004, je viens d’arriver au club de Lyon. Le président de l’époque Bernard Lacombe me donne tout de suite le ton en me disant qu’ici, il est interdit de porter du vert. Tout le temps. Toute la saison. À l’époque, on disait que ça ne servait à rien de gagner le championnat si on perd le derby. Ça donne une idée de l’enjeu du match.

En 2004 justement, pour mon premier derby, on perdait 2 buts à 0. Il y a toute cette pression, l’ambiance dans le stade. On finit par l’emporter 3 buts à 2. C’était un moment fort. C’était beaucoup d’agressivité sur le terrain, de l’engagement des deux côtés. Ce sont des matchs forcément particuliers."

On rappellera à l'ex-défenseur brésilien que les banlieusards n'ont pas remonté un handicap de deux buts car ils menaient 1-0 à la pause. Les Verts avaient égalisé en début de seconde période grâce à Nicolas Marin puis pris l'avantage à l'heure de jeu sur une tête de Pascal Feindouno avant de craquer hélas par deux fois en fin de match.

Fautif et écrasé le week-end dernier à Auxerre lors de sa première apparition sous le maillot niortais, Tyrone Tormin espère se rattraper demain à domicile contre l'EAG de son ami Charles Abi. Avant ce match de la 8e journée de L2, le nouvel attaquant des Chamois s'est brièvement confié à Ouest-France.

"J’ai senti qu’il y avait un projet concret, que Niort comptait sur moi. Je viens ici pour jouer, je vais tout faire pour. Arriver dans un groupe jeune, ça aide. Les autres m’ont mis à l’aise tout de suite. Ça rigole, ça vit. Je peux jouer partout en attaque. Le coach attend que j’apporte de l’électricité, de la folie. C’est mon jeu.

Il faut que je mette mes qualités au service du collectif. Ma première à Auxerre plombée par une perte de balle à l’origine du dernier but de l'AJA ? J’ai baissé la tête, mais j’ai eu des messages de soutien, qui m’ont dit qu’il fallait que je relève la tête vite. Je sais que je dois progresser tactiquement, sur le repli défensif. En plus, ça va très vite au haut niveau."

Comme le relaye Sud-Ouest, le milieu de terrain girondin Yacine Adli a évoqué hier en conférence de presse le match que son équipe disputera à Geoffroy-Guichard ce samedi soir.

"C’est très tôt pour se dire que c'est un tournant. Mais on a perdu des points en route et on n’en compte que 2 sur 15, il va falloir en prendre le plus vite possible. C’est un match très important pour nous, on ne peut pas se le cacher. On sait qu’il faut réagir vite. On sent sent que chaque jour on progresse et on avance, mais on sait aussi qu’on est dans une situation d’inconfort et qu’il faut vite basculer pour faire en sorte de s’en sortir.

Bordeaux n’est pas à sa place mais c’est la réalité du moment, il faut changer ça. Cette saison, on sent quand même un vent nouveau, on se sent plus confiants, on est plus sereins et plus stables. La transition entre les entraîneurs s’est faite beaucoup plus sainement que l’an dernier. On est dans la continuité de ce qu’on a fait depuis le début de l’été, on avait bien bossé avec Jean-Louis Gasset et son staff.

Nos entames sont un peu hésitantes. On est fébriles, on attend que l’adversaire marque une fois voire deux pour réagir. Peut-être qu’on se dit qu’il y a peur de mal faire, mais il faut vite changer ça. Ça passe dès l’entame de match samedi, aller chercher Saint-Etienne, les mettre en difficulté pour, nous, prendre confiance. On a besoin de victoires."

Comme le rapporte Le Progrès, Yvan Neyou s'est exprimé hier en conférence de presse. Extraits.

"Évidemment que ça pique. On se regarde droit dans les yeux, on se dit les choses. On n’est vraiment pas content d’être 19e. On n’est pas en danger mais il faut être conscient qu’on n’est pas à la bonne place. On a quand même des joueurs capables d’espérer autre chose. Le 19e à la 38e journée, il descend. Ce qui veut dire qu’il n’a pas le niveau de la Ligue 1. Je ne pense pas que notre équipe n’a pas le niveau L1. Loin de là. 

Pour ma part, la confiance n’est pas entamée. Je ne vois pas une équipe résignée comme cela aurait pu être le cas la saison dernière à certains moments où l’on était dans le doute. Je me sens émoussé. Il s’est passé beaucoup de choses dans ma vie personnelle et sportive. Là, on est revenu de sélection, on a participé à deux entraînements et on a joué le week-end. Je n’avais jamais vécu ça auparavant. Ce n’est pas facile à gérer. Il faut que je digère tout ça."

Auteur de son seul but en Vert contre Bordeaux le 16 décembre dernier, le Lion Indomptable serait bien inspiré de bisser ce samedi soir contre ces mêmes Girondins !

Ex-DG de l'ASSE (d'octobre 2019 à janvier 2021) ayant retrouvé les mêmes fonctions au SCO depuis trois semaines, Xavier Thuilot s'est confié à la Pravda. Extraits.

"Je suis très heureux d'arriver dans un club qui ressemble un peu à ce que j'ai déjà connu à Lille. Il y a un côté start-up, avec une petite équipe regroupée autour d'un président qui a emmené le club en L1. On va devoir écrire un nouveau projet sans tout chambouler. J'espère amener mon expertise au SCO pour l'installer tranquillement dans un nouveau cycle en L1 et bâtir l'avenir.

Mes dernières expériences dans le foot ont été compliquées et épuisantes car j'ai fait très peu de développement mais beaucoup de restructurations, avec des économies à réaliser, des salariés dont il fallait se séparer... Ici, il y a beaucoup de choses à construire. C'est un beau challenge et une grande motivation."

Sur le site officiel de l'AS Monaco, l'ex-adjoint stéphanois de Laurent Roussey Luc Sonor n'oublie pas l'actuel entraîneur des Verts en replongeant dans ses années en Principauté. Extraits.

"Chaque année on nous ramenait un joueur exceptionnel. On a eu Enzo Scifo ! Rui Barros, avec qui je suis toujours en contact aujourd’hui. Youri Djorkaeff. Et je ne parle pas des Manu Petit, Lilian Thuram, George Weah. On parle quand même du seul Ballon d’Or africain, c’est quelque chose. Et c’était chez nous ! Il y avait d’autres joueurs extraordinaires dont on parle moins. Gérald Passi par exemple. Même Marcel Dib et Claude Puel, on avait la chance d’avoir deux phénomènes au milieu devant nous. On pouvait dormir tranquille."

Si le Prix Claude Fauriel a été attribué à Jean-Pierre Montal pour La Nuit du 5-7 (éditions Seguier), La Passion selon Saint-Etienne (éditions En Exergue) de Christophe Verneyre s'est vu décerner "le coup de coeur du  jury" comme le rapporte le site de l'association "Lire à Saint-Etienne" présidée par Jacques Plaine. Ce dernier interviewera d'ailleurs Parasar le vendredi 15 octobre à 16h00 dans le cadre de la Fête du Livre de Saint-Etienne.

Halkan Kiran, capitaine des U17 lors du match amical contre la Real Sociedad à Périgueux en août 2017

Hier, nous avous annoncions que deux anciens Verts, Francis Menetrieux et William Marimoutou, évoluaient désormais à l'Olympique Salaise Rhodia, club isérois de R1. Il faut, en fait, en ajouter un autre, en la personne de Halkan Kiran, qui s'est engagé tout récemment pour ce club, ainsi que nous l'a confirmé Renaud Brechon, le responsable sportif du pôle senior, insistant sur les qualités techniques de l'ex-stéphanois, mais aussi sur ses qualités humaines, critère pris en compte dans le recrutement de ce club. Kalkan Kiran a fait ses débuts officiels le week-end dernier et était titulaire dans l'équipe qui a obtenu le nul à Thiers.

Halkan Kiran est un pur produit de la formation stéphanoise, de l'école de foot au centre de formation. Poteaux Carrés a recherché ses statistiques sur ses dernières années à l'ASSE :
- 2015-2016 : U15 avec Philippe Guillemet, 13 matchs
- 2016-2017 : U17 régionaux avec Razik Nedder. Il dispute 14 matchs dans l'équipe qui obtient le titre régional
- 2017-2018 : U17 nationaux avec Razik Nedder : 16 matchs, 1 but. Halkan est stoppé par une blessure survenue à Dijon le 4 février 2018.
- 2018-2019 : U19 nationaux avec Razik Nedder : 12 matchs.

Il quittera l'ASSE durant l'été 2019 pour Lyon Duchère.

En conférence de presse ce midi Claude Puel a fait un point sur l'infirmerie. Yvan Maçon (douleur au mollet) sorti à la mi-temps dimanche contre Montpellier et Aïmen Moueffeck (qui a repris l'entrainement mais n'est n'est pas autorisé à faire des oppositions jusqu'à fin septembre) seront absents samedi pour ce match déja capital contre Bordeaux (21h).

Gaël Perdriau s'est exprimé ce matin sur France Bleu au sujet du projet de vente de l'ASSE.

"J'ai bien sûr un oeil attentif là-dessus car l'ASSE c'est Saint-Etienne, il y a une histoire évidemment, c'est très lié. On a vécu d'ailleurs un moment très fort lundi dernier en fêtant ensemble les 90 ans du stade. Je suis attentivement mais en tant que spectateur car la décision revient aux dirigeants et je n'en sais pas plus que vous (...) Roland Romeyer y veille, il est très attentif, il ne s'agit pas de faire n'importe quoi car c'est un capital extraordinaire, une histoire unique. Il ne s'agit pas de vendre pour vendre. Il faut des gens qui soient sérieux,, qui aient la capacité financière annoncée et surtout une stratégie et un vrai projet sportif."

Photo à l'appui, l’Union Sportive et Gymnique de La Fouillouse a annoncé il y a trois jours sur sa page facebook un partenariat avec l'ASSE.

"Pour cette nouvelle saison 2021-2022, l'USG La Fouillouse est fière de devenir un club associé de l'ASSE. Merci à Roland Romeyer et Jean François Soucasse pour cet agréable moment en compagnie de notre bureau.

Cette signature va permettre :

Loïc Perrin, qui va démarrer à la fin du mois sa formation de Manager Général de club sportif professionnel, parle du Chaudron dans Le Progrès. Extraits.

"Au niveau ambiance et architecture, Geoffroy-Guichard est l’un des plus beaux stades de Ligue 1. Il fait partie du Top 3. Le Vélodrome est impressionnant. Lens, aussi, c’est sympa parce que c’est un club populaire. Un stade vide, c’est joli mais ça ne rime à rien. Il faut que ce soit plein, que ça vive. À Saint-Etienne, justement, on a la chance que ça vive.

S'il fallait retenir un ou deux matches ? Le barrage de Ligue Europa contre Karabükspor quand on se qualifie aux tirs au but. Des derbys, en particulier celui où Robert marque à la fin, le stade explose. La demi-finale de Coupe de France il n’y a pas si longtemps. Je me souviens aussi de celle de Coupe de la Ligue contre Sochaux. Je débutais en pro, j’étais dans les tribunes. Ce match m’avait marqué."

La LFP a programmé le Strasbourg-Sainté de la 10e journée le dimanche 17 octobre à 15h00. Nul doute que les Verts seront mieux armés que lors de leur dernier passage à la Meinau !

Comme le souligne le site de la Ligue qu'on adule, l'ASSE va disputer ce samedi son 2500e match dans l'élite. C'est le 3e club à atteindre cette barre après l'OM... et les Girondins de Bordeaux, attendus dans le Chaudron lors de cette 6e journée de L1.

Parmi les équipes actuelles de L1, c'est contre l'ESTAC que l'ASSE enregistre son meilleur pourcentage de victoires (57%) mais aux dépens du FC Metz que les Verts affichent le plus de succès (55).

Les deux plus larges victoires de l'ASSE en D1 ont été remportées en 1971 : contre Sedan en juin (8-0) et contre Reims en août (9-1).

L'affiche Sainté-Bordeaux est actuellement la plus jouée de l'histoire de notre championnat (118), devant Marseille-Bordeaux (117) et Sainté-Marseille (113).

Hervé Revelli est le joueur qui a marqué le plus de buts dans l'élite avec l'ASSE (175) devant Salif Keita (125) et Rachid Mekhloufi (123).

René Domingo est le joueur qui a joué le plus de matches en D1 (423) sous le maillot vert devant le duo Robert Herbin et Loïc Perrin (383).

Jean-Michel Larqué et Hervé Revelli ont gagné 7 titres de champions de France, aucun joueur ne fait plus dans l'histoire du championnat.

Francis Ménétrieux, l'ancien pensionnaire du centre de formation opère désormais à l'Olympique Salaise Rhodia (Isère) en R1. Dimanche, à l'occasion de la 1ère journée du championnat face à Thiers, il a été à l'origine du penalty qui a permis à son club de revenir avec le point du match nul. Le club isérois compte dans ses rangs un autre ancien Vert en la personne de William Marimoutou (génération 1992 : Idriss Saadi, Pierrick Cros, Jessim Mahaya) qui a bourlingué à Gueugnon, Clermont, Sarlat, Thiers avant de signer à Salaise en 2019. 

Quant à Francis Ménétrieux (génération 2000, celle de Charles Abi, Etienne Green, Wesley Fofana, Baptiste Gabard), arrivé à Salaise en 2020, en provenance du SC Lyon, il a laissé sa marque lors de la finale des U17 le 4 juin 2016 à saint-Flour, face au Paris SG. Il avait inscrit le but de l'égalisation à 2-2 avant que l'ASSE ne s'incline finalement 4-2. Il était resté à l'ASSE de janvier 2015 à juin 2018.

Alors que le club fête les 90 ans de Geoffroy Guichard depuis le début de la semaine, et qu'un feu d'artifice sera tiré à l'issue de la réception de Bordeaux (21h) samedi, il serait bon que la magie du Chaudron enfin opère de nouveau.

En effet, si on fait le cumul des deux dernières saisons, et qu'on leur ajoute les deux premiers matchs de cette saison contre Lorient et Lille, l'ASSE ne s'est imposée à domicile que 9 fois en 35 matchs de Ligue 1, soit un tout petit peu plus d'une fois sur quatre.

On n'ose pas trop rechercher dans les archives, mais une telle disette depuis plus de 2 ans, ça n'a pas dû arriver souvent dans l'histoire magnifique de notre stade.

Et si les Verts commençaient enfin une série plus souriante dès samedi ?

L'excellent podcast Dessous de Verts a récemment reçu Loïc Perrin. L'interview est découpée en 4 parties. Dans la première partie (https://smartlink.ausha.co/dessous-de-verts/ddv-24-1-4-ddv-24-1-4-loic-perrin-le-bon-numero?fbclid=IwAR0_giI_6I_Tw0a4POLnnyQiYgc8Kkx-YVWZbJuGRZrtSgqe0GfRSjEmSRI), Dieu explique qu'il a bien tourné la page :

"Depuis plus d'un an, je me suis bien fait à mon après-carrière. Le quotidien ne me manque pas. Après ce qui peut manquer c'est la compétition, c'est la ferveur du stade. Après j'ai eu la chance, la malchance pour tous les spectateurs, qu'il n'y ait personne au stade. Du coup ça ne m'a pas fait forcément envie de jouer dans des stades vides, c'est pas quelque chose qui fait rêver. Ca a été le cas pendant un an. Pendant un an ça m'a permis de passer à autre chose. Et d'être occupé à faire autre chose c'est la clé pour un joueur. Ce qui peut faire peur c'est le vide.
Comme j'ai tout de suite fait autre chose, ça s'est plutôt bien passé. Il faut être occupé. Depuis que je suis rentré au centre de formation, j'avais 12 ans, j'ai été habitué à un rythme d'entrainement, de compétition. Là mon rythme est complètement différent. Je profite de mes proches, j'arrive à organiser ma vie privée différemment, c'est un luxe aussi.
Ce qui peut me manquer c'est la vie de vestiaire. Tous les jours, au delà du foot en lui même, je voyais mes collègues à l'entrainement. On est habitué à une vie de groupe, mais ça me manque pas tant que ça car quand j'ai arrêté, tous ceux de ma génération commençaient à arrêter aussi.
Je retourne régulièrement voir le vestaire, car il y a encore pas mal de joueurs avec qui j'ai joué. Mais j'ai réussi à tourner la page rapidement, parce que j'ai pris la décision d'arrêter. Parfois on n'a pas le choix, moi j'ai pris la décision d'arrêter. 
J'ai joué le mondialito à l'Alpe d'Huez (ndp² : fin août), après j'ai eu mal au genou pendant une semaine. Ca aussi ça me conforte dans l'idée d'avoir arrêté de jouer. C'est un genou qui me gênait depuis quelques années. Je m'entraînais avec, je jouais avec, en prenant des anti-inflammatoires en faisant des injections. Ca a joué dans ma décision d'arrêter. Aujourd'hui je me suis mis au vélo. J'arrive à courir mais je vais y aller tout doucement car c'est un peu traumatisant la course. Le sport c'est un besoin, ça permet de s'entretenir, car j'aime bien profiter de la vie. Et c'est un échappatoire, et j'ai toujours aimé me faire mal, repousser mes limites."

Meilleur buteur de l'histoire de l'ASSE, Hervé Revelli évoque ce poste d'avant-centre dans la dernière édition du Progrès.

"Le soi-disant syndrome du buteur à l'ASSE à cause de la pression, je n'y crois pas, c'est du pipeau. Le public, c'est l'adrénaline, ce qui te pousse à te sublimer. Buteur, c'est quelque chose que l'on ne peut qualifier que dans la durée. Un vrai buteur, il reste deux matches maximum sans marquer. Cela m'arrivait parfois mais je savais que la troisième fois serait la bonne et je faisais tout pour forcer le destin. Il y a toujours eu de la pression, mais pas plus aujourd'hui qu'avant. Aujourd'hui, les gars sont payés des fortunes, ne marquent pas mais les coaches n'osent pas les sortir parce qu'ils ont été recrutés très chers."

S'il n'a pas encore trouvé le chemin des filets en championnat cette saison après trois matches joués en tant que titulaire, Bafé Gomis (36 ans) a marqué avant-hier d'un ballon piqué du pied droit le premier but de la victoire d'Al Hilal (Arabie Saoudite) contre Estheglal (Iran) en 8e de finale de la Champions League asiatique.

Comme il l'avait fait une semaine plus tôt contre Alcorcon, Valentin Vada a marqué (sur penalty) après être entré en jeu dimanche dernier contre Fuenlabrada. Ayant égalisé alors que son équipe était en infériorité numérique, l'ancien milieu de terrain stéphanois permet au Real Saragosse de ne pas plonger dans la zone de relégation.

Cette 5e journée de L2 espagnole a été marquée également par la défaite de Leganés malgré la nouvelle titularisation de Sergi Palencia. Le latéral catalan prêté par Sainté avec option d'achat est désormais lanterne rouge. Son équipe, qui ne compte que deux petits points, est la seule de son championnat à n'avoir pas encore remporté le moindre match.

Gérard Janvion s'est brièvement confié au Progrès. Extraits.

"J’ai décroché avec le sport de haut niveau. On entend tout et rien, ça m’agace. Il paraît que les joueurs actuels ont des états d’âme ? Ça m’énerve un petit peu (...) Quand j’entends que même à l’ASSE, il y en a qui sont au placard à 200 000 euros par mois, je suis sidéré. Ils n’ont pas remporté un seul titre. Ils disent qu’ils prennent beaucoup d’argent parce que leur carrière est courte. Ils ont raison, ils ne font que de brèves apparitions sur le terrain. Et encore quand ils daignent sortir de leur bonne planque."

Comme il l'avait fait en novembre dernier dans France Football, Rémy Cabella est revenu sur son départ de Sainté dans un entretien publié aujourd'hui sur la chaîne youtube de Sainté Inside. Extraits.

"Avec Ghis, tout se passait bien, il y avait zéro problème avec les joueurs. Moi Ghis je le connais depuis que j’ai 14 ans. J’arrive à Montpellier, c’était le coach des 16 ans. Je l’ai connu là, après je l’ai connu en CFA. C’est dommage qu’il soit parti de Saint-Etienne car je pense qu’il lui fallait encore un peu de temps. Il méritait qu’on lui laisse plus de temps. Ce n’est pas parce qu’il n’a pas entraîné le PSG ou de grosses équipes qu’il fallait le faire partir très tôt. Ghis aime le foot, il aime son équipe, il aime le club de Sainté. Il aime travailler comme un fou, c’est quelqu’un qui se donne à 1000 %. J’étais triste de partir, de le laisser, ça m’a fait du mal. Mais j’étais triste aussi quand il est parti.

Mon départ de Sainté ? Ma première saison, le jeu passait par moi, surtout quand Jean-Louis est venu. Le jeu passait par la technique, j’étais numéro 10. J’aimais bien venir chercher les ballons, jouer. La deuxième saison, ça a été un peu différent. C’était un peu moins ça, c’était un peu des ballons longs. Moi ce qui me fait chaud au cœur c’est d’être heureux quand je joue. La deuxième saison, même à l’entraînement, j’avais l’impression que je ne jouais pas mon football. Le ballon venait moins vers moi. Au moment de préparer la saison avec Ghis, je n’ai pas l’idée de partir.

Mais mon agent est venu vers moi pour me dire que deux clubs me voulaient absolument. Je lui dis « je n’ai pas envie de partir. » Il insiste et me dit « regarde quand même, ce sont de bons clubs. » Je lui dit « laisse-moi, je suis en prépa, je n’ai pas envie de partir. » Et puis on fait les matches amicaux et je ne suis pas épanoui à 100% parce que je sais que cette saison va être un peu la même que la dernière, que je n’allais pas trop toucher de ballons. Pourtant y’avait Yann, Wahbi, Denis qui arrivait et que j’adore. Mais dans ma tête c’était « moi je veux jouer au ballon. »

Les matches passaient, mon agent est revenu vers moi. Il m’a dit « Rémy, regarde. » Je lui ai dit « bon, je vais regarder, montre-moi. » J’ai commencé à réfléchir à partir dans un club qui joue l’Europe, la Ligue des Champions. Krasnodar jouait la qualif pour la Ligue des Champions. A la fin des matches amicaux, je sentais que je n’allais pas être épanoui en restant à Sainté. J’en ai parlé à mes parents, à ma famille. Personne ne voulait que je parte mais c’est ma décision. J’avais le sentiment que je n’allais pas m’épanouir à Saint-Etienne et qu’on allait peut-être faire une saison difficile.

Sainté m’a pris pour 5 M€, ils m’ont vendu pour 12 ou 13 M€. C’était une bonne opération pour eux, un bon transfert. Après, c’est vrai qu’il perdait un cadre, un joueur important. C’est eux qui ont accepté, ils auraient très bien pu dire non. Ça m’a fait du mal d’annoncer à Ghis que je partais. Je lui ai dit : « J’ai une offre que je ne peux pas refuser. Ils me proposent un très bon contrat, c’est un club nouveau avec un stade incroyable, ils ont une très belle équipe, le coach me veut, on est susceptible de jouer l’Europe. »

Tout ce que j’aimais était là : le salaire, le jeu, le coach, les infrastructures, l’Europe. Ghis ne voulait pas que je parte. Il m’a dit « tu es fou. » Je lui ai dit : « Ghis, sache qu’ils me proposent tant à Sainté et tant à Krasnodar. Ghis, je te le dis, je ne peux pas refuser une offre comme ça. » J’avais 29 ou 30 ans. Krasnodar me proposait un très bon contrat de trois ans. Je sais que je n’allais pas être épanoui dans mon jeu à Sainté, on ne me laissait pas faire ce que je voulais et ça m’avait donné envie de partir. »

Ghis ne voulait pas, en aucun cas il voulait me laisser partir mais j’avais pris ma décision. Je pense que ça lui a fait du mal et qu’il s’est senti un peu trahi. Quand j’ai mangé avec lui pendant la trêve en décembre peu de temps après que Sainté l’a lâché, j’ai senti qu’il était triste. Ça lui a fait du mal que je parte et que je le lâche. C’est vrai que ça m’a fait mal car Ghis, je l’aime. J’ai grandi avec lui, il m’a fait pleurer quand j’étais en CFA. Il s’est passé des choses avec Ghis, c’était trop dur de le lâcher.

Si ça avait été un autre coach, je n’aurais pas parlé tous les jours avec lui, j’aurais dit « je pars et je m’en vais. » Là, c’est vrai que je voulais partir mais j’avais quand même de la peine à lâcher Ghislain et le club. Mais j’avais pris ma décision et c’est un beau transfert pour Sainté. En termes de monnaie, ils ont fait une bonne affaire. Mais moi, si j’avais été président, je n’aurais jamais accepté ce transfert. Je serais allé voir le joueur. Même Ghis me disait : « Si un cadre comme toi part, ça veut dire que peut-être Wahbi veut partir, Yannn Debuch’. Ça peut casser quelque chose. En plus je suis un joueur que les gens aiment bien, que les supporters aiment bien, que l’équipe aime bien, que le club aime bien.

Ce n’est pas comme si ça faisait cinq ou dix ans que j’étais au club. Dans ce cas j’aurais dit « il peut partir. » Moi, personnellement, même si c’est dur de refuser un transfert de 13 M€, je ne me serais pas laissé partir. Si les dirigeants m’avaient gardé coûte que coûte, peut-être que je l’aurais mal pris sur le moment mais ma famille et Ghislain voulaient que je reste, les joueurs aussi. Avec le temps, comme je en suis pas quelqu’un de trop rancunier, j’aurais accepté de rester. Je ne suis pas méchant, je n’aurais pas mis la merde."

Alors qu'ils n'ont toujours pas gagné cette saison, les Verts affrontent Bordeaux samedi à 21h. L'arbitre désigné est Antony Gautier. Avec lui, les Verts ont notamment remporté le 100e derby en 2010. Son bilan avec les stéphanois est assez équilibré : 5 victoires, 9 nuls et 6 défaites.

Il avait arbitré un ASSE - Bordeaux à Geoffroy-Guichard en décembre 2010 conclu par un 2-2 et une égalisation de Plasil à la 89eme minute. Ce match est aussi celui de l'unique but en vert d'Albin Ebondo.

Sa venue à Sainté a maintes fois été évoquée depuis la saison dernière, mais M'Baye Niang ne portera pas nos couleurs. Il aurait pu malgré tout venir à Geoffroy Guichard pas plus tard que samedi, puisque Bordeaux qui a fait de nos pistes avortées ses cibles privilégiées est proche de l'enrôler.

Mais après l'échec Mostafa Mohamed, les Girondins semblent également patiner sur l'arrivée de Niang. Si le site Girondins33 confirme que le joueur est prêt à venir à Bordeaux, il explique ce jour que plusieurs éléments bloquent encore le transfert, en particulier la volonté de Rennes, qui a recruté le joueur 15M€, de ne pas être lésé.

Alors qu'ils ont boycotté les deux premiers matchs à domicile contre Lorient et Lille, les Green Angels ont-ils décidé de revenir dans le Chaudron ?

Oui, pour l'avant match si on en croit les dernières infos du compte Green Angels Solidarité qui regroupe l'ensemble des actions solidaires réalisées par les Anges et évoque la tenue d'un stand dans le Kop Sud dès 17h samedi (https://twitter.com/GreenSolidarite).

Ce besoin de solidarité, il n'y a pas que la population stéphanoise qui le ressent... Et si les GA prolongaient leur bruyant et (plus que jamais) indispensable soutien jusqu'à 23h ?

Roland Romeyer s'est confié au Progrès hier lors du 90e anniversaire du Chaudron. Extraits.

"Je suis triste de ce début de saison mais j'ai confiance en Claude Puel et aux joueurs pour réagir face à Bordeaux. Je souhaiterais que la vente du club se fasse avant la fin de l’année 2021. J’espère qu’on trouvera le successeur adéquat assez rapidement, c’est-à-dire quelqu’un qui a les valeurs de l’ASSE et qui pourra l’aider financièrement afin d’aller titiller les cinq à six premières places. On va y arriver, à un moment ou un autre, c’est sûr. Et le changement ne pourra qu’être bénéfique si le candidat répond à nos critères."

Le quotidien régional souligne qu'Olivier Markarian, présent hier lors de l'inauguration du centre Robert-Herbin en tant que membre du conseil de surveillance de l'ASSE,  serait à la tête d’un projet de reprise réunissant une banque luxembourgeoise et des actionnaires locaux.

Noté 6 par la rédaction du Télégramme, Charles Abi, unique buteur de la victoire de Guingamp sur la pelouse du Paris FC, a brillé pour sa première avec le club breton. L'appréciation que porte le quotidien est à l'avenant :
Un but pour sa première apparition avec En Avant Guingamp et une prestation globalement encourageante. Capable de garder le ballon comme de donner de la vitesse en prenant la profondeur, l'ancien Stéphanois s'est montré très à l'aise techniquement sur les peu de ballons qu'il a eu à maîtriser.
Abi aura l'occasion de confirmer dès samedi avec une visite à Niort et une confrontation avec son ex-compère de formation Tyrone Tormin.

La lanterne rouge devra se passer d'au moins cinq joueurs pour le match programmé samedi soir à Geoffroy-Guichard comme le rapporte aujourd'hui Sud-Ouest.

"Sorti à l’heure de jeu dimanche contre Lens, Hwang Ui-Jo n’a souffert que de crampes. Il pourra donc postuler pour le voyage dans le Forez. Rentré en milieu de semaine de sélection, le Sud-Coréen, qui a participé cet été aux Jeux Olympiques à Tokyo avant de rejoindre le groupe juste avant la reprise de L1, a payé la multiplication des efforts et des voyages : il avait participé à l’intégralité du match des qualifications à la Coupe du Monde 2022 le 2 septembre contre l’Irak puis 45 minutes face au Liban le 6 septembre. Il devrait être ménagé cette semaine.

En quarantaine jusqu’à mercredi soir après ses matchs avec le Nigéria, Samuel Kalu pourra lui reprendre l’entraînement jeudi et sera également disponible pour la rencontre à Geoffroy-Guichard. Dans le même cas, mais lui isolé jusqu’à samedi, le Ghanéen Gideon Mensah devra lui patienter. En réathlétisation et préparation après un été pollué par une fracture du 5e métatarsien, l’attaquant Alberth Elis reprendra l’entraînement collectif au mieux la semaine prochaine. Josh Maja (dos, en reprise), Issouf Sissokho (inflammation à la jambe) et Paul Baysse sont également indisponibles."