Le quotidien Les Dernières Nouvelles d'Alsace revient aujourd'hui sur la déroute des Verts à la Meinau. Extraits.

"Après la mise en bière des Verts sur le terrain (5-1),  staff, dirigeants et salariés du Racing sont allés partager une petite mousse avec les supporters pour faire honneur à l’Oktoberfest organisé à la Meinau. Puis tous ont regagné leurs pénates, peinards, après avoir fait boire le calice jusqu’à la lie à des Stéphanois accablés par des faits de jeu contraires et la déliquescence de leurs résultats.

"On a décanté la situation sur coup de pied arrêté contre Saint-Etienne. Il faut féliciter les joueurs d'avoir marqué sur cette phase de jeu. Je félicite mon staff, Rudy Cuni et Mathieu Le Scornet. Ils ont beaucoup travaillé durant la trêve internationale en cherchant des options et des solutions différentes dans ce domaine" a souligné l'entarîneur du Racing Julien Stéphan."

Auteur du magnifique but égalisateur des Brestois contre les Rémois, l'ancien attaquant stéphanois Franck Honorat évoque la lutte pour le maintuien dans la dernière édition du quotidien Ouest-France.

"Certes, on n'a toujours pas gagné après dix journées mais on a le mérite d'être revenu au score et de prendre un point alors que Metz et Saint-Etienne ont perdu. On est actuellement relégable mais il reste énormément de matches. Le football se joue dans les têtes. C’est un cercle vicieux quand on ne gagne pas pendant plusieurs matches, voir beaucoup beaucoup de matches, certains joueurs sont moins en confiance. Tout le monde rentre dans ce cercle vicieux c’est là où il faut en faire plus pour retrouver la réussite.

On est tous dans le même bateau, que ce soit les joueurs, le staff, les supporters. Tous ceux qui travaillent pour nous donc on se doit d’être tous soudés. Ça nous donne des ailes quand le public pousse avec nous comme il l'a fait contre Reims. C’est la première fois que les supporters scandent mon nom à Le Blé. Les supporters ne nous lâchent pas et on ne les lâchera pas et c’est ce qui fera notre force !"

Assisté à la vidéo par Hamid Guenaoui et Marc Bollengier, Antony Gautier sera au sifflet ce vendredi soir dans le Chaudron pour le match d'ouverture de la 11e journée de L1. Les deux derniers matches dirigés à GG par l'actuel maire de Bailleul (Nord) ont tourné à l'avantage des visiteurs (0-1 contre Dijon le 23 mai dernier et 1-2 contre Bordeaux il y a un mois).

Mais on aura noté que les Verts ont fait de bons résultats quand l'arbitre des inoubliables 100e derby et demi-finale de Coupe de France contre Rennes a officié lors d'un match opposant l'ASSE au SCO. A Angers, les hommes de Christophe Galtier avaient décroché un match nul et vierge le 5 mars 2016. Le 17 février 2018, les protégés de Jean-Louis Gasset s'y étaient imposés 1-0 grâce à Robert Beric.

Selon Opta, Claude Puel affiche le pire ratio d’un coach des Verts à au moins 50 matches de championnat dirigés. Le manager général de l'ASSE a en effet perdu 32 rencontres sur 68, soit 47%.

L'agence de statistiques sportives souligne qu'au 21e siècle, 9 des 14 clubs n’ayant gagné aucun des 10 premiers matches de Ligue 1 sont descendus en fin de saison.

Inquiétant mais pas désespéré ! Lors de la saison 1988-1989, les protégés de Robert Herbin ont terminé à la 14e place après avoir remporté leur 1er succès seulement lors de la 14e journée !

Ludovic Obraniak, qui avait toujours défendu Claude Puel sur la chaîne de la Pravda, a reconnu ce soir que ce dernier était partiellement responsable de la très mauvaise situation de l'ASSE. Mais l'ancien milieu de terrain lillois a surtout pointé la mésentente entre Nanard et Roro.

"Les Verts sont derniers mais ils ne sont pas décrochés, heureusement d'ailleurs ! Je ne vais pas remettre en cause Claude Puel directement. Certes, il doit avoir une part de responsabilité. Je le connais très bien, j'ai passé sept ans de ma vie avec lui. Il a un côté jusqu'au-boutiste qui a parfois du mal à passer avec certains joueurs, peut être avec la nouvelle génération. Après, c'est un bâtisseur. Le problème de Saint-Etienne, c'est que depuis quelques années, les mecs qui veulent bâtir là-bas, c'est détruit en coulisses dans l'heure d'après. Il y a un double discours à Saint-Etienne.

Je connais aussi Xavier Thuilot [ex DG de l'ASSE et actuel DG du SCO, ndp2] depuis très longtemps. Il est parti de lui-même tellement ce n'était pas concevable de travailler dans ces conditions-là. Quand t'as deux têtes pensantes et que les deux ne sont jamais coordonnées, ça crée un malaise, des tensions au sein du club. Bien sûr que Puel a une part de responsabilité parce qu'il a ce côté un peu psychorigide et il va mourir avec ses idées. Mais je ne suis pas certain qu'il soit l'unique responsable de cette situation à Saint-Etienne qui dure depuis un petit moment, avant son arrivée aussi."

Christophe Verneyre était l'invité de l'émission "A plus d'un titre" diffusée en direct vendredi par RCF pendant la Fête du Livre de Saint-Etienne. La radio a publié le podcast de ce très sympathique échange de 42 minutes consacré au récit La Passion selon Saint-Etienne (éd. En Exergue) qui a beaucoup plu aux animateurs Jean-Claude Duverger et Jacques Plaine.

L'occasion d'écouter l'auteur parler de sa démarche littéraire, de sa famille, de la finale de la Coupe de France 82, d'un Bernard Puillet précurseur de la VAR, de la victoire en Coupe de la Ligue, de Schadenfreunde, du but de Bridonneau, d'un quadruplé d'Alex, d'un déplacement ponctué d'une déroute à Beauvais, d'un match contre le QSG boycotté, du départ trop rapide de nos jeunes talents...

On aura noté une sympathique dédicace de Parasar à ses poteaux carrés ainsi que l'intervention enthousiaste et émue de Roland Romeyer : "Je suis ravi d'avoir découvert le livre de Christophe. C'est le passionné des Verts. Je me retrouve dans lui, malheureusement avec 20 ans d'écart [26 ans, ndp2] J'aurais dit les mêmes choses, peut-être un peu moins bien (rires). Je pense que ce livre va faire un tabac à Saint-Etienne. C'est ce que je souhaite car il est très bien écrit. Ça touche tout le monde au niveau des émotions, félicitations !"

Remplaçant à Haugesund, Alexander Söderlund (34 ans) a trouvé le chemin des filets pour la première fois de la saison hier lors de l'écrasante victoire (7-0). de son équipe contre la lanterne rouge Mjondalen. L'ancien attaquant stéphanois a marqué les deux derniers buts de cette rencontre de la 22e journée de Tippeligaen.

Jean-Mimi a fait du Larqué ce soir sur RMC.

"Quand je suis allé à Saint-Etienne pour l’inauguration du centre d’entraînement Robert-Herbin, ça faisait 7 ou 8 matchs qu’ils n’avaient pas gagné. Mais les jeunes comme les anciens, ils s’en foutaient. Ils n’en avaient rien à cirer. Je n’ai pas vu des gens préoccupés. Moi j’ai un tempérament à être anxieux: quand ça va bien, je pense au pire. Mais eux ils étaient dans le pire et ils pensaient qu’ils étaient champions de France.

Et je ne vous dis pas quelle était l’attitude du club après le match nul "héroïque" contre l’OL dans le derby. Tu avais l’impression qu’il n’y avait aucun danger, que tous les problèmes étaient réglés. Ils n’ont pas conscience du danger, c’est la pire des choses. Le mec est au bord du précipice, tu lui dis de faire un pas en avant, il le fait."

"Que ce soit Dupraz, Tartempion ou Latuile qui arrive, s'ils ne prennent pas conscience du danger… Ils sont faits pour être footballeurs professionnels comme moi pour être danseur à l’opéra. Je ne vais pas individualiser les responsabilités. Ceux qui peuvent sauver la situation, ce sont les bons joueurs. Et il n’y en a pas aujourd’hui. Je vois des gars qui ne savent pas faire une passe à 15 mètres, qui ne savent pas trouver l’espace, pas faire un contrôle… Il faut être lucide : ils n’ont pas le niveau."

Comme le souligne Opta, l'ASSE n'avait plus encaissé autant de buts (22 après 10 journées) depuis 63 ans. En 1958-1959, les protégés de Jean Snella avaient concédé 28 buts en 10 matches. On aura noté que Verts avaient fini à la 6e place cette saison-là !

Le journaliste de RMC Timothée Maymon annonce la fin de l'aventure pour Claude Puel sur le banc de l'ASSE et son remplacement par le duo Laurent Huard - Razik Nedder.

"Après la défaite à domicile face à Nice (0-3), la direction du club s’était déjà posée la question de se séparer de Claude Puel. La prestation dans le derby face à l’OL (1-1) avait offert un sursis au Castrais, mais le nouveau revers enregistré dimanche devrait sceller le sort de Claude Puel et de son staff. Ce lundi soir, une réunion de crise est programmée au centre d’entrainement Robert-Herbin.

Cette réunion devrait entériner le fait que Claude Puel ne sera plus l’entraineur de l’équipe première de l’ASSE. Il a certes assis son autorité sur un groupe junior, mais il a aussi éclaté le noyau de joueurs d’expérience capable de relever la tête quand les vents sont contraires. Or, de sources proches du vestiaire, l’équipe admet elle-même son manque d’expérience et peine à se fédérer.

Pour gérer la situation d’urgence, le club pourrait dans un premier temps s’appuyer sur un intérim interne. Laurent Huard a le profil le plus adapté à cette mission. Il pourrait être épaulé de Razik Nedder, qui a remporté la Coupe Gambardella avec une partie des jeunes joueurs aujourd’hui dans l’effectif pro.

Viendra ensuite le temps de trouver un successeur à Claude Puel. Les noms de David Guion (ex-Reims), qui a été par le passé directeur du centre de formation, ou de Pascal Dupraz sont évoqués."

5 c'est le montant, en millions d'euros, que Stéphane Ruffier réclame au club au titre des salaires non perçus et à la fois de la perte de chance pour sa carrière professionnelle et du préjudice moral.

7 c'est le jour en février où les protagonistes se retrouveront devant le conseil des Prud'hommes, selon l'AFP.

D'où vient cette impression pénible que l'hiver est déja tombé sur le Forez et qu'il va s'installer pour une très longue durée ?

Sans club depuis son bref passage au Paris FC lors de la saison 2012-2013, l'ancien milieu de terrain stéphanois Jacques Santini (69 ans) s'est longuement confié à Ouest-France. Extraits.

"J'habite au-dessus de Lyon. L’été, je profite de la Méditerranée, comme j’ai un pied-à-terre sur Le Grau-du-Roi. Je m’occupe aussi de mes petits enfants, je les garde et les emmène au foot le week-end. Et après j’ai un groupe de copains avec qui je joue régulièrement au golf. Je m’occupe aussi de la maison, parce que j’ai du terrain. Physiquement je ne me plains pas, surtout après la grave blessure qui avait failli me priver de ma carrière professionnelle en 1973. Beaucoup de copains ont des prothèses de genoux ou de hanches. Moi, de ce côté-là, tout va bien. Pas de prothèses en vue.

Il y a la disparition de Robert Herbin, Gérard Farison… À nos âges, on a des nouvelles comme celles-là. Mais maintenant qu’on n’est plus joueur ou entraîneur, on fait ce qu’on ne pouvait pas faire avant. Voir des copains, comme Bernard Lacombe que je vois souvent. Dernièrement, j’ai vu Christian Synaeghel, on a mangé ensemble. On essaye de garder le lien. On s'est vu récemment avec le groupe de 76 pour un week-end de festivités.

Compte tenu de ce que je vois, des entraîneurs actuels, du management et tout ça, je me dis pourquoi pas moi me rapprocher à nouveau du football ? Surtout quand beaucoup de clubs vont chercher des entraîneurs étrangers, alors qu’il y a déjà beaucoup de jeunes Français, et puis des gars expérimentés. Je me dis, pourquoi pas moi ? Ou alors un rôle comme m’avait confié Lyon, dans la structure technique ou sportive.

J’étais en contact avec l’entraîneur de Dijon, David Linarès, j’ai vu comment ça s’est passé pour lui (licencié le 23 août dernier de son poste)… Le problème, c’est que beaucoup de clubs font des choix médiatiques. Ils oublient que le football est prioritaire pour qu’un club puisse avancer dans ses objectifs. Comme je suis à l’UNECATEF, je reçois beaucoup de demandes de Fédérations étrangères. Mais je n’ai pas cette obligation d’aller dans des pays exotiques ou africains. Par contre, un travail en France pourrait m’intéresser.

Entraîneur, oui, pourquoi pas… Mais je pense qu’on pourrait accompagner un club, ou un jeune club, comme dernièrement Dijon, ou maintenant Clermont, avec notre expérience. Quand il y a une réussite individuelle ou collective, on pense que ça va durer éternellement. Et on voit hélas des clubs, comme Nîmes et Dijon, qui rechutent alors qu’ils auraient pu se restructurer différemment. C’est là que je pense que des gens comme nous, qui ont beaucoup d’expérience, pourraient apporter beaucoup de choses. Mais les présidents n’en veulent pas, ils préfèrent se confier aux agents de joueurs.

L’ensemble des clubs de foot de France font passer le côté médiatique avant le côté prioritaire qu’est le terrain. Après, est-ce que ce sont les joueurs, l’entraîneur, la relation avec les sponsors, les imprésarios ? Tout est relié au côté médiatique maintenant. La priorité, c’est le travail d’un club par rapport à ses objectifs sportifs. Le reste, qu’il y ait un peu plus ou un peu moins de médias, de réseaux sociaux, c’est la vie, il faut s’y adapter. Mais ça ne doit pas être prioritaire, alors que dans beaucoup de clubs, ça l’est."

Dans sa dernière lettre hebdomadaire, l'observatoire du football, le CIES, a mis en exergue le ratio entre les occasions créées et celles subies. En Ligue 1, les Verts pointent à la 17eme place devant Brest, Lorient et Bordeaux.

Néanmoins, l'ASSE est l'équipe qui subit le plus d'attaques dans un match avec 8,3 occasions subies en moyenne. Sur le plan de l'attaque, les Verts se créent en moyenne 5,7 occasions dans un match. Mais étant la 20eme attaque et la 20eme défense de L1, on constate bien les difficultés rencontrées dans les deux surfaces : les occasions subies se transformant souvent en but quand les occasions créées sont le plus souvent gâchées.

Auteur de La Passion selon Saint-Etienne (éd. En Exergue), Christophe Verneyre a échappé à la déroute des Verts à la Meinau. Invité à la Fête du Livre de Saint-Etienne, le cofondateur de Poteaux Carrés a débattu hier après-midi sur le thème "Tous les chemins mènent au Chaudron" dans la salle Lamberton de l'Hôtel de Ville de Saint-Etienne, comme le rapporte la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Christophe Verneyre auteur de "La passion selon Saint-Etienne" avoua le premier : "Quand on est jeune, on cristallise autour d’une équipe, d’une couleur… moi, je suis tombé amoureux de l’ASSE lors de la finale de coupe de France de 1982. C’est ce scénario cruel qui m’a soudé au club. Trois semaines plus tard, l’équipe de France subissait un coup du sort similaire en coupe du Monde."

Didier Tronchet, lui, dessinateur et scénariste qui a participé à l’ouvrage : "Les fantômes de Séville" se montra le mieux placé pour enchaîner. "On est tous des rescapés de Séville, il y a une souffrance collective. Dans cette dramaturgie extraordinaire, où la cruauté physique est prégnante, il subsiste un vrai traumatisme. C’est comme si on m’avait volé mes rêves d’enfant."

Comme le souligne Opta, Zaydou Youssouf est le premier joueur buteur contre son camp et expulsé lors d’un même match de Ligue 1 depuis le vilain Aly Cissokho, le 1er mai 2011 contre Toulouse. En conférence de presse, Claude Puel a évoqué le carton rouge pris par le numéro 28 des Verts. "Il faut que je revoie la faute mais je pense que le carton rouge est sévère. Sur le penalty qu'on obtient, le défenseur strasbourgeois ne prend qu'un jaune alors qu'il commet une grosse faute, limite par rapport à l’intégrité d’Arnaud Nordin. Il y a plus que le fait d’annihiler une action."

A l'instar du Stade Brestois, l'ASSE n'a pas gagné le moindre match après 10 journées de L1. Opta en profite pour balancer quelques stats qui font flipper ou donnent de l'espoir.

La dernière fois que deux clubs n'ont pas connu de succès à ce stade de la saison, ils ont été tous les deux relégués (le Gazelec et l'Estac en 2015-2016). Mais il est arrivé plusieurs fois qu'une équipe n'ayant pas connu la victoire lors des ses 13 premiers matches se maintienne sans trop trembler : le RC Lens en 1992-1993 (9e), le Red Star en 1968-1969 (15e)... et les Verts en 1988-1989 (14e) ! Sainté peut même caresser l'espoir fou de finir sur le podium. Lors de la saison 1996-1997, le Nantes de Coco Suaudeau n'avait gagné aucun de ses 10 premiers matches avant de terminer à la 3e place !

Malgré la nouvelle déroute des Verts en Alsace, Claude Puel devrait encore être sur le banc stéphanois lors du match d'ouverture de la 11e journée selon la Pravda du jour. Extraits.

"Ce match à Strasbourg a tourné à la catastrophe. "C'est dur, la situation est critique, on est derniers, on n'arrive pas à enchaîner après la bonne prestation contre Lyon. On a beau se remettre en question, faire les efforts, ça ne suffit pas. Il va falloir améliorer beaucoup, beaucoup de choses si on veut s'en sortir", glissait un Wahbi Khazri inquiet mais pas résigné.

"Il n'y a pas beaucoup de discours, mais beaucoup de peine, témoignait Puel au sujet de l'ambiance morne dans le vestiaire. Les joueurs en bavent, mon staff aussi. On a la sensation de bien débuter le match, de bien se préparer la semaine, de proposer des choses intéressantes dans le jeu. Et puis arrive le scénario qui fait très mal." "Il n'y a que le coach qui a parlé, il a dit ce qu'il avait à dire, complétait Khazri. On ne va pas baisser la tête, on n'est pas encore relégués. On va assumer tous ensemble, on est des grands garçons. Il faut que tout le monde fasse son autocritique. On est à l'AS Saint-Étienne, un club mythique, et on se doit de le laisser en L1."

Le Tunisien a assuré que le groupe n'avait pas lâché l'entraîneur, dont l'avenir dans le Forez s'assombrit. Puel, qui en appelle à l'union sacrée, sera toutefois - sauf surprise encore - sur le banc contre Angers, vendredi."

S'il a concédé ce dimanche après-midi sa 36e défaite verte (la 6e de la saison), Claude Puel ne va pas sauter avant le match contre le SCO selon la dernière édition du Progrès.

"Le Castrais devrait être encore sur le banc pour la réception des Angevins. Un ultime sursis alors que ses dirigeants avaient décidé de laisser passer le derby et au moins le match à Strasbourg avant de trancher dans un sens ou dans l’autre. Il faut dire que le montant des indemnités à verser au technicien qui sera en fin de contrat en juin, dont le salaire est estimé à 225 000 euros mensuels, explique leurs atermoiements. Mais la crainte d’une descente en Ligue 2, encore plus préjudiciable alors que le club a été remis officiellement en vente au printemps dernier, pourrait pousser le duo d’actionnaires Romeyer-Caïazzo à appuyer sur le bouton."

Grâce à un nouveau penalty, Wahbi Khazri a porté à 32 son nombre de buts marqués pour l'ASSE. L'international tunisien rejoint les deux mythiques milieux de terrain de l'épopée des Verts Dominique Bathenay et Christian Synaeghel ainsi que le Hongrois Ferenc Nyers, qui fit le bonheur du club dans les années 50.

Les Verts ne vont vraiment pas forts et les prêtés ne vont guère mieux. A l'instar de Charles Abi, quasiment transparent lors de la défaite de Guingamp à Nancy, Sergi Palencia a été titulaire et battu ce week-end. Les deux buts victorieux de Valladolid sont venus de son côté. Sur le premier, il a laissé trop facilement centrer le passeur et sur le second, le Catalan de 25 ans a tardé à revenir après avoir pris son couloir. Il n'a toujours pas réussi à gagner un match cette saison quand il était dans le onze de départ. Son équipe Leganés (9 points) est de nouveau 19e et relégable après 10 journées de D2 espagnole.

Grâce à un doublé de l'inoxydable Bafé Gomis, Al Hilal a remporté hier 3-0 son quart de finale de la Ligue des Champions d'Asie contre les Iraniens du Persépolis FC. En demi-finale, l'ancien attaquant stéphanois affrontera Al Nasr Ryiadh, son rival d'Arabie Saoudite. L'autre affiche opposera deux clubs sud-coréens (Ulsan et Pohang Steelers).

Malo Poble, auteur du premier but

Pour les U15 de Jean-Philippe Primard, les dimanches se ressemblent et les victoires s'enchaînent. La 5ème qu'ils ont obtenue cet après-midi à Andrézieux, dans le derby ligérien, n'a pas été des plus faciles, mais obtenue dans le temps additionnel elle n'en est que plus belle au niveau émotionnel.

Les Verts entraient rapidement dans le match. Quentin Prud'homme débordait côté droit, effectuait un centre piqué au 2ème poteau que Hani Guerroudj remettait, de la tête, dans l'axe. Malo Poble terminait, du pied, et ouvrait donc le score. (0-1, 7ème). Après une première demi-heure d'excellente facture de la part des Verts, Andrézieux réagissait et le jeu s'équilibrait. 
Après le repos, les Verts perdaient un peu leur football, avaient du mal à trouver leurs milieux, mais gardaient cependant le cap, ne concédant que très peu d'occasions, jusqu'à la 75ème minute où les Andréziens parvenaient à égaliser sur un long coup-franc qui filait au 2ème poteau, mais que le gardien remettait dans l'axe pour un adversaire qui égalisait. (1-1, 75ème).
Il restait cinq minutes et l'indécision planait sur le résultat final, chacun pouvant faire la différence. Les Verts ne lachaient pas et, finalement, allaient trouver la faille dans le temps additionnel : Mathis Grillot débordait, côté gauche, et faisait parler sa vitesse pour entrer dans la surface. Il délivrait un centre puissant à ras de terre que Helmi Ben Tiba, de près, propulsait dans le but, assurant ainsi une victoire que son équipe avait su aller chercher. (1-2, 80ème+2). Au classement, avec 5 victoires en 5 matchs, les Verts sont en tête du classement, mais ne devancent Saint-Priest qu'à la différence de buts.

La composition : Houngbo-Civier - Gardant (N.Mouton, U14, 60ème), Lunetta, Ben Rahem, Grillot - Depalle, Tatuszka, Poble (Moulin, U14, 60ème) - Prud'homme (N'Guessan, 47ème), Guerroudj (Ben Tiba, 70ème), Ben Tiba (Prud'homme, 60ème).

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Nous avons fait une très bonne première demi-heure avec un bon jeu collectif, des phases de jeu qui nous ont permis de nous créer des occasions et d'ouvrir rapidement le score. Ensuite Andrézieux a réagi et nous avons été un peu moins bien, de sorte que le match s'est équilibré. La deuxième mi-temps a été moins bonne, notre jeu a manqué de fluidité. Nous n'arrivions pas à trouver nos milieux et avons allongé le jeu. Nous étions plus dans les duels que dans le jeu. Andrézieux, reprenant confiance, est parvenu à égaliser, mais dans le temps additionnel, nous avons su faire preuve de caractère pour l'emporter au terme d'un match engagé dans le bon sens du terme, avec un très bel état d'esprit. "

Quant aux U14 de Frédéric Dugand, ils l'ont largement emporté sur le score de 5 à 0 et sont toujours 2èmes à 1 petit point du FC Annecy.
La composition : Masse - Favier, Laplume, Mical, Cros - Dumas, Poyet (Charros), Aini (Ploton) - Teillol, Patry, Nativoha (Vacher)

Franck Honorat, qui n'avait pas trouvé le chemin des filets sous le maillot vert, a claqué aujourd'hui son 11e pion pour le Stade Brestois, son 3e de la saison. Sa magnifique reprise de volée du droit a permis au Stade Brestois d'arracher le nul face au Stade de Reims d'Oscar Garcia. Les Finistériens restent avant-derniers mais comptent désormais un point d'avance sur la lanterne rouge verte.

Grâce à leur victoire (2-0) acquise à la mi-journée à Aimé-Jacquet contre une équipe de Monaco étonnamment faible et désormais avant-dernière, les U17 stéphanois ont pris la tête du championnat aux dépens de l'AC Ajaccio, tenu en échec hier par l'OM en Corse.

Servi par son capitaine Simon Cateland, le prometteur attaquant Abderraouf Guechi (photo) a concrétisé de fort belle manière la domination des Verts à la 20e minute. Grâce à son bon pressing, Maxime Perard a inscrit le but du break à la 55e. 

La compo : Raveyre – Tenniche, Lemb (Taiar, 46'), Pedro, Hornech – Jetishi, Cateland, puis Amougou, 43e), Sahraoui – Agesilas, Guechi et Perard (Bouderbane, 72').

La réaction de Patrick Moreau : "On a fait un bon match. Autant cette saison certaines victoires m'avaient laissé un peu sur ma faim quant au contenu, autant là je trouve qu'on a su allier le résultat et la manière. On a fait un match satisfaisant. L'idée était de rester solide et de garder cet enthousiasme et cette solidarité qu'on affiche depuis le début du championnat en mettant un peu plus de jeu. C'est ce qu'on a su faire ce dimanche. On s'est créé un peu plus d'occasions, on a su en convertir deux. Je pense qu'on aurait pu gagner plus largement mais on ne va pas faire la fine bouche. On a produit du jeu, on a rarement été mis en danger et on n'a pas pris de but. Il faut continuer dans ce sens lors des prochaines rencontres, à commencer par la prochaine, dans une semaine à Ajaccio contre le Gazelec, une équipe de milieu de tableau."

Yanis Mimoun, auteur du 2ème but

Les U18 de Kevin de Jesus devaient recevoir, dans le cadre de la 3ème journée de championnat, leurs voisins de l'ES Veauche, mais ces derniers étant qualifiés en Gambardella, les Verts se sont déplacés en Auvergne pour rencontrer leurs homologues de Clermont Foot. Menès 3-0 à un quart d'heure de la fin, ils ont terminé en trombe pour finalement s'incliner par 3 à 2.

Les Clermontois rentraient rapidement dans le match et marquaient dès la 4ème minute, à la suite d'un beau mouvement initié sur le côté et terminé par un centre repris victorieusement par un attaquant. C'était le score à la mi-temps, un peu sévère pour les Verts qui avaient frappé deux fois sur la transversale par Esteban Fernandes et Yanis Mimoun.
Les Auvergnats aggravaient la marque à la 55ème puis à la 70ème minute. Les Stéphanois ne se créaient que très peu d'occasions avant le dernier quart d'heure qui les voyait revenir dans la partie. Lorenzo Cerutti réduisait la marque sur un penalty provoqué par Kilyan Venière-Jusseron, avant que Yanis Mimoun, à la suite d'un crochet, n'adresse une belle frappe qui trouvait le chemin des filets. C'était la 87ème minute : trop tard malheureusement pour revenir au score. Les Verts s'inclinaient donc par 3 à 2. A noter que ce match a permis à Israël Kinunga et Moussa Sissoko de retrouver la compétition après une longue absence.

La composition : Jammes - Makengo, Kinunga (Fajr, 45ème), Boukadida, Solvery - Cerutti, Gaudry, Fernandes (Sissoko, 55ème) - Mimoun, Zemangui, Venière-Jusseron.  

La réaction de Kevin de Jesus : "Nous sommes tombés sur une belle équipe de Clermont qui nous a mis en difficulté par un bon jeu collectif. La première mi-temps a été agréable et équilibrée.  Nous avons trouvé deux fois la barre et le score de 1 à 0 en notre défaveur ne reflétait pas forcément la physionomie du match. Notre deuxième mi-temps a été plus difficile. Nous avons eu peu d'occasions mais sommes bien revenus dans le dernier quart d'heure en inscrivant deux buts."

Au micro de Prime Vidéo, Claude Puel a commenté sa 36e défaite stéphanoise.

"On a été très malheureux en première mi-temps avec beaucoup de faits qui ont tourné contre nous. Ils ouvrent le score même pas sur une première incursion, sur un coup de pied arrêté alors qu'on était bien en place et qu'on faisait des choses cohérentes et intéressantes. Il manquait un peu d'efficacité et d'atouts offensifs mais c'était bien. On a pris ces deux buts contre le cours du jeu. On revient juste avant la mi-temps mais leur trosième but a sonné le glas pour mes joueurs. C'est une situation difficile, quand on n'est pas bien classé on a beaucoup de choses contraires. Cela arrive souvent.

Il faut être très costaud et on le sera. Il y a toujours des leviers pour inverser la tendance. Il y a beaucoup de sérieux, des entraînements de qualité même si on a été perturbé comme toutes les équipes qui ont des internationaux, on avait dix joueurs qui étaient dehors, qui sont revenus étalés sur toute la semaine. On a très bien travaillé, ceux qui étaient là, ceux qui sont revenus aussi. C'est difficile à avaler. Mes joueurs donnent tout. On malmène cette équipe de Strasbourg, on a la maîtrise, ils ont fait beaucoup de fautes pour nous empêcher de jouer. On n'a pas profité de tous nos coups de pied arrêté."

Ecrasés 5-1 à la Meinau, les Verts ont hélas fait honneur à leur statut de lanterne rouge cet après-midi.

Vainqueur de la Coupe Gambardella en 2009 aux côtés de Kévin Téophile-Catherine, Yann M'Vila et Vincent Pajot, l'ancien protégé de Laurent Huard, Maxime Le Marchand a pris le dessus sur Mahdi Camara pour ouvrir le score sur corner à la 25e minute. Ludovic Ajorque a inscrit le but du break à la 39e. Blessé sur cette action par Timothée Kolodziejczak, Etienne Green a dû céder sa place à Stefan Bajic. A la 44e, Zaydou Youssouf s'est fait sévèrement expulser pour une faute sur Ludovic Ajorque. Dans le temps additionnel de la première période, Wahbi Khazri a réduit le score sur un penalty obtenu par Arnaud Nordin.

Décisif pour la 10e fois de sa carrière contre les Verts, Kévin Gameiro a profité des errements défensifs stéphanois pour redonner deux buts d'avance à son équipe à la 69e. Comme à l'entraînement, Ludovic Ajorque a corsé l'addition à la 74e. Bien aidé par un Harold Moukoudi hors du coup, Habib Diallo a enfoncé le clou à la 85e. Les Verts restent bons derniers de l'élite après dix journées un point derrière Brest (tenu en échec à domicile par Reims) et à deux longueurs de Metz, balayé à la maison par Rennes (0-3).

Les Amazones ont perdu 2-0 en début d'après-midi au Camp des Loges sur le terrain des championnes de France en titre.

Le QSG a ouvert le score deux minutes avant la pause grâce à sa redoutable internationale allemande Sara Däbritz, récemment élue meilleure joueuse de septembre du championnat de France de D1. Marie-Antoinette Katoto a inscrit le but du break à la 67e.

A l'issue de cette 6e journée, les Vertes sont avant-dernières, à égalité de points avec l'antépénultième Issy, avec une petite longueur d'avance sur la lanterne rouge Soyaux.

Burns– Bonet (Antoine, 82'), Blanchard (cap.), Multari, Sakaki – Debbache, Uffren, Coquard (Chaumette, 58') – Gago, Okoronkwo, Caputo (Pantelic, 86').

Christophe Galtier, qui s'apprête à défier Laurent Batlles dès 13h00 à Troyes, a glissé quelques mots à L'Est-Eclair sur son ex-joueur et ancien adjoint.

"Laurent a été un relais important dans le vestiaire stéphanois, mais surtout sur le terrain. J'ai vite compris que ce poste d'adjoint n'allait pas lui convenir. Il avait déjà la personnalité pour être un responsable d'équipe, je savais qu'il allait le devenir. Il a écourté ce processus d'adjoint, il ne voulait pas s'éterniser là-dedans, c'est tout à son honneur. A la tête de la réserve de l'ASSE, il a vite appris et progressé.  Je suis très content de sa réussite. Il lit très bien le jeu et aime bien faire jouer ses équipes. Troyes a une philosophie de jeu en repartant de derrière, arrive à créer beaucoup de décalages. Il y a aussi beaucoup de percussion, de profondeur et de vitesse dans les transitions. Je ne pense pas qu'on aura un bloc très bas en face de nous, c'est un adversaire joueur."

Défait hier sur le terrain de lanterne rouge Nancy, Charles Abi n'a pas brillé pour son retour à la compétition (il avait raté les trois précédents matches de Guingamp en raison d'une blessure au genou). L'attaquant prêté sans option d'achat par l'ASSE se voit décerner par Ouest-France comme par Le Télégramme la même note, la plus mauvaise note de son équipe : 3/10.

"Il a touché très peu de ballons au cours de la partie. Il a néanmoins cherché à se rendre disponible. Mais rapidement sanctionné d’un avertissement, il n’a pas pu harceler suffisamment les défenseurs nancéiens. Remplacé par Phaeton qui s’est efforcé de dynamiser les offensives" souligne le premier quotidien régional.

"Abi a décu" ajoute le second, qui relaye les commentaires désappointés du coach costarmoricain. "On a eu ce qu’on mérite. C’est ce qui arrive quand on ne met pas assez d’engagement, quand on ne fait pas le geste juste, quand on fait les choses à moitié. On n’a pas mis l’intensité nécessaire pour gagner un match. Ça a manqué d’énergie, d’impact, d’engagement, de justesse avec le ballon."