Le Chavalerin de Troyes

13/03 08:56

En match d'ouverture de la 29e journée de L1, l'Estac se pointera vendredi soir à Geoffroy-Guichard avec deux points d'avance sur des Verts désormais 17es (et qui pourraient même se retrouver antépénultièmes donc barragistes si Lorient s'impose cet après-midi à Clermont).

Sans Jessy Moulin (encore absent pour blessure) ni Dylan Chambost (resté sur le banc), les Troyens ont battu Nantes 1-0. Arrivé en prêt en provenance de Genk le dernier jour du mercato hivernal, l'attaquant canadien Iké Ugbo a marqué hier l'unique but de son équipe contre Nantes au Stade de l'Aube.

Ayant délivré à cette occasion sa deuxième passe décisive de la saison, le milieu de terrain Xavier Chavalerin (meilleur buteur de l'Estac avec 5 pions) a livré sa réaction à Canal Plus à l'issue de la rencontre. "On voulait faire une série dans ce championnat, ce qu'on n'arrivait pas à faire depuis le début de saison. Avec l'abnégation, l'agressivité, la solidarité, on arrive à faire des choses. Dans le jeu, ça va venir petit à petit, avec la confiance. La série de trois matches sans défaite va nous faire du bien dans les têtes. La semaine prochaine, à Saint-Etienne, ça va être compliqué. J'espère qu'on va revenir avec des points."

La politique a fracturé la fratrie Revelli

13/03 07:53

Cruellement défait à Glasgow le 12 mai 1976 et largement battu le 15 mai 2020 à Sainté (candidat LREM, il n'avait recueilli que 4,72% des voix aux municipales), Patrick Revelli se confie dans la dernière édition du Dauphiné Libéré. extraits.

"Ne pas avoir remporté la Coupe d’Europe avec les Verts est sûrement le plus grand de ma vie. Mais ne pas l’avoir gagnée nous a fait aimer de tous les Français et de l’Europe. C’était peut-être un mal pour un bien. Quant à la politique, je regrette ne pas avoir eu toutes les données sur les mauvais coups que l’on pouvait recevoir. Plusieurs fois j’ai entendu que les mauvais coups viendront de ma famille, que je devais arrêter. J’aurais peut-être dû écouter.

En politique, comme les coups bas sont permis on ne les voit pas arriver. En ce qui me concerne, je n’ai pas pu les éviter. Le dernier en date a été quand Hervé a pris position et a fait cause pour Monsieur Perdriau. Ce n’est même plus une trahison, c’est la mort d’un membre de sa famille. Certains ont fait en sorte que ça se passe de cette manière, des hommes qui ne pensent qu’à eux, et non aux habitants de cette ville."

Cabella ne reviendra pas ?

13/03 07:29

Libre de s'engager avec le club qu'il souhaite et disposant d'une fenêtre de transfert aménagée jusqu'au 7 avril, Rémy Cabella ne devrait pas faire son come-back à Sainté selon la Pravda de ce dimanche. Extraits.

"Son nouvel employeur ne devrait pas être l'ASSE, et pas seulement parce que la LFP n'a pas encore modifié ses règlements pour rendre applicable cette directive de la FIFA sur les étrangers qui jouaient en Russie et en Ukraine. Les Verts ont besoin de joueurs opérationnels de suite, or leur ancien meneur de jeu n'a plus joué depuis le 27 novembre. Alors qu'ils viennent de retrouver une harmonie dans le vestiaire, le retour de Cabella pourrait lézarder leur équilibre. Il y a enfin l'aspect contractuel. Aucune des deux parties n'y trouverait son compte dans une pige de trois mois et demi. S'il veut le prendre, le club lui proposerait au moins un an en plus. Le joueur de 32 ans en cherche deux. Etant donné leur incertitude sportive, les Verts ne peuvent s'engager au-delà de cette fin de saison. Alors que son nom circule du côté de Montpellier et de l'OIympiakos, Cabella s'est donné le mois de mars pour décider de la suite à donner à sa carrière."

 

Les U18 manquent le coche à Veauche

12/03 21:50

Gabin Sabathié, transfuge du SO Millau, n'a pu empêcher la défaite des Verts.

Cela devait bien arriver un jour : les U18 de Kevin De Jesus ont, à l'occasion de la 16ème journée, subi leur première défaite de la saison dans le deby ligérien qui les opposait à l'ES Veauche. Ils se sont inclinés en effet sur le score de 2 à 0, ce qui ne remet nullement en cause leur place de leader. 

En fait, tout s'est joué en seconde période, à un quart d'heure de la fin, alors que les Verts opéraient à dix, Esteban Fernandes s'étant blessé. Les Veauchois, à la suite d'un corner en faveur des Verts, plaçaient une contre-attaque qui faisait mouche (72ème), avant d'enfoncer le clou trois minutes plus tard : profitant d'un ballon qui trainait dans la surface, un attaquant local éliminait Gabin Sabathié et terminait dans le but vide (75ème). 

La composition : Sabathié - Gonnet, Kinunga (Achour, 60ème), N'Gongar Chris, Makengo - Fernandes, Sissoko, Venière-Jusseron - Zemangui, Mimoun, Germany (Ramirez, 45ème)

La réaction de Kevin de Jesus : "Notre longue série d'invincibilité s'arrête. C'est sûr que c'est dommage qu'on ne la continue pas, mais cela fait partie du sport, de l'apprentissage des jeunes. Notre première mi-temps a été insuffisante dans le rythme proposé face à une équipe bien compacte qui défendait bien, avec rigueur. Nous avons eu du mal à nous défaire du marquage. Nous nous sommes créés certes quelques situations mais c'était trop insuffisant pour inquiéter l'adversaire. La deuxième mi-temps a été un peu meilleure, mais nous nous sommes fait surprendre par un contre suivi d'un autre but. Somme toute, on ne peut pas dire que la victoire de Veauche soit imméritée."

La réserve rassure contre Ain Sud

12/03 21:39

Vous avez pu suivre la rencontre en direct vidéo sur Fuchs Sports : la réserve, qui restait sur une série de trois défaites, a fait match nul (1-1) sur le terrain du 3e Ain Sud.

Dans un climat délétère, les locaux ont ouvert le score de la tête à la 22e minute de jeu suite à une mauvaise appréciation de Boubacar Fall. Après une première période assez équilibrée et particulièrement hachée, les Verts ont pris l'ascendant et ont été logiquement récompensés à la 57e minute. Suite à un excellent travail de El Hadj Dieye, Edmilson Correia a égalisé d'une frappe croisée imaparable. Ayant remplacé un Bilal Benkhedim discret et décevant, le 2004 Jibril Othman (photo) a fait une entrée intéressante et a failli donner la victoire à son équipe. La réserve reste 4e à 9 points du leader Thonon-Evian (tenu en échec par Vauls-en-Velin), 8 de Bourgoin-Jallieu (neutalisé par Limonest) et 1 de son adversaire du jour.

La compo : Fall - Bakayoko, Petit, Llort - Ghezali (Owusu, 80'), Ah. Sidibe, Mouton, Benkhedim (Othman, 55') Ab. Sidibe - Dieye, Edmilson.

La réaction de Razik Nedder :

"On a joué un match dans un contexte très hostile. Il n'y avait pas un super état d'esprit. Il y a eu beaucoup de coups, d'échauffourées, des coups de pression. A chaque faute, il y avait des regroupements.  La première mi-temps a été hachée, on a eu du mal à mettre du rythme car chaque arrêt de jeu durait plus d'une minute ! C'était vraiment compliqué, il y avait beaucoup de fautes et d'agressivité. On a encore joué sur un terrain synthétique assez médiocre, le ballon rebondissait énormément. On a quand même su rester focus sur le match. J'estime qu'on ne s'est pas créé suffisamment d'occasions en première période. Eux étaient compacts, prenaient zéro risque, repoussaient les actions et tapaient loin devant à chaque fois qu'il y avait un peu le feu. En charnière centrale ils avaient des mecs athlétiques qui annihilaient les actions.

La deuxième mi-temps a été un peu plus à notre avantage, on les a vraiment écrasés. On a réussi a utiliser la vitesse de nos attaquants, on s'est créé pas mal d'occases. Les derniers matches, on n'avait pas mal joué mais il nous avait manqué un peu de détermination, de rythme et d'intensité. J'ai retrouvé ces qualités-là, notamment en deuxième mi-temps. Le groupe a refusé de perdre ce match, il a fait le nécessaire pour aller chercher un résulat qui aurait même pu être meilleur car on a eu plusieurs situations intéressantes après notre égalisation. Dans un contexte loin d'être évident, je trouve que l'équipe a montré un visage plutôt intéressant. On casse cette spirale de défaites, ça point faire du bien aux garçons."

U17 : les Verts balayent Air Bel

12/03 20:40

Les U17 ont facilement battu le SC Air Bel 3-0 cet après-midi à Aimé-Jacquet. Jamais inquiétés par le club marseillais classé avant-dernier, Noah Raveyre (capitaine) et ses coéquipiers ont ouvert le score dès la 5e minute de jeu grâce à Darnell Bile sur une passe en retrait de Jebryl Sahraoui. Ce dernier a inscrit le but du break à la 34e grâce à un caviar de l'international Ayman Aiki.

C'est justement le prometteur attaquant (photo), seul Stéphanois retenu pour le Tour Elite de l'Euro U17 (il affrontera successivement au Luxembourg le pays hôte le 23 mars et l'Angleterre le 26 mars), qui a définitivement tué le match à l'entame du dernier quart d'heure. Consolidant sa place de leader, l'ASSE compte désormais 5 points d'avance sur l'AC Ajaccio. Mais les Corses ont deux matches en retard à jouer car ils sont toujours en lice en Coupe Gambardella.

La compo : Raveyre - Meyer (Pedro, 46'), Lemb, Gallo, Makhloufi – Amougou, Sahraoui, Cateland (Mayilla, 60') – Guechi, Bile (Solvery, 70'), Aiki.

La réaction de Patrick Moreau : "Même si on a marqué nos deux premiers buts en première période, on a fait une meilleure deuxième mi-temps dans le jeu. On s'est procuré pas mal d'occasions après la pause, le score aurait pu être plus lourd mais on ne va pas faire la fine bouche. A nous d'enchaîner dans huit jours face à Monaco."

Courage KMP !

12/03 19:52

Kévin Monnet-Paquet, qui avait déjà eu deux fois cette blessure avec Sainté le 17 février 2019 contre le QSG et à l'entraînement le 12 octobre 2019, s'est fait les croisés le week-end dernier avec l'Aris Limassol. Jessy Moulin lui a apporté son soutien sur Instagram et nous nous joignons bien sûr à l'ancien gardien des Verts. Ne jamais oublier... Courage KMP !

Nadrani garde le coeur vert mais ne dirait pas non aux vilains !

12/03 18:22

Ayant fait toutes ses classes à l'ASSE (de l'école de foot à la réserve), Yahya Nadrani jouera demain contre le Standard de Liège, racheté hier par la société américaine Partners 777 (selon le quotidien Le Soir, cet ancien prétendant au rachat de l'ASSE a déboursé 50 à 60 M€ pour acquérir l'ex-club belge d'Eliaquim Mangala). Le défenseur de 25 ans, qui devrait à cette occasion être titularisé pour la 30e fois de la saison de L1 belge, s'est confié à la RTBF avant ce derby. Extraits.

"Ah, Geoffroy-Guichard ! C'est le stade de mon enfance. Le stade où j'allais quand j'étais petit donc il y a toujours une résonance particulière ! Cela restera un stade qui m'a marqué, encore aujourd'hui. Parfois je les fais marrer les gars quand je leur montre le stade qu'il y avait là-bas. Il y a une ambiance extraodinaire dans le Chaudron. Il y a beaucoup de chants. le plus connu, je vous en fais un petit morceau [il chante]. "Allez, qui c'est les plus forts évidemment c'est les Verts, on a un bon public et les meilleurs supporters, on va gagner, ça c'est juré, allez !" Ah, c'est toute mon enfance, ça ! Tout petit j'allais déjà au stade avec mes parents, les joueurs... C'était magnifique de voir ça.

Les derbys notamment, ça restera des souvenirs à jamais gravés en moi. Pourquoi pas revenir un jour à Geoffroy-Guichard ? Si un jour j'ai une offre de Lyon, je ne sais pas si je signe ! (rires) Il ne faut jamais dire non, l'OL ça reste quand même un club extraordinaire en France. Dire non, ce serait difficile, même si je suis un Stéphanois de naissance. Mais bon, je n'ai pas eu ma chance là-bas, je ne suis pas pieds et poings liés à Geoffroy-Guichard. J'ai un énorme respect pour les supporters, mais si Lyon vient demain avec une bonne proposition, pourquoi pas ? C'est sûr que pour un joueur qui a joué 10 ou 15 ans en équipe première à Sainté, ce serait compliqué. Moi j'ai fait ma formation là-bas, c'est différent. Mais j'ai un respect et beaucoup d'amour pour le peuple stéphanois.

Je connais l'histoire du club. Rocheteau, Platini, etc. Toutes les années, le club nous montrait les cassettes. On baigne là-dedans. Ce qu'ont fait les Verts dans les années septante, c'est magnifique ! Ce qu'il y a derrière avec l'usine, ça rejoint un peu Seraing. C'est peut-être pour ça que je suis venu ici. L'environnement dans lequel on grandit, on a tendance à s'y raccrocher en partant. J'ai quitté l'usine pour venir à l'usine. Ce sont des valeurs qui me sont un peu familières. Je me sens bien quand l'humain est la priorité. J'aime bien quand le coeur est chaud.

J’étais un clochard du foot : je devais m’entraîner seul, avec mes propres ballons et mon propre matériel. Il a fallu chercher la motivation… mais aujourd’hui, je suis là. Je n’y suis pas arrivé directement, on ne m’a rien donné et c’est ça qui fait les beaux parcours : j’en suis très fier ! Quand on bosse, quand on croit en son potentiel, on y arrive. C'est un message d'encouragement pour tous les joueurs qui jouent plus bas : ce n'est jamais fini. J’ai trouvé énormément de bienveillance, ici à Seraing. Mes équipiers sur le terrain sont devenus des frères dans ma vie.

Le foot est parfois un monde sans pitié, que ce soit avec les agents ou avec les clubs. Il y a énormément de bons joueurs qui coulent… Il faut être patient et psychologiquement fort. Il faut aussi se nourrir d’autre chose, car si on mise tout sur le foot… et que ça tourne mal, on tombe en dépression. Il faut être acteur de sa propre vie. Les footballeurs sont souvent des assistés : ils arrêtent l’école, on fait tout pour eux… Mais à côté de ça, c'est très dur : c’est plus dur que faire médecin ou ministre ! Dans ces branches-là, quand vous étudiez, vous avez une seule copie à apprendre. En football, il y a bien plus de variables : il faut communiquer avec vos équipiers, intégrer la philosophie du coach, gérer les blessures, subir la concurrence…"

Les Amazones accrochent les Gorgones !

12/03 16:24

Portées par les encouragements d'un public venu en nombre pour les encourager à Salif-Keita, les Amazones ont tenu en échec (1-1) des Gorgones qui avaient pourtant remporté tous leurs matches cette saison ! En feu, Emily Burns a multiplié les parades décisives et a largement contribué à un exploit qui aurait pu être encore plus retentissant. Les protégées de Jérôme Bonnet ont en effet réussi à ouvrir le score à la 73e grâce à Manon Uffren mais les visiteuses ont égalisé 6 minutes plus tard. Les Vertes restent lanterne rouge mais ne comptent plus que 4 points de retard sur l'antépénultième Soyaux, défait à domicile par Bordeaux (0-3). Pour maximiser leurs chances de maintien, les Stéphanoises devront s'imposer samedi prochain sur le terrain de l'avant-dernier Issy.

La compo : Burns - Bonet, Blanchard, Multari, Bornes - Vidal (Uffren, 65'), Condon (Debbache, 85') - Caputo, Pantelic (Carchio, 65'), Jesus - Okoronkwo (Chaumette,46') .

Bajic n'a pas hésité

12/03 15:34

N'ayant pris que 2 buts et ayant réalisé 16 arrêts en 4 matches avec le Pau FC, Stefan Bajic s'est confié à la Pravda avant de défier ce soir dans le Nord l'USL Dunkerque (19e) de Romain Revelli et Jérémy Vachoux. Extraits.

"Le mercredi 2 février au matin, le directeur général de l'ASSE Jean-François Soucasse m'attrape au petit-déjeuner et m'apprend que Pau est intéressé pour un prêt. Quelques heures après, le coach de Pau me dit qu'il veut faire de moi son numéro 1 pour les quatre derniers mois. Je n'ai pas hésité. 

Dès le lendemain des contacts, j'ai pris ma voiture. Sept heures de route. Quand tu sens que quelqu'un te veut réellement, il n'y a pas à se poser de question. Ça va bien au-delà de sortir d'un confort. Je me suis dit "je suis fou si j'y vais pas : les mecs te veulent, que demander de plus ?" J'étais excité de me dire que je partais sur un projet complètement nouveau et j'allais croquer dedans à pleines dents. 

Avec les défenseurs, on a cherché à créer rapidement une alchimie, souligne-t-il. Je voulais leur faire comprendre que j'allais me battre pour eux mais qu'ils devaient aussi se battre pour moi.  Ce ne sont pas des conversations d'une heure, deux trois mots suffisent parfois : "Je gère la profondeur donc n'hésite pas à y aller parce que je serai là pour te couvrir"... Ce n'est que de la communication, aller tout de suite à l'essentiel, mais il fallait passer par là au départ. 

Ça faisait quasiment un mois que je n'avais pas été aligné. Depuis le match de Coupe de France contre Jura Sud. Mais comme numéro 2, j'avais l'habitude d'attendre plusieurs semaines d'intervalle entre mes matches : je savais que j'allais faiblir au niveau de la concentration en deuxième mi-temps du premier match, ce qui est normal, donc je m'y étais préparé et j'ai réussi à aller puiser un peu plus dans le mental.

Notre poste, c'est avant tout de la concentration, rester focus de manière passive quand le ballon est loin et active quand il est proche. Maintenant, j'arrive à tenir 90 minutes. Mon souhait en arrivant ici était d'apprendre à être le plus régulier possible, être capable d'enchaîner un niveau de performance élevé sur 10, 15, 20 matches sur une, deux, trois saisons... c'est ça qui fait de toi un bon, un très bon ou un excellent gardien. C'est là qu'on voit la régularité."

 

46 ans apRay, Nice ne l'a pas digéré !

12/03 15:00

Nice-Matin est revenu hier sur le match nul du 11 mars 1976 entre les Aiglons et les Verts.

"Il s'est passé un truc grave ce jour-là. Nice recevait le grand Saint-Etienne, premier du championnat. La France était verte comme elle n'a jamais été rouge et noire. Nice était troisième à trois points de Sainté, reçoit les Verts qui sortaient d'une défaite 2-0 contre Kiev. Nice-Matin avait titré "La finale du championnat."Markovic avait dit : "Si on perd on est mort, si on gagne on sera champion." Il y avait 20 000 personnes au Ray. Un volcan. Ce match est resté dans les mémoires car il y a eu deux pénaltys non sifflés par Monsieur Wurtz. Janvion fauche Katalinski à la 43e, l'arbitre ne dit rien. Il y a 0-0 à la mi-temps. Au retour des vestiaires, Bathenay ouvre la marque sur une frappe sûrement détournée car autrement Baratelli l'aurait arrêtée.

Toko égalise, un but hallucinant. 88e, Huck déborde, il centre et Lopez dégage le ballon du poing. Tout le stade avait crié "main", elle était flagrante. Tout le monde a vu le penalty sauf Monsieur Wurtz. Le match s'est fini à 1-1, Nice a été volé. Monsieur Wurtz est parti à l'aéroport caché dans une voiture. Les Stéphanois sont partis en panier à salade. Un truc de fou ! Nice finit deuxième du championnat à trois points de Saint-Etienne. C'est un traumatisme, 46 ans après. Wurtz a avoué plus tard qu'il y avait main. Il a dit que même sa femme qui était dans la tribune l'avait vue. Mais on ne lui pardonne pas quand même. Ce n'est pas le préfet mais tout le peuple niçois qui ne veut plus voir Robert Wurtz à Nice. Il a fait des misères au Gym."

Anto revient sur sa défaite à Sainté

12/03 14:07

Frédéric Antonetti, qui sera encore privé de nombreux joueurs demain pour la réception de Lens (Udol, Centonze, Maïga et Traoré sont blessés, Pajot et Amadou sont suspendus, Delaine et Mafouta sont incertains) alors qu'il compte désomais 4 points de retard sur les Verts, revient dans la dernière édition du Républicain Lorrain sur la défaite des Grenats dimanche dernier à Sainté.

"A Saint-Etienne, la première période a été assez équilibrée voire légèrement à notre avantage, mais on n’a pas su profiter de nos situations favorables. Après, quand on a pris le but, on s’est désintégré. Vous me dites que "désintégré", le mot est fort ? Désorganisé, c’est plus juste. Parce que si nous ne sommes pas très bien organisés, alors on concède beaucoup trop d’occasions. Après le but de Saint-Étienne, chacun a voulu apporter un plus, on voulait égaliser. Mais on s’y est mal pris.

Je n’ai pas d’explications sur cet effondrement… Je ne peux que constater qu’on a perdu confiance en nous. Parce que c’est avant tout un gros problème de confiance. Et pourtant, on aurait pu obtenir le nul malgré tout… Il y aurait pu avoir penalty pour nous mais l’arbitre est revenu à la faute. Contre le PSG, il n’était pas revenu à la faute et il avait accordé le but aux Parisiens. On a trop de choses qui jouent en notre défaveur cette année. Il y a plein de choses qui font qu’à un moment donné, on est en souffrance. 

Ce n'est pas un manque de détermination. Pas en première mi-temps. Après le but, oui. Ça a donné des forces aux Stéphanois, ça a réveillé le public. Avant la pause, je pense qu’on avait un avantage certain. Sans en profiter… A cause de mauvais choix, de mauvaises orientations, de mauvais contrôles, etc. En deuxième période, on n’a pas été bon. On a peut-être manqué d’engagement sur ce match. Ça n’avait pas été le cas à Lille ou contre Nantes par exemple. Honnêtement, mes joueurs ont tous faim. Mais il y a un gros problème de confiance.

On a monté une équipe très compétitive au mois de janvier. Mais depuis, à chaque journée, on a sept ou huit joueurs en moins. Il y a la théorie et la pratique. On aimerait mettre plus de concurrence, que les places soient chères. C’est la théorie. Mais dans les faits, à l’heure où je vous parle, ce n’est pas possible. On n’a pas toutes nos forces. J’espère que ça sera enfin le cas après la trêve internationale. J’espère ! Parce que je trouve qu’on est un peu maudit. On doit s’en sortir quand même. Et si on s’en sort, ça sera une grande satisfaction."

L'entraîneur des Verts aime les Flamands roses

12/03 11:42

Pascal Dupraz s'est confié aujourd'hui dans La Dépêche du Midi. Extraits.

"Est-ce que je serai devant ma télé pour le match qui opposera Caen à Toulouse ? Non. Parce que je regarde toujours Toulouse, Caen jamais. Je me suis régalé a Malherbe mais, en fait, si j'ai rencontré 100 personnes dans le club, il y en a 98 avec lesquelles j'ai de très bons contacts et 2 pour qui je n'ai plus envie de suivre le SMC car ils se sont mal comportés avec moi. A partir de là... Si on m'avait laissé travailler, en paix, j'aurais même fait remonter Caen dans l'élite. Ce soir Caen ouvrira le score mais ne tiendra pas la distance, le TFC gagnera 2-1.

Le TFC est cohérent. Le onze est équilibré, avec des joueurs d'expérience qui sont de vrais leaders. Il y a beaucoup de fraîcheur aussi, un dynamisme qui se dégage. Je prends du plaisir à voir les matches du Tef, à chaque fois... J'ai kiffé ce club, je rappelle ! D'ici la fin de saison, les Toulousains ne vont rien laisser à personne, ou peu. Ils ont une espèce de force tranquille. Tout est aligné, comme pour moi en ce moment à Sainté : sur le terrain où les joueurs courent les uns pour les autres et en coulisses où les supporters n'aspirent qu'à encourager leur équipe. Tout ça participe, tout ça est favorable à la performance.

Dans l'effectif toulousain, j'aime les Flamands roses, comme je les appelle [les milieux de terrain Braco Van den Boomen, Stijn Spierings et Brecht De Jaegere, ndp2]. Ils sont belges et hollandais et vivent à Toulouse, non ? Devant, ratao me plaît bien également, avec ses fulgurances : il est sans cesse dans la provocation... Derrière, Rouault, c'est cosatud. Vraiment. Le TFC va monter, ça coule de source. Il sera champion même. cela va se jouer à deux trois journées de la fin, et ils seront peinards. C'est un voeu, absolument. Mon plaisir serait de revenir un jour à Toulouse avec une équipe de Ligue 1."

Clément dément

12/03 10:51

Resté très proche du coordinateur sportif de l'ASSE Loïc Perrin, l'entraîneur berjallien Jérémy Clément dément les rumeurs d'un retour à l'ASSE dans Le Dauphiné Libéré. Extraits.

"Si on ne l’avait pas emporté à L'Etrat début février contre la réserve de l'ASSE, notre fin de saison aurait été différente. D'autant que Sainté était deuxième et n'avait perdu qu'une seule rencontre à ce moment-là, chez nous d'ailleurs au match aller. Au final, nous avons livré un match où tous les joueurs ont été solidaires. Cela nous permet de regarder le haut du classement désormais. On est deuxième à 5 points de Thonon-Evian [avec respectivement 3 et 4 points d'avance sur Ain Sud et Sainté, qui s'affrontent ce samedi à 18h00 à saint-Maurice-de-Beynost, ndp2]. Thonon-Evian est une très bonne équipe qui vise la montée. Notre souhait est de tout faire pour rester à leur contact pour les trois, quatre derniers matches de la saison, histoire que nous puissions vivre un beau finish.

J’ai été chagriné par des rumeurs insistantes qui m’envoyaient à l’AS Saint-Etienne la saison prochaine. Je ne sais pas d’où cela sort mais ce n’est pas le cas. Je n’ai reçu aucune offre de l’ASSE ni d’un autre club. Vu les enjeux sportifs qui sont les nôtres et vu le respect que j’ai envers le FCBJ, qui m’a donné ma chance de connaître ma première expérience d’entraîneur, je voulais que les choses soient claires. Nous avons une belle fin de championnat à vivre et je ne voulais pas que mes joueurs pensent que j’ai la tête à autre chose. Je suis entièrement focus sur notre fin de saison. Vu que ce que j’ai connu lorsque j’étais joueur, il y a forcément cette envie en moi de retrouver, un jour, le monde professionnel en tant qu’entraîneur. Mais je n’oublie pas tout ce que j’ai ici."

 

Le derby vu par Sébastien Louis

12/03 10:19

Corse-Matin a publié aujourd'hui un entretien sur le derby avec Sébastien Louis, docteur en histoire contemporaine. Extraits.

"A l'origine, il s'agit d'une confrontation entre les paroisses de la ville anglaise de Derby. Voilà comment le nom d'une ville est devenu, par la suite, l'appellation d'une rencontre sportive entre deux équipes d'une même ville, voire de la région. Le terme est un peu galvaudé, surtout en France, où il n'existe pour ainsi dire, pas de vrai derby. Aucune ville ne possède deux clubs au plus haut niveau professionnel, contrairement à bien d'autres nations du football européen, où le derby concerne parfois, non seulement une ville, mais parfois une opposition entre deux quartiers proches.

En France, on a étendu ça à la notion de région, le plus connu de tous les derbies étant celui qui oppose Lyon à Saint-Etienne. Pas seulement pour des raisons sportives. Lyon-Saint-Etienne, c'est aussi une opposition économique et culturelle, qui a  conduit à la fameuse maxime : "en football, Lyon sera toujours la banlieue de Saint-Etienne", eu égard à une suprématie stéphanoise qui a longtemps prévalu, alors que c'était le contraire dans la vie de tous les jours.

Le derby ACA-Sporting, on peut aller jusqu'à le qualifier de faux derby dans la mesure où Bastia est un club qui représente l'ensemble de la Corse. Chacun sait que ce club a des supporters partout dans l'île, et même à Ajaccio. C'est l'aspect intéressant de cette confrontation, d'autant que Bastia compte également de nombreux supporters parmi les Corses de la diaspora fixés sur le continent. C'est le lot d'un club qui est une espèce de locomotive à travers lequel on revendique une certaine identité. C'est le cas de l'OM et de l'ASSE, qui ont des supporters un peu partout.

La France n'a pas cette culture du supporterisme que l'on retrouve ailleurs, en Italie notamment. Là-bas, le derby y est vécu de manière très intense, au point de générer souvent de la violence. Le derby entre Livourne et Pise n'est pas le plus connu, 14 km séparent les deux villes, mais en 1914, les supporters des deux équipes ont carrément échangé des coups de feu avant le match.  Il y a aussi des traditions, comme à Rome dans les années 50 et 60. Les supporters de l'équipe qui perdaient le derby entre la Roma et la Lazio devaient payer à manger aux vainqueurs.

En France, des arrêtés d'interdiction stupides privent les supporters visisteurs de nombreux matches, notamment des derbys. Ailleurs, là où la ferveur est auterment plus grande et où les publics sont beaucoup plus importants, on gère l'évènement de façon différente. Ce genre d'arrêté n'est jamais pris en Angleterre, il est extrêmement rare en Allemagne. En France, par paresse, les autorités privilégient une voie plus répressive. Cela enlève du charme au derby.

Quant aux joueurs, on peut se demander comment ils ressentent un derby aujourd'hui. Comment garder un esprit de corps dans un football de plus en plus industrialisé, où il n'y a plus de vrai rapport avec le maillot porté compte tenu du rythme des transferts ? Aujourd'hui, ce sont plutôt les médias, les clubs et les supporters ultras qui vont davantage ressentir le derby par rapport au reste du public."

 

 

 

Krasso aussi est en mission

12/03 09:43

Avant de recevoir cet après-midi le SC Bastia d'Idriss Saadi dans le derby corse, Jean-Philippe Krasso s'est brièvement confié à la Pravda.

"Je ne pense pas avoir brûlé les étapes en quittant Epinal pour l'ASSE. Quand un club comme Saint-Étienne vous sollicite, franchement, vous n'hésitez pas. J'avais un coup à jouer. Je ne pense pas trop à l'après. J'ai une mission ici à l'Ajaccio, faire monter le club en Ligue 1. Il n'y a pas de revanche chez moi. Je m'accroche, je travaille, je me sens bien et je prends du plaisir dans cette équipe."

Dans le même quotidien sportif, Jacky Bonnevay se remémore sa collaboration avec l'attaquant actuellement sous contrat jusqu'en 2023 avec un club bien parti pour réussir sa mission maintien en L1. "Ce n'était pas évident pour lui à Sainté. Avec le départ de joueurs expérimentés, l'équipe était jeune, pas du tout mature. C'était peut-être un peu trop tôt. Il est capable de fulgurances. C'est un garçon fin dans le jeu, intelligent, avec un bon toucher de balle."

Alonzo n'a pas digéré sa descente avec Nantes

12/03 09:17

Dans un papier paru ce jour dans la Pravda sur les clubs historiques qui jouent le maintien, l'ancien portier stéphanois Jérôme Alonzo revient sur son expérience nantaise.

"Les Verts sont en danger depuis trois ans. Ils ont été les grands gagnants de l'arrêt du Championnat en 2020. Ensuite, ils se sauvent ric-rac. Et puis, il y a cette saison. Quant aux Girondins, ils me rappellent la descente avec Nantes en 2009, trait pour trait. Avec le PSG la saison 2007-2008, on s'est mis la pression très vite et on n'a pas été bons. Ce n'était pas une histoire de laxisme. On ne voulait pas être ceux qui enverraient le PSG en L2. Quelle honte sur nous, nos carrières, nos familles : l'humiliation suprême !

A Nantes, près l'arrivée de Baup, de septembre à février on est passés de la 20e à la 13e ou 14e place. Et là ça a été fini. Je me souviens très bien de la cassure, une partie du groupe a dû se dire : "C'est bon, on a bien cravaché pendant cinq mois. De toute façon, on ne peut pas descendre, impossible." Sauf qu'après, il n'y a plus eu d'exigence : retards à l'entraînement, des matches imperdables qu'on perd, notamment contre Le Havre, tout juste relégué. Cet échec, je le vis encore aujourd'hui super mal. C'est un échec personnel, collectif, humain, sportif, une vraie fêlure dans ma vie. Quand je signe, je me dis que, si on en chie, on va finir au pire quatorzièmes. Comment est-il possible que ce soit arrivé."

On fait tourner le compteur

12/03 08:46

En conférence de presse, Pascal Dupraz a commenté hier le match nul et vierge de son équipe au stade Pierre-Mauroy.

"Quand j'observe la première mi-temps de mon équipe, je suis satisfait car on fait tourner le compteur, mais on aurait pu prendre plus. On a régné, on a dominé le LOSC en première mi-temps. Il nous a manqué cette petite pertinence offensive, cet instinct de tueur. Ça a été plus difficile en deuxième période et plus le match avançait, moins on était à l'aise techniquement, on avait beaucoup de déchet. Mais l'AS Saint-Etienne ne montre pas le visage d'une équipe morte et enterrée...

Ce match, c'est notre Ligue des champions à nous ! Après avoir perdu à Paris en montrant de bonnes dispositions, on a réussi notre deuxième match face à une équipe de niveau Ligue des champions. C'est un bon point. C'est encourageant, on fait tourner le compteur, on montre qu'on est là. Les joueurs ont eu le mérite de recoller au peloton des mal classés alors qu'on était largué, et aujourd'hui on a le sort de Saint-Étienne entre nos pieds et entre nos mains. On avance et de manière constante avec quatorze points sur les sept derniers matches.

Ce qui est remarquable avec ce groupe, c'est qu'il ne lâche pas. Il ne lâchait pas sous les ordres de Claude Puel et il ne lâche pas avec moi. Le staff fait confiance aux joueurs et les joueurs nous font confiance. Je ne suis pas qu'un soi-disant meneur d'hommes, j'ai aussi des idées sur le football. Je ne les développe pas beaucoup devant vous car ça n'intéresse que les initiés !"

Les poteaux sont devenus des potes

12/03 08:39

Quand Pascal Dupraz a débarqué à Sainté, l'ASSE était l'équipe qui avait le plus touché les montants adverses cette saison. Depuis que le Haut-Savoyard a repris l'équipe, les Verts ont été sauvés quatre fois par leurs poteaux (hier sur un tir de Celik). Comme le souligne Opta, aucune équipe du championnat n'a connu la même veine sur cette période.

Hier aux oubliettes, aujourd'hui à la fête

12/03 08:20

Devenu un cadre de la défense stéphanoise, Mickaël Nadé s'est confié à RMC avant de museler le Dogue Jonathan Bamba. Extraits.

"Quevilly voulait me garder mais moi, j’avais dans un coin de ma tête l’envie de m’imposer à Saint-Etienne donc je suis revenu ici ! Cette idée, je l’ai depuis le début. Je n’ai jamais baissé les bras et je suis toujours resté moi-même. Je n’ai même plus de souvenir de mes premiers pas en L1 il y a cinq ans. Il faut le dire, j’étais aux oubliettes, connu de personne quand je suis parti en prêt à Quevilly. Le déclic, je l’ai eu là-bas. On m’a convaincu d’y aller, notamment Razik Nedder, l’entraîneur de la réserve des Verts, qui m’a dit que ce serait bien pour moi de quitter mon confort, de voir autre chose.

Je me suis dit que j'étais là pour m’aguerrir, je devais m’imposer. J'étais prêté mais j'allais faire le maximum pour me faire voir. La montée avec Quevilly, m’a apporté, même en National, j’ai appris quelques fondamentaux. J’ai enchaîné à un niveau plus haut que la réserve de l’ASSE. J’avais aussi une forme de confiance à faire regonfler même si elle a toujours été là. Je suis revenu sur la pointe des pieds, je me suis fait petit. J’ai écouté le coach Puel et son adjoint Jacky Bonnevay. Mon premier match face à Lorient, s’est bien passé, j’ai vraiment compris que je pouvais faire une bonne saison. J’ai su que je pouvais m’imposer en Ligue 1. Mon but, c’était vraiment de gagner ma place.

C’est facile de dire qu’on croit plus au maintien, en ce moment ; mais je peux vous dire qu’en novembre et décembre, nous n’avons jamais lâché. Il y a ce match d’Angers, mais regardez aussi celui de Clermont : nous sommes menés 0-2 et nous avons gagné 3-2. Nous sommes tous des compétiteurs dans le vestiaire. Nous nous mettons « chiffon » pour le collègue.Techniquement, forcément, j’apprends tous les jours à l’entraînement. Il y a la donnée physique, j’avais du mal à enchaîner, à finir les matchs. Comme je jouais un match sur deux, avec mon gabarit, c’est toujours dur de revenir. J’étais souvent à l’agonie au bout de 60 minutes quand je n’enchaînais pas. Je suis très content aujourd’hui.

Nous n’avons plus le bonnet d’âne, cela apaise les esprits. Nous restons concentrés avec un objectif à atteindre. Franchement, le groupe a plus de sourires, nous savons que nous ne méritons pas la place que nous avions à l’automne. Le coach nous dit de ne pas trop regarder le calendrier. Nous sommes plus légers, maintenant cela dépend que de nous. Pascal Dupraz est très proche de nous, sait nous motiver au bon moment. Il est arrivé avec ses idées et nous avons adhéré à son projet. Il a discuté avec tout le monde, pour lui, personne n’était à la cave. Cela mis du baume au cœur de tout le monde. 

Les supporters n’étaient pas très contents au début, nous les comprenons. Désormais, il y a une vague, nous avons encore plus envie de leur montrer qu’on veut se maintenir et qu’on va se maintenir. Il y a beaucoup plus de gens qui y croient. Mais nous, nous n’avons jamais lâché. Franchement, il y a une dynamique lancée : nous avons gagné des matchs, nous n’avons pas fait le plus dur mais nous avons déjà rattrapé le groupe qui est devant. Il reste beaucoup de matchs encore, mais cela ne dépend que de nous. Nous pouvons battre tout le monde. Il n’y a pas de calcul à faire. On y croit fort au maintien. Et on va le faire. Car nous sommes des gagneurs et des compétiteurs. Nous savons où nous voulons aller et nous allons tout faire pour y arriver."

Les Verts ont encore muselé les Dogues

11/03 23:15

Comme la saison dernière (Sainté n'avait d'ailleurs plus fait de 0-0 depuis), les Verts ont fait un match nul et vierge ce soir sur le terrain du LOSC en ouverture de la 28e journée de L1. Solides, appliqués et rarement mis en danger par des Dogues très peu mordants, les protégés de Pascal Dupraz montent à la 16e place, avec un point d'avance sur leur prochain adversaire (Troyes, qui reçoit Nantes demain), deux sur Lorient (qui va à Clermont dimanche) et quatre sur Metz (qui reçoit Lens) et sur Bordeaux (qui se déplace à Paris).

 

Centrer, c'est bien ; se concentrer, c'est mieux ! (4)

11/03 20:21

Opta a encore mix en exergue aujourd'hui une des faiblesses des Verts depuis deux ans...

"Seul Strasbourg (420) a effectué plus de centres dans le jeu que Saint-Etienne (374) en Ligue 1 cette saison. Cependant, aucune équipe n’a marqué moins de buts que les Verts (2) à la suite d’un centre dans le jeu dans l’élite en 2021/22 (le dernier datant du 15 janvier par Ryad Boudebouz sur un centre d’Adil Aouchiche)."

Benoît y croit

11/03 20:01

Sur la chaîne de la Pravda, l'ancien latéral gauche stéphanois Benoît Trémoulinas a évoqué ce soir le match d'ouverture de la 28e journée de L1 que les Verts s'apprêtent à jouer chez les Dogues.

"Le Saint-Etienne de Pascal Dupraz, c'est une équipe de première partie de tableau, ça n'a rien à voir avec le Saint-Etienne de Claude Puel. Les Verts arrivent à Lille en confiance, ils sont capables de prendre un point ou plus, même si le LOSC vise une place européenne."

Borbiconi envie le peuple vert

11/03 17:28

Ancien défenseur des Grenats, Stéphane Borbiconi évoque la puissance du peuple vert dans la dernière édition du Républicain Lorrain.

"Franchement, jusqu'ici, je trouve que le supporters messins font le job. Ils n'ont eu droit qu'à deux victoires en un an et ils continuent à encourager l'équipe. A mon époque, le public de Saint-Symphorien était bien plus virulent. A la fin de certains matches, on ne pouvait pas quitter le stade parce que les supporters mécontents bloquaient la sortie des vestiaires. Cette année, je n'ai pas vu de banderole assassine ou de vraie bronca.

Un stade plein, ça aide, évidemment ! Il suffit de regarder ce qu'il s'est passé à Saint-Etienne dimanche dernier. Avec la place à 10 euros, ils étaient plus de 35 000 à Geoffroy-Guichard ! Le public stéphanois a clairement été le douzième homme... Pour les prochains matches à Saint-Symphorien, il faut que le stade soit plein ! C'est bien beau d'avoir une belle tribune mais j'aimerais vraiment la voir pleine à craquer."

 

Denis réfléchit !

11/03 15:33

Hier en conférence de presse, dans des propos relayés par Le Progrès, Denis Bouanga a porté un regard lucide sur ses prestations :

"Le coach nous répète à chaque fois de ne pas craquer. Il préfère finir à onze et il n'hésitera pas à faire des changements. Cela incite à réfléchir avant de faire des choses inutiles. Je réfléchis beaucoup sur le terrain, à l'image du piqué que je fais. Je dois plus jouer sur ma première idée, sinon il y a des bugs. J'ai tellement envie de bien faire que je cherche le compliqué. Le coach me répète que j'ai des qualités athlétiques dans la profondeur, donc j'essaie de répéter les courses. J'ai souvent des occasions et je vais essayer d'avoir cette lucidité devant le but pour le marquer. L'efficacité me manque. C'est l'avis du coach de penser que j'ai un niveau Ligue des Champions. J'ai encore des choses à apprendre en essayant de me concentrer au maximum. Je peux faire mieux, comme ce week-end où j'aurai pu mettre plusieurs buts.

Je préfère être ailier et avoir le jeu face à moi. J'essaie de m'adapter, je préfère être sur le terrain que sur le banc."

Bafé a fait trembler Aubame

11/03 07:49

Entrés en jeu en cours de seconde période, les deux meilleurs attaquants de l'histoire de l'ASSE au XXIe siècle se sont affrontés hier au Camp Nou en Europa League lors du match nul et vierge entre le Barça et Galatasaray. Contrairement à Pierre-Emerick Aubameyang, Bafé Gomis a fait trembler les filets. Mais son but a logiquement été annulé pour hors jeu.

 

L'entraîneur vit avec un défibrillateur

11/03 07:25

Pascal Dupraz s'est confié au Dauphiné Libéré avant de défier les Dogues ce soir au stade Pierre-Mauroy en ouverture de la 28e journée. Extraits.

"Pour sortir des rangs amateurs jusqu’à la Ligue 1, c’est 20 ans. Comme souvent ce sont ceux qui ont construit qui ont défait. J’ai laissé beaucoup de moi et même une partie de mon cœur avec l’ETG. J’ai fait mon premier infarctus en 2001, j’avais 39 ans. Je suis un passionné de la vie. Quand vous avez l’impression qu’elle vous échappe, qu’elle pourrait s’arrêter, vous devenez un accro de la vie.

Aujourd’hui, je vis avec un défibrillateur. Je n’ai pas l’impression d’être en mauvaise santé. J’ai mon airbag personnel. Cela ne m’empêche pas de poursuivre son métier d’entraîneur. Je suis suivi. Les cardiologues m’auraient déjà dit d’arrêter. Je ne suis pas sot à ce point. S’il y avait un quelconque risque pour moi, comme j’aime la vie je pourrais me passer du foot. À un grand mal, mais je pourrais m’en passer."

Sainté 13 en forme

11/03 07:13

Comme le souligne Opta, Sainté a pris 13 points lors de ses 6 derniers matches de L1 (4 victoire, 1 nul, 1 défaite). C'est déjà plus que lors de ses 21 premières rencontres cette saison (12 points : 2 victoires, 6 nuls, 13 défaites).

Huard n'oublie pas la Gambardella

10/03 23:34

11 ans avant que Razik Nedder la remporte avec Sainté, Laurent Huard a gagné la Coupe Gambardella avec Rennes. L'actuel directeur du centre de formation de l'ASSE rappelle aujourd'hui dans Ouest-France que plusieurs futurs joueurs stéphanois ont été sacrés en 2008.

"Certaines finales se disputent avec des joueurs qui ne sortent pas après. Nous, notre finale contre Bordeaux, beaucoup d’entre eux ont fait une carrière pro : M’Vila, Pajot, Théophile-Catherine, Le Tallec, Le Marchand, Krychowiak, Sertic, Obertan, Saunier, Lasne… On n’a pas pris un but de l’aventure, alors qu’on avait des joueurs offensifs, mais qui se sont concentrés sur le collectif.

La Gambardella n'est pas forcément un révélateur pour une génération. Dans certaines finales, aucun joueur ne perce vraiment. Pour qu’une équipe aille au bout, il faut un bon collectif. Nous, on avait le bon collectif et les individualités. Ça reste de la Coupe, c’est une aventure comme la Coupe de France que tout le monde veut vivre jusqu’au bout… Mais entre les tirages, les séries de penalties…

Quand je recroise les joueurs plus de dix ans après, ça reste des souvenirs dont on reparle. Pour certains qui ont fait carrière, ça reste un souvenir marquant de leur parcours ! Ce sont des souvenirs de centre de formation qui restent marqués à vie pour les jeunes. Je me souviens aussi que l’on s’était servi du championnat de N2 pour faire un ou deux matches avant la finale avec l’équipe qui allait la jouer. Quand tu joues un championnat d’adulte, pour préparer une finale de Gambardella, c’est top. Le résultat l’a prouvé en tout cas."

Tessier marseillais

10/03 22:27

Comme l'avait annoncé RMC le mois dernier, Stéphane Tessier a été nommé au poste de directeur général de l’OM en charge des finances et de l’investissement rapporte aujourd'hui Le Journal de l'Entreprise.

Comme le rappelle l'excellent site toutsurlasse, ce Stéphanois né en 1974 est titulaire de deux DESS en gestion financière (obtenu à l'ISEG de 1993 à 1996) et en gestion d'entreprise (obtenu à l'ESSEC Business School de 2008 à 2009). Il a été Directeur de ABL Finance (de 1995 à 2015).

Il a été le Président du RC Saint-Etienne, club féminin de football, et c'est grâce à lui que ce club a intégré l'ASSE. Stéphane Tessier a été ensuite le  Vice-Président du FC Lorient de 2008 à 2010 avant d'officier à l'ASSE en tant que Directeur Général des Services de janvier 2010 à septembre 2015.

Partager