Un point c'est tout
16/12 17:00
Les Stéphanois ont stoppé l'hémoragie. Après 5 défaites consécutives en L2 et une élimination en Coupe de France, ils ont ramené un point de Bordeaux (0-0).
Pour sa première, Olivier Dall'Oglio est resté dans les chaussons de son prédecesseur avec un 4-1-4-1 alignant le trio Monconduit - Moueffek - Bouchouari au milieu et Chambost et Cafaro sur les ailes, le premier à droite, le second à gauche. Seul changement par rapport à Laurent Batlles.
Et sans grand changement sur la composition, il n'y eu guère d'évolution dans le jeu stéphanois. Timorés, timides, ils n'ont pu se procurer que deux demi-occasions en première période par Appiah qui oubliait de frapper alors qu'il était en bonne position, et Chambost qui butait sur la défense bordelaise. Hormis cela, les locaux n'ont pas lâché le contrôle du match. La seconde période fut identique et largement dominée par Bordeaux. Seule une frappe cadrée de Sissoko (la seule des Verts du match) a fait trembler le Matmut. De l'autre côté, Gautier Larsonneur fut impérial dans toutes les situations où il a dû intervenir, sauvé par la maladresse des Bordelais à deux reprises et pas sa barre transversale touchée par ses propres défenseurs qui tentaient de dégager un ballon.
Au classement, les Verts restent 8e en attendant les matchs du soir.
Nîmes n'est pas au niveau
16/12 12:11
Une semaine après l'élimination des Verts de la Coupe de France, de nombreux supporters stéphanois ne décolèrent pas. Après avoir gagné à Geoffroy-Guichard samedi dernier, les Nîmois ont concédé hier leur 5e défaite consécutive en championnat et sont bien partis pour descendre en National 2. A l'issue de cette rencontre perdue à domicile contre le GOAL FC devant 772 spectateurs, Frédéric Bompard a pointé les faiblesses de son équipe.
"On manque indéniablement de talent. Force est de constater que beaucoup d’équipes de National sont supérieures à nous. Ne me prenez pas pour un magicien ! Les tours de magie, je ne sais pas les faire. Ne me prenez pas pour un alchimiste ! Transformer le plomb en or, je ne sais pas faire. Mais ne tirez pas sur l’ambulance ! Ce sont des garçons qui jouaient la saison dernière en R1, en N3. C’est aussi pour ça qu’on manque de talent.
On venait de gagner contre Saint-Etienne à Geoffroy-Guichard, ce n’est quand même pas rien. Je n’ai pas l’impression qu’on ait gagné à Saint-Etienne car quand je vois l’affluence aux Antonins contre le GOAL FC, mon Dieu... Ça n’a pas déplacé les foules, il y avait encore moins de monde que d’habitude. Quand on joue des matches à domicile dans un stade aussi vide que ça, c’est compliqué. Ce n'est pas une excuse, notre équipe n’est pas au niveau."
Force est de constater qu'elle a quand même eu le niveau pour sortir Sainté, bien aidée par le choix fait par l'ASSE d'aligner une équipe composée en grande majorité de joueurs de National 3... Aux Verts d'aller gagner cet après-midi à Bordeaux pour tenter de nous faire digérer cette impasse faite sur la Coupe !
Un nouveau trophée pour Bafé
16/12 10:33
Bafé Gomis (38 ans) n'a pas encore trouvé le chemin des filets en 13 matches (dont 5 comme titulaire) joués cette saison toutes compétitions confondues avec le Kawasaki Frontale. Si son tir au but a été arrêté samedi dernier par le gardien de Kashiwa Reysol, l'ancien attaquant stéphanois a remporté cette finale de la Coupe du Japon.
Un trophée de plus pour cet excellent attaquant, qui a remporté son premier titre il y a bientôt 20 ans avec son club formateur (champion de France de L2 en 2004). Pour rappel, il a également gagné une Coupe de France avec les vilains (en 2010) et a été sacré deux fois champion de Turquie avec Galatasaray (en 2018 et 2023).
Avec Al Hilal, le natif de la Seyne-sur-Mer (Var) a complété son palmarès. Il a gagné deux fois le championnat d'Arabie Saoudite (en 2020 et 2021), deux fois la Ligue des champions asiatiques (en 2019 et 2021), une Coupe du Roi (en 2020) et une Supercoupe d'Arabie Saoudite (en 2022).
Les Verts derrière Casino
16/12 08:43
Dans sa dernière édition, Le Progrès rappelle qu'une manifestation aura lieu demain à Saint-Etienne en soutien à Casino, endetté à hauteur de 12 milliards d'euros et placé en procédure de sauvegarde accélérée par le tribunal de commerce de Paris, en attendant sa reprise par Daniel Kretinsky et Marc Ladreit de Lacharrière. Extraits.
"Ils nous ont soutenus pendant des années, on n’a que des bons souvenirs avec eux. Ce qui arrive est un crève-cœur. Je serai dans la foule, avec les gens qui travaillent et ont besoin de notre soutien" souligne Hervé Revelli. Les représentants syndicaux ont lancé un appel aux Verts, les anciens comme les nouveaux, ainsi qu’aux supporters de l’ASSE, dont le parcours est intimement lié à celui de Casino. "C’est une histoire vieille de 104 ans, rappelle Philippe Gastal, conservateur du musée des Verts. L’AS Casino, qui deviendra ensuite l’ASSE, a été créée en 1919. C’est bien plus qu’un partenaire, le mot est faible."
Casino s’est affiché à l’avant du maillot des Verts pendant 15 ans, de 1986 à 2001. "Ce n’était pas une époque flamboyante, mais on gagnait des matchs, on en perdait, on progressait, se souvient André Laurent, ex-président de l’ASSE. Tout ça avec le concours de Casino, qui était notre sponsor. Ça créait une ambiance extrêmement bénéfique. Maintenant, tout s’effondre de partout, ça me procure beaucoup de tristesse." "C’est comme sur le terrain, il faut être solidaire, exhorte Patrick Revelli." C’est une institution de plus qui risque de disparaître, c’est dommage pour la ville et le département."
Si l’ASSE, qui dispute une rencontre de Ligue 2 ce samedi à Bordeaux, n’enverra pas de représentant à la manifestation, des "marques de soutien internes" ont été transmises. "Le club connaît très bien la situation et la regrette, car Casino est un partenaire historique, avec lequel il n’y a jamais eu de problème », confie-t-on du côté du club stéphanois. Mardi, lors de la réception de Bastia au stade Geoffroy-Guichard, un encart Led rappellera l’engagement de Casino au sein du club."
Contre Grenoble en amical avant la réception de Laval
16/12 08:22
L'ASSE a annoncé hier qu'elle jouera un match amical à huis clos contre le GF38 le 6 janvier, les deux clubs ayant déjà été éliminés de la Coupe de France dont les 32èmes de finale auront lieu ce week-end là.
Reste à savoir si les Verts auront déjà rattrapé voire dépassé les protégés de Vincent Hognon en L2 avant cette rencontre programmée une semaine avant la reprise du championnat contre Laval dans le Chaudron.
Occupant actuellement la 5e place avec 4 points d'avance sur les Stéphanois (malgré un budget 3 fois moins important), les Grenoblois vont boucler l'année 2023 par deux matches contre les deux premiers non relégables (Annecy au Stade des Alpes et Concarneau au Moustoir).
Pour Babate, la coupe est pleine !
15/12 23:07
Recordman des victoires en Coupe de France (5 dont 3 avec l’ASSE, la dernière en 1977, année du dernier sacre stéphanois dans cette compétition), Dominique Bathenay est affligé par la récente élimination par Nîmes dès le 8e tour. Le légendaire milieu de terrain des Verts nous l’avait dit il y a 3 jours lors de son interview sur ODO. Babate l’a fait savoir aussi sur Europe 1. Extraits.
"Les Verts traversent une période un peu délicate. Ce match de Coupe de France contre Nîmes, surtout qu’ils le jouaient à la maison, aurait pu leur permettre de reprendre un peu confiance. L’important c’est de gagner, se qualifier, et passer un peu l’hiver tranquille. Ils n’ont pas fait le nécessaire, ils l’ont un peu négligé ce tour de Coupe de France alors que ça aurait pu les remettre un peu sur les bons rails. C’est vraiment dommage que ce club-là ait cette période très délicate. Ça va mal car on commence à perdre confiance…
Quand on commence à avoir peur de perdre, on n’a pas beaucoup de chances de gagner. C’est ce qui se passe maintenant à Saint-Etienne. Malheureusement, ils ont vécu samedi une nouvelle désillusion. Ça va être compliqué pour eux. Bordeaux a eu beaucoup de difficultés mais ils ont gagné leur match de Coupe à Angoulême 1-0. Ils vont recevoir Saint-Etienne avec cette victoire en poche. Elle leur a fait beaucoup de bien au niveau du mental. L’ASSE a voulu laisser au repos quelques joueurs. Ce n’est pas comme ça que ça marche. Dans la tête, l’important, c’est de gagner. Quand on gagne, on oublie tout, la fatigue. Et le mental est toujours là."
Cazim enfonce Nîmes
15/12 21:59
Si les Crocodiles ont éliminé les Verts de la Coupe de France samedi dernier dans le Chaudron, ils ont imité leurs victimes stéphanoises en enchaînant ce soir une 5e défaite consécutive en championnat. Relégable, le Nîmes Olympique s'est incliné à domicile (1-2) contre le GOAL FC, un de ses concurrents pour le maintien en N1. Formé à l'ASSE et sacré champion de France en U17 aux côtés de Léo Pétrot et Dylan Chambost, Cazim Suljic a délivré sur coup franc sa première passe décisive de la saison sur le but victorieux des visiteurs.
Lilian a dû faire deux fois ses valises
15/12 21:26
Dans la dernière émission de Dessous de Verts, Lilian Compan a rappelé qu'il avait dû partir deux fois de l'ASSE contre son gré : la première fois en 2005 quand il était joueur, la seconde en 2018 quand il était formateur.
"Ma blessure est arrivée au pire moment de ma vie de joueur. Je me blesse en réduisant le score lors d’un derby à Gerland. Je suis un joueur qui donne de ma personne. C’était mon dernier but, mon dernier match avec Saint-Etienne. C’est la mort dans l’âme que j’ai dû quitter Sainté. Je ne voulais vraiment pas quitter le club, on m’a vraiment poussé vers la sortie. Le départ pour Caen, ce n’est pas du tout mon choix. Ils veulent Mazure et je fais partie de la transaction. Je n’ai jamais eu de réponse à mes questions.
On m’a dit "appelle le coach", je ne l’ai jamais eu. Elie, je ne l’ai jamais eu. "Appelle le président". Je ne l’ai pas eu à l’instant T mais après. C’était soi-disant Elie mais je n’ai pas de réponse à ça. Je me suis battu, j’ai joué, j’ai marqué. Mais quand on a un tibia cassé, forcément, c’est plus difficile. Quand le coach ne veut pas te répondre, que le président ne veut pas te répondre… J’ai attendu, j’ai attendu et je n’avais pas de réponse donc la mort dans l’âme j’ai dû me résoudre à partir.
Je suis revenu à l’ASSE. J’étais assez proche de Caïazzo et je m’entendais très bien avec Dominique Rocheteau. Alors que j’étais à Cannes, Dominique m’a dit : "est-ce que ça te brancherait d’être entraîneur des attaquants de Saint-Etienne ?" A ce moment-là, c’était Bernard David le directeur du centre de formation. Je l’avais connu à Auxerre et je m’entendais très bien aussi avec lui.
Ça n’a pas pu se faire tout de suite, ils m’ont proposé de rentrer dans la cellule de recrutement PACA pour le centre de formation. Pendant un an, j’ai recruté des petits jeunes du Sud. L’année suivante, je suis entré au centre en tant qu’entraîneur des attaquants et adjoint de Laurent Batlles avec la réserve.
Travailler avec Laurent, ça a été vraiment un pur bonheur. J’ai appris beaucoup de lui. J’ai entraîné toutes les catégories des attaquants jusqu’aux pros. Galtier me faisait confiance dans les séances quand je m’occupais des attaquants pros. C’était génial. J’ai entraîné ensuite les U19 nationaux, c’était très bien.
Après, ça s’est un peu détérioré en interne et j’ai dû partir. Mes deux saisons en tant qu’éducateur n’ont pas été simples. Le fait d’être un ancien joueur crée beaucoup d’attentes mais aussi beaucoup de jalousies. Ça, ça a été un peu le point négatif. Le fait d’être là, d’être un ancien joueur, on te jalouse. Moi j’ai essayé de faire le mieux mon travail mais derrière il s’est passé ce qu’il s’est passé. Ce n’était pas forcément ma volonté de partir de Saint-Etienne.
Il y a des personnes qui sont là depuis de très nombreuses années qui commencent à te mettre des bâtons dans les roues. Pas qu’à moi. Il y a eu Jérémie, Laurent qui sont partis. A ce moment-là on avait un groupe d’éducateurs supers. Jérémie, Laurent et moi, on s’entendait super bien. Et finalement, tous les trois on est partis…"
Larso lucide sur notre niveau
15/12 17:46
En conférence de presse, Gautier Larsonneur a fait montre d'un franc-parler rafraichissant à 24h du déplacement à Bordeaux :
"On était sur un fil, on le savait, sur ces 10 matchs là. Il fallait être aveugle pour ne pas le voir. On était lucide, on savait qu’il fallait continuer à travailler. Malheureusement on a eu un peu moins de réussite. La tête de Touzghar contre Ajaccio, la semaine passée ça fait poteau rentrant de Picouleau (ndp² : le buteur nîmois). Il faut faire plus d’efforts. Travailler tous ensemble pour être plus hermétique. Avec le nouveau coach, ça rebat les cartes de tout le monde, il n’y a plus de statut, il n’y a plus rien. Tout le monde à des choses à prouver donc ça amène un renouveau dans le vestiaire. Il a des principes de jeu qu’il a essayé de mettre en place rapidement. On part à l’extérieur, on a un point au début du match, on va essayer de le défendre. Après si on ramène trois points de Bordeaux, ça sera très bien et à domicile on se doit de gagner mardi (ndp² contre Bastia). L’objectif principal c’est d’aller très très vite chercher le maintien, et une fois que le maintien est acquis, si c’est en février-mars, ça voudra dire qu’on peut espérer quelque chose. La Ligue 2, c’est compliqué on voit que tous les ans, il y a des grosses écuries qui galèrent. Bien sûr on n’a pas envie de jouer la 10ème place, je ne suis pas venu ici pour ça, mais chaque chose en son temps. Il faut faire preuve d’humilité, aujourd’hui on a 24pts, ça n’empêche pas qu’au fond de ma tête j’ai l’objectif de monter."
ODO priorise l'état d'esprit
15/12 17:35
Même s'il avoue avoir eu peu de temps pour installer ses principes de jeu, Olivier Dall'Oglio a martelé en conférence de presse à la veille du déplacement à Bordeaux que le plus important à ses yeux était l'état d'esprit :
"Il n’y a pas trop de blessés. Il y avait des petites interrogations avec Stéphane Diarra, il a fait sa semaine. J’ai un groupe assez élargi à ma disposition, il y a des choix à faire sur le groupe qui partira à Bordeaux. Je veux que les garçons qui ne sont pas dans le groupe ne se découragent pas. Je les avais vus sur leur comportement dans les matchs grâce à la vidéo, qui était intéressante, mais de les voir à l’entrainement c’est encore différent. Il y a pas mal de jeunes qui sont vraiment intéressants. Je les connais moins que ceux qui sont professionnels depuis quelques années, mais ça amène quelque chose d’autre. Il faut aller vite, je répète aux joueurs d’être très présents, très professionnels. Je ferai un retour aux joueurs après le premier match, que les joueurs sachent ce qu’ils ont à faire, c’est ce qui m’intéresse le plus. La priorité des priorités c’est l’état d’esprit. Je l’ai dit toute la semaine. Je l’ai dit ce matin, je le redirai avant le match. Je veux voir un état d’esprit conquérant, je veux des mecs courageux et qui font des efforts les uns pour les autres. C’est surtout ce que je veux voir.
J’ai pas trouvé le groupe atteint. Je l’ai trouvé attentif, concentré, plutôt sain. Je veux qu’ils retrouvent de la confiance. Je vais me concentrer sur le contenu et les valeurs qui vont animer l’équipe. A chaque match il faut trouver une amélioration. Et s’il y a tous ces ingrédients, on aura des résultats. On reste très ambitieux, mais c’est pas la peine d’annoncer des choses. Si on continue à avoir ce jeu de possession, on doit mieux se protéger à la perte de balle. Les pertes de balle dans le rond central sont difficiles à gérer par la suite. Je ne veux plus m’exposer aux 4 vents.
Il y aura neuf jours de coupure. On les fera revenir 2 jours entre les fêtes car il y aura un gros travail physique. On fera une opposition contre Grenoble."
Le premier groupe d'ODO
15/12 17:32
Pour son premier match en tant qu'entraîneur des Verts, Olivier Dall'Oglio a convoqué un groupe de 18 joueurs.
On retrouve quelques surprises avec le latéral gauche Darling Bladi. Florian Tardieu, habituel titulaire, sera absent, non par choix du coach, mais simplement parce qu'il est suspendu pour accumulation de cartons jaunes. Il est suppléé par Thomas Monconduit qui fait donc son retour. En revanche, Maxence Rivera est absent, tout comme Mathis Amougou et El Hadji Dieye, pourtant les jeunes les plus en vue lors de la défaite contre Nîmes en Coupe de France.
👥 Les 18 Verts convoqués par Olivier Dall'Oglio !
— AS Saint-Étienne (@ASSEofficiel) December 15, 2023
🔜 #FCGBASSE (ce samedi, 15h) pic.twitter.com/5yvIAYR90T
L'un des plus beaux moments de sa vie
15/12 07:41
Dans Dessous de Verts, Lilian Compan se remémore ses années de joueur à l'ASSE. C'était l'époque où les joueurs étaient vraiment Verts et fiers. L'époque où le club ne balançait pas un match de Coupe quand il jouait la montée... Extraits.
"Saint-Etienne, ça a été vraiment ma volonté. Beaucoup de proches, même mon agent, m’avaient déconseillé de venir à Sainté car les Verts, à ce moment-là, c’était pas ça du tout ! Deux éléments ont joué. Pierre Repellini est un Hyérois comme moi. Quand j’étais tout jeune, il nous a amenés deux ou trois ans jouer contre Saint-Etienne et voir un match de Saint-Etienne à Geoffroy-Guichard. Moi ça m’a marqué. A l’époque j’étais jeune, j’étais forcément fan de l’OM car j’habitais à côté de Marseille. Mais Saint-Etienne m’a marqué, c’était la première étape d’aimer ce club. La deuxième, ce qui m’a vraiment motivé à venir à Sainté, c’est Frédéric Antonetti. Fred, il ne parle pas beaucoup. Par contre quand il parle, il va droit au but. Je voulais travailler avec cette personne-là. Sur le terrain, j’étais quelqu’un qui ne lâchait rien. J’étais un buteur qui pesait sur les défenses, qui les agressait. Ça reflétait parfaitement l’état d’esprit de Fred à ce moment-là.
Je me souviens d’un match en février contre Gueugnon. Je me bloque le dos le midi du match, je n’ai pas pu jouer. Il neigeait avec des flocons de trois centimètres à Geoffroy-Guichard. On perd 3-0, on est derniers de Ligue 2. Pendant un mois, je n’ai jamais vécu ça dans ma carrière – pourtant je suis quelqu’un d’apprécie à Saint-Etienne – je ne pouvais plus vivre, même aller faire des courses. Voir mes enfants revenir à la maison en pleurs parce que je me faisais insulter à l’école. « Ton père, il est nul. » Pour moi qui suis très famille, ça a été un moment vraiment pas agréable. Je pense qu’on tous vécu ça, certains encore plus mal que moi. A un moment on se dit : « Pourquoi on se bouge le cul ? Ouais, on n’est pas bon mais on se fait défoncer. » Fred était là pour nous aider. Ça a été un entraîneur mais aussi un père pour nous aiguiller.
Fred est pour beaucoup dans la montée. Il a su garder les cadres comme Jérémie, Vincent, Julien, moi. Sa colonne vertébrale, c’était nous. Il a su bonifier certains joueurs qui étaient un peu dans l’anonymat sytle Hellebuyck. Il a recruté de très bons joueurs qui n’étaient pas connu comme Ilunga. Il a fait éclore Nico Marin. Fred a été très, très bon avec son compère Villanova. Ils ont été très bons dans le recrutement. Comme on avait un socle très solide en termes de caractère en en termes d’homme, c’est là qu’est né un groupe et c’est pour ça je pense qu’on est allé au bout.
Il y a deux matches qui sortent du lot. Une victoire et une défaite. La demi-finale contre Sochaux, j’ai vécu peut-être l’un des plus beaux moments de ma vie. Même si on a perdu. Cette ambiance dans un stade historique… On a tout donné. Quand je dis tout donné, c’était même pas capable de faire deux mètres de plus. Anéantis. Moi j’ai perdu trois demi-finales de Coupe de la Ligue, je n’ai jamais connu le Stade de France. J’aurais tellement voulu le connaître tout vert… Bon, ils l’ont connu plus tard, ils l’ont gagnée, c’est génial mais j’aurais bien voulu faire partie de ces joueurs-là.
Et surtout, même si on montait, on voulait écrire une ligne sur le palmarès de l’ASSE. Tous dans ce groupe. Ce titre de champions de Ligue, ça a été notre récompense. On est très fiers de faire partie du palmarès de Saint-Etienne. Ce titre obtenu au terme d’un match fou avec ce but de Damien contre Châteauroux a créé des liens entre nous, forcément. Comme les joueurs de 1976. J’ai joué avec les anciens Verts à Lens et à Toulon, j’ai vu Damien. Il fait partie de cette équipe. On savait tous très bien qu’en remontant en L1, Sainté allait redevenir un gros club et que ça allait changer beaucoup nos carrières. Mais on se devait de le faire. Des joueurs peuvent se dire : « Je vais monter mais on va me dégager ». Parfois il y a des équipes qui ne montent pas à cause de ça. Là, non. Tout le monde savait que ça pouvait se passer mais on voulait vivre ça. On a joué le jeu au maximum."
La fête au Matmut (2)
15/12 06:47
"Le cap des 35 600 billets vendus a été franchi. Programmé demain à 15h00 au Matmut Atlantique, le match entre Bordeaux et Saint-Etienne constituera donc le record d'affluence cette saison en Ligue 2" souligne la dernière édition du quotidien Sud-Ouest. Pour rappel, c'est Geoffroy-Guichard qui détenait ce record. 35 563 spectateurs avaient assisté dans le Chaudron à la défaite des Verts contre le Paris FC le 4 novembre.
Diony se donne
14/12 21:48
Loïs Diony, qui avait heureusement raté son dernier match d'octobre à Geoffroy-Guichard, a remporté le trophée UNFP du meilleur joueur de L2 de novembre. Comptant désormais 10 points d'avance sur les Verts alors qu'il en avait un de moins en repartant du Chaudron, le numéro 9 du SCO se confie dans la dernière édition du Courrier de l'Ouest. Extraits.
"Je suis un joueur qui donne beaucoup sur le terrain. J’adore faire chier les défenseurs, qu’ils ne puissent pas relancer tranquillement. J’ai toujours aimé faire ça : courir, harceler la défense et on a vu que lors de certains matchs importants, on a marqué grâce à ça. Je montre ce que je suis capable de faire. Marquer, faire marquer, provoquer des penaltys, et ce travail de l’ombre, avec le pressing et des courses répétées où je n’ai pas forcément les ballons. C’est un tout, c’est moi, c’est mon style.
Le staff analyse les adversaires, moi aussi. Je sais toujours qui relance le mieux des deux défenseurs centraux. Ensuite, on se dit qu’il faut plus laisser la balle à l’autre. Contre Bordeaux, par exemple, on savait que Barbet était un très bon relanceur. Donc, dès que le gardien avait le ballon, on savait où il fallait presser. Quand on est plus jeune, on a tendance à presser un peu n’importe comment, au lieu de simplement fermer la ligne de passe. Aujourd’hui, je sais qu’avec deux pas, deux mètres, je peux bloquer énormément de passes. Ce sont des choses qui se travaillent.
Je sais quand il faut y aller à 100 % ou lorsqu’il faut mettre un peu moins d’intensité dans le pressing. Mais quand tu te lances dans un pressing, je pense qu’il faut toujours y aller à fond. C’est aussi notre métier de savoir répéter les efforts à haute intensité. Je me sens vraiment bien en ce moment. La semaine dernière, j’ai eu une petite contracture au niveau de l’adducteur. Le coach m’a laissé souffler. Ça m’a fait énormément de bien de couper un peu. Je suis aujourd’hui au top de ma forme. À moi de bien finir l’année."
Guion défend son bilan girondin
14/12 21:27
Viré deux mois avant le limogeage de Laurent Batlles, le nouvel entraîneur troyen David Guion a défendu son bilan girondin hier dans L'Est-Eclair. Extraits.
"Je suis arrivé la première année dans un vestiaire très, très difficile. Il a fallu tout reconstruire. Le premier jour de l'entraînement, la première semaine, j'étais seul, sans staff, avec sept joueurs. On s'est beaucoup appuyé sur le centre de formation, on était l'équipe la plus jeune de France. On a bâti un état d'esprit, une organisation, ce qui a permis de surperformer, parce qu'à l'origine, il fallait se maintenir. Rappelez-vous, le club a même été proche de disparaître.
Ça a été une très belle aventure avec tous ces jeunes. Il y a de l'ambition qui est arrivée parce que jusqu'à la fin, on s'est battu pour la montée en Ligue 1. On n'est pas allé au bout de notre ambition, mais il y a eu beaucoup de motifs de satisfaction. Les gens se sont piqués au jeu de par ce que l'équipe proposait, de par le classement. Ils se sont dit "on est Bordeaux, on doit monter", mais ils ont oublié d'où on était parti, comment on avait bâti notre équipe. Et, au bout du compte, le soir de Rodez, tout le monde a été très affecté.
Il a fallu faire le deuil de cette soirée contre Rodez de cette absence de montée et la reprise n’a pas été bien appréhendée. Le président a souhaité vendre les joueurs "bankables", on a perdu six joueurs du onze, on a reconstruit avec un peu plus de moyens. Le premier match, on en prend trois à Pau ! On a eu un départ poussif. Le jour où notre tribune de supporters est rouverte, on passe à travers notre match contre Auxerre.
Ça a mis pas mal de doutes, on était quand même l’équipe qui avait le plus de possession, qui réussissait le plus de passes, qui frappait le plus, mais on n’était pas en réussite. On cherchait les solutions, à travers de nouveaux principes de jeu. Dix points en douze matchs, ce n’était pas assez pour Bordeaux, mais on était à six points du cinquième. La direction a donc fait ce choix alors qu’il aurait fallu montrer de l’unité. Je suis convaincu qu’on aurait terminé dans le top 5. L’aventure s’est arrêtée comme ça, c’est frustrant quand on choisit son groupe."
Putain, 52 ans ! (2)
14/12 20:43
En conférence de presse, l'entraîneur nîmois Frédéric Bompard est revenu aujourd'hui sur le succès historique de son équipe à Geoffroy-Guichard.
"J’ai le souvenir en fin de causerie avant le match de Saint-Etienne d’avoir dit à nos joueurs : « il y a une chose qui compte : quoi qu’il arrive lors de cette rencontre, que vos familles soient fières de vous. » Je pense que leurs proches ont été vraiment fiers de ce qu’ils ont pu accomplir à Geoffroy-Guichard. C’est une performance, c'est un petit exploit. D’autant plus que 52 ans, ce n’est quand même pas rien ! Ça fait 52 ans que le Nîmes Olympique n’avait pas gagné dans le Chaudron. Cette victoire rentrera dans les annales du club.
Au-delà de la victoire, c’est surtout la manière qu’il faut mettre en avant. On a obtenu cette victoire avec la manière. Pour avoir revu le match, en termes de maîtrise, ça a été plus qu’intéressant. En termes d’occasions, un petit peu moins même si on a marqué un fort joli but. Ce qui m’a bien plu, c’est la façon dont on a été discipliné. Alors, c’est sûr qu’il Il n’y avait pas 40 000 spectateurs à Geoffroy-Guichard mais il y avait quand même un petit peu de monde. Dans ce grand stade, on a été capable de gagner, de ne pas prendre de but."
Des Girondins saignants ?
14/12 19:25
Défenseur norvégien des Girondins (premiers relégables à 6 longueurs des Stéphanois, huitièmes), Stian Gregersen s'est exprimé en conférence de presse avant de recevoir les Verts ce samedi à 15h00 lors de la 18e journée de L2. Extraits.
"Quand le coach est arrivé, il nous a proposé un nouveau style de jeu. C’était très intéressant. J’aime ce système. On a changé depuis, et on va montrer ça samedi contre Saint-Étienne. Maintenant, chaque match sera une finale pour nous. Ça va être la guerre, mais avec intelligence. On est totalement prêts pour ce rendez-vous. On joue plus en un contre un en faisant un pressing haut. Pour ça, il faut qu’on soit plus agressifs et qu’on gagne nos duels. Ça dépend de nous uniquement.
Le coach vous a dit qu'on vient de faire nos meilleures séances d’entraînement depuis qu’il est là ? Je suis d’accord avec lui. Jusque-là, cette semaine a été excellente. Quand j’ai appris combien de gens allaient venir au stade, 35 000, j’étais super heureux. J’adore jouer dans un stade quasiment plein. On va tout donner. Ne croyez pas qu’on ne donne pas déjà tout pour les autres matchs ! Mais celui-là, on va saigner pour le maillot. On veut enfin donner une raison de sourire à nos supporters."
Des Lavallois à avaler pour bien démarrer l'année
14/12 18:56
En ouverture de la phase retour du championnat de L2, Sainté recevra Laval le samedi 13 janvier à 15h00. S'ils comptent actuellement 9 points d'avance sur les Verts, les Tango n'ont jamais gagné dans le Chaudron. En 20 rencontres disputées contre les Mayennais à Geoffroy-Guichard, Sainté a décroché 15 victoires et concédé 4 matches nuls.
Les Verts troisièmes de L2… à l’expérience cumulée
14/12 17:57
Si les Verts peuvent compter sur le deuxième meilleur centre de formation de L2, selon le classement établi par la FFF, le site de la LFP consacré à la L2 nous apprend qu’ils ont aussi un effectif expérimenté.
En effet, les joueurs à la disposition du nouvel entraineur Olivier Dall’oglio totalisent le troisième meilleur total au nombre de matchs cumulés L1+L2 avec 2852 matchs joués par ceux ayant au moins foulé une fois la pelouse cette saison.
Notre club est seulement devancé par le SM Caen (3102 matchs) et l’AC Ajaccio (3522). Au nombre de matchs joués dans l’élite (L1) l’AS Saint-Etienne avec 1029 matchs est même seconde, seul le SCO (1220) faisant mieux.
Concernant les joueurs expérimentés de la division, notre attaquant Gaëtan Charbonnier truste les meilleures places. L’avant-centre vert, arrivé dans le Forez au mercato d’hiver 2023, est le 6ème joueur le plus capé de la Ligue 2, avec ses 403 matchs disputés en L1 et L2 confondus (179 L1, 224 L2).
On notera que c’est Alexandre Bonnet de QRM qui avec 551 matchs au total (seulement 43 en L1) est le joueur le plus expérimenté de L2, alors que Thomas Mangani, le millieu de l’AC Ajaccio est le seul à totaliser plus de 300 matchs en L1 (348 précisément)
Au niveau des meilleurs buteurs de la division, notre goléador stéphanois est le seul à avoir franchi la barre du cent, avec ses 113 buts au compteur, dont 83 en Ligue 2.
Sous le maillot vert, l’ancien attaquant d’Auxerre a scoré à 4 reprises, dont récemment lors de la réception de Pau (1-2). Espérons que son prochain but soit cette fois ci synonyme de victoire. Dès ce week-end à Bordeaux ?
On Refait le Mastre ce soir à 20h45
14/12 17:33
On Refait le Mastre, l'émission de radio de Poteaux Carrés, c'est ce soir en direct sur la chaine Youtube du site:
https://www.youtube.com/@poteauxcarres/streams
L'Europe est finie pour Jipé
14/12 17:05
Notre meilleur joueur de la saison passée Jean Philippe Krasso, avec ses 17 buts et 12 passes décisives sur les 35 matchs de championnat disputés, en fin de contrat avec les Verts en juin dernier, avait choisi l’Etoile Rouge de Belgrade comme nouvelle destination.
Pour justifier ce choix surprenant pour certains, l’international Ivoirien avait déclaré son envie de découvrir l’Europe et de disputer la prestigieuse Ligue des Champions avec le club serbe.
L’aventure européenne s’est arrêtée brutalement hier pour Jipé. Le meilleur joueur de Ligue 2 du mois d’août 2022 est resté sur le banc pour la réception de Manchester City.
En finissant 4ème de son groupe, derrière les Youngs Boys de Berne, le RB Leipzig et Manchester City, le Red Star Serbe ne sera pas reversé en Ligue Europa et voit sa saison européenne s’achever.
Pour Jean-Philippe Krasso, le bilan est mitigé avec la participation à 4 rencontres de LDC, pour une seule passe décisive. A lui maintenant de performer dans le championnat serbe, où il en est à 7 buts marqués et 2 offrandes en 14 rencontres, pour espérer retrouver la saison prochaine les soirées européennes.
Une chance au tirage pour la Gambar'
14/12 14:21
Les U18 de Patrick Moreau, après avoir collé une fessée à Nivolet (6-0) au premier tour, auront droit à un 2ème déplacement plutôt (jerémy) clément en 1/32è de finale de la Coupe Gambardella.
Ils iront en effet sur le terrain de la Jeune entente toulousaine le dimanche 14 janvier.
Au tour précédent, les Toulousains ont sorti l'équipe de Narbonne (3-0). Ils sont en championnat 4èmes de leur poule de Régionale 1 (5 victoires - 2 défaites).
Inoubliable pour Kader
14/12 06:49
Ayant assisté à la récente défaite de Sainté contre Nîmes, Kader Ferhaoui s'est confié au Progrès. Extraits.
"Pour remonter ? Il faut un bon groupe, c’est le début de tout. Plus qu’un meneur d’hommes, il faut un collectif qui adhère au projet. Ce qui permet de passer les écueils avec sérénité et ne pas se disloquer. En 1998, ce n’était pas gagné d’avance pour nous. Il a d’abord fallu s’accrocher car les débuts n’avaient pas été optimums. Mais tous ensemble, nous avions la même vision, l’esprit de sacrifice pour l’autre et une rage de vaincre qui s’est affirmée au fil de la saison.
J'ai à la maison la photo où je suis sur le toit du tunnel de Geoffroy-Guichard, les bras « en V » devant la tribune présidentielle et une foule immense sur la pelouse. Cette photo me procure encore des frissons, cela figure comme un moment inoubliable. On a vécu une saison intense qui a soudé les mecs. C’est gravé en nous et le plaisir est sans cesse renouvelé lorsque l’on se recroise."
Ibrahima n'en s'en sort pas (2)
13/12 13:31
Est-ce l'effet du changement de coach ou celui du hasard ? Chose rare, le club vient de communiquer sur la blessure d'un de ses joueurs, en l'occurrence Ibrahima Wadji.
Notre meilleur buteur en 2023 (9 buts entre février et mai) n'aura donc joué que 186 minutes cette saison puisqu'il est officiellement indisponible jusqu'à mi-janvier 2024. Sa demi-saison blanche ajoutée aux départs de Krasso et Nkounkou apparaît comme l'explication n°1 à notre première partie de saison délicate.
Le communiqué :
Suivi par le staff médical après son entorse à une cheville contractée lors du match Rodez-ASSE, Ibrahima Wadji a vu son retour à la compétition freiné par une lésion aux muscles ischio-jambiers de la cuisse gauche à la mi-septembre.
De retour à la compétition contre Laval, l’avant-centre a ensuite été victime d’une lésion aux muscles adducteurs de la cuisse droite à la fin du mois d’octobre.
Son indisponibilité avant un retour à la compétition est estimé à la mi-janvier. Celle-ci sera actualisée en fonction de l’évolution de sa cicatrisation.
Dogon voit du Sainté dans ce Bordeaux-là !
13/12 09:09
Ex-coach de nos U19, Jean-Luc Dogon a longtemps porté le maillot bordelais. Il s'est exprimé sur France Bleu Gironde au sujet des deux clubs qui s'affrontent samedi (15h) :
"La situation des Girondins me fait vraiment penser à la saison dernière de Saint-Etienne. On n’est pas encore sur Saint-Étienne, mais c’est exactement la même chose. C’est un mauvais départ, beaucoup d’ambitions, beaucoup d’attentes. Puis les résultats qui ne suivent pas, un peu moins de réussite, un changement d’entraîneur… Il y a plein de choses et c’est très compliqué. Saint-Etienne s’est sauvé l’année dernière parce qu’ils ont vraiment fait ce qu’il fallait au mercato d’hiver. J’espère que ça sera pareil pour les Girondins. Mais ça me fait penser à ça. Quand on est dans cette spirale-là, c’est assez compliqué de sortir de là. C’est là qu’on voit qu’il faut qu’il y ait un groupe vraiment soudé, vraiment avec le même objectif. Je ne suis pas dans le groupe, je ne sais pas vraiment comment il vit, mais j’espère que c’est ça et que ça les aidera aussi à sortir de là. S’ils n’ont pas ça, ça peut être catastrophique.
C’est toujours compliqué de voir des équipes comme ça. C’est vrai que ce sont des monuments mais il y en a d’autres qui sont passés par là bien avant. C’est vrai que pour les Girondins c’est un petit peu plus nouveau, c’est assez rare. Saint-Etienne a joué un peu plus souvent en Ligue 2. Après, ça a marqué certaines générations, qu’il y ait autant de monde ce n’est pas surprenant. Il me semble en plus que les supporters se connaissent bien et s’apprécient. J’ai déjà vu des matchs de réserve où il y avait même les Ultras de Saint-Etienne qui étaient venus voir la réserve. Ils s’entendent bien donc c’est super aussi. Ça reste une des grosses affiches de la Ligue 2. Ils ont marqué à différents moments le foot français donc c’est triste. Mais c’est arrivé à d’autres et j’espère que les deux clubs retrouveront l’élite le plus vite possible. J’espère qu’ils ne mourront jamais mais c’est compliqué. Ça peut être long. Quand on voit le Stade de Reims, ça a été hyper long. Ils ont retrouvé l’élite c’est top. Mais c’est compliqué, ils sont vraiment passés par des choses graves, même pour le club, des licenciements, des choses comme ça… Ça a été très, très long et j’espère que ces deux clubs-là ne vont pas vivre ça. Après, je lis la presse un petit peu comme tout le monde. Quand je vois que l’année dernière il a fallu rajouter 40 millions pour les Girondins, et que là ils sont mal classés, ça fait un petit peu flipper. Je pense que Saint-Etienne est un petit peu mieux géré là-dessus on va dire. Moi qui était encore là-bas, quand ils sont descendus en Ligue 2 il n’y a pas eu de licenciements, tout ce qu’on a pu voir aux Girondins. Je pense qu’ils étaient un peu plus prêts que Bordeaux, de ce côté-là. On ne sait jamais ce qui peut arriver dans le football.
La fête au Matmut
13/12 07:31
Sud-Ouest souligne aujourd'hui que le Matmut Atlantique fera le plein ce samedi. Extraits.
"Une affiche entre deux noms prestigieux du football français, deux matchs pour le prix d’un, des animations de Noël sur le parvis du Matmut Atlantique : malgré la mauvaise dynamique des deux équipes (17e place pour les Bordelais, 5 revers consécutifs pour les Stéphanois), la rencontre de la 18e journée de Ligue 2 entre les Girondins et Saint-Etienne va garnir les tribunes ce samedi (15 heures). La barre des 34 000 billets vendus avait été dépassée ce mardi.
La rencontre de L2 sera suivie à 17 h 45 de la 11e journée de D1 Arkema, également entre Bordeaux et Saint-Etienne, avec le maintien en toile de fond.Il s’agira de la meilleure affluence de la saison pour le club bordelais, devant les 30 098 personnes de Bordeaux - Rodez le 28 octobre. La meilleure marque de l’exercice 2023-2024 en L2 (35 563 spectateurs pour Saint-Etienne - Paris FC) pourrait ainsi tomber. Avec 22 566 spectateurs, les Girondins possèdent déjà la meilleure affluence moyenne à domicile cette saison."
Ibrahima ne s'en sort pas
13/12 07:19
Comme le rapporte France Bleu, le numéro 25 de l'ASSE s'est encore blessé alors que son retour était espéré pour les deux derniers matches de l'année à Bordeaux et contre Bastia. "Ibrahima Wadji vient d'être victime d'une nouvelle rechute et d'une lésion musculaire. Sa seconde rechute de la saison après une blessure initiale à une cheville."
L'attaquant sénégalais n'a joué que 186 minutes cette saison. Alors qu'il avait disputé intégralement les deux premiers matches de la saison (perdus contre Grenoble et à Rodez), le natif de Bignona n'a fait qu'une courte apparition depuis (il avait remplacé Mathieu Cafaro à la 84e minute le 23 octobre lors du succès à Laval).
Wonder Romane
13/12 06:59
Supportrice de l'EAG, Romane Charles aime particulièrement les déplacements, au point qu’elle les a tous faits la saison dernière. Emerveillée par le Chaudron à l'instar des protégés de Stéphane Dumont, elle se confie dans la dernière guingampaise du quotidien Ouest-France. Extraits.
"Un déplacement, c’est une ambiance différente qu’à domicile. J’adore ça, c’est plein de souvenirs. En rejoingant le Kop Rouge, j'ai rencontré comme une famille. Je connaissais certaines personnes, j'en ai rencontré d’autres qui sont devenus des amis. Partir au bout de la France avec des potes, c’est plutôt chouette ! Avec trois d'entre eux, j'ai réalisé le grand chelem la saison dernière : 21 déplacements, 27 000 km au compteur !
J’avais mis des congés payés de côté pour faire les déplacements en cas de match inopinés la semaine. Je me suis arrangée avec mon travail car on part très tôt le matin. Les déplacements, ça permet de voyager et de voir des villes où je ne serai jamais allée. J'ai ramené des photos souvenirs de tous les stades où je me suis rendue pour encourager Guingamp. C’est à Geoffroy-Guichard que j'ai vu la meilleure ambiance."
L'Ange Vert rend hommage aux ultras
12/12 22:09
De passage dans la ville natale de Charles Abi pour dédicacer son excellent Foot sentimental paru le 19 octobre dernier aux éditions Le Cherche Midi, Dominique Rocheteau s'est confié à cette occasion au site Clermont Infos 63. Extraits.
"J'ai encore pu constater que l'amour des Auvergnats pour l'ASSE ne se dément pas. Comme à Gerzat cet été, c'est dingue, il y avait beaucoup de monde. On a toujours eu beaucoup de supporters à Clermont et dans sa région. On est plus proches des Clermontois que des Lyonnais. J'aime bien le rugby aussi et il y a quelques années j'avais passé du temps avec Jean-Marc Lhermet pour visiter l'ASM. J'aime bien La Rochelle aussi. Je vais voir les matches. Et Clermont, cela remonte, mais à 16 ans, pour l'un de mes premiers matches en équipe réserve, j'avais joué à Montferrand. J'allais aussi voir des matches du Clermont Foot 63, c'est un bon club formateur et j'apprécie beaucoup Pascal Gastien qui est originaire de ma région. Et c'est un très bon entraîneur, il fait du bon travail.
Dans tous les clubs mais à l'ASSE plus particulièrement, on s'identifie à son club, de père en fils on se transmet cette passion. Sainté c'est le vrai club populaire par excellence. Je raconte tout ce que les supporters font pour leur club, les déplacements, c'est leur vie... Je parle aussi des mauvais supporters qui donnent une très mauvaise image du foot avec cette violence. Je n'ai pas voulu être dans le « c'était mieux avant » car dans les années 70 ou 80 il y a eu des incidents graves comme le drame du Heysel. Aujourd'hui c'est récurrent et c'est le fait d'une minorité. Les Ultras, j'en ai rencontré, ils font beaucoup pour leur club car ils s'identifient à leur club. Ce sont les garants du football populaire mais il y a aussi des brebis galeuses qui empêchent des milliers de gens de voir un match. Il faut être très sévère avec ceux-là."
Florent Perraud fan de Dall'Oglio
12/12 21:30
Ancien gardien de l'ASSE et actuel responsable commercial du DFCO, Florent Perraud se réjouit de l'arrivée à Sainté de son ancien entraîneur Olivier Dall'Oglio.
"J’ai bossé avec Olivier Dall'Oglio à Dijon, c’est un mec de valeurs. Quelqu’un de vraiment bien. Au DFCO, Cédric Varrault était capitaine, j’étais vice-capitaine donc j’avais un lien privilégié avec Olivier Dall’Oglio. J’étais en fin de carrière. Olivier, c’est un mec qui aime son groupe, qui aime ses joueurs. Je trouve que c’est un bon choix pour l’ASSE.
C’est un mec qui sait bien s’entourer aussi. C’est l’une de ses qualités. Greg Peres en est un bon exemple. Il sera son adjoint à Sainté. Il l’a été à Dijon, Brest et Montpellier. Greg c’est un Dijonnais de pure souche. Il a joué en National et a terminé en L2. C’est un ancien coéquipier, on a joué ensemble sous les ordres de Rudi Garcia au DCFO. Greg aussi, c’est un vrai bon mec. Il est très pointu, bosseur. Ils vont retrouver Benjamin Guy, déjà dans le staff de l’ASSE. Olivier va s’appuyer sur Greg et Benjamin. Ils se connaissent très bien, s’entendent très bien, ont bossé ensemble au DFCO, au Stade Brestois et au MHSC. Benjamin et Greg étaient au centre de formation du DFCO, Olivier était le directeur. Ils sont montés ensemble en pro. Pour moi on ne peut pas dissocier Dall’Oglio de son staff. Vraiment !
J’apprécie ce trio uni et aujourd'hui avec lequel j’étais aussi en lien dans en tant que responsable commercial du DFCO. C’est un staff qui apporte des contre-discussions, des contre-arguments au coach. Bien sûr c’est Olivier qui tranche au final en tant qu’entraîneur principal mais c’est quelqu’un d’ouvert et qui accepte qu’on le contredise. Ils ne sont pas tous d’accord mais ça crée débat, ça amène des questions et derrière il y a une solution qui émerge. Olivier ne prend pas ses décisions tout seul dans son coin, il laisse vraiment son staff s’exprimer librement, argumenter, débattre. Moi je trouve ça intéressant comme mode de fonctionnement.
Olivier, c’est quelqu’un qui aime le jeu, qui aime prendre des risques dans le jeu. C’est quelqu’un qui préfère gagner en marquant un but de plus que l’adversaire, quitte à en encaisser un pu deux. On l’a vu en Ligue 1, quand on jouait le maintien. On a vu des 4-1, des 4-2, des 3-2… Il y avait beaucoup de buts, beaucoup de spectacle. Olivier essayait aussi au niveau psychologique de lever les freins que tu avais individuellement. Il fait beaucoup travailler sur ça. En essayant de te dire « non, non, vas-y, trompe-toi, fais, tente ! » Vraiment, sur le travail individuel, c’est quelqu’un de performant. Collectivement aussi, bien sûr.
Olivier je le connais très bien, c’est un super entraîneur et un super type. Je vois d’un très bon œil son arrivée à Sainté. Après, c’est toujours la même chose, seul l’avenir nous dira si c’était le bon choix. Avec les jeunes générations, est-ce qu’il faut plus un gueulard quand ça va bien, quand ça ne va pas bien ? Est-ce qu’il faut plus un mec qui essaie de t’analyser, de te comprendre et te faire travailler sur toi-même comme le fait Olivier Dall’Oglio ? Olivier n’est pas un gueulard, il a d’autres valeurs ajoutées, d’autres qualités qui le font performer.
Espérons que les Verts vont repartir sur une dynamique positive avec lui. Quand tu connais un tel trou d’air et que pendant ce temps-là les autres continuent d’avancer… A un moment donné il faudra faire mieux que les concurrents qui sont devant toi. Maintenant rien n’est joué. Mais si les équipes devant gardent le même rythme de croisière, on aura du mal à les rattraper. L'idéal bien sûr ce serait de renouer avec le succès dès samedi à Bordeaux et d'enchaîner à la maison contre Bastia histoire de passer de bonnes fêtes !"