Les jeunes Verts croqués par les Crocos
09/12 17:01
Comme lorsqu'il avait entraîné les Verts à la Meinau le 17 janvier 2021 en l'absence des covidés Claude Puel, Jacky Bonnevay et Julien Sablé, Laurent Huard s'est incliné sur le plus petit des scores aujourd'hui. Mais autant la défaite en Alsace avait été très honorable, autant celle concédée à la maison contre des Crocodiles relégables en National 1 aura du mal à passer.
Avec de trop nombreux joueurs de la N3 au coup d'envoi (Bladi, Nokoue, Owusu, Amougou, Dieye, Cissé et Othman) entourés de quelques titulaires (Larsonneur, Fomba, Bouchouari) ou remplaçants habituels (Nadé), les Stéphanois n'ont absolument rien proposé pendant cette rencontre où seuls Mathis Amougou et El Hadji Dieye ont réussi à marquer quelques points face à une équipe gardoise qui était privée de 6 joueurs (3 suspendus et 3 blessés).
Défaite pour la 8e fois de la saison toutes compétitions confondues (la 4e à domicile), l'ASSE a sacrifié la Coupe de France. Espérons que cela soit pour se concentrer sur la montée en L1. Mais vu le niveau proposé, on commence à en douter fort !
Mouton a coulé Coulaines
09/12 16:00
Louis Mouton, qui avait déjà marqué au tour précédent à Chauray (N3), a marqué cet après-midi dès la 3e minute le premier but de l'écrasant succès (5-1) du Pau FC sur le terrain du club sarthois de Coulaines (R1). De son côté, Samy Baghdadi a aussi scoré pour Dunkerque (19e de L2) mais s'est fait éliminer aux tirs au buts par Reims Sainte-Anne (N3) lors de ce 8e tour de Coupe de France.
Louis jouera avec Tino aussi
09/12 13:55
Auteur du (très joli) but de la qualification de son équipe lors du 7e tour de Coupe de France contre Chauray, Louis Mouton sera encore titulaire cet après-midi sur le terrain de Coulaines (club sarthois de R1). On aura noté que le vétéran Tino Costa (39 ans dans un mois) intègre pour la première fois le groupe palois, classé actuellement 4e de L2 avec 5 points d'avance sur l'ASSE.
"Il a un âge avancé mais il a gardé sa patte. S'il est capable dans un premier temps de rentrer et de nous mettre un coup franc dans la lucarne, ce sera déjà bien" déclare Nicolas Usaï dans La République des Pyrénées. "Tino, c'est le garçon qui arrive le premier le matin, une heure avant le rendez-vous. Et il ramène du monde dans son sillage. C'est très bien de voir arriver plus tôt des joueurs pour faire du travail en salle, de la muscu. Louis Mouton, par exemple, s'est mis sur ses rails. Ils sont perpétuellement ensemble pour travailler. C'est une question de transmission".
Force est de constater que le grand frère de Jules côtoie à Pau des joueurs comme Henri Saivet et Tino Costa d'un niveau technique supérieur à tous les joueurs actuels de l'ASSE. Pour rappel, Patrick Revelles nous avait confié qu'il avait recommandé en vain aux décideurs stéphanois de recruter ce dernier.
"J’ai signalé au club des joueurs qui ont fait une belle carrière depuis, notamment un qui a gagné une Coupe du Monde et une Ligue des Champions : Olivier Giroud. Il avait 21 ans à l’époque et il jouait à Istres. La saison d’après, il a signé à Tours où il est resté deux ans avant d’aller à Montpellier. J’avais signalé aussi Tino Costa, un bon milieu de terrain qui jouait à l’époque au FC Sète. Lui aussi a fait plus tard les beaux jours de Montpellier avant de partir à Valence, au Spartak Moscou. Il a aussi joué en Série A avec le Genoa et la Fiorentina. J’avais peu de retours sur les joueurs que je signalais. On me disait : "mouais, ces joueurs, pour Saint-Etienne, c’est compliqué."
Denis est dans la forme de sa vie
09/12 12:50
L'ancien attaquant stéphanois Denis Bouanga, qui tentera ce soir de remporter pour la deuxième fois consécutive le titre de champion de MLS, s'est confié à Ouest-France avant cette finale contre Columbus Crew. Extraits.
"J’ai vraiment l'impression d'être dans la forme de ma carrière. C’est vraiment une belle saison. Après, j’ai ce but à marquer pour égaler voir même battre le record de Carlos Vela, qui avait mis 38 buts il y a 4 ans. Carlos me le dit : "Si tu peux me dépasser, dépasse moi, je ferai tout pour." Ça prouve qu’il a confiance en moi et qu’on joue les uns pour les autres.
Je me sens très bien dans la vie de tous les jours. Tu es à Los Angeles, il fait beau, c’est bon à vivre. Je suis avec ma famille, mes enfants. Une fois que tu es bien dans la vie, tu ne peux être que bien sur le terrain. Je n’ai pas la tête ailleurs. Je joue mon football, tout le monde a confiance en moi donc c’est plus facile pour moi de montrer mes qualités. La vie se passe merveilleusement. Il y a juste un inconvénient, c’est que ma famille en France me manque. A Los Angeles, tu passes inaperçu. Tu peux sortir quand tu veux avec ta famille. Il n’y a pas de saisons donc il faut toujours beau, il pleut rarement. C’est plus facile de vivre ici que de vivre en France quand il fait froid et qu’il neige.
J’ai pris beaucoup de risques parce que j’ai fait beaucoup de clubs. Là c’était ma première expérience à l’étranger, donc c’était à moi de m’adapter très vite. J’ai regardé un peu dans l’équipe comment ça se passait : il y a beaucoup de joueurs qui s’adaptent très vite, pourquoi pas moi ? Je suis arrivé ici, même la barrière de la langue ne m’a pas fait peur. J’y suis allé parce que j’aime jouer et que j’aime le football, tout simplement. C’est la première expérience à l’étranger, je me suis dit je vais tenter, ça marche ou ça ne marche pas, c’est comme ça. Au final, ça a très bien marché, en tout cas j’ai tout fait pour.
C’est toujours moi qui ai eu le dernier mot. Je sais que j’avais des possibilités à Strasbourg, dans des clubs en Allemagne, mais le premier ressenti que j’avais c’était de tenter ma chance en MLS. Peut-être que ce n’est pas reconnu aux yeux du monde, mais il va y avoir la Coupe du monde en 2026, peut-être que les yeux seront plus tournés vers la MLS. Je sais que c’est un championnat en devenir, il y a beaucoup de joueurs qui viennent, il y a eu l’arrivée de Messi. Forcément, les yeux seront tournés vers Miami et la MLS.
J'évolue toujours aux côtés de Giorgio Chiellini, l’an dernier Gareth Bale faisait partie de l’équipe. Jamais de la vie je ne m’étais dit que j’allais jouer avec ces joueurs-là. J’en profite au maximum. C’est cool pour moi, c’est cool aussi pour les jeunes ici. Gareth m'a montré sa technique de frappe. D’où il frappait, quel intérieur de pied, comment il positionnait son corps. J’étais à l’écoute. Maintenant, c’est devenu une habitude. À chaque fois que je frappe, j’essaye de me remémorer ce qu’il avait dit, c’est devenu naturel.
L’été dernier Lionel Messi a signé à l’Inter Miami. Il y a eu un avant et un après. Messi a donné à la MLS un bon coup de pouce. Je l'ai rencontré deux fois avec Sainté quand il était au PSG, j'avais marqué à chaque fois. Il y a trois mois quand on a affronté l'Inter Miami je n'ai pas scoré. Messi a fait un match de malade. J’ai quand même eu son maillot, je suis très content. Si j'envisage un retour en Europe à un moment donné ? Je ne sais pas de quoi demain est fait. Je suis ouvert à tout. J’aime trop le football pour me fermer des portes. En tout cas je me sens bien ici, j’espère gagner ce titre qui ferait du bien à tout le monde."
Complètement malades
09/12 08:23
Midi Libre présente le match qui opposera cet après-midi à Geoffroy deux équipes à la ramasse depuis plusieurs semaines en championnat. Extrait.
"Ce devait être une atmosphère de fête. Ce sera une atmosphère de défaite. Quand le dernier tirage de la Coupe de France a été effectué, mercredi 1er novembre, promettant une affiche Saint-Etienne – Nîmes au 8e tour si les deux clubs passaient le 7e, l’ASSE était 2e de Ligue 2 et NO 5e de National.
Après la victoire fin octobre contre Angers (actuel leader), le peuple vert était heureux. Au même moment, les Crocodiles surfaient sur une série d'invincibilité de 9 rencontres toutes compétitions confondues, et s'apprêtaient à recevoir la lanterne rouge Epinal, le podium en ligne de mire. Et ses supporters avaient lancé "l'Opération Chaudron", comme au bon vieux temps de janvier 2018, quand, en route vers la L1, un millier de Gardois avait investi le parcage visiteurs de Geoffroy-Guichard pour un 32e de finale de Coupe de France.
Mais à Sainté comme à Nîmes, les équilibres sont plus fragiles qu'ailleurs. Et les présidents plus insondables... Depuis 40 jours, terrible quarantaine, les Verts (désormais 8e) ont perdu leurs 5 matches de championnat et les Rouges (désormais relégables) leur 4 parties. Au-delà de 2 équipes malades, complètement malades comme les auraient décrites Serge Lama, ce 64e de finale sans supporters nîmois (interdits de déplacement) opposera 2 clubs, 2 monuments du football français - l'un plus que l'autre, on est d'accord - en péril.
On aurait dû avoir Anthony Briançon en interview cette semaine. L'ex-capitaine croco nous aurait parlé de son Nîmes et de son Sainté. L'actualité agitée dans le Forez en a décidé autrement..."
Dall'Oglio pour succéder à Lolo ? (3)
09/12 07:46
Dans sa dernière édition, Le Progrès souligne que Roro aimerait ODO.
"Olivier Dall’Oglio a fait halte à L’Etrat ce jeudi, interrogé notamment par Roland Romeyer qui l’aurait placé en haut de sa pile… Problème, comme trop souvent au sein d’un club soumis aux courants contraires, chacun tient à pousser son champion. Si la piste Irles a été écartée, Thierry Laurey, un autre habitué de la Ligue 2, ne ferait pas non plus l’unanimité et assure "ne pas avoir été contacté". Du coup l’option Patrice Garande, très tenté par un retour dans son ancien club formateur, pourrait (re)prendre de l’épaisseur en mettant tout le monde d’accord."
Nîmes joue un peu à l'emporte-pièce
09/12 07:15
Ancien défenseur des Verts et ex-capitaine des Crocodiles, Daniel Sanlaville nous donne son avis sur le match qui opposera les deux clubs à Geoffroy-Guichard cet après-midi.
"C’est un match entre deux clubs qui sont dans le dur. Les Verts sont des intermittents. Alors qu’ils étaient sur une belle série, ils ont perdu 5 matches de suite et se retrouvent dans le ventre mou de la D2. Chez nous, à Nîmes, c’est catastrophique. On ne va pas revenir sur la mauvaise gestion du club, à Saint-Etienne c’est pareil. Le groupe stéphanois retenu pour ce match de Coupe de France est très jeune. Tous les défenseurs habituellement titulaires ne seront pas là, Tardieu et Sissoko seront également absents. Les Verts restent malgré tous favoris mais un match de Coupe de France a toujours une part d’incertitude. On va voir ce que va donner ce match entre ces deux clubs chers à mon cœur.
Je regarde les matches des Verts quand ils sont sur beIN Sports et je regarde ceux des Crocodiles sur internet, sur la chaîne de la FFF. Je trouve que cette équipe stéphanoise, il y a des équipes que je trouve bien meilleures dans ce championnat, notamment Auxerre et Angers. Ces deux équipes étaient en L1 la saison passée et à mon avis elles ont de bonnes chances de remonter. Guingamp m’a fait aussi une belle impression dans le Chaudron. Au classement, Sainté s’est fait dépasser par Ajaccio et est également devancé sans qu’il n’y ait rien à redire par des équipes qui n’étaient pourtant pas censées boxer dans la même catégorie que les Verts : Laval, Grenoble mais aussi Pau, qui fait de très bonnes choses avec l’avant-dernier budget de la L2.
C’est malheureux de voir les Verts à la peine alors qu’il y a toujours plus de 20 000 personnes à Geoffroy-Guichard. Il y en aura sûrement moins contre Nîmes. Tout n’est pas perdu pour les Verts, ils n’ont pas fait une croix sur la montée mais on se rend bien compte que ça va être très compliqué vu leurs carences et la concurrence. Le milieu de terrain ne fait pas toujours son boulot, la défense a du mal, l’attaque n’est vraiment pas flamboyante. Charbonnier, cette année, c’est très moyen. Et quand je dis ça, je suis gentil. Sissoko a mis 8 buts mais la moitié sur péno, dans le jeu il est moins influent et talentueux qu’un Krasso.
C’est un peu triste de voir ce que l’ASSE est devenue. Elle se morfond en L2, elle est à des années lumières de son glorieux passé. Sans remonter jusqu’à l’épopée des Verts ou à l’époque de Platini, il a beaucoup décliné depuis les années Galtier. Il y avait eu une embellie avec Jean-Louis Gasset mais depuis quelques années, ce club ne va pas bien. On a tous envie de revoir les Verts dans l’élite mais pour l’instant ça n’en prend pas le chemin. Ceci étant, on n’a même pas fait la moitié de la saison. Les Stéphanois ne sont vraiment pas terribles mais ils ne sont pas complètement largués comme peuvent l’être les Bordelais.
Quant à Nîmes, c’est une équipe vraiment limitée. Ce n’est pas le fruit du hasard si elle est désormais relégable 13e en National donc relégable car les 6 derniers descendront. C’est une équipe qui démarre souvent bien ses matches, qui ouvrent régulièrement le score mais qui ne tient pas la distance, qui se fait donc souvent rejoindre ou renverser. Techniquement, cette équipe laisse à désirer. Les joueurs se précipitent trop pour donner le ballon, il n’y a plus de cohésion. Nîmes joue un peu à l’emporte-pièce mais c’est normal, huit recrues viennent de N2 pour la plupart. Ce ne sont pas vraiment des renforts.
Cette équipe est plus que moyenne mais il faut quand même que les Verts fassent attention. C’est un match de Coupe de France, les joueurs nîmois seront motivés car ça sort de l’ordinaire que d’affronter les Verts dans un stade mythique. Sainté devra quand même un peu se méfier du Gabonais Mbina, qui a marqué 4 buts en championnat et a réalisé un triplé lors du précédent tour de Coupe de France à Roanne. Je pense néanmoins que la hiérarchie sera respectée.
Les Verts devront surtout prendre des points en championnat avant la trêve, que ce soit à Bordeaux ou à la maison contre Bastia. J’ai vu que les dirigeants stéphanois ont viré Laurent Batlles et que Laurent Huard ne devrait faire qu’un bref intérim. A mon avis le club va essayer de trouver un entraîneur expérimenté et à poigne pour redresser la barre.
J’ai lu pas mal de noms dans les journaux mais celui auquel j’aurais pensé n’était pas mentionné : René Girard. Certes, il n’a plus entraîné depuis qu’il a quitté le Paris FC en 2021. Mais il a beaucoup d’expérience. Il a été champion avec Montpellier, a bossé 2 ans au LOSC. Il n’y a qu’à Nantes que ça n’a pas très bien marché pour lui, il n’est pas resté longtemps là-bas. Mais je me dis qu’il serait pas mal pour bouger les joueurs et aider l’ASSE."
Ricky renverse Excelsior
09/12 06:57
Lors de la 15e journée de Eredivisie (L1 néerlandaise), Twente a battu Excelsior 4-2 hier soir alors que les visiteurs menaient 2-0 après un quart d'heure. Entré en jeu juste après la mi-temps, Ricky Van Wolfswinkel a égalisé sur penalty avant de marquer de la tête le 3e but de son équipe. L'ancien avant-centre stéphanois, qui fêtera le mois prochain ses 35 ans, a claqué 7 pions cette saison.
Tatsächlich, #Twente dreht das Spiel und trifft zum 3:2 gegen #Excelsior! Im Strafraum kommt - natürlich - Ricky van Wolfswinkel sehr frei zum Kopfball. Das lässt er sich nicht nehmen. #tweexc pic.twitter.com/JAxrfVa7vc
— oranjefussball 🇳🇱 (@oranjefussball) December 8, 2023
— Live stream channel: @GoalSpotHD (@HettieHick20650) December 8, 2023
Appel pour Mortel
08/12 22:24
Suspendu pour 8 matchs après une altercation avec l'entraîneur de Dijon lors de la dernière défaite des Amazones, Laurent Mortel a réussi à convaincre le club de faire appel de la sentence. Le site officiel se justifie de ce soudain courage stéphanois de défier le verdict d'une autorité :
"N'ayant pas été entendu dans le cadre de cette procédure, Laurent Mortel considère qu’il n’a pas pu se défendre et que sa sanction est disproportionnée. En conséquence, le club a fait appel de cette décision."
Toutefois, cet appel n'étant pas suspensif, le coach des Vertes ne sera pas sur le banc demain contre Guingamp.
Huard joue la carte jeunes
08/12 19:25
En bon directeur du centre de formation de l'ASSE, Laurent Huard a sans surprise décidé de jouer la carte jeunes en convoquant 12 joueurs formés au club pour croquer les Crocos demain après-midi en Coupe de France :
Etienne Green, Bryan Djile Nokoue, Beres Owusu, Darling Bladi, Mathis Amougou, Aïmen Moueffek, Dylan Chambost, Karim Cissé, Jebryl Othman, Maxence Rivera, El Hadji Dieye, Karim Cissé.
On aura noté que Gautier Larsonneur, Benjamin Bouchouari, Mathieu Cafaro, Lamine Fomba, Victor Lobry et Gaëtan Charbonnier complètent ce groupe de 18.
Dieu ne veut pas se tromper
08/12 16:28
En conférence de presse d'avant match ce midi, pas de trace de coach des Verts, mais Loïc Perrin, qui a donné - sinon des informations - au moins le cadre des recherches du club pour succéder à Batlles. A ce jour deux candidats ont été reçus et un troisième devrait l'être. L'heureux élu aura pour mission d'atteindre le Top 5 :
Si je me présente devant vous, c'est déjà car nous avons une actualité un peu chargée, avec un Laurent Huard bien occcupé. Je suis également devant vous pour assumer ma responsabilité dans cette période délicate que nous traversons tous ensemble. Je souhaite vous dire également que j'ai une grosse pensée pour Laurent Batlles, Manu Da Costa et Romain Brottes qui nous quittent. Ce ne sont pas des décisions faciles à prendre, mais il a fallu les prendre, cela fait partie de mon métier et de notre métier. Je tiens à les remercier pour leur implication, nous aurions voulu que cela se termine autrement. Il s'agit malheureusement de l'histoire d'une saison et nous avons une grosse pensée pour eux. Pour nous, la meilleure des réponses face à cette situation de crise n'est pas de nous présenter devant la presse, de faire de beaux discours. Cela fait peut-être du bien à l'extérieur du club parce que les gens nous entendent, mais cela ne fait pas avancer les choses. La réponse se situe dans le vestiaire, entre nous, pour recréer une dynamique positive. J'ai confiance en ce groupe et en ces joueurs. Comme pour un recrutement de joueur, nous avons la chance d'être l'AS Saint-Étienne et cela attire : j'ai reçu un nombre de messages, vous pouvez l'imaginer, et un nombre important de candidatures. L'ASSE attire toujours. Personnellement, cela ne me fait pas peur si nous n'avons pas de nouvel entraineur face à Bordeaux. Nous en avons déjà un en place, avec Laurent Huard. Nous avons un choix important à faire. Il faut essayer de le faire le plus rapidement possible mais essayer aussi de ne pas se tromper. Notre objectif s'éloigne, petit à petit, mais il est encore là. Aujourd'hui, le but est de bien finir l'année pour pouvoir, peut-être, être dans nos objectifs, au moins pas loin de ces objectifs, et faire une bonne seconde partie de saison. L'objectif que nous donnerons à l'entraineur sera de finir dans les cinq premiers pour pouvoir monter, potentiellement"
Pour Labonne, il l'a mauvaise
08/12 14:58
Alors qu'il nous avait confié compter sur la clémence de la commission d'appel, le coach nîmois Frédéric Bompard est tombé de haut. Il s'est emporté (à juste titre) ce matin en conférence de presse contre la décision de ladite commission qui a ajouté un 6e match de suspension (initialement, la sanction était de 5 matchs) à son défenseur Ronny Labonne, ce malgré un rapport clairement favorable, l'arbitre ayant considéré, après avoir visionné l'action, que le joueur ne méritait qu'un carton jaune.
"Ce que je vois, c’est que mon joueur – qui n’a rien fait dans cette histoire-là – se retrouve avec six matchs de suspension ! Ce que je vois c’est que je ne peux pas l’utiliser. Là, pour Saint-Étienne, pour le GOAL FC et encore pour le match suivant début janvier… C’est quand même incroyable ! Il nous faut nous, en tant qu’entraîneurs, dénoncer ce genre de choses, et je les dénonce ! C’est quand même incroyable à la lecture de ce rapport-là. Il y a des commissions d’appel qui sont là pour revenir sur les décisions en première instance, donc on s’est appuyé là-dessus ! Mais non, ça n’a servi à rien. Pire que ça, il a pris un match de plus… Je suis désolé pour lui. Quand je lui ai annoncé à la fin de l’entraînement, je peux vous dire, l’état dans lequel il était le pauvre… C’est un garçon très bien, un bon joueur et au-delà du joueur, c’est un chic type. Vraiment un bon mec. Je suis désolé pour lui, il ne méritait vraiment pas ça. »
Tout comme les milieux Delpech et Sacko, Labonne sera donc privé du déplacement dans le Chaudron demain.
Du gâchis pour Dugarry
08/12 11:34
L'ancien attaquant de Bordeaux Christophe Dugarry, qui avait vainement tenté de signer à Sainté en 2005, a évoqué avant-hier sur RMC la triste situation des deux clubs qui s'affronteront le samedi 16 décembre au Matmut Atlantique lors de la prochaine journée de L2.
"Je ne veux pas qu’ils descendent au niveau amateur, ce serait une catastrophe pour la région et pour les supporters, autant du côté de Saint-Etienne que de Bordeaux. Après, quand j’entends que le football a besoin de Saint-Etienne ou de Bordeaux, je n’en suis pas convaincu… Je suis pragmatique. A partir du moment où tu travailles mal, tu es sanctionné. Ça joue mal, ça travaille mal, ça investit mal, c’est à côté de la plaque depuis tant d’années, qu’au bout d’un moment il ne faut pas s’étonner que ces équipes descendent. J’aime cette idée de la méritocratie, que les équipes qui travaillent bien et jouent bien soient en haut, et celles qui font mal sont en bas. Le football a tellement changé.
Tu as quand même deux clubs qui sont un peu différents. Tu as un club qui est resté dans ses racines, Saint-Etienne, en voulant manager le football toujours de la même manière, avec peut-être un manque de compétence, avec une présidence à deux têtes, qui a mené le club à sa perte. Ça a peut-être été le drame de Saint-Etienne. Et tu as Bordeaux qui a voulu répondre aux sirènes de ces fonds d’investissement avec des investisseurs arrivés de nulle part, et qui ont embrouillé le club, qui sont là pour le nouveau football… C’est un football à vomir, un football dégueulasse, qui ne donne envie de rien du tout, avec des Présidents qu’on ne connait même pas, des fonds d’investissement qui sont propriétaires de la moitié ou du quart d’un autre club…
On a deux situations qui sont totalement différentes mais qui expliquent aussi très bien le football actuel, comment le football est en train de mourir. Le football qu’on aime se meure. Sincèrement, ce sont deux équipes qui sont dans une situation catastrophique. Elles ont tellement mal travaillé, elles ont tellement fait n’importe quoi depuis de nombreuses années, que je ne suis triste, c’est certain. Alors, est-ce que la solution serait de repartir au niveau amateur, peut-être, mais tu auras les mêmes crabes qui vont venir pour essayer de racheter le club pour une poignée, et qui feront les mêmes conneries aussi. On ne parle tellement que d’argent dans le foot, qu’ils sont dans le foot pour les mauvaises raisons. C’est-à-dire pour l’argent et pas pour le plaisir d’aller voir les gamins jouer. Ce n’est pas ce plaisir-là."
Merci au site Girondins4ever pour la retranscription
Pour Ruffier, il faut savoir s'arrêter
08/12 10:35
Pour notre plus grand bonheur, Stéphane Ruffier a multiplié les arrêts. Mais celui de sa carrière est ferme, définitif et irrévocable, comme il l'explique dans son long entretien à So Foot.
"C'est quoi mon envie aujourd'hui ? J'ai un peu entraîné les gamins à Bayonne, mais j'avais besoin de travailler dans de bonnes conditions, avec des gens de confiance, honnêtes, et c'était un peu compliqué. J'ai eu aussi la naissance de mon petit dernier, donc pour le moment, j'ai envie de passer du temps avec ma famille, d'être tranquille. Ce n'est pas toujours facile quand tu es en activité, et il faut savoir que lors de mes dernière saisons à Sainté, je vivais seul avec mes filles, dont j'avais récupéré la garde exclusive. Quelqu'un m'aidait, mais élever seul deux enfants, quand tu dois jouer tous les trois jours... C'est aussi pour ça qu'à 35 ans, j'ai choisi d'arrêter, même si cet été, j'ai encore eu des propositions de bons clubs de Ligue 1. Mais pourquoi repartir ? Pour prouver des choses ? En toute humilité, je ne pense pas que j'ai besoin de le faire. Il faut savoir s'arrêter."
Dall'Oglio pour succéder à Lolo ? (2)
08/12 08:45
Selon la dernière édition de la Pravda, ODO s'est entretenu hier avec les dirigeants stéphanois. Extraits.
"Alors qu'ils semblaient vouloir s'accorder quelques jours de réflexion, les dirigeants de l'ASSE ont demandé à Olivier Dall'Oglio de le rencontrer au plus vite. Ce que l'intéressé a accepté. L'entrevue s'est déroulée jeudi, à Saint-Étienne. Les deux parties se seraient accordées sur le diagnostic sportif des Verts, moins sur l'aspect contractuel. Les positions des uns et des autres sont trop éloignées tant au niveau du montant de la proposition salariale que de la durée du contrat : 25 000€ brut mensuels sur six mois.
Les deux parties auraient dès lors décidé de se laisser un temps de réflexion jusqu'à ce week-end. Cela ne signifie pas que le dossier ne va pas se régler - il faudra pour cela que l'ASSE revoit son offre à la hausse -, ni que les dirigeants stéphanois ne profiteront pas de ce délai de vacance pour auditionner d'autres entraîneurs sur le marché.
Stéphane Moulin l'est, mais il ne veut pas reprendre une équipe en cours de saison pour l'instant. Placé dans la short-list, il s'est donc retiré de la course à la succession de Batlles. Tout comme Philippe Montanier, bien avant lui. Si bien qu'il resterait deux outsiders en course : Thierry Laurey et Patrice Garande. Formé chez les Verts, où il a débuté sa carrière d'attaquant, ce dernier rêve d'en devenir l'entraîneur. Si aucun rendez-vous ne leur aurait été proposé pour l'instant, cela pourrait être le cas, d'ici à la fin du week-end."
Les Crocos se mettent en quatre
08/12 08:13
Dans sa dernière édition gardoise, Midi Libre revient sur le dernier entraînement du Nîmes Olympique et rappelle que plusieurs Crocodiles ne pourront pas jouer contre les Verts ce samedi après-midi dans le Chaudron en Coupe de France. Extraits.
"Pour que les qualités de son équipe s'expriment à nouveau, Frédéric Bompard changera-t-il son système de jeu et abandonnera-t-il sa défense à 5, mise en place depuis la 5e journée et la réception de Châteauroux ? C'est ce qu'il a fait samedi en deuxième période face au Red Star, son équipe parvenant à impulser un peu plus de mouvements mais, revers de la médaille, concédant aussi plus d'occasions. C'est ce qu'il pourrait faire face aux Verts.
Jeudi après-midi, lors de la mise en place tactique effectuée en fin de séance, c'est en 4-3-3 que les Crocos étaient en tout cas positionnés. Devant Ondoa, qui devrait connaître sa 3e titularisation, la deuxième dans la compétition, Frédéric Bompard avait opté pour une défense, de droite à gauche, composée de Sbaï, Diouf, Mendy et Sy. Dans l'entrejeu, autour de la sentinelle Doukansy, figuraient sans surprise Mexique à droite et Picouleau à gauche.
Et en attaque, Doucouré dans le couloir gauche et Mbina dans l'axe étaient accompagnés de Ngakoutou. Ce dernier, auteur d'une entrée intéressante samedi dernier au stade Bauer, entrée saluée par son entraîneur, n'a été titularisé qu'une seule fois cette saison, lors du 5e tour à Pavie (7-0), où il avait réussi un doublé, ses seuls buts en équipe fanion malgré 11 entrées (9 en National, 2 en Coupe) en cours de match.
Pour le déplacement à Saint-Etienne, Nîmes sera privé de Sacko et Delpech, tous deux suspendus. Labonne risque aussi de manquer à l'appel pour la même raison (le club a fait appel de sa sanction et la commission d'appel de la FFF n'a toujours pas communiqué sa décision). Malade et absent de l'entraînement hier, Guessoum est incertain. C'est aussi le cas de Diallo, ménagé à cause d'une petite douleur au genou gauche, et qui s'est entraîné à part avec Mbemba, qui poursuit sa réathlétisation. En revanche, Burner, forfait contre le Red Star (mollet), a repris l'entraînement collectif et postule à une place dans le groupe de 18."
Puel snobait les cadres
08/12 07:36
Dans la dernière édition de So Foot, Stéphane Ruffier se paye Claude Puel sans le nommer.
"Ce qu'il m'a reproché concrètement ? Mon salaire. Ce n'est pas un problème de vouloir dégraisser les gros salaires d'un effectif, mais il y a une façon de le faire. Vouloir le faire quand tu touches 225 000 euros net par mois, c'est un peu contradictoire... Il n'était pas dérangé par son salaire, mais beaucoup plus par le fait que des joueurs internationaux touchent le même que lui. Si la politique du club était vraiment de dégraisser, il fallait que ça concerne tout le monde...
Je crois que les gens connaissent très bien cette personne. Il faut bien rappeler ce qu'il s'est passé : je n'ai plus eu d'accès au centre d'entraînement d'un club ou j'ai joué pendant dix ans, un huissier m'a bloqué l'entrée, et ce alors que quelques mois plus tôt, le club voulait me prolonger. Au final, cette histoire avec Sainté a fait beaucoup plus de mal à mon entourage qu'à moi. Quand tu as un individu qui te lynche en permanence publiquement, qui te harcèle et ne s'en cache pas...
La fracture entre nous deux a eu lieu dès son arrivée, car cet individu n'a jamais pris les joueurs cadres pour parler avec eux. Pourquoi ? Parce qu'il ne peut pas parler avec des cadres. C'est pour ça qu'il ne veut que des jeunes, car ils sont un peu plus malléables. Partout où il est passé, il a voulu démolir ce qu'il y avait sur son chemin. A Sainté, la seule fois où il a rencontré les cadres, c'est parce qu'on en avait fait la demande. A la fin de la réunion, la seule chose qu'il nous a dit, c'est : "De toute façon, c'est moi qui décide !" Il a choisi une voie pour le club et on a vu où ça a mené l'ASSE..."
On retarde le moment où ça pète
08/12 07:06
Responsable de la cellule d'aide à la performance de l'ASSE (y'a du boulot !), Thierry Cotte s'est confié au Progrès. Extraits.
"On paie des outils pour voir comment sont les autres clubs afin de s’évaluer, voir si on est vraiment sous l’eau ou si on surnage un peu. On a vécu un épisode de blessures assez important mais pour autant, on est le deuxième effectif de Ligue 2 à proposer une mise à disposition des joueurs aussi élevée. On est toujours en quête de s’améliorer et on se demande toujours quelle est notre part de responsabilité dans la blessure qui vient d’arriver pour ne pas la simplifier au hasard. On retarde le moment où ça pète mais l’intensité ne fait que monter. Une étude montre que, chaque année, les sprints augmentent de 4 %. Avant, les machines auraient pété mais elles sont tout de même au rupteur.
Il y a quelques années, quand on dépassait plus de 1 000 mètres à haute intensité pendant un match, on disait : “Celui-là, il a couru, c’est un avion !”. C’était notamment le cas de Pierre-Emerick Aubamayeng chez nous. Aujourd’hui, à chaque rencontre et pour deux à trois joueurs, même en réserve, cela arrive. Le niveau et l’exigence montent. Mettez votre voiture au rupteur, à un moment donné, vous serrerez le moteur. On est hyper sensible à la blessure, on met en place des protocoles de prévention, on mutualise les informations entre les différents pôles pour faire des choix éclairés. Après, notre métier, c’est de la prise de risques. Si vous ne voulez pas vous blesser, il ne faut pas jouer au foot à haut niveau."
Tessier a kidnappé Ruffier
07/12 23:42
Dans son entretien accordé à So Foot, Stéphane Ruffier est revenu sur son arrivée rocambolesque à Sainté. Extraits.
"Quand Christophe Galtier me recute en 2011, il me dit qu'il veut un gardien pour aller au Stade de France et retrouver l'Europe. Ce recrutement a été assez fou, d'ailleurs. Il a été en partie fait par Galtier et Stéphane Tessier dans le dos des présidents de l'ASSE. J'étais en stage de préparation à l'île de Ré avec Monaco et Stéphane Tessier est carrément venu me kidnapper un soir, tard, après le repas. Je n'avais que les équipements de l'ASM avec moi. Le lendemain, on a fait une halte dans un magasin sur Clermont pour acheter deux-trois fringues. Ça aurait été con de signer avec la tenue de l'AS Monaco (rires). Quand je suis arrivé dans le bureau du président, c'est limite s'il était au courant. Il y avait un côté : "Mais qu'est-ce qu'il fait là, lui ?"
So Foot a fait parler Ruffier
07/12 18:34
Discret, presque taiseux, Stéphane Ruffier n'aime pas les journalistes. Ceux de So Foot ont réussi à fendre l'armure du Basque :
"Ce que je veux, c’est uniquement que les dégâts soient réparés, que justice soit faite, car j’ai vécu un an de harcèlement de la part d’un homme qui a monté une entreprise de démolition contre ma personne. (…) Des gens à la tête du club ont décidé de le nommer au directoire et donc de quasiment lui donner la main sur le club. Ils ont fait un choix et ça a eu les conséquences que l’ont connaît. Dès qu’il est arrivé, cet individu a voulu dégraisser et a choisi de taper dans le gros.
En dégageant Stéphane Ruffier, il s’est offert de la crédibilité pour la suite, sauf qu’il a décidé d’employer la manière très forte, en me faisant passer pour un moins que rien, un mec qui n’avait rien à faire dans un groupe et qui semait la terreur dans un vestiaire. Mais est-ce que je dois rappeler que j’ai joué plus de 400 matchs de Ligue 1, que je n’ai eu de problème dans aucun groupe, que je suis resté longtemps à l’AS Monaco, dix ans à l’ASSE, que j’ai eu plusieurs entraîneurs et que ça s’est toujours bien passé ?
Pendant dix ans, Roland Romeyer m’a appelé “fils” tous les matins et me faisait la bise. Et bah, j’espère qu’il ne se comporte pas comme ça avec son propre fils. Il ne m’a jamais soutenu, mais je n’ai pas pas été totalement surpris vu comment je l’ai parfois entendu parler d’anciens joueurs qui avaient fait de belles choses au club. Bernard Caïazzo, lui… Il faut savoir qu’il a un jour envoyé un message à des journalistes en écrivant : “Quand est-ce que ce vous allez le détruire, lui ?” Sauf que dans les destinataires, malheureusement, il y avait mon agent. Comment un président peut faire ça ?"
Sainté et Bordeaux auront des suspendus
07/12 09:23
Après 3 avertissements en moins de 10 matchs (à Auxerre, contre Pau et contre Guingamp), Florian Tardieu sera au repos forcé à Bordeaux.
De leur côté, les Bordelais seront privés de Clément Michelin pour la même raison mais aussi de Gaëtan Weissebeck (suspendu 3 matchs après son expulsion à QRM). En revanche, Jacques Ekomié, suspendu 2 matchs après son rouge contre Troyes, pourra postuler pour la réception de Sainté.
La Ligue n'aime pas les fumis
07/12 09:15
Coupables d'avoir allumé des fumigènes lors de ASSE - Pau, les supporters Verts ont forcé le club à dilapider les réserves du mercato (n'est ce pas Maître Martin !). La Ligue qu'on adule a infligé 60 000€ d'amende à l'ASSE ainsi qu'une fermeture du Kop Nord avec sursis
Dieu désire Irles ?
07/12 07:16
Après avoir succédé à Laurent Batlles à Troyes, Bruno Irles pourrait en faire de même à Sainté selon la dernière édition du Progrès. Extraits.
"Loïc Perrin, serait séduit par l’option Bruno Irles (48 ans), viré de Troyes en novembre 2022 alors que le club de l’Aube était 13e de L1. L’ancien joueur formé à l’AS Roanne, qui souhaiterait s’appuyer sur un ancien joueur de l’ASSE comme adjoint, diviserait en interne, avec autant de partisans que de détracteurs. Le CV d’Irles, promu en Ligue 2 avec Pau (2020) et Quevilly-Rouen (2021), sa motivation et sa connaissance de l’effectif, où il retrouverait Tardieu, son capitaine dans l’Aube, et Appiah qu’il a eu sous ses ordres chez les jeunes à Monaco, pourraient faire pencher la balance en sa faveur."
Dall'Oglio pour succéder à Lolo ?
07/12 07:01
Assisté de Sylvain Gibert et Romain Hamouma, Laurent Huard sera sur le banc ce samedi dans le Chaudron. Mais la Pravda rappelle que les dirigeants stéphanois s'activent pour trouver un entraîneur plus expérimenté. Extraits.
"Les entraîneurs libres placés de suite en tête de liste se sont désistés. Il en va ainsi de Philippe Montanier qui avait déjà repoussé une approche de la famille Kita pour venir à Nantes. Parti fâché avec les présidents en 2004, Frédéric Antonetti ne veut plus (re) travailler avec eux. Il possède pourtant des partisans au centre de formation, ralliés à la cause de Roland Romeyer. Encore plus depuis que Razik Nedder n'a pas été choisi pour assurer l'intérim. Ce qui constitue un camouflet pour le clan Romeyer, qui rêvait d'un ticket Antonetti-Nedder.
Déjà opposé au retour de Batlles le 30 mai 2022, le même clan verrait également mal celui de Thierry Laurey, envers lequel il entretient une animosité depuis son passage au club comme superviseur (mars-novembre 2011), même si Romeyer apprécie personnellement Laurey et que le triumvirat (Soucasse-Perrin-Rustem) a son mot à dire.
L'option Olivier Dall'Oglio apparaît plus consensuelle. Homme de la montée de Dijon en L1 en 2017, le Cévenol a déjà travaillé pendant dix ans avec Benjamin Guy, préparateur physique des Verts depuis le 1er décembre 2022. Son profil d'homme de projet et posé plaît également à Romeyer. De son côté, l'entourage de Bernard Caïazzo, président du conseil de surveillance, avance un autre pion : Stéphane Moulin. L'ancien Angevin et Caennais possède également l'expérience requise pour gérer la situation et enclencher le redressement des Verts."
Valnet au sifflet
07/12 06:43
Antoine Valnet sera au sifflet ce samedi à 15h00 dans le Chaudron pour la réception des Crocodiles, cinq semaines pile poil après avoir assisté depuis la pelouse de GG au lancement de la terrible série en cours de 5 défaites consécutives en L2. Avant d'arbitrer cette victoire du Paris FC à Geoffroy-Guichard, ce Doubiste de 34 ans avait dirigé les matches remportés 1-0 à Niort (but de Gaëtan Charbonnier) et à Lorient (contre Concarneau, but d'Ibrahim Sissoko).
Aubame enfonce les vilains
06/12 23:52
Auteur de deux passes décisives avant de clôturer le score de ce match de la 10e journée de L1, Pierre-Emerick Aubameyang a été ce soir le principal artisan de la nette victoire (3-0) de l'OM contre des vilains qui portaient un maillot encore plus immonde que d'habitude. Lanterne rouge avec 7 points pris en 14 journées, les banlieusards comptent toujours 3 points de retard sur l'avan-dernier Clermont, 5 sur le barragiste Lorient et 6 sur le premier non relégable (Strasbourg).
⚽️ 🇫🇷 Marseill 3-0 Lyon, Pierre-Emerick Aubameyang 🅰️ Vitinha pic.twitter.com/Dx0f1u2hTh
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Anciens Verts sur le banc, bonne ou mauvaise idée ?
06/12 16:30
Pressenti pour succéder à Laurent Batlles, Thierry Laurey serait à nouveau un entraîneur des Verts ayant également été joueur par le passé.
Si on enlève les premières années du club, où plusieurs coaches étaient également joueurs (Locke, Rivers, Cabannes, Tax par exemple), et le bref intérim entraîneur-joueur de Jean-Guy Wallemme, on dénombre pas moins de 12 entraîneurs stéphanois ayant préalablement porté le maillot vert.
Parmi eux, on retrouve 3 grandes réussites : Jean Snella (plus de 500 matchs entre 1950 et 1959 puis entre 1963 et 1967, remporte le 1er titre de champion en 1957), François Wicart (vainqueur de la 1e Coupe de France en 1962), Robert Herbin (finaliste de la C1, 4 titres de champion de France).
Les autres alternent entre passages neutres et échecs cuisants. Trois coaches termineront au milieu de classement de D1 : René Vernier entre 1959 et 1960, Christian Sarramagna entre 1990 et 1992, Jacques Santini entre 1992 et 1994.
Les 6 derniers ont connu des destins moins enviables : Robert Philippe qui a dirigé les 7 derniers matchs de la fin de saison 1984 ponctuée d'une descente en D2 après le barrage contre le Racing, Dominique Bathenay, non reconduit après les 10 derniers matchs de l'affreuse saison 1995-1996, Pierre Repellini (en tandem avec Herbin) viré au terme d'une douloureuse saison 1997-1998 qui verra les Verts frôler le National, Laurent Roussey qui a certes emmené les Verts en C3 en 2008 avant de couler la saison suivante et d'être viré après 5 défaites consécutives (déjà), Julien Sablé dont les intérims n'ont accouché d'aucune victoire en 2017 et 2021 et enfin Laurent Batlles, viré après un an et demi en Ligue 2.
Diony rejoint Sissoko
06/12 15:54
Seul buteur de la victoire angevine face au Grenoble de Vincent Hognon, Loïs Diony a inscrit son 8e but de la saison. Il rejoint Ibrahim Sissoko à la 2e place du classement des buteurs derrière Alexandre Mendy (11 buts). Mais l'ancien Vert n'a marqué aucun pénalty (4 pour Sissoko) et délivré en plus 3 passes décisives (1 seule pour Sissoko).
[🎞️RESUME] ⚽️ #Ligue2BKT
— beIN SPORTS (@beinsports_FR) December 5, 2023
💥 Loïs Diony régale et permet à Angers de battre Grenoble
📈 Le SCO prend les commandes du championnat ! #SCOGF38 https://t.co/hUJmLQP7up
Laurey, la montée, il connaît
06/12 12:29
Pressenti selon la Pravda pour remplacer Laurent Batlles, Thierry Laurey est sans poste depuis son départ en juin dernier du Paris FC. Il nous avait accordé il y a un mois une longue interview (à la sortie du si loin 10è match sans défaite, face à Angers) dans laquelle il avait évoqué ses nombreuses (et fructueuses !) expériences en Ligue 2 :
"Mes deux années au Paris FC étaient plutôt deux bonnes saisons dans l’ensemble. On a raté le coche la première année, on a failli monter mais il y a eu deux trois petites choses qui n’ont pas tourné dans le bon sens en fin de saison. On était bien, on s’est retrouvé deuxième mais après on a perdu un peu le fil pour diverses raisons, notamment pas mal de blessures. On n’a terminé que quatrième, ce qui est pas mal malgré tout. Le club avait fini cinquième la saison précédente. En barrage, on a joué contre Sochaux un match assez invraisemblable. Au bout d’un quart d’heure de jeu on menait 1-0, on avait déjà raté deux penaltys. Sochaux l’emporte à la 92e sur un tir contré qui a surpris notre gardien.
C’était malgré tout une bonne première saison car on a fini avec 70 points, ce n’est pas rien. Le club n’avait jamais atteint ce total, moi non plus. Avec 65 points je suis monté avec le Gazelec (ndp² en 2015) et j’en ai fait de même avec 67 points quand j’étais à Strasbourg (ndp² en 2017), on avait même fini champion avec le Racing. C’est un peu frustrant de finir quatrième avec 70 points mais c’est comme ça ! (…) La saison passée, on ambitionnait de monter. On a souhaité renforcer notre équipe en recrutant des joueurs d’expérience. Le recrutement n’a pas été à la hauteur de nos attentes. Je ne jette la pierre à personne et j’endosse une part de responsabilité. Quand il y a des erreurs de commises, c’est rarement une seule personne qui est responsable. Je pense que l’équipe avait malgré tout le potentiel pour faire des choses intéressantes mais pas pour se mêler à la lutte pour les deux premières places, sachant que la saison dernière il n’y avait pas de barrages d’accession.
Au final on a terminé dans les mêmes eaux que Saint-Etienne. On a bouclé cette seconde saison à la 7e place (…)
S'il a coaché 6 clubs (Sète, Arles Avignon, Amiens, Gazelec Ajaccio, Strasbourg, Paris FC), Thierry Laurey aura surtout marqué l'histoire du Gazelec (3 saisons, et une montée en L1) et Strasbourg (5 saisons, une montée en L1 puis quatre maintiens ainsi qu'une Coupe de la Ligue en 2019, ainsi que le record de longévité pour un coach en Alsace).
Huard le 42eme
06/12 09:47
En 90 ans d'Histoire, l'ASSE a connu de nombreux coaches. Laurent Huard, qui s'apprête à vivre l'intérim de Laurent Batlles, sera le 42e homme à s'asseoir sur le banc stéphanois pour coacher une rencontre officielle.
On remarquera que les Verts sont spécialistes de la valse (rapide) des entraîneurs. Depuis 1994 (30 ans donc d'ici peu), l'ASSE aura connu 23 coaches, soit plus de la moitié du nombre total d'entraîneurs depuis 1933. Si on se rappelle qu'au milieu de ces 30 ans, Christophe Galtier a reussi l'immense performance de rester 7 ans, on voit le rythme effréné avec lequel les dirigeants consomment les fusibles.
Bien entendu, sur ces 42 coaches, il y a quelques intérimaires d'un soir : Maxime Bossis, ayant officié pour un derby en 1996 entre Elie Baup et Dominique Bathenay. On se souvient aussi de Gérard Soler lors d'une défaite contre Rennes en 2000 entre Robert Nouzaret et John Toshack. Le 42e homme devrait donc être un intérimaire de paille. A moins que ? Souvenons-nous que Christophe Galtier devait lui aussi être remplacé au terme du processus de licenciement d'Alain Perrin. Son premier match face à l'OM en décembre 2009 était le premier d'une longue liste de 361 matchs. Et si on remettait ça 14 ans plus tard ?
Les 42 entraîneurs stéphanois :
Albert Locke, Harold Rivers, William Duckworth, Zoltan Vago, Emile Cabannes, Ignace Tax, Jean Snella, René Vernier, François Wicart, Henri Guérin, Albert Batteux, Robert Herbin, Guy Briet, Jean Djorkaeff, Robert Philippe, Henryk Kasperczak, Christian Sarramagna, Jacques Santini, Elie Baup, Maxime Bossis, Dominique Bathenay, Pierre Mankowski, Pierre Repellini, Robert Nouzaret, Gérard Soler, John Toshack, Jean-Guy Wallemme, Rudi Garcia, Alain Michel, Frédéric Antonetti, Ivan Hasek, Laurent Roussey, Alain Perrin, Christophe Galtier, Oscar Garcia, Julien Sablé, Jean-Louis Gasset, Ghislain Printant, Claude Puel, Pascal Dupraz, Laurent Batlles, Laurent Huard.