Après avoir résilié son contrat avec Elazigspor, Pascal Feindouno (32 ans) s'est engagé (au moins jusqu'à Noël) avec Lausanne Sport, lanterne rouge du championnat suisse entraînée par Laurent Roussey. Pour rappel, Féfé avait déjà joué sous ses ordres à Sainté et à Sion. Il évoluera aux côtés de Yoric Ravet, qui s'est engagé pour deux ans (plus une année optionnelle).

Ancien responsable du centre de formation de l'ASSE (de 2005 à 2008), Luc Bruder se confie aujourd'hui dans le quotidien franc-comtois Le Pays. Extraits.

"Je vais rejoindre l’AS FAR, le club des Forces Armées Royales, qui se situe à Rabat. Et ma mission sera la suivante : organiser, structurer le club au niveau de la formation des jeunes. Il y a déjà un embryon là-bas, une structure d’hébergement, mais il va falloir optimiser tout cela en tenant compte des moyens, des spécificités locales. Ce n’est pas envisageable de faire un copié-collé de la formation à la française. C’est en tout cas un challenge très intéressant. J’ai toujours eu une âme de bâtisseur.

Les résultats des formateurs français sont toujours très intéressants, et prisés hors de nos frontières. Finalement… il n’y a qu’en France que l’on critique la formation à la française ! Pourtant, ce n’est pas en copiant le football espagnol qu’on va y arriver ! Il faut garder notre culture, nos spécificités, c’est très important à mon sens. Je ne vois pas pourquoi il faudrait tout révolutionner, comme le préconisent les technocrates de la DTN… Les hommes de terrain ont toujours, instinctivement, su évoluer, ajuster leur pédagogie.

C’est d’abord toute la société qui a changé. L’environnement autour des jeunes et des adultes influe forcément sur leur comportement. Notre société est plus individualiste, repliée sur elle-même, avec beaucoup moins de solidarité et de goût de l’effort. Et ces manques rejaillissent à la fois sur les jeunes footballeurs, et sur leurs encadrants. Il n’y a plus le même investissement qu’avant chez certains. Il y a une expression de Gaby Robert qui m’a toujours marqué. Elle dit : « Pensez à servir le football, et ne vous en servez pas ». C’est ce que je me suis toujours appliqué à faire."

Dans le quotidien gratuit 20 Minutes, l'ancien latéral des vilains et des Verts Romarin Billong revient sur les piteuses prestations des clubs français en Coupe d'Europe.

"Passés les trois ou quatre premiers clubs, le niveau de la Ligue 1 tombe grandement. C'est l’incapacité de s’adapter à un autre football qui nous plombe. En Coupe d’Europe, vous faites face à plus d’agressivité ou de technicité. Le championnat français n’est pas habitué à ça, mais plutôt à une certaine lenteur dans le jeu jusqu’à 30 ou 40 mètres du but adverse. C’est ancré dans la formation.

Comme vous n’avez pas l’habitude de ce genre de match européen, vous pouvez faire des erreurs, vous avez une certaine candeur dans certains aspects du jeu. Que les dirigeants du football français se posent les bonnes questions. Si on commence à s’adapter à un jeu un peu plus direct, qu’on arrête de qualifier systématiquement de «bourrins» ceux qui jouent de manière directe, alors je ne suis pas inquiet."

Sloan Privat, un temps sur les tablettes de l'ASSE, explique dans France Foot pourquoi il n'a pas voulu rejoindre le Forez :
"Saint-Etienne a fait une proposition de 800 000 euros mais je n’étais pas le choix prioritaire donc je ne voulais pas m’engager dans un truc où je ne savais pas où j’allais." On espère que la piste prioritaire aboutisse bientôt...

Les médias insistent tellement sur la très lucrative Ligue des Champions (que nos voisins, faut-il le rappeler, disputeront sur Playstation pour la 2nde année consécutive, paix à leur âme) qu'on en oublierait presque que l'Europa League rapporte un peu d'oseille aussi.
Ainsi, toute équipe qualifiée pour les poules reçoit 1,3M€ auxquels il faut ajouter des primes en fonction des résultats obtenus sur les 6 matchs de poule : une victoire vaut 200 000€, un nul 100 000€. Le vainqueur de la poule touchera 400 000€, le second 200 000€. Chaque équipe qualifiée pour les 1/16èmes de finale recevra 200 000€ supplémentaires. Ensuite, cela va crescendo, mais on aura le temps d'en reparler...
En résumé, une qualification ce soir, puis un parcours honnête en poule nous rapporterait au moins 2 millions d'Euros.

Galette a retenu un groupe de 20 joueurs pour faire fondre un Esbjerg dans le Chaudron demain soir à 19h00. On notera les présences de Brandao et Brison mais aussi du jeune et percutant Saint-Maximin.

Ruffier, Moulin - Clerc, Perrin, Sall, Zouma, Mignot, Brison - Clément, Guilavogui, Lemoine, Cohade, Corgnet,  Nicolita - Hamouma, Tabanou, Sissoko, Saint-Maximin, Saadi, Brandao.

Benoît Millot va découvrir le Chaudron ce dimanche après-midi lors de la 4ème journée de L1. S'il a déjà dirigé les Verts à trois reprises, c'était à chaque fois à l'extérieur : une fois à Toulouse (victoire de Sainté grâce à un joli pion d'Aubame) et deux fois au Moustoir.

Un peu à l'Ouest à Lorient d'ailleurs ! Le 17 novembre 2011, il avait ainsi refusé de valider la réduction du score par Bakary Sako sur coup franc... pour une sortie du mur prématurée de Mathieu Coutadeur, qui avait ensuite claqué le 3ème pion de la victoire (3-0) des Merlus dans les arrêts de jeu.

Le 26 septembre dernier, en 16ème de finale de Coupe de la Ligue, il avait validé l'ouverture du score lorientaise entachée pourtant d'un double hors jeu du passeur (Coutadeur) et du buteur (Sunu) avant de donner une biscotte à Ghoulam pour une simulation... qui n'en était pas une ! Reconnaissant son erreur, il avait contribué à blanchir Faouzi.   

Sainté jouera demain son 4ème match européen de la saison, son 36ème en coupe de l'UEFA (pour 41 matchs en Coupe des Champions, 6 matchs en Coupe des Coupes et 4 matchs en Intertoto). L'occasion de constater que l'idée d'un palmarès européen des Verts vieux comme Hérode ... s'érode.
En effet si les Verts venaient à passer demain soir, ils auraient 6 matchs de plus à disputer (minimum). Ce qui nous amènerait à un rondelet total de 42 matchs en Coupe de l'UEFA / Europa League dont 20 rien que sur nos deux dernières campagnes (2008/2009 et cette saison).
Entre la précédente campagne et celle-ci nous jouerons demain le 14ème match; sur les 13 précédents, notre bilan, très respectable, s'établit à 8 victoires pour 3 nuls et 2 défaites.

Notre meilleure performance en Coupe de l'UEFA reste un quart de finale, atteint à deux reprises, en 1980 et 1981. Möenchengladbach (futur finaliste) et Ipswich (futur vainqueur) furent nos bourreaux.

Serein avant le match aller, Loïc Perrin l'est tout autant aujourd'hui dans Le Progrès à deux jours du match retour contre Esbjerg. Extraits.

"On n’a pas fait un bon match à Esbjerg. On n’a pas joué notre jeu. Dans l’agressivité, la conquête du ballon, on n’a pas été nous-mêmes. On n’a pas su se projeter et on a commis aussi des erreurs individuelles (...) L’objectif du début de saison était de se qualifier pour les poules. C’est super intéressant à jouer, surtout si on a l’effectif pour. Ce match est décisif. Mais il ne faut pas qu’on se mette de pression inutile. Soyons nous-mêmes. Il faudra emballer le match, ne pas se poser de questions. J’espère que le stade sera plein, avec de l’ambiance.

Marquer rapidement serait l’idéal. Cette équipe danoise possède des joueurs adroits devant le but, de gros gabarits bons sur coups de pied arrêtés. On les a trop laissés jouer à l’aller. J’espère qu’on a retenu la leçon. En tout cas, on va aborder le match différemment. Il faudra plus d’agressivité pour les empêcher d’avoir le ballon. Ça peut être la clé. On est serein. Après Lille, le coach a eu un bon discours. J’espère qu’on va montrer sur le terrain qu’on a envie de passer. Esbjerg part avec un petit avantage mais on a toutes nos chances. Surtout en jouant à domicile."

Retenu aujourd'hui avec son frère Willy pour affronter le Burkina Faso avec le Gabon le 7 septembre prochain à Ouagadougou dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde 2014, Pierre-Emerick Aubameyang commente son passage de Sainté à Dortmund dans la dernière édition de France Football. Extraits.

"Mes nouveaux partenaires sont venus vers moi. Il y a beaucoup de jeunes, la mentalité est la même qu'à Saint-Etienne. C'est un groupe qui a l'air de bien vivre. Tout le monde s'entend bien, il n'y a pas de clans. Quand il y a l'anniversaire d'un joueur ou d'un membre du staff, on doit se mettre en rond et chanter fort "Joyeux anniversaire !" dans toutes les langues, en se tapant dans les mains. C'est assez marrant. En plus, on prend le p'tit déj' ensemble, comme à Sainté. Je retrouve les mêmes choses que là-bas, sauf que c'est le niveau au-dessus.

(...)

A l'entraînement, il y a un très très gros boulot, notamment sur le plan défensif. Le coach demande que les attaquants participent à ce travail, se replacent aussitôt l'action terminée, pour pouvoir enchaîner tout de suite par du pressing ou une nouvelle offensive. Cela exige beaucoup d'énergie et de volonté. On m'en demandait peut-être un peu moins à Sainté, même si ça se faisait quand même. Là, c'est vraiment accentué. Cela ne me gêne pas du tout car je suis disposé à ça.

(...)

Ce qu'a le Borussia que n'a pas Saint-Etienne ? La rigueur allemande, d'abord. Ce n'est pas la même mentalité. Ici, par exemple, il y a vraiment cette culture de la gagne. Si on entre dans le détail, il y a aussi de magnifiques installations. Par exemple, une cage qui vient du futur. A l'intérieur, il y a quatre machines qui envoient des ballons à un ou deux joueurs, de plus en plus vite et à des niveaux différents. On se poste dans un rond central, on est entouré de petites cages. Dès qu'un ballon arrive, il faut le contrôler et tirer dans la cage qui s'illumine. C'est très technique ! La première fois que je suis entré dedans, j'avais l'impression de me trouver dans un jeu vidéo !

(...)

A Dortmund, le centre d'entraînement est magnifique. Il y a vraiment tout pour être à l'aise. Dans chaque rue de Dortmund, il y a au moins un drapeau du Borussia. La ville vit vraiment pour son équipe. Il y a beaucoup d'amour pour le club. J'ai l'impression que c'est partout pareil en Allemagne. Cela me fait un peu penser aux Verts, qui ont des supporters dans toute la France. Sauf que c'est une dimension au-dessus !

(...)

A Monaco, je jouais beaucoup pour l'équipe, et j'oubliais de penser à moi. Je ne prenais pas ma chance car j'étais préoccupé par l'envie de faire une passe. Je voulais trop bien faire. Je me posais aussi trop de questions. A l'ASSE, j'ai appris à me les enlever de la tête, à jouer mon foot, à prendre du plaisir sur le terrain. A Sainté, il y a eu ce déclic. En fait, ça a été un mélange : le coach m'a fait confiance, m'a fait prendre conscience que je pouvais accomplir de belles choses. Le déclic est aussi venu de la naissance de mon fils, qui a accéléré les choses dans ma tête : à partir de ce moment-là, je suis devenu un peu plus responsable. Cela m'a fait prendre conscience que je devais redoubler d'efforts, qu'il fallait absolument que ça marche pour moi."