Un Ange passe sur France Culture (5)
04/06 19:30
Du 9 au 13 juin, entre 20h00 et 20h30, la radio France Culture diffusera dans "A voix nue" un long entretien de Dominique Rocheteau. L'Ange Vert revient longuement sur ses vertes années, comme l'atteste ce cinquième extrait.
"J’ai vécu des grands moments en Coupe d’Europe avec Saint-Etienne, notamment en 1976. En quart de finale, nous rencontrons la meilleure équipe du moment en Europe, Kiev, avec Oleg Blokhine qui est Ballon d’Or. C’est l’URSS. Nous ne sommes pas du tout favoris. Nous allons d’abord jouer chez eux mais ne nous pouvons pas jouer à Kiev car il fait trop froid. Nous jouons en Crimée sur les bords de la mer noire, à Simferopol. Dans le stade, nous ne voyons que des militaires. Nous prenons le bouillon, nous perdons 2-0, mais nous aurions pu perdre 4-0 sur un terrain à moitié enneigé. Nous sommes submergés, ils sont beaucoup plus forts que nous. Nous étions, nous les joueurs, les seuls à espérer la qualification car des exploits avaient déjà eu lieu. L’année précédente, contre Split, nous avions perdu 4-1 au match aller et gagné 5-1 au retour. Nous savions que nous étions capables de renverser la situation grâce à cet esprit de groupe, cette cohésion. Nous savions aussi qu’il était difficile pour l’équipe adverse de jouer dans le Chaudron. Le public est derrière nous et il nous a transportés. Si nous avons eu des résultats, c’est aussi grâce aux supporters.
Au match retour, j’ai le souvenir que Blokhine manque une énorme occasion. Christian Lopez sauve le but et aussitôt après nous marquons. Si Blokhine avait marqué, c’était fini. Nous jouons les prolongations et à la 117ème minute je ne peux plus courir, je peux à peine marcher, j’ai mal partout. Je demande à Robert Herbin de sortir parce que je n’en peux plus. Il fait comme s’il ne me voyait pas. Arrive ce qui doit arriver : je réussis tant que bien que mal à marquer le troisième but et nous rentrons dans la légende. Là, on oublie les douleurs, on oublie tout. Un état second qui ne dure pas assez longtemps. A l’époque une partie du public envahit la pelouse, c’est la joie totale, des photographes sont là, ce qui ne pourrait plus se faire maintenant. Nous avons arraché cette victoire grâce à notre état d’esprit, notre solidarité, notre envie d’aller chercher la victoire, de nous dépasser. C’est ce qui a fait la légende du club et la sympathie qui a entouré l’équipe. Partout où nous allions, nous avions des supporters. A l’époque il s’agissait de LA soirée européenne, il n’y avait que Saint-Etienne.
En demi-finale contre Eindhoven, on gagne 1-0 chez nous au match aller et on fait 0-0 au match retour avec un grand match de Curkovic. Je me blesse à la fin de cette demi-finale, un mauvais souvenir. Je n’aime pas trop revenir là-dessus. Quand nous revenons à Saint-Etienne, l’aéroport est envahi pas des nuées de supporters, les gens avancent vers l’avion qui n’est même pas encore arrêté, et, malheureusement, un accident a lieu. L’avion a tué une personne. C’était le mauvais côté de cette excitation, de ce plaisir. Etant blessé, je ne devais pas pouvoir jouer la finale un mois après. Je pars chez moi pour me revitaliser, oublier tout ça, décompresser, ce qu’on ne pourrait plus faire aujourd’hui. Maintenant, si c’était le cas, je me ferais soigner tous les jours pour pouvoir jouer la finale. Je suis donc rentré chez moi pendant quinze jours, en accord avec le staff.
Je reviens huit jours avant la finale, je suis toujours blessé, j’ai toujours mal et je suis remplaçant lors de la finale. Deux jours plus tôt, nous prenons la décision avec Robert Herbin que je ne jouerai pas mais que je serai quand même sur le banc de touche et qu’il me fera rentrer au besoin. Ayant participé à tous les matches de la saison, j’éprouve un sentiment de frustration. J’ai vécu ce match en regardant mes coéquipiers, en espérant rentrer sur le terrain à un moment ou à un autre. Je me suis échauffé pendant toute une mi-temps. Nous avons perdu ce match alors que nous aurions dû gagner. Je suis rentré sept minutes avant la fin. Notre adversaire était une grande équipe composée presqu’uniquement de champions du monde comme Beckenbauer et Müller.
Nous sommes la seule équipe dans le monde à avoir perdu une finale et à descendre les Champs-Elysées. Le lendemain, nous sommes reçus par le président Valéry Giscard d’Estaing. Je ressentais une gêne car nous avions quand même perdu. Mais dans l’esprit des Français, des supporters, ils voulaient nous fêter, fêter la saison. Dans le cœur des Français nous étions les vainqueurs. Ce n’est pas du parisianisme, mais c’est tout de même un peu superficiel d’être reçu par Giscard. J’ai plutôt aimé retrouver nos supporters, notre public dans la soirée à Geoffroy-Guichard. Là, nous avons vécu une vraie communion. Tout ça, nous le devions aussi à Pierre Garonnaire, Robert Herbin et Roger Rocher. Ces trois hommes ont fait le club. Roger Rocher était un président emblématique, très paternaliste."
Machado au Dinamo !
04/06 15:36
Le moustachu Paulo Machado continue son tour d'Europe. Double champion de Grèce avec l'Olympiakos, l'ancien vert - et violet ! - a signé pour trois ans, selon l'Equipe, au Dinamo Zagreb. A 28 ans, l'international lusitanien, qui n'a pas été retenu pour le mondial au Brésil, va connaître un nouveau club, son 8e depuis le début de sa carrière professionnelle.
Ribar, homme de ménage
04/06 13:54
Ancien milieu de terrain de l'ASSE (de 1981 à 1987), Jean-Luc Ribar (49 ans) parle de sa reconversion dans le dernier numéro de France Football. Extraits.
"Je ne pouvais pas être coach, je suis donc devenu coach d'entreprise à Roanne, ma ville natale. le métier d'entraîneur ne m'aurait pas déplu mais, physiquement, aevc mon arthrose, je ne pouvais pas. Je ne retourne que très rarement à Geoffroy-Guichard. J'y vais pour faire plaisir à des amis et je regarde les matches à enjeu à la télévision. Maintenant, je suis abonné au basket, à la Chorale, qui descend en Pro B. Il y a du suspense, une bonne ambiance, ça m'attire plus.
Quand j'ai fini ma carrière de joueur pro en 1995 à Rennes, je suis revenu à Roanne. J'ai alors intégré une franchise de distribution d'articles de sport, un choix absolument pas programmé. J'étais directeur d'un magasin, ça a duré dix ans. Lorsque mon entreprise a été rachetée, j'ai saisi l'occasion de passer à autre chose. J'ai pensé que c'était le bon moment, J'avais envie de devenir mon propre patron.
En 2009, j'ai déniché une petite annonce mettant en vente une société de nettoyage. L'entreprise marchait très bien, elle avait déjà huit ans d'existence et comptait quatre salariés. Tous ces échos favorables ont fini par emporter ma décision. Peu importait le secteur d'activité, je souhaitais juste que la structure soit saine et offre des possibilités de développement.
Le sport et les affaires se ressemblent, il faut toujours avoir le souci du détail pour faire la différence. Je n'entraîne pas une équipe de foot mais numériquement je m'en rapproche ! En cinq ans, j'aurais plus que doublé le chiffre d'affaires. Mon challenge personnel était de créer des emplois. Et je suis très fier d'y être parvenu. Ma société entretient les parties communes de 120 immeubles.
Je n'ai pas voulu me disperser dans d'autres branches du nettoyage. Je préfère faire très bien une chose plutôt que d'être moyen partout. Mes tarifs sont un peu plus élevés que la moyenne, car j'estime que pour fournir une prestation de qualité il faut parfois y passer plus de temps. J'ai la chance d'avoir un personnel professionnel et consciencieux. Quand vous n'avez jamais de problème, les régies d'immeubles savent qu'elles peuvent compter sur nous. C'est la meilleure des publicités.
Localement, nous sommes une dizaine à être sur ce créneau. A cela, il faut rajouter les entreprises régionales et nationales. Mais, honnêtement, il y a de la place pour tout le monde. Au moins quand je travaille, je sais que c'est pour moi. Je ne dois rien à personne. Depuis cinq ans, ma plus grande réussite a été de créer des emplois. C'est valorisant de se dire qu'on est utile pour les autres, que l'on sert à quelque chose."
Mouss botte en touche
04/06 13:25
Oublié par Alain Giresse lors des derniers matches des Lions de la Teranga, Moustapha Bayal Sall a botté en touche lorsque le quotiden sportif sénégalais Stades l'a récemment questionné sur son avenir en sélection.
"Je suis un footballeur disponible. Là, je suis entièrement au service de mon club. Je joue régulièrement et j'en profite aussi. Je ne veux pas parler de l'équipe nationale, mais plutôt de mon club parce qu'aujourd'hui c'est le plus important pour moi. Cela m'a fait plaisir de faire partie de l'équipe-type de la Ligue 1. Si j'en suis arrivé à ce stade, c'est parce que je ne rechigne pas quand il s'agit de travailler. Il n'y a pas de secret, à part le travail fait correctement. Mon agent m'a juste dit de profiter des vacances au maximum pour me ressourcer auprès de mes parents et autres amis et proches."
Super Télé ! (2)
04/06 11:12
Après les gros chiffres annoncés hier par la Pravda, la LFP donne le détail des droits télés.
On voit que l'ASSE se classe, pour la part variable :
- 4è du classement sportif (ça, on le savait !) ==> 11,1 millions d'€
- 10è au classement sportif consolidé des 5 dernières saisons ==> 0,9 millions d'€
- 6è au classement de notoriété des 5 dernières saisons, formidable machine à créer des inégalités artificielles : la télé privilégiant peu ou prou les mêmes clubs au delà de leurs résultats sportifs, et le premier de ce classement empochant une mise plus de 23 fois supérieur à celle du dernier, les deux olympiques bénéficient d'une rente de situation assez hallucinante. Certes, Sainté n'est pas le plus à plaindre ; mais quand même. ==> 8,2 millions d'€
L'an prochain, la première des deux saisons terminées à la 17è place sera effacée pour de bon : voilà de quoi espérer grappiller quelques fonds supplémentaires.
C'est pas chouette pour Mignot !
04/06 10:37
Jean-Pascal Mignot (33 ans), qui n'aura joué que 16 petites minutes avec les pros lors de sa troisième et dernière saison en vert, ne rejoindra pas le club à la Chouette. "Il a été une piste parmi tant d’autres, mais on a finalement décidé de ne pas donner suite" déclare en effet l'entraîneur dijonnais Olivier Dall'Oglio dans la dernière édition du Bien Public.
Lisieux dans les Bleus
04/06 09:47
Ayant mis fin à son aventure en MLS avec les Portland Timbers, l'ancien Vert (101 matches) et Bleu (1 sélection) Frédéric Piquionne a participé ce week-end à un match caritatif à Lisieux avant d'évoquer l'équipe de France et son avenir dans le quotidien Le Pays d'Auge. Extraits.
"Je rentre des Etats-Unis où j'ai joué 18 mois. Je suis rentré pour trouver un dernier challenge. Aux Etats-Unis je ne jouais pas, c'est pour cela que j'ai voulu revenir. A 35 ans, j'ai surtout envie de jouer. J'ai passé 18 mois sympas. Il y a des beaux stades avec des shows avant les matches. Par rapport à la France, les installations sont très bien, c'est même mieux que dans certains clubs. Après, le niveau de jeu se situe entre la Ligue 1 et la Ligue 2. Ils sont en retard mais pas de beaucoup.
Je crois que j'aurais fait la même sélection que Didier Deschamps pour la Coupe du Monde. Je n'ai pas discuté avec Samir. Si le sélectionneur ne l'a pas pris, c'est qu'il a ses raisons. Didier Deschamps connaît bien le foot... Et quand on a un problème avec un entraîneur, c'est difficile de jouer. Il faut que la France finisse en tête de son groupe au Brésil. Ensuite elle peut faire un bon parcours. Gagner la coupe du Monde, c'est possible. Il y a une équipe forte.
J'ai commencé à passer des diplômes pour entraîner... Mais ce n'est pas simple quand on est professionnel. Maintenant, je vais peut-être continuer par correspondance. Je me sens super bien, je me donne encore deux ou trois ans à jouer... en fait, tant que cela fonctionne. Je pense que je peux encore évoluer dans une Ligue 1 qui vise le maintien ou une Ligue 2 qui vise la montée."
Aysal, suffit ! (2)
04/06 07:10
Le président de Galatasaray Ünal Aysal a clamé avant-hier haut et fort dans la presse turque qu'un accord de principe serait trouvé pour le transfert de Mevlut Erding, ajoutant que les 5 à 7 millions d’euros réclamés par Saint-Etienne ne poseraient pas problème. Roro dément cette info dans Le Progrès du jour. "Nous n’avons eu aucune proposition et n’avons fixé aucun montant de transfert" déclare le président du directoire de l'ASSE.
Un choc contre le Shakthar ?
03/06 23:19
Entraîneur du Shakhtar Donetsk, qui vient de remporter pour la neuvième fois le championnat ukrainien, Mircea Lucescu a annoncé aujourd'hui dans un entretien accordé à So Foot que son équipe allait jouer contre l'ASSE en match de préparation. Brandao aura ainsi l'occasion de retrouver un club dont il a porté le maillot orange et noir pendant sept ans (de 2002 à 2009).
Good luck Kurt !
03/06 21:32
Avant de filer à l'anglaise, Kurt Zouma s'est confié dans France Football. Extraits.
"J'allais dans mon ancien lycée, à Saint-Etienne, à cinq minutes de chez moi, pour des cours particuliers d'anglais avec une prof. Je faisais trois à quatre heures d'anglais, deux fois par semaine. Elle m'apprenait le langage sportif, les mots comme hors jeu, but, arbitre, en plus du langage courant. Et franchement ça va, ça avance bien ! Je n'étais pas très bon en anglais, j'avais eu 9 à l'écrit au bac, je crois. Mais j'avais raté un an d'anglais et mon prof était souvent absent. J'ai quand même les bases. La compréhension est plus simple que le dialogue. Quand je parle, je cherche encore mes mots mais je comprends bien.
J'ai déjà trouvé une maison. On avait pris quelques jours pour en visiter avec ma copine. Cela nous a fait plaisir de découvrir Londres. On va habiter dans le quartier de Chelsea. Je ne sais pas encore qui sont mes voisins, mais je sais que plein de joueurs du club habitent à côté. Je suis à dix minutes du centre d'entraînement. Je n'avais pas trop envie de me perdre. Fini la colocation comme à Saint-Etienne, ma copine vient habiter avec moi ! Je deviens un homme quoi, ça y est ! Je deviens plus mature. En signant à Chelsea, je prouve que je suis prêt à franchir un palier. Franchement, je ne connais pas grand chose de l'Angleterre. Je n'ai pas étudié ce pays à l'école. Et je n'y avais même jamais été. Cela va être tout nouveau pour moi. C'est bien. Il va juste falloir que j'apprenne à conduire à gauche, ça va être un peu bizarre au début. Après je vais aller voir plein de choses à Londres, le palais de la reine, les musées... Je vais découvrir la bouffe anglaise, ils sont un peu spéciaux avec ça, non ? Mais franchement, je m'en fous. On verra sur place. Je vais très vite m'adapter.
J'aimais bien le maillot bleu de Chelsea quand j'étais petit. J'en avais même acheté un. Je traînais avec. Et c'est devenu mon équipe préférée. Je la prenais toujours à la PlayStation. Je battais toujours mes frères. J'ai une tactique spéciale avec eux. Je vais évidemment me mettre titulaire dans le jeu la saison prochaine, et capitaine ! (rires) Un jour, j'ai allumé ma Play. Je ne savais pas qui prendre. Soit je prenais Sainté parce que j'y étais, soit je prenais Chelsea et je m'achetais direct. Finalement, je décide de prendre Chelsea et je m'achète. Je joue pendant plus de deux heures. Je termine, j'éteins la console et mon père m'appelle. Il me dit que je vais recevoir un appel. Je lui demande qui. Je pensais que ce serait quelqu'un de la famille. Il me dit que non, que c'est quelqu'un du foot. Je n'avais aucune idée de qui ça pouvait être. Et là, il me dit que José Mourinho va m'appeler. Je croyais qu'il rigolait, que c'était une blague. Et Mourinho a appelé !
Je pensais encore que quelqu'un était en train de l'imiter. Mais j'ai compris que c'était vraiment lui. Il me parlait, je l'écoutais. Au début je bégayais, j'avais du mal à parler... C'est très flatteur d'être appelé par l'un des meilleurs entraîneurs du monde ! Il parle toutes les langues, c'est abusé !Il m'a dit que j'avais un profil intéressant. et qu'il voulait faire avec moi comme avec Varane au Real. C'est grâce à lui qu'il est devenu l'un des meilleurs défenseurs français. Quand il te dit ça, tu dis oui tout de suite. Je suis dans la même tranche d'âge que Raph, j'ai envie de faire la même chose que lui, même si joue dans un style différent. Etre l'un des meilleurs défenseurs français, c'est mon objectif. Quand je raccroche, on saute un peu partout, on est content, on danse. J'avais vraiment envie d'aller à Chelsea !
J'avais d'autres offres. Il y avait l'Inter, Monaco et Manchester United. Tous ces clubs avaient appelé. Monaco a été le premier club à m'appeler, avec le directeur sportif. Cela m'avait fait réfléchir, mais Monsieur Mourinho, c'est un signe fort. Je sais que c'est un chois risqué, mais je vais devoir monter dans le train. Je ne sais pas s'il aurait pu repasser. Je suis allé visiter Stamford Bridge et le centre d'entraînement. Pfff, on sent que c'est un grand club ! Il y a des terrains partout. Des galettes, les terrains. C'est très confortable, il y a tout pour bien travailler. Terry, je l'ai vu en ville. Il m'a regardé de loin, moi forcément je l'avais reconnu. Il a hésité, n'était pas sûr que c'était moi, mais il a fini par venir me parler. Je lui ai dit bonjour. Il m'a demandé comment j'allais, si j'étais bien arrivé. J'ai réussi à lui parler en anglais. C'était cool, il a été très gentil. On ne peut pas dire que je vais lui piquer la place. Il reste quand même l'un des meilleurs défenseurs du monde. On verra comment ça se passe. Je veux jouer le plus de matches possible. Je connais bien la Premier League. Quand on était en sieste le samedi, avant les matches, je regardais le championnat anglais sur Canal Plus Sport. Cela va vite, tous les matches sont serrés, tous les stades sont remplis. Et ça file des coups. Moi ça me plaît. Je suis un défenseur qui met des coups.
Je débarque début juillet sur Londres. Dès que je reviens de La Réunion, je commence les cartons. J'ai déjà vidé mon casier à Saint-Etienne. Maintenant je vais vider la maison. C'est galère mais il faut le faire. Je suis un peu triste que quitter Saint-Etienne. C'est quand même chez moi. C'est là où je suis né, là où j'ai commencé. Je suis heureux et fier d'avoir porté ces couleurs. C'est un club fantastique avec un public fantastique. C'est grâce à eux si je pars dans l'un des meilleurs clubs du monde ! Si je devais retenir un moment, ce serait mon but contre Sochaux, il y a deux ans. C'était ma première année en L1. J'avais le numéro 33, et pas encore mon nom dans le dos. On joue à domicile, le match est fermé. A la 80e minute, corner pour nous et je marque. Tout le monde me saute dessus. Je me mets à danser avec toute l'équipe. Le public scandait mon nom, mes parents pleuraient. Un moment inoubliable [ndp2 : à revoir ici]"
Hautcoeur à prendre
03/06 16:28
L'Amiens SC (National) perdant son statut professionnel, comme le rapporte la Pravda, Yohan Hautcoeur est libre de tout engagement. L'ancien Vert a inscrit cette saison 3 buts en 25 matches (dont 22 titularisations).
Qui c'est les plus forts ?
03/06 15:11
Evidemment c'est les Verts. C'est pas (que) nous qui le disons, c'est la bible, aussi. Enfin la bible autoproclamée : France Football.
Dans son édition du jour est détaillé le résultat d'un sondage sur les clubs préférés des Français. Sainté arrive en tête : 86% des 970 personnes interrogées ont une opinion positive de l'ASSE, devant Guingamp et Bordeaux (85%). Les Vilains sont 13èmes du classement (73%) et Marseille dernier (43%) !
Super Télé !
03/06 10:14
La Pravda du jour publie la répartition annuelle des droits TV des clubs de L1 cette saison.
L'ASSE, qui touchera 31 982 724 €, figure comme l'an dernier à la 6ème place d'un classement établi en fonction du classement de cette saison, des cinq dernières, ainsi que des passages télé.
Le top 5
1. QSG : 44 685 291 €
2. OM : 41 861 143 €
3. Vilains : 40 994 703 €
4. LOSC : 36 559 676 €
5. Bordeaux : 32 095 324 €
Pour rappel, les droits télé de l'ASSE sont en constante évolution depuis 2009 :
18,85 M€ en 2006,
22,15 M€ en 2007
28,24 M€ en 2008
23,46 M€ en 2009
24,45 M€ en 2010
26,38 M€ en 2011
29,3 M€ en 2012
30,43 M€ en 2013
31, 98 M€ en 2014
Putain, putain c'est vachement bien ...
03/06 08:49
Nous sommes quand même tous des Européens !
La question fondamentale est certes de savoir si on ira fin août en Slovénie, en Ecosse ou en Suisse. Le débat du moment est certes d'évaluer chacune des 758 459 possibilités d'être tête de série ou pas au momenet du tirage.
Mais au fait, on gagne quoi ? Du prestige certes, avant tout du prestige. Un peu d'oseille aussi. Si on se fie aux dotations distribuées par l'UEFA cette saison, voila ce que peut espérer Sainté avec sa future magnifique campagne Européenne :
1,3 M€ pour une participation à la phase de poules
200 000€ pour une victoire
100 000€ pour un match nul
400 000 pour chaque vainqueur de groupe
200 000€ pour les deuxièmes de chaque groupe
200 000€ pour toute équipe qualifiée en 1/16 de finale
350 000€ pour toute équipe qualifiée en 1/8 de finale
450 000€ pour toute équipe qualifiée en 1/4 de finale
1 M€ pour toute équipe qualifiée en 1/2 finale
2,5 M€ pour le finaliste
5 M€ pour le vainqueur de l’Europa League
Kurt a bouffé du Lion
02/06 22:22
Les Bleuets ont écrasé les Lions de Singapour 6-0 ce soir lors d'un match amical disputé à guichets fermés au stade Michel Volnay de Saint-Pierre (La Réunion). Titularisé par Willy Sagnol, qui dirigeait ce soir les Espoirs pour la dernière fois, Kurt Zouma a réalisé une passe décisive d'un centre à ras de terre sur le deuxième but marqué (sans mettre la tête) par le Rennais Paul-Georges Ntep. Le défenseur central stéphanois a cédé sa place au Lensois Loïck Landre dès le retour des vestiaires.
La recrue de Chelsea a confié sa réaction au Journal de l'ïle de la Réunion à l'issue de la rencontre. "On voulait terminer la saison sur une bonne note, surtout qu'il s'agissait du dernier match du coach. Le boulot a été fait, on a essayé de faire plaisir au public. Le fait de marquer très vite au début nous facilite la tâche même si notre entame a été un peu manquée. Chacun a voulu faire un peu son one-man-show mais une fois qu'on a posé le jeu en redoublant les passes, c'est allé un peu mieux. Psychologiquement, c'est vrai que c'est difficile de rester concentré quand on mène 6-0, mais on a fait de notre mieux pour ne pas décevoir les gens."
Pellet à Ruzina gaze
02/06 21:43
Finaliste avec les Verts de la Coupe Gambardella et du tournoi U21 des centres de formation en 2011, l'ex capitaine de l'équipe réserve de l'ASSE Ritchy Pellet (22 ans) nous a donné aujourd'hui de ses nouvelles.
"Avec mon ancien coéquipier stéphanois Pierre-Yves Argaud, on a rejoint en janvier dernier le TJ Banik Ruzina, en Slovaquie. Nous sommes leaders en troisième division et assurés de jouer en deuxième division la saison prochaine. Ici on a tout pour réussir, les entraînements sont intensifs. Le niveau est pas mal, c'est très physique mais il y a aussi beaucoup de joueurs techniques."
Aysal, suffit !
02/06 15:39
Le président de Galatasaray Ünal Aysal clame haut et fort dans la presse turque qu'un accord de principe serait trouvé avec Mevlut Erding pour un éventuel transfert. Non mais ça suffit, maintenant !
Un Ange passe sur France Culture (4)
02/06 15:21
Du 9 au 13 juin, entre 20h00 et 20h30, la radio France Culture diffusera dans "A voix nue" un long entretien de Dominique Rocheteau. L'Ange Vert revient longuement sur ses vertes années, comme l'atteste ce quatrième extrait.
"Un souvenir important pour moi, c’est le match contre Leeds en août 1975. Il faut resituer le contexte. La situation est difficile car je reviens de blessure, je ne sais pas où j’en suis. J’ai passé un mois d’été en vacances chez moi en Charente avec tous mes copains et quand je reviens à Saint-Etienne, c’est maintenant ou jamais. Il faut que je m’impose dans l’équipe, que je réussisse. Nous jouons un match amical de préparation contre Leeds, qui était à l’époque un des grands clubs européens. Robert Herbin me lance dans le grand bain avec une équipe qui marche bien, qui a des résultats. J’ai eu la chance ce jour-là de m’imposer et de marquer deux buts, de me faire connaître un peu auprès du public stéphanois. Après je n’ai plus quitté l’équipe. Quelques semaines plus tard, je jouais mon premier match avec le maillot des Bleus au Parc des Princes contre le Real Madrid. Je marque aussi deux buts, et c’est parti.
A Saint-Etienne je jouais ailier droit et quand je suis parti au PSG, je jouais avant-centre. Quand j’ai démarré, les équipes jouaient plutôt en 4-3-3 et quelques années plus tard, elles jouaient plutôt en 4-4-2. J’ai un peu changé ma position et mon jeu en arrivant à Paris. A Saint-Etienne, je voulais jouer avant-centre car quand j’étais gamin dans ma région, dans tous les clubs où j’ai joué, je jouais avant-centre. Je voulais avant tout marquer des buts, il fallait donc que je joue à ce poste. Mais arrivé à Saint-Etienne, Robert Herbin m’a positionné en ailier droit, et je m’en suis sorti. Il y avait déjà un avant-centre en place. Comme ma force était le dribble, sur le côté droit je m’en sortais bien.
L’esprit d’équipe ne se fabrique pas du jour au lendemain, il faut du temps, le choix des hommes, l’entraîneur, la durée. C’est toute une histoire. L’esprit d’équipe est aussi une communion avec le public, ce qu’il attend des joueurs. Le club de Saint-Etienne ressemble à celui de Lens, ce sont deux clubs frères, des clubs de milieu ouvrier dont les valeurs sont les mêmes. Ces deux clubs reposent sur la valeur du travail bien fait. Les supporters sont toujours très exigeants mais toujours derrière nous, quoi qu’il arrive, même quand on est en état de faiblesse. Ce sont de vrais supporters, comme en Angleterre. C’est une culture. Que tu gagnes ou que tu perdes, pendant 90 minutes, il faut tout donner. Si tu perds, c’est le sport. A notre époque, nous avions la chance de gagner tout le temps donc je n’ai pas vu les supporters se rebiffer, sauf sur certains matches. Quand un match n’allait pas, les gens criaient : « A la mine ! », mais c’était bon enfant. Venez à la mine voir ce qu’on fait, c’était pour nous dire que nous n’en faisions pas assez.
Je n’ai pas vraiment pris conscience que j’étais devenu la coqueluche de l’équipe, je ne lisais pas les journaux. Je l’ai remarqué sur les stades, ici, mais aussi à l’extérieur. J’aimais bien ma vie tranquille, faire des soirées avec les copains mais je suis parti très vite de la ville pour m’installer dans un petit chalet à vingt kilomètres de Saint-Etienne. Jouer de la musique, décompresser. Le football, c’étaient les matches et l’entraînement mais en dehors de ça, j’avais envie de vivre ma vie. Des supporters venaient dans mon cabanon, surtout les supportrices qui voulaient des autographes et un peu plus. Il y a pire comme situation ! (rires) C’était parfois un peu pesant car je n’avais pas l’impression d’avoir une vie normale. Autant j’avais eu une jeunesse normale, j’allais au lycée, j’avais des amis, autant après, devenu professionnel, avec cette célébrité, c’était différent. C’est aussi pour cela qu’à l’âge de vingt-quatre ans je suis parti à Paris au PSG. J’avais le sentiment qu’à Paris je pourrais vivre ma vie un peu plus tranquillement."
Les p'tits Verts ont battu la Vieille Dame
02/06 12:16
Vainqueurs de cette prestigieuse compétition en 2011, les U10 de l'ASSE participaient ce week-end à l'Europoussins à Pleudihen-sur-Rance (Côtes d'Armor). Les p'tits Verts ont terminé à une honorable 19ème place (sur 48 équipes) d'un tournoi remporté pour la première fois par un club amateur, l'US Torcy, dont sont issus les futurs Verts Lamine Ghezali et Alexandre Valbon. Battus par Feyenoord et Porto, les Stéphanois ont tenu en échec le Borussia Dortmund (0-0) avant de faire chuter la Juventus de Turin (1-0).
La barre des 30 000 (2)
02/06 10:17
La saison qui s'achève est celle d'un record en termes d'affluence à domicile, comme nous vous l'annoncions il y a déjà un mois. De fait, l'année se termine avec un score historique de 30 595 spectateurs de moyenne à Geoffroy Guichard. Le record pour une réception du PSG est d'ailleurs battu (32 807 spectateurs, contre 32 386 en 99/00).
A l'extérieur, ce n'est pas mal non plus, sans être exceptionnel. En moyenne, le remplissage des stades adverses se monte à 73% quand l'ASSE se déplace, ce qui est à peine supérieur à la moyenne globale (72,2%). Si dix stades ont été plus remplis que leur leur moyenne habituelle face aux Verts, ce ne fut pas le cas pour 9 d'entre eux - on est donc quasiment au match nul.
On notera cependant que la Beaujoire et le Parc frisaient les guichets fermés, tandis que la plus belle affluence de la saison à Annecy est due en partie grâce aux Verts. Enfin, jamais un Nantes-ASSE et un Nice-ASSE n'avaient attiré autant de monde.
Le classement complet :
Equipes Spectateurs Tx de remplissage Supérieur moy club ?
Nantes 36609 96,3 OUI
PSG 45614 95,2 OUI
ETG 14771 91,7 OUI
LOL 36822 89,7 OUI
Reims 19151 88,5 OUI
Lorient 15839 87,5 OUI
Bastia 13515 84,1 NON
OGCN 27360 76,8 OUI
Ajaccio 7944 76 OUI
OM 36073 74,6 NON
EAG 13539 73,7 NON
LOSC 35866 72 NON
Monaco 11773 63,6 OUI
Sochaux 12122 60,6 NON
Bordeaux 19824 57,1 OUI
Rennes 17139 55,1 NON
VA 13549 53,8 NON
TFC 12116 50,3 NON
MHSC 13285 40,3 NON
MOYENNE TX DE REMPLISSAGE : 72,99
Sako n'a pas encore quitté la meute
02/06 10:11
A un an de la fin de son contrat avec les Loups de Wolverhampton, Baky Sako qui a largement contribué au titre de champion de d3 Anglaise avec ses 13 buts est convoité. Son éventuel départ ferait pleurer dans les chaumières : il apparaît, selon une étude réalisée par le Birmingham Mail avec 22% des votes au 2ème rang des joueurs de son club que les fans ne veulent pas voir partir cet été.
Son entraîneur, Kenny Jackett, tout en louant l'état d'esprit de Baky reconnaît qu'il fait l'objet de convoitises : "S'il n'avait pas joué très bien cette année, ça ne serait pas le cas". Revenant sur la relégation l'an dernier, il pense que Baky est "probablement le joueur du club qui s'en est sorti avec le crédit le moins entamé". Même si le club n'a pas entamé de discussions sur une éventuelle prolongation Jackett serait "très heureux qu'il reste. Il serait impliqué dès le premier jour. Ce serait une bonne chose pour le club".
Ca n'est pas gagné : "Ca va vraiment dépendre de qui est intéressé. Il a été honnête, il a dit : 'Ecoute, j'ai envie de jouer en Premier League' et chacun peut le comprendre. Donc si il y a un club de Premier League intéressé, alors on devra accepter la discussion. S'il n'y en a pas, il reste un joueur des Wolves et il continue. Je ne pense pas qu'il quitterait le club pour un autre club de Championship (ndp² = d2 Anglaise)."
Revenant sur les deux premières années de Sako Outre Manche Jackett souligne qu'il a plus impressionné les observateurs l'an dernier : "Il a eu une super première année. si on prend le Championship l'an dernier, il était au top sur les passes décisives. Il a marqué neuf buts dans ce championnat depuis son côté gauche et eté un des meilleurs en terme de passes décisives. Maintenant, la seconde saison ici, je dirais juste qu'il a montré qu'il avait une bonne attitude. Une très bonne attitude. Et sur cette deuxième année, il a gardé les bonnes choses et les a améliorées avec l'expérience."
Malgré un parcours rendu compliqué par le destin de son club, à 26 ans, Sako reste un joueur apprécié et en vue en Angleterre. Suffisant pour réaliser son rêve de fouler les pelouses de Premier League dès cette année ? Pas impossible du tout...
Les U17 dans le 17
02/06 06:17
Selon la dernière édition du quotidien Sud-Ouest, les U17 et les U19 de l'ASSE affronteront leurs homologues niortais (club partenaire) le 19 août au stade Guy Charré de Royan, où Dominique Rocheteau organisait des stages de foot avant d'être radié en octobre 2012.
Iyi tatiller Mevlut !
01/06 21:17
Les Etats-Unis ont battu la Turquie 2-1 ce soir à la Red Bull Arena. Titularisé au poste d'avant-centre, Erding a été moins en vue que face au Honduras. Bien pris par la défense américaine, l'attaquant stéphanois ne s'est procuré qu'une seule occasounette à la 57ème minute (centre tir du droit) avant de céder sa place à la 81ème. Bonnes vacances Mevlut !
Max et Isma dans les 23
01/06 18:27
Présélectionnés le 13 mai dernier et auteurs d'un bon match amical avant-hier contre la Bosnie, Max Gradel et Ismaël Diomandé font partie comme Didier Zokora des 23 joueurs ivoiriens retenus pour la Coupe du monde au Brésil. Sabri Lamouchi a divulgué aujourd'hui la liste des cinq Eléphants recalés : Ali Badra, Brice Dja Djédjé, Benjamin Angoua, Lacina Traoré et Seydou Doumbia.
Sarah s'arrache, les Vertes se maintiennent !
01/06 15:51
Menées 1-0 à la pause par les Louloutes de Montpellier suite à l'ouverture du score de l'ancienne stéphanoise Marina Makanza, les Vertes ont arraché cet après-midi un nul synonyme de maintien en D1 grâce à Sarah Palacin, bien lancée en profondeur par Charlotte Gauvin à la 66ème minute. Présent à Pomeys lors de cette ultime journée du championnat, Roro est soulagé : les Amazones ont gagné le droit de jouer une huitième saison consécutive dans l'élite du football féminin !
Zouma'l de mer
01/06 11:02
Avant d'affronter Singapour avec les Bleuets demain à La Réunion, Kurt Zouma s'exprime dans la dernière édition de la Pravda.
"On est entre les vacances et le travail. Le travail parce qu'il y a des entraînements et un match, et les vacances parce qu'on est sur une belle île et qu'on peut se reposer ou faire des activités. On est sorti pour pêcher, j'ai eu le mal de mer. J'ai pêché un poisson, j'ai vomi (rires). L'annonce du départ de Willy Sagnol nous a un peu déçus mais on est très content pour lui. On a l'habitude de changer, le groupe bougera pas beaucoup. Le coach nous avit dit à son arrivée qu'on était sur une autoroute jusqu'à l'Euro 2015. Il a choisi de prendre une sortie (rires), nous on y est encore !"
Ruffier, les Bleus avant les Verts
01/06 10:13
Interrogé sur son avenir, Stéphane Ruffier a déclaré dans Téléfoot qu'il attendrait la fin de la Coupe du monde et de ses vacances pour prendre une décision. "Tout est possible" a déclaré le gardien des Bleus, sous contrat avec les Verts jusqu'en juin 2015. Selon Le Progrès du 28 mai dernier, "l’ASSE aurait fixé la date butoir du 30 juin pour un éventuel départ qu’elle ne souhaite pas."
Alidor adore l'indoor
01/06 09:50
Ancien attaquant de l'équipe réserve de l'ASSE et demi-finaliste de la coupe de Fance avec Montceau-les-Mines en 2007, Christophe Alidor (30 ans) explique sur le site Mag5 pourquoi il adore le foot indoor.
"Un jour, je rentrais chez moi, sur Paris, et je voyais que mes frangins faisaient du foot en salle sur la région parisienne. J'ai alors fait quelques parties avec eux et cela m'a donné l'idée d'ouvrir un centre de Foot à 5 dans le Sud-Ouest, à Biarritz, à l'époque. Et après ma carrière, j'ai repris mes études et j'ai ouvert un très beau complexe sur Bayonne. Ça fait quatre ans que j'ai arrêté le foot à 11. C'était un véritable amour du jeu que j'avais. J'ai toujours fait cela. Depuis tout petit. J'aimais partager avec mes potes et jouer. La compétition me manque moins même si, dans le Foot à 5, j'ai retrouvé cela depuis. Dans notre centre, je donne ma priorité à la convivialité.
J'ai essayé le jorky mais je préfère le Foot à 5. Cette discipline a tous les avantages du foot sans les inconvénients. Quel que soit son niveau, on peut s'éclater. Quel que soit son degré de compétition, on peut jouer et y prendre du plaisir. Par exemple, dans notre centre, on trouve des gens de tout âge. C'est un sport loisir qui peut vite générer un esprit de compétition. C'est ce qui m'a séduit. Cette discipline est en évolution constante. On a commencé avec deux terrains. Depuis, on en a un troisième en février dernier, un quatrième. Ça ne désemplit pas. Il y a un engouement. Les gens en parlent de plus en plus. C'est parti pour durer quelques années."
Un Ange passe sur France Culture (3)
01/06 09:05
Du 9 au 13 juin, entre 20h00 et 20h30, la radio France Culture diffusera dans "A voix nue" un long entretien de Dominique Rocheteau. L'Ange Vert revient longuement sur ses vertes années, comme l'atteste ce troisième extrait.
"Quand j’étais stagiaire à Saint-Etienne, je regardais surtout du côté de l’Ajax, l’équipe de Johan Cruyff à la fin des années 1960, début des années 1970. Je m’identifiais à tous ces joueurs, Cruyff, Johnny Rep… Robert Herbin, mon entraîneur, m’a aussi beaucoup apporté et conseillé, comme mon père également. Il fallait travailler encore plus, c’était la philosophie de Robert Herbin. Sur ce point, nous étions en avance par rapport aux autres équipes, nous travaillions dur. Je me souviens des séances de ski de fond dans la montagne, près de Saint-Etienne. Le travail était dur, c’était la rigueur, la discipline que le football français n’avait pas forcément à cette époque-là et qui lui manquait par rapport à d’autres nations.
L’amitié n’était pas un vain mot ici. Il existait beaucoup d’affinités entre les joueurs et c’est ainsi que l’on a obtenu des résultats. Nous étions pour la plupart formés au club, arrivés à l’âge de 16 ou 17 ans. Il y avait plusieurs générations, certains étaient arrivés avant. Au moment du grand Saint-Etienne des années 1975, j’étais le petit jeune. Ils avaient tous la même histoire, la même culture, ils se connaissaient bien, c’est aussi ce qui a fait la force de ce club. A l’époque, nous avions droit à deux joueurs étrangers. Ivan Curkovic et Osvaldo Piazza ont marqué ce club. Ils m’ont beaucoup apporté à tous les niveaux. Osvaldo, l’Argentin, était très volubile, sympathique, convivial. Curko, le Serbe, était plutôt froid. Ils sont restés mes amis et ont été des exemples pour moi.
Il n’existait pas de sentiment de supériorité ici, je n’ai jamais connu cela. Au contraire, c’était un sentiment d’humilité qui faisait toute la valeur de Saint-Etienne. Si nous avions un sentiment de supériorité, on nous l’aurait fait savoir très vite. Ce ne sont pas les valeurs d’ici, des gens, des supporters. A force de gagner des matches, de dominer le football français, d’être champions de France plusieurs années de suite, de briller en Coupe d’Europe, nous nous sentions non pas invincibles, mais nous savions presqu’à l’avance que nous allions gagner. Saint-Etienne, c’est une force tranquille."
Banel en Albanie
01/06 08:20
En fin de contrat avec l'ASSE, Banel Nicolita a joué hier soir les 45 premières minutes de la victoire (1-0) de la Roumanie en Albanie. Averti dès la deuxième minute de jeu, l'ancien milieu de terrain stéphanois n'avait plus joué en sélection depuis le 14 août dernier.