Moueffek en Avant contre Guingamp
03/05 10:09
Si les Verts ne sont pas toujours en réussite contre Guingamp (euphémisme), il y en a un qui se réjouit probablement de se rendre au Roudourou, c'est Aïmen Moueffek.
Notre buteur de samedi dernier a en effet inscrit 2 de ses 4 buts en Pro sous le maillot vert contre les Costarmoricains.
A 23 ans, celui qui clame son envie de prolonger en vert vit sa plus belle saison, et plus précisément sa plus belle moitié de saison à Sainté puisqu'il a participé à 31 matchs (sur 35) et connu 19 titularisations (dont 12 en 2024). Hormis Chambost, il est le milieu le plus souvent aligné d'entrée par ODO en 2024.
Pour rappel, la saison dernière, la plus pleine (la moins vide ?) à ce jour, il avait disputé 23 matchs (pour 12 titularisations).
Angers n'est pas Sainté, Kopa n'est pas Geoffroy (2)
03/05 09:10
Alors que le Chaudron sera à guichets fermés pour la 5e fois consécutive vendredi prochain (du jamais vu dans la riche histoire de notre fabuleux club), le stade Raymond-Kopa sera loin d'être plein ce soir lors du match qui opposera le SCO de Loïs Diony au Pau FC de Louis Mouton et Henri Saivet. Dans sa dernière édition, Le Courrier de l'Ouest s'en désole.
"Le SCO affiche cette saison ainsi une moyenne de 9000 spectateurs, rehaussée par les réceptions de Saint-Etienne (15 662) et Laval (16 785) en seconde partie de saison. Les deux seuls rendez-vous où la tribune Jean-Bouin a été ouverte. Face à deux adversaires à part qui ont attiré la foule… davantage que les enjeux de cette fin de saison. En 2024, hormis donc Sainté et Laval, aucune affluence à Kopa n’a dépassé la barre des 10 000. Ce pourrait être le cas ce soir, mais seulement de peu car la tribune Jean-Bouin sera encore fermée...
Difficile de sortir Angers de son rapport distancié avec son club. La perspective de retrouver la Ligue 1 après 22 ans d’attente avait toutefois eu cet effet, en 2015. Ils étaient ainsi près de 15 000 à encourager le SCO face à Sochaux, lors de l’avant-dernier match à domicile de la saison, dans un stade Jean-Bouin d’une capacité d’à peine 17 000 places alors. SCO-Pau, malgré un contexte similaire, n’attirera pas autant. L’attente n’est pas la même, et une belle saison sportive n’a pas suffi à effacer les trois dernières, qui ont largement entâchée l’image du club. Les fractures entre le SCO et son public ne sont semble-t-il pas encore toutes réparées.
Cette situation déçoit, voire suscite l’incompréhension au sein du vestiaire angevin. Joueurs et staff ayant le sentiment d’avoir offert une belle image du club, en plus d’afficher le meilleur bilan du championnat à domicile (39 points pris sur 51 possibles). Alexandre Dujeux laisse poindre sa frustration. "J’aurais aimé qu’on ait un maximum de pression populaire pour nous permettre d’aller au bout de ce qu’on peut faire. Ça joue sur notre équipe, sur l’équipe adverse, sur l’environnement, sur l’arbitrage… Ça met une pression sur tous les acteurs. On aurait aimé se servir de ça. Il faudra qu’on le fasse à trois tribunes au lieu de quatre."
Les rencontres contre les Verts sont toujours particulières
03/05 08:36
Comme le rapporte L'Echo de l'Armor et de l'Argoat, l'entraîneur guingampais Stéphane Dumont a évoqué hier le match qui opposera son équipe à l'ADDE demain à 19h00 au Roudourou.
"Les joueurs sont concernés, exigeants avec eux-mêmes et soudés. Après nos deux défaites successives à domicile en trois jours [contre Bastia et Angers, ndp2], on a redressé la barre en gagnant à Pau le week-end dernier. On a fait un vrai bon match et une bonne première mi-temps. On a été capable d’être solide, bien organisé et faire mal quand on en a eu l’occasion. En termes de caractère, d’état d’esprit, de qualité, c’était quelque chose d’intéressant.
On a toutefois manqué d’efficacité. C’est un mal récurrent depuis le début de saison qui nous empêche d’être plus haut. Il nous manque plus de relâchement dans les moments importants. Saint-Etiene est une équipe solide qui prend peu de buts, avec de la qualité. J'espère qu'on aura plus de réalisme devant le but contre les Verts. L’objectif c’est de jouer un bon match face à une belle équipe. Les rencontres contre Saint-Étienne sont toujours particulières."
You, Thioub
03/05 08:15
Ayant tourné Kazakh il y a 2 mois après avoir participé aux descentes en L2 de l'ASSE puis du SCO, l'attaquant de Yelimay Semey Sada Thioub (28 ans) a marqué le week-end dernier dès la 3e minute de jeu son premier but sous son nouveau maillot vert contre Ordabasy. Un pion à voir sur youtube que l'on rebaptisera youthioub à cette occasion...
Comolli a dû séparer Nanard et Roro
03/05 07:57
La Pravda du jour met à l'honneur Damien Comolli. Extraits.
"Arsène Wenger raconte : "Il m'a approché et ça a démarré de là. Comme Damien est un passionné total du football, très intelligent, autocritique, intéressant par sa volonté de toujours avancer et de progresser, je l'ai encouragé pour son développement personnel. À Arsenal, je l'ai embauché comme scout. Cela lui a été bénéfique, parce qu'il possède un autre avantage : il parle beaucoup de langues. Cela l'a aidé à développer des connections dans un football de plus en plus internationalisé."
Damien Comolli s'est façonné l'image d'un dirigeant mystérieux, avare de confidences, à la fois intransigeant et avant-gardiste. Davantage à l'étranger qu'en France, où ses expériences comme directeur sportif de l'AS Saint-Étienne demeurent mitigées (2004-2005, puis 2008-2010). Élie Baup, entraîneur des Verts lors de son premier passage, se rappelle : "Apôtre d'Arsène Wenger, ses idées de jeu sont bonnes. Mais avec ses croyances fortes, il reste trop sur ses idées. Ce n'est pas un mec consensuel. Influencé par la culture britannique, il garde cette posture de pince-sans-rire à l'anglaise qui met tout le monde à distance."
Rare Français à avoir occupé le poste de directeur sportif dans des clubs aussi prestigieux que Tottenham (2005-2008) et Liverpool (2010-2012), il est encore arrivé à le décrocher à Fenerbahçe (TUR), au sortir d'une traversée du désert de 6 ans. Comolli est devenu un stratège aux yeux des richissimes quinquagénaires américains s'offrant des clubs européens. Du Californien John Henry, qui l'a fait venir à Liverpool, au New-Yorkais Gerry Cardinale, fondateur de RedBird Capital Patners, qui lui a confié la présidence du TFC.
"Damien pilote désormais tout seul, comme le Monarque, observe Baup. S'il se montre froid, il est capable de dégoupiller." Wenger acquiesce : "Comme tous les passionnés, il peut être excessif, dans le positif comme le négatif. Le football mène à ça." À monter sur le bureau de ses présidents stéphanois, pour que Bernard Caïazzo et Roland Romeyer arrêtent de s'attraper par le col, ou en se présentant éméché devant les médias, après la victoire en Coupe de France."
Pierre Gagnaire toujours vert !
02/05 20:59
Cette sympathique scène n'a pas échappé à notre fidèle potonaute Me Gusta Mendoza : Pierre Gagnaire (74 ans) a lancé le match Guingamp-Sainté hier soir sur M6 lors de l'émission Top Chef.
Pierre Gagnaire a lancé le match hier sur M6 pic.twitter.com/6p71BYdRyC
— Poteaux Carrés (@poteauxcarres) May 2, 2024
Pour rappel, le natif d'Apinac (Loire) a plusieurs fois parlé de son attachement aux Verts : dans France Football en octobre 2012, dans Le Monde en avril 2016, dans le quotidien suisse Le Matin en octobre 2016, dans Le Parisien en juillet 2020,
Omar en pince pour Gautier
02/05 17:49
En conférence de presse, Omar Daf a commenté aujourd'hui les nominations pour le trophée UNFP du meilleur gardien de la saison de L2.
"Vu sa saison et ses performances, je pense que Régis Gurtner aurait mérité d’y être. Il fait partie de la deuxième meilleure défense du championnat, rien pour ça il aurait été logique qu’il soit dedans. Il fait partie des meilleurs gardiens du championnat, et pas seulement cette saison. Quand on regarde la carrière de Régis, sa personnalité, l’image qu’il dégage et sa régularité, c’est un garçon qui doit y être chaque année. Ce sont des garçons qu’il faut récompenser pour le bien de notre sport. Cela aurait été logique. Je vois comme lauréat Gautier Larsonneur, qui a fait beaucoup de bien à Saint-Etienne, par sa personnalité et ses qualités."
L'ASSE, club français le plus ancré dans son territoire
02/05 17:27
Dans sa dernière lettre hebdomadaire, l'Observatoire du football du CIES (Centre International d'Etude du Sport) a classé les clubs en fonction d'un indice d'ancrage territorial calculé à partir de la moyenne de deux variables : la part de joueurs nationaux et de footballeurs formés au club parmi ceux utilisés en championnat lors de la dernière année.
L'ASSE est de loin le club pro français ayant le meilleur indice (73,1% soit 89 joueurs nationaux et 31 joueurs formés au club) devant le HAC (67,8%), le Stade Lavallois (65,6%), le Stade Malherbe de Caen (63,2%) et l'En Avant Guingamp (62,2%). Les 5 derniers sont l'AS Monaco (34,2%), le QSG (32,5%), le TFC (31%), le Stade de Reims (27,4%) et bien sûr l'OM (22,8%).
Au nombre des joueurs formés au club, Sainté n'est devancé que par les Girondins (41) et les vilains (32). Au nombre des joueurs nationaux, seuls Annecy, Laval et Rodez précèdent les Verts.
KMP a une relation particulière avec les Verts
02/05 16:41
Avant le match qui opposera demain Lens à Lorient, Kévin Monnet-Paquet parle de sa relation particulière avec les Verts sur le site officiel des Merlus. Extraits.
"J’ai fini la saison dernière à l’Aris Limassol à Chypre. Je suis revenu en France à l’issue de mon contrat pour voir si un nouveau projet allait se présenter à moi mais je n’ai pas reçu d’offres intéressantes. J’ai patienté un peu mais j’ai pris la décision d’arrêter. Je vis aujourd’hui sur Saint-Etienne avec ma femme et mes enfants.
J’ai eu des touches avec certaines équipes de Ligue 2 mais cela ne s’est pas concrétisé. Il aurait sans doute fallu que je reparte seul, sans la famille, mais l’idée n’était pas de la refaire bouger non plus. J’ai bien attendu de voir ce qu’il pouvait se passer mais je n’ai pas trouvé de terrain d’entente. J’ai préféré privilégier l’aspect familial. Je pense que j’aurais pu continuer pendant encore au moins une saison, en Ligue 2 ou en National, pour me faire plaisir. Mais j’ai plus pensé à la famille. Le fait d’avoir enchaîné aussi trois croisés en quatre ans ne m’a pas aidé. J’ai pioché un peu physiquement et mentalement ce n’était pas facile.
J'ai été en pourparlers avec Bourgoin-Jallieu, ma ville d’origine. Je connais bien Djemal Kolver, un des dirigeants du club. Il m’avait dit que je pouvais intégrer leur effectif vu que Bourgoin montait en National 2 afin de les aider à se maintenir. C’était la première fois de l’histoire du club. A la base, je privilégiais un projet professionnel malgré tout et si je ne trouvais rien d’intéressant, j’aurais pu envisager Bourgoin. Dans ma tête, je n’étais pas tout à fait prêt pour jouer en N2. C’était très sympa de leur part de penser à moi, l’occasion était belle pour boucler la boucle. Ça ne s’est pas fait, c’est la vie.
J’ai pris un peu de temps avant d’arrêter. Aujourd’hui, j’ai un ou deux projets qui n’ont rien à voir avec le football. J’étudie la situation. Mais le foot c’est toute ma vie, je mène une réflexion là-dessus aussi. Ça m’intéresserait beaucoup. Il y a tellement de choses à faire, j’ai pas mal d’opportunités.
Les derbies face à l’OL, les Coupes d’Europe avec Galtier… Saint-Etienne, ce fut très intense. J’avais bien démarré mais au bout de deux mois, je suis pris en grippe par les supporters. J’ai quand même réussi à inverser la tendance. Au final, je suis parti en bons termes avec eux. C’est aussi là-bas que mes enfants sont nés. J’ai donc une relation particulière avec ce club et son environnement.
Mes blessures aux croisés ont accéléré ma fin de carrière. Même si je l’ai terminée à 35 ans. Sans ses blessures, j’aurais sans doute joué 2-3 ans de plus. Quand je me blesse en 2019, j’étais au top de ma forme à Saint-Etienne avec Jean-Louis Gasset. On a fini 4ème, on envisageait la Ligue des Champions… Physiquement, je n’avais aucune alerte. C’est un peu paradoxal car je n’avais jamais connu de grosses blessures durant ma carrière et celle-ci est arrivée comme ça. J’ai toujours fait 30-35 matches par saison plus les matches de Coupe d’Europe.
Je me fais opérer mais la greffe ne tient pas au bout d’une semaine de reprise. Le COVID arrive par-dessus et je ne peux pas faire de rééducation à proprement parler. Claude Puel arrive ensuite à Saint-Etienne et souhaite rajeunir l’effectif. Sachant que je sortais de deux croisés, je ne vais pas vous faire un dessin…Je décide de partir à Chypre et là-bas je me fais l’autre genou….J’en ai connu des joueurs blessés mais vivre ce type de périodes est une expérience. J’ai toujours fait l’effort de revenir ce qui me permet de finir sur un titre avec Limassol et non sur une blessure.
Les raisons pour lesquelles je suis retourné m’installer à Saint-Etienne ? C’est le club où je suis le plus resté, 7 saisons. Un lien s’est créé avec les supporters, l’environnement du club, mes enfants sont nés là-bas. C’est un club qui a compté. Comme Lens et Lorient aussi d’ailleurs. Je n’ai jamais changé de club au bout d’une saison. Je me suis toujours imprégné de tous mes clubs. J’ai beaucoup d’estime pour ces trois équipes. Je suis parti en bons termes, j’ai toujours tout donné. C’est une fierté de ma part. J’étais un joueur régulier et fiable, les coaches m’ont toujours fait confiance. Cela veut dire que j’étais important pour tous ces clubs. J’ai aimé ma stabilité, ma carrière est faite ainsi. J’ai fait une carrière honnête et honorable en Ligue 1."
Personne n'est très serein
02/05 16:27
Avant de recevoir Laval demain soir, l'entraîneur caennais Nicolas Seube est revenu ce jeudi en conférence de presse sur la défaite de son équipe à Sainté.
"J’ai le sentiment que tout peut encore arriver jusqu’au 17 mai. Même si on part avec une cote très élevée chez les bookmakers pour décrocher les barrages car nous sommes à 4 points du 5e [le Paris FC, qui va samedi après-midi à Auxerre, ndp2]. Notre mission, c’est de gagner tous les matches. Après ça, on se donne le droit de rêver.
Nos concurrents directs ont des matches difficiles et à enjeux à jouer. Pour avoir affronté un club qui jouait un match à enjeu la semaine dernière, personne n’est très serein. Ce n’est pas simple de jouer sous pression, même pour Saint-Étienne. Ce qu’on avait proposé était plus que cohérent. Notre mission est là.
Si on gagne et que le Paris FC perd, on ne sera qu’à 1 point. Si on reste à 4 points, on aura encore une chance aussi. On a tellement laissé de cartouches qu’on n’a plus le droit à l’erreur. On aurait pu être à la place de Saint-Étienne, on était devant eux en février. Mais le seul moment où on a réussi une série, c’est fin décembre et début janvier."
Rarement on gagne en Bretagne
02/05 13:31
Comme le souligne Opta, Sainté a perdu 9 de ses 11 derniers déplacements en Bretagne en championnat, les seules exceptions étant un succès 2-0 à Rennes en février 2021 en Ligue 1 (buts de Denis Bouanga et Arnaud Nordin), et une victoire 1-0, à Lorient, contre Concarneau le 23 septembre dernier en Ligue 2 (but d'Ibrahim Sissoko).
Pour rappel, les Verts ont joué 12 matches dans leur histoire au Roudourou pour un bilan de 7 défaites, 2 nuls et 3 victoires, la dernière remportée en janvier 2019 grâce à un coup franc obtenu par Rémy Cabella et transformé par Wahbi Khazri.
On partira sans Ibra
02/05 13:05
Olivier Dall'Oglio a indiqué à la mi-journée que les Verts partiront dans les Côtes d'Armor sans leurs Ibra.
"On est très déçus pour Ibrahima Wadji qui manquera au moins les deux prochains matchs, mais on attend les dernières analyses. C'est difficile pour lui, mais c'est un garçon très fort mentalement. Ibrahim Sissoko a lui repris la course, il est dans les temps. On verra où il en est la semaine prochaine. Pour les autres, on a géré les temps d’entraînement. Il n’y a pas eu trop de stigmates de cet enchaînement de trois matchs."
On rappellera que Thomas Monconduit (suspendu) ratera également les retrouvailles avec Victor Lobry.
Djo aux JO ? (5)
02/05 11:22
Membre du trio de préparateurs physiques en charge du groupe pro de l'ASSE (avec Benjamin Guy et Alessandro Zambelli), Philippe Djo Petitjean (27 ans) s'est confié à France 3 Auvergne Rhône-Alpes. Extraits.
"Les matchs de l’ASSE sont souvent le samedi, ça me laisse les dimanches pour les compétitions d’athlétisme. J'ai le soutien des présidents mais aussi du responsable de la préparation physique mon supérieur direct, du coach, et même des joueurs, qui sont déjà venus m’encourager en compétition quand ils en ont eu l’occasion ! Ça fait vraiment plaisir. Cette situation permet même une certaine émulation dans mes séances avec les joueurs. Ils connaissent mon objectif olympique alors dès qu’ils parviennent à me battre sur un exercice ou deux, ils en profitent pour me chambrer un peu. C’est bon enfant, et ça nous pousse eux comme moi à nous dépasser pour gagner le droit de chambrer l’autre.
Pour se qualifier aux JO aux 110m haies, il faut soit réussir les minimas olympiques (13’’27), soit faire partie des 40 meilleurs athlètes qui n’ont pas réussi les minimas, dans la limite de 3 athlètes par nation. C’est grâce à la deuxième option que j'espère me qialifier. Il faudrait pour cela me rapprocher des 13’’70. On a beaucoup travaillé cet hiver, j’ai hâte de commencer ma saison d’été pour voir si j’en suis capable. La fédération du Togo a peu de moyens pour nous aider, mais ils ont le mérite de nous suivre, de nous soutenir, et j’ai hâte de les représenter pour la première fois lors des championnats d’Afrique en juin prochain.
J'estime avoir 15% de chance de parvenir à me qualifier aux JO de Paris. Moi depuis 2 ans j’en parle avec le terme d’objectif. Si je commence à parler de rêve c’est moins concret, et je deviens moins concentré. Alors c’est un objectif, et après presque 20 ans d’athlé, y parvenir serait l’accomplissement d’une vie, d’une passion. Mes deux objectids d'athlète et de préparateur préparateurdes Verts sont complémentaires. Il faudrait que la saison de foot s’arrête le plus tôt possible, sans passer par les barrages, pour optimiser ma préparation olympique."
Il n'est plus maître, Dujeux
02/05 10:54
Marqué par la défaite de son équipe à Paris car conscient que le SCO n'est plus le seul maître de son destin, l'entraîneur angevin Alexandre Dujeux s'est exprimé hier en conférence de presse avant de recevoir demain soir le Pau FC de Henri Saivet et Louis Mouton, très motivés à l'idée de frapper un grand coup en Anjou pour espérer accrocher les barrages.
"Quand on perd un match important, c’est toujours difficile après coup, il faut le reconnaître. Evidemment que celui à Paris était une déception pour nous. On est dans l’obligation de gagner les 3 derniers pour avoir une chance d’espérer. Il faut y croire, ne pas abandonner. Tant que ce sera possible d’y arriver, il faudra tout donner pour respecter le travail qu’on a fait depuis le début de saison. Ce que fait Saint-Etienne, on ne le maîtrise pas. Ils sont sur une superbe série, tout le monde le sait. Ils ont 2 points d’avance sur nous. Notre salut, c’est de gagner nos matchs. Si on gagne nos 3 matchs, on pourra espérer. Sinon, ça va être très compliqué… Il faut déjà faire notre travail à nous. Quand notre concurrent joue avant et gagne, ça met une pression supplémentaire. Cette fois, c’est nous qui avons l’occasion de le faire.
On a fait en 13 jours 4 matches dont 3 à l’extérieur contre de très bonnes équipes. Le fait d’avoir joué à Grenoble lundi soir, ça ne nous a pas arrangé. On a senti qu’on avait moins de gaz la deuxième mi-temps à Paris. Ça me laisse un goût d’inachevé. Cette seconde période à Charléty, on ne l’a pas jouée sur notre plein potentiel…Récupérer physiquement et psychologiquement, ce n’est pas simple. Il y a une forme de pression, ça fait partie su sport de haut niveau. On a des petits bobos mais on essaye vraiment de tout optimiser pour être bien sur le match de vendredi, avoir un maximum d’énergie. On essaye d’individualiser beaucoup nos séances. On fait vraiment très attention car on a un groupe restreint. Tous les joueurs sont importants. Dans les absents, on aura Lopy, Ferhat et Bamba."
Mieux que l'équipe du Nouz ?
02/05 10:29
Cela paraît fou compte tenu de la situation des Verts après le match à Dunkerque, mais grâce à leur formidable série depuis (10 victoires, 1 nul, 1 défaite), ils pourraient finir la saison avec plus de points que l’équipe de Nouzaret, championne de D2 en 1999.
A l’époque, Mettomo, Subiat and co avaient fini la saison en roue libre : après une victoire 3-2 face à Lille à GG, la montée étant quasi acquise ils avaient enquillé 4 nuls et 4 défaites sur les 8 derniers matchs, pour finir le championnat avec 68pts.
Avec 63pts à 3 journées de la fin les hommes d’ODO n’ont besoin que de deux victoires pour faire mieux, au moins en nombre de points, car il sera compliqué d’aller chercher le titre. En revanche ils n'iront pas chercher le Sainté d'Anto en 2004, qui avait bouclé la saison à 73pts.
Autret revient sur sa dernière défaite
02/05 09:01
Dans la dernière édition du quotidien Ouest-France, le Caennais Mathias Autret revient sur sa récente défaite à Geoffroy.
"On sait que la régularité dans ce championnat, c’est le plus important. Parfois il faut savoir être un peu moins bon et réussir quand même à gagner les matches. Bizarrement, on gagne des matches sans être bons parfois et on en perd en étant plus beaux à voir. On a du mal à mettre les occasions au fond. Mais on doit quand même se servir de ce match de Saint-Étienne. On a réussi à bousculer les Verts chez eux, en faisant jeu égal voire mieux. Ça reste encourageant.
Quand on regarde le match à Saint-Étienne, physiquement on répond présent. On était mieux qu’eux. Les défenses adverses ne regardent qu'Alex Mendy car il n’y a que lui qui marque. Même nous, on le cherche naturellement. Moi le premier si je fais un centre, et que je veux qu’on marque, je vais la mettre sur Alex. C’est un défaut, je pense qu’on aurait pu marquer plus de buts, si on avait essayé plus de variété. Là on commence à en mettre, mais on ne marque pas."
La claque a été leur déclic
02/05 08:27
Malgré leur récente rechute à Annecy, les Bastiais ont pris 13 points en 6 matches depuis leur déroute contre Sainté à Furiani (0-4). Dans la dernière édition de Corse-Matin, l'entraîneur du Sporting Michel Moretti explique que cette claque donnée par les Verts aura servi de déclic.
"Ce qu'il s'est passé précisément après la lourde défaite contre l'AS Saint-Etienne ? Il fallait être moins ambitieux et plus réaliste. Avec le staff, se remettre en question, ça fait partie du travail. Ce soir-là, après notre penalty raté, on a vu que nous étions fragiles, on se disait que notre chance était peut-être passée. Le lundi on a discuté pour être désormais plus costaud en rajoutant un milieu de terrain, en gagnant différemment.
Frédéric Antonetti a commencé un travail avec le président pour dessiner les coutours du Sporting Club de Bastia pour la saison prochaine. Il n'a jamais été intrusif dans le quotidien, il nous a par ailleurs témoigné sa confiance en soulignant notre travail. Il n'a pas souhaité s'immiscer dans la vie du groupe, c'est très intelligent de sa part car cela aurait pu perturber les joueurs. Je suis convaincu qu'il sera indispensable au SCB dans les années futures."
Aubame a fracassé Jessy
02/05 07:45
"On ne peut pas être patient avec Aubameyang, c’est pas possible. C’est le Club Med, il est venu en retraite. Avec lui, l’OM c’est l’Ehpad. Il s’est trompé de club. Il était bien en Angleterre, il fallait qu’il y reste" déclarait l'automne dernier Rachid Zeroual sur RMC. Le leader des South Winners baise aujourd'hui les pieds de l'ancien attaquant stéphanois, qui a marqué 27 buts et délivré 11 passes décisives en 46 matches toutes compétitions confondues cette saison.
Avant de recevoir ce soir l'Atalanta Bergame en demi-finale aller de l'Europa League, PEA s'est confié à la Pravda. Extraits.
"Les critiques du début de saison ? Je n'avais jamais connu une telle impatience. Ça a été dur, surtout par rapport à ma famille, notamment mon fils le plus grand qui comprend mieux la situation. À l'école, il doit se faire chambrer et il ne le vit pas forcément bien. Le moment qui m'a le plus touché, c'est le jour où je me suis fait siffler ici à domicile contre Lille. Ça m'a foutu les boules quand je suis rentré chez moi et que j'ai vu ma mère qui était triste. Je me disais : ''Mais pourquoi ils ont fait ça alors que ma mère est là et qu'elle n'a pas à subir ces choses''.
Surtout qu'elle a eu des problèmes de santé il n'y a pas longtemps, je n'ai vraiment pas envie qu'elle vive ça, je veux qu'elle voie son fils comme elle l'a toujours connu, souriant, plein d'énergie. Cela a été le déclic dans ma saison. J'ai commencé à jouer avec la rage, presque avec la haine. J'ai la chance encore de les avoir, mes parents, toute ma famille, alors il faut bosser pour eux. Ma mère vient aux matches donc elle vit pleinement la situation. Là, quand on rentre à la maison, elle sourit. Et il n'y a rien de mieux que de voir sa maman sourire.
Jean-Louis Gasset laisse beaucoup de liberté et ça, c'est la meilleure chose que tu puisses avoir quand tu es attaquant, d'être libre, de pouvoir t'exprimer pleinement. Avec les entraîneurs qui m'ont laissé faire ça, cela s'est toujours bien passé. Ils te responsabilisent. Tu dois assumer ton rôle, tu joues à ton poste. C'est ce qui me rend heureux et me donne envie de me surpasser. Avec le coach, on a juste eu besoin d'un coup d'oeil et on s'est compris. C'est la preuve de son expérience dans le football. Il est tellement attachant par son discours qu'on a envie de tout donner.
Comment j'ai compensé la perte de vélocité induite par les années ? Ce que j'ai changé dans mon jeu ? Le placement. On essaye de se renforcer mentalement pour anticiper et préparer au mieux les appels. On compense comme ça même si on essaie de maintenir la vitesse. On se déplace, pour essayer de se trouver au meilleur endroit au meilleur moment, pour faire les courses qui servent à quelque chose et moins celles qui sont inutiles. J'essaie toujours de trouver le sang-froid nécessaire, qui va te permettre pas de ralentir, parce que dans la surface il faut aller vite, mais de trouver cet arrêt du temps en toi pour te dire : ''OK, là, c'est le moment crucial, ajuste". Galette, à l'époque de Saint-Etienne, savait que je devais le bosser et me disait à l'entraînement : ''Tu veux un gardien ? Prends-le !'' Je prenais Jessy Moulin, je l'ai fracassé ! (rires) Il en a reçu des frappes !"
Beric buteur mais toujours dernier
02/05 07:13
Lors de la 9e journée de L1 chinoise, Robert Beric a marqué hier son 2e but de la saison pour Changchun Yatai, finalement tenu en échec par Shenzhen Peng City. L'ancien attaquant stéphanois, qui fêtera dans un mois et demi ses 33 ans, reste lanterne rouge avec 5 petits points.
GOOOOOOL 1X0 GOL DE BERIC E ASSISTÊNCIA DE SERGINHO pic.twitter.com/i07Q4fth8X
— changchun yatai brasil (@ccyfcbrasil) May 1, 2024
Soldat Louis prêt au combat !
01/05 19:21
Remis de la petite fracture du 4e orteil qui lui a fait manquer les 4 derniers matches de son équipe, Louis Mouton, qui a fêté aujourd'hui le 50e anniversaire de son coach Nicolas Usaï, devrait faire son retour dans le groupe palois qui défiera Angers vendredi soir à Raymond-Kopa.
Apparu 25 fois cette saison de L2 (18 fois en tant que titulaire), le milieu de terrain sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2025 ferait d'une pierre deux coups en cas de victoire chez Loïs Diony. Non seulement le succès des Béarnais (actuellement à 4 points du 5e) les laisserait dans la course aux barrages, mais encore (et surtout) il donnerait un gros coup de pouce aux Verts dans la course à la montée directe.
Allez soldat Louis, allez capitaine Henri : mangez Angers !
Angers n'est pas Sainté, Kopa n'est pas Geoffroy
01/05 18:01
Espérant monter en L1 comme l'avait fait son père vert Fabrice il y a 25 ans, l'attaquant angevin Esteban Lepaul s'est exprimé aujourd'hui en conférence de presse à l'avant-veille de la réception du Pau FC. Extraits.
"On n’est plus dans la position de décider totalement de notre destin. Il y a 9 points à prendre, on prendra les 9, du moins on va tout faire pour, et on fera les comptes. Ce que fait Saint-Etienne ? Il faut se détacher de ça. Ils ont des matches pas faciles à jouer, comme c’est notre cas également. S’ils en perdent, tant mieux pour nous. On va devoir faire le plein sans s’occuper de ce qui se passe devant ou derrière. Si on gagne, on pourra se permettre de jeter un petit coup d’œil en espérant un faux pas. Mais ça passe déjà par nous et uniquement pas nos résultats. Jouer avant ou après Sainté, moi ça m'importe peu.
Il y a quelques mois j’étais chez le dernier du National. Je me retrouve à jouer une potentielle montée en Ligue 1. Jouer avec de la pression est un privilège. Il n’y a rien de mieux que de commencer un match avec du monde, avec de la pression qui est positive. Au finale ça reste du football, c’est plaisant. Depuis petit on a envie de jouer des matches comme ça, où gagner à la dernière minute, c’est peut-être ce qui va tout faire. Je pense que l’on vit pour ça, c’est ce qui nous anime. Pour moi c’est un honneur de pouvoir jouer ces matches-là ! Une montée, ça n’a que des côtés positifs, on s’en rappellera toute notre vie.
Le stade Raymond-Kopa peine à faire le plein et la quatrième tribune sera encore fermée vendredi ? Je me rappelle sans avoir été ici qu’au 5e match de la saison il y avait 4 000 personnes dans le stade. On arrive à en mettre à peu près 10 000. Bien sûr qu’on a envie de jouer à chaque fois dans un stade plein comme contre Saint-Etienne et contre Laval, dans une ambiance de dingues. J’espère qu’ils seront nombreux pour venir pour les 2 derniers matches contre Pau et Dunkerque. Je leur lance un appel. Rien n’est fini, les matches vont être palpitants.
C’est sûr qu’on n’est pas un club comme Saint-Etienne. L’ASSE est un club qui a une histoire extraordinaire, qui vit pour ça, c’est pour ça qu’ils arrivent à faire le plein. Mais nous, on a une ambiance qui est sympathique. Je pense que ce n’est pas facile de venir jouer chez nous, c’est pour ça qu’il y a eu pendant très longtemps des résultats positifs. On est satisfait du monde qui vient, s’ils ont encore envie de venir qu’ils n’hésitent pas. Ça nous fera plaisir et ça mettra les adversaires peut-être dans des situations plus compliquées. C’est plaisant de sentir un engouement. C’est plus facile de faire un dernier effort quand t’es poussé par tout le monde."
Chapeau Roux !
01/05 13:56
Sans club depuis qu'il a quitté la Berrichonne de Châteauroux (N1) en juin dernier, Nolan Roux (36 ans) a annoncé hier sur son compte instagram la fin de sa carrière. "Merci le football…j’ai donné…j’ai vibré… je t’ai apprécié… et détesté tu as fait partie de ma vie je te salue et te remercie."
"Bravo Grand Monsieur 👏🏻❤️" a réagi son ancien capitaine et ami Anthony Briançon. "❤️❤️❤️❤️Merci champion" a commenté Romain Hamouma. "Bravo buteur, félicitation pour ta carrière" a ajouté Irvin Cardona.
Nolan Roux, qui aura marqué 16 buts en 77 matches (52 titularisations) lors de ses 2 saisons à l'ASSE (de 2015 à 2017), était longuement revenu pour nous sur ses vertes années il y a 3 ans.
Mémé, Pajot et Charbo ont assisté à un moment historique
01/05 09:26
Le Dauphiné Libéré revient sur l'entame de match tonitruante du FC Annecy, qui a battu 3-2 le SC Bastia de Gaëtan Charbonnier (entré en jeu à la 80e) samedi dernier. Extraits.
"Une légende (Aimé Jacquet) dissimulée au milieu des gradins transformés du feu à la glace d’une mi-temps à l’autre. Un joueur (Vincent Pajot), suspendu, assis sur ressorts en tribune de presse à vibrer sur chaque micro situation. Ce match restera comme l’un des sommets d’une saison riche en émotions. Pour sa dimension historique, déjà. C'est la première fois qu'une équipe inscrit trois buts dans les six premières minutes dans l'histoire du championnat."
L'occasion de rappeler que l'ASSE avait fait encore plus fort le 7 novembre 1979 lors de son 16e de finale retour de Coupe UEFA contre le PSV Eindhoven de Kees Rijvers. Victorieux 6-0, les protégés de Rober Herbin avaient inscrit 3 buts lors des 5 premières minutes de jeu grâce à Jean-François Larios, Michel Platini et Jacques Santini !
Un maillot, c’est toujours une petite madeleine de Proust
01/05 08:16
Ayant organisé samedi dernier à Troyes une vente éphémère de 300 de ses maillots, le collectionneur Antoine Martin s'est confié à cette occasion à France 3 Grand-Est. Extraits.
"Un maillot, c’est toujours une petite madeleine de Proust. De nombreux critères entrent en compte quand on parle d’un maillot de foot. C’est l’histoire d’où on l’a eu, d’où on l’a chiné, du joueur qui nous l’a donné. Parfois, on en cherche un en particulier, celui qui nous a procuré des émotions. J’avais envie d’organiser un événement de partage autour du football, se donner l’occasion d’échanger avec plein d’autres passionnés. Quand ils achètent un maillot, ils m’expliquent qu’ils le prennent pour ceci ou pour cela. En fait, je voulais partager ma passion du foot.
Je suis supporter de l'ASNL mais aussi de Palerme. Quand tu vois les joueurs qui sont passés dans ce club : Toni, Pastore, Cavani, Dybala, Sirigu...Et ce stade qui rassemble 35 000 supporters à chaque match. Mais mon premier maillot, c'est celui de l’Association Sportive de Saint-Etienne. Il est floqué du nom de Lilian Compan. Ce sont mes parents qui me l'ont offert, c'est celui de la saison 2003-2004. Ce maillot vert transporte avec lui un héritage particulier du club. Il représente la remontée en Ligue 1 après l’affaire des faux passeports. L’ASSE s’était vu pénaliser d’un retrait de sept points condamnant le club à la relégation."
Bafé est resté par amour pour Sainté
01/05 07:40
Dans Zack en roue libre, Bafé Gomis est revenu sur ses vertes années. Extraits.
"Le 4-0 contre Monaco qui nous a permis de nous qualifier en Coupe d’Europe ? Ce qui a fait la différence, c’est le public de Geoffroy-Guichard. On sentait que ça faisait 26 ans que le club n’avait pas été européen. Ah, Geoffroy-Guichard… Je l’ai vu deux fois comme ça dans ma vie. Une fois j’étais remplaçant, c’était contre Châteauroux. On jouait le titre de champion de France de D2. Le public nous a portés les 20 dernières minutes. Et on voit Bridonneau qui n’est pas un avant-centre qui tente un retourné acrobatique. Il marque, on gagne ça part dans tous les sens !
Et puis il y a cette soirée contre Monaco. On part direct, centre de Payet, j’ouvre le score. La minute suivante, on me lance en profondeur. Sur cette action, je me sentais tellement fort… J’étais le petit jeune formé au club qui voulait remettre Saint-Etienne à sa place, en Europe. Je décide de la jouer égoïste en dribblant le défenseur monégasque Massamba Sambou, un Sénégalais. Je l’élimine et je fusille à bout portant Ruffier. C’était Geoffroy-Guichard qui donnait la confiance à un jeune formé au club, à ce félin que j’étais.
Avec 16 buts, j’ai fini 3e meilleur buteur derrière Karim Benzema et Mamadou Niang. C’était ma saison la plus aboutie sous le maillot des Verts. Collectivement, remettre Saint-Etienne sur la scène européenne… Pour moi qui avais connu la 2e division, c’était beau. Rendre la confiance qu’on m’avait donnée, c’était bien. Car je commence la saison, j’ai ce fameux bras de fer. On m’a mis hors du groupe. Par respect, par amour des Verts, alors que j’ai le PSG, j’ai l’OM, j’ai Manchester, j’ai Chelsea, j’ai choisi de prolonger car j’ai mon coach, Laurent Roussey, qui m’avait tout appris. J’ai mes copains Matuidi, Payet, Benalouane, Dabo, Feindouno.
Je veux découvrir l’Europe avec Saint-Etienne à Geoffroy-Guichard donc je prolonge. Je pense que pour moi c’est une erreur. Quand tu as apporté ce que tu dois apporter à Saint-Etienne, que tu as contribué à remettre les Verts sur la scène européenne, à la place où ils doivent être, tu dois partir. Parce que tu ne peux pas faire mieux. Et toi, tu commences à être international donc tu te frottes à des joueurs qui connaissent les grands clubs, cette pression chaque week-end. J’avais comme concurrents des joueurs qui évoluaient à Chelsea. Tu ne peux pas rester à Sainté, avec tout le respect que j’ai pour ce club.
En plus de ça, à la fin du mercato, j’apprends que Feindouno part. On commence une saison avec une équipe plus faible que la saison précédente car il fallait combler le déficit. Avec le recul je comprends mais sur le coup j’ai boudé. Ça m’a fait perdre du temps, j’ai fait des contre-performances, je n’ai pas été le leader que je devais être. La campagne de recrutement n’avait pas été réussie, on ne s’était pas renforcé avec tout le respect que j’ai pour les joueurs qui nous ont rejoints [Mirallas, Matsui, Machado, Monsoreau, Grax, Dos Reis, Sauget, ndp2]. Pour jouer l’Europa League, il fallait d’autres joueurs, même si on a fait une belle campagne européenne qu’on a payée en championnat.
Le départ de Pascal m’a affecté. Je me suis dit que j’avais refusé des propositions de grands clubs, certes avec une revalorisation méritée. Mais le salaire ne fait pas tout. Il y a des enjeux sportifs, une carrière à gérer. Je voulais continuer à être sélectionné, et pour ça il faut être performant individuellement et jouer les premiers rôles. En France, il y a un vivier de talents, une concurrence qui est énorme. J’ai fait cette erreur par amour de rester. Je ne l’ai plus refaite. Je ne regrette pas, c’est le destin. Je suis croyant donc voilà, je devais rester à Saint-Etienne. J’ai appris de cette année difficile.
Malheureusement pour moi, le train n’est jamais repassé pour jouer dans le genre de clubs qui me courtisaient. Mais j’ai eu la chance de découvrir Lyon, qui était un très grand club les années 2000. J’y ai fait de magnifiques rencontres, j’ai vécu la Ligue des Champions, je suis retourné en équipe de France. Je ne le regrette pas, c’était une fierté pour moi. Même si aujourd’hui, quand je retourne à Saint-Etienne, ça ne fait pas plaisir à tout le monde.
J’aurais aimé apporter plus à l’ASSE mais j’ai fait en sorte d’éviter une relégation, ça aurait été une catastrophe pour moi de laisser le club en deuxième division. Lors de ce dernier match contre Valenciennes, j’ai marqué 2 buts, ça a permis à Sainté de se maintenir en première division même si ce n’était pas l’objectif de la saison. A la fin, je n’avais que Lyon mais j’étais content de rejoindre ce grand club de l’Olympique Lyonnais. Saint-Etienne n’avait pas budgétisé de finir à la 17e place en 2009 alors qu’on avait fini à la 5e place l’année d’avant. Il y avait un trou.
Dans un club, quand tu ne peux pas vendre tes infrastructures, ton centre d’entraînement, tu vends tes joueurs. J’étais une des valeurs marchandes les plus importantes avec un gros salaire. C’est moi qui devais partir en priorité. Je ne voulais pas faire de problème à mon club formateur. Je ne voulais pas faire en sorte qu’ils aient des problèmes financiers. On m’a fait comprendre que sans Coupe d’Europe il était difficile d’assumer mon revenu. Il n’y avait pas de club qui se battait pour moi car je sortais d’une saison à 10 buts. Vu le salaire que j’avais et l’indemnité de transfert que réclamait l’ASSE…
Je n’avais pas de club et Lyon est arrivé en fin de mercato. Ils avaient essayé d’acheter Gignac et Loïc Rémy. Toulouse a bloqué Gignac, Nice a bloqué Rémy. J’ai dit à mon agent que ça m’intéressait de jouer la Coupe d’Europe avec Lyon mais que j’avais fait un bras de fer avec Saint-Etienne, que ne n’avais pas envie d’un faire un deuxième. Je ne voulais pas altérer cette belle histoire d’amour, même s’il y a eu des moments difficiles, quand les supporters sont venus me chahuter au centre d’entraînement.
Je comprends les supporters stéphanois qui m’ont chahuté. Quand tu es le plus gros salaire, que tu es l’attaquant du club, que tu avais fait une saison précédente à 16 buts, que tu les as habitués à autre chose, que tu fais la tête car Feindouno est parti… Aujourd’hui j’ai le recul. Quand tu es supporter, tu payes un abonnement, t’as le club dans la peau. Les états d’âme de Gomis, t’en as rien à cirer en restant poli… Je comprends aujourd’hui car j’ai l’âge, j’ai le recul. Il n’y a que Lyon qui arrive, je ne vais pas au clash. Un jour, le club vient me dire : « On est d’accord avec Lyon, il faut que tu partes. » J’ai baissé mon salaire pour aller à Lyon et éviter que Saint-Etienne ait des soucis à la DNCG."
Votez ODO et Larso !
30/04 23:23
Sans surprise, Olivier Dall'Oglio et Gautier Larsonneur font partie des nommés aux trophées de l'UNFP du meilleur entraîneur et du meilleur gardien de la saison de L2. Pourtant sacré meilleur joueur du championnat les 2 derniers mois, Irvin Cardona n'a pas été retenu car il n'a débarqué à l'ASSE qu'en 2024.
Faites votre devoir de supporter des Verts : votez ODO et Larso !
Et profitez-en pour aider William Saliba à remporter le trophée du meilleur joueur français de l'étranger !
Des coups de pieds qui se perdent
30/04 15:19
En conférence de presse, après la victoire de son équipe à Pau (1-2), le coach guingampais Stéphane Dumont s’est montré très transparent sur les nombreuses forces et la récurrente faiblesse qu’affiche son équipe depuis le début de saison :
« J’ai le sentiment d’avoir vécu un match que j’ai vécu plein de fois cette saison. On doit être capable de rentrer à la mi-temps en ayant au moins doublé la mise, largement. Et puis on est égalisé sur coup de pied arrêté. C’est un résumé global de la saison, malgré tout on a forcé la réussite pour pouvoir l’emporter, ce qui me semble logique J’ai beaucoup aimé le match de l’équipe avec un nombre incalculable de situations pour marquer comme depuis le début de saison. Aujourd’hui, depuis 35 journées, c’est nos nos limites. On a montré de la qualité tout le long du match, et on a montré du caractère. A l’extérieur on a un parcours magnifique, c’est à domicile que le bas blesse. A domicile, il faut montrer des armes différentes. La notion de coups de pied arrêtés est essentielle, et elle nous fait défaut depuis le début de saison, encore plus à domicile. Sur tout le reste on est ok : on a de l’allant, on a la faculté de presser haut, de récupérer énormément de ballons de se projeter et de se créer un nombre incalculable d’occasions. »
Tout se jouera dans la tronche
30/04 13:19
Fan du Chaudron, l'ancien défenseur du SCO et actuel capitaine du Stade Malherbe de Caen Romain Thomas évoque dans Le Courrier de l'Ouest la bataille pour la 2e place que se livrent Sainté et Angers.
"A Geoffroy-Guichard il y a une ambiance énorme, de Ligue 1. Mais je les ai sentis bizarrement fébriles après leur but. Entre Sainté et Angers, tout se jouera dans la tronche. Les effectifs sont un peu cuits, même si Saint-Etienne a peut-être plus de monde. À la lumière de la dynamique de résultats, et des petits faits de jeu qui tournent pour les Verts, l’ASSE vit peut-être son momentum. Pour nous et pour filer un coup de main au SCO, j’aurais aimé qu’on ramène un résultat samedi après-midi."
Paradis à l'extérieur, c'est pas gagné...
30/04 12:38
Pour la 8e fois de sa carrière, Guillaume Paradis aura rendez-vous avec les Verts samedi à 19h00 au Roudourou.
Les 3 matches dirigés par le Sarthois dans le Chaudron se sont tous soldés par une victoire : le 27 janvier 2018 contre Caen (2-1, buts de Ntep et Bamba), le 11 février 2023 contre Dijon (2-0, buts de Krasso et Bouchouari) et le 30 octobre dernier contre Angers (buts de Sissoko et Pétrot).
Les Verts n'ont pas encore gagné à l'extérieur quand il était au sifflet. Ils s'y sont inclinés une fois (le 10 octobre 2022 à Sochaux malgré la réduction du score de Krasso) et y ont concédé 3 nuls : à Valenciennes le 27 août 2022 (buts de Maçon et Krasso), au Havre le 18 mars 2023 (buts de Bamba et Krasso) et le 29 avril 2023 à Rodez (but de Bamba).
On aura quand même noté que le seul match qu'il a arbitré cette saison au Roudourou s'est soldé par une victoire des visiteurs (Concarneau, le 16 décembre dernier). Aux Verts d'imiter les Thoniers !
Sainté-Rodez déjà à guichets fermés !
30/04 08:19
Le stade Geoffroy-Guichard affichera complet lors de la réception de Rodez le vendredi 10 mais à 20h45 pour la 37e journée de Ligue 2 avant même l'ouverture de la billetterie physique pour le grand public. "Tout est parti après minuit en l'espace de quelques minutes" a confirmé Anaïs Durand (photo) ce matin sur France Bleu. "Je n'ai jamais vu ça depuis 10 ans, ça me fait penser à la réception de Manchester United" a ajouté la responsable de la billetterie de l'ASSE.