La réception de Rennes, dimanche à 17h, sera arbitrée par Ruddy Buquet, un habitué des Verts. En effet, ce match sera son cinquième de la saison à Geoffroy-Guichard, après les réceptions de Montpellier (3-1), Monaco (1-1), Guingamp (1-0) et Caen (0-1). Malheureusement, cette fois-ci il ne pourra pas profiter de l’ambiance, la rencontre se disputant à huis clos...

Suite au retrait surprise de l'appel interjeté par l'ASSE dans l'affaire du huis-clos de dimanche prochaine contre Rennes, le club se fend d'une explication détaillée par le biais d'un communiqué sur son site officiel.

Les abonnés, grand lésés de cette décision, se verront toutefois offrir une invitation pour un match de la saison prochaine (hors affiche de Ligue 1) si l'envie leur prend de revenir à Geoffroy-Guichard...

"Les incidents survenus ces derniers jours dans des stades de Ligue 1 sont tellement graves que l’ASSE, soucieuse de défendre des valeurs de fraternité et de fair-play, a décidé de se désister de l’appel interjeté à l’encontre de la sanction de la Ligue de Football Professionnel (LFP). Dans un contexte de violence et d’incivilité intolérable, le club se doit d’avoir une démarche responsable.
 
En conséquence, l’audience en urgence, prévue ce jeudi par la Commission supérieure d’appel de la Fédération Française de Football (FFF), a été annulée et le match face à Rennes se déroulera à huis clos, ce dimanche 23 avril (17h), au stade Geoffroy-Guichard.
 
L’ASSE veut promouvoir le football festif et populaire auquel tous nos supporters ont montré leur attachement cette saison, notamment lors des matches d’UEFA Europa League.
 
Le club condamne une nouvelle fois l’acte isolé et irresponsable à l’origine de la blessure grave de l’un de ses collaborateurs et dont l’auteur n’a toujours pas été identifié. En outre, il regrette que la sanction de la LFP, inadaptée et particulièrement injuste, pénalise tout le Peuple Vert mais aussi l’équipe professionnelle qui s’apprête à disputer un match à domicile décisif pour la fin du championnat.
 
Compte tenu du préjudice subi par l’ensemble de nos fidèles supporters, chaque abonné grand public 2016-2017 bénéficiera d’une invitation pour un match de son choix, hors rencontres de gala, lors de la saison prochaine."

Interrogée ce mercredi par l'AFP, la FFF nous apprend que l'ASSE a retiré son appel de la décision rendue le 13 avril dernier par la commission de discpline de la Ligue suite aux incidents du derby qui ont failli coûter un oeil à Samuel Rustem. Saint-Etienne recevra donc Rennes dans une arène vide ce dimanche à 17h00 lors de la 34e journée de Ligue 1.

Poser la question c'est, hélas, déja y répondre.

Sauf sursaut exceptionnel, les hommes de Galette sont partis pour boucler leur pire saison en nombre de points depuis 2011.

Cette année là, les Verts avaient bouclé le championnat à la 10ème place avec 49pts.

Depuis ils ont enchaîné sur la belle série qu'on connaît : 7è en 2012 (57pts), 5è en 2013 (63pts), 4è en 2014 (69pts), 5è en 2015 (69pts), 6è en 2016 (58pts).

A 6 matchs de la fin, avec 45pts au compteur, Sainté va devoir enquiller 4 victoires ou 3 victoires et 3 nuls pour égaler le total de 2012.

Comment y croire quand on sait que les Verts restent sur un triste bilan de 6pts lors des 7 derniers matchs, et vont devoir affronter Rennes, Guingamp, Bordeaux, Nancy, Paris et Monaco ?

Le Progrès nous donne aujourd'hui des nouvelles des deux joueurs sortis sur blessure lors de la déroute à Marseille. Victime d’une déchirure musculaire au mollet gauche, Cheikh M’Bengue ratera ses retrouvailles avec le Stade Rennais. Souffrant d’une contusion au genou gauche au niveau du tendon rotulien, Kévin Monnet-Paquet passera une IRM ce mercredi.

Le Progrès du jour dévoile la composition de la nouvelle cellule de recrutement dirigée par David Wantier, qui continuera de s'appuyer sur Alain Blachon. Comme prévu, Ilan sera l'oeil des Verts en Amérique du sud et David Friio apportera son expérience de recruteur acquise à Manchester United. Contrairement à ce qu'avait relayé le quotidien régional hier, Romain Poirot ne fera pas partie du nouvel organigramme. C'est un autre scout de Manchester City (de 2000 à 2002) qui débarque en la personne de Jean-Luc Witzel (56 ans), ancien directeur sportif du RC Strasbourg (de juin 2010 à avril 2011) et conseiller du président du FC Sion depuis 2013. Romain Barq devrait quant à lui occuper le rôle d’analyste vidéo dédié au recrutement. Préparateur vidéo pour l’équipe première de Saint-Louis Neuweg (CFA), il entraîne également les U13 de ce club alsacien dont Jean-Luc Witzel fut Secrétaire Général.

Salué par Franck Passi pour sa solide prestation contre les Dogues le week-end dernier, le gardien rennais Benoît Costil évoque le déplacement de son équipe à Sainté dans le quotidien Ouest-France. 

"Il faut mettre la même détermination sur les cinq derniers matches pour emmerder les équipes devant nous parce qu’il y a des clubs moins bons. On doit viser la huitième ou septième place. Et ne pas oublier que si on fait à nouveau une contre-performance comme à Nancy, il va y avoir encore du désamour avec les supporters. On va avoir un match test à Saint-Étienne."

Remonté à la 9e place à l'issue de la 33e journée, le Stade Rennais, à une petite longueur de Guingamp, ne compte plus que deux points de retard sur l'ASSE.

Dans un reportage de Canal Plus relayé par le site MaLigue2, le directeur sportif brestois Grégory Lorenzi caresse l'espoir de conserver Neal Maupay, prêté cette saison par l'ASSE sans option d'achat.

"Cet été, j’ai appelé mon coach, en lui expliquant qu’un joueur comme Neal Maupay pourrait être intéressant, et qu’on n’aurait pas mieux. Finalement, j’ai pris contact avec son agent, et ça a été très simple. Si demain on accède en Ligue 1 et qu’on a du budget, je prendrai forcément contact avec Saint-Etienne pour savoir si le club est vendeur ou pas."

Dans la dernière édition du Parisien, Rudi Garcia et Alain Blachon parlent de Pierre-Emerick Aubameyang, qui fera son retour au Stade Louis-II ce soir en quart de finale retour de Ligue des champions.

Rudi Garcia : "Je l'ai entraîné à Lille lors de la saison 2009-210. J’en garde un très bon souvenir. Je le titularisais en Ligue Europa, mais il était dans une équipe qui allait devenir championne de France l’année d’après. Avec Gervinho, Hazard, De Melo, Frau, il y avait du monde devant. A vingt ans, on voyait qu’il serait très bon. De là à dire qu’il deviendrait le formidable joueur qu’il est aujourd’hui ? Ce n’était pas si évident. C’est grâce à lui s’il y est parvenu, il a bossé comme un fou."

Alain Blachon : " Il doit beaucoup à sa personnalité et à sa force de caractère. Il avait un talent naturel de vitesse mais il manquait d’adresse. Son travail lui a permis de progresser dans la concrétisation de ses occasions. Je le faisais travailler devant le but, il était très demandeur. Son enthousiasme et son envie de progresser font qu’il en est là aujourd’hui. Il a connu une progression linéaire. Son père a un rôle très important dans sa réussite. Il l’a aidé à ne pas brûler les étapes. Il était prêt ensuite à se mesurer à la concurrence à Dortmund."

En match en retard de la 31e journée de L1, le QSG a arraché dans le temps additionnel une victoire 3-2 à Metz grâce à un doublé de Blaise Matuidi. L'ancien Vert, qui a fêté ses 30 ans il y a 10 jours, a claqué 30 pions en L1 depuis le début de sa carrière.

Cette fois, c'est quasiment fait, la saison en cours sera moins bonne que la précédente. A quelques journées de la fin désormais, le retard pris sur la saison passée n'est presque plus rattrapable (il faudrait remporter tous les matchs d'ici la fin de saison !). Et cela se matérialise quasiment sur tous les tableaux, seule la défense se maintenant (pas grâce aux derniers matchs) au niveau de la saison dernière. Le tout, néanmoins, en perdant moins de matchs.

Les U14 de Philippe Durieu participaient, en ce week-end pascal, à la 24ème édition du Tournoi Sans Frontière de Sens, un tournoi dans lequel ils étaient allés en finale en 2012, battus par le PSG. Cette année, les Verts sont passés au travers, finissant 21ème sur 24, mais leur destin n'a tenu qu'à un fil, à savoir une séance de tirs au but qui les a fait basculer dans le mauvais sens du classement. 

Les équipes étaient réparties en 6 groupes de 4. Les Verts, dans le groupe A ont affronté le vainqueur de l'édition 2016, Bordeaux qui les a cueillis à froid pour s'imposer 1-0. Ils se reprenaient ensuite en l'emportant sur le Pôle Espoirs de Dijon sur le score de 1 à 0 (but de Marwane Ouroui). Dans le 3ème match, ils s'inclinaient face à l'Impact de Montréal (0-2), se faisant piéger en contre après avoir raté bon nombre d'occasions.

Lors de la 2ème phase, ils s'inclinaient face au Dijon FCO (0-1) à l'issue d'un match équilibré, mais une faute de main permettait aux Bourguignons de l'emporter sur pénalty. C'était ensuite le match couperet contre Nancy qui se soldait par un nul (0-0), mais la séance de tirs au but (2-3) était fatale aux Verts et les projetait dans le bas du tableau alors qu'ils auraient pu jouer pour la 9ème place. Les Verts terminaient la 2ème phase en battant les Slovaques de Dunatska sur le score de 3 à 0 (buts de Marwane Ouroui, Ermias Hilaire et d'un joueur à l'essai). 

Dans la phase de classement les Stéphanois s'imposaient de nouveau sur ces mêmes Slovaques (1-0, but de Marwane Ouroui) avant de corriger Grand Sénonais (Sens) par 5 à 0 (3 buts d'Ermiaz Hilaire, 1 de Raphaël Ressicaud et 1 d'un joueur à l'essai).

Comme l'indiquait le coach Philippe Durieu, impressionné par les équipes du PSG et de Monaco (même si les Monégasques ne terminent qu'à la 7ème place), les Verts ne terminaient pas à la place reflétant leur valeur. Ils auraient pu viser une place entre 10ème et 15ème dans un tournoi extrêmement relevé remporté par Rennes face à Nantes.   

Dans la dernière édition de France Football, Allan Saint-Maximin parle de sa foi et de ses fringues.

"Avant, j’avais une croix autour du cou. Mais comme c’est interdit sur le terrain, ça devenait compliqué, il fallait l’enlever, la remettre... Comme j’y tiens énormément, j’ai arrêté de la prendre pour les matches de peur de la perdre. J’ai aussi ma bible dans mon sac. C’est ma grand-mère qui me l’a offerte. Dans mon sac, j’ai quelques vêtements de ma propre marque. Pour l’instant, je ne les distribue pas, c’est seulement pour moi, ma famille et quelques amis. Je ne suis encore personne pour me permettre cela. Mais j’ai ma petite entreprise, Lavingo, que j’ai créée avec mon frère aîné. Le L, c’est pour limite; le A, authentique; le V,valeur; le I, instinctif; le N,naturel; le G, générosité; et le O, originalité. Ce nom vient également de mon surnom. Plus jeune, mes copains m’appelaient “Laveur.” Parce que je nettoyais les défenseurs !"

Avant de défier l'Atlético Madrid ce soir en quart de finale retour de Ligue des champions, Yohan Benalouane est à l'honneur dans la dernière édition de la Pravda. Extraits.

"Au mercato hivernal, on a été en contact avec des clubs italiens et français, mais aucun n’a voulu prendre de risque avec Yohan, explique-t-on dans son entourage. Cette situation l’a mis en colère, il a voulu démontrer à tous ceux qui ne croyaient pas en lui qu’ils se trompaient." Mercredi dernier, il a été l’auteur d’une prestation très propre malgré la défaite à Calderon (0-1), alors qu’il disputait le premier match de C1 de sa carrière. 

"Notre consultant, Matt Elliott, un ancien défenseur, l’a désigné lors de cette rencontre comme lemeilleur joueur de l’équipe, indique Ian Stringer, commentateur pour la BBC à Leicester. Désormais, il est adoré des supporters parce qu’il n’ a jamais rien lâché, même quand il évoluait avec la réserve. Aujourd’hui, il est presque considéré comme un symbole des valeurs de Leicester, une équipe qui n’est jamais aussi forte que lorsqu’on ne croit pas en elle."

Dans une interview accordée à Canal Plus et relayée par le site Sport-Ivoire, Max Gradel, apparu seulement 9 fois en Premier League cette saison, envisage de quitter Bournemouth. Extraits.

"Au mercato hivernal, j'ai eu envie de changer de club. Si ça ne s'est pas fait, c'est parce que le club a été difficile, les dirigeants ont refusé plusieurs offres. Ils ont, à mon goût, demandé trop d'argent pour un joueur qu'on n'utilise pas ou qu'on utilise peu. J'envisage un départ. Et ça, c'est clair pour moi et le club. Un joueur de mon statut - je n'ai 'ai plus 16 ans - ne peut pas se contenter de ça. Et dans la vie, c'est important que tout se fasse dans le respect.

Je pars en fin de saison et c'est clair. Il y a plusieurs pistes, mais dans le football il ne faut également pas trop vite s'avancer. Ma priorité est de rester en Angleterre. Depuis janvier il y a eu beaucoup d'offres. De la France, d’Angleterre et d’Espagne. Mais il faut faire de bons choix, ne pas se précipiter et faire les mêmes erreurs. Ça ne sert à rien de dire que je vais dans tel club et qu'à la fin ça ne se fasse pas. Ma priorité c’est l'Angleterre."

Selon la dernière édition du Progrès, Romain Poirot pourrait emboiter le pas de David Friio et rejoindre la cellule de recrutement de l'ASSE. Une piste évoquée la veille par le site Peuple Vert.

Né en 1979, cet ancien attaquant de Terrenoire né à Sainté est recruteur pour Manchester City depuis décembre 2010. "J’espère rester à City. En France ? Le seul club ça serait Sainté" avait déclaré il y a quatre ans ce fan du Celtic et de l'Ajax dans le quotidien régional.

"J’ai une relation particulière à l’ASSE. Joueur, j’étais jaloux et déçu de ne pas jouer à l’ASSE. Mais j’ai toujours été supporter. Mon père m’a amené au stade et j’ai pris le virus. C’est le club qui m’a fait rêver. Il correspond à mes valeurs humaines" souligne cet ancien commercial.

Dans la dernière édition du Progrès, Robert Herbin revient sur la lourde défaite des Verts au Vélodrome. Extraits.

"J’ai rarement vu une équipe aussi amorphe. Dès le début, tous les joueurs ont été empruntés. C’est comme s’ils avaient mis le ralenti. Ce fut la Berezina. Les Verts ont été étouffés et ont rendu l’âme à partir du moment où Marseille a commencé à monopoliser le ballon. Ça passait, ça passait et je n’ai vu aucune réaction. En défense, lorsque Loïc Perrin est absent, personne ne commande et il y a beaucoup d’incohérences. Je pense qu’il aurait mis de l’ordre s’il avait été là. Pour ce qui est du penalty sur Monnet-Paquet, j’ai des doutes. C’est sans doute d’ailleurs la raison pour laquelle l’arbitre n’a pas sifflé. En plus, ça se passait au Vélodrome. Il aurait fallu un véritable penalty. Moi, personnellement, je n’aurais pas sifflé non plus."

Comme il nous l'avait annoncé le 30 mars dernier, Cédric Varrault va prolonger aujourd'hui d'un an son contrat avec le DFCO. A 37 ans, l'ancien latéral stéphanois et actuel capitaine dijonnais a claqué 3 pions en 27 matches cette saison en championnat.

"Quelle que soit l'issue sportive en mai, il a gagné sa prolongation sur et en dehors du terrain. Il fait une saison pleine en Ligue 1. C’est un joueur attaché au club, et nous le sommes à lui. On aimerait qu’il soit avec nous le plus longtemps possible, et même après dans un rôle à définir", déclare le président dijonnais Olivier Delcourt dans la dernière édition du Bien Public.

Dans la dernière édition de l'autoproclamée "bible du football", Bernard Caïazzo évoque une nouvelle fois la réorganisation du recrutement.

"Il faut revoir notre méthode. Le message de la remise en cause est passé. Saint-Étienne doit comprendre qu’il faut évoluer à tous les niveaux. Si tu ne changes pas ton approche, tu risques de péricliter. Il nous manque un ou deux talents offensifs. Nous ne recrutons que des milieux défensifs, que nous avons peut-être dans notre centre de formation. On ferait mieux de mettre nos moyens dans des joueurs plus offensifs. On va changer de braquet. Dans notre organisation et nos effectifs.

Être proactif, c’est voir dix fois un joueur avant de l’engager. La passivité, c’est d’en prendre un sur proposition de son agent. Ça n’est pas la bonne méthode, et l’ASSE a beaucoup fonctionné comme ça. On va prendre Ilan comme recruteur et toute une équipe pour couvrir davantage de pays, dont le Portugal. Nice et Guingamp y ont recruté des joueurs très intéressants comme Dalbert, Seri ou Marçal.

Il nous faut plus de joueurs de talent au centre de formation. Saint-Étienne n’a pas sonDembélé ou son Coman. Depuis Ghoulam, Guilavogui ou Zouma, qui avaient tous un peu le même profil, on n’a pas sorti grand monde, il faut revoir la méthode. Bernard David et Julien Sablé ont présenté début avril devant le conseil de surveillance un vrai bon projet, ambitieux, complet et innovant.

J'estime la valeur de l’ASSE à 100M€, fait ses calculs. En cédant 20 à25% des parts du club, cela rapporterait de 20 à 25 M€, ce qui ne serait pas de trop pour recruter. Une banque d’affaires a été mandatée pour y parvenir. On a constitué notre dossier. Un investisseur minoritaire français ou étranger devrait nous permettre de franchir une étape. C’est un travail de douze à dix-huit mois. On prendra le temps qu’il faudra."

L'ancien latéral stéphanois Patrice Ferri parle évidemment des Verts aujourd'hui dans France Football.

"Le jeu est déclenché par le type de joueurs que l’on a. Tout le monde voudrait du jeu à la Dortmund, mais il faut être réaliste. La qualité d’un staff, c’est aussi d’être en accord avec ce qu’il peut proposer. C’est délicat de demander à Saint-Étienne d’avoir un jeu ambitieux. Moi, je trouve leur parcours remarquable compte tenu de ce que je viens de dire.

L’ASSE déroule un jeu où les milieux relayeurs sont rois. Mais il faudrait que l’un d'entre eux soit capable d’éliminer l’adversaire. À Nice, ils n’ont pas de 10, mais tous sont capables de faire la passe en rupture ou d’éliminer. Et, quand tu es fort dans une ligne, ça soulage les deux autres. À Sainté, les milieux marquent peu.

L’équation stéphanoise est compliquée. Quand de très bons joueurs s’envont, comme Payet, Aubameyang, Ghoulam ou Gradel, on fait du remplacement en espérant que les nouveaux seront aussi bons et non en pensant que ce sera mieux. Or les contraintes financières font qu’on ne rajoute jamais du très bon à du très bon. Du coup, voyant que le club est affaibli par ces départs, un joueur courtisépar l’ASSE est moins attiré."

Malgré une saison plus que poussive dans le jeu comme l'atteste la dernière rouste prise à Marseille, Bernard Caïazzo conforte Christophe Galtier dans la dernière édition de France Football.

"L’année de trop, on connaît ça chez le boxeur, le footballeur et peut-être aussi chez Arsène Wenger ! Mais Wenger a soixante-sept ans. Christophe vient d’en avoir cinquante. Il a besoin qu’on régénère le recrutement, la formation, les moyens. Après, il a tellement apporté au club que le jour où il aura une offre qu’il ne pourra pas refuser, on ne pourra rien lui dire. Avec Christophe, nous avons un contrat moral. Il restera ici le temps qu’il voudra. Ce n’est pas nous qui le mettront à la porte."

Bafé Gomis, dont le compteur buts dans l'élite était resté bloqué à 16 en 2007-2008 avec les Verts et en 2012-2013 avec les vilains, avait annoncé qu'il ferait mieux avec l'OM. Au grand dam de son club formateur, il l'a fait. Ayant marqué 17 pions en L1 cette saison, soit autant que Robert Beric, Alexander Söerlund, Nolan Roux, Romain Hamouma, Henri Saivet et Oussama Tannane réunis, le capitaine phocéen savoure sur Eurosport.

"Je pense que je n'ai pas encore atteint les objectifs que je me suis fixés collectivement et individuellement. Je savais que j'allais battre mon record de buts marqués en venant à l'OM. L'OM a toujours eu des attaquants qui marquaient beaucoup de buts, c'est inexplicable. Il y a un public qui nous pousse à nous transcender. Je savais avant le match que j'allais marquer mon 17e but contre cette équipe de Saint-Etienne.  D'une part parce que je retrouvais mes sensations, et d'autre part parce que c'était l'histoire qui était faite ainsi. J'ai affronté l'équipe qui m'a formé.

Battre ce record de buts face à cette équipe, c'était un signe du destin. Il y a eu ces histoires du match aller, j'ai tellement été frustré... Je me suis toujours senti olympien, mais il y avait toujours une partie de moi qui n'oubliait pas les bons moments passés chez les Verts. Au match aller, peut-être par manque d'agressivité, je n'ai pas marqué à Geoffroy-Guichard. Au match retour, j'ai voulu mettre cette agressivité pour montrer que j'étais fier de représenter l'OM. Je remercie le club de m'avoir tendu la main en début de saison.

J'ai profité d'une belle combinaison entre deux joueurs de qualité, Florian Thauvin et Dimitri Payet. retrouvé mes jambes, mon audace, ma confiance. Je suis bien content d'avoir marqué ce but. Après, si je peux rajouter la beauté, tant mieux. En début de saison, j'avais déclaré qu'il fallait un grand Bafé qui porte l'OM. Ces derniers matches je tirais un peu la langue. Après mon but contre Saint-Etienne, j'ai explosé de joie car c'était important pour moi de remarquer. Pour un buteur de ma trempe, rester deux mois sans marquer. Ça me manquait, ça bouillonnait au fond de moi."

Malgré les titularisations des deux Stéphanois Stefan Bajic (gardien) et William Saliba (défenseur central), le Portugal a battu 3-1 l'équipe de France U16 ce lundi en fin d'après-midi en finale du tournoi de Montaigu dont le coup d'envoi fictif a été donné par Roger Milla.

Humiliée à domicile par Borgo, l'équipe réserve n'a pas réussi à marquer hier après-midi malgré plusieurs occasions compilées par notre envoyé spécial thomas99. Ayant eu beaucoup de mal à cadrer leurs frappes, les Verts ont failli sauver l'honneur en fin de match mais Mahdi Camara a perdu son duel avec le gardien corse et Nolan Roux a trouvé la barre sur coup franc...

Patrick Guillou revient sur la débacle stéphanoise à Marseille dans la dernière édition de la Pravda.

"La différence était trop conséquente. On a vu une équipe en pleine confiance, avec une animation offensive plus qu'intéressante face à une équipe de Saint-Etienne qui a donné l'impression de manquer de fraîcheur mentale. Il y a eu de sa part très peu de jeu vertical et en profondeur, ça ronronnait. L'OM, c'était au contraire beaucoup de solutions autour du porteur du ballon, la volonté de de se faire plaisir dans le jeu et dans le respect du partenaire, la compréhension dans les déplacements, les passes et les enchaînements, comme sur le but de Gomis.

La sortie de Yohan Pelé sur Kévin Monnet-Paquet à la 7e minute de jeu, c’est un penalty qui peut se siffler, mais qui n’est pas incontestable ou flagrant, c’est vraiment à l’appréciation de l’arbitre. Ensuite, c’est un peu l’arbre qui cache la forêt pour Saint-Étienne. C’est un tournant par ce qu’il y a 0-0 et que la gestion d’un match peut être différente si on mène, d’autant plus à Marseille. Mais quand on voit le nombre d’occasions franches de l’OM, des arrêts de Ruffier sur Lopez ou le retour en catastrophe de Pierre-Gabriel sur Njie, l’addition aurait pu être plus lourde."

"Il va falloir oublier l'Europe" a lâché dépité Jordan Veretout hier soir en zone mixte à l'issue de la cuisante défaite des Verts à Marseille. "Pour être européen, il faudra espérer que la sixième place soit qualificative. Mathématiquement, c'est encore possible" a quand même déclaré Galette en conférence de presse.

C'est encore possible mais de plus en plus compromis ! Maître de conférences en informatique à l'Universite Lille 3, Fabien Torre a actualisé ses probabilités à cinq journées de la fin du championnat. Les Verts n'ont plus que 3% de chances de finir dans le Top 5 et 15% de chances de terminer la saison dans les 6 premiers...

En conférence de presse, Christophe Galtier a commenté la déroute des Verts au Vélodrome.

"Au regard de la physionomie du match et de la qualité de l'adversaire, ce résultat est logique. On a seulement existé 20 minutes. Dès que Marseille a marqué le premier but, c'est devenu de plus en plus compliqué : on a subi la puissance, la force, la qualité technique et la percussion du secteur offensif marseillais. Alors, sur l'ensemble du match, il n'y a rien à contester. C'est quand même une grande déception, pas liée au fait de perdre, mais de perdre comme ça. Car, ce qui a fait la force de Saint-Etienne lors des gros matches, c'est d'être très dur à manœuvrer, à secouer. Là, c'est rentré comme dans du beurre. Ce serait trop facile et réducteur de se cacher derrière l'absence de Loïc. C'est la pire prestation durant mes neuf ans à la tête de l'équipe. Ce qui est terrible me concernant, c'est que ça se passe ici."

Lors de la déroute des Verts à Marseille, Canal Plus a annoncé que David Friio (photo) allait renforcer la cellule de recrutement de l'ASSE à compter de la saison prochaine. Ancien coéquipier de Bibiche Aulagnier, Lamine Sakho, Alain Masudi et Etienne Mendy (chez les Crocos) et de Gilles Leclerc (à l'ASOA Valence), ce Thionvillois de 44 ans a terminé sa carrière de joueur à Nottingham Forest après avoir joué plusieurs saisons à Plymouth. Comme l'a récemment rappelé le JDD, il est recruteur pour Manchester United depuis 2008 et a contribué à faire venir le frère de Florentin chez les Red Devils. On compte sur lui pour l'emmener dans ses valises chez les Verts.

En match de clôture de la 33e journée de L1, l'OM a écrasé l'ASSE 4-0 grâce à un doublé de Florian Thauvin et des buts de Bafé Gomis et Dimitri Payet. Friables derrière, trop légers au milieu et inoffensifs devant, les Verts comptent désormais 6 points de retard sur les Phocéens et 7 sur les Girondins. Adieu l'Europe ?

Après avoir atomisé 7-1 le Cameroun et bouffé la Chine 3-0, l'équipe de France U16 a écrasé le Danemark 5-0 hier en demi-finale du Tournoi de Montaigu. Comme face aux Lions Indomptables, Stefan Bajic et William Saliba ont été titularisés par Patrick Gonfalone. Ils affronteront le Portugal en finale ce lundi à 17h30.