Quotidien le plus diffusé de France, Ouest-France a décidé aujourd'hui de se payer les ultras stéphanois.

"Non contents d'avoir perturbé le dernier match à Geoffroy-Guichard, qui était frappé d'un huis clos pour la venue des Rennais, des pseudo-supporters des Verts ont déclenché une bagarre devant leur parcage avec des stadiers. Avant d'allumer des fumigènes. Une attitude imbécile qui devrait venir étayer les arguments de la commission de discipline."

Le Progrès met quant à lui en cause "le comportement d’un stadier qui apparemment aurait provoqué et porté un coup à un supporter."

Quoi qu'il en soit, les supporters stéphanois ont encore été très nombreux hier soir au Roudourou et n'ont pas arrêté de chanter chez l'actuel "meilleur public de France" selon la Ligue qu'on adule...

Invité au Canal Football Club, Galette a évoqué ce soir la saison en cours et son avenir. Vous avez raté son intervention ? On l'a retranscrite avec l'aide du potonaute marcalex !

"On fait une saison correcte. Evidemment on a habitué les gens à être européens chaque saison. C'est un exploit d'être européen chaque saison. On est encore en course alors qu'on a  joué beaucoup de matches et qu'on a subi un nombre incalculable de blessures et d'absences importantes, notamment dans le secteur offensif. Autant l'objectif est d'être européen, autant ce n'est pas une obligation chez nous à l'ASSE. On va tout faire pour y arriver. Si on n'y arrive pas, ça aura été une saison correcte. On a fait un parcours honorable en Europa. Avant d'être éliminé par Manchester United, on aura été invaincu et premier dans notre poule. Mais on aura eu en championnat des moments difficiles.

L'émotion, dans le football, c'est quand il y a des buts. Malheureusement on a  du mal dans ce secteur-là, pour plein de raisons. La saison où on a fini, c'est la saison où nous n'avons pas joué en Coupe d'Europe. Nous avons joué une fois par semaine. On était à la lutte jusqu'au dernier match pour aller chercher la troisième place. On avait à l'époque des joueurs qui marquaient des buts : on a eu Aubame, Max Gradel… Pour donner des émotions et marquer, pour être européen, il faut des joueurs à 15 buts. Quand tu enchaînes trois saisons à 55 matches, tu es victime de la fatigue, des blessures. Malheureusement, notre plus gros investissement de ces dernières saisons, Robert Beric, a été rapidement blessé, il a du mal à retrouver son niveau. Romain Hamouma également a été longuement absent.

Il nous manque des buteurs. Pierre Ménès avait dit que si l'on avait Falcao et Mbappé, on serait sûrement champion. Il n'y a pas beaucoup d'équipes qui le seraient. On a une super défense. Pour être champion, il faut non seulement avoir une très bonne attaque mais aussi une très bonne défense. On a une très bonne défense, avec un très bon gardien et une très bonne charnière centrale. Malheureusement, notre secteur offensif… On ne peut pas dire que notre recrutement soit une grande réussite. Notre club est en train de monter une structure, une cellule de recrutement, avec beaucoup de personnes qui vont aller superviser. On n'a pas l'argent pour acheter de grands joueurs, mais on doit être beaucoup plus performant pour dénicher les jeunes talents qui vont être de réelles plus-values plus tard mais surtout qui vont amener un enthousiasme, des jambes et de la qualité sur un plan offensif.

J'ai lu et entendu les déclarations de mes présidents, ils ont dit que je pouvais rester au club tant que je voulais. Je trouve que c'est élogieux, j'accepte volontiers cette déclaration mais on est bien obligé de se poser des questions. A l'inverse des saisons précédentes, ce que l'on a pu me reprocher, quand je disais que j'attendrais la fin de saison, le 22 mars j'ai rencontré mes dirigeants. Cela a été une des premières discussions que j'ai eues, pour savoir ce qui serait le mieux pour l'ASSE. Avec moi ou sans moi. Quels sont les projets ? J'ai dit que j'étais à leur écoute et qu'avec  beaucoup de respect et de sérénité et de transparence, la décision concernant mon avenir sera prise de façon collective entre la direction et moi-même.

On a  commencé à en discuter. Dans les jours qui viennent, rapidement, dans les 48 heures, j'ai rendez-vous avec Roland Romeyer concernant le futur de l'ASSE. Mais je précise encore une fois, on n'est pas là pour gagner du temps ou quoi que ce soit. Le plus important, c'est l'institution. Mon avenir, ce n'est vraiment pas le plus important. Il y a un phénomène d'usure, obligatoirement après neuf ans et demi. Je sais qu'il y a des gens qui souhaitent mon départ. Ils me le précisent, avec des petites lettres glissées sous la porte de temps en temps quand il y a des mauvais résultats. Sans numéro de téléphone et sans nom, bien évidemment… Ils précisent que ça fait longtemps que je suis ici et que je devrais aller voir ailleurs. J'accepte ces remarques, j'accepte ces critiques. Mon envie profonde, c'est d'être en accord avec ma direction pour trouver la meilleure décision pour le club."

Notre envoyé spécial thomas99, qui vous a fait vivre la défaite de la réserve contre Mende (2-3), a immortalisé le péno raté de Flo Milla, le péno réussi par Mahdi Camara, le but de Dylan Chambost... et le corner direct victorieux de Mende.

Déjà assurés de finir à une première place qualificative pour les plays-offs, les U17 nationaux ont fait un point d'honneur à boucler cet après-midi leur saison réguière par un succès, le 20e en 26 journées, sur le terrain du FC Lyon.

Suite à un cafouillage conscutif à un coup de pied arrêté, Gérard Bangoura (photo) a ouvert le score à la 11ème minute d'une frappe du gauche à ras du poteau déviée par un défenseur. Alors que la barre transversale a empêché Baptiste Gabard de faire le break sur coup franc à la 25ème, les locaux ont égalisé à la demi-heure du gauche d'un coup franc en plein dans la lucarne d'Etienne Green.

Gérard Bangoura a redonné l'avantage aux Stéphanois cinq minutes après le retour des vestaires sur un pénalty obtenu par Baptiste Gabard, son coup franc ayant été dévié de la main par un Lyonnais. Sur une passe de N'Sana Zazi, Idir Boutrif a marqué le but du break à la 88e minute de jeu.

La compo : Green- Pirès, Halaimia, Chaigneau, Roubat - Hammouche, Gabard, Gago - Bangoura, Touati (Boutrif, 74'), Abi (Zazi, 86').

La réaction de Jean-Philippe Primard : "On a fait un bon match avec une équipe très remaniée car certains joueurs comme Mathis Mezaber étaient blessés. J'en ai préservé d'autres [ndp2 : Touit, Fofana, Ménétrieux, Bengueddoudj] car ils risquaient une suspension en cas de carton. Les garçons ont été sérieux, leur victoire est méritée. On va maintenant préparer tranquillement notre quart de finale. Comme il n'aura lieu que dans trois semaines, on va essayer de caler deux matches amicaux contre des clubs partenaires."

Vous avez pu suivre cette rencontre de la 24e journée de CFA2 en direct sur notre forum grâce au potonaute thomas99, envoyé spécial à Aimé Jacquet : comme à l'aller, les Verts ont perdu contre Mende, compromettant ainsi leurs chances de montée.

Malgré un milieu de terrain cumulant plus de 700 matches en L1 (Clément - Dabo - Lemoine), les réservistes ont concédé l'ouverture du score à la 39e minute avant d'encaisser un deuxième pion juste avant la mi-temps sur un coup franc prolongé de la tête.

Ayant provoqué un pénalty raté à la 74e par Florian Milla, Mahdi Camara a transformé le sien(obtenu par Kenny Rpcha Santos) à la 83e avant de délivrer un caviar égalisateur à Dylan Chambost la minute suivante. Las, les Lozériens ont repris un avantage définitif dans le temps addditionnel sur un corner direct qui a trompé Alexis Guendouz.

Les Verts ont terminé la rencontre à dix, Florian Milla s'étant fait expulser à l'issue d'une bagarre générale (photo). A 2 journées de la fin, l'ASSE rétrograde à la 8e place et compte 7 points de retard sur le leader Saint-Priest et 4 sur Mende, nouveau 2e, sachant que les Verts auront un match en plus à rejouer (à Cournon).

La compo : Guendouz - Mendy (Chambost, 71'), Gomis, Nyemeck (c), Pétrot - Clément, Dabo (Camara, 62'), Lemoine - Ghezali (Milla, 62'), Roussey, Rocha-Santos.

La réaction de Laurent Batlles : "Je suis déçu. Notre réaction en deuxième mi-temps a été à la hauteur de ce que j'attendais de mes joueurs. Le match n'a pas tourné du bon côté. On a raté un péno, on a pris un corner direct. Il y a des matches où ça te réussit, et d'autres où ça ne sourit pas. C'était hélas le cas ce soir. C'est dommageable mais quand tu prends trois buts par match, c'est difficile de gagner ou de ne pas perdre. On peut certes revenir à un point de Mende si on gagne notre match à rejouer à Cournon. Mais on n'est pas sûr de gagner un match. Pour l'instant je ne me focalise pas sur le fait de mettre la pression de rejouer la montée. Quand tu perds deux matches à domicile dans les cinq derniers matches, dans le sprint final, c'est quand même difficile de jouer quelque chose. On verra ce qui se passera le match prochain, il faut s'efforcer de rester positif. Mais il ne faut pas se leurrer : quand tu affrontes des concurrents directs et que tu n'arrives pas à leur prendre des points, c'est compliqué de pouvoir prétendre à quoi que ce soit..."

Auteur d'une vilaine prestation face aux Verts, le capitaine guingampais Jimmy Briand commente la défaite de son équipe dans la dernière édition du Télégramme. 

"On avait une belle occasion de dépasser Saint-Etienne lors de cette 35e journée. C'est une occasion de loupée. On a peut-être eu envie de trop bien faire face aux Verts. On voulait marquer les premiers, derrière on s'est un peu découvert. Saint-Etienne en a bien profité. Les Stéphanois ont marqué sur leur deuxième occasion... Sans être flamboyants, ils ont gagné, peut-être parce qu'ils ont davantage l'expérience de ces fins de saison."

Dans la Pravda du jour, Vincent Pajot commente son ouverture du score au Roudourou.

"A la base, je ferme le second poteau. Mais là, je me retrouve dans le tas. Je dis à Jordan de bien me lever le ballon et je vais dans la bonne zone. Il y a eu une connexion entre nous. C'est bien de vivre ce genre d'émotions après la période délicate que j'ai vécue. C'est un soulagement."

Avant le match des Verts au Roudourou, le vilain Raymond Domenech a encore brillé sur le site de l'ancien sponsor de l'ASSE Winamax. "Dès que je mise contre Saint-Étienne, ils gagnent ! C'est donc la dernière fois de la saison que je tente un pronostic sur eux. Je reste fidèle à mon idée d'une défaite de Saint-Étienne. Dans mon équipe de la 35e journée, je vais donc mettre trois Guingampais : Karl-Johan Johnsson, Moustapha Diallo et Christophe Kerbrat." Si le premier n'a pas démérité, le deuxième est resté sur le banc et le troisième a provoqué la perte de son équipe : dominé par Vincent Pajot sur l'ouverture du score, il a concédé le pénalty obtenu et transformé par Romain Hamouma. Bien vu Raymond, continue comme ça !

"Saint-Etienne a su faire le dos rond et ils marquent coup sur coup. Tu fais un bon match mais tu es puni. On est tombé sur une équipe qui nous a battus à l'expérience. Les Verts n'ont pas été entreprenants mais il ont su être réalistes" a déclaré Antoine Kombouaré hier soir en conférence de presse. "Les Guingampais étaient revanchards. Ils nous ont pressés haut en début de match, ne nous ont pas laissé d’espaces. Mais on a su faire le dos rond" confirme Jordan Veretout dans Le Progrès du jour.

Selon la dernière édition guingampaise du quotidien Ouest-France, des scouts de West Bromwich Albion et de Sunderland étaient présents au Roudourou hier soir. Reste à savoir quels joueurs stéphanois ont tapé dans l'oeil des Baggies (8e de Premier League) et des Black Cats (déjà condamnés à la relégation en Championship).

Rien ne va plus pour les filles, qui restent sur sur une série de cinq défaites consécutives ! En match en retard de la 12e journée, les Messines se sont en effet imposées chez les Vertes 2-1 hier après-midi dans le temps additionnel alors que Lucie Pingeon (photo) avait pourtant ouvert le score dès la 11e minute. Toujours antépénultièmes et premières non relégables, les Amazones se rapprochent de la zone rouge et ne sont plus maîtresses de leur destin. Elles n'ont plus que trois matches à jouer (à Rodez et à Marseille et enfin à domicile contre Guingamp) alors que leur poursuivantes messines (revenues à deux points) en ont quatre à disputer (dont deux très compliqués contre les vilaines et le QSG), comme la lanterne rouge girondine (qui compte trois points de retard sur les Vertes). Notons toutefois que les protégées de Hervé Didier sont assurées de devancer leurs concurrentes pour le maintien en cas d'égalité de points. C'est en effet le goal-average particulier qui départage les équipes dans cette situation en application de l'article 10 du règlement du championnat de France féminin.

A l'instar de son capitaine, Galette a évoqué le prochain match dès hier soir en conférence de presse.

"En cas de nul, ça aurait été foutu pour l'Europe. Notre victoire à Guingamp va nous permettre de vivre un match très intéressant face à Bordeaux, l’équipe en forme qu’il faut aller chercher. Il y aura une grosse ambiance puisque les supporters des deux clubs sont très amis. Il ne reste plus beaucoup de matches pour chasser. Contre Bordeaux, un nul ne servira à rien. Il faudra mettre beaucoup d’enthousiasme, de courses, de détermination pour forcer notre destin."

Revigorés par leur succès au Roudourou, les Verts croient encore en l'Europe, comme l'atteste la réaction de leur capitaine dans Le Progrès du jour.

"Cette victoire montre qu’on n’a pas lâché et qu’on est toujours là même si ce fut un peu compliqué en première mi-temps. Le premier but nous a libérés. Maintenant, on va essayer de faire le maximum pour cette fin de saison. Cela va être difficile parce qu’on va être dépendant des résultats des autres mais il faut y croire. Le mot Europe n’est pas tabou. Il faut se fixer un objectif, tant que mathématiquement c’est possible. La première période a été compliquée, on n’a pas su se créer des occasions. On a surtout perdu des ballons bêtement, ce qui nous empêchait de nous approcher du but adverse. Après le but de Vincent, on a eu de bons mouvements, de vraies occasions. Cette victoire nous fait du bien. J’espère qu’elle va nous amener une fin de saison excitante. On a fait le boulot, un bon match nous attend avec Bordeaux, un concurrent direct, même s’ils ont pas mal d’avance. On n’a plus grand-chose à perdre."

Alors qu'ils n'avaient pris qu'un petit point sur neuf lors des trois précédentes journées, les Verts ont sans surprise repris leur marche en avant à Guingamp. Très médiocres et inoffensifs (aucun tir !) en première mi-temps face à une équipe non seulement démobilisée mais aussi maladroite, les Stéphanois, sauvés à deux reprises par Stéphane Ruffier, ont logiquement fait la différence après la pause grâce à deux coups de pied arrêtés.

Sur un coup franc obtenu par Romain Hamouma et parfaitement tiré par Jordan Veretout, Vincent Pajot a prouvé qu'il avait bien retrouvé toute sa tête à la 61e minute. Romain Hamouma a claqué le but du break à la 86e sur un pénalty qu'il a lui même obtenu. Les Verts se relancent dans la couse à l'Europe car ils ne comptent plus que trois points de retard sur l'OM (qui joue demain à Caen) et six sur les Girondins (qui jouent demain à Dijon).

Neal Maupay évoque son avenir dans la dernière édition du quotidien Ouest-France. "Brest m'a donné ma chance. Si on monte en L1 et si Saint-Étienne ne compte pas sur moi, Brest sera favori pour la saison prochaine" déclare le joueur actuellement sous contrat avec l'ASSE jusqu'en juin 2019.

Après avoir remonté un handicap de deux buts, Bochum a battu le Dynamo Dresde 4-2 hier soir lors de la 31e journée de D2 allemande. Ancien capitaine de l'équipe réserve de l'ASSE, l'Appelou Anthony Losilla (31 ans) a brillé face à son ancien club : passeur décisif sur le premier but de son équipe, il a claqué le pion qui a permis au VfL de prendre l'avantage.

Revenant dans la Pravda du jour sur la blessure à l'oeil dont il a été victime lors du dernier derby, le Stadium Manager de l'ASSE Samuel Rustem regrette que l'attitude du gardien des vilains ait mis le feu aux poudres.

"En rayant dans la semaine "Saint-Etienne" sur son maillot du centenaire de la Coupe de France floqué du nom de tous ses vaiqueurs, Anthony Lopes avait rendu le contexte encore plus tendu. Alors, quand j'ai vu le gardien de l'OL traverser le terrain pour aller saluer ses supporters au coup de sifflet final, j'ai senti une zone dangereuse de vulnérabilité. Il ne devait pas aller plus loin. Mais il y allait. J'ai donc décidé de l'arrêter, sans excès de zèle. Je me suis approché de lui et je lui ai dit : "S'il vous plait, Monsieur Lopes, il faut rentrer au vestiaire. S'il vous plait." Mais c'était trop tard...

J'ai pris un projectile depuis la droite de la tribune Henri Point. Le type devrait jouer dans l'équipe de baseball des Yankees de New-York car il m'a touché à plus de trente mètres. J'avais le visage en sang. Pour éviter d'effrayer les gens et parce que je n'avais pas le droit de gâcher la fête alors qu'on venait de gagner, j'ai masqué ma blessure avec la main. J'avais, dans le désordre, trois priorités : l'intérêt du club, mon oeil, et ma femme enceinte. Je ne voulais pas qu'on l'appelle pour ne pas l'inquiéter.

Ma femme Zepure est venue me visiter le deuxième de mes cinq jours d'hospitalisation. Prise par l'émotion de me voir dans cet état, elle s'est mise à perdre les eaux dans la chambre. Elle a été ausitôt transférée au service pédiatrie et a donné naissance avec un mois d'avance à notre petite Elise. J'ai assisté à l'accouchement dans un fauteuil roulant et sous perfusion.

Le lendemain j'ai subi une trabéculotomie, une opération visant à sauver mon oeil droit. J'ai aujourd'hui l'assurance de ne pas l'avoir perdu. Mais je n'ai toujours pas retrouvé la vue, et mon oeil valide a perdu de son acuité en raison d'un phénomène de compensation. Mais je n'ai pas envie de passer pour une victime, celle de Geoffroy-Guichard. C'est la première fois qu'on parle de moi, et c'est en négatif. J'ai juste été un professionnel qui a fait son travail en protégeant un joueur. Lopes a d'ailleurs joué en Coupe d'Europe derrière.

Anthony Lopes n'a pas pris de mes nouvelles, seul le stadium manager de l'OL l'a fait. Mais que Lopes m'appelle, ce n'est pas ça qui va me guérir. Là où j'ai les boules, c'est que ce crime restera impuni. On ne pourra pas identifier le pauvre gars sans cerveau qui m'a fait ça. Le système de vidéosurveillance du Chaudron n'est pas aux normes, les images sont inexploitables. Ma plainte et celle déposée par le club n'ont que peu de chance d'aboutir.

Dimanche dernier j'ai fait mon retour à Geoffroy-Guichard. Il a coïncidé avec ce huis clos interrompu par des ultras. Mon premier réflexe, ça a été d'aller discuter avec les supporters, qui ne sont pas tous des voyous ni des idiots. Sans me poser des questions. Je suis là pour protéger l'institution. Je suis retourné au combat, pas contre eux, mais contre moi-même. Je voualsi me prouver que je pouvais revenir dans un stade."

La FFF a décidé avant-hier de faire rejouer à huis clos le match de CFA2 Cournon-ASSE qui avait été arrêté il y a trois semaines dans le temps additionnel suite à des jets de bouteille alors que le score était de 2-2. "Je regrette que ce match ne se joue pas sur terrain neutre" déclare Laurent Batlles dans Le Progrès du jour. 4e à 5 points du leader Saint-Priest mais à une seule longueur de Limonest et Mende, l'équipe réserve reçoit ce dernier club demain à 15h00.

Dans la dernière édition du Progrès, Antoine Kombouaré invite ses joueurs à se racheter contre Sainté. Extraits.

"Notre élimination en Coupe de France est une désillusion. A Angers, on n’a pas vu le Guingamp que j’aime. Les latéraux n’ont jamais apporté le surnombre et devant, on a été incapable d’éliminer. J’ai le sentiment qu’il y a un relâchement, de l’usure. J’attends de mes joueurs qu’ils valident le travail effectué jusque-là. Il ne faut pas lâcher maintenant.

Cela reste une belle saison sachant qu’au départ, l’objectif c’était le maintien. Maintenant, il faut qu’on finisse dans les 10 premiers. J’espère qu’on sera capable d’aller chercher la 7e ou la 8e place. On s'est promis de gagner tous nos derniers matchs à domicile. A Sainté, on avait fait de belles choses mais on était tombé sur un grand Ruffier. On a envie de prendre notre revanche.

On a pris un gros coup sur la tête à Angers. La difficulté c’est d’essayer d’évacuer cette déception. Il faut passer à autre chose même si on sait que c’est compliqué. Ce qui m’intéresse, c’est notre capacité à rebondir et à se remobiliser. On a la chance de jouer un grand match. C'est le bon moment pour jouer Saint-Etienne. L’équipe est un peu en difficulté. Il faut en profiter."

Alors que Le Progrès annonçait avant-hier leur indisponibilité pour ce match de la 35e journée, les numéros 5 et 22 de l'ASSE font partie des 18 joueurs retenus par Galette pour le déplacement à Guingamp : 

Ruffier, Moulin - Theophile-Catherine, Polomat, Lacroix, Perrin, Malcuit - Pajot, Corgnet, Saivet, Veretout, Selnaes, Lemoine, Maïga - Hamouma, Monnet-Paquet, Beric, Nordin

Rêvant de devancer les Verts en fin de saison, le président guingampais Bertrand Desplat s'est confié au Télégramme avant la réception de l'ASSE programmée ce samedi à 20h00. Extraits.

"La réception des Verts marque la fin de notre opération d'actionnariat populaire lancée le 27 février contre Monaco. On est à plus de 13 000 Kalons : c'est beau, non ? Le bilan est juste exceptionnel. L'opération s'arrête samedi à minuit. Entre 13 000 et 14 000 personnes auront ainsi manifesté leur sentiment d'appartenance au club. Quoi qu'il arrive, cela restera pour moi le grand événement de cette saison 2016-2017. Le club a montré qu'il était à part. Ses plus de 13.000 socios vont être intégrés à la future gouvernance du club. C'est un succès populaire qui n'était même pas envisageable. On va pratiquement faire le double des 7 000 que l'on espérait !

Dans un entretien accordé à Eurosport, Bernard Caïazzo milite à nouveau pour son projet des socios. Extraits.

"Notre projet, c'est que le supporter soit actionnaire en direct. Si vous avez 200 000 socios qui versent chacun 80 euros par an, cela fait un apport de fonds non négligeable. Cela peut apporter une stabilité financière. Le cœur du sujet, c'est ça. Prenons un exemple. Si votre avez un investisseur étranger et qu'il s'en va demain, le club se retrouve en difficulté. Alors que quand vous avez 200 000 supporters qui sont actionnaires, le club est pérennisé. Notre idée avec ce projet à l'ASSE était de pérenniser le club dans la durée. L'objectif financier est secondaire.

Mettre en place un programme "socio", c'est faire en sorte qu'une personne physique soit actionnaire de votre club. Dans ce cas, vous êtes obligé en France de passer par les autorités de bourse. Il y avait un projet de loi qui avait pour objectif de faire en sorte que les gens puissent faire appel à l'épargne publique mais pas pour que les gens fassent des plus-values et gagner de l'argent. Ce projet n'est pas passé. Cela veut dire qu'en France, on ne peut faire appel à l'épargne publique que par le vecteur de la bourse. C'est ce qu'a fait l'Olympique Lyonnais.

Si on prend le cas de l'ASSE, sauf à vouloir tromper vos actionnaires, on ne peut pas faire croire aux actionnaires qu'ils vont gagner de l'argent. L'objectif est d'avoir la meilleure équipe possible. Donc, on réinvestit en permanence. Le but n'est pas d'augmenter les dividendes ou la valeur de l'action. L'actionnariat social, c'est de dire à des gens : vous souscrivez à des actions, non pas pour gagner de l'argent mais pour participer à une entreprise dont le but a une motivation sociale, pas capitalistique.

A l'ASSE, on ne souhaite pas aller en bourse et tromper les gens en leur racontant n'importe quoi. Donc, on a écarté la bourse. C'est pour cela que l'on pense à un projet d'actionnariat social. l va falloir faire du lobbying pour réactiver cette loi. Cela n'empêche pas l'ASSE de chercher un investisseur minoritaire. Notre idée est simple : on se dit que cela risque de prendre du retard à cause d'un problème législatif bien français donc essayons de trouver des solutions par un investisseur minoritaire en attendant de lancer ce programme quand la loi le permettra."

Invité par le site Actufoot à livrer un 11 type de ses ex-coéquipiers, l'actuel entraîneur du Pays d'Aix Adel Chedli explique pourquoi il a choisi 3 anciens Verts.

Coupet  - Trabelsi, Jaïdi, Blanc (c), Mathieu - Pedredi, Meriem, Moravcik - Frau, Pagis, Zaïri.

"Grégory Coupet, c'est un bosseur énorme qui aurait même pu faire carrière en tant que joueur de champ tellement il était à l’aise avec ses pieds. Mon fils n’en revient toujours pas aujourd’hui que son père ait évolué avec Laurent Blanc. Il ne se souvient sûrement pas de moi car il ne calculait pas trop les jeunes à l’époque. Je le choisis même en tant que capitaine. Lubo c'est mon protecteur. Un superbe joueur qui m’a tout appris dans les contrôles de balles, les prises de balles, le positionnement. Un grand monsieur."

Le déplacement des Verts au Roudourou sera arbitré par le vieux loup Olivier Thual, qui croise régulièrement la route des Verts depuis 14 ans - et pour la troisième fois cette saison, après la victoire 2-0 à Caen et le 0-0 de Noël contre Nancy.

Clin d'oeil : Le site officiel de nos amis amateurs de beurre salé s'est amusé à retracer l'historique des rencontres de Guingamp et d'Olivier Thual - le résultat vaut le détour.

En effet, on observe une tendance très nette à l'arbitrage-maison, Guingamp gagnant toujours à la maison et perdant toujours à l'extérieur. Sauf - exception notable ! - contre Caen, où le nul est de mise : l'Aquitain ne veut probablement pas prendre position dans les querelles normando-bretonnes.

La dernière édition guingampaise du quotidien Ouest-France revient sur la saison contrastée du dernier rempart des Verts.

"Le Stéphane Ruffier rencontré par En Avant au match aller était celui d'avant blessure. Un extraterrestre. En 17 rencontre disputées, il avait subi 82 tirs cadrés et effectué 74 parades, ballons captés et détournés confondus. Soit un pourcentage de sauvetages frisant les 90%. Depuis son retour de blessure en février dernier, ce pourcentage s'est effondré. Il est passé à 50% (26 tirs cadrés, 13 parades en 8 matches). Il subit moins de tirs (3,25 par match en moyenne contre 4,9 en début de saison) mais encaisse plus de buts : 1,22 par match contre 0,82 en début de saison."

L'entraîneur des gardiens guingampais Ronald Thomas prend néanmoins la défense du grand oublié des trophées UNFP.

"Au match aller, il avait été monstrueux. Stéphane Ruffier a fait une première partie de saison exceptionnelle. Il leur a ramené des points. Sa blessure de décembre dernier en Coupe de la Ligue contre Nancy l'a perturbé et a duré un certain temps. Il est peut-être moins performant depuis mais il fait toujours partie des meilleurs de la Ligue 1. Il ne faut pas se limiter à ses stats d'avant et d'après blessure. L'activité du gardien n'est pas à part de l'équipe. C'est l'ensemble qu'il faut juger. Peut-être que ça défend différemment devant lui et il se retrouve dans des situations où c'est moins évident de faire des arrêts."

Comme l'avait pronostiqué la Pravda, les dirigeants stéphanois sont convoqués dans 3 semaines devant la commission de discipline de la Ligue qu'on adule. C'est ce qu'a annoncé ce soir à l'AFP son président Sébastien Deneux, qui n'a pas apprécié que des ultras stéphanois aient brièvement envahi une tribune de GG lors du match à huis clos contre Rennes.

Logiquement éliminés par Angers avant-hier au terme d'une piètre prestation, les Guingampais comptent se racheter contre les Verts, qu'ils dépasseraient en cas de victoire après-demain au Roudourou.

"On a un gros match dès samedi. Avec le soutien de nos supporters, qui vont nous pousser, je pense qu'on va réussir à finir cette saison en beauté, parce que l'équipe le mérite. Ça reste une saison très accomplie" déclare dans Ouest-France Jonathan Martins Pereira, qui devrait à nouveau suppléer Fernando Marçal contre Sainté.

Si Stéphane Ruffier n'apparaît incroyablement pas parmi les quatre gardiens nommés aux trophées UNFP, l'ASSE sera quand même représentée grâce à sa section féminine. La jeune gardienne de 19 ans Mylène Chavas est en effet nommée dans la catégorie "Meilleur Espoir Féminin".

Si, comme annoncé hier, RPG est d'ores et déjà forfait pour le déplacement à Guingamp, Christophe Galtier a précisé aujourd'hui en conférence de presse que Cheikh MBengué, Florentin Pogba et Alex Soderlund sont possiblement indisponibles jusqu'à la fin de saison.

Interrogé par la Pravda, Christophe Galtier tient un discours pas si convenu autour de la mobilisation de ses troupes d'ici la fin de saison :

"La cinquième place serait synonyme de réussite mais elle est loin. La sixième, ce serait comme la saison dernière. Si on se laisser aller, on peut se retrouver douzième et là, oui, ce serait un échec. Ce serait dommage de finir comme ça et dommageable pour l'ensemble du club car il y a des enjeux financiers importants. Les places valent de l'argent. Et ça, personne ne l'occulte.

Je vais mettre les joueurs les plus motivés sur le terrain. Ce n'est plus une question de valeur mais d'état d'esprit.

Quelques fois, mes attaquants peuvent être chahutés en interne au travers de réunions et accuser le coup. Mais quand même, je constate que sur le match de Rennes, le but est amené par Romain (Hamouma) et marqué par Robert (Beric)."