Les U15 de Gilles Rodriguez semblent avoir trouvé leur vitesse de croisière. Ils ont enchaîné, cet après-midi, sur le terrain de Valence, leur 4ème victoire consécutive inscrivant 21 buts pour 4 encaissés. Cette belle série leur permet de s'installer à la 2ème place du classement derrière le ...vilain voisin.

Avec une équipe remaniée, pour permettre de renforcer l'équipe d'Honneur Ligue (victorieuse 4-0 contre Nivolet), les Verts ont su réagir après un début poussif pour finalement l'emporter somme toute assez facilement. Ils ont pourtant concédé l'ouverture du score après une faute d'inattention sur un coup de pied arrêté. (1-0, 12ème). La réaction ne tardait pas et Maxence Rivera obtenait l'égalisation (1-1, 20ème). Peu après, le jeune U13, Yassimi Moyo, bien décalé, rentrait  à l'intérieur et piquait victorieusement son ballon. (1-2, 30ème). C'était le score au repos. Peu après la reprise, Maxence Rivera, bien servi par Kenan Fakili permettait aux siens de faire le break (1-3, 48ème). Toujours alerté par le précieux Kenan Fakili, il réalisait le triplé. (1-4, 67ème). Les Valentinois, en fin de match réduisaient l'écart. (2-4, 70ème).

La composition : Abdallah - E. Mouton, Khoutri, Rolland, Compagnon - Fakili, Mongelli, Rivera - Ressicaud (Grillet 65ème), Raymond, Moyo.

La réaction de Gilles Rodriguez : "Ce n'a pas été un gros match. On avait une équipe new-look, et on avait renforcé l'équipe d'Honneur Ligue. C'est une décision collective qui montre ce qu'est un esprit club et les garçons l'ont bien compris.Comme je le disais, le contenu a été moyen, malgré les espaces que nous nous sommes créés, mais que nous n'avons pas toujours su bien gérer. Nous sommes trop souvent allés au duel, ce qui n'était pas toujours la bonne solution. Nous avons progressé en maturité mais on peut et on doit encore faire mieux. "

Les U17 régionaux de Razik Nedder recevaient ce matin, sur la pelouse du stade Aimé Jacquet de l'Etrat leurs voisins de l'ASF Andrézieux, la seule équipe à les avoir battus cette saison, c'était le 15 octobre dernier. Les Verts, dans ce derby ligérien, ont pris leur revanche contre une équipe luttant pour son maintien mais difficile à manoeuvrer .

Durant le premier acte, les Verts ont longtemps buté sur un adversaire jouant bas, fermant l'axe mais qui ne rechignait pas à se projeter vers l'avant et à se créer 2 situations que Corentin Bariol enrayait avec brio. Le 1er but, comme cela arrive souvent allait libérer les espaces. Il arriva à la demi-heure : après un bel enchaînement de passes, Samy Messili débordait dans son couloir et centrait fort devant le but : Azdine Bellakhdar (photo) se trouvait à point nommé pour propulser le ballon dans les filets. (1-0, 35ème). Les Verts, désormais allait confisquer le ballon et pouvoir dérouler plus facilement leur jeu.

Dès la reprise un coup-franc de Victor Petit était repoussé par le gardien visiteur dans les pieds d'Azdine Bellakhdar qui n'en demandait pas tant. (2-0, 48ème).

Vingt minutes plus tard, c'est Samy Messili, qui, à l'entrée de la surface de réparation, éliminait son adversaire sur la prise de balle et frappait victorieusement. (3-0, 68ème).

En toute fin de match, Andrézieux réduisait la marque à la suite d'une superbe reprise de volée qui faisait mouche. (3-1, 85ème).

Les Verts ont désormais 15 points d'avance sur l'Olympique de Valence (lourdement battu par Domtac), avec certes 2 matchs de plus. Autant dire que le titre leur tend les bras.

La composition : Bariol - Durivaux, Leleux, Roubat, Bardel (Dupord 50ème) - Petit, Aymar, Kiran (Derkum 55ème) - Messili, Bellakhdar, Urie (Moussy 50ème).

La réaction de Razik Nedder : "Ces matchs, contre des équipes qui jouent leur maintien, ne sont jamais simples et, aujourd'hui, notre voisin d'Andrézieux, à qui on souhaite de se sauver, n'a pas été facile à manoeuvrer. On a, par moments, manqué de rythme dans l'enchaînement des passes mais les prestations techniques et dans la débauche d'énergie étaient bonnes. Aujourd'hui, je suis satisfait d'enchaîner les victoires en marquant plusieurs buts. Je ne me suis pas mis sur le banc afin de permettre à Aurélien Remoue d'être évalué pour son diplôme : c'est une satisfaction que ça se soit bien passé. Les garçons ont été irréprochables. "

Sans sauter comme un cabri, Galette s'est pris pour le grand Charles en conférence de presse à l'issue du nul contre Nantes : "On l'a cet objectif en tête. Si on l'atteint ce sera exceptionnel. Si on n'y arrive pas on repartira sur une saison sans Coupe d'Europe. A force d'en parler, ça focalise l'attention sur cela. Ca focalise nos supporters qui veulent à tout prix qu'on soit européen. A force de focaliser ça crée des tensions et à force de créer des tensions ça fait des sifflets au bout de 10 minutes de jeu. je trouve que c'est un peu dommage. Je prends l'exemple de Cheikh M'Bengue qui est un professionnel sérieux qui a peut être été mis en difficulté en début de match. Mais Cheikh M'Bengue c'est lui qui donne le ballon sur la tête de Benjamin Corgnet. Tout le monde parle de l'Europe... Tout le monde, tout le monde... Tous les jours quand je vais chercher le pain on me parle de l'Europe. Quand je vais à la Poste on me parle de l'Europe. Quand j'arrive au club on me parle de l'Europe. Notre très bon jardinier parle de l'Europe. Celui qui trace les lignes parle de l'Europe. Quand je croise un gamin débutant, il me parle de l'Europe.... Eh oh... Regardons où on était quelques années en arrière. Regardons où se trouvent certaines équipes derrière nous. Moi je n'ai rien à reprocher à mes joueurs sur l'investissement. Je sais où sont nos points faibles. On le sait tous. On est la 2ème, la 3ème défense du championnat, on est vraiment moins bien classés sur un plan offensif. On essaie de faire avec les joueurs valides. Mais voila, on parle toujours d'Europe, l'Europe, l'Europe. Dans d'autres clubs ils ont eu l'intelligence de ne pas en parler. Ils ne vont pas y arriver et on leur dira rien !"

Meilleur passeur du championnat suisse (15 passes décisives), Yoric Ravet a marqué cet après-midi comme la saison passée dans ce Parc Saint-Jacques de sinistre mémoire. Grâce à ce 4e pion claqué cette saison par l'ancien attaquant stéphanois, les Young Boys de Berne ont tenu en échec le solide leader bâlois.

L'A.S. Saint-Etienne a été tenu en échec 1-1 cet après-midi à Geoffroy-Guichard. Les Canaris ont ouvert le score au bout d'un quart d'heure grâce à leur petit renard Prejuce Nakoulma. Après que Robert Beric (28') et Romain Hamouma (57') ont eu la malchance de trouver le poteau droit de Maxime Dupé, Benjamin Corgnet a réussi à le duper à la 70e minute d'un joli coup de tête sur un excellent centre du droit de Cheikh Mbengue. Turpin s'est montré clément avec les Verts en fin de match : après avoir oublié d'expulser Ronaël Pierre-Gabriel, l'arbitre n'a pas sifflé penalty à la 93e malgré la faute de Kévin Théophile-Catherine sur Prejuce Nakoulma. Toujours 7e à 2 points de l'OM et à 3 points de Bordeaux, Sainté a raté une belle occase de passer devant son prochain adversaire phocéen, tenu en échec à Toulouse deux heures plus tôt. Les Verts savent ce qu'il leur reste à faire pour griller enfin les sardines au Vélodrome dimanche prochain...

Latéral droit capable d'évoluer au milieu de terrain, le U14 Victor Monteiro Soto-Maior s'est engagé avec l'ASSE avant le match Sainté-Nantes. Repéré par le scout francilien Ludovic Paradinas, ce joueur né en 2003 portait déjà un maillot vert et blanc, celui de l'AS Saint-Ouen-l'Aumône (95). Victime d'une rupture des ligaments croisés du genou en septembre dernier, ce franco-portugais est de la même promo de l'INF Clairefontaine que le jeune attaquant de Montfermeil Yannis Lhéry, lui aussi enrôlé par Sainté.

Avant d'affronter son club de coeur à 17h00 dans le Chaudron, Jordan Veretout s'est confié à Presse-Océan. Extraits.

"C’est vrai que j'ai été en contact avec René Girard l'été dernier. Après, c’est le football. Ça ne s’est pas fait et Saint-Etienne m’a ouvert les portes. Je suis très content d’être à l’ASSE. Je ne regrette pas d'avoir signé à Sainté. Je suis dans un très grand club. Nantes restera toujours mon club de cœur. Je l’admire. Je le suivrai toujours mais, désormais, je suis Stéphanois. C’est ainsi. Ma nouvelle vie dans le Forez se passe très bien. C'est un bon club, chaleureux, avec de grands supporters, tout comme Nantes. A Sainté ça respire le foot. J'ai la confiance du coach et du staff. Je m'épanouis.

J'ai sympathisé avec tous les joueurs. Ils m'ont mis dans les meilleures conditions pour m'intégrer. J'en connaissais déjà deux, Pierre-Yves Polomat et Bryan Dabo, ça a facilité la tâche. Je m'entends aussi super bien avec Alexis Guendouz et Vincent Pajot. On s'entend très bien. On se fait parfois des petits repas. On m'avait parlé de l'engouement avant que je ne signe. Quand on y est, c'est quelque chose de formidable !Ici, ils vivent pour le foot. On a de la chance, ça nous encourage encore plus.

J'essaye de revenir à Nantes le plus souvent possible. J’y ai ma famille, ma belle-famille et tous mes amis. Dès qu’on a 3-4 jours, on essaye de remonter. La dernière fois ? Il y a une semaine. J'échangé avec Max Dupé et Léo Dubois. On s'appelle souvent, notamment après les matches, pour faire des débriefs. J’ai Koffi Djidji de temps en temps. Je m’entends bien aussi avec Adrien Thomasson.

Affronter les Canaris, c'est toujours un match un peu particulier mais je ne mets pas de pression. Je joue mon football et on verra ce qui se passera. Vu que c'est au Chaudron, ce sera un peu moins particulier. Je serai content de retrouver mes potes mais aussi la compétition, car ça fait trois semaines qu'on n'a pas joué, notre match à Monaco ayant été reporté. On a bien récupéré.

Les Canaris jouent bien, font un gros pressing, harcèlent bien, courent beaucoup, se procurent pas mal d’occasions. Ce qu’ils font en ce moment, c’est du très haut niveau. C’est un adversaire redoutable. On s’attend à un match compliqué. On se méfie."

Attendu dans le Chaudron cet après-midi, Sergio Conceiçao a failli porter le maillot vert. "J'ai failli rejoindre Saint-Etienne en 2004. Il y avait quelque chose mais pas de façon officielle" déclare l'entraîneur des Canaris dans la dernière édition de Presse-Océan. Cette année-là, l'ancien milieu de terrain de la Lazio avait quitté le FC Porto pour le Standard de Liège.

Dans la dernière édition du Progrès, Romain Hamouma évoque son avenir.

"Je suis sous contrat jusqu'en 2018. Si le club ne vient pas vers moi pour me prolonger, c’est qu’ils n’ont pas d’envie. Moi, je ne demande rien mais je suis ouvert à tout. Je me sens bien à Saint-Etienne. Mais, déjà, il y a une grosse fin de saison à faire."

Selon la Pravda du jour, Henri Saivet s'est plaint de douleurs au dos cette semaine et Benjamin Corgnet se tient prêt à le suppléer. Le quotidien sportif ajoute que Romain Hamouma devrait être titularisé à l'occasion de son 200e match en L1.

As du piqué, Florian Milla est le roi du péno, comme l'atteste son doublé réalisé à Cournon et immortalisé par notre envoyé spécial thomas99. Le milieu reconverti ailier par Lolo Batlles a claqué 10 pions cette saison en CFA2.

Dans un entretien paru avant-hier sur Actufoot, Kader Ferhaoui et revenu ses ses vertes années avant d'évoquer ses fonctions actuelles, similaires à celles exercées par Lilian Compan à Sainté. Extraits.

"A 31 ans, je voulais me remettre en question. J'ai choisi de signer à l'ASSE car le challenge de remonter en D1 dans les trois ans me passionnait et je savais que je n’allais pas n’importe où. On remonte dès la première saison avec 30 000 personnes au stade en D2. Question public et supporters, avec Paris, Marseille et Lens, il n’y a pas mieux. Ils ont du monde partout quand tu te déplaces. Ce sont deux saisoons où je me suis fait plaisir.

Après une brève expérience d'entraîneur du Pontet en CFA, je suis retourné à Montpellier. Je m’occupe aujourd'hui des milieux et des attaquants dans la préformation et la formation. C’est intéressant, c’est plus du travail spécifique, de l’individuel. De plus en plus dans les clubs désormais il va y avoir un entraîneur spécifique à chaque ligne. Transmettre aux jeunes, expliquer la manière de recevoir le ballon, tout ça m’intéresse."

Grâce à un triplé de Ricky Van Wolfswinkel, Vitesse Arnhem a battu Heerenveen 4-2 ce samedi soir lors de la 30e journée du championnat. Fort de ses 18 pions, l'ancien attaquant stéphanois est le deuxième meilleur buteur de Eredivisie derrière l'international danois de Feyenoord Nicolai Jorgensen.

Vous avez pu suivre la rencontre sur le forum grâce à notre envoyé spécial thomas99 mais difficile de savoir quel résultat ont effectivement obtenu les Verts lors de ce déplacement à Cournon, au regard des incidents de fin de match qui ont contraint l'arbitre à mettre un terme définitif à la rencontre avant la fin du temps additionnel. 

Les Foréziens se sont rapidement mis en action puisque Florian Milla (photo) a transformé un pénalty obtenu par Oussama Tannane dès la première minute (0-1, 1ère). Les Auvergnats n'ont pas douté très longtemps et ont égalisé, sur pénalty eux-aussi, au quart d'heure de jeu (1-1, 15ème).

Les Cournonnais ont pris les devants en début de deuxième période sur un coup-franc repris de la tête (2-1, 55ème). Grâce à la persérance de Mahdi Camara qui après avoir vu sa frappe contrée, est allé chiper le ballon dans les pieds d'un défenseur et obtenir un nouveau pénalty, Florian Milla a ramené les Verts à hauteur (2-2, 75ème).

On se dirigeait vers un match quand dans le temps additionnel, à la suite d'un accrochage de fin de rencontre assez banal, des spectateurs auvergnats ont lancé des bouteilles de Champagne s'il vous plaît! et de bière, sur le terrain. Les Stéphanois ont alors regagné les vestiaires avant qu'arbitres et délégués ne décident de mettre un terme final à la rencontre.

La composition : Maisonnial - Mendy, Nadrani, Pétrot, Polomat - Dabo (Chambost, 60ème), Clément - Keita (Camara, 50ème), Tannane, Milla - Roux (Ghezali, 80ème)

La réaction de Laurent Batlles: "On n'a pas fait un bon match. Sur un terrain vraiment très très mauvais, on a eu du mal à poser le jeu en première période. On a plus eu le ballon en deuxième mais on a craint leurs contres. Quatre minutes de temps additionnel avaient été annoncées quand les incidents ont éclaté. Les bouteilles volaient donc j'ai demandé aux garçons de rentrer aux vestiaires. L'arbitre nous a ensuite indiqué que la rencontre ne reprendrait pas. Je ne sais quelles seront les suites sur le plan réglementaire, cela ne dépend plus de nous."

Pendant que Roux, Tannane, Clément, Dabo et Polomat sont partis s'embourber avec la réserve à Cournon, Galette a convoqué 19 joueurs pour chasser la 5è place demain (17h) contre Nantes.

Sans surprise, Malcuit, Soderlund et Perrin sont absents du groupe.

RUFFIER ; MOULIN
THEOPHILE-CATHERINE ; LACROIX ; MBENGUE ; POGBA ; PIERRE-GABRIEL ; MAÏGA
PAJOT ; CORGNET ; SAIVET ; VERETOUT ; SELNAES ; LEMOINE
HAMOUMA ; MONNET-PAQUET ; JORGINHO ; BERIC ; NORDIN

Dit Sergio Conceiçao !

Dans une interview accordée au site off Nantais il évoque la rivalité historique entre les Verts et Nantes : "C'est toujours une confrontation "historique" dans le championnat français. C'est un match difficile. Saint-Etienne essaie de se qualifier pour l'Europe. Ils ont une équipe équilibrée. On sait qu'on aura un match difficile, mais ils le sont tous. Il faut continuer avec la même dynamique et la même mentalité. Bordeaux, Saint-Etienne... sont des équipes historiques du championnat français. C'est un classico et on doit être à la hauteur de ce match (...) Ils n'ont perdu que deux fois à la maison. Ils ont 6 matches nuls, c'est vrai, mais ça reste une équipe difficile à jouer. Nous aurons des difficultés.
Ils auront aussi la fraîcheur pour eux parce qu'ils n'ont pas joué depuis trois semaines. Pour eux, c'est un match crucial pour leur objectif européen. Pour nous, il doit être important parce qu'on est très proches d'être sauvés. Mathématiquement, on n'a pas encore les points suffisants. Il faut continuer à tout faire pour gagner les trois points (...) Chaque match a son histoire. Je veux être optimiste. J'ai confiance dans mes joueurs. Il faut aussi être réaliste et voir que Saint-Etienne est une très bonne équipe (...) J'apprécie beaucoup (ndp2 : GG). C'est une ambiance magnifique, comme on a aussi à la Beaujoire. J'aime ça."

Dans la dernière édition de Presse-Océan, le latéral droit Léo Dubois évoque le déplacement de son équipe à Sainté. Extraits.

"On est sur une bonne dynamique, on s'éclate. Le groupe est ambitieux, on ne veut pas se relâcher. On veut jouer tous les matches à fond et prendre le plus de points possible. Le match de dimanche est très important, on le sait, car une victoire nous permettrait de recoller à Saint-Etienne. L'affiche est excitante, on va jouer dans un beau stade, face à une belle équipe. Toutes les conditions sont réunies pour faire un bon match.

On joue à l'extérieur, à Saint-Etienne, qui est une bonne équipe et joue chaque année les places qualificatives pour l'Europe. Pour moi, les Verts restent donc favoris. A nous de réussir à les titiller chez eux et de tout faire pour l'emporter. Il y a aussi une inconnue autour de ce match, car ça fait trois semaines qu'ils n'ont pas joué. On ne sait pas comment ils vont débuter la partie, s'ils seront frais ou plutôt en-dedans lors de l'entame."

Dans Le Progrès du jour, Galette confirme les forfaits des numéros 23, 24 et 25 de l'ASSE ainsi que la mise à l'écart du numéro 10.

"Alexander s’est à nouveau blessé aux ischio-jambiers, jeudi dernier, à l’entraînement et il en a pour quelques semaines. On pensait pouvoir récupérer Loïc mais il est un peu juste. Il ressent encore une gêne. Il ne sera pas opérationnel pour dimanche. Kévin Malcuit monte en intensité et en volume mais de manière individuelle. Peut-être reprendra-t-il l’entraînement avec le groupe en début de semaine.

Je n’étais pas satisfait de l'investissement d'Oussama mercredi. Il sera donc à la disposition de la CFA 2 contre Cournon. Son dernier match remonte à trois mois. Il a un passage que j’estime obligatoire car on ne retrouve pas sa forme, son rythme avec quelques séances d’entraînement. J'espère qu'il pourra jouer samedi, durer dans un match et se rendre disponible pour l’équipe. Robert est aussi passé par la case CFA 2."

Dans la dernière édition du Progrès, le président du directoire de l'ASSE et le maire de Sainté évoquent leur rencontre d'hier. Extraits.

Roland Romeyer : "Avec Gaël Perdriau, on se voit souvent. On était encore côte à côte samedi à Génilac pour l’inauguration du stade. Comme promis on s’est fait la bise. On va fournir des détails, présenter un dossier plus complet, donner des explications pour continuer à parler. La réunion  a été conviviale, constructive, chacun a donné son point de vue. La convention liant Métropole et l’ASSE se termine en juin et il faut la renouveler. Ce sera fait pour une seule année cette fois, puisqu’on discute par ailleurs. On veut que la ville, le club, les Stéphanois, tous soient gagnants dans le projet."

Gaël Perdriau : "J’ai écouté l’exposé de Roland Romeyer. L’ASSE c’est important pour Saint-Etienne, je dis pour et non à Saint-Etienne. Je souhaite que le club dispose des moyens nécessaires pour évoluer au niveau souhaité et pour cela, il y a la stratégie des dirigeants et l’équipement dont ils disposent. Des souhaits ont été émis Je n’exclus aucune hypothèse. Je pense avoir compris, mais après avoir posé les bonnes questions, il ne faut pas s’enfermer dans une seule réponse. On va se revoir très prochainement. On n’a pas parlé de la valeur financière de Geoffroy-Guichard. On n’en est pas encore là."

D'un joli piqué que n'aurait pas renié Shakira, Neal Maupay a inscrit son 11e pion de la saison en L2 ce soir lors de la 32e journée. Pisté par les Verts, le jeune milieu offensif Denis Bouanga a marqué le but égalisateur du Tours FC. Ayant enfin retrouvé une place de titulaire au Havre, Dylan Saint-Louis a encore perdu avec Laval, plus que jamais lanterne rouge.

Ancien Canari et éphémére entraîneur des Verts, Maxime Bossis s'est confié à Presse-Océan. Extraits.

"Ces confrontations face aux Verts, ce sont pratiquement les plus grands souvenirs du championnat, au milieu des années 70 et du début des années 80 ! En gros, on gagnait très souvent et très largement à Saupin et on perdait tout aussi régulièrement à Geoffroy-Guichard. C'était un match à part, très intense. A Sainté, on a pris quelques claques. Mais les Stéphanois en ont pris un peu plus chez nous ! On y a fait quelques nuls même si la plupart du temps ce n'était pas terrible, notamment en Coupe de France où l'on avait pris 5-1 en demi-finale alors qu'on avait gagné 3-0 à l'aller.

C'étaient deux footballs totalement différents. Notre jeu était plus léché, plus technique. Ça reste de grands moments. Je garde en mémoire un vis-à-vis coriace. Dominique Rocheteau bien sûr ! Même si j'en ai eu d'autres avec des joueurs comme Christian Sarramagna et les frères Revelli. Dominique, je n'aimais pas trop le marquer car on était très copain en équipe de France. En plus, il était imprévisible. J'avais un peu de mal à tacler comme je le faisais d'habitude. C'était délicat.

J'ai été entraîneur des Stéphanois. Je l'ai été un seul match suite au renvoi d'Elie Baup, trois matches avant la fin de la saison et en attendant l'arrivée de Dominique Bathenay. J'ai d'ailleurs fait débuter Willy Sagnol. C'était face à Lyon, en février 1996. J'en garde un bon souvenir car faire 1-1 contre le rival lyonnais grâce à un ciseau de Jean-Philippe Séchet, c'est pas mal. Je peux donc dire que j'ai connu LE derby, à une période difficile pour le club. C'était déjà chaud !

Je garde un souvenir très mitigé de mon expérience de directeur technique à l'ASSE, puisque le club est descendu en fin de saison. Avec plein de changements : président, dirigeants, entraîneur… Normalement, j'étais parti pour trois ans et je n'y suis resté qu'un. C'est un peu frustrant, c'est une expérience qui m'aurait intéressé sur une plus longue période. Mais entraîner, ce n'est pas quelque chose qui me plaisait dans la durée. J'ai ainsi refusé quelques propositions."

C'est toujours avec plaisir que je revois Roland Romeyer, Dominique Rocheteau et les anciens joueurs des Verts. Ça reste des amis. Je suis tout le temps les résultats de Saint-Etienne. Ce dimanche, Nantes a moins à perdre que les Stéphanois, qui chaque année, veulent jouer au minimum la Ligue Europa. Je vois les Canaris faire un résultat dans le Chaudron. Un bon nul ou pourquoi pas une victoire…"

Après avoir connu mardi sa 3ème titularisation dans l'axe du champion d'Angleterre et sa 3ème victoire consécutive contre Sunderland mardi (2-0), Yohan Benalouane peut rester sur son nuage.

En conférence de presse aujourd'hui, son entraîneur, Shakespeare, a confirmé que l'absence de son défenseur central et capitaine Wes Morgan, allait se prolonger au moins pour les deux prochains matchs : à Everton dimanche et contre l'Atletico Madrid en 1/4 de finale de Ligue des champions mercredi. Il en a profité pour louer la patience de notre ex expert es-amorties de poitrine : "je n'avais aucun doute sur le fait qu'il puisse réaliser ce niveau de performance. Il est toujours resté positif. Je lui reconnais cela. Parfois, quand tu ne joues pas depuis si longtemps, tu peux être frustré, mais il est resté très positif. Pour moi il a toujours été sélectionnable et je pense qu'il a montré beaucoup d'assurance sur les deux derniers matchs. Ses performances à l'entrainement se sont grandement améliorées. Il veut progresser et il a le niveau de la Premier League. Parfois il s'est montré trop agressif à l'entrainement mais il a écouté et pris mes remarques en compte. Il est resté agressif mais avec plus de sérenité."

La Pravda nous informe aujourd'hui de l'évolution du litige entre Roro et son associé Adao Carvalho. Présent hier en audience, ce dernier a affirmé sa volonté de vendre ses parts pour "un montant d'environ 10 millions d'euros". Par ailleurs, par la voix de son avocat, il s'est dit en droit, en fonction du droit européen à "à exercer tous les droits attachés à sa détention, désormais à titre personnel, de la moitié des parts sociales de Croissance Foot" du fait du dégel de ses parts dans la société qu'il détient à parts égales avec Roro.

De son côté, l'avocat de Roro conteste la possibilité de Carvalho d'effectuer la vente de ses parts, dont il aurait perdu le bénéfice du fait de leur acquisition "moyennant des fonds issus d'abus de bien sociaux". Carvalho est également l'objet d'une plainte pour blanchiment de la part de Roro. Ce dernier remet en cause le dégel des parts de Carvalho depuis la liquidation d'une société luxembourgeoise qui portait sa participation. Est mise en avant également un pacte d'actionnaire permettant à Roro d'avoir son mot à dire sur la reprise de ses parts par son associé.

On a retrouvé Grégory Dutil ! L'ancien réserviste stéphanois, comme on l'apprend au détour de cet article, occupe actuellement la fonction d'entraîneur-adjoint du FC Miami City - club qui appartient à un fameux milliardaire qatari bien implanté dans le football français (on vous laisse deviner).

Généreux sur le terrain, Nicolas Marin l'est aussi dans ses interviews. Dans celle qu'il vient d'accorder dans France Football (et dont on vous recommande la lecture intégrale), l'ancien attaquant stéphanois nous décrit avec sa vivacité habituelle le contexte particulier dans lequel il annonce finir sa carrière, la Nouvelle-Calédonie, qu'il a rejoint en janvier.

Quelques extraits, purement "techniques" :

" Avec le président, Michel Messeaud, on se connaît depuis pas mal de temps, et il m'avait toujours dit de venir ici à la fin de ma carrière. L'occasion s'est présentée, et comme je n'ai pas reçu d'offre intéressante, je suis allé là-bas avec la possibilité de disputer la Ligue des champions d'Océanie. (...)

On s'entraîne comme un club de CFA, il y a encore ce côté amateur. Le coach, Alain Moizan, et le président font un travail énorme pour le club. Ils sont incroyables et se complètent très bien ! L'entraîneur se démène à diriger de bonnes séquences, il est très compétent, très attachant. Je n'ai que des louanges à lui tresser. L'année dernière, ils ont été champions et ont réalisé le triplé. C'est la récompense du travail. Les moyens sont limités, mais on tire le maximum de nos joueurs. Ils travaillent toute la journée et le soir, à l'entraînement, ils courent comme des lapins. Il y en a qui sont chauffeurs-livreurs, qui travaillent dans le carrelage, c'est un truc de fou. Il y en a un qui vient le soir avec ses chaussures de sécurité.(...)

J'arrête après, c'est sûr. Physiquement, je peux encore jouer mais il faut savoir dire stop. Je vais essayer de devenir conseiller sportif au côté de mon ancien agent. J'espère récupérer des joueurs pour les conseiller, leur éviter de faire les mêmes erreurs que moi et les amener le plus haut possible ! Après, si on remportait la Ligue des champions, on serait qualifié pour le Championnat du monde des clubs, et bien sûr, j'y participerais ! Mais c'est encore loin (rires). Si on venait à affronter le Real Madrid, le Barça ou le Bayern Munich là-bas, on se mettrait à vingt-trois dans le but ! "

Cela a été annoncé officiellement ce matin, le capitaine désormais emblématique des Verts a prolongé son contrat jusqu'en 2020. Une reconversion au sein du club à la fin de sa carrière est d'ores et déjà prévue. Comme on pouvait s'y attendre, les détails de ce nouveau contrat n'ont, pour le moment, pas encore filtré, mais il ne fait que peu de doutes que les demandes de Dieu ont été prises en compte.

Comme nous le rappelle aujourd'hui la Pravda, les négos sur le projet de rachat par l'ASSE de GG démarrent ce vendredi en début d'après-midi. Roland Romeyer va d'abord s'entretenir en tête à tête avec Gaël Perdriau afin d'aplanir leur récent différend. Une dizaine de personnes participeront ensuite aux négociations proprement dites. Roro sera accompagné par trois de ses plus proches collaborateurs : François-Xavier Luce (directeur financier), Matthieu Malkani-Giraud (directeur du marketing et du développement commercial) et Michael Saez (directeur des services).

Selon la Pravda du jour, Galette a décidé d'envoyer Oussama Tannane en réserve hier matin car il est mécontent du comportement de l'international marocain à l'entraînement des pros. Le numéro 10 des Verts a alors prétexté une soudaine douleur au pubis pour ne pas s'entraîner. Il y a dès lors fort peu de chances de le revoir dès dimanche sous le maillot vert.

Moyen lors de son unique saison verte, Valentin Eysseric explique aujourd'hui dans Nice-Matin pourquoi il a franchi un palier depuis son retour chez les Aiglons. Extraits.

"Lucien Favre m'a permis de sortir la tête de l'eau. Je suis parti de très loin. Je revenais de Saint-Etienne. Ce n'était pas gagné avec les supporters. Il y avait un nouveau coach, ça s'annonçait compliqué, mais je n'ai jamais lâché. J'ai eu la chance de trouver un coach qui n'écoutait pas trop ce qui se disait à mon sujet. Il m'a fait confiance après m'avoir vu à l'oeuvre à l'entraînement.

Je sais que je peux faire beaucoup plus. J'ai 25 ans depuis le 25 mars. C'est un moment clé de ma carrière. On va savoir si je peux aller plus haut ou rester au niveau qui est le mien actuellement. Lors de ma première saison à Nice, j'étais aussi fort, mais il m'est arrivé plein de choses depuis. J'ai connu des moments sombres. Cela m'a permis de grandir. Mon jeu est plus complet, je suis plus mature.

Je sens qu'avec Lucien Favre je franchi des paliers. Il peut m'amener loin. Il est perfectionniste. On travaille plein de détails au quotidien. J'adore ça. En début de saison, il m'avait dit qu'à mon poste je devais faire plus. Il veut que ses joueurs courent. Je me fais beaucoup plus mal qu'avant. Je finis mes matches lessivé et ça me plaît. Avant, j'en faisais beaucoup moins dans le repli défensif.

Dès que j'en fais un peu moins, le coach me donne mon nombre de kilomètres. Il vient d'Allemagne et m'a montré des pourcentages de courses assez impressionnants. Contre Bordeaux, il n'était pas content car j'étais en-dessous des dix kilomètres parcourus. Il veut que je sois au-dessus de onze, voire à douze. J'étais content pour mon but contre les Girondins mais je savais que je n'avais pas assez couru.

A l'entraînement, on est équipés de GPS. Si je n'en fais pas assez, le coach ne va pas hésiter à me me dire. Il nous a dit qu'on ne courrait pas assez et que les matches de haut-niveau se jouaient au kilométrage. Je n'avais jamais entendu parler de ça ! (rires) On me voit même effectuer des retours dans ma surface à la 90e comme à Nantes. J'arrive encore à me surprendre ! Je n'ai jamais pris autant de plaisir que cette saison."

Dimanche, si son mollet ne l'empêche pas de jouer contre les canaris, l'emblématique capitaine de l'ASSE entrera un peu plus dans l'histoire du club en jouant son 300ème match de Ligue 1 sous le maillot vert.

En effet, après avoir débuté chez les professionnels en Ligue 2 le 15 août 2003 par une victoire 2-1 dans le chaudron face au FC Lorient (rentré à la 84ème minute en remplacement de Stéphane Hernandez et avec le N°33), l'enfant de Périgneux jouera dès la saison suivante le samedi 14 août 2004 au stade Félix Bollaert, son tout premier match de Ligue 1 face au RC Lens (Titulaire en mileu de terrain et entiché de son éternel N°24, il sera remplacé à la mi-temps par Anthony le Tallec. Les Verts s'inclineront 3-0).

Depuis, Dieu a joué 377 matchs officiels chez les pros dont 299 en Ligue 1, 7 en Ligue 2, 20 en Coupe de France, 17 en Coupe de la Ligue, 32 en Ligue Europa (record à l'ASSE qu'il partage avec Stéphane Ruffier) et 2 matchs en Coupe Intertoto. Il a porté 281 fois le brassard de capitaine et à inscrit 28 buts toutes compétitions confondues.

Sous contrat pro depuis le 1er décembre 2004 et jusqu'au 30 juin 2018, espérons que nos dirigeants auront l'excellente idée à cette occasion enfin de le prolonger.