Le Progrès annonce ce soir que les cinq entraîneurs qui figurent sur la short list évoquée cet après-midi par l'ASSE sont Claudio Ranieri, Claude Puel, Fabio Celestini, Oscar Garcia et Patrick Vieira.

La FFF nous propose un résumé de la belle victoire (5-2) remportée hier par l'équipe de France U16 contre l'Allemagne à Berlin. L'occasion de revoir le pion claqué de la tête sur corner par le très prometteur défenseur stéphanois William Saliba. Pour rappel, deux autres Verts ont participé à ce match amical : le gardien Stefan Bajic, qui a gardé sa cage inviolée avant d'être remplacé à la pause, et l'ailier Tyrone Tormin, entré en jeu à la 69e minute.

Grâce à deux pénos transformés la nuit dernière par l'ancien milieu de terrain stéphanois Ignacio Piatti contre les Whitecaps de Vancouver, l'Impact de Montréal s'est qualifié pour la finale du championnat canadien, qui l'opposera au vainqueur du match Toronto-Ottawa.

Afin de répondre à l'impatience des supporters et à la prolifération de rumeurs souvent foireuses ou contradictoires, l'ASSE a publié un communiqué officiel cet-après-midi. Extraits.

"Le club, en ordre de marche et au travail, ne cèdera à aucune pression. Bernard Caïazzo, Président du Conseil de surveillance de l’AS Saint-Etienne, Roland Romeyer, Président du Directoire et Dominique Rocheteau, Coordinateur sportif, ont d’ores et déjà établi une short list de coachs de haut niveau qui sont d'accord pour rejoindre le club. Néanmoins des discussions doivent encore être menées avec chacun d'entre eux pour garantir le meilleur choix et aboutir à la sélection finale."

Avec le temps, va, tout s'en va. Sauf la plaque de métal qu'on vous a posé dans le pied. Comme l'avait annoncé le sélectionneur suisse hier au Nouvelliste, Léo Lacroix se l'est donc faite enlever aujourd'hui à l'hôpital de Martigny (Suisse). Le défenseur stéphanois s'en explique sur Blick : "La semaine dernière, j'ai testé ma cheville gauche sur un terrain synthétique, ça n'allait pas. Les douleurs étaient trop fortes. J'aurais dû me faire opérer l'année dernière. J'avais encore une plaque, elle me dérangeait. Il fallait l'enlever." Si l'on se fie au compte twitter du numéro 4 de l'ASSE, l'opération s'est passée dans le calme : pas de métal hurlant ni de hurlement de Léo !

Deux anciens pros stéphanois issus du centre de formation jouaient leur survie dans l'élite ces derniers jours. Toujours titulaire, Josuha Guilavogui (Wolfsbourg) a franchi le barrage avant-hier en battant comme à l'aller l'Eintracht Brunswick. Battu à deux reprises par NAC Breda, Kévin Mayi (NEC Nimègue), titulaire à l'aller et entré en jeu au retour, descend en D2 néerlandaise.

Dans la dernière édition du Progrès, l'ancien gardien des Verts et ex-entraîneur des portiers stéphanois Gilbert Ceccarrelli revient sur son départ du club en 2013, déplore la pauvreté du jeu des Verts cette saison et tacle Stéphane Ruffier. Extraits.

"L’ASSE reste mon club même si ce n’est pas forcément l’avis de certains dirigeants. J'ai quitté les Verts il y a quatre ans avec une certaine amertume. Je n’attendais rien, pas de remerciements. J’étais en fin de contrat. Mais partir comme ça à 50 ans, ce n’est pas évident. Mon départ s’est fait dans l’anonymat. On m’a manqué de respect. Certains dirigeants n’ont pas été corrects. Mais ce n’est pas grave, c’est la vie.

On ne va pas au stade pour s’endormir. Ce n’est pas moi qui l’invente, c’est le sentiment général. Quand j’étais à Paris et que j’allais assister à une rencontre du PSG, je sortais du stade en me disant que j’avais vu un match de foot. À Sainté, c’est ce qui manque. Je ne veux pas tirer sur l’ambulance mais cela fait un ou deux ans que c’est comme ça. L’ASSE doit recruter deux ou trois joueurs qui amènent un plus dans la création.

Ruffier, cela n’a pas été ma tasse de thé, cette saison. Il y a des petits trucs que je n’apprécie pas dans son jeu et qui ne lui permettent pas de passer le cap. Après il reste une valeur sûre de la Ligue 1 mais je pense que ça pourrait être mieux. Il peut progresser dans le jeu au pied ainsi que dans l’impact qu’il peut avoir sur l’équipe. Il pourrait être plus fédérateur. Il devrait aussi plus s’imposer sur les balles aériennes."

Devant plus de 15 000 spectateurs, l'équipe de France U16 a écrasé l'Allemagne 5-2 cet après-midi à Berlin. Trois joueurs stéphanois ont participé à ce succès de prestige. Titularisé comme Stefan Bajic, William Saliba a marqué sur corner le deuxième but des Bleus dès la 20e minute. Tyrone Tormin a remplacé à la 69e minute l'ancien Roannais raté par Sainté Lucas da Cunha. Pour l'anecdote, le vilain Geubbels a précipité la chute de l'Allemagne en réalisant un doublé...

La qualité de la formation stéphanoise ne fait plus guère de doute. Il suffit pour s'en rendre compte de constater la présence dans les équipes nationales de 11 jeunes formés à l'ASSE : Bamba (Espoirs), Saint-Maximin, Pierre-Gabriel (U20), Maisonnial, Nordin (U19), Bouallak, Ghezali (U18), Crémillieux (U17), Bajic, Saliba, Tormin (U16).

La qualité de la préformation se juge, quant à elle, à l'occasion des tournois de fin d'année dans lesquels se confrontent les meilleures équipes du continent. C'est ainsi que les U9 de Stéphane Coffy participaient, samedi 27 mai, à la Pitchoun's Cup organisée par Luynes Sports, club des Bouches du Rhône. Tournoi extrêmement relevé puisqu'étaient présents les clubs de la Juventus Turin, Chelsea FC, AS Rome, West Ham, Inter Milan, Ajax Amsterdam, FC Porto, AC Milan, Sporting du Portugal, FC Barcelone, Everton FC, Sparta Prague, RCS Charleroi, Paris SG, O Lyon, O Marseille, AS Monaco, OGC Nice, Montpellier HSC. 

Les Verts ont abordé sans complexe ce tournoi. Les équipes étaient réparties en groupes de 6 équipes. Les matchs, arbitrés par des arbitres officiels, se déroulaient en 14 min. Nos jeunes battaient successivement l'OGC Nice (2-1), Luynes Sports (2-1) l'ES Merindol Lauris (1-0), le FC Barcelone (2-1), Le RCS Charleroi (2-0) et concédaient le nul face à l'AS Rome (0-0). Terminant premiers de leur poule, ils se qualifiaient pour les 8èmes de finale et s'imposaient devant le Sporting du Portugal (1-0). En quarts, ils battaient la juventus de Turin (0-0, 3-2 aux tab). Malheureusement en demi-finale, ils s'inclinaient 1-0 face au futur vainqueur, l'Ajax d'Amsterdam qui allait battre l'Inter Milan aux tirs au but en finale.

Pour la petite finale, les Verts échouaient, encore aux tirs au but, devant la révélation de l'épreuve, le FC Solitaires Paris Est (0-0), mais ils avaient réussi leur entrée dans la cour des grands.    

Directeur sportif du FCO Firminy, Hervé Tardy nous présente l'attaquant français d'origine ivoirienne Habib Koné (17 ans), qui renforcera l'équipe réserve de l'ASSE la saison prochaine après avoir claqué pas moins de 60 pions cette saison avec les Appelous !

"Habib Koné est un garçon né en décembre 1999 qui vit quelque chose d'exceptionnel. Cette saison, je crois qu'il a claqué 56 pions avec les U19 Excellence et il a mis 4 buts en 5 matches avec les Seniors. Il a rejoint Firminy à travers la section scolaire sportive du lycée Jacob Holtzer. Il est arrivé l'été 2014 en provenance de l'Etoile Sportive de la Trinité, un club lyonnais. Il a réussi ses tests d'entrée, on a tout de suite été séduit par ce joueur très fin, très rapide sur un couloir. On l'avait pris pour jouer en U16 régionaux et tout de suite il s'est imposé. Sa première saison a été bonne, sans plus. Mais il vient d'enchaîner deux saisons de haut niveau. Habib a été un élément moteur du groupe à chaque fois qu'il a joué.

Habib n'a que 17 ans mais il a signé un contrat amateur d'un an avec l'ASSE pour évoluer la saison prochaine en équipe réserve. Il n'est même pas prévu avec les U19. On a expliqué à Habib qu'il serait à l'essai pendant 10 mois chez les Verts. Il part avec un handicap par rapport à des garçons qui ont déjà une expérience en centre de formation et des contrats plus longs. A lui de saisir cette opportunité ! On est le premier club partenaire de l'ASSE, depuis 1986, et c'est la première fois qu'on a un joueur qui part aussi tard. Actuellement on a quinze gamins qui sont à l'ASSE mais dans des catégories plus jeunes. Le dernier joueur à être parti tardivement, c'était Florian Milla. On sait le parcours qu'il a eu. Il a brillé cette saison avec la réserve stéphanoise. Je pense qu'il était sous-coté, aux dires de certains entraîneurs il aurait pu jouer facilement avec le groupe pro. 

On est ravi qu'Habib ait sa chance à Sainté. C'est un attaquant de couloir qui a beaucoup de puissance. Ce qui le distingue des autres, c'est qu'il a en plus un énorme bagage technique. Avec la multiplication des entraînements qu'il aura au centre de formation de l'ASSE, les séances de préparation physique et de musculation, je me dis que ce joueur peut vivre un joli truc. Il a de grosses qualités et les moyens de tirer son épingle du jeu. Le partenariat prend tout son sens avec des joueurs comme lui. Humainement, Habib est un garçon timide, discret, très respectueux, très humble. Même quand il montait en équipe une, il voulait continuer de jouer avec les U19 car il voulait les faire monter absolument. Roland Romeyer lui a remis un maillot vert mercredi dernier lorsqu'on a renouvelé le partenariat."

A l'instar de leurs aînés, les U8 de Stéphane Badinand participaient eux aussi, dimanche 28 mai, à la Pitchoun's Cup de Luynes (13). Le plateau était également relevé avec la participation de l'AC Milan, FC Barcelone, Sparta Prague, Manchester City, West Ham, Atletico Madrid, Everton, Charleroi, Lyon, Montpellier, Monaco, Marseille, Nice, Nantes, Stade de Reims.

Le tournoi débuta difficilement pour les Verts battus d'entrée par le FC Istres (1-2) et Manchester City (0-3). Mais nos jeunes se reprenaient, battant Luynes Sports  (4-0), faisant le nul contre le Barça, battant le FC Côte Bleue (2-1) et l'US Colomiers (2-1). Ils terminaient à la seconde place, ex-aequo avec le FC Barcelone qu'ils devançaient au goal-average. En 8ème, ils s'imposaient face à Montpellier (1-0) avant de succomber en quart contre le FC Nantes (0-1), FC Nantes qui allait s'incliner en finale contre le Milan AC. Les jeunes Verts avaient réussi leur examen d'entrée dans la cour des grands. 

Alors qu'il était retenu pour affronter la Biélorussie et les Iles Féroé, Léo Lacroix a dû quitter prématurément le camp de la Nati aujourd'hui. Touché à la cheville gauche, le défenseur central des Verts va devoir se faire opérer, comme l'a confié aujourd'hui au Nouvelliste son sélectionneur Vladimir Petkovic. "Il est important pour Léo qu'il se fasse retirer le plus tôt possible cette plaque de métal qu'on lui avait posé lors d'une précédente opération afin qu'il soit prêt pour le début de la préparation de l'AS Saint-Etienne, qui débute dans deux semaines." Pour rappel, les Verts reprendront en réalité l'entraînement le 26 juin prochain.

Malgré sa suspension par la FIFA, Ole Selnæs accompagnera donc Alexander Søderlund en sélection norvégienne. En effet, le sélectionneur Lars Lagerbäck a fait part de son intention de l'aligner pour le match amical opposant sa sélection à la Suède le 13 juin prochain.

La saison est finie depuis 10 jours, et le non-empressement de nos dirigeants à dévoiler l'identité du remplaçant de Galette nous laisse le temps de "savourer" encore quelques temps le bilan de la saison écoulée.
Faisons un tour en tribunes, où il faut hélas constater que le coup de moins bien sportif s'est ressenti si on en juge les affluences dans le Chaudron.
Avec 27 227 spectateurs (et tateuses aurait ajouté Le Luron), la moyenne accuse une baisse de 10% par rapport à la saison 2016.

Après trois saisons à plus de 30 000 spectateurs (32 256 en 2015 !), la baisse est significative et s'accompagne d'un recul de deux places au classement par club. Sainté, 6è, se voit doubler par Lille (29 487 spectateurs) et Lens (28 996 spectateurs).

On se consolera en constatant que les 4 clubs qui nous précèdent connaissent une baisse d'affluence en 2017 : de 2% pour le PSG, de 5% pour Marseille, de 2,7% pour les Vilains et de 2,6% pour Lille.

L'identité du futur entraîneur et les contours de l'effectif auront déja une influence certaine sur la campagne d'abonnement. Au delà ce sont les résultats qui conditionneront le retour dans le Chaudron d'un peuple vert toujours prompt à s'enflammer.

Dans un entretien accordé au début du mois au quotidien norvégien Verdens Gang, Alexander Söderlund commente sa récente parternité avant d'évoquer son avenir.

"Devenir père, c'est absolument fantastique. C'est un cliché, mais ma vie sera complètement différente maintenant que j'ai un enfant. Ma vie va sans aucun doute s'améliorer. Suite à ma blessure contre l'Irlande du Nord, j'ai eu l'occasion de retourner à Trondheim pour la naissance et après.  Pendant près de trois semaines, j'ai été aux côtés de ma compagne Camilla et de notre petit Noah. Je n'avais jamais été aussi heureux de ma vie. On dit que Noah me ressemble beaucoup, il a quelque chose de moi. On verra s'il marque beaucoup de buts à 20 ans ! Je pense que mon nouveau rôle de père va m'aider à être un meilleur footballeur. Jusqu'ici il n'y avait que le foot dans ma vie, le fait d'être père de famille va me permettre d'aborder mon métier de façon plus détendue. Je suis confiant, ma paternité va m'aider.

J'ai été blessé plusieurs fois à la cuisse cette saison. Je n'ai pas été assez "fit". Le problème, c'est que je n'ai pas passé assez de temps à soigner ma première blessure, du coup j'ai rechuté. Il ne faudra pas que ça se reproduise la saison prochaine, car dans ces conditions c'est difficile d'être un joueur de foot. Est-il envisageable que je retourne en Norvège ? On ne sait jamais ce qui peut se passer dans le foot mais j'aimerais démontrer ce que je suis capable de faire à Saint-Etienne sans être blessé.  Mon avenir dépend beaucoup de ce que veut faire le club. Si je reste à Saint-Etienne la saison prochaine, ma femme et mon fils resteront avec moi. Ce sera sans doute mieux et ma vie sera complètement différente."

Dans un entretien accordé à So Foot, Pierre Aubameyang se félicite que son plus jeune fils ait suivi ses conseils. Extraits.

"Jeune, j’étais plus rapide que lui ! Tout le monde peut vous le confirmer dans la famille. Quand j’étais à Malakoff, en troisième division, je faisais 11 secondes au 100 mètres. C’est d’ailleurs en partie grâce à cette pointe de vitesse que je suis allé à Laval en deuxième division ensuite. J’ai toujours été attiré par le but et quand je me retrouve face au gardien, je sens une certaine facilité. Je sens les choses, je tente des trucs et ça me réussit. J’aurais aimé que ça marche aussi bien pendant ma carrière en pro avant d’être rétrogradé derrière. Mais du coup, maintenant dans la famille, il y a deux buteurs et une saine concurrence entre le papa vétéran et le fiston. Cette saison je rejoue en vétéran au Paris FC, j'ai marqué 17 buts lors de mes 6 premiers matches.

Dernièrement, je disais à Pierre-Emerick : "Pourquoi tu ne piques pas ton ballon quand tu es face au gardien ?" De nos jours, les attaquants cherchent souvent à mettre le ballon côté opposé avec l’intérieur du pied, un peu à la Thierry Henry. Mais un ballon piqué, c’est aussi souvent très efficace, car quand les gardiens sortent vers l’attaquant, ils vont très vite au sol pour racler. Je lui dis : "Fiston, pique ta balle et tu verras qu’à la fin de la saison, tu auras peut-être 4 ou 5 buts en plus." Moi, je m’amuse à faire des piqués et après je le titille : "Tu sais, j’ai marqué un super piqué à mon dernier match !" Et comme c’est un garçon qui écoute, il s’inspire de ce que je peux lui dire. Le match d’après, il a mis un piqué et il m'a dit, bien content de lui : "Tu as vu papa ? Ton piqué, je l’ai mis !" Et moi, je lui réponds : " Bien sûr, tu penses que ton père va te raconter des conneries ? "

Il sait toujours ce que je pense de ses prestations sur le terrain et sur la façon de faire les choses. Il sait ce que je veux pour qu’il progresse encore. Par exemple sur les penaltys. À la suite de son échec à la CAN 2012 en quarts contre le Mali, je ne voulais pas que ça devienne un traumatisme. Je lui ai dit : « Le prochain penalty avec l’ASSE, tu le tires! Tu ne dois pas rester sur cet échec, tu vas tirer et tu vas marquer.  » Dans l’exercice du penalty, c’est l’attaquant qui a la main par rapport au gardien. Je lui ai montré comment moi je tirais les pénos, j’ai les vidéos. Tu regardes le gardien, il va donner une indication. Et s’il ne bouge pas alors une frappe sèche sur un côté, il n’ira pas la chercher.

Aujourd’hui, beaucoup de tireurs ne regardent pas le gardien et choisissent juste un côté. Pour moi, il faut tirer un peu à la Balotelli, avec un léger temps d’arrêt dans la course d’élan pour prendre l’information. Donc comme je m’entends bien avec Christophe Galtier, je lui avais demandé de le laisser tirer le suivant avec Saint-Étienne. Et il avait marqué. Depuis cette époque, il a enchaîné les pénos. Et dernièrement le lascar, contre Benfica, il me tire un penalty au milieu sur le gardien ! Mais je suis là derrière pour le pousser et travailler là-dessus. Sur son dernier penalty contre le Werder, il le tire bien, non ?"

L'ancien attaquant stéphanois Bilel Aouacheria (23 ans) a claqué cinq pions et délivré six passes décisives en 39 matches disputés cette saison avec la réserve du Sporting Portugal. Dans Le Progrès du jour, le double finaliste de la Coupe Gambardella (en 2011 et 2012) est déterminé à franchir un nouveau palier. Extraits.

"Après 12 saisons à l'ASSE, je n'ai pas été conservé il y a trois ans. Thierry Oleksiak m’a dit mot pour mot : “Tu as toutes les qualités pour t’imposer au très haut niveau. Tu es un cas qui m’intrigue, je vais suivre ta progression mais on ne te garde pas.” Après deux saisons à Covilha, j'ai saisi l'opportunité d'être prêté au Sporting Portugal, c'est l'un des trois grands clubs du pays. J'ai eu l’opportunité de m’entraîner plusieurs fois avec l’équipe première, sous les ordres de Jorge Jesus. Ce mec, c’est du très haut niveau, il m’a beaucoup encouragé. J’ai envie de passer un cap sportif. J’ai fait mes preuves en équipe réserve, maintenant, je veux jouer en première division, en France ou ailleurs. Je ne resterai pas à Covilhã, le club le sait.

Je ne suis plus le même joueur que j’étais à l’ASSE. Avant, je jouais beaucoup sur mon talent naturel. Aujourd’hui, je suis beaucoup plus complet, j’ai progressé défensivement et dans le jeu sans ballon. En France, on est plus dans la gestion. Là-bas, ils bossent H24, l’exigence est au maximum. À l’entraînement tout est fait à haute intensité donc forcément tu progresses. Quand je suis arrivé, j’ai eu des difficultés. Avec le temps, j’ai pris le rythme et j’ai réussi à faire des choses que je ne faisais pas avant puisque la manière de travailler est différente. Parfois, le coach te prend une heure à part avec un tableau noir, des pions pour t’expliquer le placement et des vidéos de tes matches."

France Football fait aujourd'hui le point sur la succesion de Galette. Extraits.

"Après avoir réglé le dossier de Christophe Galtier en lui versant une bonne partie de sa dernière année de contrat, les dirigeants veulent prendre leur temps pour ne pas se tromper. Roland Romeyer et Bernard Caïazzo, qui ont reçu de nombreuses candidatures, ont fixé la date butoir au 15 juin pour nommer un nouveau coach. Les deux hommes multiplient les rencontres et étudient plusieurs profils. Ils étaient ainsi séduits –depuis longtemps –par Antoine Kombouaré, mais Bertrand Desplat, le président breton, afermé la porte. D’autres noms ont circulé, comme ceux de Paul Le Guen, ancien Lyonnais aujourd’hui consultant sur Canal+, Éric Roy, qui a passé son diplôme d’ entraîneur (BEPF) voilà deux ans, et qui a fait acte de candidature, Franck Dury, entraîneur belge reconnu qui vient de remporter la Coupe de son pays avec Zulte-Waregem, l’ex-international suisse Fabio Celestini, à Lausanne-Sports depuis mars 2015, ou Franck Passi qui leur a été proposé. Mais aucun de ceux-là ne devrait s’asseoir sur le banc stéphanois à la reprise.

L’ASSE vise plus haut : un entraîneur qui a déjà fait ses preuves, prônant un jeu offensif et qui imposerait d’emblée son autorité aux joueurs. Pas question d’engager quelqu’un qui donnerait le sentiment d’un recul. Roland Romeyer souhaite en outre qu’il parle français. Dans ce registre, les dirigeants ont coché sur leurs tablettes plusieurs noms de techniciens étrangers comme Marcelo Gallardo (River Plate), Gabriel Heinze (Argentinos), Oscar Garcia (RB Salzbourg), Paulo Sousa (Fiorentina) et Eduardo Berizzo (Vigo). Il y a également Claudio Ranieri. Bernard Caïazzo serait entré en contact avec lui et son entourage et l’entraîneur italien aurait pris des renseignements sur la ville de Saint-Étienne. Mais son salaire constitue un obstacle. Et puis il y a une piste française à suivre de près, celle de Claude Puel, s’il venait à quitter Southampton. À la fin de la semaine, les deux coprésidents auront terminé leur travail de prospection et établi une short list de trois ou quatre noms. Les négociations pourront alors démarrer."

Nanard évoque les projets d'évolution du club et la succession de Galette dans un entretien accordé à But ! Sainté. Extraits.

"L'équipe doit avoir un style plus offensif et plus spectaculaire et posséder des joueurs de talent. L’ASSE doit concentrer ses moyens humains et financiers pour le recrutement de ces joueurs offensifs, et éviter de recruter des pros à des postes où nous possédons déjà des jeunes intéressants dans notre centre. Un Maiga ne vaut-il pas un Dabo ? Et un Nadé un Lacroix ? Il y a de bons joueurs dans un centre qui travaille de mieux en mieux. Par ailleurs, dans sa nécessaire évolution, l’ASSE doit ouvrir la porte à un investisseur minoritaire qui lui permettra de progresser, comme Nice l’a fait. Nous bouclons actuellement les derniers éléments d’un dossier solide afin de trouver d’ici à la fin 2017, je l’espère, le bon partenaire pour nous accompagner. L’ASSE doit aussi gagner en intelligence en observant ce qui se passe en dehors de nos frontières, comme l’ont fait nos cadres du centre de formation en visitant les installations de la Real Sociedad, de l’Espanyol Barcelone ou de Porto. J’ajoute que le club dispose d’une équipe solide et expérimentée en matière de recrutement. Chaque fois que je la sollicite pour une information sur un joueur, elle me répond dans la minute car elle a une vraie bonne connaissance de son domaine.

On veut trouver un meilleur coach que Christophe Galtier ou au moins de niveau équivalent, avec une philosophie de  jeu moderne et une bonne expérience. Nous ne pouvons pas nous permettre de viser un autre profil vu nos enjeux. Nous avons besoin d’un coach de haut niveau, qui soit aussi un manager capable de gérer un groupe de joueurs avec efficacité et autorité. C’est Roland qui prendra la décision finale mais nous entretenons une telle relation d’amitié, de confiance et de complicité que nous tomberons d’accord. Ivan Curkovic a prédit que tant que nous resterons unis, tous les deux, l’ASSE demeurera au plus haut niveau. Il a raison car nous sommes très complémentaires. L’autre jour, nous discutions ensemble du profil du futur entraîneur de Saint-Etienne : Roland me parlait de son intérêt pour un coach étranger et moi j’évoquais les qualités d’un coach français. On s’est mis à rire tous les deux car on prétend, dans les médias, qu’il préfèrerait embaucher un Français alors que moi je militerais pour un étranger ! Une chose est sûre : le club doit attirer à lui un coach de niveau supérieur. Si je vous donnais la liste de la plupart des coaches qui nous ont contactés, vous seriez surpris du niveau d’excellence. L’ASSE intéresse de grands techniciens européens, je ne peux que m’en réjouir."

Deux mois après avoir taclé Galette à Team Duga sur RMC, Benoît Assou-Ekotto en a remis une grosse couche ce soir dans la même émission.

"Est-ce qu'un retour à Saint-Etienne pourrait se faire ? Je pense que les gens incompétents qui y étaient il y a un an y sont toujours, à part un... Donc je pense que non ! (rires) Est-ce que j'en veux à Galtier ? Non, moi ça ne me dérange pas qu'il soit incompétent mais je ne retravaillerai pas avec lui. On ne m'aime pas trop dans le monde du foot car je suis honnête. Quand quelque chose ne me plaît pas, je le dis droit dans les yeux, que ça plaise ou pas. On a fait une réunion pour savoir les raisons du retournement de situation. Quand j'ai signé dans ce club-là, quand l'entraîneur te regarde droit dans les yeux et te dit : "Tu sais Benoît, moi je suis comme toi. Quand il y en a un qui me casse les couilles, je le lui dis les yeux dans les yeux, au moins c'est dit. Et on avance." Un an après, le mec il me dit : "Moi je veux te garder". Un mois et demi après, à la reprise de l'entraînement, je n'ai plus de son, plus de lumière du Monsieur. Il n'a pas été foutu de m'appeler pour me dire "tu sais quoi, finalement, Benoît, à 48 heures de la reprise de l'entraînement on préfère ne pas te prendre même si on a dit qu'on allait te prendre et qu'on était en train de négocier pour finaliser." Travailler avec un serpent moi ça ne m'intéresse pas."

Alors que le milieu de terrain de Crotone Cazim Suljic, auteur de deux apparitions cette saison (contre la Juventus et l'Udinese), s'est sauvé hier lors de la dernière journée de Serie A, l'attaquant de Pescara Jean-Claude Bahebeck, déjà condamné à la decente depuis plusieurs semaines, a claqué sur le terrain de la Fiorentina son 4e pion de la saison en 15 matches. Sous contrat avec le QSG jusqu'en 2018, l'ancien Vert a déclaré en mars dernier qu'il était prêt à jouer en Série B.

Démontant une "info BUT !" (sic) dans un cinglant droit de réponse publié sur le site de l'expert en ameublement, l'agent Patrick Glanz fait le point sur la situation de son protégé Stéphane Ruffier. Extraits.

"Fabrice Grange a prolongé son contrat avec le club il y a maintenant deux mois au moins. Et d’ailleurs, tant que Stéphane sera là, il souhaitera continuer avec son actuel entraîneur avec lequel il s’entend parfaitement et avec lequel il continue à progresser…C'est faux de laisser entendre que Stéphane Ruffier aurait demandé un bon de sortie. Chaque année, Stéphane tient le même discours. Si un grand club vient, il sera attentif comme tous les joueurs de la planète le sont durant le mercato. Maintenant, je tiens à préciser que deux clubs anglais m’ont contacté récemment et que nous n’avons pas donné suite, comme c’est déjà arrivé par le passé.

Stéphane a prolongé en novembre dernier jusqu’en 2021, il lui reste quatre ans de contrat, et il n’est pas question pour lui de partir huit mois plus tard même s’il doit gagner quelques euros de plus. A ce jour, ni les Présidents Caiazzo et Romeyer, ni Dominique Rocheteau ni David Wantier ne m’ont fait part de leur envie que Stéphane quitte Saint-Etienne. Et je ne crois pas que le nouvel entraîneur aura envie de se passer d’un gardien international dans son nouveau projet. Stéphane Ruffier n’a qu’une envie aujourd’hui : que Saint-Etienne monte une grande équipe et retrouve l’Europe, raison pour laquelle il est venu ici."

Mohamed Bouhafsi a confirmé ce soir sur RMC que Nanard rêve d'un grand nom pour succéder à Galette. Ces derniers jours, le président du conseil de surveillance de l'ASSE a ainsi rencontré Claudio Ranieri et contacté l'entourage de Patrick Vieira. Roro et plusieurs membres de la cellule sportive préfèrent d’autres profils, comme celui de l’entraîneur du Red Bull Salzbourg, Oscar Garcia, Claude Puel et Fabio Celestini restant dans la short list. De son côté, brave Margot s'est livrée à une nouvelle séance de name-dropping sur son compte twitter. "L'ASSE continue à recevoir des coachs et se donne jusqu'au 15 juin pour trancher. Mazzari, Paulo Sousa, Gallardo, Heinze, Zola sont dans la liste."

Gérard Bangoura a gagné hier au Gabon le match pour la 3e place de la CAN U17 contre le Niger. L'attaquant stéphanois, qui n'avait pas pris part aux deux précédentes rencontres de la Guinée, a été titularisé lors de cette petite finale remportée 3-1. Le petit frère d'Augustin a cédé sa place à la 70e minute.

Après avoir rejoué sous le maillot vert avant-hier à Saint-Chamond lors d'un match caritatif au profit d'Action contre la Faim, le manager des séelctions du Mali Fousseni Diawara s'est confié dans Le Progrès. Extraits.

"Il y a pas mal de personnes qui se sont ennuyées en regardant les matches des Verts cette saison, le jeu n’était pas assez offensif. Mais ce n’était pas évident, l’ASSE n’a pas été épargnée par les blessures. Il faut un entraîneur qui fasse franchir un palier à l’ASSE. Aujourd’hui, c’est se qualifier pour la Ligue des champions parce que ça fait déjà plusieurs années que le club dispute la Ligue Europa. Il ne faudra pas que l’ASSE se trompe sur le profil, prendre quelqu’un qui pense aussi à intégrer les jeunes. C’est important sachant que l’ASSE n’est pas le club qui a le plus de moyens pour attirer les plus grands joueurs.

Il faut se reposer sur le centre de formation. Par le passé, on a su le faire avec les Gomis, Guilavogui, Zouma…, des joueurs qui ont rapporté de l’argent. Il faut bâtir, se servir du travail effectué par Galtier et trouver la personne qui va apporter le plus. Un attaquant, ce n’est pas gratuit et ça dépasse le salary cap. Donc il faut faire des choix. Si l’ASSE veut franchir un palier, il va falloir prendre des risques dans le recrutement et pourquoi pas mettre la main au portefeuille. Pierre-Gabriel est un joueur qui a un fort potentiel. Il est très bon défensivement, habile dans la relance et surtout se comporte comme un professionnel."

Leonardo Jardim rend hommage à Christophe Galtier dans la Pravda du jour.

"Un entraîneur de Ligue 1 qui m'a marqué depuis que j'ai rejoint Monaco il y a trois ans ? J'en citerais trois qui font vraiment un bon travail. Christophe Galtier a une vraie personnalité, c'est un vrai passionné de foot, un bosseur. Jocelyn Gourvennec aussi. Stéphane Moulin fait un gros travail, son équipe se maintient tranquillement depuis deux saisons."

Selon la dernière édition de la Pravda, le SCO souhaite conserver Jonathan Bamba, convaincant depuis qu'il a rejoint l'Anjou au mercato hivernal. Prêté à Angers sans option d'achat, le natif d'Alfortville est actuellement sous contrat avec l'ASSE jusqu'en juin 2018.

Les U15 Elite de Gilles Rodriguez ont victorieusement conclu leur saison en s'imposant à domicile contre Bourg en Bresse sur le score de 2 à 1. Ce match a été à l'image de la saison. Les Verts ont présenté deux facettes dans leur prestation. Une bonne en première période, une nettement moins bonne après le repos. Capables du meilleur comme du pire, capables de dominer leur vilain voisin au match aller, mais aussi capables de perdre des rencontres apparemment faciles.

Les Verts ont donc gagné cette rencontre avant le repos, en se créant de nombreuses occasions et en en concluant deux. C'est Axel Trevez qui ouvrait la marque : il débordait dans son couloir, entrait vers l'intérieur et piquait victorieusement son ballon. (1-0, 22ème). Peu avant la mi-temps, Ermiaz Hilaire se trouvait à la réception d'un centre de Mehdi Raymond pour doubler le score. (2-0 37ème).

Les Verts furent plus en souffrance durant le second acte qui voyait les Burgiens revenir dans le match. (2-1, 55ème). Les visiteurs furent bien près de l'égalisation, puisqu'ils manquèrent un pénalty, et gachèrent une belle occasion dans les ultimes minutes.

Les Verts terminent en 4ème position, ex-aequo avec le 3ème, Thonon qui les devance au goal-average particulier. A leur décharge signalons qu'ils jouèrent souvent "très jeunes" avec des 1ères années, et que l'effectif fut parfois amputé pour permettre le maintien des U15 Ligue Honneur.

La composition : Abdallah - Trevez (EA Camara 40ème), Sow, Rolland (Khoutri 40ème), Compagnon - Fakili, Bonnemain, Rivera - Mongelli, Raymond (Messalti 40ème), Hilaire.

Pour les U17 Ligue Honneur de Razik Nedder, c'était la journée de clôture du championnat. Déjà assurés du titre, ils étaient face à un ultime challenge : faire le grand chelem contre leurs vilains voisins. Après les avoir battus (2-1) au match aller, ils les avaient laminés (5-0) lors d'un rassemblement à Trevoux. Ils abordaient donc le match retour avec l'intention, de réussir ce triplé. Ils ont joint les actes aux intentions puisqu'ils se sont imposés, à l'extérieur, sans difficulté sur le large score de 4 à 1 au terme d'une rencontre bien maîtrisée.

Les Verts entraient rapidement dans le match, puisque, à la suite d'un pressing d'Azdine Bellakhdar, Samy Messili récupérait le ballon, décalait Hugo Bernocolo qui croisait sa frappe du gauche pour ouvrir la marque. (0-1, 8ème). Ils auraient pu aggraver le score mais Azdine Bellakhdar échouait sur le poteau (15ème), puis dans un face à face avec le gardien (20ème).

Ils continuaient malgré tout avec la même volonté offensive et Marvin Tshibuabua inscrivait le second but, de volée, sur un corner de Victor Petit. (0-2, 31ème).

La minute suivante, Samy Messili, échouait de peu, imité plus tard par Steven Leleu (40ème), mais entre-temps, Victor Petit, d'un maître coup-franc de 25 m, avait alourdi justement le score. (0-3, 35ème). 

Allan Urie, quelques minutes plus tard, reprenait victorieusement, de volée,  un centre d'Azdine Bellakhdar. (0-4, 44ème). Corentin Bariol voyait un vilain tir s'écraser sur sa transversale avant que le repos ne survienne sur ce score de 0-4, score qui aurait pu être beaucoup plus lourd, eu égard des occasions stéphanoises et de l'emprise sur le jeu.  Les Verts avaient sûrement effectué leur meilleure première mi-temps de la saison.

Ils avaient laissé énormément d'énergie durant ce premier acte. Le second fut plus difficile. Leurs adversaires en profitèrent pour sauver l'honneur à l'heure de jeu. (1-4, 60ème). Mais les Stéphanois terminaient la rencontre sans trembler et s'imposaient largement, confirmant leur titre de champion conquis avec 19 points d'avance sur leur adversaire du jour qui termine 5ème. Beaux joueurs, il faut le souligner, ces derniers faisaient la haie d'honneur à nos jeunes qui ponctuaient donc magnifiquement leur superbe saison, au grand bonheur de leur coach Razik Nedder, qui a su les mener au titre en alliant efficacité et qualité de jeu.

La composition : Bariol - Chaigneau, Tshibuabua, Roubat - Durivaux (Bardel 60ème), Petit, Kiran, Leleu, Messili (Gago 60ème) - Bernocolo (Urie 40ème), Bellakhdar.

La réaction de Razik Nedder : "On avait l'occasion de terminer la saison en beauté et les garçons ont saisi cette opportunité. Ils se sont comportés en vrais compétiteurs et ont joué un vrai derby. C'était notre troisième confrontation cette saison et on avait à coeur de les battre une 3ème fois et de les devancer de 19 points. On a vraiment fait une première mi-temps de très bonne qualité. On a eu une forte maîtrise technique et très peu de déchets. Dans l'animation défensive, on a su les étouffer et récupérer les ballons haut. On rentre sur un score de 4-0 qui aurait pu être plus lourd à la mi-temps. On fait une seconde période de moins bonne qualité, mais les garçons n'ont jamais tremblé et ont fait preuve de maturité. J'ai pris beaucoup de plaisir cette saison et je tiens à féliciter tout le groupe. On est sur une génération intéressante. Le recutement a été de qualité. On ne sait pas de quoi l'avenir sera fait mais je suis heureux de finir sur une bonne note. "

L'ASSE a terminé 3e sur 72 équipes lors du prestigieux mondial pupilles de Plomelin (Finistère) qui se déroulait comme chaque année ce long week-end de l'Ascension.

Sortis premiers d'une poule qui comprenait pas moins de 9 équipes dont Krylia Sovetov (ancien club russe de Yohan Mollo) et une sélection de Ligue de la Guyane (partenaire de l'ASSE), les petits Verts ont battu 1-0 en huitième de finale une bonne équipe marocaine de l'Académie Mohamed VI grâce à Zakaria Nadrani. Ce matin, ils ont remporté leur quart de finale sur le même score contre le FC Lorient grâce à Keryan Merad. En début d'après-midi, devant 2000 spectateurs, les Stéphanois ont perdu en demi-finale contre les banlieusards, futurs vainqueurs du tournoi. Alors qu'ils auraient pu obtenir un péno pour une vilaine main dans la surface, les Verts ont concédé l'unique but de la rencontre sur une erreur de leur gardien franco-bosnien Eldin Lolic, jusqu'ici irréprochable. Ils finissent toutefois sur la troisième marche du podium à la différence de buts devant le FC Metz. Sous le regard bienveillant de leur recruteur Ludovic Paradinas, cinq joueurs franciliens ayant signé un ANS ont fait leurs débuts sous le maillot vert : Damien Gonnet, Darling Bladi, Mohamed Ali Diadie, Halifa Ngongolo et Marwann Nzuzi.

La réaction de Frédéric Dugand, entraîneur des U13 stéphanois : "On a fait un beau parcours dans ce tournoi de haut niveau auxquels ont participé quasiment tous les clubs de L1 mais aussi des clubs étrangers comme la Roma, la Real Sociedad, Sao Paulo. Ce qui est intéressant pour les enfants, c'est la gestion des matches difficiles contre de belles équipes. Les garçons ont été exemplaires, c'est très bénéfique dans le cadre de leur formation. Dans mon équipe, il y avait 9 joueurs de l'ASSE et 7 joueurs qui nous rejoindront en U15-U16. Il a fallu créer une cohésion très rapidement entre des joueurs qui ne se connaissaient pas du tout. Une osmose s'est rapidement installée entre eux, l'équipe est montée en puissance petit à petit. Le foot est universel, un bon joueur sait jouer avec un autre bon joueur. Je suis satisfait des garçons, certains se sont révélés. Certains jouaient à Firminy l'an dernier, cette année ils sont avec nous et ce week-end ils ont été au niveau de ce tournoi international. C'est vachement positif !"