Assommée par la chaleur, focalisée sur ses Bleus au Brésil, la France du foot ouvre officiellement le grand barnum de ses affaires domestiques : Le mercato a en effet démarré ce matin. Il se clôturera le 1er Septembre à minuit. Qui est in, qui est out ? Jusqu'à présent, seuls les départs de Zouma (à Chelsea), Mignot (en fin de contrat), Guilavogui (fin de prêt), et Tremoulinas (fin de prêt) sont validés. Même si pour ce dernier son retour avec un vrai et gros contrat est souhaité, le besoin d'étoffer l'effectif en défense centrale est assez évident, surtout si un bon de sortie est donné à Florentin Pogba.

Une seule titularisation (ponctuée d'une élimination par Cannes en Coupe de France) et quatre courtes apparitions en L1 (54 minutes en tout) : la première saison stéphanoise de Florentin Pogba n'aura pas laissé de souvenirs impérissables. Mais le défenseur des Verts garde la banane... et le sens du rythme comme l'atteste cette vidéo postée hier par son petit frère Paul, où l'on voit l'ancien Sanglier se trémousser sous le maillot de la Juve.

Selon la Pravda, les négociations de l'ASSE avec Stéphane Ruffier et Benoît Trémoulinas sont compliquées du fait des prétentations salariales des joueurs, qui excèdent le salary cap fixé par Roro. Bien arrivé au Brésil avec les Bleus, le gardien des Verts, qui a touché cette saison un salaire mensuel de 135 000 euros bruts (primes comprises), demande 200 000 € alors que le club lui en proposerait "seulement" 165 000. Les discussions avec le latéral gauche du Dinamo Kiev butent davantage sur son salaire (150 000 euros nets mensuels) que sur son indemnité de transfert (2,5 M€).

Interviewé par Le Progrès aujourd'hui, Papy Lemoine a fait dans le réalisme au sujet d'un hypothétique avenir en bleu : « L’équipe de France, je n’y pense pas. Aujourd’hui, des réservistes au milieu de terrain, il y en a. C’est que quelques joueurs sont devant moi. Je continue de travailler, sans me préoccuper des autres. Et j’espère avancer, faire ma carrière et réaliser encore de belles choses dans ce club. Après on verra bien ce qui se passera. »

Selon la dernière édition de La Nouvelle République, le club de Montlouis-sur-Loire (37) signera en ses locaux un partenariat avec l'ASSE le 17 juin à 20h00 en présence de Roland Romeyer et Dominique Rocheteau. Allez les verres !

L'Indépendant met aujourd'hui à l'honneur la Goleador Training, machine à lancer les ballons inventée par l'ancien footballeur pro Stéphane Darmon. Guidé par une télécommande actionnant un système à ressort avec bras articulé en forme de chaussure, ce robot de 25 000 euros reproduisant au plus juste la gestuelle de l'homme a séduit l'ASSE. Comme le rappelle le quotidien catalan, la machine a été utilisée à la mi-temps de certains matches des Verts cette saison.

Selon le potonaute osvaldopiazzolla, Stéphane Ruffier aurait déjà trouvé la parade pour enrayer la machine grâce à Wallace & Gromit :

Vous avez pu suivre le beau parcours des prometteurs petits Verts sur notre forum : entraînés par Aurélien Remoué, les U12 de l'ASSE ont terminé à la 6ème place (sur 64 équipes) à la Graoully Cup qui se déroulait ce week-end de Pentecôte à Metz. Invaincus dans le jeu (6 victoires et 6 nuls), les Stéphanois se sont inclinés contre le cours du jeu en quart de finale aux tirs au but face à Bochum, qui a perdu en finale face à Rennes.

Les résultats des p'tits Verts :

ASSE 1 - Woippy 0

ASSE 0 - FC Metz 0

ASSE 0 - Sélection du Grand Sud 0

ASSE 0 - Montigny 0

ASSE 6 - Niederkorn 0

ASSE 1 - Cannes 0

ASSE 6 - Sarreguemines 0 

ASSE 1 - Genk 1 (victoire aux tirs au but )

ASSE 1 - Sarrebruck 0

ASSE 2 - Forbach 0

ASSE 1 - Virton 1 (victoire aux tirs au but)

ASSE 0 - Bochum 0 (défaite aux tirs au but)

La famille Cabaton est à l'honneur aujourd'hui dans les pages altiligériennes du Progrès, qui rappelle que Clément (18 ans), a gravi tous les échelons sous le maillot vert, des U13 à la CFA. "Je tâcherais de faire aussi bien que mes modèles Sergio Ramos et Loïc Perrin" déclare le prometteur défenseur central, qui reprendra l'entraînement avec la réserve le 15 juillet prochain.

Sa grande soeur Camille (22 ans) a remporté ce week-end avec Montbrison le championnat de France NF2. Promue en NF1 (deuxième division du basket féminin), la native de Bas-en-Basset ne compte pas s'arrêter là. "Je veux jouer au meilleur niveau possible. Je n’ai jamais joué à ce niveau-là avec des entraînements de cette qualité. J’aime qu’on me rentre dedans, qu’on soit dur avec moi."

L'équipe de France a écrasé la Jamaïque 8-0 ce soir à Lille en match de préparation pour la Coupe du Monde. Alors que Stéphane Ruffier est resté sur le banc, l'ancien milieu de terrain stéphanois Blaise Matuidi s'est illustré en réalisant un doublé et une passe décisive avant de céder sa place à la 72ème minute au petit frère de Florentin Pogba.

Le premier but de Blaise Matuidi (2-0) :

La passe décisive de Blaise Matuidi (5-0) :

Le deuxième but de Blaise Matuidi (6-0) :

L'obscur attaquant urugayen de Krasnodar Gonzalo Bueno restera dans l'histoire du football comme étant le 50ème joueur à rejoindre notre page Mortels Transferts de l'été 2014, qui recense les rumeurs plus ou moins farfelues parues dans les nombreux médias et sites experts en ameublement.

Quatre ans après son dernier sacre, l'ASSE a remporté aujourd'hui pour la huitième fois le Tournoi national U17 de Maclas-Pélussin, qui fêtait sa 20ème édition en ce week-end de Pentecôte.

Ayant terminé hier à la deuxième place de leur poule, les protégés de Lionel Vaillant et Gilles Rodriguez ont remporté ce matin aux tirs au but leur demi-finale contre Clermont à l'issue d'un match nul et vierge qu'ils ont copieusement dominé. Cet après-midi, les Verts ont pris leur revanche face à une équipe dijonnaise qui les avait battus avant-hier.

Vous avez pu suivre la finale en direct sur notre forum : alors que le DFCO a ouvert le score au bout de 30 secondes de jeu, Dylan Chambost a égalisé en début de seconde période suite à un coup franc de l'international U16 Rayan Souici relâché par le gardien. D'une magnifique frappe enroulée en pleine lucarne, Thomas Vogel a inscrit le but du titre à deux minutes de la fin de la rencontre.

La compo de l'ASSE contre Clermont : Nestor - Gomis, Etchebar, Dieng, Guilavogui - Souici, Jencel, Chambost - Vogel, Aulagnier, Lubino (Rahmani, 21').

La compo de l'ASSE contre Dijon en finale : Bouallak (Nestor, 21') - Gomis, Etchebar, Dieng, Guilavogui - Souici, Jencel, Chambost - Vogel, Lubino (Aulagnier, 21'), Rahmani.

La réaction de Lionel Vaillant (co-entraîneur avec Gilles Rodriguez) : "On est très mal entré dans cette finale, on n'était pas réveillé. Ce but d'entrée de jeu nous a mis un coup sur le casque, on a eu cinq à dix minutes difficiles. Mais petit à petit on est revenu dans le match. Avec Gilles, on a bien bougé les garçons à la pause, ils ont fait une bonne deuxième mi-temps. On a eu la maîtrise en seconde période, Dijon n'a pas eu d'occasion. Notre succès n'est pas volé, comme l'a reconnu Greg [ndp2 : Grégory Pérès], l'entraîneur de Dijon. On finit la saison sur une bonne note. Il y avait un mélange. On avait trois 97 qui joueront donc avec les U19 la saison prochaine. On a aligné bien sûr des 98 pour qu'ils gagnent des points en vue de l'année prochaine et donnent une bonne image. On a aussi donné du temps de jeu à des 99, ça leur a mis le pied à l'étrier. On est content de notre tournoi car on est monté en puissance au fil des matches. On a bénéficié du soutien du public, il y a forcément pas mal de supporters des Verts dans le Pilat. C'est bien de gagner pour le vingtième anniversaire du tournoi !"

L'ASSE participait ce week-end à la finale de la coupe nationale U13 à Capbreton. Solides défensivement mais trop légers offensivement, les protégés de Razik Nedder ont terminé à une honorable 7ème place (sur 24 équipes) d'une compétition remportée par Strasbourg. 

Les résultats des p'tits Verts :

ASSE 1 - Dijon 0

ASSE 0 - Tours 1

ASSE 0 - Le Havre 0

ASSE 2 - Reims 0

ASSE 1 - Ailly-sur-Somme 1 (défaite aux tirs au but)

ASSE 0 - Poitiers 0 (victoire aux tirs au but)

Voila qui devrait plaire au con-sultant de Canal... Interrogé dans Onze Mondial, Thiago Silva, le meilleur défenseur central de Ligue 1 après Dieu encense un ex et un actuel Vert : « Je trouve le Lyonnais Gomis très fort, il arrive bien à fixer et est très solide, un peu comme Brandao qui est un Brésilien et très fort physiquement. » 

Dans sa dernière édition, Le Journal des Verts relaye une anecdote narrée par Roro il y a deux semaines lors des 20 ans de la section 38 des associés supporters de l'ASSE à Saint-Saturnin-lès-Avignon (Vaucluse).

"Quand nous sommes allés à Valenciennes cette saison, ils ont empêché Dominique Rocheteau d'entrer dans le stade par l'entrée des officiels, sous prétexte qu'il n'avait pas son carton d'accréditation autour du cou. Dominique Rocheteau, oui, ni plus ni moins ! C'est incroyable ! Et il était là, le président..."

L'hebdomadaire précise que Jean-Raymond Legrand était intervenu lui-même devant le stadier pour appuyer le refus à l'Ange Vert, qui ne haussa même pas le ton et fit demi-tour avec respect. Pour rappel, le président du VAFC s'est également "distingué" lors du match retour en tentant vainement de faire annuler la victoire des Verts.

Battus hier soir par Dijon 2-1 en match d'ouverture de la 20ème édition du tournoi de Maclas-Pélussin, les U17 ont rectifié le tir aujourd'hui !

Ce matin, les protégés de Gilles Rodriguez et Lionel Vaillant ont battu le Foot Mont Pilat 2-0 (buts de Geoffroy Jencel et Ilyès Rahmani). Dominateurs cet après-midi face à Boulogne-sur-Mer, les Verts ont dû se contenter d'un match nul et vierge suffisant pour accéder au dernier carré.

Deuxième de la poule A, les Stéphanois joueront demain à 10h30 contre Clermont, invaincu et premier de le poule B. L'autre demi-finale mettra aux prises Dijon à Toulouse. Pour cette ultime journée, Sainté n'aura qu'un seul joueur de champ sur le banc, Steven Cali, Nicolas Guidicelli et Arnaud Nordin s'étant blessés.

La compo contre Foot Mont Pilat : Nestor - Guilavogui, Gomis, Etchebar, Guidicelli - Souici, Jencel, Chambost - Vogel, Nordin (Rahmani), Lubino.

la compo contre Boulogne-sur-Mer : Bouallak - Gomis, Etchebar, Dieng, Guilavogui - Souici, Jencel, Chambost - Vogel, Aulagnier, Rahmani (Lubino).

Du 9 au 13 juin, entre 20h00 et 20h30, la radio France Culture diffusera dans "A voix nue" un long entretien de Dominique Rocheteau. L'Ange Vert parle politique dans ce septième et dernier extrait.

"Ma famille était très engagée politiquement, mon oncle a été déporté dans le camp de Buchenwald en tant que communiste. A seize, dix-sept ans, j’étais engagé politiquement mais plus comme un révolté avec l’envie de changer les choses. J’allais à des réunions de la ligue communiste à Saint-Etienne sans prendre pour autant la carte du parti. J’y allais pour me forger une culture politique. J’étais un idéaliste, une sorte d’anar. Je lisais pas mal. Proudhon entre autres et Marx à seize ou dix-sept ans. Alors que j’étais professionnel, j’ai un jour déclaré que je voulais bien faire une carrière dans le football sans gagner d’argent, pour me faire plaisir et m’amuser. Je me suis fait reprendre par le milieu. J’ai souvent voté à gauche, écolo aussi. Je ne peux pas dire que j’étais très engagé politiquement mais quand j’avais des choses à dire, une prise de conscience à établir, je m’engageais. A l’époque, Durafour, le maire de Saint-Etienne, a essayé de m’utiliser et j’ai refusé.

En 1978, du fait de mon engagement politique, je reçois beaucoup de lettres pour boycotter la Coupe du monde en Argentine en raison des évènements qui y ont lieu. Boycotter n’aurait pas été une solution dans la mesure où le peuple argentin attendait beaucoup de cette coupe du monde. Le football est leur histoire, leur culture. Avec d’autres, je m’étais dit que sur place nous pourrions parler de ce qui se passe à travers les médias. Mais nous étions en Argentine, dans un état policier, et nous avions sous-estimé sa puissance. J’ai suggéré que l’on porte un brassard noir sur le terrain mais je ne voulais pas me désolidariser des autres. Peut-être que certains joueurs ont manqué de curiosité, de conscience politique. Tout cela a été vite étouffé et rapidement nous avons été éliminés. Après notre élimination, j’ai rencontré des étudiants, nous avons discuté mais nous sentions qu’ils avaient peur de parler. Il y avait un vrai malaise. Quand je suis revenu d’Argentine, j’ai eu des retours de bâtons, certains joueurs argentins qui jouaient en France m’ont demandé de quoi je me mêlais.

En 1981 je me suis engagé publiquement aux côtés de Renaud et de Michel Piccoli pour soutenir la candidature de François Mitterrand. Mais pour le second mandat, je suis resté silencieux. Je suis déçu par la politique, je me sens moins concerné. La montée du Front National ? Je fais partie des abstentionnistes. Notre époque a, certes, gagné en réalisme mais, en ce qui me concerne, j’ai perdu pas mal d’illusions.  Au fond, toutes les valeurs que j’ai en moi, je les transmets à mes enfants, aux jeunes mais moins dans leurs contenus idéologiques que dans une entreprise humaniste."

Les téléspectateurs de la première chaîne ivoirienne RTI ont découvert aujourd'hui "Rêve sans faim", la nouvelle série d'Erico Séry relatant les aventures d'un jeune footballeur amateur, Patrick, prêt à tout pour pour arriver au bout de son rêve. Comme l'atteste cette bande-annonce, Max Gradel fait partie des acteurs de cette série tournée en Côte d’Ivoire, en France et au Brésil.

Selon la dernière édition du quotidien El Moudjahid, les Verts du CS Constantine négocient avec l'ASSE pour recevoir Sainté en juillet pour le traditionnel match gala du ramadan. Ayant fini la saison à la 10ème place du championnat algérien, le CSC compte deux anciens Verts dans ses rangs : l'entraîneur Bernard Simondi et le milieu de terrain offensif Samy Houri, qui n'a claqué qu'un petit but en huit matches.

Auteur de son 5ème pion lors de sa 41ème apparition sous le maillot des Cafeteros, Fredy Guarin a marqué d'une mine du droit le troisième but de la victoire (3-0) de la Colombie contre la Jordanie la nuit dernière à Buenos Aires.

Battus par Dijon au terme d'une rencontre décevante, les U17 de l'ASSE ont raté ce soir leur entame du tournoi de Maclas Pélussin, qui fête ce week-end sa vingtième édition.

Après avoir concédé l'ouverture du score au début de cette rencontre de 2 x 20 minutes, les Verts ont égalisé avant la mi-temps grâce au revenant Benjamin Aulagnier, idéalement servi par Thomas Vogel. Alors qu'Arnaud Nordin, Elie Lubino et Benjamin Aulagnier ont eu des balles de match en début de seconde période, le DFCO s'est imposé sur un coup de pied arrêté.

La compo : Bouallak - Gomis, Dieng (Guilavogui, 30'), Cali, Rahmani - Jencel, Vogel, Chambost - Nordin, Aulagnier (Etchebar), Lubino.

Les protégés de Lionel Vaillant et Gilles Rodriguez joueront demain matin contre Foot Mont Pilat avant d'affronter Boulogne dans l'après-midi.

Vainqueur contre Strasbourg (ancien club du géant Vert Alexis Ajinça), Limoges a rejoint hier le cercle très restreint* des clubs sportifs français ayant remporté au moins 10 fois leur championnat. Comme le relève aujourd'hui la Pravda, les basketteurs du CSP ont été une fois de plus portés par le public de Beaublanc. "La moitié de nos membres fréquentent des stades de football, principalement à Bordeaux et à Saint-Etienne, et c'est clairement de cette ambiance qu'on veut s'inspirer" souligne Thierry Grimaud, le fondateur des Ultra Greens. 

* En font également partie le Stade Toulousain (17 titres), l'ASVEL (17) le Montpellier Handball (14), le Stade Français (13), Béziers (11)... et bien sûr l'ASSE (10) !

On a tendance à l'oublier, mais l'éminence grise de la banlieue est bien un ancien Vert, et mérite donc son potin - surtout pour ce genre de nouvelles.

La grosse commission vient en effet d'infliger à Bernard Lacombe une suspension de douze matches fermes suite à son vilain comportement après la 37è journée face à Lorient (défaite 1-0).

On aimerait bien que nos illustres amis de la Ligue soient aussi stricts avec les joueurs qu'avec les dirigeants. Certaines vilaines têtes sont en effet étonnamment passées entre les gouttes pendant le sprint final de la saison dernière...

Idriss Ech Chergui pourra-t-il animer les joutes de L2 l'an prochain, lui qui vient de prolonger à Luzenac après une très belle saison ? La DNCG vient en effet de refuser, en première instance, la promotion aux ariègeois. La raison ? Pas de stade adapté.

Luzenac va faire appel, et reste confiant selon son président, interrogé par la Pravda : « L'accord (pour jouer dans le stade Toulousain Ernest-Wallon) a été conclu le 30 mai, la commission des stades de la LFP n'a visité Ernest-Wallon que mercredi, on s'attendait un peu à ce que la DNCG n'ait pas encore le rapport, et ne puisse en tenir compte en étudiant notre budget ».

Dans Le Dauphiné Libéré, Roland Romeyer se dit prêt à aider l'AS Valence mais fixe ses conditions.

"L'été dernier, tout était calé avant que subitement le projet ne capote. Nous avions l’ambition de faire de l’AS Valence une filiale de l’ASSE. Ce qui aurait constitué une première en France, ainsi que l’avait alors précisé Dominique Rocheteau. Nous avions, à hauteur de 90 000 euros, contribué au sauvetage du club. Nous nous étions résolument engagés avant que Roland Giraud et le maire ne nous tournent subitement le dos. Des engagements financiers, relatifs au remboursement de ces 90 000 euros, avaient été pris par les dirigeants de l’ASV, un échéancier établi. Or, à ce jour, ces engagements n’ont pas été tenus. Nous n’ignorons rien de la situation dramatique à laquelle est confrontée l’ASV [ndp2 : les joueurs, qui ne sont plus payés depuis plusieurs mois, ont attaqué le club en justice]

Si l’accord n’avait pas été dénoncé, nous aurions assumé nos responsabilités dès lors que des difficultés de trésorerie seraient apparues. La situation n’a cessé de se dégrader. Vendredi dernier, je me suis entretenu au téléphone avec un actionnaire ; j’avais eu le maire, voici trois semaines. Nous sommes prêts à faire partie à nouveau à un tour de table. En revanche, bien évidemment pas en l’état actuel des choses. Avant tout, il importe, selon moi, que la Ville et le Conseil Général prennent en compte une partie du passif. Il y a urgence à prendre des décisions, à discuter. Le report du passage à la DNCH au 18 juin permettra de se mettre autour d’une table et de trouver, ensemble, une solution. Si, d’une part, les conditions changent et que, par ailleurs, l’AS Valence est repêchée en CFA, nous sommes prêts, encore une fois, à nous impliquer."

Du 9 au 13 juin, entre 20h00 et 20h30, la radio France Culture diffusera dans "A voix nue" un long entretien de Dominique Rocheteau. L'Ange Vert revient longuement sur ses vertes années, comme l'atteste ce sixième extrait.

"J’ai arrêté de jouer au foot relativement jeune, à 34 ans, alors que j’aurais pu continuer. En revanche je continue à jouer au foot régulièrement, je joue encore à mon âge pour me faire plaisir, pour le jeu. Rien ne s’émousse de de côté-là. J’aime jouer avec mon fils par exemple. Le plus important est pour moi de faire des rencontres, je ne peux pas vivre dans le conflit, il faut que je trouve du plaisir. Je suis revenu depuis quatre ans à Saint-Etienne et j’y trouve beaucoup plus de plaisir parce que nous obtenons des résultats, il se passe quelque chose au niveau des personnes avec une grande confiance, une grande entente.

Depuis ces quatre ans passés à Saint-Etienne où je m’occupe du centre de formation, je côtoie tous les jeunes et les professionnels aussi. Ce sont souvent des mecs supers, nous essayons de faire les bons choix à Saint-Etienne dans le recrutement parce que l’état d’esprit est très important. Nous préférons prendre un bon joueur un peu moins fort avec un bon état d’esprit, qui va adopter l’esprit collectif et les valeurs du club. C’est aussi pour cela que les choses se passent bien et que j’ai une bonne relation avec les joueurs ici.

Dans un environnement footballistique qui est beaucoup plus un business qu’auparavant, on essaie d’inculquer à nos jeunes des valeurs, un esprit humaniste grâce aux éducateurs qu’ils côtoient, avec l’histoire du club que nous leur expliquons. Nous avons créé le Musée des Verts. Nous leur montrons des films de toutes les générations. L’éducation est très importante ici. Tout ce qui est autour est moins simple, c’est-à-dire le monde du business, les agents qui récupèrent des gamins dès leur plus jeune âge et pas toujours pour des bonnes raisons. Nous essayons de survivre au football de l’argent.

Il y a beaucoup d’argent dans le foot, je ne sais pas s’il y en a trop. Il y a beaucoup d’enjeux, ce qui tue souvent le plaisir. Je ne veux pas être trop critique non plus, je défendrai toujours mon sport. Je suis redevenu actif dans le football depuis que je suis à Saint-Étienne, je vois donc le foot différemment. Je n’avais jamais cherché à revenir dans un club, même si j’avais passé mes diplômes de manager. J’ai eu cette opportunité il y a quatre ans. Le seul club où je me voyais revenir était Saint-Etienne. J’aime le PSG, mais c’est d’abord Saint-Etienne.

Tous les jours j’essaie de de faire passer des messages, par rapport à l’expérience que j’ai vécue, plus aux jeunes joueurs qu’aux joueurs confirmés, professionnels. Avec les jeunes joueurs, on peut plus facilement faire passer des messages. En étant revenu ici à Saint-Etienne après toutes ces années, je suis plutôt assez positif et optimiste, parce que le football a évolué dans un certain sens, le foot business existe, mais il y a encore aussi des milliers de jeunes joueurs qui jouent tous les dimanches sur les stades, cela reste un sport populaire. Des gamins continuent à pratiquer ce jeu et à se faire plaisir. Cet aspect positif du foot me fait avancer."

Contrairement à ce que nous vous annoncions plus tôt dans la journée, le match Lens-Sainté comptant pour la 6ème journée de championnat ne devrait malheureusement pas se jouer au Stade de France. France Bleu Saint-Etienne Loire nous apprend sur twitter qu'un malentendu entre Gervais Martel et Le Parisien serait à l'origine de cette (fausse ?) information, et qu'il n'y avait "aucune chance" pour que ledit match se déroule dans l'enceinte dyonisienne. De quoi décevoir les nombreux supporters du Nord et de la Loire, tous prêts à faire valoir leur suprématie régionale respective en battant le record d'affluence de Ligue 1 (78056 spectateurs) lors d'un match Lille Lyon au SDF le 7 mars 2009.

La Côte d'Ivoire a battu le Salvador 2-1 la nuit dernière à Frisco (Texas). Titularisé au poste d'ailier droit, Max Gradel a été très actif avant de céder sa place à la 83ème minute. Entré en jeu à la 73ème minute, Ismaël Diomandé est lui aussi à créditer d'une bonne prestation.

La Ligue qu'on adule a publié un massif document de statistiques en tout genre sur la saison écoulée. On ne les égrènera pas toutes : on va pas vous mâcher tout le travail, hein. Néanmoins, en voici quelques unes particulièrement intéressantes :

- L'équipe-type proposée par ce document est erronnée : si l'on se base sur le temps de jeu effectif, voilà la vraie :

Ruffier – Clerc, Sall, Perrin, Trech – Clément -  Hamouma, Lemoine, Cohade, Tabanou - Brandao

- On parle beaucoup de Dieu le Perrin, mais il ne faudrait pas oublier celui qui siège à sa droite : à 0,3 ballons près de moyenne (ce qui n'est pas grand chose), Saint Bayal serait le joueur à avoir gagné le plus de ballons par match de tout le championnat. Il détient d'ailleurs le record sur un match, avec 37 balles gagnées à Bastia.

- Plus prosaïque, Lemoine se fait remarquer par son nombre de fautes : 74, ce qui le place sur le podium de L1.

- Enfin, les Verts se classent honorablement dans toutes les stats liées aux tirs : 5è au nombre de tirs, 3è au nombre de tirs cadrés, 4è au ratio tirs cadrés/total tirs, 5è au nombre de tirs nécessaires pour marquer.

Dans ses mémoires « Il n’y a pas que le foot dans la vie » (ed. Archipel, avril 2014), Guy Roux dévoile les coulisses du transfert de Laurent Blanc. Extraits.

"Alain Miggliacio m’appela un lundi matin de juillet 1995 à 8h30 pour me poser une question à laquelle je ne m’attendais pas. « Voulez-vous que Laurent Blanc vienne jouer chez vous ? » Il était son agent, et si je n’avais pas été certain du sérieux de mon interlocuteur, j’aurais cru à une galéjade. Il s’expliqua posément.

«Saint-Etienne ne peut plus assumer son salaire. Le club doit absolument faire des économies et se débarrasser de certains joueurs. Si vous souhaitez, vous pouvez le récupérer. Vous jouez la Coupe d’Europe, vous êtes toujours dans les premiers du championnat, vous pratiquez un jeu de qualité. Ce sont des éléments importants qui peuvent séduire Laurent.

- Je vous écoute, vos arguments sont intéressants. Mais Auxerre ne pourra pas le payer ! Nous n’en avons pas les moyens ! »

- Si, vous le pourrez. Car, pour venir chez vous, Laurent accepterait  de diviser son salaire par trois. 

- Par trois ?

- Par trois ! »

Sollicité par plusieurs clubs comme Besiktas, le Borussia Dortmund, Cologne, Aston Villa ou Queens Park Rangers, Laurent Blanc était aussi réclamé par Montpellier et Bordeaux, qui lui proposaient des engagements de longue durée. Ce qu’il ne souhaitait pas. Il visait le très court terme.  Il cherchait un tremplin, pour pouvoir rebondir rapidement. Alain Migliaccio avait imaginé un plan qui propulsait Laurent Blanc dans une carrière qui irait au-delà d’un simple passage de Saint-Etienne à Auxerre. Un sacré pari qu’il eut l’honnêteté de me présenter en toute transparence : Laurent réduisait son salaire, partait chez nous, se relançait sportivement, retrouvait sa place en équipe de France, participait à l’Euro 1996, devenait le meilleur libéro d’Europe et au bout du compte, dix mois plus tard, il regagnait les quatre millions de francs qu’il perdait en rejoignant Auxerre. A l’arrivée, le plan ainsi ébauché se concrétisa avec une justesse étonnante.

Un contact téléphonique de vingt-trois minutes avec Laurent Blanc, sur les coups de midi, me confirma son état d’esprit du moment. Il était prêt à venir chez nous pour prendre le relais de Frank Verlaat au centre de notre défense, aux conditions exposées par son agent. Je ne connais pas un autre joueur qui aurait été capable de consentir un sacrifice aussi important sur le plan financier. C’était aussi la preuve de son intelligence. Il fallut faire vite, ensuite, pour conclure l’affaire qui justifia une mobilisation immédiate.

Avec le Falcon de Gérard Bourgoin, nous décollâmes à 18h30 d’Auxerre.  A 19h15, nous prenions Laurent Blanc à l’aérodrome d’Avignon, où Saint-Etienne se trouvait en stage de début de saison. A 20h15 nous arrivons à Saint-Etienne.  A 21h00 nous étions dans le bureau du président du club, Michel Vernassa, pour finaliser l’accord entre les trois parties. A 22h30, tout le monde signait le document officiel de prêt et, à 23h30, nous prenions une assiette anglaise à l’hôtel Mercure d’Auxerre. On n’avait pas perdu de temps ! Sans que la moindre rumeur ait eu le temps de se propager, sans que le moindre grain de sable ne vienne perturber l’opération, Auxerre réalisa un transfert surprise de grande envergure."

Interrogé par Le Parisien, Gervais Martel, l'inoxydable président du RC Lens, annonce que les Verts retrouveront le Stade de France très bientôt, le week-end du 20/09 pour être précis : en effet, les Sang et Or, en rade de stade, ont réservé l'arène séquanodyonisienne pour la réception de Sainté en L1. Au passage, le PSG et l'OM connaîtront le même honneur.

On se rappelle que le SDF, tant convoité mais trop peu visité, réussit plutôt aux Verts, et plutôt deux fois qu'une. Ce ne sont pas Brandao et Lucien Mettomo qui diront le contraire.